Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 août 2015 1 03 /08 /août /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/08/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 23 juillet 2015 a eu lieu, au quartier Monclar, la passation de commandement du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM). Après 2 ans à la tête du 5e de l’Arme, le colonel Despouys a terminé son temps de commandement, laissant la place au colonel de Torquat ainsi devenu le 70e chef de corps du régiment.

 

Cette cérémonie, présidée par le général de brigade aérienne Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), et en présence de son excellence l’ambassadeur de France, est venue clore deux années de commandement très riches.

Deux années durant lesquelles plus de 3300 hommes, venant de tous les horizons de l’armée de Terre, se seront succédé et se seront unis sous l’ancre du 5 de guerre. Deux années qui auront permis de concrétiser de nombreux projets d’actions civilo-militaires et de sceller de multiples partenariats avec les écoles d’application d’officiers français et les forces armées de la corne de l’Afrique. En outre, durant le mandat du colonel Despouys à la tête du 5° RIAOM, de nombreux détachement d’instruction opérationnelle ont été organisés au profit des forces armées djiboutiennes, ougandaises ou burundaises. Enfin, ces deux années auront résolument été marquées par la participation du 5e RIAOM à l’opération Sangaris en RCA en 2014.

 

Suite de larticle

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 16:45
FFDj : Formations généralistes au profit de militaires ougandais

 

20/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Durant tout le mois de juin 2015, le 5e Régiment interarmes d’Outre-Mer (RIAOM), qui arme les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), a envoyé un Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) à Singo pour une formation au profit des militaires ougandais.

 

Etablie au cœur même du PSOTC (Peace Support Operations Training Center), situé en brousse au Nord de la capitale Kampala, la trentaine de militaires français, accompagnée d’une équipe médicale, s’est attelée à la formation des soldats de l’UPDF (Uganda People’s Defence Force).

Excellente base de formation initiale, cette instruction permet également d’homogénéiser la mise en condition des soldats avant leur projection en unité constituée. Bien que certains soldats ougandais aient déjà effectué des missions de maintien de la paix de plusieurs mois dans les pays de l’Union Africaine, cette formation a donc permis de lisser le niveaux de préparation des bataillons avec pour mot d’ordre : back to the basics.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 07:45
photo SGC K. Congini - FFDj

photo SGC K. Congini - FFDj

 

20 juin 2015 par Tomi Oladipo – BBC Afrique

 

Djibouti, un pays de 23 200 km2 situé sur la mer Rouge, abrite déjà des bases militaires des Etats-Unis et de la France, l'ancienne puissance coloniale, mais l'intérêt de la Chine pour ce pays est de plus en plus évident.

 

La stabilité de Djibouti dans une région agitée est l'un de ses plus grands atouts.

 

Djibouti se trouve sur le détroit de Bab el-Mandeb, une voie vers le canal de Suez qui est l'une des routes maritimes les plus fréquentées du monde.

 

Djibouti offre aussi un port maritime vital pour l'Ethiopie son voisin enclavé , et c'est encore plus important maintenant qu'un chemin de fer entre leurs deux capitales est achevé.

 

Des projets d'infrastructures gérés par des Chinois, dont des aéroports et des ports maritimes, sont présents ici comme ailleurs en Afrique.

 

Mais c'est la proximité de Djibouti avec des régions en crise en Afrique et au Moyen-Orient qui fait que ce pays est stratégique pour l'installation des bases militaires des superpuissances militaires.

 

Pendant des années, la Somalie, au sud-est, a été un foyer de troubles aux implications mondiales, avec les pirates de la mer et les militants d'al-Shabab qui constituent une grave menace pour la région.

 

Le Yémen, actuellement en guerre, est à moins de 30 kilomètres au nord-est, de l'autre côté du détroit de Bab-el-Mandeb.

 

C'est également un accès facile vers le Moyen-Orient sans avoir à y être basé.

 

Ces crises ont justifié des interventions internationales et la nécessité de disposer de bases militaires à proximité.

 

Djibouti accueille la plus grande base militaire américaine permanente en Afrique, le Camp Lemonnier, qui héberge plus de 4000 hommes - qui font partie pour la plupart de la Force conjointe combinée dans la Corne de l'Afrique.

 

Le récent voyage en Afrique du Secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui comprenait une escale à Djibouti, soulignait l'importance de cette petite nation, par rapport même aux puissances du continent les plus en vue .

 

Même si la France et le Japon lancent également des opérations depuis l'aéroport international de Djibouti-Ambouli, ce sont les ambitions militaires de la Chine qui attirent l'attention.

 

Le Président djiboutien Ismaël Omar Guelleh a récemment révélé à l'agence de presse AFP que les négociations étaient en cours entre les deux pays sur la création de la première base navale officielle de la Chine à l'étranger.

 

Pékin a refusé de confirmer ou de démentir ces informations, mais cette amitié grandissante n'est pas vue d'un très bon oeil par les Américains.

 

Un membre du Congrès américain a protesté avant la visite de John Kerry à Djibouti, disant que les intérêts américains dans la région pourraient être compromis par la présence croissante et "inquiétante"de la Chine.

 

C'est encore plus flagrant si la base chinoise est établie dans la région d'Obock au nord, où elle éclipserait de petites installations militaires américaines qui s'y trouvent déjà.

 

La Chine y aura même accès à un aéroport, qui serait déjà en construction par une entreprise chinoise, bien sûr, selon la publication de renseignement La Lettre de l'Océan Indien.

