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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 12:55
Première sortie à la mer de la FREMM Provence

 

6 Octobre 2014 Marine nationale

 

Le 1er octobre 2014, la frégate multi-missions (FREMM) Provence a appareillé de l’enceinte de DCNS à Lorient qui assure sa réalisation afin d’effectuer sa première sortie à la mer (PSM).

 

Troisième unité du programme national FREMM, le bâtiment avait été mis à l’eau en septembre 2013. Cette première phase d’essais au large des côtes bretonnes porte essentiellement sur les performances de la propulsion, ainsi que sur les systèmes de navigation de la Provence. Les premiers essais relatifs à la mise en œuvre des deux moteurs électriques (MEP) et de la turbine à gaz (TAG) ont été réalisés. Ils ont été complétés par des tests d’endurance sur ces installations, de jour comme de nuit.

 

Parallèlement aux essais de la plateforme, l’entraînement des marins de la Provence s’est poursuivi avec le déroulement de plusieurs entraînements dans le domaine de la sécurité permettant d’apprécier leur réactivité et leur professionnalisme.

 

A l’issue de cette phase, essentielle, de montée en puissance d’un bâtiment en armement, l’ensemble de l’équipage sera en mesure de prendre le large. Cette première sortie à la mer restera assurément un moment fort pour les marins de la Provence et  pose les premiers jalons de l’esprit d’équipage de ce nouveau bâtiment de combat.

Première sortie à la mer de la FREMM Provence
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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 07:55
Euronaval : L’industrie française à la conquête de l’international

 

03.10.201 Mer et Marine

 

Leader mondial des salons spécialisés de la défense navale, de la sécurité et de la sûreté maritime, Euronaval se tiendra du 27 au 31 octobre au Parc des expositions de Paris Le Bourget. Plus de 350 exposants, dont plus de la moitié sont étrangers, sont attendus cette année. Etat des lieux avant un rendez-vous plus international que jamais.

 

« Nous sommes dans une époque de croissance bleue. La mer est au centre des enjeux stratégiques et économiques », assure Patrick Boissier, président du GICAN, qui présentait cette semaine à l’Hôtel de la marine, à Paris, la 24ème édition d’Euronaval. Cet évènement incontournable du secteur naval militaire est organisé par le Groupement des Industries Françaises de Construction et Activités Navales, qui fédère plus de 150 sociétés représentant 30.000 emplois directs en France pour un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros.

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 10:55
Tir de torpille légère MU90 sous hélicoptère Lynx

 

23/09/2014 Marine nationale

 

Le 9 septembre 2014, le CEPA/10S a procédé à un tir de torpille légère MU 90 sous hélicoptère Lynx. Ce tir, qui avait pour objectif la vérification des performances d’un nouveau lot de munitions, a été réalisé en étroite collaboration avec  DGA-Essais Missiles, le Centre  d’Expertise des Programmes Navals (CEPN) et  DCNS.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 14:50
Armement : entre consolidation franco-allemande et nationalismes

Armement -  Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre va-t-il aboutir ?

 

16/09/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France et l'Allemagne ont une chance historique de rapprocher de façon équitable leur industrie de la défense. Pour gagner ce pari, il faudra surmonter les nationalismes.

 

Entre la France et l'Allemagne, il existe actuellement et indéniablement une fenêtre de tir pour une consolidation industrielle dans le secteur de la défense. Le rapprochement en cours entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l'armement terrestre, puis les ventes des groupes navals allemands Atlas Elektronic, voire ThyssenKrupp Marine Systems, accréditent cette tendance. D'autant plus que ce processus est encouragé officiellement par Berlin.

Mais ce processus ira-t-il à son terme en surmontant notamment les nationalismes des deux pays dans un domaine qui touche la souveraineté nationale ? Pas sûr même si le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a appelé mi-août le secteur à "faire ce qu'il aurait dû faire depuis 15 ans", à savoir se consolider et renforcer son intégration européenne.

 

Danger sur le rapprochement Nexter et KMW ?

Les signaux restent contradictoires en Allemagne. Selon la presse allemande, Sigmar Gabriel préférerait voir le groupe d'armement terrestre Krauss-Maffei Wegmann (KMW) se rapprocher de son rival et partenaire allemand Rheinmetall plutôt qu'avec le groupe français Nexter. Et le ministre exerce déjà une forte pression sur KMW en lui annulant des contrats signés vers des pays qu'il considère à risques. Il souhaiterait que l'Allemagne cesse d'exporter vers les pays de la péninsule arabique, en particulier l'Arabie Saoudite, un gros client de l'industrie allemande, et le Qatar.

Déjà, une vente de 200 Leopard A7 en Arabie Saoudite a été bloquée par Berlin. La famille Bode-Wegmann, actionnaire privé de KMW et qui a voté à l'unanimité en faveur de cette opération, pourrait être contrainte de suspendre le rapprochement si Sigmar Gabriel, qui a entre ses mains un puissant levier pour faire capoter cette opération, s'obstinait à mettre des bâtons dans les roues de KMW à l'export. Car cela dégraderait la valeur du groupe. Pas sûr donc que la famille veuille brader in fine ses intérêts.

Cette politique restrictive en matière d'exportation touche également certains programmes franco-allemands, comme le missile Milan de MBDA, qui peine à livrer depuis le début de l'année un pays du Golfe en raison des hésitations allemandes. Le président exécutif d'Airbus Group, Thomas Enders, qui a réussi à limiter l'influence des Etats français et allemand dans le groupe, a jugé que les restrictions à l'exportation pèseraient sur l'emploi en Allemagne. Et a estimé que cette politique pourrait freiner le développement secteur en Europe. "Alors qu'on parle sans cesse de davantage de coopération et de consolidation du secteur de la défense en Europe, on s'attaque à des décennies de coopération franco-allemande", a-t-il regretté.

 

Atlas Elektronik et ThyssenKrupp Marine Systems en vente

Airbus Group envisage de vendre sa participation de 49 % dans le spécialiste allemand des systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime Atlas Elektronik dans le cadre de la réorganisation de ses activités. Faut-il rappeler qu'Airbus Group (alors EADS) et ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) avaient racheté Atlas Elektronik à BAE Systems en 2005, l'emportant alors sur Thales... qui n'avait à l'époque aucune chance de gagner. Toute la classe politique allemande était alors vent debout contre le projet "Sancerre" (nom de code de l'opération chez Thales)... qui est pourtant un excellent vin de la vallée de la Loire.

A priori, Thales n'ira pas batailler pour acquérir les 49 % d'Atlas Elektronik cédés par Airbus Group, explique-t-on en interne à La Tribune. Pas cette fois-ci en tout cas surtout pour ne pas avoir la majorité. Pourtant une opération globale ferait sens. Si Thales mettait la main sur Atlas Elektronik, qui produit des sonars, des capteurs, des armes marines ainsi que des systèmes de commandement et de contrôle des armes, le groupe d'électronique pourrait devenir un des leaders mondiaux de ce marché avec un chiffre d'affaires d'environ 1 milliards d'euros.

Contrairement à Thales, TKMS a bien plus de chance de s'offrir cette participation, le constructeur des sous-marins détenant un droit de préemption sur une cession d'Airbus. TKMS, qui vient de boucler la cession de sa filiale suédoise TKMS AB (ex-Kockhums) reprise par Saab sur fonds de divergence avec l'Etat suédois, pourrait ensuite revendre 100 % d'Atlas Elektronik. Rheinmetall semble également intéressé par Atlas Elektronik, selon la presse allemande.

 

DCNS lorgne TKMS

Insatiable, Rheinmetall examinerait également un possible rachat des activités de construction de sous-marins (HDW) notamment de TKMS (1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires). Rheinmetall et ThyssenKrupp ont déjà conduit des "discussions exploratoires", selon le quotidien Handelsblatt. Le conglomérat de Düsseldorf a pourtant cédé ses derniers actifs maritimes il y a une dizaine d'années mais on lui prête l'ambition de vouloir constituer un nouveau géant national de l'armement. Outre Rheinmetall, ThyssenKrupp a contacté plusieurs acheteurs potentiels, dont le groupe naval français DCNS, selon Reuters.

DCNS, qui livre une compétition féroce face à TKMS, regarde effectivement avec beaucoup d'attention une éventuelle cession de la filiale navale du sidérurgiste. D'autant que son PDG Hervé Guillou (ex-Cassidian, ancienne filiale d'Airbus Group) connait bien l'Allemagne ainsi que le patron de TKMS, Hans Christoph Atzpodien, qu'il a côtoyé quand il était au conseil d'administration du groupe naval. C'est même lui qui a apporté la pépite française Sofrelog aux Allemands, qui ont créé Signalis, leader mondial des solutions de sécurité et de sûreté maritimes. Fera-t-il payer cette créance ? Les pressions politiques pour que le groupe naval reste allemand ne sont toutefois pas de nature à encourager les candidats. "DCNS ne fera une offre que dans la mesure où elle passe pour acceptable", a expliqué à Reuters une source française au fait de la situation. A suivre...

Depuis son arrivée aux manettes du fabricant des célèbres canons "Grosses Bertha", le patron du groupe sidérurgique ThyssenKrupp, Heinrich Hiesinger, a soumis l'entreprise à une cure drastique à coups de cessions et de remaniements. Une stratégie qui commence à porter ses fruits. Le conglomérat industriel allemand pourrait être rentable cette année pour la première fois depuis trois ans, après un bon troisième trimestre.

