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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:45
EFS : détachement d’instruction opérationnelle au profit des forces armées togolaises

 

13/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 13 au 17 octobre 2014, une formation au profit des forces armées togolaises (FAT) a été menée par le chef de bataillon Valentin, officier logistique de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS), au sein du régiment blindé de reconnaissance et d’appui de Lomé. Visant à former des officiers à la gestion et à l’entretien des matériels au sein du corps de troupe, cette formation a concerné treize officiers provenant de diverses unités du pays.

 

S’appuyant sur les procédures éprouvées de l’armée française, le contenu de l’instruction était axé sur la nécessité de mettre en place des outils simples et efficaces de comptabilité, de contrôle et de suivi des matériels automobiles et multi techniques. Parmi les sujets abordés, ceux de la sécurité et de l’instruction technique ont particulièrement été développés. Ainsi, au moyen d’exercices pratiques et aisés à appliquer au sein des régiments, les stagiaires ont pu prendre conscience du rôle capital de l’officier chargé des matériels dans la réussite de la mission du chef militaire.

 

Tout au long de ce détachement d’instruction opérationnelle (DIO), les officiers stagiaires ont montré leur grand intérêt pour ces savoir-faire et ont semblé bien décidés à faire progresser leurs unités afin de disposer de matériel toujours plus apte à mener des missions opérationnelles.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 18:45
Dans la peau d’un instructeur au détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda

 

24/09/2014 Sources : EMA

 

Originaire du Régiment d’Infanterie de Char de Marine (RICM) de Poitiers, le caporal-chef Ken a été désigné pour partir en mission durant quatre mois au sein du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (RIAOM) à Djibouti comme adjoint d’escouade sur véhicule blindé léger (VBL).

 

Peu de temps après son arrivée dans ce pays de la corne de l’Afrique, il prépare son paquetage en direction de Kampala, en Ouganda, pour aider à former les soldats ougandais qui participent à la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).

 

Il se dirige donc vers le camp de Singo situé à 200 km au nord-ouest de Kampala. Ce camp est le centre d'entraînement aux opérations de maintien de la paix. Les forces françaises à Djibouti (FFDj) y interviennent dans le cadre de la formation des forces armées ougandaises (UPDF).

 

Durant six semaines, le caporal-chef Ken y a œuvré en tant qu’instructeur, et plus particulièrement pour le module « check-point » qui forme au contrôle des individus et des véhicules. Pour cela, il a eu recours à deux atouts : ses compétences de moniteur technique d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR) et la French touch. C’est ainsi que le caporal-chef désigne le comportement des militaires français : « on s’imprègne de la culture de nos hôtes, on partage des repas, on passe du temps avec eux… les soldats de l’UPDF ont apprécié cette volonté d’intégration ».

 

Cette mission a requis de belles qualités de pédagogie, de patience et de grandes capacités d’adaptation. En raison des nombreux dialectes parlés en Ouganda, l’anglais est la langue de travail pour instruire, en particulier, les primo-formateurs qui transmettront le savoir à leurs camarades.

 

Le caporal-chef Ken et ses camarades ont formé plus de 2 000 stagiaires grâce à des sessions de trois jours fondées sur un apprentissage progressif : présentation théorique, exercices pratiques en individuel puis en collectif dans les villages avoisinants le camp.

 

Arrivé à mi-mandat et de retour à Djibouti, le caporal-chef Ken reste concentré sur son rôle de chef de bord et se prépare physiquement à débuter un stage au centre d'entraînement au combat et d'aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) jusqu’à sa prochaine mission.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

Dans la peau d’un instructeur au détachement d’instruction opérationnelle en OugandaDans la peau d’un instructeur au détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
Dans la peau d’un instructeur au détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:45
La force Licorne forme 100 soldats ivoiriens du 2ème Bataillon d’Infanterie de Daloa

 

26/08/2014 Sources : EMA

 

Du 11 au 22 août 2014, au travers d’un détachement d’instruction opérationnel (DIO), la compagnie d’infanterie de la force Licorne a effectué une action de formation au profit de 100 soldats ivoiriens du 2ème bataillon d’infanterie (2ème BATINF) basé à Daloa.

 

Ces deux semaines de stage se sont déroulées au camp de Lomo Nord dans la région de Toumodi. Elles avaient pour objectif de perfectionner les techniques du combat à pied pour quatre sections d’infanterie des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Au programme : secourisme au combat, instruction au tir de combat AK47, topographie, entraînement au combat et apprentissage des cadres d’ordre.