 

La principale base américaine restera au Camp Lemonnier, le bail a été récemment renouvelé pour 10 années supplémentaires.

 

La Chine a récemment déployé une force de 700 hommes pour protéger ses intérêts pétroliers au Soudan du Sud. C'est un signe qu'elle est soucieuse de protéger ses échanges avec l'Afrique qui représentent deux cents milliards de dollars.

 

Cela vaut aussi pour lutter contre les attaques de pirates sur les routes commerciales cruciales entre l'océan Indien et la mer de Chine du Sud.

 

Les ressortissants chinois travaillant sur des projets d'infrastructure dans la région bénéficieraient également de la proximité d'une base militaire dans la région.

 

Des centaines d'entre eux ont été récemment évacués du Yémen déchiré par la guerre, ainsi que de la Libye en 2011 face à l'escalade de la violence.

 

Mais les Américains ne sont pas convaincus que Pékin n'a pas d'arrière-pensées.

 

Ils payent 63 millions de dollars par an en loyer pour leur base et ce sera 100 millions de dollars pour les Chinois, en plus de leurs projets d'infrastructure en cours de sorte qu'il n'est pas difficile de réaliser pourquoi Djibouti va au delà des rivalités des puissances mondiales et profite de son rôle lucratif de propriétaire.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 07:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, le directeur de la direction d’infrastructure de la Défense de Djibouti (DID), l’ingénieur en chef de 1e classe Brissaud, a remis officiellement au commandant du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT), le lieutenant-colonel Moreau de Bellaing, la zone de stationnement d’hélicoptères rénovée, en présence du commandant de la base aérienne 188, du chef de corps du 5e régiment interarmes d’outre-mer et du directeur de la société COLAS.

 

A l’occasion d’une étude technique à Djibouti, le 25e régiment du génie de l’air (RGA) avait recommandé la mise aux normes des plots de l’ALAT. La DID a conçu le projet pour livrer une zone de stationnement aux normes hélicoptères de manœuvre NH90. Après six mois de chantier, cinq plots ont ainsi été réalisés incluant des coffrets de mise à la terre et des anneaux d’ancrage afin d’assurer la sécurité des hélicoptères.

 

Cette opération peut sembler simple d’exécution mais elle est en réalité complexe. Le chantier combine une double compétence route enrobée et béton hydraulique. Il a nécessité 4 phases de travaux : démolition des dalles de béton existantes, travaux de terrassement et fondation, réalisation de dalles en béton aux normes NH90 et confection des parties revêtues en béton bitumeux à chaud.

 

En définitive, le véritable défi a été de concilier réalisation d’un chantier et activités opérationnelles aéronautiques. L’opération a été un succès.

photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivée à Djibouti en novembre 2013 pour rejoindre son mari, la capitaine Madeline s’est engagée dans la réserve en 2014. A raison d’une journée par semaine, elle occupe l’un des deux postes de pharmacien réserviste de l’unité de distribution des produits de santé (UDPS) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Pharmacien adjoint en officine en France, elle a du faire preuve de remarquables qualités d’adaptation pour satisfaire aux exigences du métier en UDPS. Chargée en priorité de la procédure qualité, Madeline remet à jour les lots, suit les dates de péremption des produits et gère les stocks. Sur ce dernier point, il existe bien des similitudes avec le travail en officine, mais les procédures sont spécifiques et sans le conseil client.

 

La charge de travail est conséquente pour deux raisons principales. Premièrement, l’UDPS Djibouti est la seule à soutenir un hôpital. 80% du volume géré par l’unité est destiné à l’hôpital médico-chirurgical Bouffard. Deuxièmement, la gestion constante du stock est cruciale au vu des délais d’approvisionnement à Djibouti. En effet, les produits sont commandés à la direction en approvisionnement des produits de santé des armées d’Orléans qui décide de la voie d’acheminement des produits.

 

Les produits pharmaceutiques, le matériel médical et les médicaments dérivés du sang sont stockés dans des hangars au sein de l’UDPS. Les mouvements entrée et sortie de magasin sont permanents pour répondre aux besoins des unités médicales locales. Le capitaine Madeline saisit alors les commandes et les prépare.

 

Madeline retiendra cette expérience comme une découverte enrichissante notamment en ce qui concerne le mode de fonctionnement dans les armées ou encore le circuit du médicament du service de santé. Au bilan, selon ses propos, elle est animée de « l’envie de continuer dans la réserve à son retour en France ».

photo D. Geffroy - FFDjphoto D. Geffroy - FFDj
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

Partager cet article
Repost0
18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:45
photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

 

17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 juin 2015, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a mené une expérimentation de déploiement de l’A400M à Djibouti.

 

L’objectif principal de la mission était d’expérimenter un déploiement en condition « temps chaud » sur une plateforme située à plus de 3 000 Nm (environ 5 500 km) de la base opérationnelle principale. Djibouti constituait le terrain idéal répondant à toutes les attentes, notamment distance et climat. En outre, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) garantissaient un soutien logistique et opérationnel essentiel.

 

L’expérimentation à Djibouti n’est pas une première. En février 2014, un test de vol en basse altitude s’était déroulé prenant en compte les brusques variations de terrain entre montagnes et zones désertiques plates, végétation et aridité. Cette fois, avec le début de la période estivale, l’aspect « temps chaud » était particulièrement prépondérant.