 

Beaucoup de projets, peu de réussite

A l'exception d'EADS, devenu depuis Airbus Group, qui est un cas à part - en fait un cadeau en 1999 de la France à l'Allemagne, qui pouvait difficilement refusé - et qui reste aujourd'hui encore une "success story", la plupart des projets franco-allemands ont échoué dans le domaine de l'armement en raison des nationalismes des deux côtés du Rhin. C'est le cas de Thales avec Atlas, de MBDA avec le missilier BGT (groupe Diehl), des projets jusqu'ici d'un EADS naval... Sans oublier, les veto de Berlin concernant l'acquisition de Thales par EADS en 2004 puis 2006.

Récemment l'échec des négociations sur la fusion de BAE Systems et EADS a également mis en exergue les différences entre l'Allemagne et la France sur leur stratégie pour leur industrie de défense. Des relations compliquées qui ont finalement permis un rapprochement franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 10:40
First Mistral-Class Ship Built for Russia Sets Off for Sea Trials: Reports

 

September 16th, 2014 defencetalk.com (RIA Novosti)

 

The Mistral-class helicopter carrier, the Vladivostok, carrying some 200 Russian sailors on Saturday left the French port of Saint-Nazaire to pass a series of tests.

 

The Vladivostok had left docks at 3:30 a.m. local time (1:30 GMT), but was forced to wait until the tide thus eventually sailing out to sea at 7:20 a.m. (5:20 GMT) accompanied by two tugboats, Agence France-Presse reported.

 

This is the first time the ship goes to sea since its arrival to Saint-Nazaire in June where two crews of Russian sailors, a total of 400 crew members, have been awaiting sea trials.

 

The $1.6 billion contract to supply the Mistral-class ships between the French ship-building company DCNS and Russia’s state-run arms exporter Rosoboronexport was signed in June of 2011. The first carrier, the Vladivostok is to be operated by the Russian Navy in 2014, while the second ship, the Sevastopol will arrive in 2015. While the United States were against the deal, DCNS insisted that Western sanctions imposed on Russia for its role in Ukraine not prohibit the construction and transfer of Mistral ships.

 

Last week, France threatened to suspend the supply of the helicopter carriers, linking its decision to the crisis in Ukraine, claiming Moscow’s direct involvement. Later, a French government spokesman told RIA Novosti that the delivery of the ship is not officially suspended and that French President Francois Hollande was simply outlining his political stance. Hollande stated he would not approve of the transfer of the vessel in November should the situation in Ukraine not improve. Hollande later stated he would make the decision in late October.

 

The president added that the two conditions for the delivery of the ship is an observed ceasefire in Ukraine, as well as a political settlement agreement.

 

The French President also stressed that the sanctions adopted by the European Union have never prevented the delivery of the helicopter carrier to Russia.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 16:30
Egyptian Air Force- Mirage 2000

Egyptian Air Force- Mirage 2000

 

Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

L'Egypte souhaite diversifier ses approvisionnements en armements. Après avoir acheté quatre corvettes de DCNS, Le Caire pourrait en commander deux autres et moderniser ses Mirage 2000. Le ministre de la Défense se déplace aux Emirats Arabes Unis ce lundi et mardi il ira en Egypte.

 

Sous le signe politique. Le déplacement du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce lundi aux Emirats Arabes Unis (EAU), puis mardi en Egypte, permettra à la France d'évoquer notamment les questions régionales, Irak et Libye. Aux Emirats, Jean-Yves Le Drian reviendra avec ses interlocuteurs sur la coopération de défense privilégiée entre les deux pays, et échangera sur les questions régionales et les crises en Irak et en Libye. Au Caire, le ministre s'y rendra afin d'aborder avec les autorités égyptiennes la coopération bilatérale dans le domaine de la défense. Ils évoqueront également les questions régionales et notamment les crises en Afrique du Nord, au Proche et au Moyen Orient.

Au-delà des dossiers géopolitiques, Paris et Le Caire poursuivront les discussions sur les  projets d'équipements et de modernisation de certains matériels de l'armée égyptienne. L'Egypte, qui avait eu une longue tradition d'acquisition d'armements français, souhaite à nouveau ne pas dépendre que des Etats-Unis, de la Russie, voire de la Chine en matière d'achats de matériels militaire. "Il y a une volonté de coopération entre la France et l'Egypte", explique un industriel. Le Caire a d'ailleurs surpris en juin tous les observateurs en s'offrant quatre corvettes françaises de 2.400 tonnes de la famille Gowind fabriquées par DCNS (1 milliard d'euros) financées par un pays du Golfe. Le groupe naval, qui a déjà reçu un acompte d'environ 100 millions d'euros, a vendu ces corvettes équipées de son système de combat, le Setis, et elles pourraient être armées de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA.

 

Deux autres corvettes pour le Caire ?

Selon des sources concordantes, l'Egypte pourrait commander deux autres corvettes, qui étaient en option et qui seraient construites à Lorient, très rapidement pour un montant de 500 millions d'euros. Une signature serait attendue d'ici à la fin de l'année, voire dès octobre, indiquent des sources proches du dossier. Ce qui n'est pas exclu tant la négociation pour les quatre premières corvettes a été finalement très rapide, environ six mois.

Par ailleurs, DCNS continue de négocier un lot de torpilles (150 à 200 millions d'euros) pour armer les quatre premières corvettes. Tout comme MBDA, qui a vendu ses installations de tir (50 millions d'euros environ), propose un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros d'Exocet et de VL-Mica

 

Modernisation des Mirage 2000 égyptiens en vue ?

Une autre bonne nouvelle pour les industriels de l'armement tricolore même si cela reste à concrétiser. A la fin de l'été, le dossier de la modernisation des Mirage 2000 égyptiens (16 appareils), qui était très compliqué, expliquait-on au début de l'été à La Tribune, s'est finalement débloqué, selon des sources concordantes. Après de longues discussions avec les Égyptiens, Thales proposerait une modernisation de type Inde. Ce contrat permettait à New Delhi de moderniser, via Dassault Aviation et le groupe d'électronique, leurs 51 Mirage 2000 avec une nouvelle avionique, des équipements de guerre électronique (contre-mesures.) et un radar plus puissant pour un montant de 1,4 milliard d'euros. En Egypte, la facture s'élèverait à 900 millions d'euros, voire au-dessus du milliard, selon les différentes sources.

De son côté, MBDA propose un lot de missiles air-air Mica pour armer les Mirage 2000 égyptiens. Ce que le missilier européen avait déjà fait en Inde (493 missiles Mica IR/EM pour 959 millions d'euros). Par ailleurs, MBDA propose au Caire des solutions en vue de rééquiper l'armée égyptienne dans le domaine de la défense aérienne (Air defence) de courte et moyenne portée. Tout comme l'Arabie Saoudite, l'Egypte dispose actuellement de missiles Crotale (Thales). Un dossier qui pourrait être très, très explosifs entre les deux groupes.

 

Discussions sereines autour du Rafale avec Abu Dhabi

Et le Rafale aux Emirats Arabes Unis ? Les discussions entre les deux pays qui se poursuivent à un rythme de sénateurs, ont à nouveau frémi à la fin de cet été. Sans plus. Abu Dhabi, qui dispose de Mirage 2000-9 très performants, n'est pas vraiment pressé pour remplacer ces appareils, les seuls d'ailleurs à avoir participé avec le soutien de Dassault aux récents raids aériens réussis de l'armée de l'air émiratie en Libye, contrairement aux F-16 américains (le Congrès devait donner son accord). A Paris, industriels et gouvernement en ont aujourd'hui bien conscience. D'où des discussions très sereines dans un climat aujourd'hui apaisé entre Abu Dhabi et Paris, loin du tumulte imposé il y a plus deux ans par Nicolas Sarkozy qui avait fini par froisser Abu Dhabi. L'avionneur s'attend à être sollicité par Abu Dhabi pour optimiser son offre.

Jean-Yves Le Drian qui cultive avec le prince héritier d'Abu Dhabi, cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahayan, qui est également commandant-en chef adjoint des forces armées des EAU, des relations privilégiées, devrait en profiter pour le remercier de la signature du contrat Falcon Eye. Le ministre s'est beaucoup battu pour ce contrat de satellites espions, qui doit encore être mis en vigueur. Fin juillet, Airbus Space Systems (maître d'oeuvre) et Thales Alenia Space ont signé à Londres un nouveau contrat avec les Emirats Arabes Unis (EAU) portant sur la vente de deux satellites d'observation de type Pléiades.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 14:55
Première prise de commandement de la FREMM « Provence »

 

12/09/2014 Marine nationale

 

Jeudi 11 septembre 2014 est une date importante pour la frégate multimission (FREMM) «Provence». En effet, celle-ci a été marquée par les cérémonies de première levée des couleurs, de remise du fanion et de première prise de commandement. Cette date de création d’unité sera gravée sur la cloche du navire.

 

À cette occasion, le contre-amiral Frédéric Damlaimcourt, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la force d’action navale (ALFAN), a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Guillaume Arnoux comme commandant du premier équipage de la Provence.

 

La cérémonie s’est tenue sur le pont d’envol en présence de l’équipage de conduite, du directeur de site DCNS à Lorient, M. Martinot-Lagarde, du président de la Commission Permanente des Programmes et des Essais (CPPE), le vice-amiral Eric Dupont et de quelques ouvriers et cadres de DCNS qui ont participé à la construction du navire.

 

Commander une frégate de premier rang telle que la Provence, bâtiment encore à l’armement, constitue non seulement un défi mais également un enjeu de taille. En effet, appelées à remplacer les frégates F67 (type Tourville) et F70 (type Georges Leygues), les FREMM constitueront la colonne vertébrale de la marine de demain. A titre personnel, cela représente également pour un officier de marine, le point d’orgue d’une belle et riche carrière. Le CV Arnoux a préalablement commandé le patrouilleur La Glorieuse et la frégate de surveillance  Floréalet fut, il y a peu, commandant du Reach-Back SPE-FREMM à Brest, structure ayant pour principales missions de préparer, renforcer et suppléer les équipages optimisés de ce nouveau type de frégate.

