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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 09:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev - Sputnik

 

Saint-Nazaire, 20 mars 2015 Marine & Océans (AFP)

 

Le "Sébastopol", second bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral commandé par la Russie à la France, dont la livraison est suspendue du fait de la crise ukrainienne, est rentré vendredi à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) après ses premiers essais en mer, a constaté une correspondante de l'AFP.

 

Le bâtiment militaire, sans marin russe à bord, avait quitté son quai lundi matin pour rejoindre la forme-écluse Joubert, d'où il est parti en début d'aprés midi, après la montée des eaux, aidé par trois remorqueurs.

 

Le navire était de retour à l'entrée du port de Saint-Nazaire vendredi, peu avant 16h30. Il devrait ressortir pour de nouveaux essais en mer d'ici un mois.

 

Le "Sébastopol", dont la construction est quasiment achevée aux chantiers STX de Saint-Nazaire, doit théoriquement être livré à la Russie à l'automne 2015.

 

Mais la livraison du premier des deux navires de guerre, le "Vladivostok", qui devait être initialement remis à Moscou à la mi-novembre 2014, est suspendue et il est toujours stationné à Saint-Nazaire.

 

Paris a annoncé fin novembre le report "jusqu'à nouvel ordre" de la livraison du "Vladivostok", compte tenu du rôle de la Russie dans le conflit en Ukraine.

 

La France a depuis répété à plusieurs reprises que les conditions de la livraison n'étaient "toujours pas réunies".

 

La vente à la Russie de deux Mistral, conclue en juin 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avait été évaluée à environ 1,2 milliard d'euros.

 

Ces BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des chars ou accueillir un état-major embarqué.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:40
BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev Sputnik

BPC Sebastopol photo Grigory Sysoev Sputnik

 

18.03.2015 Nezavissimaïa gazeta - sputniknews.com

 

Le Mistral "Sébastopol", un bâtiment de projection et de commandement (BPC) construit pour la Russie aux chantiers navals de STX France de Saint-Nazaire, a effectué sa première sortie en mer, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Le lundi 16 mars à 15h heure de Moscou, le Sébastopol accompagné par plusieurs remorqueurs s'est rendu dans le golfe de Gascogne pour ses premiers essais. Son équipage est composé exclusivement de spécialistes français de STX. Le BPC rentrera à Saint-Nazaire vendredi soir.

 

Le Mistral passe donc les essais sous pavillon français, sans représentant russe à son bord. Toutefois, certains commentaires prudents supposent que la France prépare tout de même le Sébastopol pour un transfert à la Russie. Construit dans une configuration différente du premier BPC, Vladivostok, qui était un porte-hélicoptères à part entière, le second est adapté au débarquement de véhicules blindés.

 

L'agence fédérale russe d'exportation d'armements Rosoboronexport et la société française DCNS avaient signé en juin 2011 un contrat pour la construction de deux BPC. Lorsque le premier Mistral avait effectué les essais en mer, deux équipages russes suivaient à son bord une formation pour se familiariser avec les commandes du porte-hélicoptères. Le transfert du Vladivostok à la marine russe était prévu pour novembre 2014 mais n'a pas eu lieu. De nombreux pays de l'Otan, notamment les USA, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Pologne, ont commencé à exiger de la France d'annuler la livraison des Mistrals à la Russie.

 

Paris a subi une pression sans précédent. Les membres de l'Otan insistaient sur le transfert du premier BPC uniquement si la situation changeait dans le sud-est de l'Ukraine et si la Russie renonçait au soutien des insurgés de Donetsk et de Lougansk. Et le président français François Hollande a cédé à cette pression. Il a annoncé à plusieurs reprises l'absence de conditions nécessaires pour que son pays honore ses engagements contractuels devant la Russie.

 

Mais mi-février, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé sur la radio RMC que la livraison des Mistrals à la Russie n'était plus à l'ordre du jour. Au même moment, l'Inde déclarait définitivement renoncer à l'achat de 126 Rafales français. Les militaires indiens qui ont suivi de près les péripéties du Mistral ont perdu toute confiance envers la France en tant que partenaire.

 

Mais même ce fiasco pour la réputation de Paris n'a pas fait changer sa position. Le premier ministre Manuel Valls a déclaré la semaine dernière au quotidien polonais Gazeta Wyborcza que la France avait pris la décision de renoncer aux livraisons des BPC à la Russie "souverainement, en dehors de toute pression, en dépit des importantes conséquences financières".

 

Hors les conséquences se font déjà sentir. D'après le Télégramme, DCNS/STX doit débourser 2,5 millions d'euros par mois pour la sécurité et l'entretien du Vladivostok au port de Saint-Nazaire. Si une fois terminé le second Mistral n'était pas non plus livré, les dépenses imprévues doubleraient. Et la France semble ignorer quoi faire avec ces navires dont personne n'a besoin en Occident.

 

Cette situation est bénéfique pour la Russie. Le directeur général de Rosoboronexport Anatoli Issaïkine a déclaré hier que dans tous les cas la France rendrait à la Russie l'argent avancé pour les Mistrals, voire même paierait une pénalité supplémentaire dont le montant sera déterminé par la Cour d'arbitrage. Mais cela prendra du temps. C'est pourquoi les négociations semblent se poursuivre avec la partie française. Anatoli Issaïkine a affirmé que la Russie prendrait une décision définitive d'ici fin avril. Il est fort probable qu'elle exige une pénalité — un paiement comptant est préférable aujourd'hui pour la Russie au regard de la hausse du taux de change.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 17:40
BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

 

16.03.2015 sputniknews.com

 

Le second porte-hélicoptères de classe Mistral destiné à la Russie prendra le large lundi après-midi.

 

Le Sébastopol, second porte-hélicoptères de classe Mistral construit par la France pour la Russie, effectuera des essais en mer de lundi à vendredi, a annoncé lundi une source informée.

 

Selon la source, le navire prendra le large lundi après-midi, la haute mer est prévue pour 13h30 heure locale.

 

Un représentant des chantiers navals français STX a antérieurement annoncé à RIA Novosti qu'il n'y aura pas de représentants russes à bord du Sébastopol. D'après lui, il faudra organiser de nouveaux essais en cas d'arrivée d'un équipage russe à Saint-Nazaire.

 

Le premier navire de classe Mistral destiné à Moscou, le Vladivostok, a effectué ses essais en mer avec un équipage russe à bord en octobre dernier.

 

La Russie et le constructeur naval français DNCS/STX ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros prévoyant la construction de deux bâtiments de guerre de classe Mistral en 2011. La livraison du Vladivostok, initialement prévue en novembre 2014, est toujours suspendue par le président français François Hollande sur fond de crise en Ukraine. Le navire est en attente au port de Saint-Nazaire. Les Etats-Unis sont hostiles à la remise des deux navires à Moscou et ont proposé aux chantiers STX de construire un paquebot géant, dont le coût dépasse celui du contrat sur les navires pour la Russie. Moscou envisage de réclamer à la France une indemnité pour le non-respect du contrat.

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 08:55
FREMM Aquitaine - photo DCNS

FREMM Aquitaine - photo DCNS

 

11/03/2015 LeMarin.fr

 

Lors d’une conférence de presse ce mercredi 11 mars, Jean-Yves Le Drian a confirmé que les premières sociétés de projets, destinées à porter financièrement certains matériels militaires pour les relouer ensuite aux armées (étalant ainsi, moyennant intérêts, leur coût d’acquisition), seront mises en place dès 2015. Ceci dès que la loi Macron, qui en prévoit la création, sera promulguée, ce que le gouvernement espère être fait à l’été. Dans la foulée, les deux premières sociétés de projets (SDP) seront mises en place. L’une pour trois frégates Fremm, en l’occurrence les plus avancées. L’autre pour quatre appareils de transport militaire A400M.

