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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:20
Tchad, Chili, Lituanie, Nigeria et Arabie saoudite élus au Conseil de sécurité

 

17/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

L’Assemblée générale des Nations Unies a élu jeudi le Tchad, le Chili, la Lituanie, le Nigeria et l’Arabie saoudite en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité, pour un mandat de deux ans à compter du 1er janvier 2014, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

Les cinq pays ont obtenu la majorité requise des deux tiers des 193 États membres présents et votants à l’Assemblée.

 

Élu au premier tour à bulletins secrets, ils remplaceront l’Azerbaïdjan, le Guatemala, le Maroc, le Pakistan et le Togo, dont le mandat expire à la fin de cette année.

 

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, tous dotés du droit de veto, sont la Chine, la France, la Fédération de Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

 

Membres non permanents du Conseil, l’Argentine, l’Australie, le Luxembourg, la République de Corée et le Rwanda continueront pour leur part d’y siéger jusqu’à la fin 2014.

 

En vertu de la Charte des Nations Unies, rappelle l’ONU, le Conseil a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité au niveau international et tous les États membres sont tenus de se conformer à ses décisions.

 

Dans certains cas, ses 15 membres peuvent imposer des sanctions ou même autoriser le recours à la force en cas d’acte d’agression ou face à une menace imminente à la paix internationale.

 

Il faut noter que certains des nouveaux arrivants ont des intérêts particuliers dans des dossiers suivis de près par le Conseil.

 

C’est le cas de l’Arabie saoudite, qui soutient l’opposition armée au régime de Bachar al-Assad et se pose en rival régional de Téhéran.

 

Par ailleurs, le Tchad et le Nigeria participent quant à eux à la Minusma, la mission de stabilisation de l’ONU au Mali.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:45
C-27J Spartans from Alenia Aermacchi

C-27J Spartans from Alenia Aermacchi

 

 

14 October 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Chad’s Air Force will soon receive two new C-27J Spartan medium transport aircraft from Alenia Aermacchi, with the aircraft undergoing final assembly at the company’s site in Italy.

 

The first C-27J for the Force Aerienne Tchadienne (Chad Air Force) is mostly complete, having had its engines installed ahead of a provisional mid-December delivery, and is undergoing avionics and mission systems installation. The fuselage of the second aircraft will shortly arrive at Alenia’s Caselle site in Turin, where the C-27J final assembly line is located.

 

Training of Chadian flight crew and technicians is currently underway in preparation for delivery of the aircraft later this year.

 

The Chad Air Force has a small transport fleet, comprising of a couple of Antonov An-26s (which entered service in 1994) and a single Lockheed Martin C-130 (which entered service in 1989). It is possible that the An-26s will be replaced by the C-27Js.

 

Chad began discussing the possible purchase of Spartans some years ago, with a leaked 2009 US diplomatic cable discussing the possibility of Chad buying C-130Js or C-27Js. “Purchasing C-27Js would be more economical for the GOC [Government of Chad] than buying C-130Js and might be no more expensive than buying refitted C-130Hs,” the cable read. “The C-27Js can land at many more airports in Chad than the bigger C-130s, either Js or Hs, thus complementing USG [US Government] efforts to make the Chadian military capable of combating terrorism in Chad's vast, remote, under-populated, and under-governed northern Saharan and Sahelian regions.”

 

Morocco is the only other C-27J operator in Africa, having bought four Spartans in October 2008. The first was delivered in July 2010. Morocco selected the C-27J for its ability to operate without under extreme environmental conditions, and without deployed ground support.

 

Alenia Aermacchi is gearing up to deliver another two C-27Js to Australia, as part of its May 2012 order for ten, and the final three of 21 for the US Air Force, which will place them in storage after the 2012 decision to stop flying the type.

 

The C-27J has been selected by more than ten countries, including Australia, Bulgaria, Greece, Italy, the United States, Lithuania, Romania, Morocco, Slovakia, Mexico and Chad and has flown missions in Iraq and Afghanistan. The aircraft has a payload capacity of 11.5 tons and can carry 60 troops or 36 litters with six attendants.

 

The Spartan’s closest competitor, the Airbus Military CN235/C295, has also been pushing for African sales, and has gained orders in Algeria, Cameroon, Egypt and Ghana.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:45
Tchad : relève du groupement Terre de la force Epervier

11/10/2013 Sources : EMA

 

Le 2 octobre 2013, le lieutenant-colonel Ponchin, chef de corps du 126e régiment d’Infanterie (126e RI) de Brive la Gaillarde, a pris le commandement du groupement Terre de la force Epervier. Il succède au colonel du Gardin, chef de corps du 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) d’Epinal.

