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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:45
Les EFG appuient l’exercice de la CEEAC : LOANGO 2014

 

01/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Organisé par le secrétariat général de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), conjointement avec la République du Congo, l’exercice de la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), baptisé « LOANGO-2014 », s’est déroulé du 13 au 23 octobre 2014 dans la région de Pointe Noire.

 

Cet exercice visait à tester l’intervention de la force dans le cadre d’un déploiement rapide visant à résorber une situation humanitaire difficile.

 

« LOANGO-2014 » comprenait deux phases : un exercice d’état-major (CPX) et un exercice terrain ou FTX (Field Training Exercise). Il a mobilisé plus de 2 500 hommes issus des forces armées de huit des dix Etats de la CEEAC (Cameroun, Tchad, République Démocratique du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Angola, Burundi et Congo), ainsi que de nombreux moyens matériels terrestres, aériens et maritimes, notamment un bâtiment amphibie.

 

Les éléments français au Gabon (EFG), ont été associés à ce rendez-vous majeur en réalisant des formations dans le cadre de détachements d’instruction opérationnel (DIO) au profit des bataillons de la FOMAC ou en assurant des missions de conseil au sein du poste de commandement interarmées (PCIAT). Ainsi, plus de cent officiers supérieurs des Etats membres de la CEEAC ont reçu l’appui des EFG pour la conception et la conduite de « LOANGO 2014 ».

 

Couronné d’un franc succès, cet exercice a mis en exergue l’intérêt des actions engagées par nos pôles opérationnels pour renforcer les capacités d’actions conjointes des forces africaines régionales dans des opérations de maintien de la paix.

 

Depuis le 1erseptembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues « éléments français au Gabon » (EFG), devenant ainsi la deuxième base opérationnelle de coopération sur la façade ouest-africaine avec celle constituée par les éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur la coopération régionale en accompagnant les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective, contribuant ainsi à la stabilité régionale.

 

Par ailleurs, dans le cadre des accords de partenariats rénovés conclus depuis 2008 avec huit de nos partenaires africains (Centrafrique, Cameroun,  Togo, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Sénégal), les EFG contribuent aux coopérations opérationnelles bilatérales.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:45
République centrafricaine: une situation toujours très difficile pour les troupes d'interposition

 

22 décembre 2013 Par RFI

 

La situation est toujours difficile à Bangui. De nouveaux tirs ont été en effet entendus dans la capitale, samedi. La mission internationale en Centrafrique (Misca) se dit donc prête à rencontrer les groupes d'autodéfense anti-balaka et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays. Des violences qui font réagir Kinshasa : la RDC a décidé, samedi, d'envoyer un contingent de 850 hommes en RCA. Et cela, au moment où le Tchad, qui dispose déjà de militaires sur place, appelle à ne pas confondre ceux-ci avec les « mercenaires » qui ont soutenu Michel Djotodia lors de sa prise de pouvoir.

 

Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouveaux tirs dans la capitale hier, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la mission internationale en Centrafrique se dit, elle aussi, prête à rencontrer ces groupes d'autodéfense et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays.

 

Jean Marie Michel Mokoko, chef de la Misca
(01:04)
 
 

La République démocratique du Congo annonce l'envoi d'un bataillon de 850 hommes en Centrafrique pour intégrer la Misca. C'est ce qu'a annoncé Kinshasa, hier samedi 21 décembre. Un effort important alors que les FARDC font déjà face dans l'Est du congo et dans la province du Katanga à des dizaines de groupes armés. Pourquoi ? C'est la question que RFI a posé à Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement congolais. Pour lui, la RDC est « affectée » par la situation en République centrafricaine.

 

Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement de la RDC
(00:53)

La situation en Centrafrique a été également commentée, samedi 21 décembre, par le président tchadien Idriss Déby à Bongor, dans le sud du Tchad, où il se trouve pour célébrer les 23 ans de son arrivée à la tête du pays. Alors que les forces tchadiennes en intervention en République centrafricaine dans le cadre de la Misca ont perdu un soldat suite à une attaque des anti-balaka, mercredi, le président tchadien appelle les Centrafricains à ne pas confondre les mercenaires tchadiens qui ont soutenu Michel Djotodjia aux forces tchadiennes qui interviennent sous le mandat de l’Union africaine.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:19
Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCA

 

20/12/2013 09:01 Sources : EMA

 

Le 19 mars 2013, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), force de l’Union Africaine, a officiellement pris le relais de la Force multinationale des Etats d’Afrique Centrale (FOMAC).

