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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:55
S’aguerrir pour mieux combattre

Une section du régiment de marche du Tchad durant le parcours d'aguerrissement au 12e Régiment de cuirassiers à Olivet pour la MCP Tchad. Crédit : JB.Tabone/SIRPATerre

 

23/12/2013 Armée de Terre

 

Sous le signe du 12, du 9 au 13 décembre 2013, le 12é régiment de cuirassiers (12e RC)  a organisé un rallye aguerrissement. 12 sections, 12 ateliers, 12 heures d’épreuves non-stop, pour la mise en condition de 350 soldats avant leur projection au Tchad.

 

Force, rusticité, dépassement de soi, gestion du stress, savoir-faire du combat, du secourisme et de la lutte contre-IED, constituaient les objectifs de ce stage intensif. Des épreuves qui ont favorisé le renforcement de la cohésion, l’aguerrissement du groupement Epervier, le travail en commun. Un exercice qui permet aussi de commander et de gérer ses hommes en situation de stress et de fatigue. Une mise en condition indispensable pour être opérationnels en février 2014, sur le terrain.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Jean-Yves Le Drian et le réengagement français sur le continent africain

 

03.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mali, Niger, Tchad (Faya-Largeau et N'Djamena), RCA, Gabon et Congo (Brazzaville): Jean-Yves Le Drian conclut 2013 et inaugure 2014 sur une note résolument africaine (photo RP, MinDef).

 

A Gao, le 31 décembre, devant les soldats de la force Serval, il a déclaré que "nous nous préparons à évoluer vers une logique régionale, pour faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen. C’est tout l’enjeu de l’action dissuasive que vous réalisez en liaison avec vos frères d’armes de SERVAL, au Mali mais aussi au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. La menace de déstabilisation est partout – j’en veux pour preuve l’opération SANGARIS en Centrafrique."

 

Face à cette "menace de déstabilisation", la France va réorganiser son dispositif. Même si officiellement rien n'est encore arrêté, trois tendances semblent se dégager:

 

1- un reformatage des forces d'intervention prépositionnées: entre Dakar et Djibouti en passant par Libreville et N'Djamena, la présence française actuelle s'élève actuellement à environ 11 775 hommes (chiffres MinDef) dont 5 050 hommes des forces prépositionnées au Sénégal, à Djibouti, au Gabon et dans l'océan Indien (Mayotte et Réunion). S'y ajoutent 6 725 militaires en opex: Côte d'Ivoire (460), Tchad (950), Mali (2 915), RCA (1 600), Niger (250), Corymbe (350) et Atalante (200).
Ce chiffre va décroître à cause du retrait du Mali (au printemps, plus qu'un millier d'hommes?) et des réductions d'effectifs dans le cadre des baisses annoncées dans la LPM. Toutefois, au Sahel, optimalement, ce sont quelque 3 000 soldats français qui pourraient stationner durablement.

 

2- une réarticulation des forces d'intervention avec des points d'appui. Peut-être pas 15 comme l'écrit ma consoeur du Monde Nathalie Guibert qui précise toutefois avec justesse: "On ne parle plus de base ni même de forces prépositionnées, mais d'un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l'instar des "nénuphars" américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes." Il s'agira de disposer de tremplins en cas de crises (comme Niamey où les travaux d'agrandissement de la BA 101 sont en cours), pour faire rebondir des forces projetées de métropole ou de l'une des dernières bases majeures du continent.

3- un désengagement de certaines missions au profit de structures privées, dans le domaine du soutien et de la formation. L'idée hérisse encore le poil de nombreux fonctionnaires des AE et de la Défense mais elle fait son chemin. Le contexte budgétaire favorise le choix de cette option qui a l'avantage de ne pas mobiliser/immobiliser durablement des effectifs.

S'y ajoutera ce fameux "renforcement capacitaire" des partenaires africains; un renforcement initié de longue date avec Recamp mais qui piétinera tant que la Force africaine en attente ne sera pas dotée de moyens de commandement et de transport. Ce renforcement sera possible également grâce au concours de sociétés spécialisées, comme Sovereign Global France et quelques autres qui contribuent déjà à la formation des unités africaines à déployer sur les théâtres de crise.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

6 janvier 2014 par Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait part vendredi dernier au président tchadien Idriss Déby de l’intention de la France de garder l’avant-poste de Faya-Largeau. Cette décision n’est qu’un des nombreux repositionnements de l’armée française sur toute la bande sahélo-sahélienne pour une lutte mieux adaptée des terroristes.

 

Ce repositionnement comprend des « pôles de coopération » anciens tels que Dakar, N’djamena ou encore Djibouti, c’est-à-dire des bases capables de piloter de grosses opérations ou d’être des réservoirs de forces, et des points d’entrée côtiers comme Douala au Cameroun et Abidjan en Côte d’Ivoire pour acheminer des renforts. Mais la principale évolution est la multiplication des points d’appui, plus ou moins importants en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Faya-Largeau au Tchad, à 350 kilomètres de la frontière libyenne, doit permettre à l’armée française de garder un œil sur le Sud libyen où sont repliés de multiples éléments djihadistes chassés du Mali. La petite ville de Zouar, point de passage historique au nord, pourrait également abriter une petite infrastructure. Les autours françaises ont entrepris une vaste campagne auprès des chefs d’Etat africains alliés pour déterminer les contours de leurs positionnements. Au cours de sa visite de plusieurs jours dans la région la semaine passée, Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec les présidents malien, nigérien et tchadien. Et à l’occasion de la libération de l’otage du prêtre Georges Vandenbeusch, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’était entretenu avec le président camerounais Paul Biya.

L’objectif de ce repositionnement est d’empêcher la réinstallation des quelques centaines de combattants djihadistes défaits depuis le début de l’intervention de l’armée français il y a un an de cela. Pour ce faire, le mot d’ordre est souplesse d’action. La France a décidé d’établir un ensemble de points sur toute la bande sahélienne pour faciliter le déclenchement des opérations d’appui concret sur le terrain aux armées africaines.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Tchad : visite du COMDAOA

 

27/12/2013 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 décembre 2013, le général de corps aérien Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA) s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel air de la force Épervier.

