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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 18:50
La Grande Bretagne va recevoir son premier A400M plus tôt

 

30/01/2014 Par François Julian – Air & Cosmos

 

Airbus Defence & Space (ADS) a d'ores et déjà commencé à réorganiser l'ordre de fabrication des A400M, en raison de l'étalement des livraisons à la France. Ainsi, MSN 15 qui aurait dû être le sixième A400M livré à l'armée de l'Air, sera finalement livré à la Grande Bretagne. Cet exemplaire est actuellement en phase finale d'assemblage dans les usines d'ADS (ex-Airbus Military) à Séville, dans le sud de l'Espagne.

 

Initialement, le premier A400M à être livré à la Royal Air Force devait être MSN 16. Le constructeur a dû prendre cette décision, afin de se conformer à la décision de le France de ne prendre que 15 A400M sur la période 2013-2019, au lieu de 36 comme cela avait été conclu lors de la renégociation du contrat en 2010.

 

Il est probable que d'autres avions, initialement destinés à la France, soient ainsi réaffectés à la Grande Bretagne.

 

A ce jour, ADS a livré deux A400M à la France. Il s'agit de MSN 7 et 8, les deux premiers avions de série. MSN 9 doit être livré sous peu à la Turquie. L'armée de l'Air doit ensuite prendre livraison de MSN 10, 11 et 14, tandis que MSN 13 ira rejoindre les rangs de la force aérienne turque.

 

Viendra donc après MSN 15, le premier appareil destiné à la Grande Bretagne, dont la livraison devrait intervenir dans le courant de cette année, puis MSN 16, également destiné à la Royal Air Force. Toujours en 2014, il est prévu la livraison de MSN 18, le premier A400M allemand.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 12:35
India Will Buy 15 Amphibious Aircraft From Japan: So What?

 

January 29, 2014 By Ankit Panda - http://thediplomat.com

 

It is likely that Japan will sell India its indigenously developed US-2 amphibious aircraft in 2014.

 

Japanese Prime Minister Shinzo Abe’s visit to India as chief guest at its Republic Day celebrations yielded some important advances in India-Japan relations. Notably on the security front, the two resolved to consult on national security matters between their two national security apparatuses (Japan’s national security council having been formed recently). Additionally, the two will conduct a bilateral naval exercise in the Pacific Ocean in a move that is sure to draw China’s attention. The pending sale of the ShinMaywa US-2 amphibious patrol aircraft–a topic of interest for India since 2011–also inched forward. Abe and Prime Minister Manmohan Singh agreed that India and Japan would follow up on the sale in March with a joint working group meeting. Indian Defense Minister A.K. Antony is set to visit Japan at some point this year (presumably before May, due to the general elections in India) to finalize the deal.

The deal is significant for a variety of reasons. On the surface, it’s another indicator of burgeoning cooperation between India and Japan on security matters. The deal is doubly significant in the context of India’s relations with Japan because once India clinches the deal, it will become the first country to purchase defense equipment from Japan since the latter’s self-imposed ban on defense exports began in 1967. The deal is important for Abe as it would open up Japan’s defense industry for additional contracts with foreign partners and stimulate Japan’s defense industry. It should be noted that negotiations on the US-2 deal began in 2011 under the Democratic Party of Japan, first under Prime Minister Naoto Kan and then under Yoshihiko Noda.

According to Reuters, the US-2 deal could result in a $1.65 billion tab for India, which is looking at purchasing 15 of the amphibious patrol aircraft. The deal is essentially a fait accompli (cleared politically at the highest levels in both countries) and the joint working group will iron out certain details including important modifications that would allow Japan to export the aircraft to India without violating its self-imposed defense export restrictions. A Reuters report notes that the modifications will include the removal of a friend or foe identification system. Another point of discussion for the two sides is whether India will be permitted to assemble the aircraft indigenously, giving it access to Japanese military technology.

Strategically, the US-2 is important for India beyond its relationship with Japan. The US-2 has a more than modest range of 4,500 km and India’s 15 aircraft will be stationed in the Andaman and Nicobar Islands, in the Bay of Bengal. The US-2 is a versatile aircraft for search and rescue operations as well, partly owing to its short take-off ability. According to an anonymous Indian military source interviewed by Reuters, the US-2 will allow India to support military and civilian ships deep in Southeast Asian waters. The military source notes: ”You are sailing further and further away, and ships break down at sea. You can either wait for reinforcements to arrive by sea or bring in an amphibian right next to the stricken ship.” Procurement of the US-2 additionally directly counters Indian fears of China’s burgeoning “string of pearls” strategy in Southeast Asia.

Overall, expect a India-Japan US-2 deal in the near future–possibly before India’s general elections. The US-2 deal will serve as a gateway for India and Japan to explore additional cooperation on defense technology. The joint statement coming out of Abe’s visit to New Delhi last weekend noted that India and Japan are seeking to cooperate on advanced technologies more generally. Prospects for increased defense cooperation remain positive as long as Shinzo Abe remains at the helm in Tokyo; revising Japan’s guidelines on defense technology exports is a strategic priority for Abe and man happens to be quite the Indophile.

A looming consequence of the US-2 deal will be increased Chinese skepticism that the strategic convergence between India and Japan is anything other than a bulwark against China’s ambitions along the Asia-Pacific rimland. Additionally, the deal would in essence move Japan more in the direction of military normalization; allowing Japan to export its defense know-how and technology freely across Asia could prove deleterious to China’s interests.

For the moment, Indian and Japanese diplomats and leaders remain careful to omit any mention of China during their bilateral meetings. So far, all bilateral military exercises between India and Japan have occurred under the premise of promoting freedom of navigation in Asia’s crowded sea lanes and combating piracy. A day may come when New Delhi begins to back Tokyo in its disputes with Beijing and Tokyo returns the favor, but a variety of political factors still inhibit that sort of openness in this important bilateral relationship between Asia’s largest and richest democracy. A US-2 deal won’t supercharge the positive momentum in the India-Japan relationship, but it won’t hurt either.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 11:55
Les défis de la défense en 2014 (2/5) : l'export de plus en plus cruciale pour l'industrie d'armement

Le Rafale atterrira-t-il au Qatar en 2014 ?

 

28/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La Tribune vous propose une série sur les défis de la défense en 2014 en cinq volets. Deuxième volet, l'exportation qui sera cruciale pour tous les groupes de défense en termes de charges de travail et d'objectifs de croissance.

"Les chiffres 2013 vont être singulièrement supérieurs à ceux de 2012, avait expliqué en novembre à La Tribune le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. La France a engrangé des commandes significatives cette année à l'image du contrat LEX (modernisation des frégates saoudiennes) avec l'Arabie saoudite". Après une année 2012 très modeste en terme de prises de commandes à l'exportation (5 milliards d'euros), les industriels français ont en 2013 retrouvé quelques couleurs à l'export.

 

Les exportations, un rôle important pour l'industrie

"Les exportations jouent un rôle important pour l'industrie française et le dynamisme de notre économie", a rappelé le ministère de la Défense dans le dernier rapport au Parlement sur les exportations. Outre le contrat Lex (1,1 milliard d'euros), les groupes français ont réussi à l'image notamment de Thales, de MBDA, qui a fait une bonne année en Arabie Saoudite (Storm Shadow, Sinbad-RC, VL Mica…), et d'Airbus Helicopters, à signer en 2013 plusieurs contrats supérieurs à 100 millions d'euros. Mais il faut aussi que les industriels améliorent leur niveau de prestations à l'export en livrant à l'heure avec les performances exigées par les clients et en étant irréprochable dans le soutien, rappelle un responsable du ministère de la Défense.

Pour Jean-Yves Le Drian, qui mouille sa chemise sur les grandes campagnes, l'exportation est un bon relais de croissance pour les groupes fortement impactés par la baisse du budget français de la défense. "Confrontées aux contraintes budgétaires et à la complexification (donc au coût croissant) des systèmes d'armes, les commandes nationales afférentes aux besoins militaires français ne suffisent plus à maintenir des secteurs stratégiques de notre industrie indispensables à l'équipement de nos armées. Les exportations contribuent à rentabiliser les projets par l'allongement des séries et la baisse des prix unitaires", avait déjà expliqué en 2012 le ministère de la Défense.

L'exportation est également très importante pour les PDG des groupes qui ont promis de la croissance grâce aux pays émergents à l'image de Jean-Bernard Lévy, patron de Thales, qui mise beaucoup sur l'exportation dans ces pays cibles. Et la direction générale de l'armement (DGA) soutient fortement les campagnes commerciales des industriels, en contribuant à encourager, lancer et fluidifier les coopérations techniques, technologiques et industrielles avec les pays visés.