 

Le groupement Terre, composé du 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) d’Epinal, du 1er régiment de Spahis (1er RS) de Valence et le 1er régiment d’artillerie de Marine (1er RAMa) de Châlons-en-Champagne, a réalisé un mandat alliant exercices, opérations de nomadisation dans le Tibesti, détachements d’instruction opérationnelles (DIO) au profit des forces armées tchadiennes et actions civilo-militaires (ACM) auprès de la population.

 

Le 126e RI arme désormais pour 4 mois l’état-major du groupement Terre ainsi que la compagnie motorisée ; le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa) arme l’escadron blindé et le 68e régiment d’artillerie d’Afrique (68e RAA) l’unité élémentaire de protection terrestre détachée à Abéché.

 

Le groupement Terre arme plus d’un tiers de l’effectif du dispositif Epervier. Avec le groupement Air et la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA), il assure deux missions permanentes : la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, il apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

Tchad : relève du groupement Terre de la force EpervierTchad : relève du groupement Terre de la force Epervier
Tchad : relève du groupement Terre de la force EpervierTchad : relève du groupement Terre de la force Epervier
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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 07:45
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne

03/10/2013 Sources : EMA

 

Du 26 aout au 20 septembre 2013, le groupement terre de la force Epervier a conduit quatre détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit d’une vingtaine d’instructeurs de l’armée nationale tchadienne (ANT), du grade de sergent à celui de capitaine.

 

Le détachement français, armé par 1er régiment de Spahis (1er RS) et le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir), a dispensé une formation tactique portant sur la pédagogie militaire, la topographie, le combat d’infanterie et sur le combat des blindés. Ces formations se sont déroulées sur le camp bâti du Groupement des écoles militaires interarmées (GEMIA) et sur un terrain de manœuvre des écoles. Le programme s’est étalé sur 4 semaines, marquées chacune par une dominante d’instruction.

 

La première semaine, les élèves du DIO ont reçu une formation sur les techniques et attitudes militaires pédagogiques. L’objectif était de leur donner des bases suffisantes afin qu’ils soient en mesure de conduire eux-mêmes une séance d’instruction.

 

La deuxième semaine a été consacrée à des cours de topographie. Après un enchaînement de cours théoriques sur la lecture de cartes, l’utilisation de matériels topographiques (boussole, jumelle, équerres de report de points, GPS…), les stagiaires ont restitué leurs apprentissages au cours d’une course d’orientation.

 

Le programme de la troisième semaine est centré sur les actes réflexes et les actes élémentaires du combattant: présentation de la section d'infanterie (son organisation et son articulation), présentation des missions offensives et défensives de la section d'infanterie et une étude détaillée de la mission reconnaître un axe (progression à pied et en véhicule) / mettre en place un check-point (mise en place appui, couverture, groupe assaut). L’étude de cette mission a donné l’occasion de faire travailler les stagiaires à l’aide d’une caisse à sable, outil dont l’efficacité n’est plus à démontrer à l’instruction comme en opérations.

 

Le cycle de formation s’est achevé par une semaine entièrement consacrée au combat en engins blindés que les stagiaires ont achevé la formation. Cette séquence a permis de revenir sur les actes élémentaires, les missions offensives et défensives, le stationnement et la sauvegarde du peloton blindé ont été revus. Un exercice individuel de synthèse en caisse à sable a clôturé le stage.

 

Chaque année, la force Epervier organise des détachements d’instruction opérationnelle au profit des militaires de l’armée nationale tchadienne, afin de transmettre leurs savoirs-faire. Ces formations, qui se déroulent dans le cadre des accords de coopération militaire entre la France et le Tchad, sont l’occasion de partages d’expérience et d’échanges particulièrement instructifs pour les deux armées.

Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:45
MINUSMA màj 1er juillet 2013

MINUSMA màj 1er juillet 2013

01 octobre 2013 Par RFI

 

L'ONU devrait débloquer dans les prochains jours les fonds destinés à rembourser les pays contributeurs de troupes pour la Minusma, la Mission de maintien de la paix de l'ONU au Mali. Il y a une quinzaine de jours une centaine de militaires tchadiens avaient quitté leur position de Tessalit pour rejoindre Gao en signe de protestation contre le non-paiement de primes liés à la participation à cette opération, mais aussi à l'absence de relèves. Depuis, ils sont rentrés chez eux. Le président tchadien Idriss Deby avait pointé du doigt la responsabilité de l'ONU dans cette affaire, appelant la Minusma à assumer ses responsabilités. Comment et par qui ces soldats doivent-ils être payés ? Eléments de réponse.