 

Quasi achevée, la Provence prendra pour la première fois la mer à la fin du mois de septembre. Le premier équipage attend d’ailleurs ce moment avec une grande impatience. Les essais de la frégate se poursuivront ensuite jusqu’au printemps 2015, date prévue de livraison à la Marine nationale.

Première prise de commandement de la FREMM « Provence »
Première prise de commandement de la FREMM « Provence »Première prise de commandement de la FREMM « Provence »
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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 21:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

Sep. 6, 2014 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

PARIS — France’s surprise suspension of the sale of a Mistral-class helicopter carrier to Russia is seen as a delaying yet diplomatic move to buy time on a troubled arms deal and ease pressure on French President François Hollande with other leaders.

 

The delicate French repositioning — which is not a cancellation — took place as Ukrainian forces fought with rebels to regain control of Donetsk and Mariupol, eastern Ukraine, and Russian President Vladimir Putin pitched a cease-fire plan to Kiev.

 

Hollande’s “on hold” decision came on the eve of the two-day NATO summit, where US President Barack Obama and some 60 heads of state and government met at the Celtic Manor resort in Newport, Wales, on Sept. 4.

 

A delivery of the first Mistral ship, which bears its name Vladivostok in Cyrillic script on the hull, was due for delivery by the end of October. Now that the deal is on hold, France will reap the financial, economic and reputational consequences.

 

The Elysée president’s office declined comment.

 

Russian sailors are due to go to sea for training on the Vladivostok this month, while work continues on the second ship, an industry source said. Sevastapol is scheduled for handover at the end of 2015.

 

Prime contractor DCNS declined comment. Subcontractor STX France is building the Sevastapol at the Saint Nazaire dockyard in western France.

 

A cancellation would likely bring a wave of Russian litigation for repayment of funds and damage the prospects of future deals.

 

“This is a wise decision,” said François Lureau of consultancy EuroFLconsult and former procurement chief. “This is a decision which buys time, time to analyze the situation and to avoid the irreversible decision of cancellation.”

 

French media reported widely that Hollande was giving ground after pressure from Washington and London, but the Baltics — Estonia, Latvia and Lithuania — and Nordic states also have voiced grave concern over the two-ship, €1.2 billion (US $1.6 billion) Mistral deal with Russia.

 

French prospects in the world arms market could take a hit, particularly in the exclusive talks on the sale of Dassault Aviation’s Rafale fighter to India, a conservative politician said. India and Russia have close defense ties.

 

“This puts on a fragile footing arms contracts under negotiation … particularly the recent contract with Saudi Arabia for equipping the Lebanese armed forces and the prospective contract for 126 Rafales for India,” said Philippe Folliot, a member of Union des Démocrates et Independents who sits on the parliamentary defense committee.

 

In New Delhi, Defence Ministry officials said there was no linkage between the Mistral warship deal with Russia and negotiations for the Rafale with India.

 

A British official said the warship debate is not seen as a problem for the Rafale sale to the Indian Air Force. “India is not invading a neighboring country,” the official said.

 

The French decision is “a reasonable compromise,” a defense specialist said. “In international relations it’s very important to keeps the door open.”

 

Hollande faces domestic difficulties with a fractious Socialist Party and a weak economy, and sought to avoid difficulties with international colleagues.

 

“At the summit, he didn’t want to meet Obama with such a question still pending,” the source said. The administration hardens the line but also wins time to look for solutions.

 

“Chapeau [tip of the hat],” the British official said of the suspension order. “The pain is shared,” he said, referring to recent sanctions aimed at Russian finances that hurt London, a key market for global funds.

 

Hollande gave “a very significant speech” on Aug. 30 to socialists and social democrats, pointing to Russia’s incursion and a need to increase sanctions, the official said.

 

French officials will be explaining to export clients and prospects the difficulties on the Moscow-Mistral deal, seeking to reassure foreign governments, sources said.

 

The “on hold” decision does carry a big financial impact for France, but buys some time, said Jean-Pierre Maulny, deputy director of think tank Institut des Relations Internationales et Stratégiques.

 

France froze arms deals when Iraq invaded Kuwait in 1990 and suspended weapon systems intended for Libya when the West turned against Moammar Gadhafi. In the anti-apartheid South Africa era, Paris refused to approve a sale of submarines to Pretoria, Maulny said. French-designed helicopters, however, made their way to South Africa.

 

The geopolitics must be resolved as Russia seeks a zone of influence, he said. If Kiev and Moscow do not reach agreement on a deal, the peace plan will fall through and there will be a return to the Cold War, he said.

 

Hollande’s insistence on Russia was also important for French chances in Poland’s arms procurement plans, said Loic Tribot La Spiere, chief executive of think tank Centre d’Etude et Prospective Stratégique, pointing to MBDA, DCNS and Thales. There could also be interest for Dassault Aviation in Ukraine’s effort to modernize its Air Force, he said.

 

The French companies were at Poland’s MSPO arms show, which ran Sept. 1 to 4.

 

A defense expert said it may have been necessary to win time for a decision on the Mistral, but what is the fallback position if there is no agreement with Moscow? What does France win from its allies in return for the move?

 

Germany has already taken a stance on arms deals. Berlin has suspended a contract for Rheinmetall to build a Russian combat training facility, worth around €120 million, aimed at training 30,000 troops a year, reported broadcaster Deutsche Welle.

 

For German Member of European Parliament Manfred Weber, chairman of the conservative European People’s Party, there is no doubt: Paris has to cancel the Mistral deal, as the “hypocrisy” had gone far enough, he said in a statement on Sept. 2.

 

The next day, Hollande’s office issued the suspension statement.

 

“The recent actions by Russia in eastern Ukraine are contrary to the basic notions of security in Europe,” the Elysée said in a statement following a restricted defense council meeting on Sept. 3.

 

“President Hollande noted that, despite the possibility of a cease-fire, which is yet to be confirmed and implemented, the conditions that will allow France to authorize the delivery of the first amphibious landing ship [bâtiment de projection et commandement – command and projection ship] have so far not been met,” the statement said. ■

 

Vivek Raghuvanshi in New Delhi contributed to this report.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 21:40
Suspension de la vente des deux BPC à la Russie : « une très mauvaise nouvelle pour la crédibilité de la diplomatie française ».

 

4 septembre 2014 par Philippe FOLLIOT, Député UDI du Tarn, Secrétaire de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale

 

Alors que le Président de la République, François HOLLANDE, a estimé que les conditions de vente de deux des quatre Bateaux de Projection et Commandement (BPC) de Classe Mistral à la Russie n’étaient « plus réunies », eu égard aux positions de Moscou vis-à-vis de la situation en Ukraine, Philippe FOLLIOT, Secrétaire de la commission de la défense, estime que la crédibilité diplomatique de la France, et son image à l’international, sont totalement discréditées par cette décision. Alors que le Président de la République et le ministre des Affaires étrangères, Laurent FABIUS, ne cessent de réaffirmer leur attachement au développement international de la France, notamment par la diplomatie économique, cette décision -  certes motivée par une posture russe qu’il faut chercher à infléchir – laisse désormais planer une lourde épée de Damoclès sur la crédibilité de l’État français comme partenaire commercial fiable. Outre que cette décision soit annoncée en plein Sommet de l’Otan, qui se tient aux Pays de Galles les 4 et 5 septembre, laissant à penser qu’elle soit conditionnée à une forte et « amicale » pression de la part de certains de ses membres, elle fragilise l’ensemble des contrats d’armement en cours de discussion. Il en est ainsi, notamment du récent contrat d’armement conclu avec l’Arabie Saoudite, au profit des Forces armées libanaises ou encore de l’éventuel contrat des 126 Rafales indiens, toujours en suspens. D’un point de vue financier, on ne peut que s’alarmer des conséquences de ce choix politique. Le litige financier qui en résulte s’annonce lourd à digérer pour le budget national. Le premier BPC russe, le Vladivostok, ayant déjà été livré en mars dernier, l’interruption de la construction du second, le Sebastopol, se soldera inévitablement par un remboursement partiel du paiement des 1,2 milliards d’euros que la Russie a largement déjà honoré en échange de la construction des quatre navires (dont deux en Russie).  Sans oublier la pérennité même de la Loi de Programmation Militaire (LPM), gagée sur les recettes exceptionnelles liées à notre capacité d’exportation de notre industrie de défense.   Je saisirai prochainement le gouvernement et le ministre de la défense sur les conséquences diplomatiques, financières et humaines de ce report, qui mettent aussi en péril l’emploi des plusieurs milliers de salariés des chantiers navals STX de Saint-Nazaire.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire - photo RP Defense

 

04/09/2014  Par

 

Les conditions pour la livraison du premier Mistral à la Russie ne sont pas réunies, a annoncé l'Elysée ce mercredi. La vente des deux navires de guerre par la France a été vivement critiquée par les Etats-Unis et en Europe en raison de la crise en Ukraine. 

 

Paris fait volte-face. Les conditions pour que la France autorise la livraison du premier navire Mistral à la Russie "ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré l'Elysée ce mercredi à l'issue d'un Conseil de défense. "Le contrat est suspendu jusqu'en novembre", précise une source diplomatique française qui affirme que "la France a entendu la pression de la communauté internationale".  

Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", le "président de la République a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence dans un communiqué. 