Un bilan malgré tout en demi-teinte

Pourtant, le bilan 2013 aurait pu être meilleur. Bien meilleur même. Mais comme lors des dernières années, l'industrie tricolore n'a pas réussi à accrocher à son tableau de chasse un "éléphant blanc", le mégacontrat qui structure pour une dizaine d'année une partie de la filière d'armement française. Thales en Arabie saoudite avec Mark 3 (4 milliards d'euros), Dassault Aviation en Inde et au Qatar (contrat avion de combat), MBDA en Inde avec le programme de défense aérienne SRSAM (1,8 milliard d'euros) et à Oman (défense aérienne), DCNS à Singapour avec deux sous-marins (1,8 milliard), et enfin Nexter au Canada avec les VBCI (2 milliards de dollars) ont tous échoué à accrocher ce fameux contrat l'année dernière.

Partie remise ? Pas sûr. Car DCNS a perdu la compétition face à l'allemand TKMS à Singapour. Idem pour MBDA face à Raytheon à Oman. Nexter est tombé dans un traquenard au Canada, qui a annulé son appel d'offre. Déception immense chez Nexter qui a entrevu une première grande victoire à l'export et surtout la fin de ses soucis de charge de travail. Le contrat Mark 3 semble quant à lui perdu dans les sables saoudiens pour Thales de l'avis général même si en interne certains continuent à y croire.

 

Le Rafale au Qatar en 2014 ?

Reste MBDA en Inde, qui a de bonnes chances de signer enfin ce contrat, dont les négociations sont terminées depuis décembre 2011. Dassault garde espoir au Qatar pour cette année tandis qu'un contrat en Inde est maintenant attendu en 2015. Une choses est sûre, les Emirats Arabes Unis vont certainement mettre en vigueur en 2014 le contrat Falcon Eye de 700 millions d'euros (Thales Alenia Space et Airbus Space Systems) ainsi que celui de 250 millions d'euros sur les 17 radars Ground Master (Thales). Soit près de 1 milliard d'euros déjà engrangé à l'export en 2014. Et plus si on compte également une intention de commande pour MBDA à Singapour de missiles Aster 30. Enfin, les groupes français attendent encore la "shopping list" des Libanais financée par l'Arabie Saoudite (3 milliards de dollars). Des contrats pourraient être signés dès cette année.

L'industrie aura-t-elle une ou des bonnes surprises en 2014 ? En tout cas, de nombreuses campagnes sont en cours. Et l'industrie française n'est pas à l'abri enfin d'une bonne nouvelle au Qatar où plus de 20 milliards d'euros de prospects sont en cours pour les groupes tricolores, outre le Rafale : hélicoptères NH90 - 12 TTH, 10 NFH -, 680 VBCI, deux frégates et quatre corvettes, système de défense aérienne…). Tout comme en Pologne : 70 hélicoptères de transport EC725 pour 3 milliards d'euros (Airbus Helicopters ?), trois sous-marins pour plus de 1,5 milliard d'euros (DCNS ?) et un système de missiles de courte et moyenne portée (MBDA, Thales ?).

Le missilier MBDA pourrait également avoir l'opportunité d'équiper les avions de combat européens Gripen (Suisse et Brésil) et Typhoon (Oman, Koweït, Bahreïn…). Sans compter au Qatar avec le Rafale si jamais la vente se concrétise. Tout comme pour Safran avec les bombes AASM, qui se vendent bien. Enfin, Airbus Defence est en train de concrétiser une vente d'avions ravitailleurs MRTT à Singapour.

 

L'exportation de plus en plus cruciale pour certains industriels

En 2014, l'exportation sera donc l'un des points clés de la bonne santé des industriels, notamment des plate-formistes comme Nexter, DCNS, Dassault Aviation ou encore Airbus Helicopters. Certains d'entre eux ont tout intérêt à rapidement engranger des commandes à l'export pour éviter des périodes de sous-charge dangereuses. C'est le cas de Nexter, qui a besoin d'un contrat export (VBCI aux Emirats Arabes Unis et au Qatar) pour faire la soudure entre la fin des livraisons du VBCI, qui vont s'achever dès la fin de 2014, et les prochains programmes encore en gestation, le véhicule blindé multi-rôle (VBMR) et l'Engin blindé de reconnaissance de combat (EBRC). En début d'année, Nexter avait annoncé qu'il devait encore travailler pour confirmer la moitié de sa charge de travail pour 2015...

C'est aussi un peu le cas de DCNS après son échec à Singapour. Il n'y a plus de campagnes à l'heure actuelle, à l'exception de celle de Pologne qui semble promise à l'allemand TKMS même si DCNS fait feu de tout bois pour faire évoluer la tendane. Car la finalisation des campagnes d'Australie et de Norvège sont attendues au-delà de 2020. En outre, la deuxième tranche des programmes sous-marins en Inde, Malaisie et Chili sont également en gestation. Même si l'Inde a décidé en décembre dernier de lancer l'acquisition de six sous-marins supplémentaires, dont quatre fabriqués localement.

 

Relire le premier volet :

Les défis de la défense en 2014 (1/5) : une loi de programmation militaire déjà sous pression

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 08:50
Airbus Group coupe dans ses effectifs des activités de défense et d'espace

 

27/01/2014 latribune.fr

 

Airbus Group prévoit la suppression de 2.438 postes en Allemagne, dont 1.010 à Manching (Eurofighter), de 1.400 en France, de 559 en Espagne et 705 au Royaume-Uni. Enfin, s'ajouteront 150 postes environ supprimés dans le reste du monde.

 

Le couperet est tombé sur les salariés d'Airbus Group qui prévoit la suppression de 5.291 postes équivalents temps plein dans le cadre de la restructuration de ses pôles de défense et d'espace annoncée en décembre. Dans le détail, Airbus Group prévoit que 2.438 postes seront supprimés en Allemagne, dont 1.010 à Manching, le site d'assemblage de l'Eurofighter situé près de Munich. Environ 1.400 suppressions de postes ont été annoncées pour la France, 559 pour l'Espagne et 705 pour le Royaume-Uni, auxquels s'ajouteront 150 postes environ dans les représentations du groupe dans le reste du monde.

 

En France, chez Airbus Space Systems (ex-Astrium), le plan de restructuration prévoit de supprimer 396 emplois à Toulouse (sur 2.500), 309 aux Mureaux (région parisienne) et 213 à Bordeaux. Par ailleurs, 411 emplois devraient être supprimés à Elancourt (région parisienne) le principal site en France de Cassidian, la branche qui regroupait jusqu'ici les activités défense du groupe. Une petite partie de ces 411 suppressions touche des salariés d'Astrium également employés sur ce site.

 

Airbus Group avait annoncé le 9 décembre la suppression de 5.800 postes en Europe au sein de ses activités de défense et d'espace d'ici fin 2016 dans le cadre de la réorganisation de ses activités autour de trois nouvelles divisions. L'essentiel du plan pèsera sur la nouvelle branche Airbus Defence and Space (ADS), qui doit perdre 5.290 emplois pour ramener son effectif de 42.600 à 37.310 employés. Cette réduction d'effectifs dans ADS se répartit pratiquement par moitié entre Astrium (2.470) et Cassidian (2.620). Le reste concernera les fonctions centrales (ressources humaines, informatique, paie...).

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:55
Cérémonie de baptême du deuxième A400M livré à l’armée de l’air


24/01/2014 Armée de l'Air

 

Le 22 janvier 2014, M. Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants a présidé la cérémonie de baptême du deuxième A400M Atlas, sur le site du centre de livraison d’Airbus, à Colomiers.

 

Accompagné du général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), de M. Pierre Cohen, maire de Toulouse, et de M. Domingo Urena, président-directeur général de Airbus Defence and Space, le ministre a découvert le nouveau nom de cet avion de transport arborant les armes de la ville de Toulouse , et a défini cette cérémonie comme « preuve du souvenir resté intact » de la base aérienne 101 de Francazal, « berceau d’une génération d’aviateurs ».

À l’issue de la cérémonie, le CEMAA a déclaré que cet appareil permettait aux aviateurs d’entrer dans une « nouvelle ère ». 

« Beaucoup plus que ses prédécesseurs, cet appareil sera capable, depuis le territoire national, d’atteindre n’importe quelle zone dans le monde, au plus près des combats ou au plus près des populations en détresse, avec un très large spectre d’emploi opérationnel ».

Le ministre a clôturé cette journée en réaffirmant sa fierté d’assister « au baptême du deuxième avion de transport aérien militaire, l’A400M MSN8, dans cette ville de Toulouse » qui lui est si chère, rappelant alors qu’à l’occasion de son 80ème anniversaire « l’armée de l’air reçoit un très beau cadeau, un A400M doté du nom de cette jolie ville ».

Et de conclure : « je suis particulièrement impatient de pouvoir, dans quelques minutes, monter à bord de cet avion et de pouvoir vivre une magnifique expérience ».

M. Kader Arif a en effet embarqué, ainsi qu’une centaine de passagers, à bord de l’A400M fraîchement baptisé "Ville de Toulouse" pour un vol retour vers la base aérienne d'Orléans, via Villacoublay, vol pendant lequel le CEMAA a eu l’occasion de prendre les commandes.