 

La force de la MISCA s’appuie sur le dispositif de l’ex-FOMAC, dont les effectifs sont déjà déployés sur l’ensemble du territoire. La force Sangaris continue de favoriser la montée en puissance et le déploiement opérationnel de la MISCA, dont un tiers des effectifs est actuellement stationné en dehors de Bangui. Le contingent de cette force continue à se renforcer, ayant déjà atteint le volume de 3700 militaires et policiers.

 

Actuellement, la majeure partie des 1600 militaires français engagés dans l’opération Sangaris sont déployés à Bangui. Des éléments français présents sur le sol camerounais vont rejoindre Bangui dans les prochains jours afin d’effectuer la relève de l’échelon d’urgence qui avait été engagé le 6 décembre dernier.

 

La force Sangaris poursuit avec la MISCA le contrôle des mesures de confiance et, si nécessaire, le désarmement de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposé les armes. Elle agit de façon impartiale conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Depuis le 13 décembre, un certain apaisement a été constaté à Bangui, bien que la situation reste complexe et volatile. Aujourd’hui, la majorité des groupes armés qui faisaient régner la terreur appliquent les mesures de confiance et  ont accepté la logique de cantonnement. Les opérations sont ainsi entrées dans une nouvelle phase visant à aller à la rencontre de la population et de l’ensemble des acteurs locaux, afin de rétablir le dialogue et de leur expliquer le but de l’opération Sangaris.

 

D’un point de vue humanitaire, la population vient toujours chercher la protection d’entités extérieures parmi lesquelles les forces françaises. C’est le cas sur l’aéroport de M’Poko avec un volume de déplacés qui peut atteindre, la nuit, jusqu’à 30 000 réfugiés. Seule la baisse du niveau de violence en ville pourra permettre aux populations de regagner leurs habitations.

 

Au Nord, dans la région de Bossangoa et de Bozoum, les militaires français sont présents et poursuivent leurs patrouilles aux côté des forces de la MISCA.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCASangaris : transformation de la FOMAC en MISCA
Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCA
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:45
photo EMA

photo EMA

 

12 décembre, 2013 Guillaume Belan (FOB)

 

« La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens » disait Clausewitz. Une  célèbre phrase qui a une résonance particulière appliquée à la RCA. Car si militairement, le déploiement français est un succès, les buts, qui ne peuvent être, à terme, que politiques sont eux, extrêmement compliqués à atteindre. Pourquoi ?

 

Les trois phases de l’opération Sangaris

 

L’opération Sangaris peut se décliner en trois phases:

 

La première est purement militaire et est déjà un succès : le déploiement à des milliers de kilomètres d’une force de 1600 soldats. Il faut le reconnaître, c’est aujourd’hui une mission bien réalisée et rondement menée. Très peu d’armées au monde en sont capables. Forces pré-positionnées et forces d’alerte Guépard ont été sollicitées, intervention du génie pour préparer ce renforcement conséquent… Le Mali l’avait déjà démontré, la Centrafrique le confirme : la France dispose encore, comme très peu d’armées, de sa capacité d’entrée en premier sur un théâtre d’opération.

 

La deuxième phase est nettement plus compliquée, c’est celle du désarmement. Déjà, deux soldats l’ont payé de leur vie. Même si cette phase s’annonce très délicate et dangereuse, elle rentre cependant dans la gamme des « savoir-faire » militaires français, par ailleurs rompus aux opérations en Afrique. Difficile mais pas impossible.

 

La troisième phase est celle de la stabilisation du pays, avec pour objectif, une organisation des élections présidentielle en 2015. Ainsi qu’une reconstruction de la vie économique du pays, une étape nécessaire. Cette phase là s’annonce très compliquée.