 

Parti de la base aérienne d’Orléans, l’aéronef a rejoint la base aérienne 188 de Djibouti pour expérimenter deux domaines : le soutien et le vol. Il s’agissait de réduire au maximum l’empreinte logistique, d’éprouver l’organisation des services techniques dans le cadre d’un déploiement très éloigné de la base opérationnelle principale et d’utiliser le groupe de démarrage à air. Une étude sur le « Combat Offload »a également été menée. Enfin, les conditions aérologiques de Djibouti ont permis de tester le système dans des conditions difficiles (températures et taux d’hygrométrie très élevés).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Airphoto SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Airphoto SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air
photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, sur la base aérienne (BA) 188, les soldats du pétrole et du feu des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont travaillé de concert pour fournir le carburant nécessaire à l’entraînement d’un hélicoptère Panther.

 

Embarqué sur la frégate légère furtive Surcouf (FLF) qui croisait dans la région, l’hélicoptère a desserré sur la BA 188 bénéficiant ainsi de l’espace d’entraînement en 3 dimensions qu’offre Djibouti. Vers 13h, sur court préavis et aux ordres du directeur des vols (DV), un avitaillement selon la technique de moteur tournant rotor tournant (MTRT) a été mis en œuvre.

 

L’avitaillement MTRT est complexe. Ce savoir-faire spécifique doit être entretenu de façon régulière afin de maîtriser les procédures et de minimiser les risques notamment d’incendie. Grâce aux compétences acquises et préservées, les marins, les soldats du pétrole et du feu ont pu fournir le carburant nécessaire en moins de dix minutes en communiquant uniquement avec des gestes, en raison du bruit du rotor du Panther. Cette technique permet effectivement un gain de temps précieux mais nécessite une maîtrise totale pour être effectuée en toute sécurité.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo R. Veron - FFDjphoto R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

Partager cet article
Repost0
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:45
[Vidéo] MEDICHOS - Médecins du désert, médecins de guerre

 

08/06/2015 Loïc Picard  -  DICoD

 

Du 17 au 20 mai 2015, le Service de santé des armées (SSA) a organisé un exercice de médicalisation en milieu hostile (MEDICHOS) au profit d’une équipe médicale du centre médical interarmées (CMIA) de Djibouti. Réalisé en parallèle de l’exercice "KORON 2015", qui a vu plus de 600 militaires français et américains s’entraîner au combat en zone désertique, l’exercice MEDICHOS-Désert a permis au personnel médical de mettre en pratique leurs acquis avec la prise en charge de blessés en situation ’insécurité et de combat. Le tout, sous l’œil attentif des évaluateurs de l’Hôpital médico-chirurgical Bouffard.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 30 mai 2015, une action de partenariat au profit des écoles d’application d’artillerie et de cavalerie a été menée par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) au centre d’entraînement et d’aguerrissement au désert (CECAD), puis en zone désertique et semi-montagneuse.

 

Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) a organisé un entraînement d’un mois permettant d’engager un groupement tactique interarmes dans un combat en zone désertique. Cette activité a permis également la constitution d’un sous groupement tactique interarmes mixte franco-américain et d’une compagnie d’appui également mixte. Cet entraînement a réuni environ 40 lieutenants des écoles d’application, 250 US Marines de la 24e MEU (unités expéditionnaires de Marines) et plus de 300 militaires du 5e RIAOM qui ont été engagés dans de nombreuses phases de combats et de tirs.

 

Le partenariat était articulé autour de 6 phases : une montée en puissance avec la mise en place d’un point logistique à Arta-plage, une phase d’aguerrissement, un déploiement en base avancée temporaire désert, une campagne de tirs, un exercice en terrain libre, puis une remise en condition du personnel.

 

Le service de santé des armées a conduit un exercice de médicalisation lors de la phase d’entraînement au combat en zone désertique permettant d’évaluer de façon réaliste le personnel de santé sur des techniques de prise en charge des blessés en situation d’insécurité (embuscades ou prises à partie).

 

L’action de partenariat a été particulièrement bénéfique, d’après les stagiaires qui se sont déclarés très satisfaits d’avoir pu développer leurs savoir-faire dans des conditions de situations dégradées, en agissant en « coalition ». Constat qu’ont partagé les autorités militaires, le général Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres, et le général Royal, commandant les écoles de Draguignan, qui ont assisté à de nombreuses phases d’entraînements de l’exercice Koron 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOM
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

Partager cet article
Repost0
28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:45
photo D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

 

27/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 18 mai 2015, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le général de corps d’armée Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres (COMFT), venu notamment à la rencontre des militaires du 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM).

 

Le 16 mai 2015, le COMFT a été accueilli à la résidence du COMFOR, le général de brigade aérienne Montocchio, avant de s’entretenir avec le colonel Despouys, chef de corps du 5e RIAOM. Le reste de la journée était dédié aux présentations théoriques du régiment couplé à un focus sur le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre basé à Djibouti. Le lendemain, le COMFT s’est rendu sur le terrain où se déroulait une action de partenariat avec les écoles d’artillerie et de cavalerie, à l’occasion de l’exercice Koron 2015. Il a, à cette occasion, pu assister à des manœuvres de Close air support (CAS) réalisées par l’un des Mirage 2000 présents à Djibouti, des tirs au Mortier de 120 mm, ou encore visiter la base avancée temporaire « Désert ». Avant de repartir, le général Sainte-Claire Deville s’est entretenu avec M. l’ambassadeur de France.

