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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:45
Insécurité au Sahel: Dakar, pôle de coopération et stratégique du dispositif français (ministre)

 

 

2014-05-11 aps.sn

 

Dakar, 11 mai (APS) – La France a jeté son dévolu sur la capitale sénégalaise qui va abriter le pôle de la coopération française et la stratégie du commandement d’anticipation dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, a indiqué dimanche le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian.

 

‘’Nous souhaitons que ce soit à partir d’ici (Dakar) et à partir de Libreville (Gabon) que se fasse la stratégie du commandement d’anticipation pour le contrôle du périmètre régional. C’est à partir d’ici que se fait la coopération et c’est également à partir de Dakar que se préparent sur l’ensemble de la région les interventions si nécessaire’’, a dit M. Le Drian au sortir d’une audience avec son homologue Sénégalais Augustin Tine.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était en visite au Sénégal ce dimanche, dans le cadre d’un déplacement en Afrique de l’Ouest qui le conduira en Côte d’Ivoire et en Mauritanie. A l’issue d’un entretien avec le ministre des Forces armées du Sénégal, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la coopération entre Dakar et Paris en matière de défense.

 

‘’Notre présence à Dakar est historique, elle est maintenue et même renforcée qualitativement dans le nouveau schéma d’organisation des forces françaises en Afrique. Nous avons décidé que ce nouveau schéma donne un rôle stratégique aux Eléments français au Sénégal (EFS)’’, a-t-il expliqué.

 

Depuis avril 2012, Dakar et Paris sont liés par un nouvel accord de coopération militaire qui institue les Eléments Français au Sénégal et remplace celui de 1974. Les 1200 militaires qui composaient les anciennes Forces françaises du Cap-Vert ont fait place aux EFS avec un effectif de 350 hommes.

 

Interrogé par les journalistes, il a souligné que son déplacement à Dakar entre dans le cadre ‘’d’une affirmation de la bonne coopération’’ entre Paris et Dakar, surtout en matière de défense. ‘’S’il y a des risques aussi (lié au terrorisme notamment) c’est à partir de Dakar que se préparent les opérations de prévention. Nous pouvons dire que c’est la pérennité de notre présence à Dakar’’, a-t-il insisté.

 

A Dakar Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

 

Il a ensuite rencontré les personnels des Eléments français au Sénégal pour une présentation du dispositif de coopération militaire français dans la sous-région.

 

La nouvelle convention entre Paris et Dakar ne prévoit plus que la France intervienne pour aider le Sénégal en cas d’agression extérieure ou de crise armée interne. Elle se base sur une relation d’échange d’information concernant les menaces à la sécurité dans la sous-région et au plan international. Il intègre également un volet formation des soldats sénégalais par les militaires français présents au Sénégal.

 

Pour mieux lutter contre les groupes djihadistes actifs dans la zone sahélienne, Jean-Yves Le Drian a dévoilé, jeudi dernier, le nouveau dispositif militaire français. Il est articulé autour de quatre pôles dans la région du Sahel: N’Djamena (Tchad), Niamey (Niger), Gao (Mali) et Ouagadougou (Burkina Faso).

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 07:45
EFS : Formation d’un second bataillon burkinabé pour la MINUSMA

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Du 23 mars au 5 avril 2014, au camp de Loumbila près de Ouagadougou, les éléments français au Sénégal (EFS) ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, une action d’instruction auprès d’une trentaine de militaires burkinabés.

 

Cette formation, centrée sur le domaine du commandement tactique des opérations d’un bataillon de soutien de la paix engagé sous mandat de l’ONU, avait pour objectif de préparer l’engagement opérationnel de l’état-major du second bataillon burkinabé qui sera déployé, dès juillet prochain, au sein de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA).

 

Après une remise à niveau théorique sur les procédures et les techniques de travail d’un centre opérations, les stagiaires ont élaboré, à partir d’un thème tactique basé sur la situation au Mali, un concept d’opération qu’ils ont conduit lors d’un exercice de restitution synthèse de quatre jours.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 11:45
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises

 

 

11/04/2014 Sources : EMA

 

Du 15 février au 21 mars 2014, les instructeurs des éléments français au Sénégal ont mené, dans le cadre de la coopération régionale, trois actions d’instruction auprès de militaires nigériens, sénégalais et béninois.