 

La MISCA, pas si simple…

 

Première difficulté : la force africaine déployée, la FOMAC (Force multinationale des Etats d’Afrique centrale), qui est en train de devenir la MISCA (mission internationale de soutien à la Centrafrique), que la France est censée appuyer pour reprendre contrôle du territoire centrafricain. Cette FOMAC est constituée de différentes armées africaines, dont principalement les soldats tchadiens. Problème, les tchadiens sont considérés par la population locale comme des traîtres. Il faut dire que de nombreux réfugiés tchadiens fournissent les rangs de la Séléka, qui a renversé le gouvernement Bozizé et amené au pouvoir un Djotodia très contesté. Cette hostilité de la population envers les soldats tchadiens a été déjà constatée par de nombreux journalistes sur place (par exemple lire ici une dépêche de l’AFP)

 

L’autre difficulté vient des Sud-africains, l’autre grande composante de la FOMAC, dont les soldats sont présents principalement au sud et sud-est de la Centrafrique. En effet, ces derniers contestent l’intervention et le bien fondé de la mission française. L’absence du président Jacob Zuma au sommet africain de l’Élysée la semaine dernière (annoncée avant la mort de Mandela) le confirme. Leur message est clair : la sécurité de l’Afrique ne peut être assurée que par les africains eux-mêmes. Exit les anciennes puissances coloniales !

Patrouille de la FOMAC  (crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense)

Patrouille de la FOMAC
(crédits: ECPAD/ Ministère de la Défense)

Un conflit régional

 

La situation très compliquée dans laquelle la France s’est plongée ne peut se comprendre que par sa dimension régionale, le conflit concernant au premier chef le Tchad et le Soudan.

 

La Séléka, qu’est-ce que c’est ?

 

Les milices de la Séléka sont un regroupement de différentes factions très hétérogènes qui ont renversés par un coup d’Etat le président Bozizé pour placer l’un des leurs : Michel Am-Nondokro Djotodia. Ces forces hétéroclites n’ont de commun entre eux qu’une seule chose : la religion. Ils sont tous musulmans, dans un pays majoritairement chrétien.

La Séléka est tout d’abord constituée des populations centrafricaines vivant à l’Est et au Nord-Est du pays, en gros les zones frontalières avec le Tchad et le Soudan. Une population de confession musulmane et qui s’est toujours sentie marginalisée dans un pays composé et dirigé par des chrétiens.

La seconde composante de la Séléka, ensuite, est formée de combattants issus des mouvements de l’opposition tchadienne, qui étaient traditionnellement stationnés au Darfour, à l’époque où Khartoum luttait contre le régime d’Idriss Déby, le président tchadien. Ces combattants tchadiens sont aujourd’hui devenus encombrants, rejetés à la fois par le Tchad et par le Soudan, depuis que les deux régimes se sont finalement entendus il y a environ trois ans. Ces combattants, en déshérence, se sont réfugiés naturellement dans l’état voisin le plus failli : la RCA. Là, ils sont venus gonfler les rangs de la Séléka pour mettre de force Djotodia au pouvoir à Bangui.

La troisième composante de la Séléka est aussi probablement la plus redoutable. Il s’agit  des Janjawid soudanais. Ce sont là les combattants arabes du Darfour qui se sont opposés militairement contres les diverses rebellions africaines au Darfour. Or, depuis le déploiement de la force internationale au Darfour, ces anciens alliés de Khartoum sont devenus, de facto, un problème pour le nouveau Soudan. Résultat, ils se sont mués en bandits de grand chemin, redoutés, migrant vers la terre d’accueil centrafricaine pour se livrer librement à des pillages, commerces divers, d’animaux ou de diamants…

Pour que la liste des groupements formant la Séléka soit complète, il faut également y ajouter certains combattants du Nord Mali et du Sud Lybien, qui ont trouvé en l’état failli de RCA, un havre de paix pour perpétrer leurs exactions et leurs combats pour le djihad.

 

Rebelles soudanais  (crédits: DR)

Rebelles soudanais
(crédits: DR)

La diplomatie à la peine

 

L’objectif de l’opération Sangaris est aussi là : éviter que la RCA de demain ne ressemble au Mali d’hier. Les États faillis sont une terre d’accueil privilégiée pour les terroristes et autres bandits.

 

La France se retrouve ainsi aujourd’hui au centre d’un problème régional qu’elle a bien du mal a régler. Autant, le régime tchadien est à l’écoute de Paris, car Idriss Déby va se représenter aux présidentielles l’année prochaine pour un énième mandat et il a besoin de l’appui de la France. De ce côté, là, pas de soucis.