 

Cette visite s’est enchaînée avec celle du général de brigade André, chef de la Division Equipement Maintenance du CFT, le 18 mai 2015. Ce dernier se rendait à Djibouti pour effectuer la première visite de conseil et d’assistance de deux formations Terre stationnées aux FFDj : le 5e RIAOM et la cellule maintenance du matériel terrestre (CMMT). Durant son séjour, il a ainsi constaté les méthodes et procédures mises en place afin d’assurer le suivi du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (MCO-T) mais également apporter son expertise afin de les optimiser.

 

Enfin, le général de brigade Royal, commandant les écoles militaires de Draguignan, s’est également rendu à Djibouti du 20 au 23 mai 2015 pour inspecter les élèves de l’école d’artillerie en formation à Djibouti. Il a pu observer de près le dispositif mis en place au profit de ses lieutenants pour valider leur formation théorique en zone désertique.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5 RIAOMphoto D. Payet - 5 RIAOM

photo D. Payet - 5 RIAOM

Partager cet article
Repost0
21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

21/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Durant la deuxième quinzaine d’avril 2015, les fusiliers marins du détachement UNIFUSIL de la base navale des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont constitué une équipe de protection embarquée (EPE) à bord du navire sismique Oceanic Challenger,lors de son passage dans le golfe d’Aden.

 

Un détachement de 6 fusiliers marins des FFDj ont embarqué pour 6 jours sur le navire sismique, afin de dissuader toute attaque de piraterie dans une zone maritime sensible, qu’il s’agisse d’actes délibérés d’organisations criminelles ou de pêcheurs à la recherche d’argent et de biens.

 

L’EPE, dont la mission est exclusivement défensive, s’est concentrée sur l’observation de l’environnement maritime et la protection du bâtiment pour garantir sa sécurité, en adaptant sans cesse son attitude aux situations et à l’environnement, notamment climatique.

 

Cet engagement opérationnel participe au maintien des capacités de l’EPE à intervenir en toutes circonstances dans le respect des procédures en vigueur. L’implication personnelle et collective des fusiliers marins a également largement contribué à la réussite de la mission. La prochaine EPE est prévue en juin 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 18:50
photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

 

13/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 mai 2015, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti (COMFOR FFDj), a rencontré Monsieur Pedro Morenés, ministre de la défense espagnol.

 

Le général Montocchio, accompagné du colonel Leverrier, commandant de la base aérienne (BA) 188, a accueilli le ministre espagnol, alors que ce dernier effectuait une visite auprès des forces armées espagnoles participant à l’opération Atalante et actuellement installées sur la zone opérationnelle de la base aérienne 188. En effet, les FFDj apportent un soutien logistique aux forces engagées dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie.

 

Par ailleurs, cette visite s’inscrivait dans le contexte de la prise de commandement par l’Espagne de l’opération européenne de lutte contre la piraterie, succédant ainsi à la Suède. La veille avait eu lieu le transfert d’autorité entre le vice-amiral Jonas Haggren et le contre-amiral Alfonso Gomez Fernandez de Cordoba.

 

La qualité des relations en matière de défense entre la France et l’Espagne a récemment été mise à l’honneur dans le cadre d’un déplacement à Madrid du ministre de la défense, monsieur Jean-Yves Le Drian, le 26 avril 2015. Quelques mois plus tôt, le 10 décembre 2014, à Paris, le général d’armées Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, avait salué l’excellence de la coopération entre nos deux pays en recevant son homologue, l’amiral Fernando Garcia Sanchez.

 

Que ce soit dans un cadre bilatéral ou multilatéral, l’Espagne fait partie de nos partenaires majeurs en opération. Présente au Liban depuis 2006 au titre de la force intérimaire des Nations Unis au Liban (FINUL), l’Espagne a été, dès janvier 2013, le premier pays déployé au Mali en appui de la force Serval. Toujours présentes dans la région sahélo-saharienne où elles soutiennent actuellement la force Barkhane et la MINUSMA, les forces espagnoles sont également engagées dans l’opération EUTM Mali. Sensibles aux enjeux sécuritaires liés à la menace terroriste, les forces espagnoles soutiennent également la lutte contre Daech au sein de la coalition. Enfin, avec un appui aérien apporté à la force Sangaris et une participation aux missions européennes EUFOR RCA, puis EUMAM RCA, les forces espagnoles sont présentes à nos côtés en république Centrafricaine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

photo SGC K. Congini - BA188 Armée de l'Air

Partager cet article
Repost0
11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 11:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

07/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 avril 2015, les artilleurs et sapeurs issus du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) qui composaient la 6e compagnie d’appui (CA), ont achevé leur mission au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Ces cinq derniers mois, la 6e CA a intégré des unités d’artillerie et du génie provenant du 1er Régiment d’Artillerie (RA), du 3e Régiment d’Artillerie de Marine (RAM), ainsi que du 19e Régiment du génie (RG) et du 1er Régiment Etranger du génie (REG). Ces différentes unités ont permis à la 6e CA de mettre en évidence la variété des missions qu’elle est en mesure d’exercer.

 

Dès son arrivée à Djibouti, la section génie Travaux du 19e RG a réalisé trois chantiers majeurs, dont le plus marquant restera celui du site du Mont Bernard, dédié à la mémoire de l’administrateur Bernard mort héroïquement à Djibouti il y a 80 ans . La section y a créé une piste d’accès, une zone de stationnement et a réhabilité les lieux en souvenir de l’administrateur et des dix-sept gardes somaliens tombés à ses côtés.