Témoignage de M. Pierre Cohen, maire de Toulouse :

"L’A400M a la particularité d’être à la pointe de la technologie, et sans équivalent sur le marché mondial. Cet avion-cargo, nouvelle génération, répond à des exigences de souplesse et de rapidité d’emploi, ainsi que d’autonomie stratégique.

Aussi, sa 1ère mission opérationnelle s’est effectuée lors de l’opération Serval au Mali.

Je profite de cette occasion pour rendre hommage à l’engagement et au dévouement de tous les militaires français déployés en Afrique et plus généralement sur les autres théâtres.

Ce nouvel A400M, aux couleurs de la ville, nous rappelle aussi le rôle important que Toulouse a joué en matière de transport aérien militaire, et comment ne pas évoquer plus de 75 ans d’une histoire qui s’est écrite sur la BA 101 de Francazal ?

Vous comprendrez pourquoi je suis fier de baptiser ce fleuron de l’aéronautique militaire du nom de la ville de Toulouse.  Car il symbolise le glorieux passé aéronautique de notre ville, parce qu’il nous parle de l’avenir tant en termes d’innovation technologique que de réponse aux nouveaux besoins des opérations armées, et parce qu’il prouve en matière de défense aussi, que la coopération européenne devient une évidence.

Je souhaite un grand succès à l’A400M."

 

Témoignage du général Denis Mercier, CEMAA : 

"L’A400M est pour nous un appareil qui va changer la manière de voir les opérations, c’est d’abord un symbole fort de la modernisation en cours de l’armée de l’air, puisque c’est un avion de transport tactique à l’allonge d’un avion stratégique. Il possède des performances exceptionnelles qui vont nous faire rentrer dans une ère nouvelle. C’est un appareil qui sera capable, beaucoup plus que ses prédécesseurs et ce depuis le territoire national, d’atteindre n’importe quelle zone dans le monde, au plus près des combats, ou au plus près des populations en détresse, avec un très large spectre d’emploi opérationnel.

C’est également un symbole d’excellence de notre industrie aéronautique, qui a montré, aux côtés de nos partenaires européens, sa capacité à innover et à produire un appareil unique. Cet appareil est, je crois, dans la lignée de tous ceux qui sont nés ici à Toulouse. Je pense par exemple au Concorde.

Il nous a paru naturel, dans l’armée de l’air, d’associer cette remarquable réussite, aux villes qui nous sont chères, soit au travers de l’histoire, soit parce que nous y avons encore des implantations.

La ville de Toulouse sillonnera bientôt tous les cieux du monde.

Pour nous Toulouse est la ville qui a vu naître le C160 Transall, qui petit à petit va s’éteindre et qui a été un fleuron couvrant des décennies de transport aérien militaire et de missions opérationnelles.

Elle occupe une place particulière pour nous dans le transport aérien et donc dans le transport militaire.

La base aérienne 101 est née la même année que l’armée de l’air, en 1934. Un autre anniversaire, car nous célébrons cette année les 80 ans de l’armée de l’air.

C’est ici que furent formées des générations de pilotes de transport, et les pilotes de l’Atlas sont tous les héritiers de ces dernières formées ici, à Toulouse.

Je voudrais aussi réaffirmer les partenariats forts que nous entretenons, en particulier celui de l’École de l’air avec l’institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace, un autre symbole qui lie l’armée de l’air à la ville de Toulouse, symbole aussi de cette grande famille de l’aéronautique, qu’elle soit civile ou militaire."

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 17:20
Airbus North America Test & Services passe sous drapeau américain

Airbus Group cède EADS North America Test and Services

 

24/01/2014 Michel Cabirol 

 

Astronics Corporation achète pour 53 millions de dollars la filiale d'Airbus Group, EADS North America Test and Services (T&S).

 

C'est un premier pas dans la vente d'EADS Test & Services, dont les activités ne sont pas cœur de métier pour Airbus Group. Le groupe américain Astronics Corporation aurait trouvé un accord pour acheter la filiale d'Airbus Group, EADS North America Test & Services (T&S). Il aurait accepté de payer en cash environ 53 millions de dollars pour acquérir EADS North America T&S, qui emploie 210 personnes et qui a réalisé environ 70 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2013. Un accord définitif est attendu en février.

Plus globalement, T&S est leader mondial pour les équipements de test automatique pour l'avionique civile (700 bancs de tests exploités dans les compagnies aériennes et principaux équipementiers) et leader européen pour les équipements de test automatique pour le marché militaire (présent sur les principaux programmes français et européens).Test & Services emploie aujourd'hui 500 personnes principalement sur les sites de Colomiers (Haute-Garonne) et Elancourt (Yvelines).

 

Test & Services vendus à des fonds français ?

Test &t Services pourrait être, selon les syndicats après une réunion avec la direction, vendue à des fonds d'investissement ACE MANAGEMENT et IRDI (Institut Régional de Développement Industriel) qui sont constitués de fonds émanant de grandes entreprises (AEROFOUND 3) et des fonds publics provenant des régions notamment du Conseil Régional Midi-Pyrénées.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 11:55
Le Rafale emporte du lourd !

 

26 janvier 2014 Aerobuzz.fr

 

Le Rafale a effectué avec succès ses premiers vols d’essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres.

En démultipliant les capacités de ses 14 points d’emport dont 8 sous voilure, le Rafale est, selon Dassault Aviation, le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse. « Sa capacité à être omnirôle doit répondre aux besoins de pays qui veulent compter, à coûts maîtrisés, sur un outil opérationnel et polyvalent susceptible de remplir toutes les missions plus efficacement, en mobilisant moins de moyens. 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. », affirme le constructeur.

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Ainsi armé, le Rafale emporte 1,5 fois sa propre masse. - Dassault Aviation

Cette nouvelle configuration, inégalée par sa polyvalence et la puissance de feu qu’elle représente, a été rendue possible grâce à l’architecture ouverte de l’avion conçue, dès l’origine, pour remplir l’ensemble des missions dévolues jusqu’alors à 7 types d’avions différents en France.

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Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement. - Dassault Aviation

Cette nouvelle évolution, qui allie grande autonomie et polyvalence du système d’armes, démontre la puissance et la supériorité opérationnelle du Rafale qui dispose déjà d’un éventail inédit de configurations, parmi lesquelles une capacité unique de frappe dans la profondeur, avec 2 missiles de croisière Scalp et 3 réservoirs de 2 000 litres, utilisée par les armées françaises lors de l’opération Harmattan en Libye en 2011.

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Le Rafale armé de 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres. - Dassault Aviation

Les premiers vols d’essais effectué récemment dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant 6 missiles air-sol de précision AASM Hammer, 4 missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA, 2 missiles Meteor très longue portée ainsi que 3 réservoirs de 2 000 litres, ont semble-t-il donné satisfaction au constructeur.

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Ainsi armés, 2 Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à 6 avions de la classe Mirage 2000. - Dassault Aviation

Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d’une collaboration avec la Direction Générale de l’Armement.

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 08:35
L’Inde doute des capacités opérationnelles du T-50 de Sukhoi

Malgré son allure d’avion furtif, le T-50 FGFA nécessite encore plusieurs années de mise au point, ce qui rend cet ambitieux programme risqué  - photo Sukhoi

 

22 janvier 2014 Aerobuzz.fr

 

Des hauts responsables de l’Indian air force émettent des doutes sur les performances du futur avion de combat de cinquième génération, dérivé du T-50 PAK FA de Sukhoi. Cette prise de position pose d’autant plus un problème que le programme est développé en commun par l’Inde et la Russie.

Le torchon brulerait t il entre New Delhi et Moscou ? Sans en arriver jusqu’à cette conclusion extrême, il apparaît néanmoins que la coopération militaire entre l’Inde et la Russie semble avoir un peu de plomb dans l’aile. C’est en effet la première fois depuis 2008, date de lancement du programme d’avion de combat de russo-indien de cinquième génération FGFA, que des divergences apparaissent ouvertement entre les deux partenaires.

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Le T-50 de Sukhoi a effectué plus de 300 vols d’essais se veut plus furtif que le F-22 Raptor américain - photo Sukhoi

Les mises en doute du chef d’état major adjoint des forces aériennes indiennes, également en charge des acquisitions, portent sur les performances de l’appareil et la volonté réelle de la Russie de transférer tout son savoir-faire en matière d’avion de combat moderne. Au niveau technique, les critiques ne manquent pas, notamment au niveau des moteurs « 117 », également désignés AL-41F1, de Saturn Lyulka de 147 kN de poussée ; cette évolution des AL-31F du Sukhoi 30 ne tiennent pas leurs promesses en termes de fiabilité.

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L’avion de combat russo-indien FGFA sur le salon aéronautique Aero India (Bangalore, février 2013) - photo Sukhoi

La qualité de construction et la furtivité de la cellule ne seraient pas au niveau des attentes des militaires indiens. Le radar à antenne active N036, développé par l’institut russe NIIP Tikhomirov s’avère décevant également. Enfin l’Indian Air force estime que le partage industriel actuel est défavorable à l’Inde en termes de transfert de technologie. En un mot, ce programme ne vaut pas les 6 milliards de dollars réclamés par Moscou pour participer à ce programme risqué.