Le problème est que le Soudan est un élément essentiel de cette équation, or Paris a rompu tout dialogue diplomatique avec Khartoum. La cause : le fait d’avoir invité en grandes pompes tous les chefs des rébellions soudanaise et sud soudanaise il y a quelques semaines à Paris. Un comportement inacceptable pour Karthoum qui a boycotté le sommet de l’Elysée de la semaine dernière. Une relation donc très compliquée…

 

 

Le fantôme de la Françafrique…

 

Ainsi si militairement, les soldats français peuvent réussir à réinstaurer une situation sécuritaire à peu près stable sur le territoire centrafricain (en combien de temps et après combien de pertes ?), quelle est l’issue politico-économique de la RCA ? Là, l’équation apparaît extrêmement compliquée. D’autant plus que tout comme les structures étatiques centrafricaines, la classe politique locale est inexistante. Vouloir mettre dehors le président actuel Djotodia, installé par un coup d’état est un passage obligé pour Paris et c’est bien compréhensible. Mais, gros problème, qui viendra ensuite ? Un nouveau président dès l’année prochaine ?  Mais il n’y a aucune formation politique, aucune élite éduquée! On n’imagine pas Paris s’inspirer d’un scénario américain « à l’Afghane » pour mettre au pouvoir un exilé qui ne serait qu’un pion à la botte des français sans aucune légitimité démocratique. Ce serait là replonger dans les pratiques les plus obscurs de la Françafrique dont Paris clame haut et fort avoir fait table rase… Outre ce délicat aspect politique, la stabilité de la RCA passe aussi nécessairement par un plan économique. La population a besoin de travailler et de se nourrir. Or, malgré les nombreuses ressources du pays (uranium, or, diamants…), quel est le plan de reconstruction (ou plutôt de construction) économique pour le pays ?

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 22:22
Sangaris : point de situation du 10 décembre

 

 

10/12/2013 22:17 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique

 

A Bangui, dans la nuit du 9 au 10 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force Sangaris a été prise à partie à très courte distance au cours d’une patrouille à pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes armés présents dans la capitale centrafricaine. Les militaires français ont immédiatement riposté. Durant l’échange de tirs, deux militaires français ont été grièvement blessés. Ils ont immédiatement été pris en charge par leurs camarades avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée (ACA) sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures. Les militaires français tués au cours de cette action sont deux soldats du 8e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres. Il s’agit des deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le début de l’opération Sangaris en République Centrafricaine.

 

En début de soirée, le Président de la République, Monsieur François Hollande, s’est rendu à Bangui auprès des militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. A son arrivée, il a été accueilli par le premier ministre centrafricain, Monsieur Nicolas Tiangaye, par le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, par le commandant de la force Sangaris, le général de brigade Francisco Soriano, et par l’ambassadeur de France en Centrafrique, Monsieur Charles Malinas. Il s’est dans un premier temps recueilli devant les corps des deux militaires français morts au combat dans la nuit avant de s’adresser aux militaires français déployés sur l’aéroport de M’Poko. Il s’est ensuite entretenu avec les autorités militaires et avec les autorités de transition centrafricaines.

 

La France poursuit avec la Force multinationale des Etats d’Afrique de l’ouest (FOMAC) le désarmement de façon impartiale de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposer les armes, conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Celles-ci stipulent que seules les forces armées de police et de gendarmerie sont autorisées à circuler dans la capitale dès lors qu’elles portent un uniforme et des signes distinctifs formels ; que le port d’arme est prohibé pour tout autre individu et enfin que  tous les membres des groupes armés doivent se rendre dans un point unique de cantonnement.

 

Le but de ces mesures est de créer les conditions sécuritaires minimales pour la prise en charge de la situation par la future Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Sangaris : point de situation du 10 décembre

Au nord, dans la région de Bossangoa, les militaires français ont poursuivi leurs patrouilles.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 08:12
Sangaris: point de situation du 9 décembre

 

09/12/2013 23:07 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique.

 

Le 9 décembre 2013, les éléments de la force Sangaris stationnés à Bangui se sont déployés avec les forces de la FOMAC dans l’ensemble de la ville, pour faire appliquer 3 mesures destinées permettre le retour à un niveau sécuritaire minimal. Ces mesures, clairement énoncées et relayées par les autorités de transition depuis le 7 décembre stipulaient que seules les forces armées de police et de gendarmerie étaient autorisées à circuler dans la capitale dès lors qu’elles portaient un uniforme et des signes distinctifs formels ; que le port d’arme était prohibé pour tout autre individu et enfin que  tous les membres des groupes armés devaient se rendre dans un point unique de cantonnement.

