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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 14:55
BPC : le démontage de matériels russes devrait dépasser un milliard d'euros

Le navire "Vladivostok" à quai à Saint-Nazaire pourrait avoir trouvé un repreneur après l'annulation de sa vente à la Russie. photo RP Defense

 

11/09/2015 Le Point.fr (AFP)

 

Le Canada, l'Inde, Singapour, et surtout l'Égypte ont exprimé leur intérêt "sérieux" pour le rachat des navires qui étaient destinés à la Russie.

 

Le démontage de matériels militaires russes intégrés aux deux navires de guerre de type Mistral, dont la vente par la France à la Russie a été annulée, devrait durer jusqu'en janvier, selon des informations transmises par le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), Louis Gautier, à des parlementaires et obtenues vendredi par l'Agence France-Presse.

 

 

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 12:30
L'armée russe en Syrie : «Il faut raison garder !»

 

11 septembre par Jean-Dominique Merchet

 

Intervenant à l'ouverture d'un colloque sur le renseignement géospatial, ce vendredi matin à Paris, le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire (DRM), a estimé qu'«il faut raison garder» sur les informations de la presse, notamment le Figaro, faisant étant d'«étranges manoeuvres» et de «renforcement spectaculaire» de la présence militaire russe en Syrie. De manière générale, a-t-il expliqué, «95% du renseignement dépend de sources ouvertes, mais le vrai souci est alors celui de la manipulation». Pour illustrer son propos, le DRM est revenu sur certaines affirmations de l'été 2014 au sujet de la présence russe en Ukraine : grâce aux moyens nationaux de renseignement, les services français ont pu alors expliquer au pouvoir politique qu'«il n'y avait pas invasion, mais déstabilisation». «Les Russes n'avaient pas mis en place ni hôpitaux de campagne, ni pipelines pour l'approvisionnement en carburant», comme une action militaire d'ampleur l'aurait exigé. Par ailleurs, «peu de blindés lourds» étaient observés, contrairement aux engins plus légers des troupes aéroportées. Par ailleurs, la surveillance des réseaux sociaux des familles de soldats indiquaient que «leurs fils ne faisaient pas grand chose et s'ennuyaient».

 

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11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 10:30
Tartus port - Syria

Tartus port - Syria

 

11 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La France est inquiète face aux informations selon lesquelles la Russie procède à un renforcement de ses moyens militaires en Syrie, a indiqué le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, jugeant qu'il ne fallait pas ajouter la guerre à la guerre.

 

Ça m'inquiète. Mon collègue (russe) Sergueï Lavrov a démenti mais ça m'inquiète car j'ai eu John Kerry (le secrétaire d'Etat américain) au téléphone qui m'a dit qu'il avait des renseignements en ce sens. Ce n'est pas en ajoutant de la guerre à la guerre qu'on va arriver à une solution, a déclaré M. Fabius jeudi soir à la chaîne de télévision France 3.

 

Interrogé vendredi matin sur BFMTV/RMC, le ministre des Affaires étrangères a assuré qu'il allait évoquer le sujet samedi, lors d'une rencontre à Berlin, avec son homologue russe. Je vais en discuter avec M. Lavrov. Ne faisons pas de procès d'intention, on verra ce qui se passe, a-t-il dit.

 

S'il s'agit d'armement, les Russes livrent traditionnellement des armements aux Syriens, a-t-il ajouté. S'il s'agit de personnels, là il faut essayer de comprendre quelle est la finalité. S'il s'agit de défendre la base de Tartous, pourquoi pas, puisque vous savez que les Russes ont une base à Tartous. Mais si c'est dans une perspective offensive, offensive contre qui ?

 

Une rencontre des ministres des Affaires étrangères des quatre pays du format Normandie (France, Allemagne, Ukraine, Russie) est prévu à Berlin samedi, pour discuter de la situation en Ukraine. C'est en marge de cette rencontre que M. Fabius et Lavrov devraient donc évoquer la Syrie.

 

La solution à la crise en Syrie est politique et il faut arriver à un accord avec d'un côté des éléments du régime de Bachar al-Assad, qui ne sont pas des enfants de coeur, et l'opposition, a précisé le ministre, réitérant la position française. Il a souhaité qu'Américains, Russes, Iraniens, etc contribuent positivement à la recherche de cette solution.

 

La Russie a défendu jeudi l'envoi de matériel militaire à la Syrie de Bachar al-Assad, dont l'armée est en grande difficulté à la fois face à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI) dans le nord-ouest et l'est du pays.

 

Mais Moscou a rejeté dans le même temps des accusations américaines faisant état d'un déploiement récent de matériel et de soldats près de Lattaquié, le fief du président Assad.

 

La Russie ne prend actuellement aucune mesure supplémentaire de renforcement de sa présence en Syrie, avait affirmé jeudi M. Lavrov.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 18:30
An-124 - photo Russia MoD

An-124 - photo Russia MoD

 

9 septembre 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Au moins trois avions de transport militaire russes ont atterri en Syrie ces derniers jours, ont indiqué mardi des responsables américains à l’AFP alors que Washington s’inquiète d’un éventuel engagement militaire russe dans le pays.

 

Deux des avions sont des avions cargo géant Antonov 124 Condor, et le troisième est un avion de transport de passagers, selon ces sources.

Selon l’une d’elles, les avions ont atterri sur un aéroport de la région de Lattaquié (nord-ouest), un fief du régime du président Bachar Al-Assad.

Les Russes ont également installé à cet endroit des bâtiments provisoires, pouvant abriter « des centaines de personnes », et de l’équipement d’aéroport.

« Tout ceci suggère l’installation d’une base aérienne avancée », a poursuivi cette source, en précisant qu’elle n’avait « pas d’informations » sur la présence éventuelle d’armes russes sur place.

Le secrétaire d’État américain John Kerry a appelé samedi son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui exprimer ses craintes d’un risque « d’escalade » du conflit, si Moscou s’engageait militairement aux côtés du régime de Bachar Al-Assad, selon le département d’État.

Le régime de Damas a démenti la présence de troupes ou d’activités militaires russes sur le sol syrien, après les inquiétudes américaines sur un éventuel engagement de Moscou dans le pays en guerre.

La Russie a indiqué lundi de son côté que « la partie russe n’avait jamais caché livrer des équipements militaires aux autorités syriennes pour lutter contre le terrorisme », mais n’a pas voulu donner de détails sur l’engagement de Moscou en faveur du régime de Damas.

La Bulgarie a annoncé avoir refusé à des avions militaires russes de traverser son espace aérien, soupçonnant qu’ils devaient transporter autre chose que l’aide humanitaire officiellement annoncée.

Les États-Unis ont par ailleurs demandé à la Grèce de refuser le transit d’avions militaires russes dans son espace aérien, selon Athènes.