"Les actions menées récemment par la Russie dans l'est de l'Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe", fait valoir l'Elysée à la veille d'un sommet de l'Otan

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 12:35
Thales et l'Etat freinent DCNS dans son développement en Inde

Le sous-marin Scorpène, l'un des grands succès à l'export de DCNS en Inde - photo DCNS

 

03/09/2014 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Thales et l'Agence de participations de l'Etat (APE) ont retoqué un projet de prise de participation du groupe naval dans le chantier naval indien Pipavav.

 

Copie à refaire pour DCNS. Un projet de participation dans le chantier naval indien Pipavav du groupe français a été retoqué au début de l'été par ses deux actionnaires, Thales et l'Agence des Participations de l'Etat (APE), selon des sources concordantes. Un peu avant son départ en juillet, l'ancien PDG du groupe Patrick Boissier a reçu un veto de ses deux actionnaires pour ce projet évalué par DCNS à 50 millions de dollars pour monter dans le capital de Pipavav, basé dans l'état du Gujarat, fief du Premier ministre indien, Narendra Modi.

Pourquoi un tel refus ? Projet mal ficelé, explique-t-on à La Tribune. "Prendre un ticket dans Pipavav pour voir, c'est comme jouer 50 millions de dollars à la loterie", précise-t-on. Du coup, c'est au nouveau patron de DCNS, Hervé Guillou, de reprendre le dossier à zéro, qui n'est pas mort, et de trouver les arguments afin de convaincre Thales et l'APE du bien fondé de cette opération pour DCNS, selon plusieurs sources. "Le projet est toujours vivant", confirme-t-on chez le groupe naval. Hervé Guillou pourrait d'ailleurs aller en Inde prochainement en vue de discuter avec le patron de Pipavav. Il devra notamment se forger la conviction que le gouvernement indien peut passer des contrats avec des chantiers privés comme Pipavav.

 

Déjà partenaires

DCNS et Pipavav avaient conclu en juin 2012, un partenariat stratégique. L'objectif du groupe naval, à travers ce partenariat, est de proposer à la Marine et aux garde-côtes indiens le meilleur niveau d'expertise et de process de réalisation, adaptés à la mise sur le marché de navires toujours plus performants et à la pointe de la technologie. DCNS avait expliqué qu'il effectuera les transferts de technologies nécessaires pour répondre aux besoins de sécurité nationale de l'Inde. Pour autant, Pipavav a également des alliances avec SAAB AB (Suède), Babcock (Grande-Bretagne), Rosoboronexport (Russie), Northrop Grumman et Textron (Etats-Unis) ainsi que Sagem (groupe Safran).

Ce partenariat entre DCNS et Pipavav doit contribuer au développement de la fabrication locale de matériel de défense. Car DCNS a en projet de fabriquer en partenariat avec Pipavav pour le compte de la marine indienne des portes-hélicoptères (BPC) de type Mistral. L'Inde en voudrait quatre (4 milliards de dollars). Par ailleurs, Pipavav a une société commune (joint-venture) avec Mazagon Dock Limited (MDL), le partenaire de DCNS pour la fabrication à Mumbai de six sous-marins Scorpène pour la marine indienne (projet P75), dont le premier doit être désormais livré en septembre 2016. Un projet considéré comme très important pour l'Inde et la marine.

 

Vers de nouvelles commandes de sous-marins

DCNS et MDL, qui maîtrise désormais la construction de sous-marins, lorgnent sur de nouvelles commandes de l'Inde qui pourraient fournir de la charge de travail au-delà de 2018, date de livraison du dernier Scorpène. D'autant que l'Inde a besoin très rapidement de nouveaux sous-marins face à la puissance navale de Pékin. New Delhi souhaiterait disposer de 24 nouveaux sous-marins modernes à l'horizon 2030, dont 18 encore à commander (24 milliards de dollars). C'est dans ce contexte géopolitique que les deux partenaires ont proposé à New Delhi de fournir à la marine indienne deux nouveaux sous-marins Scorpène dans le cadre d'une procédure d'urgence (« fast track »). Ces deux nouveaux navires seraient assemblés en un temps record à Cherbourg mais DCNS achèterait les deux coques à MDL.

Ensuite, il a été convenu en 2005 lors de la signature du contrat P-75 qu'il y ait un "repeat order", une clause équivalente à des options pour la fourniture de trois à six sous-marins supplémentaires fabriqués par MDL. Ce qui fournirait au chantier naval indien une charge de travail pour une quinzaine d'années supplémentaires après 2018. Enfin, l'Inde est sur le point de lancer un nouvel appel d'offre international (P-75 I) pour l'acquisition de six sous-marins supplémentaires après une décision du conseil d'acquisition du ministère de la Défense. Quatre sous-marins seront construits par deux chantiers navals indiens - MDL (3 sous-marins) et Hindustan Shipyard Limited (1) contre initialement six fabriqués en Inde - sur la base d'un nouveau transfert de technologies et les deux autres par le chantier naval étranger sélectionné. Pipavav ?

 

Ouverture accrue du capital des groupes de défense indiens

L'Inde a entériné début août l'ouverture accrue des entreprises de défense et de transport ferroviaire aux investisseurs étrangers pour pallier son fort déficit d'investissements dans ses équipements et infrastructures. Le gouvernement du nationaliste hindou Narendra Modi, qui a promis de relancer l'économie, a décidé d'autoriser les investissements étrangers dans les projets ferroviaires sans plafond de participation.

Le secteur de la défense en Inde, premier importateur d'armes au monde, est également concerné mais les investissements directs étrangers ne pourront excéder plus de 49 % d'un partenariat industriel ou capitalistique. Narendra Modi veut libéraliser le complexe militaro-industriel indien en favorisant les investissements étrangers, qui jusqu'à présent ne pouvaient dépasser 24 %, à travers des joint-ventures, et privatiser certains groupes étatiques. Ces annonces semblent avoir dopé la valorisation des entreprises de défense indiennes.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 18:50
DCNS propose ses sous-marins Scorpène dotés de missiles de croisière à la Pologne

 

2 septembre 2014 par ActuNautique.com

 

La Pologne, travaille sur un appel d'offre ans le secteur de l'armement, qui reflète bien son inquiétude par rapport à l'attitude russe.

 

La crise en Ukraine et l'imprévisibilité de ses dirigeants ont pour corollaire de faire des heureux : les acteurs du secteur de l'armement.

 

La Suède vient ainsi d'accélérer le renouvellement de ses sous-marins (A26) et l'achat de 60 nouveaux chasseurs Saab, sans participation de la Suisse à leur financement et un peu plus au sud, c'est désormais la Pologne, membre de l'Otan, qui travaille sur "le marché du siècle" dans ce domaine.

 

Car le pays est l'un  des rares à ne pas avoir connu de crise économique depuis 2008 et l'un des seuls à ne pas avoir rogné son budget de la défense, gravé dans la loi à 2% du budget, une démarche à faire pâlir d'envie les officiers français.

 

Le gouvernement polonais travaille ainsi actuellement sur quatre appels d'offres importants, deux dans le domaine des hélicoptères, un dans celui des systèmes d'interception sol-air et le quatrième dans celui des sous-marins.

 

Dans ce dernier cas, la Pologne, dans le cadre de son programme Orka, souhaite acquérir 3 sous-marins diesel-électriques afin de modernier sa flotte de la Baltique, pour des livraisons prévues en 2019, 2022 et 2030.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:55
Mistral perdant

 

01.09.2014 Par Sylvie Kauffmann – LeMonde.fr

 

C’est l’histoire d’un deal qui aurait pu être en or s’il avait été conclu au bon moment et avec le bon partenaire. Négocié à un moment douteux avec un partenaire qui ne l’était pas moins, le deal en or se révèle un boulet que, trois ans après, le gouvernement français qui en a hérité traîne piteusement derrière lui, incapable de s’en débarrasser, concentrant sur lui le feu des critiques.

 

Depuis l’annexion de la Crimée, en mars, la question de la vente des Mistral à la Russie empoisonne la politique française sur l’Ukraine. La France peut-elle livrer deux gros porte-hélicoptères construits à Saint-Nazaire pour la marine russe, alors que le président Poutine est engagé dans une politique expansionniste qui viole ouvertement le droit international aux portes de l’OTAN et de l’Union européenne dont il ignore tous les avertissements ?

 

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 12:35
L’Inde, nouvel eldorado pour les entreprises de Défense françaises

 

27/08 par Olivier Garrigos – LesEchos.fr

 

Dassault, DCNS, Nexter, Safran, Thales… toutes ces compagnies majeures de l’industrie de Défense de notre pays sont en Inde pour une raison bien simple : l’Inde est devenue le premier importateur mondial d’armes

 

Dassault, DCNS, Nexter, Safran, Thales… toutes ces compagnies majeures de l’industrie de Défense de notre pays sont en Inde pour une raison bien simple : l’Inde est devenue le premier importateur mondial d’armes, représentant 14 % des importations entre 2009 et 2013 selon le Stockholm International Peace Research Institute.

 

Le pays est devenu le premier client des États-Unis et continu à être le plus important de la Russie. Jusqu’à la fin de la Guerre froide, l’Inde importe près de 80 % de son matériel militaire, pour la plupart russe, avec néanmoins quelques touches françaises comme avec l’Ouragan et le Mirage 2000 de Dassault ou encore des missiles tels que le Milan. En revanche, la part des ventes d’armes françaises en Inde durant la Guerre froide ne dépasse pas les 5 % du total des importations d’armes du pays.

 

Avec la fin de la Guerre froide, l’Inde voit son principal fournisseur rencontrer des difficultés et va donc se tourner vers d’autres pays comme en autres Israël, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis, pour satisfaire ses besoins.