 

Au fur et à mesure de leur progression, les militaires français n’ont rencontré aucune résistance. Ils ont rapidement constaté que les groupes armés avaient quitté leurs positions. Quelques contrevenants aux mesures de sécurité ont été appréhendés, leurs armes leur ont été confisquées.

 

Au cours de la journée, aucun élément n’a opposé de résistance à la force Sangaris. Seuls des tirs fugaces ont été observés. A chaque fois, la riposte des militaires français a fait cesser les tirs.

 

En dépit d’accès de violence ponctuels de la part d’une partie de la population, l’action de la force a contribué à abaisser la tension.

 

Ce soir, la population n’est plus menacée par la terreur que faisait régner les groupes armés mais la tension demeure. La force Sangaris poursuit donc ses patrouilles dans la capitale Centrafricaine. Elle les poursuivra, de jour comme de nuit, aussi longtemps que nécessaire. Son objectif demeure identique : rétablir un niveau de sécurité minimal et faciliter la montée en puissance de la future Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Au Nord, des patrouilles ont été conduites dans la ville de Bossangoa.

Sangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembre
Sangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembre
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: arrivée de 500 soldats du Congo

 

1 décembre, 2013 - 23:33 GMT BBC Afrique

 

C'est dans la soirée de dimanche que les 500 soldats congolais sont arrivés à l'aéroport de Bangui.

 

Ils ont immédiatement rejoint leur base, située juste à côté de l'aéroport.

 

Ils viennent renforcer la Force Multinationale des Etats d'Afrique Centrale (FOMAC) déjà déployée sur place, dans sa mission d'appui au rétablissement de l'ordre en Centrafrique.

 

Jusqu'au 19 décembre, le mandat de la FOMAC est d'aider la gendarmerie, l'armée et la police à rétablir l'ordre.

 

C'est ensuite la MISCA, la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique, qui prendra le relais.

 

La MISCA, qui bénéficiera du soutien logistique de l'ONU, comprendra 3.600 hommes.

 

L'arrivée des 500 soldats porte à un millier le nombre de troupes congolaises sur le sol centrafricain.

 

Le Congo Brazzaville est d'ailleurs le plus gros contributeur de la force africaine. Et c'est un Congolais, le général Jean-Marie Michel Mokoko, qui sera à la tête de la MISCA.

 

Selon le correspondant de la BBC sur place, les habitants de Bangui se disent soulagés par cette arrivée d'un nouveau contingent.

 

Le pays est sous le coup d'un couvre-feu depuis vendredi.

 

Conférence nationale

 

Par ailleurs, le président de transition , Michel Djotodia, a annoncé dimanche la tenue prochaine d’une conférence nationale devant permettre à son pays de remédier à une profonde crise humanitaire et sécuritaire.

 

"Sur recommandation des chefs d’Etat de la CEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, 10 pays), une conférence nationale sera organisée, afin de permettre aux Centrafricains de se parler et de trouver les remèdes aux maux qui gangrènent notre société et la nation tout entière", a déclaré M. Djotodia dans un discours, à l’occasion de la fête nationale.

 

"La réconciliation entre fils et filles de la Centrafrique est la voie incontournable à prendre", a-t-il encore dit, sans préciser la date à laquelle sera organisée la conférence nationale.

 

L’ancienne colonie française appelée l’Oubangui-Chari a été rebaptisée République Centrafricaine par son premier président Barthélémy Boganda, le 1er décembre 1958.

 

Depuis l’indépendance, le pays a connu plusieurs coups d’Etat, dont le dernier date de mars 2013, quand Michel Djotodia a renversé le général François Bozizé, avec le soutien de la Séléka, un mouvement rebelle officiellement dissous depuis plusieurs mois.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 23:34
Quadruplement des effectifs de la FOMAC en Centrafrique pour venir à bout du chaos

18/04/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le sommet des dirigeants d’Afrique centrale réunis à N’Djamena, la capitale tchadienne, a promis ce jeudi 18 avril de porter les effectifs de la FOMAC, la Force multinationale d’Afrique centrale, déjà présente en Centrafrique à 2 000 hommes pour arriver à de mettre fin à l’anarchie qui prévaut en Centrafrique depuis la prise du pouvoir par la Séléka le 24 mars dernier.

Deux jours avant la réunion, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et la Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Navi Pillay, avaient exhorté les dirigeants centrafricains à prendre les mesures pour faire cesser l’anarchie et les violations graves des droits humains en République centrafricaine (RCA), y compris la torture, le recrutement d’enfants par les forces armées, les viols et les enlèvements .