 

La section génie combat du 1er REG a effectué un mandat très complet. Elle a systématiquement participé aux missions interarmes en appui des sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA), notamment lors de l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants Wakri avec le BPC Dixmude. Elle a également participé à des chantiers d’espaces dédiés au tir. Les soldats ont notamment aménagé des bastion walls à la force des bras, au dépôt de munitions, et ont dépollué un pas de tir. Cela leur a permis de pouvoir réaliser différents tirs à l’explosif, validant des savoir-faire difficilement exécutables en métropole.

 

Enfin, la compagnie a terminé son mandat en effectuant des patrouilles nomades mixtes avec les forces armées djiboutiennes. Pendant son mandat, la 6e CA aura ainsi appuyé l’intégralité des unités du 5e RIAOM.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:45
photo D. Geffroy - FFDj

photo D. Geffroy - FFDj

 

15/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 31 mars, dans le cadre de ses actions de coopération militaire bilatérale, la France a délivré gratuitement 20 tonnes de carburant de navigation au navire de débarquement La Dague de la Marine nationale djiboutienne.

 

Un détachement de liaison du service des essences des armées et la base navale des FFDJ a livré ce carburant, en liaison avec un coopérant de la Marine française inséré au sein de la Marine nationale djiboutienne.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/04/2015 Gabriel Boyer - armée de Terre

 

Arrivé en octobre 2014, le 2e escadron du 1er régiment de spahis a achevé sa mission mi-avril 2015 au sein des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cet engagement de 6 mois a été l’occasion pour les Spahis de renouer avec leur milieu historique de prédilection : le désert.

 

Plusieurs temps forts ont marqué le mandat de l’escadron. Tout d’abord, les militaires ont effectué un stage d’une dizaine de jours au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Les spahis ont ainsi pu s’élancer à l’assaut de la mythique « voie de l’inconscient » (parcours commando à flanc de falaise) et apprendre à survivre et combattre en milieu désertique et semi-montagneux. Fin janvier, ils ont réalisé des manœuvres avec véhicules blindés avec les groupements d’application des écoles de cavalerie et d’infanterie  françaises en entraînement sur le territoire. Enfin, en mars, les spahis ont poursuivi leur entraînement opérationnel en confirmant leurs savoir-faire du combattant (secourisme et technique d’intervention opérationnelle rapprochée) mais également en s’engageant sur  l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants « Wakri 15 ».

 

L’escadron a toujours accompli efficacement les missions qui lui ont été confiées dans l’environnement hostile du désert djiboutien. Grâce à ces conditions d’entraînement difficiles, il quitte le sol djiboutien plus aguerri et mieux préparé à faire face aux futurs défis qui lui seront assignés.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 16:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

9 Avril 2015 Source : Marine nationale

 

À la suite d’une importante catastrophe naturelle, qui a entraîné de lourds dommages et l’infiltration de bandes armées, la décision d’évacuer nos ressortissants est prise : l’exercice Wakri 2015 commence.

 

Les officiers élèves (OE) de la promotion 2012 de l’École navale débarquent sur la plage d’Arta de Djibouti en hélicoptère ou en engins amphibies.

 

Ils sont intégrés à un dispositif interarmées où l’armée de Terre et la Marine vont mener des actions sur terre, en mer et dans les airs.

 

Les élèves sont répartis en 8 escouades, dirigées par un élève motivé par le métier de commando. Un sous-lieutenant de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr tient le role d’adjoint et un médecin des armées assure le soutien santé de chaque groupe.

 

Les « fanas commandos » sont testés sur leur sens du commandement, leur capacité à organiser leurs équipes en fonction de leurs missions, et leur lucidité en conditions dégradées. L’enjeu est de taille car l’évaluation finale conditionnera la possibilité de vivre leur passion.

 

Les équipes arpentent sous un soleil de plomb le relief lunaire. Les esprits s’échauffent et le discernement est mis à l’épreuve. Cependant, tous sont acteurs de la réussite de leur chef, et ils doiventaller au-delà de leurs motivations. Si bien que l’élan ne peut rester intact que si une dynamique commune s’installe. Les douleurs musculaires, la soif et la fatigue oppressent tous les organismes ; c’est là que le chef doit galvaniser ses troupes, leur donner la force d’avancer pour accomplir leur tache. L’entraide et la cohésion deviennent des armes bien plus précieuses que tous les fusils d’assauts portés par les élèves.

 

Cet entraînement permet au futur chef de comprendre l’importance d’être un vrai leader. Il doit avant tout chercher à valoriser les qualités de ses équipiers tout en favorisant le repos des personnes en difficulté. Au cours de l’exercice, les fatigues physique et psychique s’intensifient et le chef doit être pour ses hommes une figure de confiance, car dans un futur proche,  en opérations, ils n’auront pas le droit à l’erreur.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:45
photo D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

 

07/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 20 au 28 mars 2015, les unités de soutien du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) ont suivi une formation au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD), en coopération avec l’armée américaine.

 

Les stagiaires, comprenant la compagnie de commandement et de logistique, la compagnie de maintenance, et deux personnels du groupement de soutien de la base des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) et de la base aérienne 188, se sont livrés à cette formation dispensée au sein du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Cette instruction était axée sur le combat du soutien et la tactique du train de combat (TC2). Elle s’est déroulée conjointement avec une cinquantaine de militaires américains du 1/77 Bataillon et des Civil Affairs américains, ainsi que d’un petit détachement de la Garde Républicaine des Forces Armées Djiboutiennes.