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 19:45
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika

26/09/2013 Sources : EMA

 

Le 16 septembre 2013, les militaires de la Force Epervier ont conduit une campagne de tir interarmées à Tchigchika, sur un champ de tir situé à plus de 900 kilomètres à l’est de N’Djamena.

 

La force Epervier conduit régulièrement des exercices pour garantir le maintien de la condition opérationnelle de ses détachements. Le 16 septembre, au cours d’un exercice scénarisé, un groupement d’infanterie au contact de l’ennemi a demandé, en plus de ses moyens propres, l’appui de moyens aériens pour détruire une poche de résistance tenue par des adversaires retranchés dans un campement.

 

Un avion Rafale, en posture d’alerte en vol ou « on station », a d’abord été guidé jusqu’à la zone de l’accrochage par les Tactical air control party (TACP) du groupement d’infanterie. La présence et l’identification positive de la menace conjuguée à la détermination de l’ennemi a imposé au pilote de réaliser deux passes à 9000 pieds d’altitude (soit 3000m), avant le largage de deux bombes de type LGTR sur l’objectif. Lors de son survol d’évaluation, le pilote a par ailleurs ouvert le feu au canon de 30mm.

 

Confronté à une nouvelle offensive de l’ennemi, le détachement a du faire appel à son équipe de tireurs d’élite, armée par les fantassins du 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) et du CPA20 (TACP – Tactical air control party). Simultanément, une section d’infanterie avec des mortiers de 81 mm, et une batterie Proterre, du 1er régiment d’artillerie de Marine (1er RAMa) équipée de mortiers de 120mm, ont effectué des tirs en profondeur pour détruire les éléments en cours de décrochage.

 

A l’issu des tirs de mortiers, un hélicoptère Puma pirate, avec un canon de 20mm en sabord, a effectué un survol basse altitude de la zone de contact en délivrant les derniers feux.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
Tchad : campagne de tir interarmées à Tchigchika
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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 12:45
ONU: Idriss Déby plaide pour une représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité

26 septembre 2013 à 08:34 Par RFI

 

Dans le cadre de la 68e Assemblée générale de l'ONU à New York, Idriss Déby était à la tribune mercredi 25 septembre. Le président tchadien a appelé à une réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, comme l'avait fait la veille le président sud-africain, Jacob Zuma.

Idriss Déby (00:42)

Président tchadien

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:45
Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 5 septembre 2013, les militaires de la force Epervier ont conduit un exercice de sauvetage terrestre au Nord de N’Djamena, au Tchad.

 

Il est 07h45 lorsque l’alerte se déclenche. Un pilote d’avion s’est éjecté de son appareil, il est blessé au sol dans une zone hostile. Un PC « Search and Rescue » (SAR) est immédiatement armé afin de coordonner les opérations de recherches et de sauvetage. Il décide d’engager un Hercule C130 sur la zone de crash. Les coordonnées transmises par le pilote juste avant son éjection permettent de parachuter une équipe de sauvetage terrestre (SATER) et du matériel de survie.

 

Une fois au sol, l’équipe de sauvetage prend contact avec le pilote, l’authentifie et effectue un premier bilan sanitaire. Pendant ce temps, sur la base de Kossei, une équipe médicale, composée d’un médecin et de deux infirmiers, embarque dans un hélicoptère Puma, configuré pour le transport de blessés. L’authentification du pilote étant positive, le Puma peut décoller. L’équipe médicale est rapidement déposée au sol en vue de pour prodiguer les premiers soins et conditionner le blessé pour un rapatriement par hélicoptère. L’équipe SATER assure la protection des médecins jusqu’à l’embarquement du pilote.

 

L’exercice s’est terminé une fois l’exfiltration des équipes SATER et sanitaire sur la base de Kossei.

 

Les exercices SATER sont réguliers au Tchad. Ils sont indispensables au maintien des qualifications des équipages et à la bonne coordination des différentes unités impliquées en cas de situation critique.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont ne mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.
Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.
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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:45
Mali: un mini-sommet sur la Centrafrique en marge des cérémonies

20 septembre 2013 Par RFI

 

En marge des célébrations marquant le début du mandat du nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui se sont déroulées jeudi 19 septembre dans la capitale malienne, la situation en Centrafrique a été évoquée lors d’une conférence de presse et d’un mini sommet. Le président français, François Hollande, a prévenu qu’il « ne resterait pas sur la réserve ». De son côté, le président tchadien, Idriss Déby, a estimé que la Centrafrique risque de devenir « un sanctuaire de terroristes ».

 

Suite de l’article

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

18 septembre 2013 Par RFI

 

Des soldats tchadiens de la force de l’ONU, déployés à Tessalit, au nord du Mali, ne sont pas contents et le font savoir. Selon les informations obtenues par RFI, environ 160 hommes auraient déserté lundi 16 septembre le camp militaire d'Amachach près de Tessalit avec armes et bagages. Ils ont pris la direction de la ville de Gao où sont arrivés des hauts gradés de l'armée tchadienne.

 

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:55
Exercice d'aérocordage avec les TACP de la force Epervier (Tchad)

12.09.2013 photo EMA

le reportage photo

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:45
Sovereign Global France (ex Strike Global Services) va entraîner 1 500 soldats tchadiens

11.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Sovereign Global France, précédemment Strike Global Services (cliquer ici pour accéder à son site web) va prochainement entamer la formation de quelque 1 500 soldats tchadiens appelés à être déployés lors d'opérations de maintien de la paix.

Deux bataillons (un d'infanterie et un mécanisé) et une compagnie des forces spéciales tchadiennes seront remis à niveau par les formateurs de SGF. Le contrat a été signé en août et la formation devrait être terminée en fin d'année.

Après Djibouti, la Mauritanie (cliquer ici pour lire une note de SGF sur cette formation qui verra le déploiement d'une FPU au sein de l'ONUCI en fin d'année), c'est donc au Tchad que la société créée par Peer de Jong et Jérôme Paolini va se déployer. Le groupe Sovereign Global emploie actuellement quelques 300 personnes dont une vingtaine de permanents et il partage ses activités principalement entre ses pôles terrestres et maritimes.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:45
La sécurité au Sahel au coeur d'une réunion internationale à N'Djamena

11-09-2013 French.china.org.cn

 

Des chefs des services de renseignements des pays sahélo-sahariens, réunis depuis mardi dans la capitale tchadienne, examinent la situation sécuritaire dans la région, ainsi que le renforcement des capacités dans le domaine des renseignements et de la sécurité de leurs Etats respectifs.

 

"La persistance du phénomène de Boko Haram et ses ramifications transfrontalières, l'émergence de nouveaux défis sécuritaires liés à la grande criminalité, au fondamentalisme religieux et aux prises d'otage, sont autant de menaces réelles pour la paix et de la stabilité de la région sahélo-saharienne", a déclaré le secrétaire d'Etat tchadien à l'Intérieur et à la Sécurité publique, Mahamat Adji Ngoua, en ouvrant les travaux.

 

Selon lui, la rencontre de N'Djaména offre l'opportunité pour des discussions approfondies sur la situation sécuritaire et de prendre des décisions requises pour faire face à ces défis relevés ci-haut. "Elle doit en outre explorer les voies et moyens pouvant permettre de renforcer la coopération sécuritaire et l'opérationnalisation de la structure africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne", a-t-il ajouté.

 

Le secrétaire d'Etat tchadien à l'Intérieur et à la Sécurité publique a exhorté les experts de l'Union africaine à réfléchir et à trouver tous les mécanismes et outils nécessaires qui pourront permettre aux Etats membres de l'organisation continentale de prévenir et d'empêcher les mouvements des groupes terroristes, de combattre efficacement les activités des bandes criminelles.

 

Le commissaire pour la Sécurité et la Paix de l'Union Africaine, Ramdane Lamamra, a également relevé que les menaces qui pèsent sur la sécurité et la stabilité sont de nature transnationale et que toute réponse qui se veut efficace doit être collective.

 

"Le choix du Tchad et de sa capitale, N'Djaména, se veut naturellement un acte de reconnaissance pour la contribution inestimable que le Tchad a apportée à l'effort collectif qui a permis de libérer le nord du Mali de l'emprise de groupes terroristes et criminels. Le Tchad a fait preuve d'une solidarité agissante et d'un engagement panafricaniste remarquable", a indiqué M. Ramdane Lamamra.

 

Il a réitéré "la haute appréciation de l'Union africaine auprès du président Idriss Déby Itno, au peuple tchadien frère et au gouvernement tchadien pour les sacrifices consentis"

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 17:45
Tchad : exercice de largage par le 1er RTP

09/09/2013 Sources : EMA / armée de l'Air

 

Le 4 septembre 2013, la force Epervier a effectué un exercice de livraison par air sur la zone du rocher des éléphants.

 

La livraison par air (LPA) permet de faciliter le ravitaillement des unités isolées ou éloignées. Cette capacité opérationnelle est très technique, ce qui nécessite qu’elle soit régulièrement entretenue.

 

Au Tchad, le détachement de transit aérien de la force Epervier est armé par des militaires de l’armée de l’air et du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP/armée de Terre). Ces derniers sont les spécialistes de la livraison par air (LPA). En cas de crash d’avion ou d’éjection d’équipage, il s’agirait de faire décoller un avion Transall ou un Hercules afin de larguer le matériel nécessaire à la survie de l’équipage (alerte sauvetage terrestre ou « SATER »). Les exercices de LPA font partie intégrante du maintien en condition opérationnelle des militaires sur le théâtre.

 

Le 4 septembre, en début d’après-midi, une section de la compagnie motorisée (COMOTO) de la Force Épervier armée par le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir) s’est positionnée à proximité du « Rocher des éléphants » pour marquer la zone de mise à terre (ZMT). Cette dernière a été matérialisée par des panneaux de couleur disposés sur le sol. Une fois la ZMT installée, un message météo a été envoyé à la base aérienne indiquant les coordonnées de la position, la direction, la force du vent ainsi que la visibilité.

 

Simultanément, les militaires du 1er RTP ont conditionné et embarqué quatre colis de 180 kg chacun, dans un C130 Hercules du groupement de transport opérationnel (GTO). La livraison par air s’est déroulée en deux temps : dans un premier temps, en liaison radio avec la section au sol, l’aéronef a survolé la zone pour effectuer une reconnaissance à vue. En effet, le Rocher des éléphants se situe dans une zone inondable pendant la saison des pluies. De plus, elle est régulièrement balayée par des vents forts, ce qui rend la précision du largage très délicate. C’est donc lors du deuxième passage effectué à 100 mètres d’altitude, que les colis ont été largués. Tous les colis se sont posés dans la ZMT et ont pu être récupérés par la section.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : exercice de largage par le 1er RTP
Tchad : exercice de largage par le 1er RTP
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 19:45
Tchad : le COMJFACC en visite à N’Djamena

05/09/2013 Sources : EMA

 

Du 26 au 27 aout 2013, le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, commandant le Joint force air component command (JFACC) de Lyon Mont-Verdun s’est rendu sur la base Kosseï à N’Djamena.

 

Le Joint force air component command (JFACC) est le commandement de la composante aérienne des opérations conduites par la France. Il est stationné à Lyon Mont-Verdun. Une « antenne » de cet état-major est prépositionné au Tchad pour la conduite des opérations aériennes en Afrique centrale et occidentale (JFACC AFCO). Le JFACC AFCO permet une coordination et une conduite optimale des opérations aériennes, notamment au profit de l’opération Serval. Les moyens aériens de la force Epervier participent largement à l’opération Serval depuis janvier 2013.

 

C’est dans ce cadre que le général de brigade aérienne Philippe Montocchio s’est rendu à N’Djamena. Accueilli par le colonel Paul Peugnet, commandant de la force Epervier, le général a rendu visite à la trentaine de militaires du JFACC ACO puis aux détachements « chasse » et « ravitailleurs », au groupement de transport opérationnel (GTO) ainsi qu’au détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT).

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : le COMJFACC en visite à N’DjamenaTchad : le COMJFACC en visite à N’Djamena
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 20:45
Tchad : mission de reconnaissance pour l’escadron blindé

26/08/2013 Sources : EMA

 

Du 20 au 22 août 2013, un élément de la force Epervier accompagné par un militaire tchadien a effectué une mission de reconnaissance d’itinéraires au Nord de N’Djamena.

 

Un peloton de l’escadron blindé du groupement de la force Epervier a effectué une mission de reconnaissance des axes de circulation inscrits sur les cartes topographiques de la région, en vue d’en confirmer l’existence et la praticabilité. En effet, du fait des tempêtes de sable, de la saison des pluies ou des glissements de terrain, la cartographie peut se révéler souvent obsolète.

 

C’est avec des véhicules de type P4 (véhicule tout-terrain), VLRA (Véhicule léger de reconnaissance et d’appui) et de GBC180 (camion de transport de matériel) que le peloton a parcouru près de 450 kms de routes, de pistes et de chemins.

 

Pendant toute la mission, l’escadron blindé armé par les cavaliers du 1er régiment de Spahis (1er RS) de Valence, a été assisté par un militaire de l’armée nationale tchadienne (ANT). Aguerris au milieu désertique et familiers de la région, les militaires tchadiens apportent une aide précieuse aux militaires français.

 

A plusieurs reprises, l’adjudant qui accompagnait l’escadron blindé a pu faire le lien entre les militaires de la force Epervier et la population tchadienne : réorientation du convoi, évitement lors de points difficiles à franchir, traduction lors des échanges avec la population, etc.

 

Les militaires de la force Epervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : mission de reconnaissance pour l’escadron blindé
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 19:45
Tchad : exercice de guidage au profit des Rafale

22/08/2013 Sources : EMA

 

Le 15 août 2013, une équipe TAC-P (tactical air control party) du CPA 20, a réalisé un exercice de CAS (Close air support) au profit des Rafale de la force Epervier. La mission s’est déroulée sur le champ de tir de Massaguet, situé à une soixantaine de kilomètres au nord-est de N’Djamena.

 

L’exercice avait pour objectif d’entraîner et d’aguerrir en milieu désertique un détachement de six commandos parachutistes de l’air. En cas de demande d’appui feu rapproché, ces derniers ont pour responsabilité d’assurer l’acquisition de cibles, de gérer l’environnement proche, de guider les avions de combat et d’autoriser le tir.

 

Le scénario de l’exercice simulait un accrochage avec des insurgés. Après une phase de déploiement puis d’observation des mouvements de l’ennemi, les équipes TAC-P ont guidé les Rafale jusqu’à leur objectif. Différents modes opératoires ont été réalisés : la désignation de cible par coordonnées et la description de cible par radio. Une fois dans la zone d’opération, les avions Rafale sont intervenus en effectuant des démonstrations de force (show of force), des poursuites de cible au sol ou des simulations de tir.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad et apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad.

Tchad : exercice de guidage au profit des RafaleTchad : exercice de guidage au profit des Rafale
Tchad : exercice de guidage au profit des Rafale
Tchad : exercice de guidage au profit des RafaleTchad : exercice de guidage au profit des Rafale
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Tchad : opération Guelta dans le Tibesti

11/08/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 18 juillet 2013, un détachement du groupement terre de la force Épervier composé de près de 150 militaires, conduit une opération de reconnaissance dans les massifs désertiques de la région du Tibesti, au Nord du Tchad, à plus de 1200 kilomètres de la base Kosseï de N’Djamena.

 

Cette opération, baptisée Guelta, a pour objectif de maintenir la capacité de la force à déployer, en complète autonomie, d’importants moyens matériels et humains dans un environnement difficile, sur plusieurs semaines, à plus d’un millier de kilomètres de sa base principale.

 

Le détachement composé de militaires du 1er Régiment de Tirailleurs (1erRTIR) d’Epinal et du 1er Régiment de Spahis (1er RS) de Valence a déjà parcouru près de 2 500 km de routes et de pistes entre Faya, Zouar, Wour et Bardaï. Le détachement est constitué de deux sections de combat d’infanterie et d’un peloton de reconnaissance de l’escadron blindé, équipés de véhicule léger de reconnaissance et d’appui (VLRA) et de véhicules tactiques GBC180.

 

Afin de soutenir le détachement du groupement terre, différentes unités et personnels ont également été déployés : un détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT), un détachement du service des essences des armées (SEA), une équipe de mécaniciens du sous groupement de maintenance adaptée au théâtre (SGMAT) et une équipe médicale.

 

Du 5 au 6 août 2013, le colonel Paul Peugnet, commandant la force Epervier s’est rendu dans le Tibesti. Accompagné par le colonel du Gardin, chef du groupement terre et chef de corps du 1er RTIR, il s’est rendu auprès des éléments engagés dans l’opération Guelta implantés à Zouar. Ils se sont ensuite rendus à Faya-Largeau et Abéché pour une visite aux autorités civiles et militaires locales.

 

Conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : opération Guelta dans le Tibesti
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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:45
Tchad : transfert d’autorité de la force Épervier

06.08.2013 Sources : EMA
 

Le 1er août 2013, le colonel Paul Peugnet a pris le commandement de la force Epervier au Tchad lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée sur la base aérienne de Kosseï à N’Djamena. Il succède au colonel Laurent Rataud.

 

La cérémonie de prise de commandement a été présidée par l’ambassadeur de France au Tchad, en présence de plusieurs ambassadeurs et diplomates étrangers ainsi que de hautes autorités civiles et militaires tchadiennes.
En termes d’opérations, sous le commandement du colonel Rataud, la force Epervier a participé dès ses premières heures à l’opération Serval. Les éléments du groupement Terre sont entrés en premier sur le théâtre malien et le détachement chasse a réalisé les premières frappes aériennes sur les groupes terroristes en direction de Bamako.

Depuis, la force continue à être étroitement associée aux manœuvres aériennes aux moyens  des Rafale et avions de transport et d’assaut (ATA) stationnés à N’Djamena. La Force Epervier a également apporté, à plusieurs reprises, un soutien à l’opération Boali en République centrafricaine.

Depuis le 31 juillet 2012, les militaires de la force Epervier ont poursuivi leur mission de coopération technique et logistique avec les forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes et de protection des ressortissants français :
-    une trentaine de détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit de près de 600 stagiaires tchadiens ont été menés. Les instructeurs ont formé des spécialistes dans de nombreux domaines : topographie, parachutisme, techniques d’autodéfense, secourisme, conduite de véhicules incendie.
-    Les militaires français ont également réalisé des actions civilo-militaires (ACM) : la construction d’une école à Oudouhou au profit d’une trentaine d’élèves de la région, et dispensé une aide médicale gratuite dans les emprises de N’Djamena, Abéché et Faya.
-    La force Epervier a conduit des exercices interarmées afin de maintenir la capacité opérationnelle des militaires engagés dans la force, notamment grâce à une campagne  de tir et deux exercices Djanad d’évacuation de ressortissants

Les militaires français de la Force Epervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement à ses missions permanentes, Epervier participe également directement à l’opération Serval, avec en particulier l’emploi de ses moyens aériens.

 

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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 11:45
photo EMA

photo EMA

07/2013 Gilbert Maoundonodji* -- sciencespo.fr

 

Le 16 janvier 2013, c’est par un message du président de la République du Tchad à l’Assemblée nationale sur la crise malienne, que l’opinion nationale et internationale apprenait officiellement l’envoi des militaires tchadiens au Mali. Une décision souhaitée, voire encouragée par la France qui, quelques jours auparavant, avait eu l’audace de lancer l’opération SERVAL pour stopper la progression vers le sud malien des groupes terroristes et djihadistes.

 

Cette décision d’envoyer des troupes en opérations extérieures, à plus de deux mille kilomètres de son territoire national, est également saluée par une large majorité des opinions publiques africaines qui commençait à être sérieusement agacées par les tergiversations de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les atermoiements onusiens. Pourtant, on est en droit de se demander quels sont les objectifs déclarés et les buts poursuivis par le Tchad à travers cette intervention ? Dans la poursuite de quels intérêts vitaux ce pays, classé parmi les plus pauvres au monde malgré la manne pétrolière, mobilise-t-il plus de deux milliers de ses militaires d’élite, deux cent quarante véhicules de transport de troupes et de ravitaillement pour soutenir une opération aux contours mal définis et très risquée, puisqu’il ne s’agit pas d’une guerre conventionnelle mais asymétrique ?

 

Dans les lignes qui suivent, outre la mise en exergue des raisons officielles et objectifs déclarés de cette intervention, nous tenterons de décrypter les motivations réelles, susceptibles de révéler, d’une part, les véritables enjeux de l’intervention des troupes militaires tchadiennes au Mali ; et d’autre part, de montrer en quoi elle apporte un éclairage tout particulier sur les faiblesses d’un Etat, certes, « post-conflit » mais tout aussi fragile. Des faiblesses qui, elles, sont sources potentielles de déstabilisation et constituent les limites objectives de la volonté du Tchad d’être une puissance militaire régionale.

 

Les raisons officielles et les objectifs déclarés de l’intervention militaire

 

Dans le message présidentiel à l’adresse de la représentation nationale tchadienne, le cadre du déploiement des Forces Tchadiennes en Intervention au Mali (FATIM) est tout tracé. Parmi les raisons avancées, l’on a tout d’abord invoqué l’appartenance du Tchad et du Mali à la région sahélienne ainsi qu’à des organismes communs de coopération comme le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et ensuite, la mise en exergue d’un « intérêt de réputation » du Tchad : " les forces de défense et de sécurité sont aguerries dans les combats du désert. L’armée tchadienne est, non seulement aguerrie et professionnelle, mais elle est aussi et surtout beaucoup respectée pour ses hauts faits d’armes. Le théâtre actuel des opérations, le Sahel, n’a aucun secret pour elle », peut-on lire dans la presse présidentielle.