 

Le lieutenant Rémi Mogenier, chef français de la section d’infanterie, est revenu satisfait de ces deux semaines de terrain aux côtés des soldats ivoiriens du 2ème BATINF :

 

« Notre objectif était de donner, en peu de temps, le maximum de connaissances tactiques et techniques aux stagiaires. Les sections devaient être capables en fin de stage de reconnaitre à pied une piste en utilisant les savoir-faire enseignés. Les Ivoiriens ont montré beaucoup de motivation et ont été très réceptifs. Les progrès étaient visibles lors de la synthèse finale et la reconnaissance du pont de Lomo Nord. »

 

Ce DIO fut marqué par un événement inédit : le passage du groupe de musique MagicSystem le mercredi 20 août 2014. A l’invitation du colonel Paul Sanzey (COMANFOR Licorne), le groupe est allé à la rencontre des soldats ivoiriens et français. A travers une interview télévisée, le leader du groupe, A Salfo, a invité la population civile à s’intéresser à son armée rappelant qu’elle déployait de vrais efforts pour sa sécurité, et qu’elle se professionnalisait progressivement grâce à l’aide de la force Licorne.

 

Depuis le début du mandat 34, le 17 juin 2014, la force Licornea réalisé 28 stages d’instruction opérationnelle et d’instruction technique au profit de plus de 600 stagiaires toutes spécialités confondues : combat à pied, combat lagunaire, sauvetage au combat, tir, techniques de lutte contre l’incendie, techniques sportives, communication, …

 

Cette coopération entre la France et la République de Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre du nouvel accord de partenariat de défense signé le 26 janvier 2012 entre les deux pays. Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:45
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV

 

13/08/2014 Sources : EMA

 

Du 6 au 8 août 2014, le capitaine de vaisseau Antoine Camus, adjoint interarmées des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), s’est rendu en Ouganda à l’occasion de l’instruction opérationnelle réalisée par les FFDj au profit d’un bataillon de l’Uganda People Defence Force(UPDF).

 

Conduite par le capitaine de vaisseau Camus, à 200 km au nord-ouest de Kampala, la délégation des FFDj a visité aux côtés de Son Excellence Madame Sophie Makamé, Ambassadeur de France, le centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP).

 

Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre du plan de coopération des FFDj. A ce titre, le 5eRégiment Interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM) effectue depuis le 12 juillet 2014 un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) nommé UGABAG XIV.

 

Ce DIO, aux ordres du capitaine Benoît Colombier, dispense une formation aux opérations de maintien de la paix (OMP) dans le cadre de la mise en condition opérationnelle d’un bataillon de l’UPDF, avant sa projection au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Il tend à former 2 600 soldats d’ici le 22 août 2014.

 

Cette mission d’instruction s’inscrit dans le cadre du soutien apporté par les forces françaises en Afrique pour la formation des contingents africains aux opérations de maintien de la paix. Dès 2006, la France a ainsi assuré l’instruction opérationnelle des bataillons ougandais et des bataillons burundais qui arment l’AMISOM.

 

Au cours de cette formation deux phases d’instruction et d’entraînement ont été abordées. La première phase est axée sur l’apprentissage des savoir-faire individuels fondamentaux tels que les déplacements, le maniement des armes en dotations, ou encore les réactions face aux engins explosifs improvisés. La deuxième phase s’articule autour de sept modules : escorte de convoi, patrouille, défense d’un secteur, attaque d’un point, bouclage et fouille d’une zone, check-point et embuscade.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 16:45
Les EFS mènent trois DIO simultanés au Niger

 

18/07/2014 Sources : EMA

 

Du 18 au 26 juin 2014, trois détachements d’instruction opérationnelle (DIO) des éléments français au Sénégal (EFS) se sont rendus au camp de Ouallam, situé au Niger, à 100 kilomètres au nord de Niamey et à 80 kilomètres de la frontière malienne pour effectuer des actions de formation au profit du bataillon nigérien, avant son engagement au sein de la MINUSMA.

 

Durant cette semaine de stage, une quarantaine d’artilleurs nigériens ont reçu une instruction en topographie, sur les munitions, le pointage, l’instruction au tir et l’entretien des matériels.

 

Près de 80 spécialistes de la lutte contre les IED (Engins explosifs improvisés) ont été sensibilisés et formés à l’identification, aux techniques de balisage, de marquage et à l’ouverture d’itinéraire.