 

Moscou réclame des explications

La diplomatie russe a réclamé dans la foulée des explications à Sofia et à Athènes.

 « Si quelqu’un, et dans ce cas il s’agit de nos partenaires grecs et bulgares, a des doutes, alors bien entendu il doit nous expliquer quel est le problème », a déclaré mardi soir le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l’agence de presse russe Interfax.

 « S’il est avéré qu’ils prennent des mesures restrictives ou d’interdiction à la demande des Américains, alors cela soulève des questions sur leur droit souverain à prendre des décisions sur le passage par leur espace aérien d’avions d’autres pays, comme la Russie », a noté M. Bodganov.

Plus tôt, Vladimir Djabarov, vice-président de la commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie (chambre haute du Parlement), s’en était pris à la Bulgarie.

 « Le fait que les Bulgares ont été les premiers à répondre (à la demande de Washington, ndlr), ils l’auront sur leur conscience », avait-il déclaré, cité par l’agence de presse officielle Tass.

Il a affirmé que la Russie n’envoyait en Syrie que des « chargements humanitaires », estimant qu’il n' »était pas rentable de transporter des armes par avion ».

 

Inquiétude de l’Otan

À Bruxelles, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg s’est déclaré « inquiet des informations selon lesquelles la Russie pourrait avoir déployé du personnel militaire et des avions en Syrie », dans un échange de vues organisé mardi sur sa page Facebook, en réponse à une question de l’AFP.

Il a mis en garde contre tout soutien au régime de Bachar al-Assad, propre selon lui à provoquer une escalade du conflit.

La Bulgarie n’a pas précisé combien d’avions russes s’étaient vu interdire en fin de semaine dernière de passer par son espace aérien.

Côté grec, une source au ministère des Affaires étrangères avait déclaré lundi qu’Athènes avait reçu une demande des États-Unis en ce sens et étudiait actuellement cette requête.

Mardi soir, un porte-parole du gouvernement grec a précisé que la Russie avait envoyé une demande de survol il y a 25 jours.

« Le gouvernement a commencé à étudier cette demande, mais entretemps la Russie a décidé d’elle-même d’emprunter un autre itinéraire », a-t-il indiqué à l’AFP.

M. Djabarov a rappelé mardi que la majeure partie des avions russes en direction de la Syrie passaient par le Caucase et l’Iran.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 17:30
Vols vers la Syrie : Moscou demande à Athènes et Sofia de s'expliquer

 

08 septembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Moscou - La diplomatie russe a réclamé mardi des explications à la Bulgarie, qui a interdit le survol de son territoire à des avions russes en route pour la Syrie, et à la Grèce, qui a annoncé que les Etats-Unis lui avaient demandé de prendre la même décision.

 

Si quelqu'un, et dans ce cas précis il s'agit de nos partenaires grecs et bulgares, a des doutes, alors bien entendu il doit nous expliquer quel est le problème, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l'agence de presse russe Interfax.

 

La Bulgarie, pays membre de l'Otan, a déclaré mardi avoir refusé à un nombre non précisé d'avions russes de traverser son espace aérien à la fin de la semaine dernière.

 

Cette décision fait suite à des informations lundi selon lesquelles les Etats-Unis ont demandé à la Grèce, également membre de l'Otan, de ne pas autoriser les avions russes effectuant des livraisons en Syrie à survoler son territoire.

 

S'il est avéré qu'ils prennent des mesures restrictives ou d'interdiction à la demande des Américains, alors cela soulève des questions sur leur droit souverain à prendre des décisions sur le passage par leur espace aérien d'avions d'autres pays, comme la Russie, a noté M. Bodganov.

 

Si la Grèce n'a pas encore donné de réponse officielle, le ministère bulgare des Affaires étrangères a dit fonder son refus sur des informations dignes de confiance selon lesquelles le chargement déclaré n'était pas celui qu'il y avait en réalité.

 

Depuis plusieurs jours, les Américains notamment s'inquiètent d'une éventuelle augmentation de la présence russe en Syrie, sans que ces craintes ne soient étayées par des preuves définitives.

 

Samedi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui faire part de l'inquiétude des Etats-Unis quant à un éventuel engagement militaire de Moscou en Syrie.

 

Pour sa part, la Russie se borne à répéter qu'elle fournit depuis longtemps des armes au régime du président syrien Bachar al-Assad.

 

Mardi, Mikhaïl Bogdanov a rappelé que des experts et des instructeurs russes formaient en effet des soldats de l'armée syrienne.

 

Par ailleurs, la Russie n'a pas prévu de changer quoique ce soit en ce qui concerne sa seule base en Syrie, celle située à Tartous, ville côtière et deuxième port de ce pays, a ajouté M. Bogdanov.

 

Les conditions de fonctionnement de cette base et ses objectifs sont depuis longtemps connus et je n'y vois aucun problème, a affirmé le vice-ministre.

 

Cette base logistique se trouve à Tartous depuis déjà plusieurs décennies et il n'y pas de questions à se poser, et personne n'en posera, a-t-il martelé.

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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 16:40
Space: The Russian Aerospace Force

 

September 7, 2015: Strategy Page

 

A year after China did so in August Russia has announced the formation of an Aerospace Force by taking existing air force units, air-defense (against aircraft or missiles) units and various “space forces” that, until 2011, were united as the Space Force. The new organization is based on the idea that there should be no distinction between lower air space and orbital space. If it flies, it now belongs to the Aerospace Force. One exception is the ICBM missile forces, which will remain, as they have for decades, as the separate “Strategic Rocket Forces.” The only practical reason for the Russian Aerospace Force is that it saves money by eliminating some headquarters and duplicated support services.

 

In mid-2014 the Chinese military announced it was organizing a fifth service (in addition to army, navy, air force, strategic weapons force), the Aerospace Force. This one will concentrate on operations in space and is more like the pre-2011 Russian Space Force. The Chinese Aerospace Force controls satellites, launchers and ground based units that can jam or otherwise electronically interfere with enemy satellites and space vehicles. The United States had had discussions about forming an Aerospace Force but the Army, Navy and Air Force are very reluctant to give up any of these space oriented capabilities to what would be a new service. Currently the U.S. Air Force considers itself the aerospace force and few consider it an issue worth arguing about anymore.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 16:40
L’hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters. (Russian Helicopters)

L’hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters. (Russian Helicopters)

 

7 septembre 2015 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca

 

Juste quand on pensait que cette histoire était enfin finie et que le divorce se passait plutôt bien, la saga du Mistral pourrait repartir de plus belle: Moscou mettrait son veto à la vente des Mistral sans hélicoptères russes, rapporte cette semaine la très officielle agence russe Ria Novosti.

 

Depuis que la France et la Russie sont parvenues début août à un accord pour mettre un terme au contrat signé en 2011 qui prévoyait la livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral à la Russie, la France cherche de nouveaux acheteurs pour ses deux Mistral commandés et construits spécifiquement pour les Russes.