 

Le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR) a dans un premier temps présenté au COMDAOA et à sa délégation un point de situation sur les activités aériennes de la force. Ils se sont ensuite rendus auprès des militaires du détachement de l'armée de l'Air et du détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre. Le COMDAOA s’est également entretenu avec le personnel du JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées - de l’Afrique centrale et de l’ouest) implanté à N’Djaména.  Réparti entre le site de Lyon-Mont-Verdun et la capitale tchadienne dès le déclenchement de l’opération Serval, le JFACC AFCO permet une coordination et une conduite optimales des opérations aériennes dans la sous-région.

 

Avant son passage au Tchad, le général s’était rendu à Bamako, Gao (Mali) et Niamey (Niger) afin de rencontrer les unités de l’armée de l’Air engagées dans la zone de l’Afrique centrale et de l’ouest.

 

La force Épervier assure deux missions permanentes : elle apporte un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et est en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale, comme c’est le cas actuellement, puisqu’elle est engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Serval: désengagement des moyens Epervier

 

31/12/2013 Sources : EMA

 

Pour Epervier, le désengagement progressif de l’opération Serval au Mali a marqué une évolution importante du format de la force. Après le retour le 22 décembre de trois Mirage 2000D et d’un avion ravitailleur du groupement air, la compagnie motorisée (COMOTO) du groupement terre a regagné N’djamena le 27 décembre 2013.

 

Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013.

 

A ces éléments de retour au Tchad viennent s’ajouter la cinquantaine de militaires de l’armée de l’air (équipages et mécaniciens) qui ont quitté Bamako à l’occasion du départ des trois Mirage 2000D le 22 décembre.

 

Le retour à N’Djamena des Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui armaient jusqu’alors le groupement air.

 

Désormais, le détachement d’aviation de combat d’Epervier est donc constitué de 3 Mirage 2000, de 3 Rafale et de 2 C135 ravitailleurs.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:45
source RFI

source RFI

 

22 décembre 2013 par Henri Weill -  Ainsi va le monde !

 

Au cœur de l’histoire figurent trois acteurs. La France, le Tchad et un homme aussi incontournable qu’ambigu : Idriss Deby. Qui ne doit d’être encore au pouvoir à Ndjamena qu’à l’intervention des troupes françaises de l’opération Epervier en février 2008, sans laquelle la rébellion l’aurait emporté. En retour et pour simplifier, disons qu’il a rendu un fier service aux troupes françaises au Mali (Serval), cinq ans plus tard.

 

L’ambition de M. Deby qui vient de fêter vingt-trois années de pouvoir (« accompagné » en 1990 par la France) est de faire de son pays une puissance régionale. Dans sa vision politique, la RCA est considérée comme une province tchadienne. Idriss Déby a ainsi mis naguère en place le président Bozizé (2003), avec l’accord de Paris, puis l’a lâché, vraisemblablement pour indocilité économique (enjeux pétroliers des bassins de Doseo et Salamat, au nord de la RCA). Puis il a donc, dix ans plus tard armé, financé la coalition Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en mars dernier.

 

Environ 10.000 ressortissants tchadiens vivraient à Bangui. Mais les Centrafricains originaires du nord du pays sont souvent considérés comme des Tchadiens, des « Arabes ». Auxquels il faut ajouter les Tchadiens de la Séléka et les soldats réguliers de l’armée tchadienne présents au sein de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique  (MISCA, interposition). En outre, des Tchadiens assurent la sécurité du président « intérimaire » Michel Djotodia et des chefs Séléka. Ce mélange rend confuse une situation déjà terriblement complexe : les représentants militaires d’Idriss Déby n’ont, selon de multiples témoignages, jamais hésité à fournir des tenues militaires tchadiennes ou des brassards de la FOMAC (Force d'Afrique centrale remplacée le 19 décembre par la MISCA) aux Séléka, qui ont ainsi conservé leur armement.

 

Nombreuses sont les voix, militaires ou diplomatiques françaises, humanitaires, centrafricaines, qui désormais s’élèvent pour dénoncer la responsabilité majeure d’Idriss Déby dans le chaos meurtrier. Une source évoque une réunion qui se serait tenue le 4 décembre dernier à l’ambassade du Tchad à Bangui, au cours de laquelle le chef de mission aurait transmis aux responsables Séléka, les consignes du président Déby en cas de renversement du pouvoir en RCA. Que l’on peut résumer par : « Menez alors la politique de la terre brûlée ! ». Selon cette source, les Français ne seraient pas ménagés. Et de conclure : « Qui vous dit que les balles qui ont tué les deux parachutistes n’étaient pas tchadiennes ? ».

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 9 décembre 2013, le lieutenant-colonel Francis Liebgott a pris le commandement du détachement de l’opération Épervier à Abéché, lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée sur le camp « capitaine Michel Croci ». Il succède ainsi au lieutenant-colonel Fabrice Chapuy.

 

Le colonel Paul Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité (TOA). Son Excellence Monsieur le gouverneur du Ouaddaï a assisté à la cérémonie. Elle s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires tchadiennes et françaises.

 

Désigné par le COMANFOR, le commandant du détachement (COMDET) exerce le commandement tactique sur le personnel et les matériels positionnés à Abéché et les renforts éventuels mis en place. Il est également son représentant auprès des autorités locales d'Abéché.

 

Pendant les six prochains mois le lieutenant-colonel Francis Liebgott commandera le détachement à Abéché, deuxième emprise de la force Épervier par ses effectifs. Le camp  « Croci » compte plus d’une centaine de militaires qui assurent quotidiennement des missions opérationnelles et de soutien au profit de l’ensemble de la force.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 21:45
Carte : MAE, Centre crise, 18/11/2013. En rouge, zone fortement déconseillée

Carte : MAE, Centre crise, 18/11/2013. En rouge, zone fortement déconseillée

 

16 décembre 2013 par Thomas Flichy - libertepolitique.com

 

La guerre qui désole actuellement la République centrafricaine est inséparable de la longue histoire de ce territoire-refuge, faisant la transition entre le désert et la forêt équatoriale.