D’aucuns à New Delhi se demandent si ces critiques acerbes sur un programme prometteur ne sont pas en réalité une tentative de sécuriser un budget de 18 milliards de dollars pour l’achat au plus tôt de 126 Rafale. Un avion moins avancé technologiquement sur le papier mais qui tient déjà toutes ses promesses et dont le transfert de technologie intégral est assuré.

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L’avion de combat de 5ème génération développé par l’Inde et la Russie est dérivé du T-50 PAK FA de Sukhoi. - photo Sukhoi

Moscou de son côté poursuit le développement du T-50. A ce jour les cinq prototypes ont effectué plus de 300 vols. Un sixième prototype est en cours de finition dans les ateliers de Sukhoi à Komsomolsk sur Amour. Et la société russe Rostec, abréviation de « Technologies russes » ne tarit pas d’éloges sur les promesses d’un avion dont la furtivité serait largement supérieure à celle du F-22 Raptor américain.

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Le différend qui oppose russes et indiens porte notamment sur la motorisation du FGFA - photo Sukhoi

Sa signature équivalente radar serait comprise entre de 0,1 et 0,3 M2 contre 0,4 M2 pour le Raptor. Pour faire simple, l’avion de combat russe, dans des conditions optimales, ne serait pas plus visible pour un radar de conduite de tir qu’une balle de tennis !
Par comparaison la signature d’un SU-27 est plus proche de celle d’un autobus.
Des progrès qui s’expliquent par des formes planes soigneusement étudiées, ou les bords d’attaque et les bords de fuite sont alignés.

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L’Inde souhaite se doter de 144 FGFA - photo Sukhoi

La qualité d’assemblage évite au maximum les interstices, entre les différents organes, tandis que les compresseurs des moteurs sont « masqués » par des dispositifs incorporés dans les entrées d’air. Enfin, la cellule qui fait largement appel à des matériaux composites, est dotée de revêtements absorbant les ondes radar. On peut dans le détail voir des surimpressions en forme de zigzag sur des points clés de la structure du T-50. Ces zébrures dissipent l’énergie radar reçue autour de zones clés de l’appareil tels que les bords d’attaque de voilure.

Les protubérances, et autres arrêtes sont évitées au maximum. Ainsi les antennes radio sont intégrées dans la peau de l’avion. C’est le cas des aériens V/UHF et HF placés dans les dérives. Le capteur optronique OSF se rétracte dans le nez de l’avion pour masquer son optique à des senseurs adverses. Les armements sont logés dans une large soute ventrale afin d’éviter les points brillants que sont les points d’emport sous voilure.

Il n’empêche, la Russie reconnaît que, à l’instar du F22 Raptor ou du Rafale, il faudra encore de nombreuses années avant que le T-50 ne soit définitivement au point. L’avion sera produit en deux versions. Une première version avec des moteurs provisoires AL-41F améliorés (117S) et une version de base du système d’arme, dérivée de celle du SU-35 présentée au Bourget, dotée d’un radar à antenne active N036 munie de 1526 modules émetteurs récepteurs et fonctionnant en bande X. Son ensemble d’autoprotection L402, signé KNIRTI utilise entre autres, l’antenne radar principale ainsi que des antennes actives secondaires déployées entre les deux moteurs et sur les côtés de l’avion.

Moscou prévoit de mettre en service 60 T-50 de première génération d’ici à 2016.
Il sera suivi d’une version plus évoluée avec de nouveaux moteurs désignés Izdelye 30 (article 30) plus puissants produisant 177 Kn de poussée en cours d’étude, des tuyères à poussée dirigée améliorées et un radar NO36 complété par des antennes latérales fonctionnant en bande L intégrées dans les bords d’attaque de voilure. Ainsi équipé le T-50 pourra traquer à plusieurs centaines de kilomètres des cibles à 360 degrés autour de lui. C’est précisément cet avion là que souhaitent acquérir l’Inde, à hauteur de 144 unités, et la Russie, dans dix ans au mieux. Un pari qualifié de très ambitieux par de nombreux experts.

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 17:55
Dassault lance la version très lourdement armée du Rafale

Selon Dassault Aviation, le Rafale s'inscrit dans une démarche d'amélioration continue afin de répondre aux exigences des utilisateurs

 

23/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'avionneur a effectué avec succès ses premiers vols d’essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant douze missiles.

 

Les performances du programme Rafale sont en constante évolution. Entré en service en 2004 dans la Marine nationale et en 2006 dans l'armée de l'Air française, l'avion de combat fabriqué par Dassault Aviation a effectué avec succès ses premiers vols d'essais dans une nouvelle configuration très lourdement armée, comprenant six missiles air-sol de précision AASM Hammer (Safran), quatre missiles air-air moyenne et longue portée de la famille MICA (MBDA), deux missiles Meteor très longue portée (MBDA) ainsi que trois réservoirs de 2.000 litres.

 

Ces travaux préliminaires, financés sur fonds propres de Dassault Aviation et qui aboutiront à une ouverture complète du domaine de vol, sont le fruit d'une collaboration avec la direction générale de l'armement (DGA). Grâce à cette nouvelle performance technique, Dassault Aviation démontre, quelques jours après la notification du standard F3 R par le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, que "le Rafale s'inscrit dans une démarche d'amélioration continue afin de répondre aux exigences des utilisateurs", explique Dassault Aviation dans un communiqué publié ce jeudi.

 

Le Rafale capable de porter 1,5 fois sa propre masse

 

En démultipliant les capacités de ses 14 points d'emport dont 8 sous voilure, "le Rafale est le seul chasseur au monde capable de porter 1,5 fois sa propre masse", assure Dassault Aviation. Sa capacité à être omnirôle doit répondre aux besoins de pays qui veulent compter, à coûts maîtrisés, sur un outil opérationnel et polyvalent susceptible de remplir toutes les missions plus efficacement, en mobilisant moins de moyens. "Deux Rafale représentent ainsi un potentiel équivalent à six avions de la classe Mirage 2000", a précisé l'avionneur.

 

Cette nouvelle configuration, "inégalée par sa polyvalence et la puissance de feu qu'elle représente", selon Dassault Aviation, a été rendue possible grâce à l'architecture ouverte de l'avion conçue, dès l'origine, pour remplir l'ensemble des missions dévolues jusqu'alors à sept types d'avions différents en France. "Véritable multiplicateur de forces, le Rafale est un outil de rationalisation des armées", a rappelé l'avionneur. Sur les 180 Rafale commandés par la France à ce jour, 126 ont été livrés. La flotte totalise actuellement près de 120.000 heures de vol, dont 16.000 en opérations. Depuis mi-2013, les RAFALE de série sont dotés du radar à antenne active RBE2 AESA de Thales.

 

Une capacité omnirôle unique au monde

 

Cette nouvelle évolution, qui allie grande autonomie et polyvalence du système d'armes, "démontre la puissance et la supériorité opérationnelle du Rafale qui dispose déjà d'un éventail inédit de configurations", souligne Dassault Aviation. Et de citer une capacité unique de frappe dans la profondeur, avec deux missiles de croisière Scalp et trois réservoirs de 2.000 litres, utilisée par les armées françaises lors de l'opération Harmattan en Libye en 2011.

 

Seul appareil totalement "omnirôle" au monde, selon Dassault Aviation, le Rafale a été conçu pour accomplir toutes les missions de l'aviation de combat : interception et combat air-air avec canon de 30 mm, missiles Mica IR/EM et missiles Meteor (à partir de 2018) ; appui au sol avec canon de 30 mm, bombes guidées laser GBU-12/24, bombes guidées GPS AASM et GBU-49 (utilisés en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; frappes dans la profondeur avec missiles de croisière Scalp-Storm Shadow (utilisés en Libye) ; attaque à la mer avec missile Exocet AM39 Block 2 et autres armements air-surface ; reconnaissance tactique et stratégique en temps réel avec nacelle Areos (utilisée en Afghanistan, en Libye et au Mali) ; ravitaillement en vol d'un Rafale à un autre ("buddy-buddy") et enfin dissuasion nucléaire avec missile ASMP-A.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 08:50
Gripen suisse : Le référendum populaire aura lieu le 18 mai

 

20.01.2014 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le Conseil fédéral suisse a annoncé le 17 janvier dernier qu’une « votation populaire » se tiendrait le 18 mai prochain, soumettant notamment aux citoyens suisses le mécanisme de financement des 22 Gripen E que le pays souhaite acquérir.

 

Ce processus fait l’objet d’une loi fédérale qui prévoit la constitution d’un fonds spécial, le fonds Gripen. Celui-ci serait alimenté directement par le budget de l’armée, ponctionné de 300 millions de francs suisses (243 millions d’euros) jusqu’en 2024. Le Conseil fédéral précise toutefois que 50 000 signatures citoyennes sont nécessaires pour que cette loi soit proposée au referendum populaire.