L’accord stipulait bien que la France, qui avait intégralement remboursé à la Fédération de Russie les sommes avancées au titre du contrat, obtenait la pleine propriété et la libre disposition des deux bâtiments.

Mais voilà que Moscou ne sait plus quoi faire de ses hélicoptères de combat Ka-52K, une version conçue spécialement pour le Mistral du maintenant célèbre hélicoptère russe d’attaque K-52 Alligator de Russian Helicopters.

La seule solution: vendre les hélicos aux acheteurs potentiels des porte-hélicoptères français.

« Le sort des deux porte-hélicoptères est directement lié aux projets de commercialisation des hélicoptères de combat Ka-52K, qui ont été initialement produits et destinés spécialement pour être déployés à bord des Mistral russes », rapporte de son côté le quotidien économique russe Kommersant citant une source proche du dossier.

Dans le cas où les acheteurs potentiels des porte-hélicoptères français refuseraient d’acheter les hélicoptères russes, Moscou pourrait utiliser son droit de veto. L’Inde, le Brésil, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Vietnam et l’Egypte figurent sur la liste des acheteurs potentiels des deux navires de classe Mistral.

En outre, font remarquer les Russes, si les hélicoptères Ka-52K ont été développés spécifiquement pour les Mistral, l’inverse est aussi vrai: réciproquement, les Mistral ont été construits pour ce type d’hélicoptères

De plus, les autres technologies ont aussi été adaptées aux exigences russes, souligne l’agence officielle russe: système de géolocalisation GLONASS, appareils de communication, de cryptage, radars, double coque pour la navigation polaire.

Les futurs acheteurs des Mistral seront donc obligés de traiter avec la Russie à un moment ou à un autre pour pouvoir exploiter ces navires, concluent les Russes. S’ils ont raison, le destin et l’avenir des deux navires seraient alors encore lié à la Russie, entente de rupture de contrat ou pas. Pas facile le divorce.

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 16:40
Mistral : Paris a déjà versé les 949,7 millions d'euros à Moscou

En vertu de l'accord passé avec la Russie, la France n'aura pas de pénalités à verser mais a remboursé le 5 août les montants avancés par Moscou pour l'achat des deux porte-hélicoptères. Le texte doit encore être examiné en septembre par l'Assemblée nationale.

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 16:40
BPC Vladivostok photo Marine Nationale

BPC Vladivostok photo Marine Nationale

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4 septembre 2015 5 04 /09 /septembre /2015 16:35
L'Indonésie recale le Rafale et choisit le Sukhoi Su-35
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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 07:40
Kh-38ME Air-Launched Short-Range Modular Missile

Kh-38ME Air-Launched Short-Range Modular Missile

 

26.08.2015 sputniknews.com

 

The bomb was constructed on the basis of the Kh-38ME modular aircraft guided missile, according to the manufacturer.

 

ZHUKOVSKY (Sputnik) — A unique Grom-2, possessing the destructive utility of both a missile and a bomb, has been developed in Russia, general director of the Tactical Missile Systems Corporation said Wednesday.

 

“Grom-2 is in fact a glide bomb, as there is another warhead weighing 130 kilograms [286 pounds] instead of an engine with a total weight of 250 kilograms," Boris Obnosov told journalists.

 

According to Obnosov, the Grom-2 was constructed on the basis of the Kh-38ME modular aircraft guided missile.

 

Russia's Tactical Missile Systems Corporation was established in 2002 on the Zvezda-Strela research and production center. The corporation produces guided missiles and weapon systems for air, ground and seaborne applications.

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 16:40
BPC Vladivostok - photo RP Defense

BPC Vladivostok - photo RP Defense

 

26.08.2015 LeFigaro.fr (AFP)

En sa qualité de porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll a annoncé ce midi que la non-livraison des deux navires de guerre Mistral à la Russie était inférieure à un milliard d'euros. 


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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 16:55
Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le BPC Vladivostok à Saint-Nazaire - photo RP Defense

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

 

14/08/2015 Par latribune.fr

 

Contredisant clairement les propos du "Canard Enchaîné", le ministre des Finances a démenti que la non-livraison à la Russie des deux navires Mistral coûterait 2 milliards d'euros. Il promet de dévoiler le chiffre exact dans quelques semaines.

"C'est inexact, ça arrive d'ailleurs au Canard de dire des choses inexactes."

Michel Sapin, interrogé ce vendredi sur France Inter à propos de l'article du "Canard Enchaîné" estimant que le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, a réagi ainsi:

 "Tous les chiffres seront donnés, ils seront totalement transparents, c'est normal, nous devons cette transparence", a assuré Michel Sapin, confirmant que le Parlement français serait saisi sur ce dossier à la rentrée.

Et le ministre des Finances de préciser: "Vous aurez tous les chiffres qui seront donnés aux parlementaires lorsque le traité [c'est-à-dire l'accord entre Paris et Moscou pour résoudre la question des Mistral, Ndlr] sera adopté", a-t-il promis. Il a précisé que ce texte "sera adopté en conseil des ministres d'ici à la fin août". [...] Ce sont des chiffres qui sont inférieurs à un milliard".

 

Maintenance, commission... des coûts annexes faramineux, selon le Canard

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait déjà indiqué que le montant exact de la somme versée par la France à la Russie serait "communiqué au Parlement", soulignant qu'il serait inférieur au prix d'achat initial de 1,2 milliard d'euros.

Mais le Canard Enchaîné, estime qu'il faut ajouter, au remboursement de la note à Moscou, plusieurs coûts annexes. Et notamment:

  • Les coûts dus au taux change défavorable à la France. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.
  • 450 millions d'euros de contrats auxquels Thales et Safran doivent renoncer: la construction de deux nouveaux navires était en effet une option du contrat initial.
  • 400 millions perdus dans la maintenance des navires.
  • 200 millions d'euros consacrés à la remise aux normes des navires.
  • 350 millions de commission réclamés par la Direction des constructions navales (DCNS).
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12 août 2015 3 12 /08 /août /2015 16:55
BPC Sebastopol

BPC Sebastopol

 

12/08/2015 Par latribune.fr

 

Le Canard Enchaîné a estimé que les effets cumulés de la rupture de la vente des portes-hélicoptères Mistral pourraient coûter 2 milliards d'euros à la France. Un chiffre très supérieur à celui avancé par le gouvernement français.

 

Calcul d'apothicaire ? Le Canard Enchainé s'est en tout cas lancé dans un savant calcul sur le coût total de la rupture du contrat de vente des portes-hélicoptères Mistral à la Russie. Le journal satirique a ainsi découvert que la facture pour la France pourrait atteindre les 2 milliards d'euros, soit loin du 1,2 milliard qu'aurait dû rapporter cette vente et que Jean-Yves le Drian avait promis de ne pas dépasser.