 

Enfin, une dizaine d’OMB (Orienteur - Marqueur – Baliseur) ont acquis les savoir-faire nécessaires au guidage et poser d’hélicoptère en terrain sommaire.

 

Ainsi, environ 130 militaires nigériens ont pu, grâce aux soldats français, améliorer leurs savoir-faire et leur préparation opérationnelle avant d’être intégrés à la MINUSMA.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire opérationnelle visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes

 

08/07/2014 Sources : EMA

 

Du 30 juin au 4 juillet 2014, la force Licorne a mis en place un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « combat lagunaire » au profit d’une centaine de militaires des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Cette formation, qui s’est déroulée sur le camp de Port-Bouët, avait pour objectif d’instruire les FRCI aux techniques de combat débarqué et de les initier au combat amphibie afin de les préparer à un éventuel déploiement.

 

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que le combat en pirogue, la reconnaissance et la prise d’une plage, les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR), l’instruction sur le tir de combat (ISTC) et le secourisme de combat.

 

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’assistance militaire opérationnelle réalisée par la force Licorne au profit des FRCI.

 

Forte de ses 450 militaires, la force Licorne accompagne la réforme de l’armée ivoirienne et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire pour assurer la protection des ressortissants français.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
Côte d’Ivoire : DIO au profit des forces ivoiriennes
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 11:45
FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes

 

 

20/06/2014 Sources : EMA

 

Du 31 mai au 12 juin 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) de type infanterie, au profit du bataillon Hiil 2 (BATHIIL 2) des forces armées djiboutiennes (FAD).

 

Cette instruction, réalisée par le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM), s’inscrit dans le cadre de la préparation opérationnelle du BATHIIL 2, en vue de sa prochaine projection au sein de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Près de 500 militaires djiboutiens, articulés en 3 compagnies de combat, ont participé à cette action de formation de deux semaines, dans la région d’Arta-Plage et de Maryam-Koron à l’ouest de Djibouti.

 

La première phase du DIO, encadrée par près de 85 instructeurs issus de toutes les composantes interarmes du 5e RIAOM et de 30 instructeurs des FAD, était dédiée à l’instruction technique et tactique des 3 compagnies sous forme d’ateliers. L’effort portait sur la maîtrise des missions communes à l'armée de terre (MICAT) : escorte de convoi, contrôle de zone, réaction à une embuscade, mise en œuvre d’un check-point, fouille de personnel et de véhicule, ainsi que sur les savoir-faire du combat d’infanterie. Les soldats djiboutiens ont également suivi des instructions spécifiques telles que la lutte contre les IED (improvised explosive device), le sauvetage au combat de niveau 1 (SC1), ainsi que des cours d’aéromobilité ponctués par des opérations héliportées (OHP) du détachement d’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT).

 

La seconde phase, qui s’est déroulée sur 48 heures, a fait l’objet du contrôle opérationnel du BATHIIL 2. Les 12 sections engagées ont participé à un rallye, articulé autour de 6 ateliers. Tous les niveaux de commandement ont été évalués (du soldat au chef de section) au travers d’exercices tactiques, menés au plus proche des retours d’expérience des théâtres d’opérations extérieures en milieu désertique.

 

Son excellence monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti, accompagné d’autorités militaires djiboutiennes et françaises, s’était rendu sur ce rallye afin de rencontrer les stagiaires et apprécier le travail de coopération entre les deux nations.

 

Cette formation opérationnelle a été effectuée à la demande des autorités djiboutiennes, dans le cadre du traité de coopération en matière de défense signé en décembre 2011 entre la France et la république de Djibouti. Les FFDj participent aussi régulièrement à la formation des contingents burundais et ougandais de l’Union Africaine (UA), déployés en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

FFDj : DIO au profit des forces armées djiboutiennes
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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 11:45
FAZSOI : DIO au profit des forces burundaises

 

18/06/2014 Sources : EMA

 

Du 28 avril au 6 juin 2014, les Forces armées dans la zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de près de 850 militaires de la Force de défense nationale (FDN) de la République du Burundi.

Cette instruction, qui s’est déroulée au nord de Bujumbura, capitale du Burundi, avait pour objectif de former les stagiaires aux opérations de maintien de la paix.