 

La Suisse s’était décidée le 30 novembre 2011 pour l’acquisition de 22 Gripen E, afin de remplacer ses F-5E Tiger vieillissants. Le chasseur du constructeur suédois avait été préféré au Rafale de Dassault Aviation et à l’Eurofighter Typhoon. Le contrat est évalué à 3,1 milliards de francs suisses (2,6 milliards d’euros). Les livraisons sont attendues entre 2018 et 2021. Après des retards dus à des blocages politiques, le Parlement a fini par approuver cet achat le 27 septembre dernier.

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:55
Safran crée un nouveau site de R&T à Paris-Saclay (Yvelines)

Paris, le 20 janvier 2014 Safran

 

La stratégie de Safran est fondée sur l’innovation et la différenciation par la technologie. Elle prend aujourd’hui une dimension nouvelle avec la création d’un centre dédié à la Recherche et Technologie et à l’Innovation. Dès la fin de l’année, il regroupera les équipes Innovation et R&T centrales de Safran, au service du développement de nouvelles technologies destinées à l’ensemble des activités du Groupe.

Le nouvel établissement situé dans les Yvelines permettra une symbiose accrue avec le plateau de Saclay, premier pôle scientifique et technologique de France.

Il accueillera à terme 1 500 personnes dont 300 scientifiques et technologues, ainsi que des ingénieurs et techniciens d’autres entités du Groupe aujourd’hui installées en région parisienne (notamment Safran Engineering Services et Aircelle). Le centre a vocation, à terme, à héberger des organismes de recherche extérieurs travaillant sur des thématiques complémentaires à celles de l’industriel, constituant ainsi un ensemble scientifique de premier plan.

Le nouveau centre de R&T permettra à Safran d’accélérer ses percées technologiques dans les domaines des systèmes avancés aéronautiques, le numérique, et les matériaux et procédés et capteurs.

« En créant ce nouveau centre, Safran donne une nouvelle dimension à sa R&T en favorisant les synergies technologiques entre les différentes sociétés du Groupe, et en accroissant de 25% son investissement dans les disciplines clefs pour ses activités d’aéronautique, de défense et de sécurité », a déclaré Jean-Paul Herteman, Président-directeur général de Safran.

Safran consacre 12 % de son chiffre d’affaires à la R&D (1,6 Md€ en 2012) dont le tiers pour la R&T. Classé 3ème déposant de brevets en 2013 en France (750 brevets/ an en moyenne), le Groupe figure dans le Top 100 des Global Innovators de Thomson-Reuters.

****

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 68 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 10,5 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de 2013. Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui représentent des dépenses équivalentes à 12% de son chiffre d’affaires. Safran est une société cotée sur NYSE Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

Pour plus d’informations, www.safran-group.com / Suivez @SAFRAN sur Twitter

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:30
Israeli Westwind maritime patrol fleet to fly on

 

 

Jan.20, 2014 By Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - The Israeli navy will continue to rely on a mix of manned and unmanned systems for maritime patrol missions .

 

Two years ago the Israeli air force, together with the navy, decided to prolong the service life of their jointly-operated Israel Aerospace Industries Westwind 1124 maritime patrol aircraft. The business jet-based type is equipped with advanced sensors, mostly produced by IAI's Elta Systems subsidiary, including a maritime search radar.

 

Recently, the services decided to extend the Westwind's use further, by performing fuselage and wing treatment work and upgrading its sensors.

 

Over the last few years the Israeli military has used IAI Heron unmanned air systems in parallel with its manned maritime patrol aircraft, with the intention of replacing the capabilities provide by the latter, aged type. However, an Elta source says that while the Heron is capable of performing many such missions, the long-endurance design lacks the speed needed to perform some other tasks.

 

According to the company source, the Westwind fleet will be kept flying until a suitable manned substitute has been identified. Potential options include the Gulfstream G550 – a model previously adapted by Elta for use in the airborne early warning and control system and ground surveillance applications, and the Bombardier Q400.

 

The Israeli air force has an active fleet of three maritime patrol-adapted Westwinds. These were manufactured between 1971 and 1975, according to Flightglobal's Ascend Online Fleets database.

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 21:50
Airbus Group met en vente sa filiale de bancs d'essai aéronautique

 

17/01 Laurent Marcaillou, Correspondant à Toulouse - Les Echos

 

Cassidian Test et Services va être repris par ACE Management et l'Irdi.

 

Cela ne fait pas plaisir au personnel. La filiale de systèmes d'essais Cassidian Test et Services d'Airbus Group (nouveau nom d'EADS) devrait être vendue en juin aux sociétés d'investissement ACE Management et Institut Régional de Développement Industriel de Midi-Pyrénées (Irdi), à Toulouse. «  Nous sommes dans une phase de négociation exclusive qui pourrait déboucher à la mi-2014 », indique Thierry Letailleur, président des sociétés ACE Management et Irdi. L'homme se veut rassurant : « Nous avons un objectif de pérennité, c'est une société saine et les emplois seront préservés. »

 

Depuis plus d'un an, le groupe aéronautique cherche à vendre sa filiale de fabrication de bancs de test pour les équipements aéronautiques. Elle emploie près de 500 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 85 millions d'euros en 2012. Cassidian Test et Services possède un établissement de 250 salariés à Colomiers près de Toulouse. La PME est également présente à Elancourt (Yvelines) avec 125 salariés et détient des petits sites en Grande-Bretagne et en Allemagne. Sa filiale Get Electronique (testeurs) compte enfin 80 salariés à Castres, Cherbourg, Brest et Bagnols-sur-Cèze. Même si elle a été décidée avant, cette cession s'inscrit dans la restructuration de la nouvelle division défense et espace d'Airbus Group, qui doit supprimer 5.800 emplois en Europe.

 

Reprise par LBO

 

« D'après la direction, Airbus Group garderait une participation inférieure à 30 % dans Cassidian Test et Services », explique le coordinateur CGT du groupe, Jean-Jacques Desvignes. La société devrait être reprise par le management sous la forme d'un LBO avec le soutien financier des deux sociétés d'investissement. ACE Management gère le fonds Aerofund, constitué par les industriels (Airbus, Safran, etc.) et la Caisse des Dépôts, pour développer les sous-traitants aéronautiques.

 

L'ancrage aéronautique et régional des deux repreneurs doit rassurer les salariés, estime Thierry Letailleur. Airbus Group avait reçu en 2012 des offres du groupe indien Mahindra, puis des sociétés d'électronique Nexeya et Eolane, mais elles n'ont pas été retenues. Pour autant, le personnel ne souhaite pas quitter Airbus Group et a fait grève en juin et en octobre à l'appel des syndicats. « Nous ne comprenons pas pourquoi nous ne sommes plus au coeur du métier. Notre carnet de commandes atteint 123 millions d'euros et nous avons une marge opérationnelle de 5,2 %, dit Jean-Jacques Desvignes. Nous cherchons un vrai projet industriel et nous craignons un montage en LBO qui épuisera la société mère pour rembourser le rachat. »

 

Cassidian Test et Services fabrique des gros bancs de test des systèmes électroniques des avions civils et militaires d'Airbus et de Dassault (Rafale), des compagnies aériennes, des hélicoptères, des missiles de MBDA, mais aussi pour les chars Leclerc, Alstom et la SNCF.

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 12:50
L'Etat vend 1% d'Airbus Group (ex-EADS)

Désormais, la France et l'Allemagne détiendront 11% des droits de vote d'Airbus Group, et l'Espagne 4%.

 

16/01/2014 latribune.fr

 

Le ministère de l'Economie et des Finances a annoncé mercredi la cession par l'Etat français d'environ un pour cent du capital de l'ex-EADS, ramenant sa participation à 11% des droits de vote, à parité avec l'Etat allemand.

 

L'Etat cède 1% d'Airbus Group, soit quelque 451 millions d'euros, selon le cours de l'action en clôture de la Bourse mercredi. Annoncée par Bercy, cette cession d'environ huit millions d'actions dans l'ex-EADS par le biais d'un placement institutionnel accéléré fait suite à un accord bilatéral entre l'Allemagne et la France, précise le ministère dans un communiqué. Bercy précise:

 

    "Ces ressources viendront notamment compenser le financement exceptionnel de 1,5 milliard d'euros du nouveau Programme d'Investissements d'Avenir au bénéfice de l'excellence technologique de l'industrie de défense, prévu par la Loi de Programmation Militaire".

 

Cela ne modifie pas la place de l'Etat dans la gouvernance d'Airbus

 

Cela dit, l'ajustement à la baisse de la participation de la France, pour s'aligner avec celle de l'Allemagne, ne modifie pas la place de l'Etat dans la gouvernance d'Airbus Group, dont il entend demeurer un actionnaire de référence à moyen terme, ajoute le ministère.

 

Désormais, la France et l'Allemagne détiendront 11% des droits de vote d'Airbus Group, et l'Espagne 4%.