 

350 millions d'euros de commission pour DCNS

Ainsi, au remboursement de la note à Moscou, il faut ajouter plusieurs coûts annexes. Par exemple, la Direction des constructions navales (DCNS) réclame 350 millions d'euros de commission. Une opération théoriquement confidentielle, mais bien réelle.

La France perd 400 millions d'euros de contrats de maintenance des navires. Un contrat conséquent puisqu'il s'étalait sur 30 ans. Près de 200 millions d'euros seront également consacrés à la remise aux normes des navires pour pouvoir les vendre à un autre pays.

De nombreux contrats secondaires ont été perdus par des entreprises françaises. Mais surtout, l'espoir de la construction de deux nouveaux navires qui était une option du contrat initial, représente un vrai manque-à-gagner pour les entreprises françaises. Même si les navires suivants devaient être construits en Russie, il n'empêche que les équipements de pointe restaient français. Ainsi, Thales et Safran doivent renoncer à 450 millions d'euros de contrats.

 

Taux de change défavorable

Autre surcoût, le taux change défavorable à la France puisqu'entre la signature du contrat et aujourd'hui, le rouble s'est effondré. La Russie avait, à l'époque, versé 40 milliards de roubles. La France doit désormais lui rembourser près de 65 milliards de roubles.

Enfin, les documents assurant le transfert de technologie ont déjà été envoyés, soit près de 150.000 pages. Désormais, la Russie est capable de fabriquer, au moins en grande partie, ses propres Mistral.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:45
T-90S photo Rostec

T-90S photo Rostec

 

15 juil. 2015 par Rostec

 

United Instrument Manufacturing Corporation, OJS livrera avant 2015 dans les pays d’Amérique du Sud et les pays de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) des dizaines de complexes de contrôle objectif des actions de l’équipage de blindés et de pièces d’artillerie.

 

« L’élaboration de Compass Moscow Design and Construction Bureau est prévue en premier lieu pour la formation des équipages dans le cadre de l’activité d’entraînement et militaire, – a indiqué l’adjoint du directeur général d’United Instrument Manufacturing Corporation, OJS Sergueï Skokov. – Avec son aide le commandement peut contrôler les actions et les discussions de l’équipage, suivre le temps et les coordonnées des déplacements des unités de blindés et des unités isolées de matériel – passage des limites, arrivée du matériel dans les régions prévues, déploiement des colonnes et passage à l’attaque ».

 

Comme l’a indiqué l’adjoint du directeur général de Compass Moscow Design and Construction Bureau Vladimir Masliouk, l’équipement du complexe peut être adapté pour n'importe quel type de matériel, et le poste de commande peut être situé sur une base stationnaire ou mobile, par exemple sur un châssis de KAMAZ ou de « Oural ». « Avec cela la construction et l’ergonomie des véhicules militaires n'est pas enfreinte. Le complexe correspond totalement aux exigences du Ministère de la Défense et il peut interagir avec l'appareillage radio possédé pour la transmission de données dans le Centre national de commande de la défense de Russie. Par rapport aux analogues étrangers il est plusieurs fois moins chers et il fonctionne sur des canaux séparés de communication. De plus, les appareils étrangers de ce type, en général, utilisent le standard de communication des données IEEE 802.11, plus connu comme Wi-Fi, ce qui ne permet pas de les utiliser sur le terrain », – a expliqué Vladimir Masliouk.

 

Le fonctionnement du complexe sera montré à un large public au concours international « Biathlon de chars – 2015 » ainsi qu’à l’exposition internationale d’armes et de matériel militaire Russia Arms Expo-2015.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:40
L'indécision sur les Mistral coûte un million d'euros par mois à la France

 

28/07/2015 Par Guerric Poncet - Le Point.fr

 

Les frais de gardiennage et d'assurance des deux navires construits pour la Russie font frémir. Hollande doit trancher "dans les prochaines semaines".

 

La France va-t-elle livrer les deux bâtiments de projection et de commandement (1) de classe Mistral à la Russie ? François Hollande a promis lundi soir de prendre une décision "dans les prochaines semaines", sur fond de crise ukrainienne. Et il est urgent de trancher, car, selon le patron du constructeur naval DCNS Hervé Guillou, le coût de maintenance des deux navires désormais terminés est compris entre "un et un million et quelques d'euros" par mois.

Ces frais incluent le gardiennage et les assurances du Vladivostok et du Sébastopol à Saint-Nazaire, mais pas les éventuelles pénalités que la France devra payer à la Russie, pour compenser la non-livraison des deux BPC, ou la livraison avec retard du premier (la livraison du second étant prévue par le contrat pour l'automne 2015). Contacté par Le Point.fr, DCNS a refusé de commenter ce dossier, mais a confirmé l'estimation donnée par son PDG jeudi. "Ces coûts pourraient encore augmenter si les Mistral sont immobilisés suffisamment longtemps pour qu'un remplacement d'une partie de leurs systèmes à bord devienne nécessaire", avait par ailleurs précisé Hervé Guillou, cité par le site Zone militaire.

 

Une décision, deux scénarios

La position de François Hollande est extrêmement complexe, entre obligations contractuelles et engagements diplomatiques. Deux scénarios sont possibles :

 

- La France livre les deux navires.

* Moscou peut exiger des pénalités de retard pour le premier navire, qui devait être livré dès octobre 2014, mais pas pour le second, dont la livraison est programmée pour l'automne 2015.

* Les relations diplomatiques de la France avec l'Ukraine sont considérablement refroidies, de même qu'avec les alliés de l'Otan.

* L'industrie française de l'armement peut subir des effets négatifs dans les pays opposés à la politique russe, notamment au sein de l'Otan et de l'Union européenne.

* DCNS peut réclamer à Paris et à son assureur, la Coface, le paiement des frais de gardiennage et d'assurance liés à l'attente de la décision politique.
 

- La France refuse de livrer les deux navires.

* Paris rembourse à la Russie les 785 millions d'euros déjà perçus, sur un contrat total de 1,2 milliard d'euros. L'ajout d'éventuelles pénalités pourrait faire dépasser le milliard d'euros à verser à la Russie.

* Paris essaie d'obtenir le feu vert de Moscou pour réexporter les navires. L'adaptation des BPC coûtera des dizaines, voire des centaines de millions d'euros selon le nouveau client. Les experts évoquent le Brésil, l'Inde, le Canada ou l'Algérie comme clients potentiels.

* La marine nationale française n'est pas intéressée par les deux navires, car elle en a déjà trois : le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude. Mais en cas d'échec pour trouver un nouveau client, ou en cas de refus russe pour la réexportation, elle pourrait en dernier ressort être dotée "de force" des deux Mistral russes. Une décision qui serait traumatisante, car elle amputerait largement les budgets prévus pour le renouvellement d'autres navires, et obligerait à réduire le nombre de frégates. Des frégates dont la livraison est justement retardée par des prélèvements destinés à l'exportation (Maroc et Égypte).

* Moscou réclame à Paris une compensation financière pour les travaux de construction des infrastructures d'accueil des navires Mistral en Russie.

* DCNS réclame des compensations financières à la France et à son assureur, la Coface, variables selon si les navires peuvent être réexportés ou non, selon le temps d'attente, etc.

* Les relations diplomatiques entre la France et la Russie peuvent être refroidies, même si certains signaux laissent penser que Moscou ne voudrait plus des Mistral, et préférerait récupérer son argent.

* La crédibilité de l'industrie française de l'armement peut être mise à mal, même si le refus de livraison est justifié en cas de conflit.

(1) Les BPC sont des navires de guerre polyvalents pouvant transporter des hélicoptères, des blindés ou accueillir un état-major embarqué.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:40
Global Navigation Satellite System (GLONASS)

Global Navigation Satellite System (GLONASS)

 

Jul 29, 2015 by Sputnik

 

Moscow - According to a press release from Russian Space Systems, the company has embarked on a new project: the creation of the National High-Precision Satellite Positioning system.

 

Work is getting underway to create National High-Precision Satellite Positioning system (NSHP), according to the press release by the Russian Space Systems company,which is part of the Russian United Rocket and Space Corporation,the RIA Novosti news agency reported.The project's main goal is to form a high-precision navigation field within Russia.

 

The NSHP can unite more than 600 GLONASS reference stations, which were the basis for the construction of separate regional high-precision positioning networks, as well as navigation systems of major state and commercial owners. GLONASS is an acronym for the Global Navigation Satellite System, which is operated by the Russian Aerospace Defense Forces and provides an alternative to Global Positioning System, also known as GPS.

 

Referring to the NSHP, Russian Space Systems said in its press release that "the project will provide decimeter and centimeter accuracy when determining the coordinates of objects in real-time mode".

 

"The NSVP will provide users with a set of guaranteed positioning services that will be available twenty-four hours a day and seven days a week. The obtained results can be recalculated in line with various systems of coordinates. The NSHP's unique characteristics make it possible to resolve a spate of complex technical problems pertaining to construction, transport and maintenance of infrastructure, land and other fields," the press release said.

 

According to Russian Space Systems, an increase in the navigation coverage zone will be achieved via the construction of new and optimization of existing navigation networks.

 

Already signaling their interest in using the NSHP potential are Russia's Novosibirsk, Krasnoyarsk, Yaroslavl, Vologda, Kursk, Omsk and Tyumen Regions, as well as the Yamalo-Nenets Autonomous District and Russia's Republic of Tatarstan have already signaled their interest in using the NSHP network.

 

Officials from Russia's Siberian Federal District have in turn confirmed their readiness to coordinate and consolidate resources for the joint implementation of the NSHP segment in their district under the auspices of the Plenipotentiary Representative of the Russian President.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 11:40
Corvette Steregushchiy (photo  Almaz)

Corvette Steregushchiy (photo Almaz)

 

23 juil. 2015 par Rostec

 

La nouvelle corvette pour la Flotte de Russie est mise en place sur les chantiers navals d’Amour. Elle complétera les forces en surface de la Flotte du Pacifique. Ce bateau avec des missiles guidés est la corvette du projet 20380. Elles sont toutes équipées de systèmes de lutte radio-électronique élaborés par une entreprise du KRET.

 

Le nouveau bateau est baptisé du nom du héros de Russie Aldar Tsydenjapov qui au prix de sa vie a stoppé l’expansion d’un incendie sur le contre-torpilleur « Bystry » en 2010 et ainsi sauvé son équipage.

 

Ce bateau sera déjà la troisième corvette du projet 20380 qui est construite sur les chantiers d’Amour pour la Flotte du Pacifique (TOF). Comme l’a fait remarquer le chef du service de presse de la TOF Roman Martov, il sera mis en place sur le chantier la prochaine corvette du projet 20380 avant la fin de cette année.

 

Il y a déjà quatre bateaux de ce projet au sein des Forces Maritimes de Russie : « Steregoushi », « Soobrazitelnyi », « Boïki » et « Stoïki », tous au sein de la Flotte de la Baltique. Il y a deux mois la corvette « Sovremennyi » a été mise à l’eau. On installe actuellement l’équipement sur le bateau. Après la fin des tests, le bateau sera intégré au sein de la Flotte du Pacifique. Les nouvelles corvettes doivent devenir la base des Forces Maritimes de la Russie dans la zone maritime proche.

 

Les corvettes du projet 20380 sont prévues pour lutter contre les bateaux de surface et les sous-marins ennemis, ainsi que pour le soutien de débarquement au cours d’opérations. Ils ont un tirant d’eau d’environ deux mille tonnes, une longueur de plus de 100 mètres, elles développent une vitesse de jusqu’à 27 nœuds et ont une autonomie de navigation qui atteint 4000 milles.

 

Les bateaux ont un corpus de pont en acier lisse et une superstructure réalisée en matériaux composites de plusieurs couches tenant compte des exigences de la technologie « Stels ».

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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 12:30
Mi-8 helicopter  Photo Itar-Tass

Mi-8 helicopter Photo Itar-Tass

 

July 27, 2015: Strategy Page

 

Prisoner statements, aerial reconnaissance and electronic communications intercepts indicate that the Syrian Air Force has gotten the most out of its largely Russian built helicopter force, but has lost most of their several hundred choppers in the process. In late 2010, before the civil war began, the Syrian air force had 130 Mi-8/17 transport helicopters and 80 helicopter gunships (32 Mi-24 plus 30 SA-342 and 20 Mi-2a light attack models). Eventually the Syrian Navy had to send its twenty helicopters to support ground operations. Ten of these were Mi-14s, which are naval versions of the Mi-8.  The Mi-24 is also an Mi-8 variant. In all the Syrians had 230 military helicopters available. While Russia supplied a lot of spare parts and some technical personnel since then, Russia sent no additional helicopters. Thus by early 2015 about 80 percent of the 2010 helicopter force was out of actions because of combat damage or simply because they were worn out and could no longer fly, or fly safely.

 

Unlike the “fast movers” (jet bombers and fighters) that came in fast and usually got away before ground fire could hit them, the helicopters came in low and slow. Although the helicopters learned to stay above most small arms (assault rifle and machine-gun) range that was only about 1,600 meters/5,000 feet altitude. This was still close enough for larger caliber machine-guns and portable anti-aircraft missiles. About half the missions flow by these helicopters since 2011 have been for bombing, dropping “barrel bombs” on urban areas.