 

Les formations au tir, aux techniques d’intervention opérationnelles rapprochées (TIOR) et au sauvetage au combat ont permis de donner à chaque soldat le « fond de sac » nécessaire à une projection sur un théâtre d’opération. L’entraînement tactique réalisé de façon progressive, du niveau du combattant jusqu’au niveau du bataillon, avaient pour objectifs l’acquisition des savoir-faire collectifs et la formation des chefs.

 

Tenant compte des retours d’expérience des opérations menées en Somalie dans le cadre de l’African Union Mission in Somalia (AMISOM), les FAZSOI ont fait effort sur les savoir-faire à mettre en œuvre lors d’une mission de contrôle de zone, la tenue de check points et les réactions face à une embuscade ou à des actions de harcèlement.

 

Ce détachement d’instruction opérationnelle a contribué à la préparation des soldats du 29ebataillon burundais avant leur projection en Somalie en septembre 2014, dans le cadre de l’AMISOM.

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Elles sont également chargées d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ; d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophe naturelle).

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 17:45
Tchad : DIO au profit de la gendarmerie et police tchadienne.

 

 

26/03/2014 Sources : EMA

 

Du 14 au 21 mars 2014, la Force Epervier a conduit deux détachements d’instruction opérationnelle (DIO), respectivement à Abéché et Faya, au profit d’une trentaine de gendarmes et policiers tchadiens.

 

Au cours de ces DIO, conduits par quatre prévôts de la force, aux côtés d’un gendarme du groupement des écoles de la gendarmerie tchadienne, les stagiaires ont alterné des cours théoriques et cas pratiques dans des domaines aussi variés que l’intervention professionnelle (interpellation, utilisation des armes, contrôle des véhicules, désarmer un adversaire,…), les techniques d’identification criminelle, la sécurité routière et la sécurité en matière d’intervention sur crash avion.

 

Le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la Force Epervier, conformément à l’accord de coopération technique, entre la France et le Tchad, signé en 2007. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante, puisque les militaires français forment chaque année plus de 1 000 spécialistes. Parallèlement, Epervier peut être amené à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région d’Afrique. La force s’est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’est actuellement dans l’opération Sangaris en Centrafrique.

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 17:50
MOD announces preferred private sector bidder to join DIO

A Challenger 2 main battle tank crosses Salisbury Plain during an exercise [Picture: UK MoD]

 

10 March 2014 Ministry of Defence and Defence Infrastructure Organisation

 

MOD is a step closer to bringing in a strategic business partner to help improve the running of the 230,000-hectare defence estate.

 

 

The Ministry of Defence has announced Capita, working in conjunction with URS and PA Consulting, as its preferred bidder in the competitive procurement of a strategic business partner for the Defence Infrastructure Organisation (DIO) – the organisation which manages and develops the defence estate.

The 10-year contract, worth around £400 million, will help transform the facilities and services that allow our armed forces to live, work, train and deploy on operations. It also has the potential to deliver substantial savings for the taxpayer, which could reach over £300 million a year during the period of the contract.

Defence Secretary Philip Hammond said:

Working with a strategic business partner will bring in private sector expertise to enhance the Defence Infrastructure Organisation and deliver value-for-money and potentially hundreds of millions of pounds of savings for the taxpayer.

This is another step along the way in implementing Lord Levene’s reforms and will allow us to tap into the innovation and expertise of the private sector so that we can deliver the best possible infrastructure and services for our armed forces.

Runway resurfacing at Royal Naval Air Station Culdrose
Runway resurfacing at Royal Naval Air Station Culdrose [Picture: Crown copyright]

The key areas where a strategic business partner will provide the greatest benefit and additional capability include:

  • developing a strategic plan to help identify potential savings and commercial opportunities
  • improving access to market-competitive knowledge and skills
  • better access to private funding for key efficiency improvements
  • improving how change is managed across the Defence Infrastructure Organisation

Capita, URS and PA Consulting have been selected as the preferred bidder after a thorough and robust procurement process. The Defence Infrastructure Organisation will now consult further with trade unions and it is expected the contract will be awarded in spring 2014.

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:45
FFDj : DIO au profit des forces djiboutiennes

 

28/02/2014 Sources : EMA

 

Du 12 au 27 février 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont organisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) « Troupes aéroportées » (TAP) au profit d’une trentaine de stagiaires de l’académie militaire interarmées (AMIA) de la république de Djibouti.

 

Le DIO s’est articulé en trois phases : les tests physiques, la formation au sol et les six sauts. Les phases d’instructions au sol se sont déroulées sur une semaine en six modules qui suivaient les différentes phases du saut : de l’équipement, aux procédures de sécurité sous voile puis à l’atterrissage. L’après saut et le conditionnement du parachute étaient compris dans le 4e module. La chaleur, le poids du parachute et des équipements, le poids sur l’homme et les procédures à dérouler rapidement furent appréhendés après un entrainement de longue haleine.

 

Les deux derniers modules correspondant au repérage de la zone de saut et à l’organisation du personnel dans l’avion, appelée « la maquette », furent des étapes de visualisation charnières avant le saut. Très attentifs et ayant assimilé les différentes phases du saut, après avoir répété les même gestes jusqu’à l’automatisme, les stagiaires djiboutiens furent prêts à effectuer leur premier saut.

 

Le 19 février à l’aube, la trentaine de stagiaires a effectué son premier saut sur la zone de Katherine à quelques kilomètres au sud de l’aéroport international de Djibouti (AID). Ils ont tous validé leurs six sauts dont un avec ouverture du parachute ventral et deux avec gaine.

 

Le DIO TAP a été sanctionné par l’attribution d’un brevet militaire parachutiste français sur décision du cadre de l’école des troupes aéroportées envoyé en renfort pour l’occasion. Dans le cadre des accords de défense entre la France et la république de Djibouti, les FFDj reconduisent cette formation chaque année.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français pré positionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Dans le cadre des accords de partenariat de défense entre la République de Djibouti et la France, les FFDj constituent l’un des cinq pôles de coopération de la France en Afrique. A ce titre, elles assurent des missions de coopération militaire avec les forces armées djiboutiennes, mais aussi avec les instances de la force africaine en attente en Afrique de l’Est. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique et opérationnel aux moyens aériens et navals français et étrangers engagés dans le cadre de la force européenne de lutte contre la piraterie.

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 12:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens

 

 

23/01/2014 Sources : EMA

 

Du 13 au 18 janvier 2014, la force Licorne a conduit un détachement d’instruction opérationnel (DIO) au profit de militaires ivoiriens qui seront projetés au Mali dans le cadre de la MINUSMA.

 

Ce DIO avait pour objectifs de renforcer les savoir-faire des cadres d’une compagnie ivoirienne bientôt engagé au sein de la MINUSMA au Mali. Les militaires français leur ont rappelé les fondamentaux en matière de formation et d’escorte de convoi, ainsi que les différentes mesures de lutte contre les engins explosifs improvisés (IED). Un complément de formation sur le contrôle de foule et la défense des emprises leur a par ailleurs été dispensé. Le DIO s’est conclu par un rallye synthèse visant à restituer les enseignements et recevoir les derniers conseils des instructeurs de la force Licorne.

 

Cette formation complémentaire a été conduite par les cadres de l’escadron « Alpha » armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) d’Angoulême, au profit d’une douzaine de cadres d’une compagnie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Cette compagnie, composée de 170 soldats et basée à Bingerville, a été créée pour être projetée au Mali au sein de la MINUSMA. La formation initiale de cette unité (missions de protection, instructions au tir, au contrôle de foule, au sauvetage au combat) avait été effectuée par le mandat 31 de la force Licorne (armé par le 1errégiment étranger de cavalerie (1er REC) d’Orange).

 

La force Licorne, forte de 450 hommes, accompagne la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi mené en 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriensCôte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
Côte d’Ivoire : DIO au profit des militaires ivoiriens
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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 08:45
Epervier : instruction opérationnelle au profit de militaires tchadiens

 

17/01/2014 Sources : EMA

 

Du 30 décembre 2013 au 3 janvier2014, des militaires de la force Épervier ont délivré une formation à la topographie au bénéfice d’une dizaine de militaires tchadiens officiant au seinde la zone de défense locale.

 

Trois sous-officiers et deux militaire du rang du détachement Epervier stationné à Abéché (à 660km environ à l’est de N’Djaména) ont formé onze militaires tchadiens à la topographie. Utiliser une boussole, prendre un azimut, orienter, lire et se servir d’une carte, faire les rapports carte-terrain ont constitué l’essentiel de cette instruction opérationnelle. Après un parcours topographique complet en guise de test final, c’est le commandant du détachement d’Abéché, le lieutenant-colonel Liebgott, qui a remis leur diplôme aux stagiaires ayant réussi leur formation.