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:55
Thales begins development of New Generation Laser Designation Pod

 

Fri, 10/01/2014 thalesgroup.com

 

The French defence procurement agency DGA has awarded Thales with the contract to develop the New Generation Laser Designation Pod (PDL NG). This latest milestone is a follow on from the riskreduction phase led throughout 2013 and series production is expected to begin in 2018.

 

Thales will develop the PDL NG that will provide the French air forces with new day/night imaging and engagement capabilities in complex theatres of operations. The PDL NG will be designed to integrate with both the Rafale and Mirage 2000D fighter aircraft.

 

The risk-reduction phase, the first step in the development of any programme, confirmed the system’s architecture, its high level of functional integration, reliability and the development schedule.

 

The awarding of this development contract confirms the importance of optronics in future air combat systems and acknowledges the technical and operational expertise that Thales has acquired on laser reconnaissance and designation systems over the past 40 years.

“Thales is proud of the confidence that the DGA and the French air force have shown in choosing us to develop this new system. The PDL NG is the result of close and constructive collaboration between specifiers, users and Thales. It will provide air forces an effective and competitive system. The award of the development contract confirms the government’s support for France’s airborne optronics sector and its engineering and industrial capabilities.”

Gil Michielin, Vice-President of Thales’s optronics business

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 21:30
French Air Force A400M

French Air Force A400M

 

Jan. 13, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — The first Turkish A400M built by the multinational Airbus Military consortium arrived in Turkey in December and has been undergoing acceptance tests, procurement officials here said.

 

Turkey plans to receive a batch of 10 aircraft in the next two to three years. Turkish officials say the A400M will cost Ankara $1.5 billion, and the same amount would go to the country’s local industry in work share.

 

A procurement official familiar with the program said there have been a couple of “minor problems” with the first aircraft and the acceptance tests have not yet been completed. “These are not major difficulties and we hope the tests would be completed soon,” the official said.

 

The aircraft arrived at the 221st Air Fleet in Kayseri in central Turkey.

 

Turkish Aerospace Industries (TAI) is manufacturing the main fuselage for all 174 A400Ms to be produced as part of this international program. Turkey, a 5.5 percent shareholder of the program, hopes business for local companies will increase as more aircraft are produced for export markets.

 

Belgium, France, Germany, Luxembourg, Spain, Turkey and Britain joined in the program that, together with export customer Malaysia, has garnered 174 orders.

 

Among the other significant A400M operators, Britain is scheduled to get its first aircraft next year and German deliveries will follow in 2015.

 

Earlier, the A400M venture overcame serious technical problems, delivery delays and budget overruns that almost saw Airbus and the partner nations scrap the program. But since then, the tone has changed.

 

The aircraft was conceived in the 1980s to meet a looming shortfall in military transport capacity among the seven European NATO nations. The A400M competes with the Lockheed Martin C-130 Hercules turboprop and the larger Boeing C-17 cargo jet.

 

The turboprop aircraft has a payload capability of up to 37 tons or 116 paratroopers, and can also serve as an air-to-air tanker for fast jets and other aircraft.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 17:02
La DGA lance le développement du PDL-NG

 

 

10/01/2014 DGA

 

La direction générale de l'armement (DGA) a notifié le 30 décembre 2013 pour un montant de 119 M€ les travaux de développement du pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) dont la qualification est attendue mi-2018 en cohérence avec celle du nouveau standard F3-R du Rafale.

 

Développé par Thales Optronique, ce nouvel équipement vise à disposer des moyens adaptés pour la recherche et l’identification de cibles de petite taille et permettant des frappes air-sol de grande précision.

 

Ce programme, prévu au titre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, permet de soutenir la filière optronique française. La LPM prévoit la commande de 20 PDL NG dont 16 seront livrés en 2018-2019.

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 06:55
Armement : 1 milliard pour faire évoluer le Rafale

 

10/01 Par Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Jean-Yves Le Drian officialise aujourd'hui un contrat de modernisation de l'avion.

 

Le Rafale continue de se moderniser par évolution successive. En visite ce matin dans l'usine Dassault de Mérignac, près de Bordeaux, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va officialiser un contrat de développement d'un nouveau standard de l'avion de combat. Ce contrat, de 1 milliard d'euros selon nos informations, a été notifié par la DGA à l'avionneur le 30 décembre, mais n'avait pas encore été rendu public.

Baptisé « F3 R », le futur standard marque une étape importante pour le Rafale, destinée évidemment à renforcer ses capacités opérationnelles pour l'armée française mais aussi ses attraits à l'international. Les trois principales évolutions portent sur l'intégration du futur missile air-air longue portée Meteor, de la nacelle de désignation laser de nouvelle génération, et de la version à guidage laser de l'armement air-sol modulaire (AASM).

 

Regards vers l'Inde

 

Les premiers Rafale équipés de ces nouveaux armements sont attendus en 2018. De quoi occuper les bureaux d'études de Dassault, mais aussi de ses principaux partenaires, Thales, MBDA ou Sagem (Safran). Thales devrait se voir confier prochainement une nouvelle tranche d'un peu plus de 100 millions d'euros pour continuer ses travaux sur sa future nacelle. Au total, 500 entreprises participent à la fabrication du Rafale, selon l'avionneur.

Avec le contrat F3 R, les prises de commandes militaires de Dassault vont grimper en flèche. Sur les neuf premiers mois de 2013, elles ont baissé de 58 %, à 230 millions d'euros. A titre de comparaison, l'avionneur a vendu pour près de 2 milliards d'avions d'affaires Falcon sur cette période.

La suite normale, c'est un standard « F4 », attendu vers 2025 ( « Les Echos » du 17 juin ). A plus court terme, c'est du côté de l'exportation que les regards restent braqués. En Inde précisément, où Dassault espère parapher l'architecture générale du contrat avant les élections du printemps.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:50
BAE Systems producing 3D printed components for Tornado fighters

 

LONDON, Jan. 7 (UPI)

 

BAE Systems in Britain has announced 3D printed components made by its engineers have flown for the first time aboard Tornado fighter jets.

 

Details of the 3D printed components were not disclosed, but BAE said its combat engineering team is using 3D printing to engineer ready-made parts for supply to four squadrons of Tornado GR4 aircraft -- including protective covers for Tornado cockpit radios, support struts on the air intake door and protective guards for power take-off shafts.

 

The work is being conducted at a Royal Air Force base.

 

The designing and producing 3D printed functional components will cut the cost of repairs, maintenance and service for the Royal Air Force by more than $1.9 million in the next four years, it said.

 

BAE Systems also said it expects 3D printing to be applied to other military systems.

 

"You are suddenly not fixed in terms of where you have to manufacture these things [products]," said Mike Murray, head of Airframe Integration at BAE Systems. "You can manufacture the products at whatever base you want, providing you can get a machine there, which means you can also start to support other platforms, such as ships and aircraft carriers.

 

"And if it's feasible to get machines out on the front line, it also gives improved capability where we wouldn't traditionally have any manufacturing support."

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:55
Thales : les cinq nouveaux défis de Jean-Bernard Lévy

 

07/01/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Après le parcours sans faute réalisé par le PDG du groupe d'électronique un an après son arrivée, Thales doit continuer à se transformer.

 

Un peu plus d'un an maintenant que Jean-Bernard Lévy est à la tête de Thales et jusqu'ici tout lui réussit ou presque. Il fait l'unanimité aussi bien en interne qu'à l'extérieur du groupe. Et il plait aux marchés. Difficile de faire mieux. Il est vrai qu'il a rapidement apaisé les tensions dans un groupe, qui déprimait sérieusement. Il a également renouvelé son organisation sans heurts, ni opposition en nommant notamment de nouvelles têtes, comme Patrice Caine en tant que numéro deux, qui tiennent la route.

C'était là deux de ses grands objectifs à son arrivée. Des objectifs remportés haut la main, les salariés du groupe étant en attente d'un capitaine à la fois performant et accessible. "Il a su créer une équipe autour de lui qui le suit, il y a une vraie adhésion et un vrai collectif", explique-t-on à La Tribune. Et les ego des grands barons du groupe sont pour le moment bien rangés dans les placards.

 

Booster la croissance de Thales

Son troisième objectif était également de remettre le groupe au travail, notamment à l'export. Exception faite de la campagne Mark 3, Thales, avec une nouvelle organisation à l'international - les relations entre les pays et les global business unit ont été rééquilibrées -, a retrouvé du mordant à l'exportation. Et engrange à nouveau des contrats supérieurs à 100 millions d'euros.

En 2013, le groupe devrait en annoncer plus d'une quinzaine, contre moins de dix l'année précédente. Un joli succès à mettre au crédit de Pascale Sourisse en charge de l'international chez Thales même si Jean-Bernard Lévy a su libérer les énergies bridées sous son prédécesseur. Ce qui est de nature à relancer à moyen terme la croissance organique du groupe, qui stagnait… depuis sept ans.