 

DEPUIS LE XVIe siècle, la Centrafrique se présente comme un territoire-refuge pour les populations chrétiennes venant du Soudan, du Tchad ou encore du Nigéria. Depuis des siècles, les populations du Nord se livrent en effet à des raids militaires à la recherche d’esclaves et de butin. C’est le cas du royaume de Ouaddaï, fondé au XVIIe siècle, qui étend son influence jusqu’au fleuve Chari en ravageant périodiquement ses rives.

Avec la colonisation française, les différends sont partiellement gelés. Pourtant, l’Oubangui-Chari demeure un territoire imparfaitement maîtrisé, une grande partie de ses espaces restant incontrôlée.

Depuis l’indépendance, la Centrafrique a retrouvé son instabilité antérieure. Dans ces circonstances, parler d’« État failli » serait un contresens dans la mesure où aucun État n’a jamais véritablement existé, les affrontements ethniques et religieux contemporains ne faisant que révéler la fragilité d’une frontière désarmée, vulnérable à toutes les agressions.

 

La guerre vise-t-elle l’accaparement des ressources locales ?

On pourrait dire à l’inverse que la guerre civile rend impossible l’exploitation des richesses locales. La République centrafricaine dispose d’importantes richesses agricoles, mais également minières, qu’il s’agisse de l’or, des diamants du pétrole ou de l’uranium.

Dans les années 1960, un gisement de bauxite avait été découvert à Bakouma par le Commissariat à l’énergie atomique. Cet uranium a intéressé le Japon, la Chine, l’Afrique du Sud mais aussi la France. Toutefois, plusieurs attaques ont obligé les compagnies privées à en différer l’exploitation.

Aujourd’hui, le drame humanitaire qui jette les réfugiés sur les routes rend tout redressement économique improbable.

 

Comment stabiliser la Centrafrique ?

D’un point de vue géopolitique, il sera très difficile de stabiliser la République centrafricaine sans l’aide du Tchad, qui joue un rôle majeur dans la sous-région. N’Djamena dispose en effet de réels moyens de pression sur les milices Séléka qui ravagent la Centrafrique depuis plusieurs mois.

Les opérations « Sangaris » et « Serval », sont à cet égard complémentaires.

La France n’a pas voulu intervenir rapidement en Centrafrique dans la mesure où le Tchad était un bon allié. Il a soutenu activement l’opération « Serval », un important contingent de soldats tchadiens ayant été dépêché au Mali afin d’appuyer les opérations françaises.

Après la chute de Bozizé toutefois, la France a volé au secours du Tchad et de la Centrafrique. Elle a donc pu proposer ses services en douceur, sans froisser pour autant, son allié tchadien. 

 

Thomas Flichy est chercheur au CREC-Centre de recherche des écoles de Coëtquidan, professeur à l'ESM de Saint-Cyr.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:45
Détermination et neutralité, Jean-Yves le Drian en visite en RCA et au Tchad

 

17/12/2013 Asp. Camille Martin

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu en République centrafricaine et au Tchad le vendredi 13 décembre. Lors de ses différents entretiens avec les forces déployées et les représentants des hautes autorités institutionnelles et religieuses, le ministre a insisté sur le message clef de l’opération Sangaris : détermination et neutralité.

 

Détermination et neutralité, la France ira jusqu’au bout de la mission qu’elle s’est fixée. A l’occasion de sa visite en République centrafricaine (RCA) et au Tchad, le vendredi 13 décembre, le ministre de la Défense a souligné la détermination de Paris à mener à bien l’opération Sangaris, lancée le 5 décembre en RCA. Un message adressé aux principaux acteurs du conflit rencontrés par Jean-Yves Le Drian lors de sa visite. Le ministre s’est entretenu, vendredi matin, à Bangui, avec les chefs de la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), avant de rencontrer les forces françaises déployées à Bossangoa dans le nord du pays. De retour à Bangui, il s’est entretenu avec le représentant de l’autorité de transition, M. Djotodia. Dans la soirée, le ministre a rejoint N’Djamena où il a rencontré le Président Déby et des éléments de la mission Epervier.

 

Pour accéder au désarmement des milices de l’ex-Séléka, principale mission des forces françaises en RCA, la France compte sur la montée en puissance de la force africaine, la Misca, dont les effectifs devraient passer dans les prochains jours de 3 200 à environ 4000 hommes. Des contingents marocain et béninois sont actuellement attendus en RCA. Ce renforcement de la Misca doit permettre à la force africaine d’occuper le terrain, notamment à Bangui, et de libérer les unités françaises pour des missions à l’extérieur de la capitale, en particulier dans l’ouest du pays.

 

Le ministre a demandé aux soldats français de veiller à ce que « les populations civiles musulmanes comme chrétiennes, ne soient pas les cibles de représailles aveugles » et ainsi écarter tout risque de conflit confessionnel. Paris compte sur la neutralité des forces en place et sur les appels à l’apaisement des autorités religieuses pour faire baisser les tensions. Une demande clairement exprimée par le ministre de la Défense qui a rencontré, lors de sa visite à Bossangoa, les autorités religieuses locales.

Détermination et neutralité, Jean-Yves le Drian en visite en RCA et au Tchad
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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:45
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA

 

12/12/2013 Sources : EMA

 

Les 5 et 6 décembre 2013, les aviateurs du détachement de Rafale et C135, positionné à N’Djaména, ont rapidement été mis en alerte après l’annonce par le président de la République du lancement de l’opération Sangaris.