 

De plus, cette période est aussi marquée par la libéralisation de l’économie indienne, événement qui va voir la naissance d’une économie à forte croissance. Enfin, suite a au conflit dans les montagnes de Kargil en 1999 avec le Pakistan, de nombreuses déficiences dans le matériel militaire furent soulignées, certains hauts gradés indiens n’hésitant pas à estimer que l’Inde ne pourrait soutenir une guerre soutenue de plus de 20 jours.

 

De nombreuses réformes furent alors entreprissent, notamment la libéralisation du secteur de la Défense en 2002, jusqu’à lors détenu par des entreprises publiques et l’autorisation de l’investissement direct étranger à hauteur de 25 % (il est récemment passé à 49 %).

 

Les institutions du Ministère de la Défense Indien en charge des décisions stratégiques, comme les futures acquisitions, furent aussi remaniées. Finalement, le budget consacré à la modernisation fut considérablement augmenté, passant de 12 milliards d’euros en 2000 à 27 milliards d’euros pour l’année 2014-2015. Il est estimé que dans les années à venir, l’Inde dépensera plus de 80 milliards de dollars pour sa Défense.

 

Le gâteau indien est donc important et nombreux sont les pays souhaitant leur part, car les Indiens ont des besoins multiples : dans l’Aviation de nouveaux chasseurs de combats, hélicoptères, dans la Marine de nouveaux sous-marins, frégates, porte-avions et dans l’Armée de Terre de nouveaux tanks, véhicules légers, artillerie... la liste est longue.

 

Nos entreprises ont toutes leurs chances en Inde, tout d’abord puisque certaines d’entre elles à l’instar de Dassault ou de Safran y sont déjà depuis un certain temps. Ensuite parce que notre pays entretient de bonnes relations avec l’Inde, relations qui se sont réchauffées dans les années 1990 avec la signature d’un partenariat stratégique qui inclut la Défense comme aspect majeur.

 

De plus, notre savoir-faire est mondialement reconnu, la France étant le 5e exportateur mondial d’armes et étant capable de fournir de l’armement de haute technologie que cela soit dans le domaine maritime, terrestre ou aérien.

 

De récents contrats comme celui remporté par DCNS pour la construction de 6 sous-marins Scorpène ou les contrats répétés de Sagem pour l’installation pour l’aviation indienne de systèmes de navigations démontrent un atout technologique indéniable et surtout un lien de confiance durable. Nexter concourt aussi actuellement avec Elbit pour un contrat de 3 milliards de dollars pour la livraison de 1 480 canons de 155 mm à l'Armée indienne.

 

Le contrat historique en cours de négociations entre Dassault et Hindustan Aeronautics portant sur la construction de 126 avions de combat multi-role (Medium Multi-Role Combat Aircraft) évalué à plus de 10 milliards de dollars est aussi un signe fort, Dassault ayant remporté ce dernier face à des poids lourds du secteur tels que General Dynamics et Eurofighter. Il ne faut cependant pas oublier les PME, 4 000 en France dans le secteur de la Défense, qui bénéficient elles aussi de tels contrats.

 

Si le marché de la Défense indienne est actuellement l’un des plus importants, il est néanmoins de plus en plus difficile d’accès, car le gouvernement indien a décidé de favoriser la production locale, qui n’est actuellement que de 30 % pour 70 % d’importations.

 

Ce favoritisme se traduit par une politique d’offsets obligatoire pour les achats directs d’équipements étrangers (à hauteur de 30 % du montant de l'acquisition) ainsi que pour les équipements achetés et produits en Inde à travers un transfert de technologie. La lenteur du déroulement des contrats, la corruption et le budget de Défense insuffisant, malgré son augmentation constante, sont aussi des freins à l’investissement étranger.

 

Il n’en reste pas moins que la France est actuellement le 3e fournisseur d’armes à l’Inde d’après une récente annonce du gouvernement indien en août 2014, les États-Unis et la Russie occupant les premières places. Les entreprises françaises de Défense se sont donc trouvé une belle place sous l’eldorado indien, mais ces dernières sont très convoitées et il serait bien dommage de les céder.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:55
Le Cybercercle se délocalise à Toulon le 12 septembre

 

01.09.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Le 12 septembre prochain se déroulera à Toulon, un petit-déjeuner-débat sur le thème : "CYBERSECURITE & MILIEU MARITIME".

Interviendront lors de cette rencontre:
- le Vice-amiral Arnaud COUSTILLIERE, Officier général à la Cyberdéfense à l’État-major des armées,
- Dominique RIBAN, Directeur général adjoint de l’ANSSI,
- l’Amiral Jacques LANXADE, Président de la FMES, ancien Chef d’État-major des armées,
- François DEMOULIN, Président du Pôle Mer Méditerranée,
- Bernard SANS, Président de Toulon Var Technologies,
- Michel AGOSTINI, Directeur Systèmes de Mission Intégrés chez DCNS.

La conférence, qui se déroulera à partir de 8h15 dans les locaux de Toulon Var Technologies - place Georges Pompidou à Toulon - sera suivie à 11 heures d'une démonstration par DCNS d'attaques/défense en cybersécurité.

Cette conférence du 12 septembre à Toulon est le premier rendez-vous du CyberCercle en province. Elle s'inscrit dans le cadre de la dynamique thématique sur la cybersécurité et le milieu maritime qui sera développée par le CyberCercle tout au long du quatrième trimestre 2014 à travers une conférence workshop à Euronaval le 28 octobre, un numéro spécial de la lettre Cybersécurité & Parlement, et les Rencontres Parlementaires Cybersécurité & Milieu maritime qui se dérouleront le 17 décembre à Paris.

 

Pour s'inscrire, cliquer ici.

 

Renseignements: Le CyberCercle : cybercercle@defense-et-strategie.fr
Tel : 09 83 04 05 37
Fax : Fax : 09 81 38 81 25

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 11:30
Français et Saoudiens unis face à la menace djihadiste

 

01/09/2014 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Le prince héritier Salman a entamé une visite officielle de trois jours à Paris, dominée par le danger que fait planer l'État islamique.

 

Menace djihadiste, nucléaire iranien, Syrie, contrats: les sujets de discussion ne manquent pas entre le prince héritier saoudien Salman Ben Abdelaziz, qui a entamé sa visite de trois jours en France lundi par un entretien suivi d'un dîner avec François Hollande et des industriels à l'Élysée. Officiellement, la convergence est quasi-totale entre Riyad et Paris. Il n'y a guère que le dossier égyptien sur lequel les deux partenaires n'épousent pas les mêmes vues, Paris s'opposant à l'ostracisme contre les Frères musulmans, prôné par les Saoudiens. Mais François Hollande, qui a fait de l'Arabie un «partenaire de référence», attend des retombées commerciales de son rapprochement avec le premier pays producteur mondial de pétrole et poids lourd du Golfe.

 

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 07:57
Armement : quelles sont les armes de la France pour séduire la Pologne ?

Le système de défense aérienne (MBDA et Thales) est l'un des équipements de haute technologie que la France propose à la Pologne. C'est aussi le cas des hélicoptères Caracal et Tigre (Airbus Helicopters) ainsi que les sous-marins Scorpène (DCNS)

 

01/09/2014 Michel Cabirol - Latribune.fr

 

Les industriels français sont en compétition pour quatre grands appels d'offre en Pologne : 70 hélicoptères de transport Caracal et 32 d'attaque Tigre (Airbus Helicopters), trois sous-marins Scorpène (DCNS) et huit systèmes de défense aérienne SAMP/T (MBDA et Thales).

 

C'est ce lundi que s'ouvre le salon MSPO Expo à Kielce (Pologne) premier rendez-vous de la rentrée pour les industriels de la défense du monde entier après la trêve estivale. Un rendez-vous très important pour les industriels tricolores, qui sont engagés dans trois campagnes commerciales d'envergure : renouvellement de la flotte d'hélicoptères de transport (70 appareils), puis d'attaque (32) des forces armées polonaises, acquisition d'un système de défense aérienne et, enfin, de trois sous-marins à propulsion conventionnelle. Un rendez-vous toutefois compliqué pour la France en raison de la crise ukrainienne qui doublonne avec la livraison des deux Bâtiments de commandement et de projection (BPC) de type Mistral (DCNS) à la Russie.

Pour autant, les industriels de l'armement français ont remis de belles propositions pour convaincre Varsovie de s'offrir enfin des matériels tricolores. Et les Polonais ont vraiment tout à gagner sur le volet industriel à choisir du "Made in France". Car pour les séduire, les industriels français ont joué à fonds le jeu de la coopération industrielle. Souvent bien plus que leurs rivaux américains (défense aérienne) et allemands (sous-marins). Aussi bien Airbus Helicopters que DCNS et le GIE Eurosam (MBDA et Thales) ont inclus dans leur offre une participation industrielle substantielle des groupes de défense polonais à condition bien sûr de remporter les contrats. Enfin, il est très improbable que la Pologne ne choisisse pour les trois compétitions que des groupes tricolores, qui se livrent donc entre eux à une rivalité franco-française acharnée.

Face à la crise ukrainienne, le gouvernement polonais a décidé d'accélérer un certain nombre d'opérations d'acquisitions. C'est le cas pour les hélicoptères d'attaque et le système de défense aérienne de moyenne portée. Auparavant, Varsovie avait décidé de lancer un plan très ambitieux de modernisation de son armée (2013-2022) et a prévu de consacrer 33,6 milliards d'euros pour la rééquiper. Contrairement aux autres pays européens, la Pologne, membre de l'Otan depuis 1999 et de l'Union européenne depuis 2004, n'a rien sacrifié de son budget Défense à la crise. En vertu d'une loi de 2001, ce budget reste fixé à 1,95 % du PIB. En 2014, il s'élève à 32 milliards de zlotys (7,7 milliards d'euros), dont plus du quart est consacré à la modernisation. Récemment, le président polonais Bronislaw Komorowski s'est engagé à porter le budget défense de son pays à 2 % du PIB.

 

Airbus Helicopters a misé gros sur la Pologne

La compétition : l'armée polonaise souhaite acquérir 70 hélicoptères de transport pour un montant estimé entre 2,5 et 3 milliards d'euros. "C'est le contrat de la décennie en Europe", estime-t-on chez Airbus Helicopters. Les trois compétiteurs - l'italien AgustaWestland (AW149), Airbus Helicopters (Caracal ou EC725) et l'américain Sikorsky (S-70) - doivent remettre fin septembre leur proposition. Une décision est attendue fin 2014, voire début 2015. La compétition se jouerait entre le Caracal et le S-70, explique-t-on à La Tribune. Les PDG d'Airbus Helicopters (Guillaume Faury) et de Turbomeca (Olivier Andriès) feront lundi une conférence commune.

Ce que propose Airbus Helicopters : Après avoir pris du retard à l'allumage en Pologne, le constructeur franco-allemand a mis les gaz pour rattraper ses concurrents partis plus vite et déjà bien installés en Pologne. La filiale d'Airbus Helicopters souhaite que la Pologne devienne l'un de ses piliers pays au même titre que la France et l'Allemagne. Ainsi, le PDG d'Airbus Helicopters Guillaume Faury compte jouer la carte européenne et démontrer que cet appel d'offres peut déboucher sur des partenariats plus globaux. "Nous sommes convaincus de la capacité d'Airbus Group de proposer des produits mais aussi d'offrir l'opportunité pour l'industrie polonaise de prendre part à un rôle plus important, de participer à l'avenir à des programmes d'envergure, que ce soit des programmes militaires ou civils, que le groupe Airbus lance et développe par nature", avait expliqué son PDG, Guillaume Faury, lors du salon de Farnborough en juillet.

Dans le cadre de la campagne stratégie, le constructeur basé à Marignane a signé en 2013 un accord industriel avec le polonais WZL 1. Cette entreprise basée à Lodz et spécialisée dans la maintenance aéronautique assemblera le Caracal si le constructeur franco-allemand gagne la compétition. De son côté, le motoriste et partenaire d'Airbus Helicopters dans cet appel d'offre, Turbomeca (groupe Safran), installera également une chaîne d'assemblage pour les turbines de l'EC725. Safran a pour sa part une usine implantée à Sedziszow Malopolski dans le sud-est de la Pologne (Hispano-Suiza) et qui emploie plus de 500 personnes. Elle produit des pignons et des carters pour les transmissions de puissance et fait le montage. Elle produit des composants pour moteurs d'avions, d'hélicoptères et de nacelles.

En outre, l'armée polonaise a véritablement découvert les qualités de l'EC725 présenté par Airbus Helicopters à Kielce en 2012. Elle s'est montrée très intéressée par cet appareil, qui correspond bien à ses besoins opérationnels et qui a fait ses preuves au combat (combat proven) en Afghanistan, en Libye et au Mali même si dans ce pays du Sahel, les turbines ont souffert. Mais en règle général, l'EC725 s'est très bien comporté sur tous ces théâtres d'opération. Mieux en tout cas que les deux autres appareils en compétition.

Ce que propose la concurrence : AgustaWestland et Sikorsky ont également des accords industriels avec des groupes polonais s'ils remportent la compétition. Le groupe italien a racheté en 2010 l'usine de PZL à Swidnik (sud), qui produit des hélicoptères Sokol utilisés dans les opérations de sauvetage, la lutte contre les incendies et le transport, notamment militaire. Ils sont vendus en Pologne, en République tchèque et en Corée du Sud. Sikorsky Aircraft produit, quant à lui, dans son usine de Mielec (sud) sa nouvelle version de l'hélicoptère Black Hawk, S70i, destinée à l'exportation.

Extraballe : Pour ce qui ont perdu, une seconde chance d'offre à eux. Le ministère polonais de la Défense polonais a lancé début juillet un programme d'achat d'hélicoptères (une trentaine), estimé à près d'un milliard d'euros. Il pourrait équilibrer leur choix, comme au Qatar (hélicoptères de transport pour la France, d'attaque pour les Etats-Unis); Le lancement de cette opération a été avancé de quelques années à la suite de la crise en Ukraine. Airbus Helicopters concourt avec le Tigre contre l'Apache de l'américain Boeing et l'AW-129 Mangusta d'AgustaWestland. Les constructeurs intéressés avaient jusqu'au 1er août pour manifester leur volonté de participer à une étude du marché. Une demande d'informations (RFI) sera lancée mi-octobre et un appel d'offre (RFP) est attendu en 2015.

 

MBDA et Thales, l'offre qui ne se refuse pas ?

La compétition : la Pologne prévoirait de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition d'un ensemble de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). Le volet moyenne portée (programme Wisla) devrait s'élever à 4 milliards d'euros pour huit batteries. Et le match oppose l'industrie américaine (Raytheon avec le Patriot) à celle d'Europe (MBDA/Thales via le GIE Eurosam avec le système SAMP/T armé de missiles Aster 30).

Thales et Raytheon ont été retenus fin juin par Varsovie comme les deux seuls candidats encore en lice. Les offres du gouvernement israélien et du groupe américain Lockheed Martin n'ont pas été retenues. La Pologne devra donc choisir entre un achat sur étagère (États-Unis) et une coopération industrielle poussée avec l'Europe. Le PDG de MBDA Antoine Bouvier, et le numéro deux de Thales Patrice Caine feront une conférence commune à Kielce pour présenter leur offre, qui sera remise avant la fin du mois de septembre (offre définitive et ferme).

Ce que proposent MBDA et Thales : Bon élève, Eurosam a collé au plus près des demandes de la Pologne. Ainsi, le GIE propose le système SAMP/T, un système européen déjà opérationnel dans les pays de l'OTAN, donc compatible Alliance atlantique. Le SAMP/T bénéficie des dernières technologies, dont la capacité ATBM. En Turquie, faut-il rappeler qu'il est arrivé en deuxième position derrière le système chinois CPMIEC (China Precision Machinery Import-Export Corp.) mais devant les américains Lockheed Martin/Raytheon (PAC-3). Et comme les Polonais ont suivi avec beaucoup d'attentions le déroulement de cette compétition, le système SAMP/T a toutes ses chances en Pologne si l'on évacue le volet politique d'un tel appel d'offre.

D'ailleurs, ce sont les Polonais eux-mêmes qui ont demandé à Eurosam de concourir alors que le GIE n'avait pas été invité à participer en 2013 au dialogue technique. Clairement, les Polonais veulent aujourd'hui un système très vite opérationnel. Ce qui n'était pas le cas au début de la compétition. L'effet Ukraine ?

MBDA et Thales proposent un partenariat de haut niveau à la Pologne via un transfert de technologies (Tot) très élevé qui concerne aussi bien le missile que les fonctions Commande et Controle, les radars, les lanceurs et les communications (développement, production, intégration, tests, maintenance, formation...). Ce qui induira des milliers d'emplois à la clé pour Varsovie selon le degré du ToT négocié in fine. Ils proposent aussi un partenariat sur le long terme avec l'industrie polonaise, notamment la possibilité de rejoindre la feuille de route Aster grâce à la modernisation du système (Aster B1NT).

Si Eurosam gagne le contrat, les industriels français signeront des partenariats avec les groupes polonais Bumar PIT Radwar, Mesko et HSW filiales de la holding Polska Grupa Zbrojeniowa (PGZ). Des déclarations d'intention (Letter of Intent) ont déjà été signées. Thales a déjà une coopération étroite avec Radmor sur les postes de radio PR4G fabriqués en Pologne, ou encore la technologie IFF qui fait l'objet d'une coopération entre Thales et Radwar.

Enfin, les deux partenaires au sein d'Eurosam donnent, contrairement aux Américains, la maîtrise totale du système. Soit une indépendance opérationnelle de l'armée polonaise. Au-delà, la France propose un partenariat stratégique avec un choix d'un système européen pour participer à la construction de l'Europe de la défense et ne pas reposer uniquement sur les Etats-Unis.

Ce que propose Raytheon : Le groupe américain propose le système Patriot tel qu'il est, déjà déployés dans le nord de la Pologne, qui a en revanche spécifié que cet appel d'offre était indépendant du déploiement en 2018 d'un bouclier antimissile par les Etats-Unis. Les deux pays ont signé début juillet un accord sur la mise en place d'un bouclier antimissile révisé, malgré les objections de la Russie. Cet accord permet aux deux pays de stationner des intercepteurs de missile américains en territoire polonais afin de défendre le pays contre d'éventuelles menaces de l'Iran ou d'autres parties du monde.

 

DCNS, un travail de longue haleine pour convaincre Varsovie

La compétition : Varsovie veut acquérir dans le cadre du programme ORKA trois sous-marins pour un montant de plus de 1,8 milliard d'euros, dont le premier doit être livré en 2019, puis en 2022 et 2030. DCNS postule avec le Scorpène mais ThyssenKrupp Marine Systems AG (TKMS) reste le favori avec les U212A. Navantia (S-80) et les Coréens devraient également participer à la compétition. Longtemps, Varsovie a voulu procéder à une opération de gré à gré avec TKMS mais les Polonais y ont renoncé pour se conformer à la réglementation européenne.