«Les chefs d’État ont convenu de doter la Fomac d’un effectif de 2.000 hommes et d’un mandat adéquat en vue d’accompagner les efforts du gouvernement de transition (centrafricain), tant dans le domaine de la sécurité que dans la restructuration des forces de défense et de sécurité», dit le communiqué final du sommet extraordinaire.

Actuellement, la FOMAC ne compte que 500 militaires : 120 Gabonais, 120 Camerounais, 120 Congolais plus un contingent tchadien, ses soldats les plus aguerris, dont le nombre exact n’est pas connu.

 

Tiangaye appelle à l’aide

 

Mardi soir dernier, le premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, avait demandé l’appui de la France et de la Fomac (Force multinationale d’Afrique centrale), «en tant que forces impartiales, pour la conduite des opérations de sécurisation de la ville de Bangui et toutes les régions de notre pays».

Le chef de la diplomatie française s’était donc déclaré disposé à répondre favorablement à la demande du premier ministre Tiangaye mais à la condition qu’il y ait un retour à la légitimité : «La France a dit qu’elle était évidemment disponible pour appuyer tout effort pour revenir vers la stabilité, mais il faut mettre en place des autorités légitimement reconnues, ce qui n’est pas le cas du président actuel.»

Laurent Fabius attendait aussi de voir de la réunion, à N’Djamena, pour faire le point sur la situation en Centrafrique.

L’autre grande question abordée lors du sommet sur la Centrafrique était le soutien financier à apporter à ce pays.. Sur ce front, aucune annonce n’a toutefois été faite, sinon qu’un groupe international, composé de tous les partenaires de la République centrafricaine, se réunira les 2 et 3 mai à Brazzaville, au Congo, pour accompagner la transition.

 

La Centrafrique est exsangue

 

Après des mois d’insécurité et d’instabilité, l’économie centrafricaine est exsangue.

Dans ce pays où le tissu social et l’infrastructure économique ont été détruits, le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU soulignait la semaine dernière que 173 000 civils ont été déplacés par les récentes violences et, même avant le coup d’État du 24 mars, on comptait déjà 187 889 réfugiés centrafricains dans les pays voisins.

«L’organe de transition en place (à Bangui) n’a pas un sou dans sa caisse pour fonctionner. Il est urgent que les partenaires et les pays amis apportent leur contribution financière aux organes de la transition pour remplir sa mission«, a déclaré le président tchadien Idriss Déby au Sommet de N’Djamena.

«La RCA est comme une plaie au coeur de l’Afrique centrale, il nous faut nous mobiliser pour mettre fin a cette situation récurrente«» avait déclaré le président tchadien avant l’ouverture des débats, dénonçant les «bandes armées qui pillent, rançonnent et rackettent la population», ajoutant que la coalition rebelle du Séléka «est une organisation qui manque d’unicité et d’initiative de commandement alors que l’effectif de la Fomac est insuffisant».

 

Le problème de la «légitimité»

 

Le président tchadien n’est pas, non plus, un chaud partisan de Djotodia : dans un entretien, diffusé dimanche dernier sur TV5 Monde, Idriss Deby, avait lui aussi refusé de reconnaître Djotodia.

Même après sa désignation au poste de président intérimaire de la République centrafricaine par le Conseil de Transition, Deby refusait de reconnaître la prise de pouvoir de Michel Djotodia: «Je ne le reconnais pas comme le nouveau Président. C’est une question de principe», ajoutant, nous ne pouvons pas reconnaître un président qui s’est autoproclamé.

Les dirigeants des pays d’Afrique centrale réunis à N’Djamena ont tenu à réaffirmer que le chef de l’État, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, les membres du gouvernement de transition et le Conseil national de transition «ne peuvent se présenter aux prochaines élections» et rappellent que «des élections libres, démocratiques, transparentes et régulières doivent être organisées pour un retour à un ordre constitutionnel.»

Pendant ce temps, la situation continue à se dégrader, les pillages n’ont pas cessé et des heurts ont lieu régulièrement entre des hommes du Séléka et des habitants excédés par l’insécurité, ainsi qu’avec des milices partisanes du président déchu.

 

À lire aussi:

Réponse de la France à l’appel à l’aide de la Centrafrique: rétablissez la légitimité! >>

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