 

Most of the Syrian helicopters are Mi-8s or variations of the Mi-8. This is a 1960s era design that is often exported as Mi-17. This 12 ton helicopters is about twice the size and weight of the American UH-1, but only hauls about 50 percent more cargo. However, the Mi-8 has a larger interior, and can carry 24 troops, versus a dozen in the UH-1. The UH-1 was replaced by the UH-60 in the 1980s, while the Mi-8 just kept adding better engines and electronics to the basic Mi-8 airframe. The Mi-8 costs about half as much as a UH-60, and the larger interior is popular with many users. For that reason over 3,000 Mi-17s have been exported along with many more Mi-8s and Mi-14s. While the Russian aid for the Syrian helicopters was free, the Russians did take notes on the extensive combat experience of their Mi-8s since 2011. The Syrian use of Russian helicopters in combat was the most intense use of the Mi-8 since the 1980s (Afghanistan and Iraq). Thus the Russians got to see how all the Mi-8 upgrades since the 1980s have worked out.

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 11:40
Russie: nouvelle doctrine navale en réponse à l’expansion de l’OTAN

Le Président russe Vladimir Poutine rencontre des responsables de la marine pour parler de la nouvelle édition de la doctrine militaire pour la marine. (Présidence russe)

 

26 juillet 2015  45eNord.ca  (AFP)

 

Renforcer les positions stratégiques de la marine russe en mer Noire ainsi que maintenir une présence dans l’Atlantique et la Méditerranée figurent parmi les principales orientations de la nouvelle «doctrine navale» de la Russie, actualisée pour tenir compte à l’expansion «inadmissible» de l’OTAN à ses frontières.

 

Diffusé dimanche sur le site Internet du Kremlin (en russe, ndlr), ce document a été rendu public quelques mois après une nouvelle doctrine militaire réagissant déjà au renforcement des capacités de l’Alliance atlantique en Europe centrale, dans un contexte de tensions inédites depuis la fin de la Guerre froide entre Moscou et les Occidentaux en raison de la crise ukrainienne.

Son pendant naval, long de 46 pages, souligne également «le caractère inadmissible pour la Russie des projets de déplacement des infrastructures militaires de l’Alliance vers ses frontières».

Le texte fixe notamment l’objectif de «développer les infrastructures» de la Flotte de la mer Noire en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie. Toujours pour la région de la mer Noire, il prévoit «la reconstitution accélérée et complète des positions stratégiques de la Russie, le soutien à la paix et à la stabilité».

Le vice-premier ministre Dmitri Rogozine a relevé «l’accent mis sur l’Atlantique et l’Arctique». «Notre attention portée à l’Atlantique se justifie par l’élargissement de l’OTAN à l’Est», a-t-il indiqué aux agences de presse russes.

Concernant l’Atlantique justement, la nouvelle doctrine vise à «garantir une présence militaire navale suffisante de la Russie dans la région». Le même but est poursuivi en Méditerranée, avec un déploiement «de manière permanente».

Pour l’Arctique, où les autorités russes misent sur la production d’hydrocarbures, il s’agit de «réduire les menaces sur la sécurité nationale et [de]garantir la stabilité stratégique». Le document prévoit de «développer les forces de la Flotte du Nord».

«Ces changements montrent que la Russie accorde une attention particulière au renforcement de son potentiel naval dans l’Arctique et l’Atlantique pour contrer l’OTAN», a commenté l’expert militaire Alexandre Golts sur la radio Echos de Moscou. Mais «sans renforcement décisif des capacités de la Flotte, tout cela n’a pas de sens», a-t-il cependant nuancé.

L’OTAN, qui accuse Moscou d’avoir envoyé des soldats dans l’est de l’Ukraine, a décidé en février de consolider la défense de son flanc oriental en créant une nouvelle force de 5 000 hommes rapidement mobilisable, baptisée «fer de lance», et six centres de commandement et de contrôle en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne et Roumanie.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:40
Le bombardier stratégique Tu-95 est le plus puissant des turbopropulseur avec ses quatre moteurs Nikolai Kuznetsov de 15.000 ch chacun associés à des hélices contrarotatives.

Le bombardier stratégique Tu-95 est le plus puissant des turbopropulseur avec ses quatre moteurs Nikolai Kuznetsov de 15.000 ch chacun associés à des hélices contrarotatives.

 

19 juillet 2015 par Aerobuzz.fr

 

En un mois, la Russie vient de perdre deux Tu-95 Bear H. Même si sa silhouette rappelle la guerre froide, le bombardier stratégique russe possède toujours une force de frappe effrayante et constitue pour les USA et leurs alliés une menace. Le Kremlin sait en jouer.

 

Les USA et la Russie, ont un point commun : ils sont équipés de bombardiers stratégiques endurants mais déjà bien âgés. Il s’agit d’un côté du Boeing B52H et, de l’autre, du Tupolev Tu-95 Bear H (désigné TU-95MS en Russie). Si les USA arrivent à maintenir la sécurité des vols en bichonnant en permanence leurs B-52, en revanche les Russes semblent éprouver des difficultés. Elles ont été illustrées par la chute d’un Tu-95 MS en juin dernier, puis, le 14 juillet 2015, lors d’un entrainement de routine. Dans l’attente des conclusion de l’enquête, la flotte de Tu-95MS est clouée au sol.

 

Les autorités russes ont donné plus de détails sur la mission tragique du 14 juillet. L’appareil qui était non armé effectuait une mission d’entrainement classique entre la base d’Ukrainka et la ville de Khabarovsk. Selon les premiers témoignages des experts russes, le quadrimoteur aurait été victime à 09H50 d’une panne simultanée des quatre moteurs dans le secteur du polygone militaire de Litovka, à 60 km de Khabarovsk. L’équipage de sept hommes a évacué l’appareil désemparé en sautant en parachute. On dénombre cependant deux victimes. Après avoir un temps suspecté les moteurs NK-12 et leurs circuits de carburant, les autorités russes soupçonnent à présent l’utilisation d’un carburant de mauvaise qualité. Une enquête criminelle est ouverte pour non respect des procédures d’entretien et d’utilisation de matériel aérien.

 

Depuis 2013, le Tu-95 est redevenu ce qu’il a toujours été : le cauchemar de l’OTAN. Les pilotes de défense aérienne et de bombardement tactique ont repris leurs vols d’entrainement à proximité des polygones de tir. Les missions de ces vecteurs potentiellement nucléaires, le long des pays occidentaux, oblige les états riverains à consacrer des moyens importants pour surveiller, intercepter et accompagner ces avions.

 

Le problème est que si les équipages russes sont renouvelés avec l’arrivée de jeunes recrues, en revanche, le parc d’avions sur lequel ils volent est lui constitué en grande partie de vétérans de la guerre froide. Ces machines d’un autre âge tels que les Tu-95, MIG-29, Su-24, ont été soumises à plusieurs décennies d’aléas climatiques et sont victimes du manque de pièces détachées pour cause d’industrie aéronautique en pleine décrépitude. Malgré une construction solide, voire rustique, ce vieillissement du parc conjugué à une intensification de l’activité aérienne explique en grande partie les accidents rencontrés ces dernières semaines.