 

Après deux jours d’aguerrissement et d’instruction sur la vie en milieu désertique, les 102 stagiaires ont enchaîné sur une phase tactique spécifique de deux jours dans la région d’Arta-plage, incluant des ateliers sur la procédure de contre explosif, la réaction à l’embuscade, le secourisme au combat, l’escorte de convoi et le tir de niveau groupe. Chaque nuit, un campement était installé en zone d’insécurité, dont le dispositif était régulièrement testé par une force d’opposition simulée par des militaires originaires du 1er Spahis et des instructeurs du CECAD.

 

Enfin, la synthèse de cette formation a été l’exercice amphibie WAKRI 2015. Elle a permis à une partie du TC2 d’embarquer à bord du BPC Dixmude et de participer à la mise à terre du Groupement Tactique Embarqué. Profitant de tous les moyens mis en place pour l’exercice, le TC2 a ainsi pu rassembler les ressortissants, simulés pour l’exercice, et les extraire vers le centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) d’Arta-plage.

 

L’enrichissante coopération avec les militaires américains, notamment dans la phase de diffusion des ordres et la coopération sur le terrain a contribué à la réussite de l’opération.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D..Geffroy - GEAOMphoto D..Geffroy - GEAOM

photo D..Geffroy - GEAOM

Partager cet article
Repost0
7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 11:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

07/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Après avoir participé avec le BPC Dixmude et la FLF Aconit à l’évacuation d’une centaine de ressortissants de plusieurs nationalités des villes d’Aden et Balhaf, au Yémen, le patrouilleur hauturier L’Adroit a repris sa mission d’escorte au profit des réfugiés djiboutiens. Placé sous le contrôle opérationnel du commandant des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), le bâtiment de la Marine nationale a repéré dimanche 5 avril dans la soirée, à l’est d’O’Bock, un boutre se dirigeant vers Djibouti.

 

Ce navire naviguait avec à son bord 92 Djiboutiens, mais également 27 Yéménites, 13 Saoudiens, 4 Kenyans, un Ethiopien, un Somalien et une Française. Tout en escortant ce boutre, L’Adroit a contacté les autorités djiboutiennes qui ont affrété un de leurs patrouilleurs pour prendre le relai jusqu’au port de Djibouti.

 

Lundi 6 avril, en début de matinée, c’est un autre boutre, parti la veille du port yéménite al-Moka avec 156 personnes à son bord, dont deux Français, qui a été escorté par le patrouilleur de la Marine nationale, en collaboration avec la Marine djiboutienne. L’Adroit y a transféré son équipe médicale en milieu de matinée afin de prendre en charge des passagers malades. Les réfugiés ayant quitté le Yémen sont arrivés à Djibouti en début d’après-midi.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 05:30
Yémen : le Dixmude évacue 44 personnes de Balhaf (4 Avr.)

 

04/04/2015 Sources : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Dans l’après-midi du 4 avril, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, déployé en océan Indien dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2015, a évacué 44 personnes du site de Balhaf, dans l’Est du Yémen.

 

Le 11 février 2015, compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire au Yémen, le gouvernement français avait incité l’ensemble des ressortissants français à quitter le pays.

 

Dans le même temps, il avait été demandé au chef d’état-major des armées (CEMA), le général d’armée Pierre de Villiers, de planifier une opération visant à permettre d’évacuer en sécurité les ressortissants ayant souhaité rester au Yémen en cas d’aggravation brutale de la situation sécuritaire. Des moyens militaires français aériens et navals positionnés dans l’océan Indien avaient alors été placés en alerte.

 

Le 4 avril, devant l’aggravation de la menace à proximité de la ville de Balhaf, située dans l’Est du pays, le BPC Dixmude*, pré-positionné au large des côtes yéménites et placé sous le contrôle opérationnel du commandant des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ), a réalisé une opération d’évacuation de 44 personnes de différentes nationalités.

 

Vers 14h00 (heure de Paris), le Dixmude a engagé un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) qui a rejoint le port de Balhaf et recueilli ces 44 ressortissants dont plusieurs Français. Vers 15h30, les personnes évacuées sont arrivées à bord du Dixmude où elles ont été prises en charge par des équipes dédiées à leur accueil.

 

Le BPC Dixmude a ensuite mis le cap sur Djibouti où les ressortissants seront accueillis dans les jours à venir.

 

 

* Depuis le mois de mars, le BPC Dixmude accueille les officiers élèves (OE) de la promotion 2012 de l’Ecole navale Il s’agit pour ces futurs officiers d’acquérir une stature de chef militaire et d’experts des systèmes navals, grâce à la pratique du métier et à l’expérience de la prise de responsabilité, dans un contexte varié d’opérations aéronavales, tout en s’ouvrant aux problématiques liées aux zones d’opérations.

Yémen : le Dixmude évacue 44 personnes de Balhaf (4 Avr.)
Yémen : le Dixmude évacue 44 personnes de Balhaf (4 Avr.)
Partager cet article
Repost0
4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

 

03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 29 mars, dans le cadre de l’exercice WAKRI 15, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe Jeanne d'Arc ont conduit un exercice amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées. Les forces américaines basées au Camp Lemonnier ont également participé à cet entraînement.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent alors des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

L’exercice s’est axé autour du regroupement, de la protection et de l’évacuation de ressortissants français en voyage touristique dans un pays fictif. Les chalands du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ont embarqué des militaires du 5e régiment interarmées d’Outre-mer, qui formaient un Groupement Tactique Embarqué (GTE). Ils ont organisé un état-major à bord du Dixmudepour conduire l’opération d’évacuation des ressortissants puis, par la suite, les militaires français ont débarqué sur les côtes pour aller récupérer les ressortissants. Un sous groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre a également participé à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et deux hélicoptères Gazelle, afin d’appuyer les troupes au sol.