 

Cette mise en alerte a notamment été répercutée vers le personnel du renseignement, qui a sélectionné cartes et données de la zone pour les mettre à disposition des pilotes, et vers les équipages des Rafale et C135 (avion ravitailleur en kérosène) qui ont pu appréhender l’environnement : cartes, terrains de déroutement, quantités de pétrole nécessaire, rayons d’action, codifications, menaces sol-air, moyens de récupération en cas d’éjection... De la même façon, les mécaniciens ont préparé les avions en configurations diverses, comme le Rafale le permet : armements (bombes guidées laser) ou appareils de reconnaissance (Pod de reconnaissance nouvelle génération).

 

De multiples options ont ainsi été préparées pour fournir au commandement une palette de choix de missions et d’actions possibles susceptibles d’être réalisées, parfois au cours d’un seul et même vol.

 

Pour l’aviation de chasse de la force Épervier, le régime d’alerte a permis de faire décoller des avions en un temps restreint, que ce soit pour recueillir du renseignement ou effectuer des vols de démonstration de force au-dessus de la République de Centrafrique. L’engagement des ravitailleurs C135 permet d’allonger le rayon d’action des avions de chasse ou d’augmenter leur temps de présence sur zone.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
Tchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCATchad : le détachement d’avions de chasse de la force Épervier en alerte pour la RCA
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 16:45
Tchad : entraînement de livraison par air (LPA) - video

12 déc. 2013 Crédit : EMA / armée de l'Air

 

Tchad, Faya-Largeau, entraînement de la force Epervier à la livraison par air (LPA).
 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 23:45
Former 20 000 soldats africains par an? Du boulot pour les militaires et/ou les entreprises comme Sovereign Global


06.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans son discours d'ouverture au sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique, le président Hollande a proposé la mise à disposition de cadres militaires auprès des états-majors africains, ainsi que des actions de formation de façon à entraîner, chaque année, "20 000 soldats africains".

Voilà de quoi réjouir les militaires français habitués des missions de formation de troupes africaines (photo EMA, ci-dessus prise en Côte d'Ivoire), si ce n'était que c'est déjà le chiffre (en tout cas pour 2012) des soldats africains qui ont bénéficié d'une formation française.

Ces missions, en outre, ont tendance à ne plus être la chasse gardée tricolore mais qui sont aussi externalisées. A Djibouti, en Mauritanie, au Tchad, ce sont ainsi les instructeurs de Sovereign Global (membre de l'ICOC depuis octobre dernier) qui ont assuré cette prestation. Les Américains de PAE forment les contingents de l'Amisom etc.

Sur ce sujet (formation des armées étrangères et externalisation), on (re)lira un ouvrage publié par le Laboratoire de l'IRSEM en 2012: La formation des armées étrangères. Évolution des politiques et des pratiques des années 1950 à 2010, rédigé par Georges-Henri Bricet des Vallons, Florent de Saint Victor, Nicolas Mazzucchi.

François Hollande a aussi proposé l'aide de la France à la création d'une force africaine de réaction rapide en Afrique, sous l'égide de l'Union africaine. "Ce projet exige des moyens de commandement et de renseignement", a-t-il reconnu. Sans parler, une fois de plus, de financement.

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:45
Récupération « par grappe » de l’équipe TACP

18 novembre 9h25 Crédit : EMA /armée de l’Air

 

A N’Djamena au Tchad, un hélicoptère Puma de la force Epervier achève la récupération « par grappe » de l’équipe TACP (Tactical Air Control Party – équipe tactique de guidage aérien) lors d’un exercice de maintien en condition opérationnelle.

 

Prépositionné dans la profondeur, l’équipe TACP a pour responsabilité, en cas de demande d’appui feu des troupes au sol, d’assurer l’acquisition et l’authentification des cibles, gérer l’environnement proche, guider les avions et désigner la cible. Une fois sa mission achevée, la récupération « par grappe » permet une exfiltration rapide

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 17:45
Tchad : AFRICOM rencontre la force Épervier

 

04/12/2013 Sources : EMA

 

Le 22 novembre 2013, le général d’armée David Rodriguez, chef du commandement régional des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) a rendu visite aux militaires engagés au sein de la force Épervier à N’Djaména.

 

La délégation américaine conduite par son excellence monsieur James Knight, ambassadeur américain au Tchad est arrivée vers 9h30 sur la base « SGC Adji Kosseï ». La visite a débuté par une présentation de la mission générale de la force Épervier par le colonel Alain Dupas, chef de l’état-major interarmées de la force. Elle s’est ensuite poursuivie par une visite du détachement américain implanté au sein du CAOC (Combined Air Operation Center, le Centre interarmées des opérations aériennes) qui a pour mission de planifier et de conduire l’ensemble des missions aériennes au profit des différentes opérations et forces stationnées en l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Cette visite s’est achevée par le groupement Terre et le groupement Air qui ont présenté leurs implantations et effectué des démonstrations dynamiques de leurs matériels.

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale et du dialogue militaire régulier entretenu entre la France et les États-Unis. Créé en 2007 et stationné à Stuttgart en Allemagne, l’AFRICOM a pour mission de coordonner les activités militaires des États-Unis sur le continent africain. Il constitue un partenaire privilégié dans des régions où la France entretient une présence permanente à travers son dispositif de forces prépositionnées ou en opération, comme au Tchad.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : AFRICOM rencontre la force ÉpervierTchad : AFRICOM rencontre la force Épervier
Tchad : AFRICOM rencontre la force ÉpervierTchad : AFRICOM rencontre la force Épervier
Tchad : AFRICOM rencontre la force ÉpervierTchad : AFRICOM rencontre la force ÉpervierTchad : AFRICOM rencontre la force Épervier
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 12:45
Le ministre libyen de la Défense s'engage à renforcer la sécurité aux frontières avec le Tchad et le Niger en 2014

 

1-12-2013 Panapress

 

Le ministre libyen de la Défense, Abdallah al-Theni, a assuré que les frontières sud de la Libye avec le Tchad et le Niger seront sécurisées en 2014 par l'utilisation de techniques de surveillance par satellites pour suivre les mouvements des engins et des individus qui violent les limites frontalières.