 

Il s’agissait du cinquième DIO conduit par la compagnie stationnée à Abéché au profit des militaires du 8e régiment d’infanterie tchadien. Les précédents DIO portaient sur les missions du combattant d’infanterie (reconnaître, éclairer, appuyer…), de la mécanique, des techniques de combat en corps en corps avec ou sans arme de poings légères, du tir de combat avec un fusil AK47.

 

Au Tchad, le soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes est une des deux missions permanentes assurées par la force Épervier, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad,. Ce soutien est essentiellement d’ordre logistique (ravitaillement, carburant, transport, médical, renseignement). La formation occupe cependant une place importante. Parallèlement, Epervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale. La force est ainsi engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 13:45
Côte d’Ivoire : la formation des stagiaires de l’ENSOA ivoirienne, par la force Licorne, se poursuit

 

16/12/2013 Ministère de la Défense

 

Du 25 novembre au 7 décembre 2013, la force Licorne a réalisé un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de deux sections d’élèves de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active ivoirienne.

 

Durant deux semaines, une section de la compagnie d’infanterie et un peloton de l’escadron blindé de la force Licorne se sont relayés pour participer à la formation de 47 élèves sous-officiers des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, d’abord sur le camp de Port-Bouët puis sur le site du détachement d’intervention lagunaire (DIL).

 

Ce DIO avait pour objectif de développer les savoir-faire techniques et tactiques nécessaires à la réalisation des missions communes de l’armée de terre (MICAT) et de mettre les élèves sous-officiers en situation de commandement.

 

Le 30 novembre, après avoir été placés en situation de relative fatigue, les stagiaires ont effectué un rallye visant à restituer les enseignements de la semaine. En trinôme, ils ont été testés sur la réalisation des ordres du chef de groupe. A l’issue, ils ont effectué un parcours comprenant huit ateliers (transmissions, actes réflexes du combattant, topographie, actes élémentaires du trinôme, IST-C, missions du trinôme, secourisme au combat et cadres d'ordres du chef de groupe).

 

La progression entre les ateliers s’est effectuée dans un  cadre tactique adapté à la diversité du terrain. Un plastron TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée) entre deux ateliers a permis de maintenir la vigilance des stagiaires dans leurs déplacements et de s’assurer de la bonne restitution des savoir-faire acquis.

 

A la fin de la formation, les élèves sous-officiers de l’ENSOA ivoirienne se sont vu remettre leur diplôme par le COMANFOR et l’encadrement.

 

La Force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle a ainsi organisé depuis début 2013 la formation de plus de 1500 soldats ivoiriens.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
FFG : DIO au profit des forces gabonaises

 

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 31 octobre 2013, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces gabonaises. Elles seront engagées au sein d’une force multinationale en République Centrafricaine.

 

Les militaires français du peloton blindé du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa) ont ainsi donné des enseignements techniques et tactiques à des éléments de la garde républicaine gabonaise (GR) et au 2e escadron du bataillon de reconnaissance et de combat (2e ERC). L’apprentissage du combat blindé aux différents niveaux (engin, escouade, peloton) a été complété par la révision des savoir-faire fondamentaux d’instruction sur le tir de combat (ISTC), le sauvetage au combat ou encore les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR). L’exercice de synthèse s’est déroulé les 29 et 30 octobre au Cap Santa-Clara, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Libreville.

 

Depuis le début de l’année 2013, le 6èmeBIMa a conduit une dizaine de DIO au profit de l’armée gabonaise et d’armées étrangères. Près de 2600 stagiaires ont été formé par les FFG, dont un millier sont actuellement déployés en opération.

 

Les détachements d’instruction réalisés par les FFG au profit des forces armées des pays de la CEEAC s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française en Afrique. Mise en œuvre par les forces prépositionnées, cette coopération opérationnelle a pour objectif de soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leur capacité militaires et de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Avec 940 militaires déployés au Gabon, les FFG constituent la 4ème base militaire permanente prépositionnée en Afrique, après Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre, ayant des capacités aéroportée et amphibie. Les FFG sont projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Ainsi, les FFG arment un détachement permanent basé à Bangui, dans le cadre de l’opération Boali. Par ailleurs et conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
Côte d’Ivoire : DIO au profit d’officiers ivoiriens

 

19/10/2013 Sources : EMA

 

Du 17 juillet au 17 octobre, les officiers du centre des opérations (CO) de la Force Licorne ont assuré la formation d’officiers ivoiriens au fonctionnement opérationnel d’un Bureau opération-instruction (BOI).