 

Ces deux premières SDP seront alimentées par le produit de cessions de participations de l’État. Ultérieurement, des fonds privés seront apportés aux SDP suivantes, les industriels concernés devant à l’évidence s’attendre à être sollicités. Interrogé sur les réticences notoires de Bercy (non seulement sur le surcoût engendré au final par ce processus de leasing, mais aussi par le fait que les montants financés ne seront pas évacués du décompte de la dette publique), Jean-Yves Le Drian a précisé que le président de la République ayant annoncé leur création (à bord du Charles de Gaulle en janvier), il obéit et les met en œuvre.  Et au passage ajoute que les SDP pourront également porter sur des prestations de services. On pense en la matière à des contrats de maintien en condition opérationnelle.

 

Le ministre de la Défense a également été interrogé quant au remplacement, pour la Marine nationale, de la Fremm Normandie, qui lui a été prélevée pour livraison à l’Égypte. Il a répondu que la Marine disposerait du nombre prévu de frégates Fremm et que la procédure de commande de l’unité nécessaire à la Marine devait être engagée immédiatement.

 

En ce qui concerne le programme des quatre BSAH (bâtiments de soutien et d’assistance hauturiers), Jean-Yves Le Drian a précisé que la notification du contrat devait intervenir en 2015. Ces quatre navires de 65 mètres avaient déjà fait l’objet d’un premier appel d’offres sollicitant des partenariats public-privé, sans que les offres soient alors jugées satisfaisantes.

 

Autre point important : les déflations d’effectifs initialement demandées aux armées (34 000 hommes) seront pour une seconde fois amoindries. Le ministre de la Défense a indiqué que des besoins nouveaux sont identifiés en matière de lutte contre le terrorisme, le président de la République ayant annoncé la création d’une force permanente de 7 000 hommes sur le sol français (au sein de l'armée de Terre). En conséquence, les 7 500 postes qui avaient déjà été épargnés devraient être plus nombreux.

 

Les attentats de janvier à Paris auront aussi pour conséquence d'avancer en juin l'actualisation (il ne s'agira pas d'une révision) de la loi de programmation militaire prévue en fin d'année.

 

Hors conférence de presse, on s'interrogeait sur le calendrier personnel de Jean-Yves Le Drian. On le sait désireux de représenter à nouveau le PS en Bretagne aux élections régionales de décembre, mais également très apprécié par l’Élysée à son poste actuel. Le ministre souhaite, dit-on, assurer quoi qu'il en soit ses fonctions actuelles jusqu’à la fin de l’année. À cette date, il aura pu veiller au bon déroulement des mesures qu’il vient d’annoncer.

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 20:55
Crédits : P.Blanchais © Marine nationale

Crédits : P.Blanchais © Marine nationale

 

11 Mars 2015 Source : Marine nationale

 

Dans le cadre d’un programme d’entraînement annuel, les marins de la base navale de Cherbourg  ont procédé le 5 mars dernier à un mouvement de coque de sous-marin (ex-SNLE Inflexible). Cet entraînement  a mobilisé plus d’une cinquantaine de marins.

 

Cherbourg est un port nucléaire, qui accueille les activités de construction (DCNS) et de déconstruction (DGA) des sous-marins nucléaires français. C’est la base navale qui opère aujourd’hui les bassins et les mouvements portuaires liés à toutes ces activités, ce qui nécessite des compétences et un entraînement particuliers.

 

Que les sous-marins soient en cours de démantèlement ou qu’ils débutent leurs essais à la mer, la base navale opère les mouvements réguliers dans le port militaire, d’un bassin à un autre, vers l’installation du Homet ou le dispositif de mise à l’eau de Cachin (DME) qui sera le point de départ du Barracuda pour ses essais.

 

Ces mouvements mobilisent des moyens humains et matériels conséquents qui vont du pilote et des équipes bassins jusqu’à l’armement de 6 remorqueurs pour franchir des passages étroits, comme le passage du pertuis entre les bassins Charles X et Napoléon III.

 

Savoir-faire entretenu depuis de nombreuses années à Cherbourg, ces mouvements de sous-marins ont pour but la mise à l’eau du Suffren, le premier SNA de type Barracuda en 2016. Ils s’intègrent dans un plan d’action général baptisé BN21, 21 actions majeures conduites par la base navale de Cherbourg pour être prêt à accueillir le premier Barracuda qui vont des manœuvres portuaires jusqu’à la coordination des activités sur le site en passant par la sécurité nucléaire et la disponibilité des moyens.

Crédits : P.Blanchais © Marine nationaleCrédits : P.Blanchais © Marine nationale

Crédits : P.Blanchais © Marine nationale

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 12:50
photo A Deluc  -Sirpa Marine

photo A Deluc -Sirpa Marine

 

March 9th, 2015  By - defencetalk.com

 

DCNS has been selected – as part of a multinational industrial team led by the US Company Leidos – to participate in the system engineering and the integration of the NATO Ballistic Missile Defence.

DCNS will provide its leading-edge expertise as a naval systems prime contractor to contribute both to the definition and specification and to the integration and test of the NATO Ballistic Missile Defence architectures. The single-award firm-fixed-price contract has a four-year base period of performance, two one-year options plus one eight-month option, and a total contract value of $77 million if all options are exercised.

NATO’s goal is to integrate existing and future national weapon systems, sensors, command and control systems with the NATO Battle Management Command Control Communications and Intelligence system to provide an active defence for the protection of the alliance territory and populations, as well as deployed military forces and critical assets, against a large spectrum of ballistic missiles threats.

The multinational team will assist in this effort by defining, specifying and testing and verifying the proposed NATO Ballistic Missile Defence architectures and requirements using an integration test bed that will be upgraded and operated under the contract.

 

“DCNS is the prime contractor for the FREMM Frigates – the most technologically advanced combat ships on the market – two of which will be dedicated to Air and Missile defence for the French Navy, and for the Horizon Frigates Combat Management System maintenance. These frigates are strong candidates to contribute to the future NATO BMD architectures.” said Pierre Legros, Senior Vice President, Programmes. “This success of DCNS clearly demonstrates the company’s continued commitment towards the most powerful technological solutions supporting the most advanced defence capabilities.”

 

Leidos Team is a multinational industrial consortium composed of Leidos (USA), a national security, health and engineering solutions company, prime contractor, Aselsan (Turkey), The Boeing Company (USA), DCNS (France), Parsons (USA), QinetiQ (United Kingdom), RIMPAC (Canada), Thales (Netherlands) and TMS (Germany).

 

DCNS designs and builds submarines and surface combatants, develops associated systems and infrastructure, and offers a full range of services to naval bases and shipyards. The DCNS Group generates annual revenues of €3.1 billion and employs 13130 people (2014 data)

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 14:25
Le porte-avions São Paulo (ex-Foch) a été mis en service en 1963 - photo Rob Schleiffert

Le porte-avions São Paulo (ex-Foch) a été mis en service en 1963 - photo Rob Schleiffert

 

09/03/2015 Michel Cabirol – Latribune.fr

 

DCNS pourrait moderniser le porte-avions brésilien, le São Paulo. Une opération estimée à au moins 250 millions d'euros.

 

Le Brésil va-t-il moderniser son vieux porte-avions le São Paulo, l'ex-Foch, acheté en 2000 à la France pour 12 millions de dollars ? C'est fort possible compte tenu de la contrainte budgétaire qui contraint Brasília à reporter ses rêves de grandeur à plus tard avec l'achat de deux nouveaux porte-avions. Selon des sources concordantes, cette opération pourrait coûter au minimum 250 millions d'euros à la marine brésilienne avec l'objectif de le faire voguer encore au moins une dizaine d'années supplémentaires.

Le groupe naval DCNS est bien sûr intéressé par ce projet. Et son PDG Hervé Guillou était au Brésil la semaine dernière pour faire avancer ce dossier entre autre, selon des sources concordantes. "Le dossier avance bien et les entretiens se sont bien passés", explique-t-on à "La Tribune". Une décision du Brésil est attendue à la fin de 2015 à l'issue des études préliminaires réalisées à l'automne en vue de déterminer les travaux à réaliser. C'est actuellement l'un des dossiers prioritaires de DCNS.

 

Quelle modernisation?

Mis en service en 1963, le São Paulo, un jeune "quinqua", a toutefois besoin d'une nouvelle modernisation urgente. Car le porte-avions brésilien a été victime ces dernières années de plusieurs avaries plus ou moins importantes, qui suscitent régulièrement l'inquiétude des marins et de la presse brésilienne. Que voudra faire la marine en fonction de la corrosion du bâtiment ? En dehors d'un grand carénage nécessaire, il pourrait être doté d'une nouvelle propulsion électrique, l'actuelle datant des années 60. Et la marine brésilienne devra aussi décider si elle modernise le système d'armes du São Paulo. Ce qui ferait logiquement monter la facture.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 13:55
BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

BPC Sébastopol (photo F. Dubray)

 

09.03.2015 sputniknews.com

 

Les essais en mer du second navire de classe Mistral (baptisé Sébastopol, ndlr) construit par la France pour la Russie débuteront la semaine prochaine en l’absence de marins russes, a annoncé un porte-parole des chantiers navals DCNS.

 

"Les premiers essais en mer sont prévus pour la semaine prochaine entre le 16 et le 20 mars. La date exacte de départ du navire des docks dépend des conditions météo", a indiqué le porte-parole cité par les médias.

 

Selon lui, aucun représentant du ministère russe de la Défense ne prendra part aux essais en mer.

 

Le premier des deux porte-hélicoptères commandés par la Russie devait être livré en novembre 2014. Cependant, les autorités françaises ont reporté sa livraison pour une durée indéterminée en réponse à la position de Moscou sur les hostilités dans le sud-est de l'Ukraine.

 

Début octobre 2014, le premier navire de classe Mistral, baptisé Vladivostok a terminé ses essais en mer avec un équipage russe à bord.

 

Près de 400 marins russes étaient arrivés à Saint-Nazaire fin juin 2014 à bord du navire russe Smolny. Pendant deux mois, ils ont suivi des cours de formation. Les marins étaient logés à bord de leur navire et étaient autorisés, s'ils n'étaient pas de service, à visiter la ville et à prendre part à des visites organisées.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 12:35
INS Sindhuvijay (S62)

INS Sindhuvijay (S62)

 

February 27, 2015 By Franz-Stefan Gady – The Diplomat

 

Is New Delhi’s submarine fleet in a state of crisis?

 

This week, Indian Defense Minister Manohar Parrikar announced that the induction of the first of six Scorpene-class submarines will have to be delayed to an unspecified future date. Back in November 2014, the Indian Defense Ministry still maintained that the first vessel would be delivered in September 2016. This new delay, however, makes the on-schedule delivery highly unlikely.

The 1,750-ton, 67-meter Scorpene-class — capable of diving up to a depth of 300 meters —will be equipped with SM-39 Exocet anti-ship missiles. The class is supposed to fulfill a wide range of missions sets for the Indian Navy including anti-surface  and anti-submarine warfare, special operations, intelligence gathering, minelaying, area surveillance, and strikes against land-based targets, according to naval-technology.com.

New Delhi assigns particular importance to building up a modern fleet of submarines. One reason is that the South Asian nation wants to be able to project power deep into the Indian Ocean and dissuade the presence of Chinese military vessels. Another rationale is Pakistan’s effort to upgrade its submarine fleet.

Chietigj Bajpaee, an expert on the Indian military at King’s College in London summarizes New Delhi’s efforts to date:

“The Indian Navy also has a particular focus on enhancing the country’s submarine fleet with the construction of Scorpenes from France, the leasing of submarines from Russia, and upgrades to India’s Russian and German-made submarines. The development of Arihant-class nuclear-powered submarines has also completed the development of India’s nuclear triad.”

In October 2005, a $4.16 billion contract (known as Project 75) was awarded to the French industrial group DCNS  to build six Franco-Spanish Scorpene-class diesel attack submarines (with an option to build six more) at the Mazagon Docks in Mumbai, India. The deal involved extensive technology transfer agreements. However, so far, not a single submarine has been delivered. According to India’s defense minister, this week’s delay is caused by Mazagon Docks Limited (MDL) facing difficulties procuring certain materials from foreign vendors.

India’s submarine fleet is in a state of crisis. Readiness rates are below 40 percent and some vessels (especially the SSK U209 class) need urgent upgrades. On paper, the fleet currently consists of 16 boats: ten Russian SSK Kilo (Sindhugosh) Class, four locally built SSK U209 (Shishumar) Class, a leased nuclear-powered SSN from Russia (INS Chakra), and the INS Arihant ballistic missile submarine (which only began sea trials in December) . However, according to local media reports, the number of active duty subs is now down to 13 diesel-electric submarines and the nuclear-powered INS Chakra.

Nevertheless, the Indian Navy is rated as NATO-quality, according to U.S. naval officers who conducted joint drills with Indian squadrons.

The Indian government has allocated approximately $16 billion for the expansion of its naval forces. India is already the world’s largest weapon’s importer (in 2013, New Delhi spent $6 billion on buying equipment), largely due to a moribund domestic defense industry. India is expected to spend $100 billion over the next decade on a defense upgrade program.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 12:40
Vogue la galère (bis): le BPC Sebastopol en essais à la mer à la mi-mars.


28.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le second navire de type Mistral, fabriqué par STX dans le cadre du contrat signé avec la Russie en 2011, va prendre la mer pour la première fois, mi-mars (probablement pendant la semaine du 16 au 22).

La construction du BPC Sébastopol (photo F. Dubray) est désormais très avancée, à hauteur de 96 %. Reste à savoir ce qu’il adviendra de ce porte-hélicoptères. Il doit théoriquement être remis à Moscou à l’automne 2015, mais le premier des deux BPC, le Vladivostok, qui devait partir en novembre dernier, est toujours à quai à Saint-Nazaire, François Hollande ayant suspendu sa livraison du fait de la crise ukrainienne.

Une délégation russe sera-t-elle à bord aux côtés des équipes STX et de DCNS ? La question reste pour l'heure sans réponse. On se souviendra que les marins russes ont repris la route de la Russie.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 14:55
Le BPC Mistral et le BPC Tonnerre en mer Méditerranée - photo Marine Nationale

Le BPC Mistral et le BPC Tonnerre en mer Méditerranée - photo Marine Nationale


27.02.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

DCNS et STX France ont annoncé avoir remporté "auprès du Service de Soutien de la Flotte le contrat pour le maintien en condition opérationnelle des trois Bâtiments de Projection et de Commandement (BPC) et d’un Transport de Chalands de Débarquement (TCD), basés à Toulon".

Après les frégates de surveillance en 2012 (voir mon post ici), le duo va se charger de 4 autres navires militaires.

Les deux entreprises se sont réunies en groupement momentané d'entreprises (GME) pour assurer le maintien en condition opérationnelle des BPC Mistral, Tonnerre et Dixmude pour une durée de sept ans ainsi que le TCD Siroco jusqu’à ce qu’il soit retiré du service actif. DCNS est mandataire et maître d'oeuvre. STX France est co-traitant.

Le contrat inclut l’entretien courant, cinq arrêts techniques majeurs et dix arrêts techniques intermédiaires.

1 lot pour CNN. Il s'agit du lot numéro 2 d'un appel d'offres plus large lancé l'an dernier et qui portait sur "le maintien en condition opérationnelle (mco) des navires de la Marine Nationale de type PR (Pétrolier Ravitailleur), BCR (Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement), TCD (Transport de Chalands de Débarquement) et BPC (Bâtiment de Projection et de Commandement) basés à Toulon et Brest."

Selon l'avis du 25 février, il s'agit du "lot no 2 du marché M13TBS18002 attribué à la société DCNS 40-42 Rue du Docteur Finlay 75732 Paris Cedex 15 - Siret : 441 133 808 00135 - Montant : 218 400 000 euros (T.T.C.)".

Le lot numéro 1 a été attribué à CNN MCO en novembre dernier (avis du 3 décembre), pour une valeur de 102,7 millions d'euros. Voir ici l'avis d'attribution.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 16:55
photo DCNS

photo DCNS

 

25 février 2015 par Déborah Paquet – actu-environnement.com

 

Claire Allanche quitte Airbus pour rejoindre le groupe DCNS, leader du naval de défense et "innovateur dans l'énergie" au poste de directrice de la communication.

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:55
Thales poursuit (beaucoup trop ? ) lentement sa croissance

Première grande sortie médiatique de Patrice Caine lors de la présentation des résultats de 2014 (Crédits : Thales)

 

26/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Avec un chiffre d'affaires qui a progressé de 2% en 2014, Thales est encore loin des objectifs ambitieux de son ancien PDG Jean-Bernard Lévy. En outre, DCNS a plombé les résultats financiers du groupe d'électronique.

 

Pour le futur directeur général de Thales et futur ex-PDG, Patrice Caine, c'est le grand jour avec sa première grande sortie médiatique avec la présentation des résultats 2014 après le départ surprise cet automne de Jean-Bernard Lévy à la tête d'EDF. En même temps, en tant que numéro deux de Jean-Bernard Lévy, il a participé grandement à la réalisation de ces résultats qui sont plutôt corrects avec un chiffre d'affaires en légère hausse à 12,9 milliards d'euros (contre 12,698 milliards en 2013). Soit une progression de 2% (-1% à périmètre et change constants). Loin toutefois de la volonté affichée par son ancien PDG de trouver 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires supplémentaires dans les dix prochaines années. Surtout au regard de la croissance de Safran. Sans une acquisition majeure, Thales ne devrait pas pouvoir remplir cet objectif.

"En 2014, Thales a réalisé une très bonne performance commerciale, avec des prises de commandes en progression sensible dans l'ensemble de nos secteurs d'activités. Hors impact de DCNS, la rentabilité du Groupe s'est de nouveau améliorée. Cette dynamique devrait se poursuivre en 2015, avec leretour à la croissance du chiffre d'affaires du Groupe et une hausse des résultats",  a expliqué Patrice Caine dans un  communiqué publié par le groupe.

Pour 2014, Thales affiche un EBIT (résultat opérationnel) de 985 millions d'euros, soit une marge de 7,6% du chiffre d'affaires contre 1,01 milliard un an plus tôt (8%). Cette baisse est intégralement imputable à la contribution fortement négative de DCNS (- 117 millions d'euros, contre une contribution positive de 40 millions en 2013) "en raison d'importants écarts négatifs sur plusieurs contrats, notamment dans le nucléaire civil ainsi que sur le programme de sous-marins Barracuda", a rappelé Thales dans un communiqué. Hors DCNS, l'EBIT atteint 1,1 milliard d'euros (8,5% du chiffre d'affaires), en progression de 13% par rapport à l'exercice précédent, "témoignant de la poursuite du déploiement des plans d'amélioration de la performance".

 

Des commandes en forte hausse

En revanche, la vraie bonne nouvelle vient des prises de commandes qui ont atteint en 2014 14,3 milliards d'euros, en progression de 11% par rapport à 2013 (+8% à périmètre et taux de change constants). Au 31 décembre 2014, le carnet de commandes consolidé se monte à 27,2 milliards d'euros (29,8 milliards d'euros fin 2013), soit plus de deux années de chiffre d'affaires. Le ratio des prises de commandes rapportées au chiffre d'affaires, le fameux "book-to-bill", s'est élevé à 1,11 à fin 2014.

Avec une croissance particulièrement marquée au Moyen-Orient, les prises de commandes dans les marchés émergents "continuent leur progression" (+7% par rapport à 2013), affirme Thales. Pourtant l'an dernier, elles ont atteint 4,2 milliards d'euros (contre 4,56 milliards en 2013), soit 30 % des prises de commandes totales. Depuis 2012, les prises de commandes dans les marchés émergents ont connu une croissance de plus de 40%.

Dix-neuf grandes commandes - celles qui sont surveillées comme le lait sur le feu - d'un montant unitaire supérieur à 100 millions ont été enregistrées sur l'année 2014, soit autant qu'en 2013. Notamment grâce à la filiale spatiale commune avec Finmeccanica (8 commandes supérieures à 100 millions). Enfin, les commandes de montant unitaire inférieur à 10 millions d'euros représentent un peu moins de la moitié des prises de commandes en valeur.

 

Des perspectives de croissance... modérée

En 2015, après une croissance de près de 20 % en deux ans, les prises de commandes devraient continuer de se maintenir à un niveau élevé, avec une nouvelle croissance attendue dans les marchés émergents. Notamment grâce à des contrats Rafale. La hausse continue des prises de commandes depuis deux ans devrait permettre au chiffre d'affaires de connaître une légère progression en 2015.

Cette évolution favorable, la poursuite des efforts d'amélioration de la compétitivité et le retour progressif à la profitabilité de DCNS devraient conduireThales à afficher un EBITen hausse d'environ 15% par rapport à 2014 (sur la base des taux de change actuels), pour atteindre 1,130 à 1,150 milliard d'euros.Sur le moyen terme, Thales confirme viser une croissance modérée de son chiffre d'affaires et une amélioration de son taux de marge d'EBIT,pour atteindre un taux de 9,5 à 10% à l'horizon 2017/2018.

Pour l'heure, le futur directeur général doit affronter une grogne sociale des salariés, qui demandent la levée de la "politique de modération salariale scandaleuse au regard de l'implication et des efforts plus que significatifs fournit par les salariés", estime la CGC Thales.

"Forte de ce constat, la CFE-CGC a demandé à rencontrer, le plus rapidement possible, M. Patrice Caine, le président du groupe, avec comme objectif de débloquer une situation qu'elle juge préjudiciable à tous, salariés et entreprise. A ce jour, les cinquante établissements du groupe Thales manifestent régulièrement leur mécontentement. La CFE-CGC ne comprendrait pas que la direction reste figée alors que la situation ne peut que se dégrader et s'ancrer durablement dans le conflit".

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:55
La priorité de la Marine nationale est de disposer de quatre frégates Fremm en 2016. (Photo : DCNS)

La priorité de la Marine nationale est de disposer de quatre frégates Fremm en 2016. (Photo : DCNS)

 

25/02/2015 LeMarin.fr

 

Alors qu'il doit prochainement recevoir une centaine de marins égyptiens afin d'assurer la prise en main de l'ex-Normandie dont la livraison à l'Égypte est espérée cet été, le site DCNS de Lorient s'attend à un pic de charge sur les parties coques dans les prochains mois.

 

En effet, le lancement de l'usinage courant avril de la corvette Gowind destinée à l'Égypte va de pair avec le recadencement du programme Fremm qui prévoit, d'ici la fin de l'année 2015, la livraison de la Provence à la Marine nationale, l'achèvement des essais en mer de la Languedoc et la mise à l'eau de l'Auvergne.

 

Piloté depuis décembre par Pierre Salmon, ancien directeur industriel de DCNS Indret, le site lorientais compte s'appuyer sur le renfort de salariés en provenance de Brest et de Cherbourg ainsi que de la sous-traitance par Piriou d'environ 20 % des éléments de coque de la corvette.

 

L'amiral Rogel, chef d'état-major de la Marine, a fait savoir que sa priorité était de disposer de quatre frégates Fremm en 2016 et de six en 2018.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:55
La FREMM Aquitaine (PHOTO DCNS)

La FREMM Aquitaine (PHOTO DCNS)

 

18 février 2015 Le Fauteuil de Colbert

 

L'entreprise DCNS aurait besoin d'ajouter une nouvelle corde à son arc car sa gamme ne serait pas complète sans une Frégate de Taille Intermédiaire (FTI) plus simple, notamment dans sa mise en oeuvre (sans les défis imposés par un équipage si réduit). Le besoin de l'entreprise prend le pas sur les besoins opérationnels de la Marine. La manoeuvre, maintes fois prêtées à Dassault Aviation, ne provoque aucune réaction épidermique. Le projet devrait, à bien des égards, être critiqué. Surtout, il ne semble pas judicieux de prendre sur le maigre budget équipements de la Royale à destination de la flotte de surface. En particulier s'il s'agit de lancer un navire "moins complexe" que la classe Aquitaine.

 

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:55
B2M - Des bâtiments multi-missions source DGA

B2M - Des bâtiments multi-missions source DGA

 

24 Février Ouest-France

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian est en visite dans le Finistère ce vendredi. Piriou à Concarneau et Hénaff à Pouldreuzic sont au programme.

 

Jean-Yves Le Drian visitera les chantiers Piriou vendredi matin, notamment l'assemblage du B2M, le futur bateau multi-missions de la Marine nationale, dont la coque a été construite dans une filiale Piriou à Gdansk en Pologne, avant d'être remorquée vers Concarneau pour l'achèvement. Trois unités ont été commandées à Kership, la filiale Piriou-DCNS.

 

Le ministre poursuivra sa visite dans le pays bigouden, à Pouldreuzic, chez Hénaff l'après-midi.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:55
Les corvettes Gowind de DCNS ont eu beaucoup de succès en 2014

Les corvettes Gowind de DCNS ont eu beaucoup de succès en 2014

 

24/02/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

DCNS veut rapidement être, dès 2015, à nouveau profitable pour tourner la page des très mauvais comptes de 2014. Le groupe naval a enregistré ses premières pertes depuis 2001 (336 millions d'euros).
 

Pour le PDG de DCNS, le plus dur commence. Après avoir passé, dès son arrivée à la tête du groupe naval, à la paille de fer les comptes 2014 plombés par certains programmes mal maîtrisés - réacteur expérimental Jules Horowitz et sous-marins Barracuda notamment -, Hervé Guillou veut maintenant "tourner la page", comme il l'explique dans une interview accordée à La Tribune. Car les comptes 2014 sont très mauvais, conformément aux prévisions de DCNS, avec une perte nette de 336,1 millions d'euros (contre un résultat net de 114,7 millions en 2013) en raison d'un montant de provisions non communiquées. La première perte depuis la période 1997-2001, quand la Direction des Constructions Navales (devenu DCNS) était régulièrement dans le rouge. Le chiffre d'affaires est aussi en baisse à 3,06 milliards (contre 3,3 milliards en 2013).

Comment tourner la page? Pour gagner le pari de retrouver rapidement de la profitabilité dès 2015, le PDG de DCNS a recruté "du sang neuf" - Marie-Pierre de Bailliencourt (directeur général adjoint), Frank Le Rebeller (directeur général adjoint en charge des finances et du juridique) et Olivier de la Bourdonnaye (direction industrielle), sans précise-t-il, avoir lancé "une chasse aux sorcières" afin de garder "les compétences techniques des anciens". Hervé Guillou veut notamment "poursuivre la transformation industrielle de DCNS", qu'il considère comme une pépite technologique. Avec notamment la volonté "d'améliorer la maîtrise des programmes" sous l'impulsion de Pierre Legros, directeur de la nouvelle direction des programmes, et d'Olivier de la Bourdonnaye, ancien patron du programme Ariane 6.

Le PDG de DCNS compte également poursuivre des investissements dans le domaine du CMS (Combat Management Systems), un "secteur fondamental" pour le groupe et pour la France. "C'est un devoir sacré" en vue de "préserver la base industrielle et technologique de défense (BITD) française", explique-t-il. Un point de friction avec son actionnaire privé Thales (35%), qui entretient lui-aussi des compétences aux Pays-Bas à Hengelo (Thales Nederland), sur certains marchés à l'export, à l'image du contrat de six corvettes Gowind gagné en Malaisie. "Ma porte est ouverte s'il y en Europe des acteurs, qui veulent discuter de consolidation avec DCNS", souligne-t-il.

 

"Trois hubs" industriels à l'international

Hervé Guillou croit beaucoup à l'internationalisation de DCNS, dont 33% des prises de commandes ont été réalisées à l'export en 2014 (3,6 milliards contre 2,2 milliards en 2013, soit une hausse de 59%).  Notamment grâce au très beau contrat réalisé en Egypte (quatre corvettes de type Gowind vendues pour 1 milliard d'euros). DCNS a réalisé 32,7 % de son chiffre d'affaires à l'international. Mais, a-t-il constaté, le groupe "a pris sa place à l'export mais n'en a jamais profité jusqu'ici", car DCNS n'est "pas assez déployé industriellement". Une stratégie qui permettra de rivaliser face à ses trois concurrents européens, qui ont une base export plus élargie : l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (15 clients), le néerlandais Damen (25) et l'italien Fincantieri (20).

Le PDG de DCNS souhaite donc créer "trois hubs" industriels à l'international - Malaisie, Brésil et Arabie Saoudite (spécialisé dans le maintien en condition opérationnelle - à partir desquels DCNS pourrait exporter et profiter de la croissance de ces trois régions : Asie du Sud-Est, Amérique latine et Moyen-Orient. Trois pays où le groupe naval a déjà réussi de très jolis coups commerciaux : sous-marins Scorpène et corvettes Gowind en Malaisie et au Brésil et frégates en Arabie Saoudite. Il souhaite donc profiter des partenariats déjà mis en place avec des partenaires locaux pour mieux structurer une organisation industrielle.

Enfin, s'agissant d'une éventuelle consolidation en Europe, Hervé Guillou rappelle que "sa est ouverte". Mais pour le coup, l'une s'est refermée plutôt brutalement, le constructeur de sous-marins suédois Kockums, propriété de Saab, après avoir divorcé de TKMS, s'est récemment rapproché de Damen. "Je m'interroge effectivement", regrette-t-il. Il estime par ailleurs que les Allemands ne sont "pas encore prêts" à discuter de rapprochements.

 

Vers un tri dans les énergies marines renouvelables

En 2014, DCNS a réussi sa percée dans les énergies marine renouvelables. Notamment dans le domaine des hydroliennes où DCNS a obtenu plusieurs succès significatifs. EDF a passé commande de deux nouvelles hydroliennes de 16 mètres pour équiper la ferme expérimentale de Paimpol-Bréhat (Côtes d'Armor) et a été sélectionné par l'Ademe pour l'installation d'une ferme pré-commerciale de sept hydroliennes dans le Raz Blanchard.

En outre, le groupe a été choisi par le ministère de l'Energie de Nouvelle-Ecosse (Canada) pour une ferme expérimentale de 4 MW dans la baie de Fundy. Ce qui fait dire à Hervé Guillou, "favorablement impressionné par OpenHydro", la filiale irlandaise de DCNS, qu'il y a une "vraie route industrielle" pour "un des leaders mondiaux" dans ce domaine. "Nous sommes au stade de la production", souligne-t-il. Il estime que le groupe devra investir une centaine de millions d'euros après en avoir investi une centaine.

Sur les éoliennes en mer, Hervé Guillou rappelle que DCNS, qui apporte ses compétences sur la maîtrise de l'élément marin (flotteur, stabilité en mer...), restera derrière Alstom avec qui il a signé un partenariat. Les deux industriels ont d'ailleurs un accord avec la région Bretagne pour faire avancer le projet de site pilote éolien flottant de Groix.

DCNS poursuit également son aventure dans l'énergie thermique des mers (ETM), une technologie moins mature où des verrous technologiques restent encore à lever. Mais le groupe en partenariat avec Akua Energy porte un projet en Martinique dans le cadre d'un financement de 70 millions d'euros environ du fonds européen NER 300.

Enfin, DCNS et Enel Green Power ont été retenus pour mettre en place au Chili un centre de recherche et d'innovations sur l'énergie marine, notamment sur l'hydrolien et l'énergie des vagues.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 12:55
DCNS : retour prévu aux bénéfices à partir de 2015

L'exportation contribue au tiers du chiffre d'affaires de DCNS. Ici, la signature par le PDG de DCNS, Hervé Guillou, du contrat pour la fourniture d'une frégate Fremm à l'Égypte. (Photo : ministère de la Défense)


24.02.2015 LeMarin.fr
 

336 millions de pertes pour un chiffre d'affaires de 3,1 milliards d'euros. DCNS a confirmé officiellement, ce mardi 24 février, de lourdes pertes au titre de son exercice 2014. On note aussi une baisse du chiffre d'affaires de 7 % par rapport à 2013. Mais le premier constructeur européen de navires militaires affiche sa confiance dans l'avenir en prévoyant un retour progressif aux bénéfices à partir de 2015.

Dans le nucléaire civil, DCNS pâtit des difficultés de réalisation du réacteur de recherches Jules Horowitz pour le compte du Commissariat à l'énergie atomique, à Cadarache, avec des coûts et des délais qui ont fortement dérapé. Dans les programmes navals de défense, les audits demandés par Hervé Guillou, le nouveau PDG, ont mis en évidence une « augmentation des coûts à terminaison », tout particulièrement en ce qui concerne le programme Barracuda. D'où des charges et provisions complémentaires inscrites au bilan 2014.

« DCNS s'est totalement mobilisé pour renouer progressivement avec la profitabilité à partir de 2015 et a mis en œuvre un plan d'actions à cet effet », annonce Hervé Guillou. Dans un premier temps, un plan d'économies a pour objectif un gain de 100 millions d'euros en 2015. Il entraîne un gel des salaires pour les salariés du groupe cette année. Des efforts sont demandés aux fournisseurs pour diminuer leurs prix.

Tri dans le portefeuille d'activités

Un plan de progrès, annoncé avant l'été, va redéfinir la stratégie du groupe. Il devrait entraîner des choix dans le portefeuille d'activités, notamment pour celles ayant trait aux énergies marines renouvelables. Enfin, DCNS annonce la mise en place d'une « surveillance particulière » de certains programmes.

Tout n'a pas été noir pour autant en 2014. Les prises de commandes ont atteint 3,6 milliards d'euros. Elles sont en augmentation de 59 % par rapport à une année 2013 très décevante de ce point de vue. « La prise de commande de quatre corvettes Gowind pour l'Égypte en juillet a permis à DCNS de dépasser ses prévisions », note Hervé Guillou. Ce contrat se monte à 1 milliard d'euros. L'Égypte est un pays où DCNS peut nourrir de solides espoirs, puisque le groupe a conclu la vente d'une frégate Fremm courant février.

Outre le contrat des corvettes égyptiennes, les principaux marchés conclus en 2014 en matière de construction neuve ont été le choix du design Gowind par la Malaisie pour la réalisation en transfert de technologie de six corvettes ; la commande du quatrième SNA du programme Barracuda ; le contrat en collaboration avec Piriou pour la fourniture et la maintenance de trois bâtiments multimissions.

Le carnet de commandes s'établit à 13,2 milliards d'euros fin 2014. Il est donc en hausse de 59 % par rapport à la fin 2013, sans toutefois retrouver le niveau qui était le sien fin 2012, où il atteignait 13,8 milliards d'euros.

Les ventes à l'étranger ont représenté le tiers du chiffre d'affaires en 2014. Les grands programmes nationaux, principalement Fremm et Barracuda, contribuent aussi pour un tiers au chiffre d'affaires du groupe. Enfin, DCNS note la « bonne tenue des activités de services », qui représentent le tiers du chiffre d'affaires.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 08:55
En direct des BPC


6 Février 2015 Marine Nationale

Permettant des missions de basse et haute intensité, dans les airs, en surface et à terre, les bâtiments de projection et de commandement sont des outils d’excellence pour les armées. L’ouvrage de Luc-Christophe Guillerm propose une plongée encyclopédique et photographique de près d’une décennie dans cet univers. Un livre pour embarquer !

› Mistral, Tonnerre, Dixmude – Les BPC de la Marine nationale de Luc-Christophe Guillerm. Préface de l’Amiral (2S) Édouard Guillaud. 223 pages - 39 € (éditions SPE Barthélémy)

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 12:30
photo F. Robineau / Dassault Aviation

photo F. Robineau / Dassault Aviation

 

17 février 2015 par  Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopèrent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales, Dassault et Snecma (groupe Safran) seront les principaux bénéficiaires de la sélection de l’avion de combat omnirôle Rafale et de la frégate multi-missions Fremm par l’Égypte pour équiper les forces armées de ce pays. Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopérent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.

 

Thales estime que les systèmes et équipements qu'il fournit pour le Rafale représentent environ 25% de leur valeur totale du Rafale et 20% de la Fremm.

 

1600 salariés sont concernés à l'usine Thales de Brest qui emploie 1600 personnes, dont 1000 ingénieurs. Celle-ci produit l'un des systèmes de pointe du Rafale.

 

L'officialisation de la vente de 24 appareils à l'Egypte est aussi une excellente nouvelle pour le site Thales d'Etrelles (Ile-et-Vilaine), près de Rennes, qui manquait de contrats à l'export. Une partie des radars équipant le Rafale sera produite dans cette usine. Le site d'Etrelles conçoit notamment le module intégré dans le nez de l'avion. Un composant qui améliore la détection des cibles et élargit le champ de vision. Il est aussi utilisé dans le guidage des missiles.

 

Selon "Le Monde", l'ensemble du contrat est évalué à 5,2 milliards d’euros et comprend cinq volets différents, dont trois majeurs : la vente des 24 Rafale pour le tandem Thales- Dassault Aviation ; celle de la frégate multimission Fremm, fabriquée par DCNS ; et la vente de missiles air-air Mica et de croisière Scalp, produits par MBDA. A ces contrats principaux s’en ajoutent deux autres : l’un avec Sagem, pour les missiles air-sol 2ASM ; l’autre avec le groupe Etienne Lacroix, concernant les systèmes de leurre du Rafale.

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 12:55
La Banque FREMM ?

 

15.02.2015 Le Fauteuil de Colbert
 

La vente de la frégate Normandie - dont la signature du contrat doit très certainement intervenir le lundi 16 février - est soit un cadeau empoisonné, soit le prix à payer pour déverouiller les chances de succès du Rafale pour les marchés à l'exportation. Tout du moins, la Marine nationale se sépare de la frégate qui devait accueillir cette année le tir de qualification du Missile de Croisière Naval à bord d'un navire de surface, une première en Europe. Surtout, quid de l'avenir de la flotte de surface française alors que l'Etat ne se prononce - toujours - pas sur la situation ? Tentons d'apercevoir la situation.

 

2019 : 1 FREMM en moins

 

Dans un premier temps, rappelons qu'en 1997 l'état-major de la Marine ambitionnait de disposer de 26 frégates. Chiffre à replacer dans son contexte. Il était question de 12 frégates de premier rang, soit 4 unités de défense aérienne et huit unités anti-sous-marine. En 2007, la révision des programmes d'armement a tranché pour 11 FREMM, dont deux à vocation anti-aérienne (les FREDA). En 2019, la Marine nationale devrait percevoir 6 FREMM qui s'ajouteront aux 5 frégates La Fayette et aux 2 Horizon et frégates F70 de défense aérienne. Ces 2 dernières devant être remplacés dans la LPM suivante par les deux FREDA.

 

A la différence de la vente d'une FREMM au Maroc, celle réalisée au profit de l'Egypte se fait au détriement de la Marine nationale qui perd - c'est imparable - une des six FREMM qu'elle devait percevoir. Le chef d'état-major de la Marine semble avoir tranché pour prolonger deux frégates ASM F70 pour combler le vide capacitaire. Les Jean de Vienne et Montcalm - puisqu'il s'agit de celles-ci - accumulent chacune 31 et 33 ans de service à la mer.

 

Rappelons aussi que la première FREMM, l'Aquitaine, n'est toujours pas admis au service actif en 2015 alors qu'elle a été livrée depuis 2012. La Provence, unité suivante de ce programme, ne sera reçue que fin 2015 (la Provence).

 

Projetons-nous en avant : en 2016, le ministère de la Défense doit se prononcer sur la commande - ou non - des trois dernières FREMM (les 9, 10 et 11). Les frégates F70 auront toutes quitté le service actif d'ici à 2019. De plus, le remplacement des FLF s'ouvre théoriquement à partir de 2022.

Ce qui nous ramène au postulat de 1997 où la Marine nationale demandait, pour ses besoins opérationnels, un minimum de 4 frégates de défense aérienne ainsi que 8 unités anti-sous-marine, le tout, soutenu par 14 frégates de second rang, aptes à un minimum de missions opérationnelles touchant à la lutte sous ou au-dessus de la mer.

 

Deux objets financiers : les ressources exceptionnelles et les 40 Rafale pour l'exportation

 

Gageons que nous sommes actuellement dans un contexte très évolutif où tous les paramètres peuvent être terriblement bouleversés du jour au lendemain. La très probable vente du Rafale à l'Egypte - le contrat pourrait être signé lundi - modifie l'économie de la loi de programmation militaire. Celle-ci repose sur les ressources exceptionnelles à percevoir pour les années 2015 et 2016 (2,2 milliards d'euros de vente de fréquences, d'immobiliers, etc.) et sur la vente de 40 Rafale à l'exportation (afin de respecter l'exécution du contrat Rafale qui suppose la commande de 11 unités chaque année). Enfin, tout ceci repose également sur le respect de la loi de programmation militaire par l'Exécutif, le Législatif et Bercy.

 

Le contexte financier constitue la seule variable pouvant étendre ou restreindre la manoeuvre capacitaire. Plusieurs éléments ne peuvent qu'être pris en compte. Premièrement, il est plus probable que les ressources exceptionnelles soient remplacé par les sociétés de projet que ces premières soient perçu en temps et en heure. Deuxièmement, il n'est pas à exclure une certaine embellie pour le Rafale sur les marchés de l'exportation, tout comme pour la vente de frégates FREMM.

 

Concentrons-nous sur la situation du Rafale dans sa relation à la loi de programmation militaire. Sur les 66 machines que la DGA doit commander, seules 26 le seront par l'Etat, le reliquat doit être vendu à l'exportation. Sachant qu'un Rafale est facturé au budget 100 millions d'euros pièce, il est aisé de calculer comment la LPM s'effondre à chaque fois que l'Etat devra compenser l'échec des ventes à l'exportation.

 

Une embellie pourrait tout aussi bien se produire. La vente de Rafale au Qatar serait, une fois encore, imminente et concernerait 24 machines. L'Inde et la France semble convenir qu'une décision, quelque soit celle-ci, doit être prise à l'orée des mois d'avril et de mai 2015. L'armée de l'air indienne soutient très fortement la signature de ce contrat. Si nous devions imaginer de tels succès - sans même évoquer la Malaisie - alors la LPM tablerait sur 66 Rafales vendus à l'exportation (deux fois 24 machines pour l'Egypte et le Qatar, 18 construites en France pour l'Inde). La LPM bénéficierait d'un potentiel de 26 Rafale pouvant ne pas être commandés par l'Etat. Ceci, sous réserve que l'Armée de l'air puisse se séparer d'autant de machines, nonobstant ses besoins opérationnels.

 

Pallier aux ressources exceptionnelles, ce serait donc s'engager dans les sociétés de projet. Il est bien difficile de savoir à quoi peuvent ressembler ces financements innovants. Première chose, il ne s'agirait pas d'un Partenariat Public-Privé mais bien d'un prêt. En ce sens que les sociétés de projets acheterait des matériels déjà acquis par les Armées (les A400M et FREMM sont les plus souvent cités) et avanceraient la somme à l'Etat qui pourra la redéployer sur d'autres besoins, à hauteur des 2,2 milliards de ressources exceptionnelles nécessaires. Louant son matériel, l'Etat le rachète en versant des mensualités.

 

Qui ou quoi va abonder les sociétés de projets ? Trois directions semblent se dessiner. D'un côté, il s'agirait de les abonder via la cession de participations de l'Etat dans des entreprises publiques ou privées. Du côté antagoniste, des entreprises privées viendraient abonder ces sociétés, trouvant là un bon placement financier. Au milieu, nous trouvons une solution hybride aux logiques contradictoires.

 

Que faire pour le programme FREMM dans ce cadre ? Avant de poursuivre, il nous semble que la Marine nationale fonde son Horizon 2025 sur 11 frégates FREMM. Au regard de toutes les commentaires intervenus depuis 2008, il ne semble pas souhaitable d'arrêter le programme FREMM à 8 unités et de combler les lacunes capacitaires par des frégates de second rang. DCNS n'a jamais réussi à placer sa FM400 à l'export. Les 2000 tonnes de différence entre une FREMM et une frégate de 4000 tonnes ne justifie pas une baisse signifcative de coûts si, in fine, les deux frégates recourt aux mêmes équipements. En outre, la Frégate de Taille Intermédiaire ne semble pas définie à l'heure actuelle. La priorité pour moderniser les frégates de premier rang semble aller pleinement à un format à 11 FREMM.
 

La Banque du programme FREMM ?

 

Considérons une autre utilisation des sociétés de projets. Celles-ci pourraient être abondées uniquement par des fonds publics (vente de participations de l'Etat dans des entreprises, etc.). C'est-à-dire que l'Etat se fait sa propre banque. Dans cette optique, pourquoi ne pas imaginer une telle utilisation d'une société de projet FREMM afin d'avancer la somme nécessaire à la construction des 11 frégates ?

 

La DGA recevrait les fonds pour commander les frégates. Elles seraient remboursés par l'Etat à l'Etat par le versement d'un loyer sur une durée à déterminée (10, 15 ou 20 ans). Dans pareil situation, l'Etat n'a pas intérêt à bénéficier financièrement de la situation au détriment de l'Etat - contrairement à la logique de la présence d'intérêts privés dans l'opération.

 

Cela permettrait à l'Etat de négocier avec les entreprises la meilleure situation industrielle pour que l'Etat n'ait pas à prêter un volume financier trop important à l'Etat : revenir à une cadence de production d'un navire lancé tous les 7 mois et non pas 11 mois, voire 14 comme certains l'espèrent.

Accélération du tempo industriel qui permettrait à l'Etat de gager que ce temps gagner dans la modernisation de sa flotte de surface fera diminuer ses besoins de fonctionnement via le retrait de navires âgés (plus de 30 ans, surcoûts en MCO) et la diminution du besoin de main d'oeure (passage d'équipages de 250 à 108 marins). L'Etat ne pourrait qu'aprécier ces économies de fonctionnement qui sécuriseront la capacité de remboursement de l'Etat.

 

L'Etat proposerait alors à l'Etat de laisser ouvert la chaîne de production des FREMM pour remplacer une plus grande partie de la flotte, à savoir les frégates La Fayette. Nouveau cercle vertueux qui éviterait d'avoir à concevoir une nouvelle classe de frégates mais plutôt à améliorer l'existente. L'Etat apprécierait cette vision de long terme qui ferait montre d'une certaine maîtrise des finances.

 

Une telle banque permettrait de réaliser les objectifs financiers du programme FREMM : trouver une économie de programme réduisant les coûts de fonctionnement grâce à une forte homogénéisation des matériels, donc bénéficiant de coûts d'acquisition réduits.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Journée des sciences navales à l’École navale (12 Fev. 2015)

 

16 Février 2015 Source : Marine nationale

 

La Journée des Sciences Navales visait à promouvoir le lien fort entre les enjeux technico-opérationnels du métier d’officier et sa formation scientifique. Élèves, acteurs militaires, académiques et industriels s’y sont côtoyés lors de conférences et d’un forum d’exposants pour confronter leurs expertises et leurs questionnements sur la place et l’évolution des connaissances et des technologies.

 

Le thème abordé traitait des « systèmes navals embarqués » et de l’innovation au service de la conduite des navires. En parallèle des conférences, DCNS avait installé à la disposition des participants sa passerelle de combat du futur.

 

Pendant cette journée, de grands acteurs maritimes (DCNS, l’ENSM, la DGA, SIRENHA, l’Irenav) ont confronté leurs idées et leurs visions. Hervé Guillou, président directeur général de DCNS, a notamment assuré la conférence introductive, ainsi que le captain Simon Petitt (Royal Navy), senior officer du porte-aéronefs HMS Queen Elisabeth.

 

Journée des sciences navales à l’École navale (12 Fev. 2015)Journée des sciences navales à l’École navale (12 Fev. 2015)

Vitrine de l’École navale, la journée organisée avec le soutien de DCNS, a permis de présenter et de valoriser l’activité scientifique de son institut de recherche (IRENav) et de ses élèves ingénieurs et masters. Par ailleurs, les officiers-élèves auteurs des meilleurs Projet de Fin d’Études (PFE) ont également été récompensés pour le travail accompli. Cette journée fut également marquée par la remise du prix Beauplet-Rollinat par l’amiral Roux, président de l’Association des anciens de l’École Navale (AEN), aux lauréats du Centre d’Expertise des Programmes Navals de Toulon.

 

Enfin, Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster Maritime Français, a donné son point de vue sur la nécessaire complémentarité des acteurs civils et militaires face à ces nouveaux enjeux avant la clôture de la journée par le commandant de l’école.

 

Moment important de la vie de l’établissement, cet événement a confirmé la place de l’innovation et du développement technologique qui attend les acteurs dans le domaine des sciences et de l’ingénierie maritime et navale. Enjeux pour lesquels l’École navale ne cesse de former ses élèves militaires et civils par une ouverture toujours plus grande à l’innovation aujourd’hui indissociable d’un objectif.

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 17:55
Illustration SIMDAV Solution

Illustration SIMDAV Solution

 

10.02.2015 DCNS

 

DCNS a remporté en décembre 2014, après une mise en concurrence, le contrat pour la modernisation et le maintien en condition opérationnelle de simulateurs de défense à vue (SIMDAV). Ce contrat vient d’être notifié par la Direction générale de l’armement (DGA).

 

D’une durée de cinq ans, le contrat SIMDAV porte sur la modernisation et le maintien en condition opérationnelle des simulateurs MILDAV (site à terre d’ALFAN[1] Toulon) et CESART (site à terre d’ALFAN Brest).

 

Les infrastructures existantes seront démantelées, puis réaménagées pour abriter les nouveaux simulateurs. Ces derniers permettront de former et d’entraîner les équipes de défense à vue de l’ensemble des unités de la Force d’Action Navale. Grâce à ces simulateurs, les équipes seront plongées dans un milieu immersif réaliste, permettant plus particulièrement l’entraînement et la formation à l’autodéfense, face à tous types de menaces « air » et « surface » et à la lutte contre la menace asymétrique[2].

 

Les simulateurs permettront aussi d’entraîner à la préparation et à la mise en œuvre complète des armes de petits calibres. Il sera également possible d’évaluer précisément l’efficacité de la chaîne de commandement et la rapidité de mise en œuvre des armes dans un environnement simulant les navires de la Force d’Action Navale.

 

Au total, trois sites de DCNS seront impliqués dans les opérations de modernisation des simulateurs. Les sites de Toulon et de Ruelle seront en charge de la réalisation. L’installation, elle, aura lieu à Toulon et Brest.

 

DCNS, mandataire du contrat, travaillera de concert avec des partenaires tels que GAVAP (un leader européen dans le domaine de la simulation de systèmes d’armes légères) qui traitera les opérations propres à la simulation des armes et Antycip Simulation, chargée de la solution de projection très haute résolution.

 

Pour répondre aux besoins de ses clients et de ses partenaires industriels et les accompagner dans l’acquisition et le maintien de compétences, DCNS développe et adapte une offre de services de formation et simulation sur l’ensemble de ses métiers.

 

Disposant d’une offre simulateurs qui couvre l’ensemble des besoins opérationnels des marines, le Groupe a livré en 2014 le simulateur Saturne NG, simulateur tactique des sous-marins nucléaires d’attaque de classe Rubis. Le Groupe a également poursuivi les développements de simulateurs de nouvelle génération sur les programmes Barracuda, Brésil (acceptation du système de mobilité du simulateur de conduite) et Espadon Nouvelle Génération, totalisant ainsi plus d’une dizaine de référence de tout type. En 2014, le Groupe a réalisé des formations d’envergure pour les programmes Gowind Malaisie, P75 Inde, Scorpène Brésil, etc.

 

 

 

[1] Amiral commandant la Force d’Action Navale

[2] Les menaces asymétriques, par opposition aux « menaces prévisibles », concernent les nouveaux types de menaces tels que le terrorisme et les trafics illicites. Elles émanent d’entités non-étatiques qui ne disposent pas de moyens militaires traditionnels

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 16:55
Nouveau succès en Egypte pour DCNS

 

Paris, le 16 février 2015 DCNS

 

DCNS a signé lundi 16 février avec le Ministère de la défense de la République Arabe d'Egypte un contrat portant sur la fourniture d’une frégate multimissions FREMM. Cet accord renforce les relations stratégiques qu’avait initiées DCNS en juillet dernier avec la signature d’un contrat pour la fourniture de quatre corvettes Gowind® 2500.

 

Hervé Guillou, Président Directeur Général de DCNS, déclare : « Je remercie les autorités égyptiennes de la confiance qu’elles nous accordent une nouvelle fois pour participer à la modernisation de leur outil de défense. DCNS aura à cœur de démontrer que cette confiance est justifiée. Le Groupe mettra tout en œuvre pour mener à bien ce programme. »

Cette frégate, l’actuelle Normandie, sera livrée mi-2015 après quelques travaux d’aménagement, et la première phase du programme de formation. Les prestations logistiques et le soutien à la marine égyptienne s’étaleront ensuite sur plusieurs années.

Pour Hervé Guillou : « Avec cet accord historique, DCNS s’inscrit dans une logique de partenariat à long terme avec la Marine égyptienne et ses chantiers avec qui nous comptons investir dans la durée pour le développement des compétences et de l’outil industriel. De plus, le renforcement de nos relations nous offre de nouvelles perspectives de vente de navires. »

La FREMM livrée à la Marine égyptienne sera prélevée sur la série en cours de réalisation pour la Marine nationale. Pour permettre à cette dernière de ne pas obérer ses capacités opérationnelles, DCNS accélérera la cadence de production des bâtiments suivants.

« Je tiens à souligner que ce succès n’aurait pas été possible sans une équipe de France soudée et un soutien sans faille des services étatiques français, et en particulier la Direction générale de l’armement et la Marine nationale qui a accepté le report de la livraison de sa deuxième frégate. »

 

Caractéristiques techniques des FREMM

Les frégates multimissions sont des navires polyvalents répondant à tous types de menaces aériennes, marines, sous-marines ou terrestres. Navires à la pointe de la technologie, les frégates FREMM sont parfaitement adaptées pour permettre aux marines clientes de faire face aux menaces actuelles et aux besoins croissants de sécurité maritime.

 

  • Longueur hors tout : 142 mètres
  • Largeur : 20 mètres
  • Déplacement : 6 000 tonnes
  • Vitesse maximale : 27 nœuds
  • Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)
  • Capacité de logement : 145 hommes et femmes
  • Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

 

A propos de DCNS

DCNS est un leader mondial du naval de défense et un innovateur dans l’énergie. Entreprise de haute technologie et d’envergure internationale, DCNS répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels et ses moyens industriels uniques. Le Groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, DCNS propose un large panel de solutions dans l'énergie nucléaire civile et les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, le groupe DCNS est l’un des premiers acteurs de son secteur à avoir été certifié ISO 14001. Le Groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,4 milliards d’euros et compte 13 600 collaborateurs (données 2013). www.dcnsgroup.com

 

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 12:55
FREMM Normandie – photo DCNS

FREMM Normandie – photo DCNS

 

12.02.2015  Camille Allain – 20minutes.fr

 

Beaucoup ne retiendront que la vente des Rafale. Mais à Lorient, la signature du contrat de vente d’une frégate FREMM avec l’Egypte va permettre aux salariés de DCNS de souffler. Même si le chantier tourne bien, la commande du navire de guerre remplit le carnet de commandes. Explications.

 

C’est quoi une frégate FREMM?

Les frégates européennes multi-missions (FREMM), fleuron de l’industrie française, sont des navires de guerre conçus en partenariat avec l’Italie. Construites sur le chantier DCNS de Lorient, elles ont pour mission de protéger l’espace aérien et sous-marin. La mise en service officielle du premier modèle a eu lieu en 2014 avec le baptême de l'Aquitaine, acquise par la Marine Nationale quinze ans après les premières ébauches.

 

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