 

S'exprimant dimanche dans un entretien avec la télévision, M. al-Theni a précisé que les violations des frontières détectées par satellite seront vite réglées, soit par des hélicoptères, soit par des patrouilles qui vont rapidement se déployer sur les lieux de passage des trafiquants.

 

''Le gouvernement libyen est en train de sécuriser toutes les villes et en faire évacuer les groupes armés'', a-t-il notamment dit, soulignant la nécessité pour les ex-rebelles de choisir, avant le début de l'année 2014, entre rester dans la vie civile ou intégrer l'armée ou la police.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 11:45
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier

 

 

02/12/2013 Sources : EMA  

 

Le 30 octobre 2013, un équipage C130 et une équipe de l’escale aérienne militaire de la force Épervier ont effectué un entraînement d’aérolargage de ravitaillement près de Faya-Largeau dans le nord du pays, à 750 km de N’Djaména.

 

Des pilotes et mécaniciens de soute de C130 Hercules et des spécialistes largueurs de l’escale aérienne militaire ont profité d’une zone de circonstance à Faya-Largeau, où se trouve un détachement de la force Épervier, pour conduire des exercices de maintien en condition opérationnelle : renouvellement de qualifications, rappel des procédures et travail de la coordination lors d’opérations le largage de palettes de fret.

 

Les deux groupes ont d’abord revu au sol les procédures d’arrimage et désarrimage des palettes ainsi que les procédures d’échanges verbaux spécifiques entre les pilotes en cockpit, les mécaniciens soutiers et les largueurs. Puis ils se sont consacrés à l’étude des cas particuliers ou incidents possibles. Comment réagir face à une palette qui se coince, un problème mécanique de l’avion qui interrompt la procédure alors que la soute a été ouverte, etc. Chacun a révisé son positionnement, ses gestes, ses messages.

 

Un vol de cinquante minutes en basse altitude (125 mètres) a suffit pour tester les savoir-faire des deux groupes. Ils ont réalisé 3 passages au-dessus de la zone de mise à terre et largué 3 charges de 1100 kg chacune.

 

Ainsi, le personnel (pilote, soutier, largueur) mis en situation de responsabilité à travers ces passages différenciés a pu reconduire ses qualifications. La cohabitation sur le théâtre d’Épervier permet aisément cet entraînement pour ces équipes qui se côtoient plus rarement lorsqu’elles sont en France dans leurs unités respectives. En effet, pour la circonstance, l’équipage du C130 était armé par l’escadron de transport Franche-Comté d’Orléans (ET 02.061) et le personnel de l’escale aérienne par le 1er régiment du train parachutiste (1er RTP) de Cugnaux, près de Toulouse.

 

Comme l’ensemble des forces prépositionnées et en opération extérieure en Afrique centrale et occidentale, la force Épervier peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la zone. Les élongations désertiques des théâtres africains, relativement importantes, font apparaître l’aérolargage de matériel comme un mode de ravitaillement particulièrement adapté. Il est donc primordial pour les équipages de maintenir leurs savoir- faires dans ce domaine, comme leur emploi au cours de l’opération Serval a pu le démontrer.

Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
Tchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour ÉpervierTchad : Entraînement d’aérolargage interarmées pour Épervier
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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:45
Un sommet sur la Centrafrique à Paris

 

1 décembre, 2013 – BBC Afrique

 

Les participants à ce sommet de Paris sur la Centrafrique seront une dizaine, et ils étudieront l'application de la résolution de l'ONU.

 

Le sommet se tiendra dans la capitale française le 7 décembre.

 

Le "mini-sommet", comme on l'appelle, est une initiative de la France.

 

Il interviendra après une résolution des Nations-Unies qui doit autoriser le déploiement en Centrafrique de troupes africaines soutenues par la France.

 

Le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon, les chefs d'Etat des pays voisins de la Centrafrique et le premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye sont notamment attendus à Paris.

 

Au cours de la réunion, les participants étudieront la mise en oeuvre de la résolution de l'ONU, attendue pour le tout début décembre à New York.

 

Ce sommet se fera également dans le sillage d'une autre rencontre, le sommet sur la sécurité et la paix en Afrique, également initié par Paris

 

La force africaine en Centrafrique compte pour l'instant 2500 hommes, venus du Gabon, du Congo, du Tchad et du Cameroun.Leur effectif devrait atteindre 3600 hommes.

 

La France de son côté envisage de déployer un millier de soldats.

 

La Grande-Bretagne a promis 16 millions de dollars comme contribution aux efforts humanitaires dans le pays.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 12:45
Service infographie du Figaro

Service infographie du Figaro

 

 

26/11/2013 Par Isabelle Lasserre, Service infographie du Figaro

 

INFOGRAPHIE - Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait donner début décembre son feu vert à une action internationale.

 

Comme elles le firent avant de déclencher l'opération «Serval» au Mali, les autorités françaises ont sensibilisé en amont les opinions publiques et leurs partenaires étrangers pour préparer l'intervention en Centrafrique, jugée inéluctable.

Dès le mois de septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, la diplomatie française a pris l'initiative d'une réunion de crise sur la situation en République centrafricaine, dont la chute vers les abîmes peut menacer le précaire équilibre d'une région en crise. Le pays est au bord du chaos depuis quinze ans, mais la situation s'est aggravée après le coup d'État de mars 2013.

Les tensions interreligieuses menacent de dégénérer en massacres. La situation humanitaire est jugée «particulièrement préoccupante». Le potentiel de déstabilisation est aussi régional, puisqu'il implique des rebelles tchadiens et soudanais et que la secte islamiste nigériane Boko Haram étend désormais ses tentacules jusqu'au Cameroun et au Tchad, des voisins de la Centrafrique. «Laisser se créer un vide dans cette région où l'on trouve de nombreux salopards serait suicidaire», résume un diplomate français. «L'expérience nous apprend combien il est dangereux de laisser ainsi se développer des “zones grises”, refuges de trafics et de groupes terroristes», écrit Laurent Fabius dans une tribune au Figaro. Le chef de la diplomatie française écarte tout à la fois «l'indifférence» et «l'inaction». «Nous ne voulons pas, demain, payer et subir le prix, beaucoup plus lourd, de l'inaction», poursuit-il.