Ce que propose DCNS : Le groupe naval a travaillé sur une offre très compétitive. DCNS propose notamment à la Pologne d'équiper les Scorpène du nouveau missile de croisière naval (MdCN) développé par MBDA. C'est clairement un plus par rapport aux offres concurrentes, notamment allemande. En outre, DCNS a offert à la Pologne, contrairement à TKMS, un transfert de technologies (ToT) ambitieux. C'est dans ce cadre que le groupe a signé en juillet un partenariat avec le groupe polonais MARS-Nauta, portant sur la construction et l'entretien en Pologne de sous-marins.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 13:30
Mistral: la Russie ne paiera sa commande à la France qu'à la réception du deuxième navire

La Russie, l'un des plus grands importateurs de matériel militaire et de technologies, a signé en 2011 un contrat officialisant l'achat à la France de deux navires de guerre Mistral pour 1,2 milliard d'euros.

 

12/08/2014 latribune.fr

 

Alors que Paris conditionne la livraison du deuxième porte-hélicoptère à "l'attitude de la Russie" dans la crise ukrainienne, Moscou dit vouloir faire "valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat.

 

"Le paiement final, en accord avec le contrat signé, sera fait en novembre 2015 après la livraison du second navire." Le directeur du groupe public d'armement russe Rosoboronexpor, Anatoli Issaïkin, a annoncé la couleur dans une interview à l'agence russe Itar-Tass.

Tant que les deux porte-hélicoptères Mistral ne seront pas livrés à la Russie, rien ne sera donc payé à la France. Si un seul navire est livré, il en sera de même. La Russie a averti la France qu'elle "fera valoir ses droits jusqu'au bout" en cas de rupture du contrat.

La deuxième livraison dépendra "de l'attitude de la Russie"

Fin juillet, le président français François Hollande avait assuré que le premier bâtiment serait envoyé comme prévu en octobre 2014, tandis que la livraison du deuxième bâtiment dépendra, elle, "de l'attitude de la Russie".

La Russie, l'un des plus grands importateurs de matériel militaire et de technologies, a signé en 2011 un contrat officialisant l'achat à la France de deux navires de guerre Mistral pour 1,2 milliard d'euros.

Une livraison "totalement inappropriée"

Mais la crise en Ukraine, qui a plongé Occidentaux et Russes dans leur plus grave confrontation depuis la fin de la Guerre Froide, a mis Paris en porte-à-faux face à ses partenaires occidentaux: les États-Unis ont qualifié la livraison des Mistral de "totalement inappropriée". L'Union européenne a lancé début août une troisième salve de sanctions, cette fois visant le coeur de l'économie russe.

Pour le président russe Vladimir Poutine, Washington fait du "chantage" à la France afin qu'elle ne remplisse pas ses obligations contractuelles envers Moscou.

Vladimir Poutine a par ailleurs annoncé fin juillet vouloir réduire les importations militaires européennes et assuré que la Russie est "tout à fait" capable de produire tout ce dont le pays a besoin.

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 12:55
Herve Guillou - photo ensta-bretagne

Herve Guillou - photo ensta-bretagne

 

12 Août 2014 Par Marine & Océans

 

Apres la récente ratification par le Président de la République de la proposition du Conseil d'administration de DCNS, Hervé Guillou est donc désormais très officiellement reconnu comme Président du Conseil d'administration et Président directeur général du groupe francais, leader mondial du naval de défense, point d'orgue à un parcours professionnel particulièrement riche.

 

Hervé Guillou a commencé sa carrière en 1978 au sein de la direction des constructions navales, d'abord à Cherbourg puis à Nantes-Indret. Il a ensuite rejoint, en 1989, la Direction Générale pour l'Armement (DGA) à Paris où il a exercé les responsabilités de directeur de Cabinet. En 1993, il est nommé Directeur du programme international tripartite (Royaume-Uni, Italie, France) des frégates antiaériennes Horizon. En 1996, il devient Directeur général délégué de la société d'ingénierie nucléaire Technicatome, filiale d'Areva. En 2003, il rejoint le groupe EADS comme Président directeur général d'EADS space transportation, business Unit franco-allemande en charge, en particulier, de la maîtrise d'oeuvre du lanceur Ariane et du programme de missiles balistiques M51. En 2005, Hervé Guillou devient Président directeur général de la business unit Defence and communications systems basée à Munich d'EADS/Cassidian (devenue Cassidian Systems). En 2011, il crée Cassidian cyber security dont il devient Président directeur général. De septembre 2012 à janvier 2014, il est Senior advisor defence and security d'EADS. Hervé Guillou est diplômé de l'Ecole Polytechnique, de l'ENSTA ParisTech (École nationale supérieure de techniques avancées), de l'INSTN (Institut national des sciences et techniques nucléaires) et de l'INSEAD.

 

"C'est un honneur et une fierté pour moi de rejoindre DCNS qui sous l'impulsion de mes prédécesseurs et de leurs équipes s'est transformé en société industrielle et a affiché de nouvelles ambitions stratégiques, a-t-il déclaré. DCNS est aujourd'hui un leader mondial du naval de défense et se développe sur de nouveaux marchés. Je connais DCNS pour y avoir fait mes débuts professionnels et avoir travaillé en relation avec le secteur naval tout au long de ma carrière. Je me reconnais dans ses valeurs et suis admiratif de ses savoir-faire techniques et de sa capacité à gérer des programmes industriels complexes. J'ai toute confiance dans le talent de ses équipes pour relever avec succès les défis opérationnels et stratégiques des années à venir et mener son développement tout en assurant sa rentabilité en France et à l'international ».

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:45
La FREMM Mohammed VI crédits DCNS

La FREMM Mohammed VI crédits DCNS

 

02.08.2014 medias24.com

 

Le Maroc participera aux cérémonies de commémoration du 70e anniversaire du débarquement de Provence (août 1944) qui se dérouleront le 15 août.

 

A cette occasion, la frégate multi-missions (Fremm) Mohammed VI, livrée par le fabricant français DCNS en janvier dernier, prendra part aux cérémonies. Le Maroc sera entouré d’autres nations à l’occasion de ces cérémonies : Etats-Unis, Grande Bretagne, Tunisie et Algérie, selon le site d’information Fréquence Sud.

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 07:56
BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

BPC Vladivostok photo T. Bregaris Ouest-France

 

14/07/2014 Par Clement Ch - lexpress.fr

 

Le contrat signé en 2011 entre la France et la Russie pour la vente de deux navires Mistral pourrait se heurter au code de conduite sur les exportations d'armes de l'Union européenne.

 

Le gouvernement contre vents et marées

 

La France a signé en 2011 un contrat pour vendre deux Mistrals à la Russie, avec une option d'en commander deux autres. Les Mistrals sont des bateaux stratégiques d'invasion pouvant projeter une force de frappe importante, notamment 16 hélicoptères de combat, 60 blindés dont un bataillon de tanks, et 900 soldats. C'était la première fois qu'un membre de l'OTAN acceptait de vendre des armes stratégiques à la Russie, et nos alliés ont exprimé leurs réserves contre cette vente dès le début des négociations. 

Avec l'agression russe en Ukraine, ce contrat est de plus en plus contesté. En Mars la Russie a annexé la Crimée au mépris du droit international et continue de supporter une rébellion dans l'est de l'Ukraine, en fournissant armes et combattants. Vendre des armes sophistiquées à un régime qui veut ouvertement redessiner les frontières de l'Europe par la force n'est sans doute pas la meilleure chose à faire pour la France. Notre gouvernement ne bouge pourtant pas, ignorant les protestations de nos alliés et les manifestations qui se tiennent régulièrement dans le monde entier pour protester contre ce contrat. 

 

Un contrat illégal d'après la législation européenne  

Cependant, ce contrat pourrait se heurter à la législation européenne. En 1998, l'Union Européenne a adopté un code de conduite sur les exportations d'armes, à l'initiative de la France et de la Grande Bretagne, et ce dispositif est devenu légalement contraignant en 2008, lorsqu'il fut transformé en position commune. Ce code de conduite est composé de huit critères, et le non-respect d'un des critères doit conduire à ne pas octroyer la licence d'exportation. La France se targuant de " jouer un rôle particulièrement actif " pour " promouvoir la transparence et la responsabilité des états membres dans les transferts d'armes vers des pays tiers ", on s'imagine mal qu'elle puisse ne pas respecter cette position commune. 

Les critères de la position commune doivent être remplis par les pays acheteurs. Dans le cas de la Russie, au moins six de ces critères ne sont pas respectés, comme l'a souligné M. Samus du CACDS, un centre de recherche ukrainien spécialisé dans les questions de défense. 

Le deuxième critère de la position commune stipule que les droits de l'homme doivent être respectés dans le pays acheteur, ce qui est loin d'être le cas en Russie, si l'on regarde par exemple la répression qui frappe les opposants et les journalistes. 

Le troisième critère stipule qu'il ne doit pas y avoir de conflit armé à l'intérieur du pays acheteur. D'après M. Samus, cette condition n'est pas remplie en Russie du fait du conflit qui continue dans le Caucase depuis deux décennies. 

Le quatrième critère stipule que la stabilité, la paix et la sécurité dans la région et dans le monde ne doivent pas être mis en danger par le pays acheteur. Ce critère stipule que les pays membres de l'UE ne doivent pas vendre d'armes à des pays susceptibles d'attaquer d'autres états souverains, ou susceptibles de résoudre des questions territoriales par la force. Avec l'annexion par la force de la Crimée, l'occupation illégale de la Crimée et le support à la rébellion dans l'est de l'Ukraine (pour ne parler que de 2014), la Russie ne remplit pas ce critère. 

Le cinquième critère stipule que la France doit prendre en considérations les intérêts des alliés et partenaires de l'Union Européenne. Plusieurs de nos alliés, comme la Pologne et les Pays Baltes, ont répété à plusieurs reprises que cette vente met en danger leur propre sécurité. L'Ukraine, un partenaire de l'Europe depuis la signature de l'accord d'association, est sous occupation russe. Ce critère n'est donc pas rempli. 

Enfin, le sixième critère mentionne les liens du pays acheteur avec le terrorisme, et le respect par le pays acheteur du droit international. La Russie a annexé la Crimée bien qu'elle soit signataire du Mémorandum de Budapest, par lequel l'Ukraine a accepté d'abandonner son arsenal nucléaire contre une garantie de protection de ses frontières par les signataires. La Russie a ainsi remis en question le droit international et les traité de non-prolifération. Ce sixième critère n'est donc pas respecté. 

En plus des problèmes moraux auxquels la France fait face en armant un agresseur qui tente de redessiner les frontières de l'Europe par la force, en plus des problèmes de confiance que cela peut causer chez nos alliés, il y a donc également un problème juridique. En vendant ces Mistrals à la Russie, la France enfreindrait la loi européenne, et fragiliserait du même coup la crédibilité des institutions et des valeurs de l'UE. 

 

La procédure et les recours possibles 

Cette position commune est-elle vraiment contraignante légalement ? Hervé Morin, alors Ministre de la Défense, dans une réponse à l'assemblée nationale le 2 Février 2010, a ainsi répondu à cette question : " Cette position commune constituant un acte juridiquement contraignant qui ne nécessite pas l'adoption de mesures nationales de transposition, elle s'impose donc directement à l'administration française (...).En conséquence, les avis de la commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), avant la délivrance de tout agrément préalable, prennent ainsi rigoureusement en compte les dispositions des embargos et des mesures restrictives en vigueur, sur la base des listes exhaustives et actualisées des résolutions des Nations Unies et des positions communes de l'Union Européenne ". 

D'après cette réponse, la CIEEMG serait donc tenue de bloquer l'exportation des Mistrals, sur la base de la position commune de l'Union Européenne. 

Les questions de défense relevant de la souveraineté nationale et étant sensibles, il se peut que le gouvernement prenne malgré tout la décision d'ignorer cette législation et d'exporter les Mistrals vers la Russie. Cependant, selon Sylvie Matelly, ce code est juridiquement contraignant et a donc valeur de loi. Ainsi, " tout citoyen européen pourrait dans l'absolu porter plainte contre un État européen qui ne respecterait pas ce texte. ". D'après elle, faire aboutir une telle plainte contre l'état serait difficile, mais le risque de telles plaintes n'est " absolument pas nul, ni pour les états, ni pour les entreprises ". Malgré tous les efforts du gouvernement, la saga des Mistrals pourrait donc avoir des rebondissements inattendus.  

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 16:55
Mise à flot de la FREMM Languedoc, cinquième frégate multimission

 

13.07.2014 par Philippe Chapleau  - Lignes de Défense

 

DCNS a procédé, hier samedi, sur son site de Lorient, à la mise à flot de la FREMM Languedoc, quatrième de la série commandée par la Marine nationale. Les opérations techniques ont commencé le matin avec la mise en eau de la forme de construction. Les différentes étapes de la mise à flot se sont poursuivies dans la journée, s’achevant par la sortie de la frégate de la forme de construction. Au cours d’une manœuvre d’une quinzaine de minutes, les remorqueurs ont guidé avec succès la frégate jusqu’au quai du site DCNS de Lorient où se poursuivra sa construction.

 

DCNS mène actuellement à Lorient la construction de cinq autres frégates multimissions, à différents stades d’avancement :

- la FREMM Normandie, troisième unité de la série et deuxième pour la Marine nationale, qui a débuté ses essais en mer en octobre 2013 et sera livrée à la Marine nationale fin 2014 ;

- la FREMM Provence, mise à flot au mois de septembre 2013, qui effectuera sa première sortie en mer au troisième trimestre 2014;

- la FREMM Languedoc, qui vient d’être mise à flot ;

- 2 autres FREMM qui sont en cours d’assemblage.

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 16:50
Réception de l’amiral Apostolakis, chef d’état-major de la marine grecque, par l’amiral Rogel

 

11 Juillet 2014 Marine Nationale

 

A l’invitation de l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la marine(CEMM) grecque, l’amiral Apostolakis a effectué une visite officielle en France du 8 au 10 juillet 2014.

 

Cette rencontre a permis des échanges à haut niveau lors des entretiens bilatéraux  et des réunions de travail au cours desquels ont notamment été évoquées les actions de coopération et de formation.  La Grèce offre un point d’appui précieux à la Marine nationale grâce à sa base navale de la Sude en Crète. Elle y héberge également le Nato Maritime Interdiction Operating Training Center qui permet aux équipages de marins français de s’entrainer avant les déploiements opérationnels en mission européenne de lutte contre la piraterie.  Enfin, la Grèce est un solide allié, comme l’a démontré son soutien sans faille lors de l’opération Harmattan en Libye.

 

Outre Paris, le CEMM grec a également été reçu à  Lorient où il a été accueilli par l’amiral Coupry, commandant de la force maritime des fusiliers marins et commandos. Ce passage en Bretagne a été l’occasion pour la Marine nationale de présenter le concept français d’emploi des équipes de protection embarquée, ainsi que son savoir-faire tactique par une démonstration dynamique des commandos marine. Cette journée s’est conclue par une visite du chantier DCNS de Lorient et de la FREMM Provence.

 

Ce déplacement se place dans le prolongement des rencontres régulières entre les CEMM français et grec. Cette dynamique est le signe que nos deux marines partagent les mêmes préoccupations sur les enjeux maritimes, ceux de la défense européenne ou de l’OTAN, en particulier en Méditerranée orientale.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 12:30
La famille Gowind de DCNS remporte des succès à l'exportation

La famille Gowind de DCNS remporte des succès à l'exportation

 

10/07/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le contrat portant sur la vente de quatre corvettes à la marine égyptienne a été mis en vigueur. Cette commande est estimée à 1 milliard d’euros.

 

Pour DCNS, l'essai est définitivement transformé en Égypte. Le contrat d'environ un milliard d'euros (hors armement) que DCNS avait récemment signé avec Le Caire pour la vente de quatre corvettes de type Gowind, a été mis en vigueur, selon nos informations. Un très joli coup commercial pour DCNS en Égypte, qui avait beaucoup (trop ?) surpris le petit monde de la défense en France. Le groupe naval continue à négocier la vente de deux corvettes supplémentaires en option avec l'Égypte.

DCNS a vendu au Caire quatre corvettes Gowind de 2.400 tonnes, équipées de son système de combat, le Setis, et qui pourraient être armées de missiles surface-air VL Mica et mer-mer Exocet de MBDA. Le missilier européen négocie actuellement les installations de tir avec l'armée égyptienne (50 millions d'euros environ) et devrait proposer un lot de missiles évalué entre 300 et 400 millions d'euros.

 

Trois corvettes fabriquées localement

Trois des quatre corvettes Gowind seront fabriquées en Egypte dans un chantier naval étatique à Alexandrie. Pour DCNS, c'est un nouveau succès de la Gowind après celui remporté en Malaisie (6 corvettes) et peut-être avant celui en Uruguay où le groupe a été choisi en personne par le président José Mujica (trois patrouilleurs Gowind, dont l'Adroit). Pour autant, l'élection présidentielle prévue fin octobre 2014 pourrait ralentir, voire geler le processus d'acquisition des patrouilleurs de Montevideo.

Le contrat signé avec la marine égyptienne été rondement négocié, le groupe naval ayant été sélectionné au premier trimestre. Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, alors encore ministre de la Défense, devenu depuis président de l'Égypte, avait choisi DCNS. Une compétition remportée de haute lutte face aux chantiers navals allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui proposait des Meko A200, et surtout face au néerlandais Damen (corvette Sigma).

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:40
Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire  photo Franck Dubray

Le BPC Vladivostok et le Smolniy à Saint-Nazaire photo Franck Dubray

 

9 Juillet 2014 rusnavyintelligence.com

 

Tandis que les essais du Vladivostok et la construction du Sébastopol se poursuivent, Moscou se prépare à recevoir son premier son premier BPC : le Vladivostok doit être remis à la Russie en novembre 2014.

 

Les 400 marins russes qui formeront les deux équipages des Mistrals que Moscou a commandés en 2011 (€1,2 milliard) sont arrivés le 30 juin dernier à Saint-Nazaire à bord du Smolny (flotte de la Baltique). Au cours des prochaines semaines, ils se familiariseront avec le Vladivostok afin de poursuivre leur formation débutée en Russie. Le Vladivostok et le Sébastopol seront armés à Saint-Pétersbourg d'où a été remorquée la section arrière du Sébastopol le 26 juin dernier. Mise à l'eau le 30 avril 2014 par l'usine de la Baltique, la poupe du bâtiment doit arriver à Saint-Nazaire le 14 juillet prochain pour y être assemblée avec la section avant directement construite par DCNS. Initialement, le remorquage devait avoir lieu le 16 juin dernier tout comme l'arrivée des marins était prévue pour le 1er juin... D'ici octobre, la filiale de Lorient de DCNS doit par ailleurs livrer 4 chalands de débarquement de nouvelle génération pour le Vladivostok.

 

Du côté de la baie d'Ulysse (base navale de Vladivostok, Extrême-Orient russe), le chantier de construction des infrastructures destinées à accueillir au moins un des deux Mistrals ont débuté en février 2014. La ligne de mouillage fait près 2,5 kilomètres de long, et c'est Spetzstroï, le service fédéral des constructions spéciales, qui se charge des travaux dont la fin est prévue pour 2017-2018.

 

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