Après un état de grâce bien géré par l'équipe de direction, les choses sérieuses commencent vraiment. Car Jean-Bernard Lévy a promis à ses actionnaires de booster la croissance mais aussi la rentabilité de Thales. Beaucoup même. Le bilan 2014, qui sera son premier vrai bilan, sera donc examiné à la loupe par les marchés. Celui de 2013, héritage de la précédente direction, devrait être plutôt bon même s'il manque dans le bilan le contrat Mark 3, la cerise sur le gâteau. Ce qui laissera à Jean-Bernard Lévy des marges de manœuvre pour mener Thales vers le cap qu'il souhaite. Pour rallier ce cap, il doit relever cinq nouveaux défis.

 

1/ Retrouver la croissance

Et le cap, c'est bien sûr les pays émergents. Jean-Bernard Lévy veut faire de Thales "un groupe mondial" c'est-à-dire implanté industriellement dans les fameux pays émergents. Et selon nos informations, le PDG de Thales est très ambitieux. Il vise une croissance de 10 % en moyenne par an dans ces pays. En revanche, les ambitions sont plus modestes dans les pays dits matures : 4 % de croissance en moyenne par an. Mais cet objectif est aussi difficile sinon plus que celui dans les émergents, estime-t-on en interne. En raison des budgets de défense en baisse.

 

2/ Réussir l'ascension d'Ambition Boost, la face nord d'Ambition 10

Derrière la vision stratégique Ambition 10, se cache en fait Ambition Boost. C'est le moteur d'Ambition 10. Sans ce plan de performances du groupe (économies et rationalisations ainsi que compétitivité de l'ingénierie…), cette vision serait probablement vouée à l'échec. C'est tout le job de Patrice Caine de le mettre en place et bien sûr d'atteindre les objectifs. Ce qui permettra au groupe de gagner le défi d'Ambition 10 en matière de croissance, de compétitivité et de gestion des compétences, les trois piliers de la vision stratégique de Thales. Le juge de paix d'Ambition Boost est le compte de résultat qui traduira ainsi l'amélioration de la performance.

 

3/ Accroître l'attractivité du groupe et recruter de nouveaux talents

Après une période compliquée où les cadres cherchaient un point de chute à l'extérieur de Thales, le groupe est redevenu attractif. Les CV affluent à nouveau. Et les candidatures de salariés de Cassidian, en pleine restructuration, circulent dans le groupe électronique, constate-t-on en interne. Pour se développer, le groupe devra attirer de nouveaux talents dans les pays émergents notamment, où Thales n'est pas forcément très connu.

 

4/ Réaliser une acquisition structurante

Jean-Bernard Lévy n'est pas venu chez Thales pour réaliser des acquisitions, encore moins une acquisition structurante. Il le dit haut et fort. Mais le groupe électronique a très longtemps souffert d'être une proie (EADS à plusieurs reprises, puis Safran). Une fois la solidité financière acquise, certains verraient bien Thales "endosser le costume de prédateur" pour réussir une opération stratégique d'ampleur. "Il faut se donner les moyens de faire bouger les lignes", explique-t-on à La Tribune. En outre, Jean-Bernard Lévy sait faire. Notamment quand il était à la tête de Vivendi avec l'acquisition notamment du Free brésilien, le groupe GVT (3 milliards d'euros).

 

5/ Faire évoluer la gouvernance et l'actionnariat

Enfin quid de la gouvernance et de la structure actionnariale du groupe avec une présence aussi forte de l'Etat et de Dassault à son capital. Une question fondamentale pour le groupe. Car à l'heure où EADS a su retrouver l'année dernière une gouvernance quasi-normale d'un groupe côté en Bourse et où Safran voit s'alléger jour après jour le poids de l'Etat à son capital, Thales peut-il continuer encore longtemps à rester une exception dans cette industrie… Mais cette fois-ci, c'est à l'Etat d'en décider.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:50
European aeronautics firm EADS rebranded as Airbus Group

 

 

3 January 2014 aerospace-technology.com

 

European aeronautics company EADS has been rebranded as Airbus Group, in a move that combines all the firm's activities in a single brand.

 

The group has also renamed two of its three divisions. It now comprises Airbus, engaged in commercial aircraft activities; Airbus Defence and Space, integrating the group's defence and space activities from Cassidian, Astrium, and Airbus Military; and Airbus Helicopters, comprising all commercial and military helicopter activities.

 

Airbus Group CEO Tom Enders said: "Joining forces under the strong Airbus brand gives all our operations and employees the thrust and lift to capture global markets."

 

Meanwhile, the group is launching procedures to convert the legal form of its holding by 2015.

 

Once renamed, Airbus Group NV shall turn into a European Company, while Airbus Group SE will continue to be registered in the Netherlands.

 

However, the legal conversion will not have any impact on the organisation or operations of the group.

 

"We are a pioneer for European industrial integration," Enders added. "It is a logical step and high time that our multinational culture is also mirrored in our legal structure."

 

Both the legal name change and conversion of legal form are subject to approval of the annual general meeting (AGM) of shareholders.

 

The adoption of the new name expected at the AGM in May, with the legal conversion targeted for approval in May 2015.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:20
photo Lockheed-Martin

photo Lockheed-Martin

 

30 décembre 2013 Aerobuzz.fr

 

Paradoxalement, c’est un modèle à décollage et atterrissage conventionnel que Lockheed-Martin a choisi de mettre en avant pour donner un coup de projecteur sur le sinueux programme F-35 Lightning à 400 milliards de dollars.

 

C’est en présence de 2.000 employés du groupe et de représentants du Pentagone que Lockheed-Martin a célébré la mise production du 100ème exemplaire du F-35 Lightning II désigné AF-41. Rappelons pour mémoire que ce programme, d’un montant de près 400 milliards de dollars est l’un des plus importants jamais réalisés outre-Atlantique. Il regroupe non pas un avion mais trois types d’avions très différents destinés à équiper les forces aériennes, les Marines et les forces aéronavales.

 

Dans son communiqué, l’avionneur américain explique qu’il a déjà produit 44 F-35 A, la version d’attaque à décollage et atterrissage conventionnel, à cela s’ajoutent 42 F-35B à décollage court et atterrissage vertical ainsi que 14 F-35C optimisés pour l’utilisation sur porte-avions. Les 95 premiers avions sont destinés aux forces américaines, les autres étant répartis entre le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Le programme qui était en plein naufrage technique et financier il y a deux ans encore, a entièrement été repensé, avec à la clé, l’arrivée d’une nouvelle équipe de conduite.

 

Aujourd’hui, sur 7.700 vols d’essais, plus de 3.600 tests ont été réalisés. Les performances de vol à basse vitesse et à incidence élevée ont été évaluées. Le système d’arme, qui est animé par une version intérimaire du logiciel doit maintenant faire ses preuves. Ce système complexe qui comporte des liaisons de données tactiques LINK 16 et MADL, un ensemble d’autoprotection multicapteurs, un radar APQ81 à antenne active et un capteur optronique IRST doit tenir ses promesses lors de missions air-air et air-sol.

 

Une première campagne d’essais, impliquant la destruction d’une cible aérienne et d’un blindé s’est révélée prometteuse, mais il faudra encore attendre plus d’une année avant qu’une première capacité opérationnelle, désignée standard IOC, soit prononcée. Il s’agira alors de la version F-35B destinée aux Marines américains. Les autres versions suivront ensuite au gré d’un programme de qualification mené tambour battant.

 

Il s’agit de faire vite, parce que les clients s’impatientent. A commencer par les USA dont les A-10, F-16 et AV-8B, malgré des programmes de remise à niveau réguliers, accusent le poids des ans. Mais il y a aussi les clients « export » tels que le Royaume-Uni, le Japon et la Corée du Sud qui estiment que l’arrivée dans leur arsenal d’un appareil d’attaque polyvalent et furtif est vitale pour la crédibilité de leurs forces armées. Ainsi, Londres qui se dote de deux porte-avions conventionnels n’a toujours pas d’avion à déployer, ni d’équipages formés. La Corée du Sud et le Japon veulent des avions capables de tenir, sur le papier au moins, la dragée haute face aux menaces nord coréennes et aux ambitions chinoises.

 

Un intérêt bien compris par Lockheed-Martin qui, malgré un prix unitaire compris entre 94 et 120 M$ suivant les modes de calcul croit toujours pouvoir vendre plus de 3.000 unités de son petit dernier. Un pari audacieux, qui si il réussit, serait un véritable coup dur pour les produits du vieux continent, à savoir le Rafale, l’Eurofighter et le Gripen, trois avions dont le développement a été lancé dans les années 80 et qui peinent à s’imposer sur les marchés export.