 

Les militaires mobilisés ont multiplié les manœuvres pour rechercher et sécuriser les touristes, qui ont pu être évacués des zones sensibles et embarqués sur le Dixmude. Pour réussir cette mission, il a fallu conduire des actions de recherche de renseignements, réaliser des évacuations sanitaires, faire face à des embuscades, dans un contexte réaliste simulé pour l’exercice.

 

Militaires français et américains ont ainsi confronté leur savoir-faire et leurs procédures de combat avec le souci permanent de remplir la mission. Au terme de l’exercice, le groupe Jeanne d’Arc a alors pu observer une relâche de deux jours avant de poursuivre sa route vers la mer du Japon.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

Partager cet article
Repost0
4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’exercice Wakri, l’enseigne de vaisseau Romain se remémore, lors de sa séance d’acclimatation nécessaire à la préparation physique face aux conditions climatiques difficiles de Djibouti, les propos du capitaine de vaisseau de Briançon, commandant le BPC Dixmude et le groupe Jeanne d’Arc. Ce nageur de combat et ancien commandant du commando Hubert avait en effet demandé aux marins "Où étiez-vous dans votre tête quand vous courriez sur le pont d'envol ? Moi, quand je me prépare à aller à Djibouti, dans la tête j'y suis déjà, je suis sur le terrain avec mes hommes"

 

Ces propos résonnent dans la tête de Romain et dans celle des marins présents. Issu de la promotion 2012 de l’Ecole Navale, Romain est aujourd’hui sur le sol de Yellowland, et cela fait des heures qu’il marche avec son groupe sous un soleil de plomb et qu’il subit la rudesse des éléments. Habitué à celle de la mer et à l’épreuve de la tempête, la réalité du terrain djiboutien s’impose à lui, et cela ne se prépare pas à la légère.

 

"Il faut vous demander comment vous réagiriez face à un événement. Se mettre en situation, avant une action, c'est vital pour bien se préparer moralement". Ces phrases prennent tout leur sens lorsque plus tard, en plein milieu de nuit, Romain et son groupe sont pris à partie dans une embuscade. Ils sont dans un virage dans une zone découverte. Les premiers coups de feu détonnent. Les forces adverses, simulées pour l’exercice, sont à un point de positionnement en hauteur et avaient une vue idéale sur la progression du groupe de Romain. Cela dure dix minutes interminables avant de pouvoir décrocher vers un point de repli à 200m de là. Dix minutes pendant lesquelles des hommes de son groupe ont été blessés.

 

Après une longue attente en silence, la marche reprend vers une zone identifiée à 5 km de là. L’objectif est de pouvoir établir un bivouac et surtout de pouvoir effectuer au lever du jour une évacuation sanitaire des blessés via hélicoptère. La progression est longue, il fait nuit noire maintenant, la lune a disparu depuis une heure. Romain a tout le temps de méditer les paroles du commandant. "Avez-vous déjà pensé à ce qui peut vous arriver en tant que militaire ? Aller au combat, risquer sa peau et celle de ses hommes, donner la mort. Vous êtes de futurs chefs. Etre militaire, c'est se sacrifier, et quand je dis se sacrifier, je ne parle pas que de l'aspect "donner sa vie", je parle aussi du sacrifice quotidien. Vous devez vous y préparer". Après cette première journée d’exercice, ces paroles prennent tout leur sens.

 

L’exercice se poursuivra avec une seconde mission pour Romain et son groupe, mais déjà la réalité du terrain aura marqué les esprits et rappelé à tous leur métier premier. "L'exercice Wakri : 4 jours pour montrer que vous êtes militaires, 4 jours pour réfléchir à votre condition de militaire".

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationale
photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

30/03/2015 Sources : État-major des armées  

 

Du 1er au 14 mars 2015, trois officiers des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont participé en tant qu’observateurs à l’exercice Maliza Ugaidi 15, conduit conjointement par le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et les Etats-Unis, à Jinja en Ouganda.

 

Cet exercice interalliés regroupant 300 militaires, policiers et civils visait à les entraîner à la planification et à la conduite d’une opération en coalition, ainsi qu’à renforcer la capacité de coordination entre acteurs civils et militaires.

 

Centré sur un scénario de contre-terrorisme, cet exercice était placé sous le regard attentif de 29 observateurs relevant d’organisations internationales (Nations-unies, Union européenne, Union africaine) et d’ONG (le Comité International de la Croix Rouge). Le Kenya riverain faisait également partie des observateurs dont la principale mission consistait à s’assurer de l’application des procédures communes par l’ensemble des joueurs. Pour la première fois, les FFDj ont rejoint ce dispositif. Cette mission d’observation leur a notamment permis de constater la bonne mise en œuvre des savoir-faire opérationnels transmis dans le cadre des détachements d’instruction opérationnels régulièrement réalisés par les FFDj au profit de nos partenaires africains. Cela a également été l’occasion pour les trois observateurs des FFDj de mieux appréhender la complexité et les contraintes de ce type de déploiement civilo-militaire. Ces derniers sont finalement revenus de l’exercice avec un constat plutôt positif mettant en évidence l’efficacité de l’interopérabilité développée par les acteurs.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo EMAphoto EMA

photo EMA

Partager cet article
Repost0
27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

26/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Comme chaque année, l’hôpital médico-chirurgical militaire français (HMC) Bouffard, situé à Djibouti a dressé son bilan d’activités.

