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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:45
photo Armée de l'Air

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18/03/2015 Armée de l'air

 

Mercredi 11 mars 2015, une remise de poignards a eu lieu sur la base aérienne 188 de Djibouti.

 

À l’occasion d’une cérémonie des couleurs, présidée par le colonel Nicolas Leverrier, commandant de la base, cinq sous-officiers supérieurs de l’armée de l’air, promus au grade d’adjudant, se sont vus remettre leur poignard par leur parrain respectif.

 

Le poignard symbolise la confiance accordée par la hiérarchie à ces sous-officiers. La lecture de l’ordre du jour a permis de souligner que le poignard représente également l’engagement au service de la mission, le respect des règlements et des hommes, l’intégrité en toutes circonstances et l’excellence dans la réalisation de leur mission.

photo Armée de l'Air

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 08:45
photo 5e RIAOM - Armée de Terre

photo 5e RIAOM - Armée de Terre

 

17/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le jeudi 12 mars, les services consulaires de l’Ambassade de France à Djibouti ont organisé une Journée Défense et Citoyenneté (JDC) au sein de l’emprise du 5erégiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), au quartier Monclar.

 

La Journée Défense et Citoyenneté est la 3e étape du parcours de citoyenneté. C’est un rendez-vous obligatoire et indispensable entre les jeunes et la Défense, qui concerne tous les Français, filles et garçons, entre 17 et 18 ans, qu’ils vivent en France ou à l’étranger. Ainsi, chaque année la section consulaire de l’Ambassade de France à Djibouti organise une JDC au sein des emprises des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Cette dernière s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France, M. Mucetti et du commandant des FFDj, le général Montocchio.

 

Cette année, 80 jeunes Français ont été convoqués au 5e RIAOM pour approfondir leur connaissance de la Défense et débattre avec les militaires. Trois sous-officiers issus du 5e RIAOM et du groupement de soutien de la base de défense des FFDj ont animé la journée en abordant les trois thèmes suivants : la nécessité d’une Défense dans un monde instable, l’appareil de Défense et l’engagement citoyen. Une fois sensibilisés aux nouveaux enjeux de défense et de sécurité nationale, les jeunes gens ont visité le 5e RIAOM.

 

A l’occasion de cet événement, le 5e RIAOM a organisé une journée interarmes afin de présenter aux lycéens ainsi qu’aux visiteurs extérieurs (familles et militaires américains), ses unités et matériels majeurs. Le régiment a mis en place du matériel caractéristique des unités de la composante terrestre des FFDj, accompagné d’ateliers représentatifs des savoir-faire spécifiques de chacune d’entre elles.

 

Pour clôturer cette journée d’échanges et de rencontres entre les militaires et les jeunes Français, son excellence M. l’ambassadeur Mucetti a remis à chacun son certificat de participation et a remercié les FFDj. Les adolescents se sont dits satisfaits de la journée, regrettant même de ne pas avoir plus de temps pour profiter des ateliers de la journée interarmes.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

photo 5e RIAOM - Armée de Terrephoto 5e RIAOM - Armée de Terre

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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:45
FFDj : retour d’expérience du 21e RIMa

 

11/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 25 février, le capitaine commandant la 4e compagnie du 21e régiment d’infanterie de marine (RIMa) a rendu le fanion de la 1re compagnie du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) après un mandat de 4 mois à Djibouti. Cette mission de courte durée aura été l’occasion pour les marsouins d’entretenir les aptitudes opérationnelles indispensables pour tout déploiement en milieu désertique. C’est à la fois plus aguerris et manœuvriers qu’ils ont donc réintégrér leur unité en métropole.

 

La 4e compagnie du 21e RIMa de Fréjus a été projetée en novembre 2014 à Djibouti pour renforcer les Forces Françaises stationnées à Djibouti. Ce déploiement constituait également une période de maintien en condition opérationnelle pour les marsouins qui ont dû évoluer en faisant face à la rudesse du climat et de l’environnement djiboutien.

 

Après une période d’acclimatation durant laquelle les premières séances de tirs et de manœuvres ont eu lieu, la compagnie a pu dominer pleinement son nouvel environnement et confirmer le réglage des optiques FELIN. Les instructions interarmées dispensées au sein des FFDj ont également permis de valider les capacités des sections à réaliser des opérations héliportées et aérotransportées, ainsi que des demandes d’appui feu par hélicoptère Gazelle, dans un milieu particulièrement hostile et exigeant. Après plusieurs semaines, les 136 membres de la compagnie ont poursuivi et approfondi leur savoir-faire dans le domaine du tir et de l’évolution tactique au centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD). Déployés sur la plage qui jouxte le CECAD, dite « plage des Italiens », ils ont pu s’entraîner au parcours de tir niveau section ainsi qu’aux phases de combat à pied, pour affiner et adapter les dernières procédures, avant de participer à la formation des lieutenants des écoles d’infanterie et de cavalerie le mois suivant.

 

En outre, 170 stagiaires accompagnés de leur capitaine ont arpenté les premières lignes de crêtes, pistes collectives et individuelles pour une séquence de 3 semaines de stage opérationnel intense : « QAID 2015 ». Cette période a été ponctuée par la visite d’auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) qui a conduit la compagnie à se réarticuler, faisant ainsi valoir sa capacité d’adaptation.

 

FFDj : retour d’expérience du 21e RIMaFFDj : retour d’expérience du 21e RIMaFFDj : retour d’expérience du 21e RIMa
FFDj : retour d’expérience du 21e RIMa

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : retour d’expérience du 21e RIMa
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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:45
photo 1e RAMa - Armée de Terre

photo 1e RAMa - Armée de Terre

 

09/03/2015 Camille Pégol - Armée de Terre

 

En janvier, le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) a accueilli 135 lieutenants de l’infanterie et de cavalerie pour un entraînement au combat en zone désertique.

 

L’exercice, baptisé QAÏD 2015, est un moment fort pour les écoles mais aussi pour le 5e RIAOM qui a déployé sur le terrain pas moins de 250 militaires et 80 véhicules.

La première partie de cet exercice s’est déroulée dans le désert du Qaïd et ses environs et a consisté, à partir d’une base opérationnelle avancée, à couper l’ennemi de sa zone d’approvisionnement située dans la région d’Arta. La seconde partie, l’opération WILWILE, était un exercice en terrain libre (FTX) avec des missions de reconnaissance et de destruction dans la profondeur.

 

«Nous avons développé, durant ce partenariat, des automatismes interarmes, ainsi qu’une réactivité de tous les instant. Cela nous a permis de faire face à toutes menaces possibles sur un terrain se rapprochant beaucoup des actuelles zones d’engagement», relate le sergent-chef Radjahi, chef de groupe d’infanterie.

 

Régiment des forces prépositionnées prêt à l’engagement, le 5e RIAOM participe à la mise en condition opérationnelle de ses unités ainsi que des lieutenants en formation dans les écoles d’application. Deux fois par an, en janvier puis en mai, le régiment, en structure groupement tactique interarmes, accueille les écoles de l’infanterie, de cavalerie et d’artillerie afin d’immerger les lieutenants dans leur futur contexte opérationnel.

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:45
photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 1e rmars 2015, l’Etat français et les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont rétrocédé à la République de Djibouti et aux Forces Armées Djiboutiennes (FAD) le quartier Bernez-Cambot, plus communément appelé par les membres des FFDj « centre d’Arta estivage ».

 

La remise officielle des clefs du centre d’Arta estivage, situé près de Djibouti-ville, s’est déroulée sous la présidence du général Montocchio, commandant les FFDj, et du général Zakaria, chef d’état-major général des armées djiboutiennes. Le chef d’état-major de la Marine djiboutienne, le Préfet d’Arta et le Président du Conseil Régional étaient également présents. Une section du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM), une section des FAD et des représentants du groupement de soutien de la base de défense de Djibouti constituaient les troupes sur les rangs.

 

Le centre d’Arta estivage formait une infrastructure composée de chambres et de salles de restauration utilisées temporairement par les militaires des FFDj selon la convention du 3 août 2003 qui autorisait la jouissance aux forces françaises. Comme prévu dans cette convention, l’Etat français, par le biais des FFDj, a rétrocédé le site intégralement équipé et dans un parfait état de marche à l’Etat djiboutien. Quant aux militaires français, ils sont toujours logés sur Djibouti-ville de façon permanente.

 

A l’occasion de cet événement, le général Zakaria a remercié les FFDj pour leurs actions au profit de la sécurité de Djibouti, en insistant sur la dernière mission d’envergure au profit des FAD, à savoir l’aide au déploiement du bataillon djiboutien Hiil 2 en Somalie dans le cadre de la mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), à l’image du lien d’amitié existant entre la France et Djibouti.

 

photo R. Veron - FFDj

photo R. Veron - FFDj

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 08:45
photo FFDj

photo FFDj

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 17 au 23 février 2015, une section du 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et une section du régiment interarmes de Dikhil (RIAD) des Forces Armées Djiboutiennes (FAD) ont effectué une patrouille mixte dans la région de Dikhil, au sud-ouest de Djibouti.

 

Dans le cadre des missions de présence et des activités conjointes avec les FAD visant à assurer la sécurité du territoire djiboutien, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont effectué des patrouilles mixtes à pied et en véhicule dans le sud-ouest du pays,  avec l’engagement de chasseurs et d’hélicoptères des FFDj en appui.

 

Afin de remplir les objectifs fixés par le commandement et d’accomplir cette mission, le binômage des sections a été réalisé à tous les niveaux, permettant ainsi aux chefs de section des FFDj et des FAD de mettre en commun leurs procédures et à chacun de partager sa connaissance du terrain ainsi que les fondamentaux individuels et collectifs, donnant un réel sens à l’interopérabilité.

 

Le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj, et le général Taher, sous-chef d’état-major des FAD, ont pu constater l’efficacité de ce binômage lors d’une visite sur site le 22 février. Effectivement, la patrouille mixte FFDJ-FAD a permis d’éclairer efficacement la portion de territoire fixée et de favoriser l’échange de savoir-faire entre les unités.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj,  bénéficient d’une capacité d’entraînement permanente , avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

photo FFDjphoto FFDj

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:45
Visite sur la BA 188 des élèves de l’école de la Nativité à Djibouti

 

04/03/2015 Armée de l'air

 

Le 19 février 2015, 26 élèves de l’école de la Nativité de Djibouti ont eu le plaisir de découvrir le monde de l’aéronautique, en poussant les portes de la base aérienne 188 de Djibouti.

 

Ces élèves de primaire et leurs accompagnateurs se sont rendus à l’escadron de chasse 3/11 « Corse » et à l’escadron de transport 88 « Larzac ». Ils ont approché de près les Mirage 2000 et bénéficié d’une visite guidée à l’intérieur d’un Transall et d’un Puma. Avides de connaissances, ils ont pu satisfaire leur curiosité grâce aux nombreux échanges avec les aviateurs.

 

Cette belle matinée a permis de consolider les liens déjà existants entre la base aérienne 188 et la population locale.

Visite sur la BA 188 des élèves de l’école de la Nativité à Djibouti
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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 20:45
FFDj : DIO parachutiste au profit d’élèves officiers djiboutiens

 

05/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 14 au 29 janvier 2015, les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont conduit un détachement d’instruction opérationnel troupes aéroportées (DIO TAP) ou « parachutisme », au profit de élèves officiers de l’académie militaire interarmées (AMIA) de la république de Djibouti.

 

Cette instruction, dispensée à 28 stagiaires, a débuté par deux jours de tests d’aptitude physique identiques à ceux réalisés en France dans le cadre des formations TAP : abdominaux, tractions, flexions mais aussi du grimpé de corde, et une marche course avec une charge sur le dos de 11 kg. Les stagiaires de l’AMIA ont ensuite suivi une période d’instruction technique au sol au sein du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (RIAOM) et sur la base aérienne 188 (BA 188). Cette étape leur a permis d’assimiler les différentes phases du saut, l’équipement, les procédures de sécurité, et l’organisation des personnels dans l’avion. Chaque stagiaire a ensuite effectué six sauts, obligatoires pour être breveté, dont un saut avec ouverture du parachute ventral et deux sauts avec gaine.

 

Tous ont reçu le brevet militaire parachutiste français remis par l’Ecole des Troupes Aéroportées (ETAP).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de force pouvant être projetées en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : DIO parachutiste au profit d’élèves officiers djiboutiensFFDj : DIO parachutiste au profit d’élèves officiers djiboutiens
FFDj : DIO parachutiste au profit d’élèves officiers djiboutiens
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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 13:45
FFDj : l’IHEDN à Djibouti

 

28/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 16 au 20 janvier 2015, 99 auditeurs et 19 cadres de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN) se sont rendus à Djibouti au sein des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) pour leur mission d’étude annuelle.

 

Ce séjour alternant conférences et démonstrations a clôt la première phase de mise à niveau des connaissances des auditeurs leur permettant d’appréhender les enjeux stratégiques de la Corne de l’Afrique, ainsi que la dimension « interarmées ».

 

Le général Philippe Montocchio, commandant les FFDj a ouvert le cycle des conférences en présentant les FFDj et leur zone de responsabilité permanente. Plusieurs interventions d’autorités civiles et d’autorités militaires djiboutiennes, françaises et alliées ont étayé la réflexion.

 

Sur le terrain, après la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm dans le désert du Qaïd pour une vingtaine de tirs réels, les auditeurs ont assisté à une manœuvre aéroterrestre destinée à leur faire prendre conscience de la réalité et/ou de la nécessité de la coordination interarmées : héliportage de fantassins en Puma, raid blindé appuyé par les Mirage 2000, appui feu hélicoptère avec missiles HOT…

 

Au désert du Grand Bara, les FFDj ont également présenté le savoir-faire de leurs moyens aériens jusqu’au coucher du soleil : interception d’un Transall C160 par des Mirage 2000-5, poser d’assaut d’un C160 avec mise au sol de 2 véhicules tactiques, show of force et appui aérien de Mirage 2000 D, dépose de forces spéciales par corde lisse en hélicoptère, récupération par grappe et évacuation sanitaire par Puma SAR (Search and Rescue). La nuit est tombée sur le désert, les auditeurs se sont répartis sur les deux bivouacs dans le désert pour une nuit en ambiance militaire.

 

Le lendemain, le convoi s’est rendu à Arta plage pour une dernière démonstration en deux temps : une action vers la terre avec un Tarpon (largage de 12 parachutistes par C160) suivie d’un raid nautique, puis une extraction de ressortissants avec appuis aériens (Mirage 2000 D et Gazelle). Les auditeurs ont pu ensuite rencontrer les soldats et découvrir les spécifités des matériels mis en œuvre.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : l’IHEDN à DjiboutiFFDj : l’IHEDN à DjiboutiFFDj : l’IHEDN à Djibouti
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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:45
photos SGC Kevin Congini

photos SGC Kevin Congini

 

21/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 18 janvier 2015, le général Philippe Montocchio, commandant les Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) a commémoré le 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur Bernard à Morahtou dans la région de Dikhil.

 

C’est sur le mont Morahtou que l’administrateur Albert Julien Bernard et 17 gardes Somalis sont tombés après avoir tenu le siège face à 2 000 fantassins et cavaliers éthiopiens le 18 janvier 1935.. L’administrateur Bernard n’avait que 25 ans lorsqu’il est mort en héros avec les gardes Somalis épuisant jusqu’à leur dernière cartouche face à des adversaires une centaine de fois plus nombreux. Tous ont été ensevelis à la place même où ils sont tombés. 80 ans après, c’est donc en ce lieu symbolisant les valeurs de courage, de cohésion et de sens du sacrifice, ciment de nos armées, que les FFDj se sont joint à l’hommage qui leur étaient rendu.

 

La cérémonie rassemblait de M. Guerquin, premier conseiller de l’Ambassade de France, M. Mohamed Cheiko Hassan, Préfet de la région de Dikhil et M. Abdourahman Yonis Arreh, Président du conseil régional de Dikhil.

 

Les autorités ont gravi le mont Morahtou, endroit précis où l’administrateur Bernard est mort en 1935. Militaires et civils djiboutiens et français se sont recueillis en ce lieu de mémoire et d’histoire commune. M. Guerquin et le général Montocchio ont chacun déposé une gerbe en mémoire de cet illustre ancêtre.

 

Cette cérémonie a également marqué la fin des travaux de rénovation de la nécropole. Pour réhabiliter les lieux, les sapeurs de la section génie travaux de la 6e compagnie du 5e Régiment Interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM) ont effectués trois types de missions. La première consistait à rouvrir l’ancienne piste qui courre au pied de la falaise éthiopienne. La deuxième mission visait à aménager une plateforme à son sommet afin que l’association pour le développement social et la protection de l’environnement de Gobaad puisse participer à la rénovation du site historique. Enfin, les sapeurs ont créé un parking à la base du « Mont Bernard » sur le site de Morahtou.

 

L’association pour le développement social et la protection de l’environnement de Gobaad, composée de jeunes issus de cette même région, a initié ces travaux de réfections pour contribuer au développement du tourisme régional et concourir ainsi à relancer l’économie locale en mettant en valeur leur histoire et leur jeunesse.

 

La réhabilitation effectuée fait partie des actions-civilo militaires menées par les FFDj au profit des Djiboutiens. Ce soutien s’inscrit dans le cadre du traité de coopération en matière de défense signé en décembre 2011 entre la France et la république de Djibouti.

FFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur Bernard
FFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur BernardFFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur BernardFFDj : 80e anniversaire du sacrifice suprême de l’administrateur Bernard
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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 17:45
Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur

 

12/01/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le caporal-chef Christophe est conducteur avitailleur au sein du service des essences des armées (SEA). Engagé volontaire, il a été recruté au sein du SEA en 1997, a effectué un changement d’armée en 2005 au profit de l’armée de Terre qu’il connaissait bien pour y avoir fait son service militaire, puis, 4 ans plus tard, a réintégré le service des essences en 2009. Il a participé à 5 opérations extérieures sur 3 théâtres d’opérations : le Tchad en 1999 et en 2011, le Kosovo en 2001 et 2004, et la Côte d’Ivoire en 2006.

 

Depuis 2013, au sein des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj), sa mission principale est d’approvisionner en carburant l’escadron de transport (ET 88) et l’escadron de chasse (EC 3/11) de la Base Aérienne 188 ainsi que le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). L’avitaillement d’aéronefs militaires français de passage à Djibouti est également possible. Pour accomplir cette tâche, le suivi journalier des prévisions de vols garantit une préparation des missions adaptée aux besoins. L’avitaillement s’effectue directement sur les pistes aéronautiques et, selon le débit désiré, par le biais d’un accrocheur directement branché sur le réservoir de l’appareil ou simplement avec un pistolet comme on peut le faire pour sa voiture à la station essence.

 

Plusieurs types d’opérations existent. Traditionnellement, les aéronefs peuvent avoir besoin de faire le plein ou de compléter le réservoir. Inversement, le conducteur avitailleur peut devoir reprendre du kérosène en cas d’évolution de la mission de l’avion ou de l’hélicoptère (distance à parcourir moins longue, plus de fret à transporter…). Enfin, le « defuelling » ou transfert de carburant d’un aéronef à l’autre autorise une projection plus rapide et plus lointaine. Toutes ces missions sont éprouvantes physiquement à Djibouti avec les fortes chaleurs.

 

Le caporal-chef Christophe exerce son métier en priorité sur le tarmac de la base aérienne qui est utilisée par l’Escadron de chasse, l’Escadron de transport et également le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre. Toutefois, lors des exercices en particulier, il est amené à se déplacer en dehors de Djibouti-ville sur les champs de tir aériens et sur le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert (CECAD).

 

Dans son métier de soldat du pétrole, le caporal-chef Christophe apprécie particulièrement la variété des tâches car au-delà de l’avitaillement, il doit suivre scrupuleusement un protocole de sécurité en testant quotidiennement la qualité du carburant. Il garde bien en tête que la qualité de son travail à des conséquences sur les missions des pilotes. Voilà , un exemple concret du travail interarmées.

Djibouti : Dans la peau d’un conducteur avitailleur
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5 janvier 2015 1 05 /01 /janvier /2015 12:45
FFDj : les futurs médecins djiboutiens en stage à l’hôpital Bouffard

 

 

25/12/2014 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 décembre 2014, 6 externes djiboutiens ont achevé un stage de formation à l’hôpital médico-chirurgical Bouffard.

 

En 2010, le service de santé des armées (SSA) français et le ministère de la Santé djiboutien ont signé une convention autorisant les étudiants en médecine djiboutiens à effectuer des stages à l’hôpital Bouffard. Ce protocole avait été ratifié par le biais du chef de la direction interarmées des services de santé des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le Doyen de la faculté de médecine de Djibouti. Ces périodes d’apprentissage s’intègrent dans le cursus de formation des médecins de la République de Djibouti. La validation de ces stages est indispensable pour être autorisé à passer les examens permettant d’atteindre le niveau supérieur d’étude. Cette année, 30 externes auront été formés en 6 périodes de stage de 4 à 5 semaines.

 

Les étudiants en médecine peuvent également participer à des stages optionnels l’été pour approfondir leurs connaissances. Différents services sont concernés : otorhinolaryngologie, urgences, réanimation, médecine et chirurgie. Lors de ces périodes, chaque externe suit un médecin de l’hôpital Bouffard dans ses activités professionnelles quotidiennes. Il est ainsi amené à observer la prise en charge du patient et à étudier le cas concret.

 

L’instruction dispensée par le Service de Santé des Armées français fait partie intégrante de la formation de la future génération des médecins djiboutiens. Les premiers médecins djiboutiens ainsi formés à la faculté de médecine de Djibouti et à l’hôpital Bouffard seront diplômés en 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : les futurs médecins djiboutiens en stage à l’hôpital Bouffard
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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 19:45
FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects

 

16/12/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 2 et 9 décembre 2014, les démineurs des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont dispensé pour la première fois deux sessions de sensibilisation à la découverte de colis suspects auprès de la gendarmerie nationale au sein de l’aéroport international de Djibouti (AID).

 

Une quarantaine de gendarmes en poste à l’aéroport de Djibouti ont participé à ces journées de formation axée sur la conduite à tenir en cas de découverte de colis ou bagages suspects, et sur la gestion d’une situation post-attentat. L’instruction s’est déroulée en trois étapes successives. Une information théorique a d’abord été délivrée sur la nécessité du compte-rendu immédiat et la mise en place du périmètre de sécurité autour de la zone potentiellement dangereuse.

 

 Puis les démineurs français ont présenté leurs différents matériels et partagé leurs expériences en conseillant les stagiaires sur les réflexes à adopter, les erreurs à ne pas commettre en cas de traitement de colis suspect ou d’expertise d’une zone touchée par un attentat. Enfin, les stagiaires ont été confrontés à une situation particulière : identification au scanner d’un colis suspect en zone de fret et analyse de son contenu (évaluation de dangerosité, composition d’un produit suspect).

 

 En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
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FFDj : la gendarmerie djiboutienne sensibilisée aux risques de colis suspects
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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 13:45
FFDj : visite d’une délégation du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris

 

02/12/2014 Sources : État-major des armées

 

A l'invitation du général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj, une délégation menée par madame Guillon, vice-procureur du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris et chef de la section en charge des affaires militaires, s’est rendue au sein des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Pour cette visite qui eut lieu du 16 au 24 novembre 2014, madame Guillon était accompagnée du colonel Kim, commandant la Gendarmerie prévôtale, du colonel Naude, magistrat de la direction des affaires juridiques du ministère de la Défense, et de deux collaborateurs.

 

A Djibouti, les officiers et les sous-officiers déployés au sein des détachements prévôtaux sont habilités par le procureur général près la Cour d'Appel de Paris à exercer les fonctions d'officiers de police judiciaire des forces armées (OPJFA). A ce titre, ils sont placés sous l'autorité du procureur de la République près le TGI de Paris. C’est dans ce cadre que la délégation a été reçue et a alterné les entretiens avec les autorités locales civiles et militaires, et les visites des unités. De surcroît, la délégation a rencontré les familles des forces de gendarmerie et a découvert les conditions de travail et de vie à Djibouti, ainsi que le contexte sécuritaire de la zone.

 

Selon les propos du lieutenant-colonel Henri-Louis Deiber, commandant le détachement prévôtal de Djibouti, « cette visite a constitué un moment fort et unique pour le détachement prévôtal. C’était l'occasion, aux côtés de nos camarades militaires, de montrer toute la cohésion, l'excellence et la singularité du détachement prévôtal de Djibouti »

 

Les prévôts, comme les gendarmes de l'armée de l'Air, effectuent des enquêtes judiciaires sur les crimes, délits et contraventions commis par, ou à l’encontre, des membres des forces armées françaises dans les pays où ils exercent habituellement leurs fonctions, et dans le cadre des accords bilatéraux existants entre ces pays et la France. Ils peuvent, par ailleurs, renseigner les autorités judiciaires françaises sur tous les faits susceptibles de ressortir de leurs compétences.

 

Lorsque les détachements prévôtaux sont confrontés à des affaires complexes et difficiles, ils peuvent bénéficier du renfort des enquêteurs de la brigade de recherches prévôtale ainsi que d'enquêteurs spécialisés (investigations criminelles, technologies numériques, analyse criminelle, etc...). A côté de la mission de police judiciaire militaire, la gendarmerie prévôtale participe également aux missions de police générale et à l'appui de la force, par exemple en cas de contentieux.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : visite d’une délégation du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris
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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 19:45
FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014

 

06/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 30 octobre 2014, s’est déroulé l’exercice annuel de rentrée des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), dénommé Ambouli 2014. Il visait à entraîner l’état-major interarmées (EMIA) des FFDj et les postes de commandement des unités FFDj, ainsi qu’à planifier et conduire avec des outils de simulation, une opération sur un scénario fictif de crise régionale.

 

L’édition 2014 avait pour thème la gestion des conséquences d’un enchaînement de catastrophes naturelles : une éruption volcanique suivie de tremblements de terre dans la région de Djibouti, puis un tsunami dans la région Ethiopie/ Erythrée.

 

Le scénario prévoyait que cet enchaînement de catastrophes naturelles génère une crise sanitaire puis une crise sociale sur le territoire de Djibouti.

 

Les FFDj, au cours de cet exercice devaient donc répondre à l’ensemble de ces problématiques. L’exercice a permis de mettre en œuvre les procédures et le travail collaboratif avec de nombreux partenaires civils et militaires, dont l’ambassade de France, les forces armées djiboutiennes (FAD), les détachements alliés présents à Djibouti et la délégation de l’Union européenne.

 

Pour plus de réalisme, de courtes phases pratiques ont ponctué l’exercice. C’est notamment le cas d’une intervention sur un crash d’hélicoptère, un incendie en centre-ville ou du plan de renforcement de la protection des emprises militaires. Ces simulations ont impliqué de nombreux protagonistes : les sapeurs-pompiers de l’air de la base aérienne 188 (BA 188), les marins pompiers de la base navale des FFDj, la sécurité civile djiboutienne, le service de santé des armées (SEA) ou encore le 5erégiment interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM). On retiendra en particulier la mise en place d’une cellule d’accueil des familles, armée par le groupement de soutien et divers services (consulat, prévôté, aumôniers militaires, assistante sociale..) qui avait pour mission de recevoir, renseigner et rassurer les ressortissants français.

 

Toutes les entités des FFDj ont donc été mobilisées pour Ambouli 2014. Le travail effectué a été apprécié par une quarantaine de représentants de différentes institutions participant à la journée de présentation qui clôturait l’exercice ; parmi eux, les Ambassadeurs de France, du Japon, de l’Union Européenne, ainsi que les hautes autorités militaires djiboutiennes qui ont souligné l’efficacité et la qualité d’organisation des FFDj dans la gestion de crise.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014FFDj : fin de l’exercice Ambouli 2014
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 12 au 26 octobre 2014, le maître principal Stéphane a effectué 60 heures de vols à bord d’un Falcon 50 au-dessus du golfe d’Aden et le long de la côte somalienne. Après 11 000 heures de vol, 33 ans de service dans la Marine nationale et une carrière opérationnelle bien remplie, cette mission était sa première à Djibouti au profit de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Le maître principal Stéphane est détecteur navigateur. Les yeux rivés sur son radar, il détecte les navires jusqu’à 60 km de distance et fait partager cette vision large au reste de l’équipage du Falcon 50, pour mieux appréhender l’environnement dans lequel l’avion évolue. Dans le cadre d’une interception, cette capacité de détection est essentielle au guidage des bâtiments de la coalition européenne.

 

Avant toute sortie, le maître principal Stéphane prépare la cartographie utile à l’ensemble de l’équipage. A bord, il tient un journal de bord qui assemble diverses données : brèves descriptions des points observés, altitude, horaires, vitesses… Il est complété par une prise de photographies, le tout constituant une source de renseignements précieux qui sont ensuite analysés dans le cadre des missions de surveillance et de renseignement.

 

Le Falcon 50 est facilement modulable et peut donc être reconfiguré en fonction des missions qui lui sont assignées. Ses capacités logistiques (largage de canots de survie) et technologiques (détection de surface) en font, par exemple, un aéronef parfaitement adapté aux exigences des missions de surveillance maritime. Avant de partir à Djibouti, le maître principal Stéphane a ainsi pu voler sous cette configuration en participant, , à l’action de l’Etat en mer en France dans le cadre, notamment, du plan Vigimer (l’équivalent de Vigipirate en mer) et des secours maritimes.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
FFDj : dans la peau d’un radariste sur Falcon 50
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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:45
photos D. Geffroy - FFDj

photos D. Geffroy - FFDj

 

04/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisé par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, créé par les commandos marine il y a douze ans, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

Le 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine (1erRPIMa), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), les commandos marine, ainsi que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) ont participé à ce challenge de tir longue distance. Les Navy Seals américains ainsi que deux unités des forces spéciales italiennes ont également été invitées.

 

C’est après 15 jours de compétition intense que le verdict est rendu. Deux classements ont été réalisés : une catégorie par binôme, et une catégorie individuelle. Le classement par équipe a vu se distinguer le commando de Montfort, les Navy Seals américains et un binôme du commando Hubert. Pour le classement individuel un marin des Navy Seals américain un soldat des forces spéciales italiennes et un gendarme du GIGN occupent le podium. 

 

L’ICASD permet aux unités présentes de partager leurs connaissances et de s’entrainer dans des conditions proches des théâtres où ils sont engagés. Constitués en 12 binômes (un tireur et un spotter, assurant l’observation du tir et déterminant les éventuelles corrections), les participants se confrontent sur treize épreuves (tirs de nuit, parcours dynamique, tir à distances inconnues, etc.). Chaque épreuve rapporte un certain nombre de points. Ces derniers ont ensuite été additionnés afin d’avoir le classement général.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
FFDj : La campagne de tireur d’élite ICASD dévoile son classement
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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:45
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement

 

27/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 26 octobre 2014, le Falcon 50 de la flottille 24F de la Marine nationale déployé à Djibouti afin de participer aux missions de surveillance planifiées au profit de la mission européenne de lutte contre la piraterie Atalante, est rentré en France.

 

Au cours de son déploiement sur la base aérienne 188 à Djibouti, le Falcon 50 a effectué une quinzaine de missions de surveillance et de renseignement au large des côtes somaliennes au profit de la lutte contre la piraterie menée dans le cadre de l’opération Atalante.

 

Lors d’une mission de surveillance, les cinq membres d’équipage occupent chacun une fonction bien définie. Le pilote, secondé de son chef de bord, ajuste le vol en fonction des paramètres et des besoins fournis par l’équipage. Le radariste signale les objectifs et intercepte les signaux. L’opérateur de vol suit le positionnement des navires, et le radiographiste effectue les prises de vues et échange en direct avec le commandement d’Atalante.

 

Polyvalent, l’équipage assure également l’exploitation technique et l’analyse des images des objectifs terrestres et maritimes après le vol. L’équipage avec son Falcon contribue pleinement à la lutte contre la piraterie aux côtés des alliés européens dans une zone dont la superficie est aussi vaste que l’Europe. Son action s’inscrit dans un dispositif plus large. D’autres avions de patrouille maritime basés à Djibouti et aux Seychelles patrouillent dans la corne de l’Afrique ainsi que dans l’océan Indien tout au long de l’année.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. Elles participent ainsi au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, les FFDj bénéficient d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignementFFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
FFDj : retour du Falcon 50 déployé à Djibouti en mission de surveillance et renseignement
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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 11:45
photos D. Geffroy

photos D. Geffroy

 

23/10/2014 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 23 octobre 2014, Djibouti a été le théâtre de la campagne internationale de tireurs d’élites longue distance (International Concentration for Advanced Sniping in Djibouti ou ICASD). Organisée aujourd’hui par le Groupement de Forces Spéciales (GFS) avec le soutien des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), cet événement, qui a douze années d’existence, est l’occasion pour des tireurs d’élite de tous horizons de confronter leurs performances.

 

Cette compétition internationale comprenait cette année trois unités du commandement des opérations spéciales (COS), le 1errégiment parachutiste d’infanterie de marine (1erRPIMa), le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10), et les commandos marine ainsi que le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et des unités des forces spéciales américaines et italiennes.

 

L’ICASD permet aux unités présentes de partager leurs connaissances et de s’entrainer dans des conditions proches des théâtres où ils sont engagés. Constitués en 12 binômes (un tireur et un spotter, assurant l’observation du tir et déterminant les éventuelles corrections), les participants se confrontent sur treize épreuves. « Ce type d’exercice permet d’observer les techniques les et méthodes de travail de nos partenaires », précise un compétiteur italien. « C’est un miroir ». 

 

Le 18 octobre, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant les FFDj (COMFOR FFDj), accompagné d’autorités américaines et italiennes s’est rendu sur le pas de tir. Les autorités ont pu ainsi juger du haut niveau exercé par ces hommes qui figurent parmi les meilleurs de leur spécialité. Après avoir échangé avec les protagonistes, le COMFOR FFDj a pu tirer quelques cartouches, guidé par un spotter des commandos marine.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : challenge international de tireurs d’élite à DjiboutiFFDj : challenge international de tireurs d’élite à DjiboutiFFDj : challenge international de tireurs d’élite à Djibouti
FFDj : challenge international de tireurs d’élite à Djibouti
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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 16:45
Photos ADC H. Receveur - AAir

Photos ADC H. Receveur - AAir

 

21/10/2014 Sources : État-major des Armées

 

Les 14 et 21 octobre 2014, 60 garde-côtes somaliens ont bénéficié d’une formation « sécurité incendie » dispensée par les marins-pompiers de la base navale (BN) sur l’emprise marine des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre de l’opération EUCAP NESTOR ¹.

 

Cette formation initiale de lutte contre l’incendie s’est déroulée en deux phases :

    la première abordait la lutte contre le feu (utilisation des extincteurs et accessoires, tenues de protection…) ;

    la seconde était centrée sur le contrôle des dommages à bord d’un bâtiment ou d’une embarcation et l’utilisation d’une pompe d’épuisement contre les voies d’eau.

 

Les instructeurs français ont conçu des supports pédagogiques spécialement à l’attention des élèves non francophones de cette formation. Dorénavant, les garde-côtes somaliens seront en mesure de réagir de façon adaptée en cas d’incendie à bord d'un bâtiment, ou d'une embarcation (spécificités du feu et des voies d'eau).

Les activités de formation destinées à renforcer la fonction de garde-côtes s’inscrivent dans une approche beaucoup plus globale de résolution de la crise en Somalie. L’opération EUCAP NESTOR est une mission civile de l’Union Européenne (UE), renforcée d’une expertise militaire. Son objectif est d’assister le développement et l’amélioration continue de la sécurité maritime des pays de  la corne de l’Afrique et de l’océan Indien.

 

Les FFDj contribuent ponctuellement au développement des capacités régionales par le biais des formations au profit d’autres nations de la région. Au premier semestre 2014, elles ont déjà dispensé ce type de cours au profit d'EUCAP NESTOR.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

 

1 Lancée en juillet 2012, EUCAP NESTOR est une mission civile de l’UE à laquelle contribuent 16 pays de l’UE et la Norvège. Son objectif est d’assister le développement et l’amélioration de la sécurité maritime des pays de la corne de l’Afrique et de l’Ouest de l’océan Indien.

FFDJ : action de formation au profit des garde-côtes somaliensFFDJ : action de formation au profit des garde-côtes somaliens
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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 12:45
La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire

 

15/10/2014 Armée de l'air

 

Dimanche 5 octobre 2014, sur la base aérienne (BA) 188 de Djibouti, à des milliers de kilomètres de Jonchery-sur-Vesle, lieu de la première victoire aérienne, s’est déroulée une cérémonie commémorative.

 

En association avec l’institut français de Djibouti, les aviateurs ont marqué cette étape décisive de l’histoire aéronautique militaire. Au cours de la cérémonie, placée sous la présidence du général Philippe Montocchio, commandant les forces françaises stationnées à Djibouti, et en présence de son excellence Monsieur Serge Mucetti, ambassadeur de France à Djibouti et du général Hassan Ali Kamil, représentant le chef d’état major des forces armées djiboutiennes, trois Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3/11 « Corse » ont défilé. Une exposition statique réunissant aéronefs actuels et photos d’époque avait été mise en place afin de présenter l’ensemble de la flotte aérienne mise en œuvre par la BA 188.

La base aérienne 188 de Djibouti célèbre la première victoire aérienne de l’Histoire
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26 septembre 2014 5 26 /09 /septembre /2014 12:45
FFDj : soutien logistique à une équipe de protection embarquée serbe (EPE)

 

26/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 22 septembre 2014, un détachement de douze soldats serbes de l’opération Atalante de lutte contre la piraterie maritime a été soutenu sur le plan logistique par les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Dès leur arrivée sur l’aéroport de Djibouti, les FFDj ont accueilli les militaires serbes et les ont accompagnés jusqu’au MSN Douoro,navire affrété par le programme alimentaire mondial (PAM) qu’ils devront protéger contre d’éventuels actes de piraterie durant environ quatre mois.

 

Les pays participant à l’opération Atalante s’appuient sur les infrastructures aéroportuaires des FFDj, qui assurent à leur profit les soutiens médical, administratif, technique, ainsi qu’une aide dans les domaines du transport et de la sécurité. En 2013, les FFDj avaient déjà facilité la première participation d’une équipe de protection embarquée serbe à l’opération Atalante.

 

En accord avec l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les FFDj en mars 2009, les unités et les directions des FFDj apportent un soutien opérationnel et logistique aux pays qui opèrent dans la région depuis le début de l’opération Atalante. Ainsi, la base navale de Djibouti met à disposition des bâtiments de passage une capacité de soutien, directe pour les bateaux français, ou indirecte par le biais de conventions avec les nations ou navires étrangers faisant escale à Djibouti.

 

L’efficacité du soutien à Atalante est primordiale pour permettre aux unités engagées de lutter contre la piraterie. Depuis le début de l’année 2014, seuls deux actes de piraterie ont été recensés.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : soutien logistique à une équipe de protection embarquée serbe (EPE)
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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 17:45
FFDj : soutien au profit du Danemark dans le cadre de l’opération Ocean Shield

 

25/09/2014 Sources : Etat-major des Armées

 

Le 16 septembre 2014, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) ont effectué une mission de liaison entre le HDMS Esbern Snare et Djibouti au profit de quatre Danois engagés dans le cadre de l’opération Ocean Shield (force navale de l’OTAN de lutte contre la piraterie).

 

Les Danois ont été pris en charge par les FFDj qui apportent régulièrement un soutien logistique aux opérations de lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden. C’est le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) des FFDj qui a effectué la liaison entre le navire amiral de l'opération Ocean Shield positionné au large des côtes djiboutiennes et la base aérienne de Djibouti.

 

Pour récupérer l'équipe danoise, l'hélicoptère a effectué un « touch and go », soit un atterrissage immédiatement suivi d'un décollage sans faire d’arrêt complet. L'appontage sur une plateforme hélicoptère d’un navire nécessite la prise en compte du roulis et du tangage. Cette manœuvre délicate effectuée sur une plateforme de taille réduite requiert des compétences spécifiques obtenues grâce à un stage de formation dans l'aéronavale.

 

La France n’est pas engagée au sein de l’opération de l’OTAN Ocean Shield, mais elle y apporte régulièrement son soutien, à l’image de cette mission de liaison réalisée par les FFDJ. En revanche les armées françaises sont pleinement engagées dans l’opération Atalante de lutte contre la piraterie.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDJ constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : soutien au profit du Danemark dans le cadre de l’opération Ocean Shield
FFDj : soutien au profit du Danemark dans le cadre de l’opération Ocean Shield
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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:45
photos D. Payet - 5e RIAOM

photos D. Payet - 5e RIAOM

 

15/09/2014 Sources : EMA

 

4 septembre 2014, à l’occasion de la cérémonie de Bazeilles, le 5e régiment interarmes d’Outre-Mer (5e RIAOM) a rendu hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis devant une assemblée composée d’anciens Tirailleurs, de hautes personnalités djiboutiennes et françaises, et des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le général Zakaria Cheick Ibrahim, chef d’état-major général des armées représentant le ministre de la défense de Djibouti , le général Philippe Montocchio, commandant des FFDj, et le colonel Jean-Bruno Despouys, chef de corps du 5e RIAOM ont présidé la cérémonie de commémoration qui s’est appuyée sur trois temps forts : une prise d’armes avec remise de décorations, une série de deux tableaux vivants, et une lecture des combats de Bazeilles.

 

Le premier tableau vivant représentait la reprise du fort de Douaumont en région verdunoise. Au cours de la Première Guerre mondiale, les Allemands s’étaient servi de ce fort comme pivot de leur défense sur la rive droite de la Meuse, jusqu’à sa reprise le 24 octobre 1916 par le régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) renforcé de tirailleurs somalis. Après la reprise du Fort de Douaumont, les 2 compagnies somalies engagées ont été citées avec le régiment à l’ordre des Armées de la République. C’est le premier corps africain à avoir obtenu cette haute et très rare récompense.

 

Le second tableau faisait référence aux opérations actuelles, dont l’engagement dans l’opération Sangaris en République centrafricaine. De mars à juillet 2014, le 5e RIAOM a projeté plus de 200 de ses hommes en République centrafricaine,  Ce tableau a permis d’expliquer le rôle des soldats de la force Sangaris et plus précisément celui  du GTIA Scorpion dans ses opérations de sécurisation menées dans l’Est de la Centrafrique.

Enfin, la lecture des combats de Bazeilles constituait le point d’orgue de la cérémonie. Chaque année, par tradition les troupes de Marine se rassemblent quel que soit leur point d’ancrage à travers le monde pour commémorer le sacrifice héroïque de leurs anciens en 1870,  aux portes de Sedan.

Les autorités politiques et militaires du Pays, et le commandement des FFDj se sont rassemblés autour de cet évènement mémoriel, occasion d’honorer les héros d’hier et les soldats d’aujourd’hui. De mettre en avant la qualité des liens unissant les deux pays.

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise.

FFDj : hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis
FFDj : hommage au 1er bataillon de tirailleurs somalis
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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:45
FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV

 

13/08/2014 Sources : EMA

 

Du 6 au 8 août 2014, le capitaine de vaisseau Antoine Camus, adjoint interarmées des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), s’est rendu en Ouganda à l’occasion de l’instruction opérationnelle réalisée par les FFDj au profit d’un bataillon de l’Uganda People Defence Force(UPDF).

 

Conduite par le capitaine de vaisseau Camus, à 200 km au nord-ouest de Kampala, la délégation des FFDj a visité aux côtés de Son Excellence Madame Sophie Makamé, Ambassadeur de France, le centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP).

 

Cette rencontre s’est déroulée dans le cadre du plan de coopération des FFDj. A ce titre, le 5eRégiment Interarmes d’Outre-Mer (5eRIAOM) effectue depuis le 12 juillet 2014 un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) nommé UGABAG XIV.

 

Ce DIO, aux ordres du capitaine Benoît Colombier, dispense une formation aux opérations de maintien de la paix (OMP) dans le cadre de la mise en condition opérationnelle d’un bataillon de l’UPDF, avant sa projection au sein de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Il tend à former 2 600 soldats d’ici le 22 août 2014.

 

Cette mission d’instruction s’inscrit dans le cadre du soutien apporté par les forces françaises en Afrique pour la formation des contingents africains aux opérations de maintien de la paix. Dès 2006, la France a ainsi assuré l’instruction opérationnelle des bataillons ougandais et des bataillons burundais qui arment l’AMISOM.

 

Au cours de cette formation deux phases d’instruction et d’entraînement ont été abordées. La première phase est axée sur l’apprentissage des savoir-faire individuels fondamentaux tels que les déplacements, le maniement des armes en dotations, ou encore les réactions face aux engins explosifs improvisés. La deuxième phase s’articule autour de sept modules : escorte de convoi, patrouille, défense d’un secteur, attaque d’un point, bouclage et fouille d’une zone, check-point et embuscade.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la république de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent également un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante. Ce soutien concerne aussi la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie. Les FFDj bénéficient enfin d'une capacité d’entraînement permanente, avec comme principal « outil » le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD) qui accueille des unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, des unités ou écoles de métropole, ainsi que les forces armées djiboutiennes et étrangères.

FFDj : visite de l’adjoint interarmées au DIO UGABAG XIV
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