 

Niger

 

Du 15 février au 7 mars 2014, sept instructeurs des éléments français au Sénégal (EFS) se sont rendus à Tondibiah, au nord de Niamey, pour réaliser un stage de tir au combat au profit de 50 élèves officiers d’active (EOA) de l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN).

 

L’objectif de ce stage était de former les tireurs à la maîtrise de leur arme en toute circonstance et de les entrainer au tir de combat de 5 à 15 mètres et de 25 à 200 mètres.

 

La cérémonie de remise des diplômes clôturant le stage a été présidé par le colonel-major, commandant la formation des FAN. Ce dernier a rappelé le très grand intérêt que porte le Niger au soutien des EFS dans le cadre de la formation initiale de ses jeunes officiers.

 

Sénégal

 

Du 24 février au 7 mars, un détachement d’instruction opérationnelle  des EFS, s’est rendu au centre d’entraînement tactique n° 2 (CET 2) de Dodji. Dans un cadre semi-désertique, cette action de formation avait pour objectif de procéder à la mise en condition avant projection (MCP) du centre opération (CO) d’un bataillon sénégalais appelé à relever un bataillon actuellement déployé au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce stage a permis de préparer les stagiaires sénégalais de manière réaliste à leur engagement sur le théâtre malien.

 

Durant cette formation, les stagiaires ont reçu la visite chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise. Ce bataillon sénégalais rejoindra, début avril, Sévaré ou Kidal en République du Mali pour une mission d’un an.

 

Bénin

 

Du 8 au 21 mars 2014, un détachement  d’assistance opérationnelle (DAO) « feux  dans la profondeur » (FDP) des EFS s’est rendu au Bénin pour conduire une action de formation dans le domaine de l’artillerie. Cette mission de coopération, qui  s’est déroulée à Kana, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Porto Novo, consistait à former une section de mortiers lourds du 1er bataillon d’artillerie mixte des forces armées béninoises (FAB).

 

La première semaine a été dédiée aux savoir-faire artillerie spécifiques et la deuxième à la manœuvre de la section mortier. Un exercice de synthèse a concrétisé ces deux semaines de formation.

 

Lors de l’exercice de synthèse, la présence d’un représentant du chef d’état-major de l’armée de terre des FAB et de l’attaché de défense a montré toute l’importance donnée par le Bénin à cette nouvelle formation artillerie.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleur la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
EFS : instructions au profit des forces nigériennes, sénégalaises et béninoises
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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 12:45
EFS : Visite du CEMGA sénégalais

 

28/03/2014 Sources : EMA

 

Le 12 mars 2014, le général de brigade Louis Duhau, commandant les Eléments Français au Sénégal (COMELEF EFS), a accueilli le général de corps d’armée Mamadou Sow, chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), accompagné du général de brigade Cheikh Gueye, chef d’état-major de l’armée de terre sénégalaise (CEMAT) et de cinq officiers supérieurs de l’EMGA.

 

Le COMELEF a présenté, en introduction, le pôle opérationnel de coopération régionale (POC EFS) en soulignant, d’une part, qu’environ 50 % des actions de formation étaient dédiées au pays hôte et que, d’autre part, les capacités EFS étaient régulièrement engagées, en soutien des armées sénégalaises dans le cadre de l’action de l’Etat en mer et en soutien des forces de sécurité civile.

 

Le colonel Patrik Steiger, chef du groupement de coopération opérationnelle (GCO) a ensuite fait un point sur la coopération opérationnelle bilatérale. D’autres officiers de l’échelon de coordination et de pilotage (ECP) ont présenté un point de situation sur les travaux conduits en bilatéral, concernant le futur aéroport international Blaise Diagne (AIBD), ainsi que le futur protocole EVASAN.

 

Cette présentation s’est poursuivie par une visite d’une salle de cours de l’unité de coopération régionale (UCR) servant à la formation des officiers de la sous-région amenés à armer les PC de bataillons projetés dans le cadre de la MINUSMA. Cette formation est une des actions de formation majeure conduite par les EFS. Le CEMGA a pu constater le réalisme des exercices mis en place.