 

L’Hôpital Médico-Chirurgical Bouffard est une formation des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) composée de personnel médical du service de santé des armées françaises. Sa mission principale est le soutien santé des membres des FFDj et de leurs familles. L’HMC Bouffard assure également une mission complémentaire de soutien du personnel des Forces Armées djiboutiennes (FAD) et de la gendarmerie locale. Selon les disponibilités, elle soigne aussi la population djiboutienne dans le cadre de l’aide médicale aux populations.

 

Pour l’année 2014, ce sont plus de 7 500 journées d’hospitalisation en médecine, chirurgie et réanimation qui ont été réalisées sur plus de 2 000 patients. Le service des urgences a accueilli, quant à lui, environ 4 400 patients. Enfin, les domaines spécialisés (soins dentaire, chirurgie, ORL, psychiatrie, anesthésie) totalisent près de 10 000 consultations. La majorité des interventions se sont faites au profit des militaires et civils djiboutiens (88% des journées d’hospitalisation et 61% des consultations).

 

Par ailleurs, l’HMC Bouffard contribue à la formation des futurs médecins djiboutiens en les accueillant pour des périodes de stage au sein de ses différents services. L’an passé, 30 externes djiboutiens ont ainsi été formés. En 2016, l’HMC Bouffard sera rétrocédé à l’Etat djiboutien, selon le traité de coopération en matière de défense en vigueur entre la France et Djibouti. Le soutien médical des FAD sera alors pris en compte par le nouvel hôpital militaire djiboutien.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

Partager cet article
Repost0
25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 19:45
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM

 

25/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 25 mars 2015, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe école d’application des officiers de marine (GEAOM) ont débuté la deuxième phase de l’exercice WAKRI 2015. Celle-ci est consacrée à la conduite d’une opération amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

La première phase de l’exercice, du 15 au 17 mars, était uniquement jouée par l’état-major interarmées des FFDj. Cette première partie avait pour objectif d’élaborer au niveau du poste de commandement interarmées le concept d’opération et les principaux documents permettant d’assurer la direction de WAKRI 15. Cette simulation a permis de démontrer la capacité de l’état-major des FFDj à mettre en œuvre très rapidement un PC de crise.

 

La deuxième phase de l’exercice, consacrée à la conduite de l’opération, permettra de valider les compétences dans le domaine amphibie du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) grâce au déploiement, depuis le 19 mars, d’un état-major tactique (EMT) à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude qui compose, avec la frégate Aconit, le groupe Jeanne d’Arc qui accueille le GEAOM.

 

Les autres composantes contribueront également à la réussite de la manœuvre amphibie. Un sous-groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre participera à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et de deux hélicoptères Gazelle. La base navale (BN) participera aux diverses opérations d’embarquement et de débarquement avec la mise en œuvre de deux chalands de transport de matériel (CTM). La base aérienne 188 (BA 188) assurera la défense aérienne et l’appui air-sol. Les forces spéciales rallieront par tarpon à la mer le Dixmude. Quant à la Direction Interarmées du Service de Santé des Armées (DIASS), elle armera, notamment, une cellule de coordination des évacuations sanitaires qui définira les moyens à mettre en œuvre pour secourir les éventuelles victimes.

 

Usuellement, l’état-major dess FFDj organisait un exercice annuel d’entraînement du Poste de Commandemant Interarmées (PCIA) de ce type intitulé Ambouli. Dorénavant, plusieurs périodes d’entraînement par an permettront d’entraîner le PCIA à gérer différentes formes de crises.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
FFDj : exercice amphibie d’évacuation de ressortissants avec le GEAOM
Partager cet article
Repost0
25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 16:45
photo ADC H. Receveur - BA188

photo ADC H. Receveur - BA188

 

25/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 12 mars 2015, deux membres du personnel du Détachement de Liaison du Service des Essences des Armées (DL-SEA) de Djibouti ont participé à une série d’exercices conjoints entre la composante aérienne des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et l’US Air Force, sur le site djiboutien du grand Bara.

 

Ces exercices avaient pour objectif de renforcer l’interopérabilité et la capacité d’engagement conjoint de forces dans le cadre d’une opération de récupération d’un pilote éjecté. Le scénario prévoyait une intervention en territoire ennemi, pendant laquelle un binôme du DL-SEA devait assurer le ravitaillement des hélicoptères.

 

Il a fallu tout d’abord augmenter la capacité de parcours des aéronefs. L’avion de transport C130 de l’US Air Force a servi de  station-service pour ravitailler deux hélicoptères français (un Puma de l’escadron de transport 88 et une gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre), et deux hélicoptères Black-Hawk appartenant aux forces américaines. Trois hélicoptères, le Puma français et les deux Black-Hawk américains, ont été ravitaillé selon la technique de moteur tournant rotor tournant, qui permet un gain de temps précieux. Le matériel adapté à ce contexte d’engagement et la maîtrise des procédures en vigueur pour prévenir les risques potentiels liés à ce type de manœuvre  (présence de matière inflammable, souffle puissant provoqué par le rotor) ont permis d’assurer la mission en toute sécurité.

 

Cet exercice conjoint a permis de comparer les procédures des deux pays et de renforcer la connaissance mutuelle dans les domaines des techniques pétrolières opérationnelles.

 

En conformité avec le traité de coopération en matière de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo ADC H. Receveur - BA188photo ADC H. Receveur - BA188
photo ADC H. Receveur - BA188

photo ADC H. Receveur - BA188

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories