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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 06:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Les 16 et 17 juin 2015 le détachement d’hélicoptères de la base de N’Djamena, constitué de deux appareils de type EC 725 Caracal, a mis à profit deux vols au-dessus du Tchad pour conduire un exercice de maintien en condition opérationnelle des équipages de search and rescue (SAR) dans le cadre de ses missions de soutien et d’appui à la force Barkhane.

 

Doté d’une équipe de 6 commandos de l’Air issus du CPA (commando parachutiste de l’Air) 20, le détachement Caracal basé à N’Djamena assure les alertes de récupération de personnel isolé et d’évacuation sanitaire au profit de la force Barkhane au Tchad.

 

De leur côté, 36 militaires œuvrent à l’emploi et l’entretien des deux hélicoptères, de jour comme de nuit, prêtant une attention toute particulière au maintien en condition opérationnelle des machines et des capacités du détachement : les manœuvres sont répétées, les réactions coordonnées et les gestes maîtrisés.

 

Une dépose de commandos en zone hostile, un largage de colis ou encore la récupération d’un personnel isolé sur le théâtre d’opérations sont autant de missions auxquelles le détachement Caracal doit pouvoir faire face sur court préavis.

 

Les capacités d’appui feu, de ravitaillement, de transport de troupes et de fret, mais également de renseignement, font du Caracal un outil incontournable de la force Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 15:45
photo DCSSA

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01/07/2015 DCSSA

 

Le 15 juin 2015, N’Djamena (Tchad) est frappée par un double attentat-suicide qui a fait  33 morts et plus d’une centaine de blessés. Le Groupement Médico-Chirurgical (GMC) du camp Kosseï, les urgences de l’opération Barkhane, participe à la prise en charge des victimes.

 

À 11h30, le plan MASCAL (Mass Casualties) est déclenché par le directeur médical de la force Barkhane. L’ensemble des équipes soignantes du poste médical (ROLE 1) et de l’Antenne Chirurgicale (ROLE 2) sont immédiatement mobilisées. Un point de rassemblement des victimes est organisé pour faciliter leur triage et les orienter vers la zone de déchoquage où quatre postes d’accueil des urgences vitales ont été préparés et équipés sans délai.

 

À 12h20, quatre blessés graves et un blessé léger arrivent simultanément, transportés par des ambulances civiles. Après catégorisation et mise en condition de survie, un scanner « corps entier » permet de réaliser un bilan lésionnel exhaustif. Moins de 30 minutes après leur arrivée, les quatre blessés graves bénéficient d’une prise en charge chirurgicale d’urgence au bloc opératoire. L’équipe médicale applique le damage control surgery pour arrêter les hémorragies et traiter les lésions les plus graves.

 

Vers 15 heures, deux nouveaux blessés, polycriblés, exsangues, arrivent au GMC, en état de choc hémorragique avancé. Après une réanimation initiale intensive (damage control resuscitation), ils sont pris en charge au bloc opératoire. Les équipes chirurgicales assurent alors des interventions de sauvetage pendant plus de 12 heures d’affilée. Les gestes opératoires sont nombreux : parages de plaies par éclat, amputation de sauvetage et autres techniques de damage control orthopédique et abdominal. Pour faire face aux hémorragies, une collecte de sang total est déclenchée sur dix militaires français volontaires pour prélever puis transfuser sept poches de sang total.

photo DCSSA

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 15:45
Tchad : 11 morts dans une explosion

 

29.06.2015 BBC Afrique

 

Une explosion a fait 11 morts dont 5 policiers à Gigel, un quartier de N’Djamena, la capitale tchadienne.

 

Selon le correspondant de la BBC sur place, c’est une opération de contrôle de routine qui a mal tourné.

Les policiers étaient en train de perquisitionner une maison où résident des personnes suspectées de terrorisme. Ces dernières ont alors actionné des explosifs qu’ils stockaient sur place.

Deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena avaient fait au moins 33 morts et une centaine de blessés le 15 juin.

Ces attaques n'ont pas été revendiquées mais le Tchad les a attribuées au groupe nigérian Boko Haram.

L'armée tchadienne est en première ligne de la lutte contre Boko Haram.

Une opération militaire régionale a été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun depuis le début de l'année contre l'insurrection de Boko Haram.

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA

photo EMA

 

29.06.2015 BBC Afrique

 

Le ministre de la sécurité publique du Tchad a déclaré que le cerveau présumé de Boko Haram dans le nord du Cameroun et au Tchad a été arrêté dimanche.

 

Ces déclarations d’Abderahim Birémé Hamid font suite à la mort lundi dans une explosion de 5 policiers et de 6 membres de la secte nigériane.

Ils ont été tués au cours d'une opération menée par les forces de sécurité dans une concession où une fabrique d'explosifs artisanaux a été retrouvée.

De nombreux explosifs ont été découverts sur les lieux et certains ont été actionnes par les djihadistes présumés.

De sources officielles, l'armée avait appris qu'une autre attaque de Boko Haram à N'Djamena était en cours de préparation.

Le parquet de N'Djamena a annoncé dimanche le démantèlement d’une cellule active d’un réseau terroriste et l'arrestation d'une soixantaine de personnes" dans le cadre de l'enquête.

Le 15 juin, deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena avaient fait au moins 38 morts et une centaine de blessés.

L'armée tchadienne est en première ligne dans la lutte contre Boko Haram.

Une opération militaire régionale a été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun depuis le début de l'année contre le groupe radical islamiste.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 04:45
Barkhane : prise en charge des victimes de l’attentat de N’Djamena (actualisé)

 

15/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge sept victimes civiles des attentats qui ont touché la capitale dans la matinée.

 

L’attentat qui a frappé le cœur de la capitale tchadienne le 15 juin a fait de nombreuses victimes. Sept d’entre-elles ont été évacuées vers le camp français situé sur l’aéroport Kosseï pour être prises en charge par les médecins militaires de l’antenne médico-chirurgicale. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale.

 

Le groupement médico-chirugical de la force Barkhane basé au camp Kosseï de N’Djamena est composé de médecins spécialistes, anesthésistes et chirurgiens. Dans le cadre de l’opérations Barkhane, trois structures de ce type sont déployées pour assurer le soutien médical des militaires français engagés dans cette opération : l’une à N’Djamena au Tchad, l’autre à Madama, au Niger, la dernière à Gao, au Mali.

 

Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD (Archives)

photo ECPAD (Archives)

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
Camerone à N'Djamena


05.06.2015 par Légion Etrangère


Le 2e Régiment étranger de parachutistes a fêté Camerone 2015 à N'Djamena.

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
Boko Haram: le centre des opérations transféré à Maiduguri

 

04-06-2015 Par RFI

 

Le président nigérian est en visite chez ses voisins impliqués dans la lutte contre Boko Haram. Après le Niger, mercredi, Muhammadu Buhari est attendu ce jeudi au Tchad. Avec le Cameroun, ces deux pays sont engagés militairement contre le groupe islamiste.

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

28/05/2015 Sources : Etat-major des armées

 

A l’invitation des chefs d’états-majors du G5 du Sahel, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), a participé à la troisième réunion de cette instance organisée à N’Djamena le mercredi 27 mai. Le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Barkhane était également présent, aux côtés du CEMA.

 

Créé le 16 février 2014 à l’initiative des chefs d’Etat de la région sahélo-saharienne, le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale, destiné à coordonner les politiques de développement et de sécurité de ses membres. Il peut se réunir selon différents formats, dont celui des chefs d’état-major des armées.

 

Le 27 mai, un peu plus d’un an après le premier le G5 du Sahel organisé à Niamey, les chefs d’état-major des pays membres se sont réunis pour évoquer l’évolution de la menace constituée par les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne. Ils ont, à cette occasion, confirmé leur volonté de poursuivre et de renforcer la coopération pour faire face à cette menace et réduire les risques que ces groupes font peser sur la stabilité régionale. Après avoir souligné la pertinence du partenariat engagé pour traiter les menaces transfrontalières liées au terrorisme et à ses activités parallèles, les CEMA africains ont réaffirmé leur détermination à agir ensemble et remercié le général de Villiers pour l’appui de Barkhane qui demeure essentiel.

 

Après avoir exposé leur évaluation de la situation sécuritaire dans la BSS, les chefs d’état-major africains et le CEMA ont noté les progrès encourageant des derniers mois, soulignant l’efficacité des actions conjointes menées avec la MINUSMA et la force Barkhane, qui permettent de maintenir une pression constante sur les groupes armés terroristes. Le CEMA a salué l’engagement africain et la vigueur de ses combattants dans la lutte contre le terrorisme. Puis ils sont plus spécifiquement revenus sur la menace liée au groupe Boko Haram et aux risques qu’elle représente sur la stabilité régionale.

 

Solidaires, les membres du G5 du Sahel ont rappelé que le risque terroriste ne connaissait pas de frontière et que la lutte devait être envisagée de façon globale, vision portée et soutenue par le général de Villiers. Déterminés, ils ont réaffirmé leur volonté d’agir collectivement, en lien avec les forces françaises, en poursuivant leurs partenariats stratégiques bilatéraux et multilatéraux. Cette volonté a été scellée par la signature d’un communiqué final consolidant la coopération engagée par les cinq Etats africains et la France. Le général de Villiers et ses homologues africains ont ensuite été reçus par le président Idriss Déby.

 

A l’occasion de ce déplacement, le CEMA s’est également rendu au camp « Kossei » pour inspecter la force Barkhane. Ce temps d’échange au contact des soldats en opération a également été l’occasion pour le général de Villiers de leur réitérer sa confiance et celle du Président de la République. Il a également souligné que la réactualisation de la loi de programmation militaire leur donnerait les moyens de poursuivre leur action au service de la défense et de la sécurité des Français. Le CEMA a aussi rappelé à cette occasion que la lutte contre le terrorisme nécessiterait un engagement sur le long terme et qu’il fallait rester collectivement déterminé.

 

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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

 

05/05/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 28 avril 2015, dans le cadre de l’opération Barkhane, s’est tenue la cérémonie de clôture du détachement d’instruction opérationnelle maintenance et logistique (DIO LOG) au camp Kosseï, à N'Djaména, en présence du général Seid Mahama, chef d'état-major de l'état-major général des armées tchadiennes, du colonel de Mesmay, attaché de défense français au Tchad, et du colonel Dumortier, commandant du Groupement de soutien opérationnel (GSO) de l’emprise française.

 

Ce sont une quarantaine d’officiers et de sous-officiers tchadiens qui ont bénéficié, du 31 mars au 30 avril 2015, de nombreuses séances d’instruction sur la maintenance, le soutien pétrolier, le soutien de l'homme, l’organisation du ravitaillement, le soutien munitions et le transport. Menée par le détachement logistique (DETLOG) du fuseau Est de l’opération Barkhane, cette formation consistait à faire partager les savoir-faire français en matière de logistique. Elle a également été l’occasion de nombreux échanges entre Français et Tchadiens sur les différentes procédures de leurs armées respectives. L'implication de toutes les parties prenantes a permis d'obtenir d'excellents résultats et a renforcé les liens qui unissent les deux forces armées.

 

Basé à N'Djaména, le DETLOG du GSO est commandé par le chef d'escadron Hugues du 121erégiment du train (RT). Armé par le 121e RT, le 8e régiment du matériel et un grand nombre d'autres unités logistiques, il a pour mission d'assurer le soutien logistique de toutes les unités qui se trouvent dans le fuseau Est de l'opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terre / ECPADphoto EMA / Armée de Terre / ECPAD
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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 05:45
photo EMA / Armée de Terre

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30/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire autour de Gao reste particulièrement tendue. Les groupes armés terroristes, réduits par l’action des forces internationales, cherchent à mener des actions d’éclat à l’encontre de la population pour marquer les esprits et poursuivre leur politique de terreur. 

 

Du 15 au 27 avril 2015, une opération tripartite de reconnaissance de la frontière nigéro-tchadienne a été menée au Sud-Est de Madama, au Niger. L’objectif était d’affirmer la présence des forces armées nigériennes et tchadiennes à leur frontière commune, de dissuader toute action terroriste dans la zone, ainsi que de favoriser le travail conjoint des forces armées régionales.

 

Cette opération aura été marquée par l’excellence des relations et la qualité du travail collaboratif des représentants de chaque nation. Pour cette opération, la force Barkhane était impliquée à hauteur de 100 militaires, alors que les forces partenaires (Niger et Tchad) étaient majoritaires avec plus de 200 soldats engagés.  Sur le terrain, les unités mixtes déployées ont contrôlé 50 véhicules légers et 700 personnes, démontrant ainsi l’intensité du trafic routier entre le Niger et le Tchad. Au bilan, 38 fûts d’essence ont été détruits,  une centaine de munitions et un pick-up saisis.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:45
Nigeria: Violent accrochage entre Boko Haram et coalition régionale après la reprise d’une localité stratégique

 

1 avril 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Un violent accrochage s’est produit mercredi matin entre les islamistes de Boko Haram et les armées du Tchad et du Niger après la reprise par la coalition régionale de Malam Fatori, une localité stratégique du nord-est du Nigeria, a-t-on appris mercredi de source militaire nigérienne.

 

Le violent accrochage s’est produit entre Malam Fatori et la ville nigérienne frontalière de Bosso, a indiqué un haut gradé nigérien, sans plus de précision.

L’armée nigérienne devrait publier prochainement un communiqué du bilan des combats, a-t-il ajouté.

Une source humanitaire a fait état de nombreux blessés côté tchadien et nigérien, des ambulances faisant depuis 12H00 locales (11H00 GMT) la liaison vers l’hôpital de Diffa, la capitale du sud-est nigérien.

Des morts et des arrestations sont à attendre parmi les combattants de Boko Haram, a-t-elle poursuivi.

Un responsable civil de Diffa a indiqué à l’AFP avoir vu des blessés civils et militaires dans une ambulance, sans autres précisions.

Les armées du Tchad et du Niger ont repris mardi Malam Fatori aux insurgés islamistes de Boko Haram.

Malam Fatori est tombée depuis hier (mardi) soir, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée nigérienne, Moustapha Ledru.

La ville est sous notre contrôle. On est en train de faire du ratissage, s’est félicité un gradé nigérien. Les éléments de Boko Haram ont fui, il n’y a pas eu de résistance hormis quelques accrochages avec des éléments isolés, finalement neutralisés, faisant une dizaine de morts parmi les islamistes, a-t-il poursuivi.

Les combattants en fuite de Boko Haram se sont dirigés une partie vers le lac Tchad (voisin), une partie vers le sud, a-t-il dit.

La prise de Malam Fatori est importante pour la coalition régionale, qui poursuit son offensive contre le groupe armé nigérian. Cette ville frontalière du Niger avait été identifiée comme le principal lieu de repli des combattants de Boko Haram après plusieurs défaites.

L’armée nigériane, qui a repris depuis quelques semaines une offensive contre Boko Haram, affirme à l’inverse que Malam Fatori est sous son contrôle.

Depuis leur entrée le 8 mars dans le nord-est du Nigeria, les troupes tchadiennes et nigériennes avaient fait de Malam Fatori un objectif majeur.

Après la capture rapide de la ville nigériane de Damasak, les militaires de la coalition sont allées d’ouest en est, sur un axe qui longe la frontière nigérienne, reprenant les localités de Gachagar, Talagam, Abadam, puis Malam Fatori.

Des milliers de soldats nigériens et tchadiens sont impliqués dans l’offensive au nord-est du Nigeria. Le Tchad, qui intervient de part et d’autre du lac Tchad, est également actif sur un second front plus au sud, en territoires camerounais et nigérian

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

27/03/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 mars, un détachement d’instruction opérationnel (DIO) issu de la section de reconnaissance régimentaire (SRR) du 2e Régiment étranger de parachutistes, a mené une action de formation  au sein du centre d’instruction commando de Loumia, au sud du Tchad.

 

L’objectif de cette mission était d’instruire les élèves de 3è année de la 26è promotion de l’école des officiers interarmées (TCD) au combat d’infanterie. 70 élèves-officiers tchadiens ont ainsi bénéficié de cette formation

 

Ces quatre jours ont été axés sur l’instruction tactique au combat d’infanterie à pied et motorisé. Une fois les notions théoriques revues, les stagiaires ont appliqué ces savoir-faire grâce à des exercices de mise en situation Ils ont également pu suivre une instruction relative au secourisme au combat et au tir de combat, après avoir revu les fondamentaux du tir au fusil d’assaut FAMAS et AKM.

 

Au terme de cette formation, les futurs officiers tchadiens se sont dits très satisfaits de l’instruction dispensée et des excellentes relations nouées avec l’ensemble des légionnaires parachutistes de la section de reconnaissance régimentaire (SRR).

 

La coopération militaire franco-tchadienne s’inscrit dans le cadre d’une relation ancienne et renouvelée depuis la signature du premier accord de coopération militaire technique en 1976.   Sur le plan opérationnel, elle vise à soutenir la consolidation des forces armées de défense et de sécurité (FADS) du Tchad, en renforçant plus spécifiquement leurs compétences et leurs expertises dans les domaines de la sécurisation des frontières et de la lutte contre le terrorisme. Cela s’inscrit également dans le cadre plus global de la coopération française en Afrique, visant à accompagner les États africains partenaires dans le renforcement de leur sécurité collective. A ce titre, la coopération opérationnelle franco-tchadienne vise à appuyer la formation des contingents tchadiens engagés dans des opérations de maintien de la paix.

photo EMAphoto EMA
photo EMA

photo EMA

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 07:45
Boko Haram (Mar 2015) - credits BBC

Boko Haram (Mar 2015) - credits BBC

 

26 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Niamey - Les armées du Tchad et du Niger poursuivent leur offensive contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, fief des insurgés islamistes, où elles ont repris la ville de Gachagar, a indiqué jeudi à l'AFP le ministre de la Défense nigérien.

 

Nous avons pris Gachagar, une ville nigériane proche de la frontière avec le Niger, a déclaré le ministre Mahamadou Karidjo, qui a évoqué des bombardements aériens et terrestres menés ces derniers jours dans le nord-est du Nigeria par les armées tchadienne et nigérienne.

 

Nous nous dirigeons vers Malam Fatori, une autre ville nigériane frontalière avec le Niger, a poursuivi le ministre, qui a fait état de quelques accrochages avec les insurgés, sans évoquer d'éventuelles pertes humaines.

 

Selon l'armée nigérienne, des combattants de Boko Haram se sont repliés au sud de Malam Fatori, après plusieurs défaites successives au cours des dernières semaines. L'armée nigériane affirme à l'inverse que Malam Fatori est sous son contrôle.

 

Tchad et Niger mènent depuis le 8 mars une offensive terrestre et aérienne contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, à partir du sud-est du Niger voisin.

 

Ils ont notamment repris Damasak. Située à une trentaine de kilomètres de la ville nigérienne de Diffa, la localité de Damasak avait été conquise par les islamistes nigérians fin novembre 2014.

 

Des bombardements aériens ciblés sont en cours depuis quelques jours contre des positions de Boko Haram en territoire nigérian, a déclaré jeudi à l'AFP un cadre de la municipalité de Diffa, capitale du sud-est du Niger, frontalière avec le Nigeria.

 

Selon un journaliste local, ces frappes sont menées depuis le début de la semaine sur les zones encore tenues par Boko Haram.

 

Ce (jeudi) matin, nous avons aperçu des avions militaires se diriger vers le Nigeria pour de probables bombardements, a-t-il affirmé.

 

Une source humanitaire a de son côté mentionné des mouvements de troupes nigéro-tchadiennes jeudi matin et des combats avec des combattants de Boko Haram.

 

Le groupe islamiste avait multiplié les conquêtes territoriales dans le nord-est du Nigeria courant 2014 mais a été mis à mal dans son fief par l'opération lancée début février par le Nigeria avec l'appui décisif des pays voisins, Tchad en tête.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 17:45
Depuis N'Djamena, départ en mission de reconnaissance à bord d'un Rafale - opération Barkhane


23 mars 2015 Ministère de la Défense

 

Depuis N'Djamena, départ en mission de reconnaissance à bord d'un Rafale dans le cadre de l'opération Barkhane (février 2015)

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 14:45
Nigeria: contre-offensive sur Damasak, Boko Haram en fuite

 

17-03-2015 Par RFI

 

Boko Haram vient de perdre à nouveau une ville frontalière du Nigeria. La localité de Damasak, à une trentaine de kilomètres de la frontière du Niger, a été reprise par les forces nigéro-tchadiennes des mains du groupe armé. Devant la violence de la contre-attaque des armées tchadiennes et nigériennes, les éléments de Boko Haram ont fui, abandonnant une importante quantité d’armes.

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:45
Nigeria: 36 localités reprises à Boko Haram, selon Abuja

 

11 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Abuja - Trente-six localités ont été reprises à Boko Haram dans le nord-est du Nigeria depuis le début de l'offensive régionale en février, a affirmé mercredi le gouvernement nigérian qui dit attendre une défaite complète des insurgés islamistes.

 

Mike Omeri, porte-parole du gouvernement nigérian chargé des questions de sécurité, a précisé à la presse que quatre localités étaient tombées depuis le 6 mars, dont Buni Yadi, dans l'Etat de Yobe. Plus de 40 étudiants y avaient été massacrés en février 2014 par les extrémistes qui s'étaient ensuite emparés de la ville en août.

 

Trois autres localités ont été reprises en moins d'une semaine dans l'Etat de Borno, voisin du Yobe, et bastion historique de Boko Haram, qui s'était emparé au cours de l'année 2014 de pans entiers du nord-est du Nigeria.

 

Le porte-parole nigérian a expliqué que ces succès contre Boko Haram, qui vient d'annoncer son allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), étaient dus aux coopérations et alliances avec les Etats voisins, Cameroun, Tchad et Niger. Il les a remerciés de couper les lignes de ravitaillement des terroristes.

 

On espère que la coopération régionale en cours va précipiter la défaite et l'extermination de Boko Haram au Nigeria et dans la région, a dit M. Omeri.

 

S'exprimant devant l'Atlantic Council, un centre de réflexion basé à Washington, le chef des services de renseignements nigérians, Ayodele Oke, a dit croire qu'en l'espace de quelques semaines les combattants islamistes ne contrôleraient plus aucun territoire, même si le gouvernement reconnaît que les attentats et les attaques devraient continuer.

 

Depuis que l'offensive régionale a été lancée le mois dernier, le Nigeria se targue de diriger les opérations.

 

Mais selon des témoins, des experts et les déclarations des autres forces armées, ce sont les troupes tchadiennes qui ont apporté une contribution décisive à l'opération. Ces dernières ont pénétré sur le territoire nigérian et chassé les islamistes de certaines régions de l'Etat de Borno.

 

Pour le gouvernement nigérian, l'offensive anti-Boko Haram doit permettre la tenue le 28 mars des élections présidentielle et législatives, déjà repoussées de six semaines, officiellement à cause des violences.

 

Mercredi, les Etats-Unis ont annoncé chercher à relancer un programme de formation de soldats nigérians, qui avait été arrêté en 2014 après une querelle sur la fourniture d'armes.

 

Les relations s'étaient tendues entre les deux pays après que l'ambassadeur du Nigeria à Washington avait affirmé que son gouvernement jugeait insuffisante l'aide américaine.

 

Des responsables américains et nigérians en sont au stade des discussions sur un éventuel nouveau programme, a précisé devant la presse l'ambassadeur américain au Nigeria, James Entwistle.

 

Les succès remportés par l'armée nigériane sur le terrain, qui n'ont pas pu tous êtres vérifiés, pourraient permettre à davantage de personnes de voter dans le nord-est du pays, région considérée comme favorable à l'opposition, aux prochaines élections.

 

Le Congrès progressiste (APC), principale formation de l'opposition, donnée au coude-à-coude pour la présidentielle avec le chef de l'Etat sortant Goodluck Jonathan, a menacé de contester la validité de l'élection si un nombre important d'habitants du nord-est ne peuvent pas voter.

 

Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a promis d'empêcher la tenue du scrutin par la violence, faisant craindre que les élections, très disputées et parfois sources de violences à motifs politiques, ne tournent au désastre.

 

Depuis 2009, l'insurrection islamiste et sa répression ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés au Nigeria. Mais, pour M. Omeri, les derniers succès sur le terrain ont permis à certains d'entre eux de revenir chez eux pour reprendre leur vie normale.

 

Il n'y cependant eu aucune confirmation par des sources indépendantes de ces retours de déplacés.

 

Le Comité international de la Croix-Rouge s'est inquiété mardi d'une crise humanitaire généralisée dans la région du lac Tchad, où des centaines de milliers de déplacés ont fui.

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 08:45
(Achives / photo EMA)

(Achives / photo EMA)

 

11.03.2015 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

Deux militaires français ont été blessés, hier, par une explosion dans le nord-Mali.

 

Leur VAB a été touché, probablement par un IED, au nord de Gao. L'information a été donnée par le ministre de la Défense lors de sa conférence de presse.

 

Les deux soldats ont été évacués vers le role 2 de N'Djamena, leur état ne nécessitant pas d'évasan vers la métropole, selon l'EMA.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:45
Chad soldiers killed as Boko Haram lose Nigerian towns

 

10 March 2015 defenceWeb (Reuters)

 

About ten Chadian soldiers died in fighting to free two towns in northern Nigeria previously held by Boko Haram, the first gains against the militants made in a joint offensive launched with Niger at the weekend, military sources said on Monday.

 

About 30 Nigerien and Chadian soldiers were wounded in clashes over Malam Fatouri and Damasak, a day after thousands of troops crossed the border to retake areas held by the Sunni Islamist group, whose insurgency has forced Nigeria to delay an election and neighbours to mobilise their armies.

 

A Chadian officer, who asked not to be named, said about ten Chadian soldiers were killed and 20 wounded in fighting to liberate the towns. There was no official comment from Chad's army.

 

"We have kicked the enemy out of these areas and they are now under our control," one of the Niger military sources said.

 

Damasak, the town furthest into Nigeria, is 10 km (6 miles) south of the Niger border, where Niger and Chadian troops have been massing in recent weeks ahead of the offensive.

 

A medical source in Diffa, the capital of the Niger region which borders Boko Haram's heartland in Nigeria's northeast, said 30 wounded soldiers had been admitted to the town's hospital.

 

The Niger military source said about 300 Boko Haram militants had been killed. There was no official confirmation of the toll and it was not possible to verify the figure.

 

"We had permission from Nigeria for this action," the source said. There was no immediate comment from Nigeria, which has launched its own offensive against the militants, whose gains forced Nigeria to delay elections that were due in February.

 

Boko Haram's 6-year insurgency, who aims to carve out a caliphate in Nigeria's northeast, has killed thousands. The group has pledged allegiance to Islamic State, which rules a self-declared caliphate in parts of Iraq and Syria, according to an audio clip posted online on Saturday.

 

Cameroon, Chad, Niger and Benin have this year mobilised forces to help Nigeria defeat the group after it seized swathes of territory and mounting cross-border attacks.

 

Nigeria and its neighbours have been working to pull together plans and rules of engagement for a regional force of 8,700 troops but cooperation between the region's armies has been strained at times.

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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 17:45
The closing ceremony of Exercise Flintlock 2015 - photo US Africom

The closing ceremony of Exercise Flintlock 2015 - photo US Africom

 

10 March 2015 by Africom - defenseWeb

 

The annual Flintlock exercise wrapped up on Monday in N’Djamena with a closing ceremony that brought together senior leaders from over 20 participating countries.

 

The Chadian exercise director, Brig. Gen. Zakaria Ngobongue, when bidding farewell to the guests and participants from different African and Western partner nations, who trained tirelessly in Chad, Niger, Nigeria, Cameroon and Tunisia, thanked the troops for their professionalism. “I am pleased to note that the progress made during this exercise was tangible and these results were reached thanks to willing participants.”

 

Ngonbongue thanked partner nations for the quality medical and humanitarian assistance that benefited citizens in locations near Mao, Faya and Moussoro. Similar medical activities were also conducted in Agadez, Niger.

 

The closing ceremony of the Flintlock exercise was also attended by the Commanding General of U.S. Africa Command (AFRICOM), Gen. David Rodriguez, who thanked Chad for being a great host to this year’s Flintlock despite the security challenges the country faces.

 

“It is important to recognize that exercise Flintlock 2015 was successfully conducted by Chad and other African partners while actively engaged in combat operations against Boko Haram. The capacity to execute real world operations while simultaneously training to increase capacity and capability, demonstrates a level of proficiency exhibited only by an extremely professional, capable, and disciplined military,” said Rodriguez during the closing ceremony.

 

This year’s exercise was the largest Flintlock to date and has continued to build on the success of previous exercises. The three-week Chad hosted event included the implementation of a collaborative Command and Control and information sharing systems, which will remain in place for African partners to share operational information and intelligence with each other, as well as international partners.

 

Over 1,000 personnel from over 20 countries participated in Flintlock ‘15, with locations in Niger, Nigeria, Cameroon and Tunisia. Ten flight crews from Belgium, the United States, Canada, Spain, Denmark, Germany, Sweden, The Netherlands, Italy, and the United Kingdom moved most of the troops and 500,000 pounds of cargo with 113 flights. In all the locations, each soldier received 150 hours of training.

 

They also conducted four community activities, met with key leaders, and treated 1,800 people in several medical assistance clinics. Chadian and U.S. military, as well as U.S. Embassy personnel, also conducted outreach to an orphanage in N’Djamena, supporting victims of war, HIV, and poverty. With the support of non-governmental organization Spirit of America, $4,500 of educational supplies, hygiene tools, and basic items like blankets, sheets, towels, and mosquito nets were given to 59 orphans.

 

The tactical portion of Flintlock 2015 consisted of small-unit combined training and activities involving partner nation counter-terrorism units and military humanitarian relief operations to help improve the basic medical, dental and veterinary access for some communities in Chad and Niger.

 

As an enduring exercise, Flintlock is not focused on any specific security situation, but instead on developing security capacity, building professionalism, and strengthening bonds among exercise participants. Flintlock exercises began in 2005 and are conducted by the Special Operations Command Forward – West Africa (SOCFWD-WA) and sponsored by Africa Command’s Special Operations component to develop the capacity of and collaboration among African security forces to protect civilian populations across the Sahel region of Africa.

 

Flintlock exercises strengthen security institutions, promote multilateral sharing of information, and develop interoperability among the partner nations of the Trans-Sahara Counter Terrorism Partnership (TSCTP). Through exercises such as Flintlock, the United States Special Operations Command provides military training opportunities to foster relationships of peace, security, and cooperation among all Trans-Saharan nations through the TSCTP program.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 17:45
Nigeria: soldats nigériens et tchadiens reprennent Damasak à Boko Haram

 

9 mars 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Les armées nigérienne et tchadienne, qui mènent depuis dimanche une offensive d’envergure dans le nord-est du Nigeria contre Boko Haram, ont repris la ville de Damasak, que les islamistes nigérians tenaient depuis novembre, a indiqué lundi une source sécuritaire tchadienne.

 

« L’offensive a permis de prendre le contrôle de Damasak », ville nigériane située à une centaine de kilomètres de la rive ouest du lac Tchad, a déclaré cette source.

Selon elle, quelque 200 combattants du groupe extrémiste ont été tués dimanche, pour 10 tués et 20 blessés parmi les soldats tchadiens.

« Damasak est reprise par la coalition après de violents combats », a confirmé un officiel nigérien à Diffa, capitale du Sud-Est nigérien située à une trentaine de kilomètres de Damasak.

Un haut responsable civil de Diffa a de son côté fait état de pertes humaines très élevées dans les rangs de Boko Haram.

Ni le gouvernement ni l’armée du Niger n’ont pour l’instant fait de déclarations sur cette prise importante.

Boko Haram s’était emparé de Damasak le 24 novembre dernier, tuant une cinquantaine de personnes et en poussant 3.000 autres à fuir, selon le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU.

Les combattants islamistes avaient infiltré la ville en se déguisant en marchands et en dissimulant leurs armes dans des cartons de marchandises. Les soldats nigérians s’étaient alors enfuis au Niger voisin avec une partie de la population, avait raconté un parlementaire nigérian à l’époque.

Les armées du Niger et du Tchad mènent depuis dimanche une vaste offensive terrestre et aérienne contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, à partir du sud-est du Niger voisin.

La radio privée nigérienne Anfani, basée à Diffa, a dénombré « plus de 200 véhicules » militaires partis en convoi vers le Nigeria: « des tout-terrains équipés de mitrailleuses, des chars, des ambulances, des citernes d’eau et des camions de transport de logistique ».

Des milliers de soldats nigériens et tchadiens étaient positionnés depuis plus d’un mois en posture défensive dans la province nigérienne de Diffa, sous le feu de Boko Haram.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:45
Boko Haram : offensive d’envergure lancée par le Niger et le Tchad

 

08-03-2015 Par RFI

 

Les armées du Tchad et du Niger ont lancé dimanche une offensive aérienne et terrestre d'envergure au Nigeria contre Boko Haram, au lendemain de l'annonce par le groupe islamiste de son « allégeance » au groupe Etat islamique.  Une offensive lancée ce dimanche depuis le sud-est du Niger.

 

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:45
L'Union africaine entérine la création d'une force régionale contre Boko Haram

 

06 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Addis Abeba - L'Union africaine a annoncé vendredi avoir entériné la création d'une force régionale de lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, qui comprendra jusqu'à 10.000 hommes et sera basée à N'Djamena.

 

Cette force, dont le principe avait été adopté le 29 janvier lors d'un sommet des chefs d'Etat de l'UA, a pour mandat d'empêcher l'expansion des activités de Boko Haram et d'autres groupes terroristes et d'éradiquer leur présence.

 

Des pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) --Tchad, Nigeria, Cameroun, Niger-- ainsi que le Bénin se sont engagés à fournir jusqu'à 8.700 soldats, mais l'UA a porté les effectifs de cette force jusqu'à 10.000 hommes, selon des conclusions du Conseil de paix et de sécurité de l'organisation panafricaine.

 

Cette force sous commandement africain aura la possibilité d'opérer librement dans une zone déterminée pour y mener des opérations militaires et des patrouilles, selon le communiqué de l'UA, qui ne précise pas le périmètre de cette zone.

 

Un diplomate de l'UA a toutefois affirmé à l'AFP que cette zone d'opération autour du bassin du lac Tchad ne comprend pas le territoire du Nigeria. Le Nigeria a un problème d'image de puissance régionale à entretenir et accepte très mal que des troupes étrangères puissent venir sur son sol, a-t-il expliqué. Des troupes tchadiennes combattent le groupe armé en territoire nigérian.

 

Aucune confirmation à ce sujet n'a pu être obtenue auprès de l'UA.

 

Sans la possibilité d'intervenir au Nigeria, dont le nord-est est le fief des insurgés, cette force africaine ne pourrait que compter sur l'armée nigériane pour la traque des combattants islamistes en territoire nigérian.

 

Pour financer cette force, l'UA compte sur le soutien de l'ONU et demande au Conseil de sécurité d'adopter de toute urgence une résolution qui entérine (son) déploiement. La présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a demandé la création d'un fonds spécial de l'ONU pour soutenir cette force.

 

Le Nigeria et ses voisins, le Tchad, le Niger et le Cameroun, tous frappés par les attaques meurtrières des insurgés islamistes, ont déjà engagé depuis février une campagne militaire conjointe sans précédent contre Boko Haram.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 21:45
Credits : Idé

Credits : Idé

 

2-03-2015 Par Madjiasra Nako envoyé spécial – RFI

 

L'armée tchadienne a mené une offensive contre Boko Haram au Nigeria et repris la ville de Dikwa, dans le nord-est du pays. Dikwa était aux mains du groupe islamiste Boko Haram depuis plusieurs semaines. Selon l'état-major de l'armée tchadienne, il y a eu un mort et trente-quatre blessés du côté tchadien et il y a des morts également dans les rangs des islamistes. Un important matériel militaire a été récupéré au cours de l'opération. Notre correspondant au Tchad, Madjiasra Nako, a pu se rendre à Dikwa où l'armée tchadienne continue son ratissage.

 

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17 février 2015 2 17 /02 /février /2015 12:45
Contre Boko Haram, la CEEAC s'organise

Boko Haram, né au Nigeria, est désormais une préoccupation pour plusieurs pays, notamment de l'Afrique Centrale.

 

16 février 2015 BBC Afrique

 

Six chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour une session extraordinaire consacrée à l'insécurité liée à l'activité du groupe islamiste nigérian, Boko Haram.

 

Les présidents de la CEEAC ont exprimé dans leurs discours respectifs la nécessité d'unir leurs efforts pour éliminer le groupe islamiste. Le Cameroun et le Tchad sont déjà en guerre ouverte contre le mouvement dont le berceau est le nord du Nigeria. Actif depuis 2009, Boko Haram veut instaurer un Califat au Nigeria et sous-tend ses offensives par un rejet idéologique de l'éducation occidentale. Selon le correspondant de la BBC à Yaoundé, la présence des six chefs d'Etat de la CEEAC sur les dix qui étaient attendus est un signe que la menace de Boko Haram est sérieusement une préoccupation pour l'Afrique Centrale. Toujours selon notre correspondant, il ressort de la réunion que les chefs d'Etat sont plus que jamais déterminés à jouer "collectif" contre Boko Haram. "On a convenu que la réponse militaire est insuffisante; il faut désormais ajouter une réponse économique," indique-t-il. Les chefs d'Etat veulent initier des tractations aux Nations Unies pour faire adopter une résolution par le Conseil de Sécurité en vue de donner une envergure internationale à leurs efforts contre la secte islamiste.

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15 février 2015 7 15 /02 /février /2015 12:45
Barkhane : Renforcement du Groupement tactique désert-Est

 

13/02/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 1er février, le groupement tactique désert Est (GTD-E) a connu son deuxième transfert de commandement (TOA) depuis le lancement de l’opération Barkhane au Sahel, en août dernier.

 

Le 2e régiment étranger parachutiste (REP) a succédé au 3e régiment parachutiste infanterie marine (RPIMa), dans la conduite des opérations qui auront lieu sur l’ensemble de la zone Est de la bande sahélo-saharienne.

 

À ce titre, il arme l’état-major tactique stationné au camp Kossei, à N’Djaména au Tchad. C’est depuis ce poste qu’il commande les sous-groupements du REP et du 1er régiment hussards parachutistes (RHP), ainsi que les détachements d’Abéché, de Faya, de Dirkou et de Madama. Ce dispositif est renforcé par une section d’appui mortier du 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP), un détachement de liaison et d’appui aux opérations du 3e régiment hussard (RH), ainsi qu’un détachement d’hélicoptères de l’armée de l’Air.

 

Emmené par le 2e REP, le groupement tactique désert Est a pour mission de poursuivre les principales opérations de montée en puissance de la base avancée de Madama (Nord Niger), de contrôle de zones bipartites, ainsi que les opérations de ravitaillement logistique intra-théâtre.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

Barkhane : Renforcement du Groupement tactique désert-Est
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