 

A l’heure ou les USA, la Chine, l’Inde, et la Russie étudient des avions de cinquième et de sixième génération capables de pénétrer les défenses les plus modernes pour accomplir leurs missions les plus complexes, il est plus que temps de fédérer les compétences européennes pour préparer la relève de la gamme actuelle, sous peine de se retrouver irrémédiablement déclassés à court terme. Car dans ce domaine plus que dans tout autre, l’histoire a prouvé que le retard pris par rapport aux concurrents ne se rattrape pas.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:55
photo FFDj

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18 décembre 2013 Par Elodie Vallerey - Usinenouvelle.com

 

Zoom sur le jet Falcon 50M de la Marine française qui effectue, depuis le début des années 2000, des missions de surveillance maritime non armées. Sauvetage et recherche en mer, lutte contre la piraterie, contrôle des zones de pêche... En 2009, 10 des 19 appareils utilisés par la Marine ont été mis à la retraite, mais quatre nouveaux Falcon 50M sont en cours de production dans les usines bordelaises de Dassault Aviation pour les remplacer.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:55
Pourquoi Dassault ne pouvait pas vendre le Rafale aux Brésiliens

Dans ce contrat, le prix était le critère clé. Et Dassault s'était fait une raison misant plutôt sur l'Inde et le Qatar.

 

19/12/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges

 

Il y a deux façons de voir la victoire du chasseur Gripen du suédois Saab dans la compétition brésilienne pour 36 appareils, confirmée hier par Brasilia. La première, c’est celle de l’autoflagellation à la française: un nouveau flop retentissant pour le Rafale après la Corée du Sud, Singapour ou le Maroc, et cette fois-ci, suprême humiliation, face à un concurrent suédois, a priori plus faible que les mastodontes américains. Les experts autoproclamés se succèdent sur les plateaux: l’avion de Dassault serait "trop cher", "invendable", l’industrie militaire français non compétitive, les commerciaux de Dassault sûrs d’eux, et la loi de programmation militaire en péril.

 

Si tout n’est évidemment pas entièrement à jeter dans ces analyses, on peut aussi défendre une autre position, plus nuancée: un, le choix du Gripen est au moins autant un échec pour le F-18 de Boeing, qui avait endossé le costume de favori depuis trois ans, que pour le Rafale. Avant les révélations de Snowden sur l’espionnage de la présidente Dilma Rousseff par la NSA, un contrat de F-18 était même évoqué avant la fin 2013.

 

>> Lire: Pourquoi l'affaire Snowden relance les chances du Rafale au Brésil

 

Deux, Dassault reconnaissait depuis longtemps que le Brésil n’était clairement pas le dossier le plus chaud pour le Rafale, contrairement à l’Inde, le Qatar et la Malaisie. Trois, et c’est peut-être l’argument le plus fort, selon les critères de choix finalement adoptés par le Brésil, la vente du Rafale était impossible.

 

Le Gripen est aussi moins cher à l'usage

Que voulaient les Brésiliens? Le choix du Gripen donne la réponse. Ils voulaient grosso modo la même chose que la Suisse, qui a aussi fait le choix du Gripen: un appareil léger, rustique, économique à l'achat mais aussi à l'usage, sans être au top de la technologie. Le Gripen "n’appartient pas à la même catégorie que le Rafale", assurait hier le GIE Rafale International, qui porte l’offre française à l’export. "Monomoteur et plus léger, le Gripen n’est pas équivalent en termes de performances et donc de prix." L’avion suédois avait d’ailleurs connu ses succès à l’export dans des pays où le facteur prix est primordial (Hongrie, République tchèque, Thaïlande, Afrique du Sud), et n’a participé à des opérations extérieures qu’en Libye.

Même la Suisse, pas spécialement aux abois côté finances publiques, avait défendu cet argument du prix pour expliquer son choix en février 2012: "Le DDPS [département fédéral de la défense] doit tout mettre en œuvre pour que l'acquisition d'un nouvel avion de combat soit financièrement supportable pour l'armée, à moyen et à long terme, assurait le communiqué du gouvernement fédéral. C'est pour cette raison que le Conseil fédéral s'est prononcé, sur proposition du DDPS, en faveur du Gripen E/F de l'entreprise suédoise Saab."

 

>> Lire La Suisse préfère le Gripen au Rafale et à l'Eurofighter

 

Le Gripen, une "Peugeot" face à la "BMW" Rafale

Le quotidien suisse Le Matin avait levé le voile, début 2010, sur la foi d’un document confidentiel de l’armée suisse sur les performances du Gripen face au Rafale. Pour les missions de "police du ciel ", théoriquement les plus faciles, le score du Gripen était le plus mauvais des trois chasseurs européens engagés dans la compétiton.

"Il n’a atteint que 5,33 points sur 10, soit bien au-dessous de la limite minimale de 6,0 décidée au début du processus d’évaluation. L’Eurofighter atteint 6,48 et le Rafale 6,98", assurait le quotidien. D’aucuns comparent le Gripen à une 2CV, et le Rafale à une Ferrari. Exagéré: une comparaison Peugeot-BMW serait probablement plus proche de la réalité.

L'arrêt du Mirage 2000, une erreur de Dassault ?

La première grande leçon de la victoire du Gripen au Brésil, après la Suisse, c’est que même des pays qui auraient les moyens d’acheter le Rafale optent pour un avion moins performant, mais aussi moins cher. Le marché des monoréacteurs type Gripen est ouvert à plus de pays que celui des biréacteurs type Rafale ou Eurofighter Typhoon.

Dassault aurait-il dû garder en catalogue le monomoteur Mirage 2000, réussite commerciale à l’export, pour compléter sa gamme? Le consultant Richard Aboulafia, vice-président du cabinet américain Teal Group, en est persuadé. Le problème, c’est que le Mirage 2000 n’avait plus de commande à honorer après la livraison des derniers appareils à la Grèce en 2007…

 

Le Gripen est aussi (un peu) américain

L’autre grande leçon, c’est qu’avec le Gripen, le Brésil a fait une sorte de choix stratégique intermédiaire vis-à-vis des Etats-Unis. Il a refusé de commander le F-18 américain, en représailles à l’affaire d’espionnage de la NSA. Mais il n’a pas choisi le camp français, choix qui aurait été une gifle monumentale pour Washington.

Avec le Gripen, le Brésil achète suédois en apparence, largement américain dans les faits. Le moteur est un dérivé du réacteur F414 de General Electric. Les groupes américains Rockwell Collins et Honeywell sont aussi partenaires du programme. « Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d’origine tierce, notamment américaine », assurait d’ailleurs le GIE Rafale le 18 décembre.

 

L'optimisme de Le Drian

Il ne faut évidemment pas sous-estimer l’échec du Rafale au Brésil. Mais il convient de l’analyser froidement, au-delà des caricatures de café du commerce. Pourquoi cette méfiance permanente affichée par l’armée de l’air brésilienne à l’endroit de l’offre française ? Est-il possible d’être plus agressif sur les prix? Comment combattre au mieux l’influence diplomatique et militaire américaine?

La mauvaise nouvelle brésilienne est tout de même à relativiser. "Même si je dois décevoir les Brésiliens, le Brésil, ce n’est pas la cible prioritaire du Rafale, nous avons d’autres prospects plus importants, assurait ce jeudi 19 décembre au matin le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian. Nous avons de bonne raisons de croire que sur l’Inde et sur le Golfe, il y aura bientôt des résultats."

Dassault peut, de fait, se refaire au Qatar (36 appareils pour une première tranche), et surtout en Inde (126 avions), en attendant peut-être la Malaisie (18 apapreils). C’est sur la signature, ou non, de ces contrats qu’on jugera vraiment de l’avenir du chasseur français à l’export. Vu l’âpreté du marché et l’intensité de la concurrence, sa vente ne sera de toute façon jamais une partie de plaisir.

>> Lire Rafale: le Qatar avant l'Inde?

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:55
Avions de chasse: Dassault regrette le choix du Brésil, estime le Gripen moins performant

 

18 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Dassault Aviation a regretté le choix du Brésil, qui a tranché en faveur du Gripen aux dépens de son Rafale, estimant que l'avion de chasse suédois est moins performant que l'appareil français.

 

Nous regrettons que le choix se porte sur le Gripen, doté de nombreux équipements d'origine tierce, notamment américaine, qui n'appartient pas à la même catégorie que le Rafale: monomoteur et plus léger, le Gripen n'est pas équivalent en termes de performances et donc de prix, commente le constructeur français dans un communiqué publié mercredi soir.

 

Cette logique financière ne prend en compte ni le ratio coût-efficacité favorable au Rafale, ni le niveau de la technologie offerte, ajoute-t-il.

 

Le Brésil avait annoncé plus tôt avoir opté pour l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.

 

Après avoir analysé tous les faits, la présidente Dilma Rousseff m'a chargé d'informer que le vainqueur (...) est l'avion suédois Gripen NG, a déclaré le ministre brésilien de la Défense, M. Celso Amorim, lors d'une conférence de presse tenue peu après la révélation de l'information par les médias locaux.

 

C'est une nouvelle déception pour le constructeur français qui n'a encore jamais exporté le Rafale.

 

Dassault Aviation espère toutefois conclure un contrat avec l'Inde. Le groupe est toujours en négociations avec New Delhi pour la finalisation d'une vente de 126 appareils, dont 108 à assembler par des industriels indiens.

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