Une fois de plus sur le continent, c'est la France, l'ancienne puissance coloniale, qui s'impose comme l'ultime recours militaire pour remettre de l'ordre dans le désordre africain, empêcher la formation d'un État failli, d'un trou noir dans une région déjà si fragile. Les armées africaines ne sont pas au niveau. L'Europe est aux abonnés absents. La Grande-Bretagne s'intéresse surtout à l'Afrique anglophone, notamment à la Somalie. Les États-Unis ont accepté de faire un chèque mais n'envisagent pas de participer au niveau militaire. «On constate un désintérêt général pour ce pays paumé au cœur de l'Afrique, au lourd passif de crises. En Europe et ailleurs, la tendance a donc été de se tourner vers la France», explique une source diplomatique. Revoilà donc l'armée française dans l'un de ses éléments naturels, la brousse africaine, qu'elle connaît et maîtrise mieux que quiconque.

De quoi faire revenir au grand galop la Françafrique, zombie qu'aucun gouvernement, qu'il soit de droite ou de gauche, n'a encore réussi à achever? Pas forcément. «L'intervention en Centrafrique n'est pas une lubie française. Elle se fait avec la mobilisation de la région entière», commente une source diplomatique.

La Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Ceeac) a fourni des troupes à la force africaine, même si cette dernière peine à atteindre ses effectifs et manque de moyens. L'action militaire de la France est appuyée par l'Union africaine. L'appui opérationnel fourni par la France fera en outre l'objet d'un mandat international, principal garant pour éviter l'enlisement et les critiques. Paris a soumis lundi à ses partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution visant à renforcer la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), avec la perspective de la transformer en force de l'ONU de maintien de la paix. Le projet de résolution pourrait être adopté la semaine prochaine à New York, sous chapitre VII de la charte de l'ONU, celui qui prévoit le recours à la force. La Centrafrique n'est pas non plus le Mali. «Il s'agit plutôt d'un coup de main ponctuel donné au pays et à la région avant de passer le relais rapidement, au bout de six mois», explique une source diplomatique.

Le vœu de l'Élysée est de faire monter en puissance les institutions africaines et les agences internationales pour prévenir et résoudre les crises sur le continent. En l'absence d'acteurs suffisamment impliqués ou équipés, il est pour l'instant toujours resté pieu. L'Afrique demeurant l'une des principales zones d'influence de la France, ce ne sera sans doute pas la dernière fois que les autorités françaises devront voler au secours de pays au bord du gouffre sur le continent africain.

«Ce n'est ni bien ni mal, c'est un fait. Un fait relativement assumé par l'équipe de François Hollande», commente une source diplomatique. C'est la raison pour laquelle Paris organise en décembre un sommet de l'Élysée sur la sécurité et la paix en Afrique. D'autres considèrent au contraire cette initiative comme du «paternalisme mal placé».

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 17:45
ERC 90 à N’Djaména au Tchad

 

25.11.2013 Crédit : EMA / armée de l’Air

 

28 octobre 2013, 10h41, à N’Djaména au Tchad, le pilote de l’ ERC 90 Sagaie de l’escadron blindé du groupement terre observe attentivement les indications des arrimeurs largeurs de l’escale aérienne militaire pour débarquer son véhicule d’un avion de transport C130 Hercule. Régulièrement, la force Epervier organise ce type d’exercice interarmées afin d’entretenir ses capacités de projection.
Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:45
Soudan: affrontements meurtriers à la frontière tchadienne

 

 

18 novembre 2013 Par RFI

 

Depuis début novembre 2013, la région d'Umm Dukhun, à la frontière entre le Tchad et le Soudan, est le théâtre de violents affrontements. Des heurts ont éclaté à plusieurs reprises entre tribus Misserya et Salamat, faisant des dizaines de morts dans cette région du Darfour. Jeudi, la force conjointe Tchad-Soudan chargée notamment de sécuriser la frontière aurait tenté de s'interposer, avant d'être prise pour cible.

 

Ce sont de nouvelles tensions entre communautés qui seraient à l'origine de ces violences. Jeudi, des affrontements ont éclaté entre les Salamat et les Misserya dans la région d'Umm Dukhun. La force conjointe d'interposition, créé en 2010 par Ndjamena et Khartoum, aurait alors décidé de s'interposer entre les deux camps. Selon le ministre tchadien de la Communication, Hassan Sylla, les soldats se seraient alors retrouvés pris dans des tirs croisés et toujours selon Ndjamena, un militaire tchadien aurait été tué et deux Soudanais blessés.

 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 19:45
Tchad : inspection de la force Épervier

 

29/10/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 24 octobre 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA), conduite par le général de division Pinel, adjoint au général inspecteur des armées, s’est rendue au Tchad pour inspecter la force Épervier.

 

L’IDA remplit des missions d’étude, d’information et d’inspection en matière de doctrine générale d’emploi et d’organisation. Pour cette inspection, les trois inspecteurs de l’IDA étaient accompagnés de différents membres des armées et services.

 

En se rendant sur le terrain et en s’entretenant avec les militaires, les inspections ont pour objectif d’apprécier le respect et la mise en œuvre des directives des états majors, d’évaluer l’adéquation générale de la force et sa performance au regard des missions qui lui sont assignées. Elles doivent en outre identifier et faire remonter au niveau central les problématiques rencontrées et émettre des recommandations susceptibles d’apporter des améliorations.