 

Mais ne nous trompons pas. Malgré cette série d’accidents rapprochés, le TU-95 reste une menace tout à fait crédible. Le bombardier stratégique est issu d’une fiche programme datant de la fin des années 40. A l’époque il s’agissait de réaliser un bombardier intercontinental capable de frapper les USA avec des bombes nucléaires larguées par gravité. La Russie ne possédait alors pour ses frappes stratégiques qu’une copie du B-29 américain, le Tu-4.

 

Tupolev, confronté à la faiblesse et à la voracité des réacteurs soviétiques de l’époque a fait le pari gagnant du turbopropulseur à hélices contrarotatives. Ce moteur révolutionnaire mis au point dans les années 50 est issu d’études allemandes menées pendant la seconde guerre mondiale. Produit par Nikolai Kuznetsov, il est le turbopropulseur le plus puissant du monde, avec une puissance avoisinant les 15.000 cv.

 

Ainsi motorisé, le Tu-95 dont le premier vol remonte aux années 50, a traversé les décennies. L’appareil a tout de suite époustouflé les militaires russes avec ses 14 heures d’endurance, sa vitesse de 800 km/h et son altitude de croisière supérieure à 11.000 m. Les pilotes de chasse occidentaux qui l’ont intercepté et accompagné affirment qu’ils n’oublieront jamais le bruit et les vibrations ressenties en volant à proximité de cette légende des airs de 50 mètres d’envergure.

 

Sa vitesse, sa fiabilité et son endurance ont justifié la déclinaison du Tu-95 en de nombreuses versions. Ainsi, la volonté de débusquer les sous-marins de l’OTAN, a entrainé la mise en service dans les années 70 d’une version ASW (anti submarine warfare), désignée Tu-142. Cet appareil, qui est également en service en Inde, est doté d’un radar puissant, de bouées acoustiques largables en vol, d’un détecteur d’anomalies magnétiques et de torpilles et autres mines aéroportées. Citons également le fantastique Tu-142 MR destiné à relayer sur des milliers de kilomètres, les messages du Kremlin aux sous-marins nucléaires en plongée. Le Tu-142MR sont équipés de puissants moyens de communication HF et VLF. En vol, ils déploient une antenne filaire de plusieurs kilomètres de long afin de transmettre leurs messages en très basse fréquence.

 

Le Tu-95 Bear H en service aujourd’hui à près de 50 exemplaires date de la fin des années 70. Il est optimisé pour les frappes nucléaires et conventionnelles à longue distance. Produit à 80 unités dans les années 80 à Taganrog puis Samara, il peut croiser pendant plus de 20 heures à 780 Km/h grâce à sa capacité de ravitaillement en vol. De quoi effectuer de longues missions de patrouille, d’entrainement, de surveillance des voisins occidentaux ou de dissuasion nucléaire.

 

Le cockpit du Tupolev Tu-95 est resté dans un style très Guerre Froide – photo Aerobuzz

Le cockpit du Tupolev Tu-95 est resté dans un style très Guerre Froide – photo Aerobuzz

 

Malgré ses améliorations, le Tu-95 Bear H est toujours doté d’un cockpit rappelant les meilleures réalisations occidentales des années 50. Inutile de chercher des écrans multifonctions ou un FMS, il n’y en a pas. L’appareil a néanmoins subi quelques améliorations au niveau des moyens de communication, de détection de guerre électronique et de navigation.

 

Dans sa soute et sous ses ailes, il peut transporter jusqu’à 16 missiles de croisière nucléaires KH55 de 2.500 km de portée ou des missiles de croisière conventionnels KH555 de 3.000 Km de portée environ. La reprise des vols de ces appareils à proximité des pays de l’OTAN est un signal politique fort adressé par le Kremlin aux occidentaux. Un message reçu fort et clair, qui se traduit par un renforcement des patrouilles aériennes en Europe du Nord et la hausse attendue des budgets militaires des pays de l’OTAN.

 

Fidèle à sa mission de bras armé du Kremlin, ce vétéran de la guerre froide continue inlassablement d’arpenter les cieux de la planète, afin de rappeler au monde entier que la Russie est une puissance avec qui il faut compter. Le Tupolev Tu-95 est prévu de rester en service encore au moins une décennie, le temps de mettre au point le fameux PAK-DA. Un bombardier furtif en forme d’aile volante « made in Russia ».

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:35
Le Charles de Gaulle vu depuis le cockpit d'une Alouette III. photo M.Muller Marine Nationale

Le Charles de Gaulle vu depuis le cockpit d'une Alouette III. photo M.Muller Marine Nationale

 

17 juillet 2015 Portail des Sous-Marins

 

Pour la première fois, la marine indienne a officiellement indiqué la taille et les spécifications de son futur porte-avions. Elle a écrit à 4 grands chantiers navals, leur demandant des propositions pour l’aider à concevoir un porte-avions de 65.000 t et 300 m de long.

 

La lettre envoyée mercredi dernier, précise que le porte-avions doit avoir une vitesse maximale de plus de 30 nœuds. Elle ne se prononce en revanche pas sur le type de propulsion : nucléaire, diesel ou turbines à gaz.

 

La lettre indique que le porte-avions embarquera de 30 à 35 avions et environ 20 hélicoptères. Il aurait une catapulte et des brins d’arrêt, comme les porte-avions américains et français. Pour les aviateurs, il s’agirait d’un important changement puisqu’ils sont habitués aux appareils à décollage court, avec “ski-jump”.

 

Sans exiger un système électromagnétique, comme celui qui équipe le nouveau porte-avions américain USS Gerald R Ford, la marine indienne indique qu’il s’agit d’une possibilité.

 

La lettre a été envoyée à Lockheed Martin, BAE Systems, DCNS et Rosoboronexport.

 

Les spécialistes soulignent que les caractéristiques annoncées sont proches de celles du Charles de Gaulle et du Queen Elizabeth II.

 

La lettre donne une semaine pour répondre, exigeant une proposition pour le 22 juillet, réponse qui doit contenir des éléments de prix.

 

« Ce processus d’évaluation va au moins prendre une décennie. Il est impossible que quiconque puisse proposer une proposition détaillée en terme de prix dans un délai aussi court, » se plaint un haut responsable de l’un des vendeurs contactés.

 

Référence : Business Standard (Inde)

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13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 11:40
SNLE Severodvinsk  (projet 885 Iassen)

SNLE Severodvinsk (projet 885 Iassen)

 

13.07.2015 sputniknews.com

 

Selon la revue américaine, The National Interest, la Russie souhaite revoir l’oganisation et les capacités de sa flotte, en modernisant les sous-marins de l'époque de la guerre froide et en projetant la création de nouveaux modèles.