 

Dans le cadre de sa mission d’assistance militaire opérationnelle (AMO), la Force Licorne met régulièrement en oeuvre des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Pendant plus de deux mois, le CO de la Force a ainsi mis en œuvre un DIO sur le fonctionnement opérationnel d’un BOI, visant à entraîner les officiers ivoiriens à la planification des missions qui leur sont confiées.

 

Ce DIO s’est déroulé au camp de Port-Bouët sur un rythme d’une à deux rencontres d’une journée par semaine au profit des officiers du 1er Bataillon de commandos parachutistes (1er BCP). Parallèlement, un centre opérationnel a été érigé au sein du 1er BCP situé à Akouédo, près d’Abidjan, équipé de tous les outils nécessaires à son fonctionnement : salle de réunion de crise CO, réseau informatique interne, ou encore salle de « backbrief » avec caisse à sable.

 

Les officiers ivoiriens se sont appropriés les outils de la méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle (MEDO), et ont conduit des exercices de planification qui leur serviront lors de futures missions. 

 

Deux exercices d’une journée ont été conduits après ces deux mois d’instruction. Ils consistaient à entraîner les officiers ivoiriens au déroulement d’une chronologie de planification en temps contraint sur des thèmes centrés sur la République de Côte d’Ivoire, jusqu’à la conception d’un ordre en cours d’action (FRAGO) complet. A la fin de cette formation, le colonel Bouzereau, commandant la force Licorne, a présidé la cérémonie de remise de diplôme.

 

Depuis début 2013, la Force Licorne a assuré la formation de 1500 soldats ivoiriens dans le cadre de l’accompagnement de la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Forte de 450 militaires, la Force Licorne apporte par ailleurs et ponctuellement des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, et mène des actions civilo-militaires. Elle est également en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin est.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 07:45
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne

03/10/2013 Sources : EMA

 

Du 26 aout au 20 septembre 2013, le groupement terre de la force Epervier a conduit quatre détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit d’une vingtaine d’instructeurs de l’armée nationale tchadienne (ANT), du grade de sergent à celui de capitaine.

 

Le détachement français, armé par 1er régiment de Spahis (1er RS) et le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir), a dispensé une formation tactique portant sur la pédagogie militaire, la topographie, le combat d’infanterie et sur le combat des blindés. Ces formations se sont déroulées sur le camp bâti du Groupement des écoles militaires interarmées (GEMIA) et sur un terrain de manœuvre des écoles. Le programme s’est étalé sur 4 semaines, marquées chacune par une dominante d’instruction.

 

La première semaine, les élèves du DIO ont reçu une formation sur les techniques et attitudes militaires pédagogiques. L’objectif était de leur donner des bases suffisantes afin qu’ils soient en mesure de conduire eux-mêmes une séance d’instruction.

 

La deuxième semaine a été consacrée à des cours de topographie. Après un enchaînement de cours théoriques sur la lecture de cartes, l’utilisation de matériels topographiques (boussole, jumelle, équerres de report de points, GPS…), les stagiaires ont restitué leurs apprentissages au cours d’une course d’orientation.

 

Le programme de la troisième semaine est centré sur les actes réflexes et les actes élémentaires du combattant: présentation de la section d'infanterie (son organisation et son articulation), présentation des missions offensives et défensives de la section d'infanterie et une étude détaillée de la mission reconnaître un axe (progression à pied et en véhicule) / mettre en place un check-point (mise en place appui, couverture, groupe assaut). L’étude de cette mission a donné l’occasion de faire travailler les stagiaires à l’aide d’une caisse à sable, outil dont l’efficacité n’est plus à démontrer à l’instruction comme en opérations.

 

Le cycle de formation s’est achevé par une semaine entièrement consacrée au combat en engins blindés que les stagiaires ont achevé la formation. Cette séquence a permis de revenir sur les actes élémentaires, les missions offensives et défensives, le stationnement et la sauvegarde du peloton blindé ont été revus. Un exercice individuel de synthèse en caisse à sable a clôturé le stage.

 

Chaque année, la force Epervier organise des détachements d’instruction opérationnelle au profit des militaires de l’armée nationale tchadienne, afin de transmettre leurs savoirs-faire. Ces formations, qui se déroulent dans le cadre des accords de coopération militaire entre la France et le Tchad, sont l’occasion de partages d’expérience et d’échanges particulièrement instructifs pour les deux armées.

Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:45
FFDj : formation du bataillon Hill 2 pour l’AMISOM

26/09/2013 Sources : EMA

 

Du 27 août au 19 septembre 2013, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont encadré un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) d’un bataillon de l’armée djiboutienne prochainement engagé au sein de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).

 

80 militaires français appartenant au 5e Régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) ont accompagné pendant une vingtaine de jours, la mise en condition opérationnelle d’un bataillon des forces armées djiboutiennes (FAD) composé de trois compagnies d’infanterie et d’une compagnie d’appui et de soutien en vue de leur mission prochaine en Somalie. Le bataillon Hill 2 est composé de 330 militaires djiboutiens répartis en 11 sections.

 

L’instruction s’est déroulée en deux parties sur le camp de Marya. Les deux premières semaines ont été consacrées à la formation tactique des cadres, à la formation des spécialistes dans les domaines du tir, du secourisme et des techniques de combat au corps à corps.  Tous les soldats ont été sensibilisés au danger que représentent les engins explosifs improvisés. Le DIO a ainsi permis aux soldats djiboutiens de réviser les fondamentaux de l’infanterie, tant au niveau individuel, qu’à celui du groupe puis de la section. Ils ont revu les actes réflexes et élémentaires du combattant : se déplacer, se poster, utiliser les armes ou encore s’orienter, apprécier une distance, rendre compte, etc.

 

Pendant la troisième et dernière semaine de stage, chaque section a quotidiennement été confrontée, à des situations tactiques différentes qui nécessitaient de restituer l’apprentissage des semaines passées ou les instructions du jour. Un exercice de synthèse du niveau de la compagnie est venu clore cette semaine d’évaluation.

 

Cette formation opérationnelle a été effectuée à la demande des autorités djiboutiennes, conformément aux accords de défense signés en 1977 entre la France et la république de Djibouti. Les FFDj participent régulièrement à la formation des contingents burundais et ougandais de l’Union Africaine (UA), déployés en Somalie dans le cadre de l’AMISOM.

FFDj : formation du bataillon Hill 2 pour l’AMISOMFFDj : formation du bataillon Hill 2 pour l’AMISOM
FFDj : formation du bataillon Hill 2 pour l’AMISOMFFDj : formation du bataillon Hill 2 pour l’AMISOMFFDj : formation du bataillon Hill 2 pour l’AMISOM
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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

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09/05/2013 Sources : EMA

 

Le samedi 4 mai 2013, un élément précurseur du bataillon logistique (BATLOG) de la MISMA, constitué par les forces de la République de Côte d’Ivoire (FRCI), est arrivé à Bamako, au terme d’un mouvement routier de trois jours. Constitué d’une centaine de militaires et d’une vingtaine de véhicules, il a été placé sous la responsabilité de la MISMA.

 

Cet élément précurseur sera prochainement rejoint par une soixantaine de militaires ivoiriens. Pendant cinq semaines, environ 160 officiers, sous-officiers et soldats ivoiriens, constituant l’escadron de transport du BATLOG et plusieurs éléments de soutien, suivront à Bamako la dernière phase de leur mise en condition opérationnelle. Durant celle-ci, les conducteurs s’approprieront leurs camions, véhicules logistiques et engins de levage. Les spécialistes du soutien de l’homme seront formés par les militaires français de la force Serval sur les matériels du soutien du combattant (tentes, douches et cuisines de campagne, motopompes, citernes, etc.). A l’issue de cette mise en condition, le BATLOG sera à disposition de la MISMA, en appui de ses opérations.

photo EMA

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Les militaires ivoiriens du BATLOG ont suivi un cycle de formations dispensées par la force Licorne, initié le 5 février 2013. La formation s’est déroulée en République de Côte d’Ivoire, sous la forme de détachements d’instruction opérationnelle (DIO) du 4 au 29 mars 2013. Ce cycle d’instruction de sept DIO différents a notamment porté sur les domaines du combat (réaction face à une embuscade), du déplacement, de la logistique (constitution et déplacement d’un convoi), du génie (lutte contre les IED) et du secourisme de combat. Trois d’entre eux ont été dédiés  à la formation de l’état-major, ils comprenaient l’organisation et le fonctionnement d’un Poste de commandement (PC), la conception et l’élaboration d’ordres et le montage d’un PC de campagne.

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Le BATLOG de la MISMA sera constitué en outre d’une unité de maintien en condition des matériels, d’une unité sanitaire, d’une unité d’infrastructure et d’une compagnie de quartier-général, toutes issues des pays contribuant à la MISMA.

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