 

Au cours de cette inspection, les inspecteurs se sont rendus dans les différentes entités de la base aérienne 172 de N’Djaména où est stationné la majeure partie du contingent français. Ils ont également inspecté le détachement stationné à Faya-Largeau à plus de 700 km au nord-est de la capitale tchadienne, ainsi que celui d’Abéché, à 650 km environ à l’est. Le général de division Pinel s’est entretenu avec l’ambassadrice de France et l’attaché de défense présents à N’Djaména. Enfin, les différentes tables rondes ont également permis à l’IDA de rencontrer toutes les catégories de personnel et de répondre à leurs questions.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : inspection de la force Épervier
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 18:45
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL

23/10/2013 Sources : EMA

 

Du 16 au 18 octobre 2013, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est successivement rendu au Mali, au Niger et au Tchad pour y rencontrer les plus hautes autorités civiles et militaires de ces pays, ainsi que les soldats français qui y sont actuellement déployés en opération.

 

Accueilli le 16 octobre à Bamako par le général de division Foucaud, commandant de la force Serval, le CEMA s’est fait présenter les nouvelles installations du poste de commandement interarmées de théâtre (le PCIAT), avant un point de situation détaillé sur les opérations en cours. Il a  poursuivi ce déplacement par une série de rencontres de niveau politico-militaire au cours desquelles il a rencontré  son homologue, le général Dembele, chef d’état-major général des armées (CEMGA), ainsi que le ministre malien de la défense, Monsieur Boubeye Maïga et le président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta.

 

A l’occasion de cette rencontre, le Président Keïta a élevé l’amiral Guillaud au grade de grand officier de l’ordre national malien. Au travers de la récompense accordée au « premier des militaires » français, c’est à l’ensemble de la force Serval que le président de la République du Mali a tenu à témoigner de sa confiance. Dans le même esprit, le CEMA a décoré son homologue malien, le général Dembélé, au grade d'officier de l'Ordre National du Mérite

 

Les rencontres officielles à peine achevées, le CEMA a embarqué à bord d’un C160 Transall pour se rendre à Niamey. Il a tenu à se poser de nuit à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées au nord de la boucle du Niger. Il a profité de cette rencontre pour leur rappeler les termes et l’esprit de cette mission : désorganiser et neutraliser les réseaux terroristes, tout en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et en accompagnant celle des FAMa. Face à un adversaire qui se montre jusqu’au-boutiste, il leur a demandé de poursuivre leurs efforts en redoublant d’adaptation, d’imagination et de vigilance.

 

Le jeudi 17 octobre, accompagné du général de division Foucaud, il s’est rendu au Niger auprès du chef d’état-major général des armées (CEMGA) et du ministre de la défense, avant de rencontrer les militaires français du détachement air déployés sur la « BA 101 . Après avoir inspecté les installations aéronautiques, il a achevé sa visite par une cérémonie d’inauguration du « hangar Gazelle » de l’armée nigérienne. Entièrement financée par la France, cette structure accueille les trois hélicoptères Gazelle cédés à l’armée nigérienne dans le cadre de la coopération militaire bilatérale.

 

A l’occasion de cette cérémonie, et en présence du ministre nigérien de la Défense et de l’ambassadeur de France au Niger, l’amiral Guillaud a remis les insignes de commandeur de la Légion d’Honneur au général Seyni Garba, son homologue nigérien, officier formé à Saint-Cyr et très attaché à la France.

 

Cette visite a été l’occasion de  réaffirmer les liens qui unissent le Niger et la France. « Nous savons pouvoir compter sur vous comme vous savez notre détermination à vous accompagner dans votre action » a souligné le CEMA.

 

De fait, nos forces prépositionnées au Sénégal (les EFS ou Eléments français au Sénégal) conduisent chaque année des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) et techniques (DIT) au profit des forces armées nigériennes. Ces formations s’inscrivent dans le cadre de la coopération visant à soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires, leur permettant d’exercer leur propre souveraineté et de participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Le CEMA s’est ensuite envolé pour le Tchad où il a été accueilli sur la base aérienne 172 (BA « Adji Kossei ») par le général de division Bachar, le CEMGA tchadien, le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne, le général de division Mandjita, l’attaché de défense près l’ambassade française au Tchad, le colonel de Mesmay et le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier. Le soir même, il a assisté à un premier point de situation sur les activités de la force Epervier.

 

Le 18 matin, l’amiral Guillaud a rencontré les militaires engagés au sein de la force Épervier. Il a profité de cette occasion pour leur rappeler toute l’importance du travail effectué sur ce théâtre et le rôle essentiel qu’on tenu et que tiennent les EFT pour la sécurité dans l’ensemble de la région. Le commandant de la force a ensuite présenté un bilan des opérations réalisées au cours des derniers mois. En fin de matinée, accompagné de l’ambassadrice de France au Tchad, le CEMA a été reçu par le Président tchadien, monsieur Idris Debby. Il s’est alors envolé pour Faya-Largeau afin d’y rencontrer, au cœur du désert, à plus de 1 300 kilomètres de N’Djamena, la vingtaine de militaires du détachement Épervier qui tiennent le poste isolé le plus au nord de la bande sahélo-saharienne.

 

Cette inspection de théâtre au Mali, au Niger et au Tchad a donné au CEMA l’opportunité de rencontrer les autorités civiles et militaires avec lesquelles il a pu s’entretenir des problématiques régionales et de la coopération militaire bilatérale. Elle lui a également permis  d’échanger avec les militaires français qui y sont actuellement déployés en opération.

CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
CEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHELCEMA : déplacement du chef d’état-major des armées au SAHEL
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 12:46
Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00

25/10/2013 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 75 sorties, dont environ 35 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMa.

 

Du 16 au 18 octobre, l’amiral Édouard Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est successivement rendu au Mali, au Niger et au Tchad pour y rencontrer les plus hautes autorités civiles et militaires de ces pays, ainsi que les soldats français qui y sont actuellement déployés en opération. Cette visite a permis d’aborder les problématiques régionales et les différentes thématiques relevant de la coopération militaire bilatérale.

 

Accueilli le 16 octobre à Bamako par le général de division Foucaud, commandant de la force Serval, le CEMA s’est fait présenter les nouvelles installations du poste de commandement interarmées de théâtre (le PCIAT), avant un point de situation détaillé sur les opérations en cours. Il a  poursuivi ce déplacement par une série de rencontres de niveau politico-militaire au cours desquelles il a rencontré  son homologue, le général Dembele, chef d’état-major général des armées (CEMGA), ainsi que le ministre malien de la défense, Monsieur Boubeye Maïga et le président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Le CEMA s’est ensuite rendu à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées au nord de la boucle du Niger. Il a profité de cette rencontre pour leur rappeler l’esprit de cette mission : désorganiser et neutraliser les réseaux terroristes, tout en soutenant la montée en puissance de la MINUSMA et en accompagnant celle des FAMa. Face à un adversaire qui peut se montrer jusqu’au-boutiste, il leur a demandé de poursuivre leurs efforts en faisant preuve d’imagination et de vigilance. A l’issue de cette rencontre, le CEMA a quitté le territoire malien.

 

Les 19 et 20 octobre, le bataillon nigérien (BATNIGER) de la MINUSMA a mené une opération de contrôle de zone dans la région de Menaka-Anderanboukane.

 

Il s’agissait d’une opération combinée de niveau bataillon. La présence d’un DLA Serval (détachement de liaison et d’appui) au côté du BATNIGER a permis de coordonner les moyens français, en particulier aériens, fournis à leur profit. Un détachement des forces armées maliennes a également pris part à cette action. Le niveau de coordination atteint souligne l’efficacité du travail accompli en liaison avec la MINUSMA et illustre le rôle clef du DLA. Cette opération a permis de maintenir la pression sur les groupes armés terroristes, tout en contribuant à l’appropriation de la zone par la MINUSMA.

 

Le 20 octobre, la compagnie du 126e régiment d’infanterie (126e RI) en provenance de la Force Epervier et déployée temporairement à Kidal, a conduit une opération de reconnaissance sur l’axe logistique majeur Kidal-Anefis, ainsi que sur les axes secondaires. Elle a par ailleurs contribué au contrôle de la zone en conduisant des patrouilles dans différentes zones. Cette opération a permis d’entretenir le contact avec la population et, là encore, d’approfondir la connaissance de la zone d’action.

 

Depuis le 20 octobre, une opération conjointe et coordonnée, baptisée Hydre, est conduite par plusieurs centaines de militaires des FAMA, de la MINUSMA et de Serval de part et d’autre de la boucle du Niger. Faisant appel à des modes d’action classiques, son objectif est de maintenir la pression sur les éventuels mouvements terroristes, afin d’éviter leur résurgence. A quelques semaines des élections législatives, cette opération, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, participe à la stabilisation du pays.

 

Le 23 octobre, les militaires du bataillon tchadien (BATCHAD) déployés à Tessalit ont été la cible d’une attaque menée par des terroristes. La réactivité du BATCHAD lui a permis de stopper cette attaque. Stationnée en dehors du village de Tessalit, la force Serval est intervenue au profit du BATCHAD en lui apportant un soutien sanitaire et un appui d’éléments spécialisés du génie. Un avion CASA « nurse » a été engagé pour évacuer vers Gao des blessés civils et militaires. Une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) est également intervenue pour sécuriser la zone (neutralisation d’explosifs).

 

Moins de 3000 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 17 octobre 18h00 jusqu’au jeudi 24 octobre, 18h00
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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:45
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau

25/10/2013 Sources : EMA

 

Le 12 octobre 2013, deux équipages Rafale de la force Épervier ont effectué un exercice de desserrement à Faya-Largeau à plus de 1000 km au nord de N’Djamena. C’était une première pour les Rafale qui ont relevé les Mirage F1 sur le théâtre au mois de mars dernier.

 

Cette mission, qui entre dans le cadre de la mission de maintien en condition opérationnelle, consiste à déployer les moyens de l’escadron de chasse sur un autre site.

Deux équipages Rafale y ont participé, accompagnés d’un avion C130 transportant deux binômes de protection et une dizaine de mécaniciens spécialisés dans différents domaines. Le détachement de la force Épervier détaché en poste isolé à Faya-Largeau a quant à lui préparé la piste pour l’atterrissage du C 130 et des Rafale, et assuré le ravitaillement au sol en carburant.

 

A l’issue de leur remise en condition, les deux Rafale ont effectué une mission de reconnaissance pendant que le C 130  décollait à son tour vers N’Djamena.

Ce déploiement régulier permet aux pilotes de se familiariser avec les différentes plateformes aéroportuaires (PFA) de desserrement de la région, comme celle d’Abéché qui constitue une piste de déroutement en cas d’impossibilité d’atterrissage sur l’aéroport de N’Djamena.

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-LargeauTchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
Tchad : desserrement des Rafale à Faya-Largeau
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 07:45
La DPSD au Tchad : Le renseignement de contre-ingérence pour la force Epervier

25/10/2013 DPSD

 

Au Tchad, la mission de la DPSD est plus que jamais de « renseigner pour protéger »

 

Suite au déclenchement de l’opération Serval au Mali, la priorité fixée au détachement PSD-CI du Tchad est la recherche du renseignement de contre-ingérence pour la force Epervier, notamment au sujet de la menace terroriste et du crime organisé, et principalement concernant le trafic d’armes.

 

La mission du détachement PSD-CI, intégré à la force Epervier, est plus que jamais de « renseigner pour protéger ». Le Service recueille le renseignement de contre-ingérence contribuant à l’évaluation des menaces TESSCo (terrorisme, espionnage, sabotage, subversion, crime organisé), qui représentent un risque permanent pour la force Epervier. A partir de cette évaluation, le détachement est force de proposition auprès du commandement et lui suggère des mesures de protection et d’entrave adaptées. En outre, il participe à la sensibilisation des personnels militaires et civils afin d’accroître leur vigilance, d’adapter leurs comportements aux menaces qui les entourent et de diminuer leurs vulnérabilités.

 

L’une des missions d’Epervier est la protection des ressortissants français et étrangers au Tchad. Dans ce contexte, en cas de déclenchement du dispositif Centrevac (centre d’évacuation), le DET PSD-CI apporte son concours afin de recueillir le renseignement de contre-ingérence.

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