 

La revue a publié un top-5 des sous-marins russes les plus performants.

 

Le projet 971 Chtchouka B (code Otan: Akula) occupe la première place de la liste. C'est l'un des sous-marins nucléaires les plus perfectionnés de la marine russe. Malgré qu'il soit moins silencieux par rapport à ces "homologues" européens, le projet 971 Chtchouka B est d'autant plus performant depuis une série de modernisations, nous pouvons citer également les modèles de la classe Akula: K-152 Nerpa, K-157 Vepr, K-335 Gepard.
 
Le sous-marin à propulsion diesel-électrique du projet 877 Paltus (classe Kilo selon l'Otan) est en deuxième position. Très discret à faible allure, ce sous-marin peut se révéler d'une efficacité redoutable. En situation de combat, le Kilo ne peut rivaliser en vitesse avec un sous-marin nucléaire d'attaque, aussi doit-il autant que possible rester furtif. Des bâtiments du projet 877 Paltus sont en service dans la marine russe, en outre, ils ont connu un certain succès à l'exportation et ont été construits pour plusieurs pays, notamment, pour la Chine, l'Inde, l'Iran mais pas que.
 

Le sous-marin diesel du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code de l'Otan) occupe la troisième place. Baptisé "trou noir" par les experts de l'OTAN pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka appartient à la 3e génération de sous-marins.

 
La quatrième place du classement est attribuée, selon The National Interest, à une nouvelle classe de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 4e génération du projet 955 Boreï. Le premier sous-marin, le Iouri Dolgorouki, ainsi que tous les autres modèles de la classe Boreï sont dotés de 16 missiles balistiques intercontinentaux Boulava et de 6 tubes pour les torpilles. Les sous-marins du projet 955 Boreï sont capables de fournir à la marine russe l'équipement technique nécessaire pour les années à venir.
 
Le SNLE polyvalent de 4e génération du projet 885 Iassen occupe la dernière place du top-5. Les sous-marins nucléaires d'attaque du projet 885 Iassen ont un déplacement de 8.600/13.800 tonnes d'eau et peuvent plonger à 600 mètres de profondeur. Selon les spécialistes, ce sont "les sous-marins les plus modernes et les moins bruyants de fabrication russe". Dotés de missiles supersoniques de croisière de type Oniks et Kalibr et de torpilles, ces sous-marins pourront détruire des cibles terrestres à une distance de 1.500 km des côtes.

 
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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 16:50
photo Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

 

02/07/2015 Johan Lievens –MIL.be

 

Malbork, Pologne. L’alarme est déclenchée pour deux F-16 belges. Un avion non identifié est entré dans l’espace aérien de l’OTAN. Nos avions sont envoyés pour l’intercepter en plein vol au-dessus de la mer Baltique. Depuis janvier 2015, la Belgique a déployé quatre F-16 et cinquante personnes dans le cadre de la mission de surveillance aérienne de l’OTAN Enhanced Air Policing Mission (EAPM).

 

Suite à la crise ukrainienne et l’annexion de la Crimée par la Russie, l’OTAN a décidé de renforcer ses activités dans la région de la mer Baltique. La Belgique, ayant beaucoup d’expérience en matière de surveillance aérienne, a fourni un appui. Le détachement mène des interventions d’urgence (Quick Reaction Alert -QRA) dont le nombre est déjà grimpé à quatorze. Dans la plupart des cas, il s’agit d’avions russes ne communiquant pas leur plan de vol ou ne prenant pas contact avec le contrôle aérien de l’espace survolé. « C’est un peu plus rude que durant la guerre froide », lâche le commandant de la Composante Air, le général-major aviateur Frederic Vansina. « À l’époque, nous étions pilotes avant tout et les relations étaient amicales. Mais actuellement, ils osent entreprendre des manœuvres fatigantes pour rendre la vie dure à nos  pilotes. »

 

photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be
photo Patrick Brion – MIL.bephoto Patrick Brion – MIL.be

photo Patrick Brion – MIL.be

Le but d’un QRA est d’identifier l’appareil et de communiquer cette information aux contrôleurs aériens. L’avion qui ne communique pas son plan de vol sera escorté par le F-16 jusqu’à sa sortie de la zone contrôlée. « Je pense qu’il est important de montrer que nous n’acceptons pas n’importe quoi », explique le ministre de la Défense Steven Vandeput. Dans la majorité des cas, les pilotes belges sont tombés sur des pilotes russes occupés à effectuer des vols de reconnaissance le long des frontières allemandes, suédoises, danoises et polonaises. Un pic d’activité russe a été constaté du 16 au 18 juin pendant l’exercice OTAN BALTOPS 2015. Les Belges sont de permanence QRA pendant une semaine. La suivante, ils rentabilisent au mieux leur présence en s’entraînant au combat aérien avec les MIG-29 polonais. L’espace aérien polonais est bien plus grand et offre bon nombre de possibilités impensables en Belgique. « Le MIG-29 est un peu le « meilleur » ennemi du F-16 et, avec ces combats simulés, nous apprenons à découvrir les points faibles de l’adversaire »,  explique le général Vansina.

 

En date du 30 juin 2015, le détachement belge avait déjà contribué pour quelque 25% dans les efforts fournis par l’OTAN dans la région. La contribution belge à cette mission de surveillance aérienne s’achèvera début août.

Vidéo : Clint Soete

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 12:55
The Vladivostok amphibious assault ship of the Mistral class at the STX Europe shipyard in Saint-Nazaire

The Vladivostok amphibious assault ship of the Mistral class at the STX Europe shipyard in Saint-Nazaire

 

02.07.2015 sputniknews.com

 

According to a source in the joint technical-military venture responsible for the warships' construction, Paris and Moscow have made a preliminary agreement on compensation for France’s non-delivery of the Mistral-class helicopter carriers.

 

MOSCOW (Sputnik) – Paris and Moscow have preliminarily agreed on compensation for France’s non-delivery of the Mistral-class helicopter carriers and will continue consultations in July, a source in the military technical cooperation said Thursday.

 

“Russia and France were unable to agree on a preliminary compensation for the non-delivery of the Mistrals in June. ‘Preliminary’ because the decision needs to be approved now by the governments of both countries,” the source told RIA Novosti.

 

He said that the next stage in consultations would be held in July.

 

Earlier, the press reported that France was apparently prepared to return approximately 800 million euros to Moscow, however, Moscow has insisted on 1.1 billion euros in compensation.

 

In 2011, Russia and France signed a $1.5-billion contract on the delivery of two Mistral-class helicopter carriers. Paris did not fulfill its side of the deal, accusing Moscow of involvement in the Ukrainian crisis, a claim that Russia has repeatedly denied.

 

In April, French President Francois Hollande said Paris would return Moscow's payment for the warships if the contract was terminated.

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