 

Création unique en Afrique, les éléments français au Sénégal (EFS) ont vu le jour le 1er août 2011, à la disparition des forces françaises du Cap-Vert. Cette transformation profonde est due à la réorganisation du dispositif français des forces de présence et à la renégociation des accords de défense liant la France et le Sénégal depuis 1974. Un nouvel accord de partenariat en matière de coopération militaire a été signé en 2012.

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 12:45
Sénégal : DIO au profit des forces togolaises

 

17/03/2014 Opérations

 

Du 8 au 22 février 2014 à Lomé au Togo, les éléments français au Sénégal (EFS) ont conduit trois détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit d’une soixantaine de militaires des forces togolaises.

 

Les EFS ont participé à la mise en condition opérationnelle d’un bataillon togolais qui doit rejoindre le Mali dans le cadre de la MINUSMA. Elles ont conduit 3 DIO dans les domaines spécifiques du combat du génie, de l’artillerie et du guidage aérien.

 

Le premier DIO, dirigé par le détachement du génie, avait pour objectif de sensibiliser les stagiaires au savoir-faire en matière de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED) : emploi du détecteur magnétique, méthodes de sondage du terrain et identification des munitions. Au cours de cette instruction, les élèves ont également été initiés au secourisme de combat par l’auxiliaire sanitaire du détachement.

 

Un deuxième DIO, organisé par les commandos de l’air, était consacré à la qualification d’« Orienteur-Marqueur-Baliseur ». Les cours théoriques sur le guidage d’aéronefs en terrain non reconnu ont été complétés par des exercices pratiques réalisés avec l’appui d’un hélicoptère MI8 de l’armée de l’air togolaise.

 

Le troisième DIO était consacré à l’instruction de la section mortier et des observateurs de l’avant du bataillon. Après une phase théorique de révision sur la topographie et l’instruction sur le tir, les artilleurs togolais ont travaillé la mise en batterie et le pointage de leurs pièces. La formation a été validée par une campagne de tir sur le camp de Kara situé à 8 heures de route de Lomé.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été lors du lancement de l’opération Servalen janvier 2013.

Sénégal : DIO au profit des forces togolaises
Sénégal : DIO au profit des forces togolaises
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23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 12:45
Sénégal : bilan 2013 des éléments français au Sénégal (EFS).

 

21/02/2014 Sources : EMA

 

En 2013, la conduite des actions de coopération opérationnelle avec les pays membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Mauritanie, a été particulièrement dynamique en raison, notamment, de l’engagement des éléments français au Sénégal (EFS) dans l’opération Serval.

 

Au bilan, 113 actions de coopération ont été conduites en 2013. Ces actions ont permis de former 4803 militaires africains dans 11 des 16 pays de la zone de responsabilité déléguée (ZRD) des EFS, représentant ainsi 1553 jours d’instruction cumulés.

 

Par ailleurs, le soutien à la mission Corymbe, la participation à des exercices internationaux comme Western Accord, l’un des plus importants exercices de l’Afrique de l’Ouest réalisé en collaboration avec l’AFRICOM, l’US Army Africa et la CEDEAO, ainsi que l’appui aux pays en sortie de crise, tels que la Guinée, la République de Côte d’Ivoire et le Mali, s’inscrivent dans le cadre des missions du pôle opérationnel de coopération (POC) des EFS.

 

L’année 2013 a permis de valider le concept de POC et a mis en avant la capacité des EFS à s’engager sur court préavis en opération. Avec cet acquis et la large palette des compétences détenues par le POC (formation du combattant jusqu’à celle des officiers servant en états-majors), les EFS rayonnent dans l’ensemble des pays de la ZRD.

 

En 2014, les EFS devraient conduire au minimum 120 actions de formation et former environ 5 000 militaires africains.

 

Création unique en Afrique, les éléments français au Sénégal (EFS) ont vu le jour le 1er août 2011, à la disparition des forces françaises du Cap-Vert. Cette transformation profonde est due à la réorganisation du dispositif français des forces de présence et à la renégociation des accords de défense liant la France et le Sénégal depuis 1974. Un nouvel accord de partenariat en matière de coopération militaire a été signé en 2012.

 

Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS disposent également de la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée.

Sénégal : bilan 2013 des éléments français au Sénégal (EFS).Sénégal : bilan 2013 des éléments français au Sénégal (EFS).
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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 12:45
Sénégal : Les Eléments Français au Sénégal (EFS) en soutien de l’opération Serval

 

08/04/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 11 janvier 2013 et le déclenchement de l’opération Serval au Mali, les éléments français au Sénégal, pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, jouent un rôle déterminant dans les opérations.

 

Après une évaluation des capacités de transmissions, d’hébergement et de travail disponibles aux EFS, un PC interarmées de théâtre a été mis en place à Dakar. Dans le même temps, des contacts ont été établis avec Bamako, qui constitue la plateforme de transit de l’ensemble des moyens logistique projetés sur le sol malien.

 

Le dispositif de soutien mis en œuvre depuis Dakar est articulé autour des façades aériennes et maritimes. Sur la zone militaire réservée de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, des ATL 2 de l’aéronavale, des AWACS, des ravitailleurs et des transporteurs de l’armée de l’air et des pays alliés contributeurs se succèdent quotidiennement. Progressivement, le volume et la diversité des moyens aériens déployés ainsi que le rythme soutenu des rotations ont transformé cette zone en véritable base aérienne multinationale. Depuis le début des opérations, plus de 1000 mouvements d’aéronefs – français, mais aussi anglais, espagnols, danois, allemands, hollandais et américains – ont permis de transporter plus de 4000 passagers et plus de 1000 tonnes de fret au Mali.

 

Le port de Dakar, point d’encrage de l’acheminement stratégique par voie maritime, constitue la seconde plateforme du soutien logistique avec le déploiement d’un Sea port of debarkation (SPOD), placé sous le commandement opératif de théâtre. Depuis le 28 janvier, le BPC Dixmudeet trois affrétés y ont débarqué près de 8000 tonnes de fret et près de 500 personnels en quatre rotations.

 

Par ailleurs, d’importants moyens de soutien ont été déployés sur les différentes implantations des EFS pour, équiper, soigner, véhiculer, informer, armer, ravitailler (en essence, en munitions, en pièces de rechange), nourrir, héberger, plus d’un millier de militaires en transit. Des camps de toile avec cafétéria et infirmerie attenantes ont également été mis en place.

 

Dans le même temps, les EFS soutiennent le déploiement de la MISMA grâce à des actions de formation ciblées, délivrées au profit des forces africaines avant qu’elles intègrent la mission internationale de soutien au Mali. Après avoir contribué à l’évaluation des contingents de la MISMA et établi un bilan initial de leurs besoins, les EFS ont ainsi mis en œuvre des formations tactiques et logistiques au profit des forces nigériennes et sénégalaises.

 

Par ailleurs, au titre de la coopération opérationnelle, 10 militaires des EFS sont déployés au Mali, auprès du PCIAT ou des états-majors des différents

Sénégal : Les Eléments Français au Sénégal (EFS) en soutien de l’opération Serval
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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 21:48
Sénégal : instruction franco-sénégalaise sur le combat en localité

 

12/03/2012 Sources : EMA

 

Du 27 février au 1er mars 2012, les Éléments français au Sénégal (EFS) ont conduit, en appui d’instructeurs sénégalais, une instruction opérationnelle sur le combat en localité au profit d’une trentaine d’officiers élèves de l’Ecole d’application de l’infanterie (EAI) de Thiès, située à 70 km à l’Est de Dakar.

 

Durant ces 4 jours, les techniques de combat en zone urbaine ont été enseignées aux officiers stagiaires : déplacement en trinôme, ouverture d’angle, passage devant les habitations, positionnement et technique d’investigation dans une pièce ainsi que méthode de progression dans des escaliers.

 

 

Les instructeurs français et sénégalais ont alors transmis aux futurs chefs de section les savoir-faire indispensables à l’exercice du métier de fantassin.

 

Une quinzaine de jours auparavant, les stagiaires avaient suivi une formation sur les techniques de tir de combat avec les EFS.

 

 

Par sa participation à la formation d’officiers issus de 15 nationalités africaines, les Eléments français au Sénégal contribuent pleinement à la montée en puissance de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans un dispositif de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale.

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