 

De plus, dès le déclenchement de cette crise, il y a plus de neuf mois, des sollicitations plus ou moins ouvertes ont été adressées au Tchad pour une intervention en faveur des autorités légales du Mali. « L’attention accordée ainsi à notre pays » (dixit Idriss Déby), poursuit le message présidentiel aux députés, « est, certes, l’expression d’un signe de considération pour les efforts déployés en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique, mais en même temps elle nous commande de faire preuve de beaucoup de responsabilités en tant que nation située au cœur du continent. En outre, depuis le 11 Janvier 2013, des regards sont constamment tournés vers nous pour scruter le moindre signe de réaction de notre part par rapport au déclenchement, par la France, de l’Opération SERVAL, au Mali. Par conséquent, le Tchad ne pourrait continuer à garder le silence. Il ne peut se soustraire à son obligation de solidarité vis-à-vis du peuple malien. C’est la raison pour laquelle j’ai donné l’accord du Tchad à la demande des autorités françaises pour que la mission Epervier puisse être mobilisée au profit de l’opération SERVAL à partir de notre territoire ».

 

Par ailleurs,  « Nous avons pris la décision de déployer sur le sol malien un contingent de l’Armée Nationale Tchadienne pour soutenir les efforts de la communauté internationale en vue de la restauration de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République du Mali. Nous avons ainsi agi conformément à la résolution 2085 du 20 Décembre 2012 du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant le déploiement de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA), aux appels de l’Union Africaine et à la demande expresse en date du 14 Janvier 2013 du président de la République du Mali».

 

Telles sont les raisons officielles de l’intervention militaire tchadienne au Mali. Celle-ci vise-t-elle réellement à satisfaire des objectifs d’intérêt national ? Quelle est la validité de ces justifications ?

 

L'intervention militaire tchadienne au Mali : enjeux et limites d'une volonté de puissance régionale

Un objectif géopolitique : lutter contre les groupes djihadistes pour éviter la contagion islamiste du Tchad

 

Pour un pays comme le Tchad, un « Etat-tampon idéologique », traversé par des clivages de toutes sortes (ethnique, régional, confessionnel, etc.) et où la donne religieuse a été un facteur de communalisation ayant permis de mobiliser des coreligionnaires pendant la guerre civile de 1979-1982, la présence des FATIM au Mali poursuit un objectif géopolitique : lutter contre les groupes terroristes (AQMI, MUJAO, ANSAR EDDINE) et prévenir la contagion islamiste du Tchad. Car, dans la perception et l’analyse des dirigeants tchadiens, si rien n’est fait, cette crise malienne aura de graves répercussions sur les régions du Sahel et du Sahara et constituerait plus largement une menace pour la paix et la sécurité régionales et internationales.

 

Certes, pour beaucoup d’observateurs et d’analystes, les menaces des groupes terroristes sur le Tchad ne seraient pas réelles et les risques de contagion minimes (Magrin, 2013). Aussi, cette intervention ne viserait-elle que la recherche et la reconnaissance d’un statut de puissance régionale en devenir. Ce qui n’est pas tout à fait faux, si l’on se réfère à certaines déclarations des autorités tchadiennes : « La paix et la stabilité retrouvées, le Tchad doit assumer son statut dans la sous-région et en Afrique. Le Tchad est un grand pays au cœur du continent et il doit jouer pleinement son rôle ».

 

Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, il y a des faits et des évidences qui confortent l’option du Tchad d’envoyer un contingent au Mali. En effet, dans un passé pas si lointain, l’un des chefs islamistes et djihadistes algérien, Abdelrazak El Para, du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), a été capturé dans le désert tchadien aux confins des montagnes du Tibesti. Or, les crises libyenne et malienne ont eu pour corollaire la dissémination des armes et l’absence de contrôle sur les frontières nationales. La porosité de celles-ci s’est encore accrue. De plus, il y a la proximité du Tchad avec le septentrion nigérian, où sévit Boko Haram dont le combat est religieux et les principales cibles sont les chrétiens. Dans ces conditions, une attaque kamizake d’un illuminé djihadiste au Tchad raviverait les tensions interconfessionnelles.

 

Un enjeu géostratégique : la quête d’un statut de puissance militaire régionale

 

A la lumière de l’enjeu géopolitique, le bien fondé de l’intervention militaire d’un contingent de l’armée nationale tchadienne au Mali n’est pas ici en cause. Ce qui pose problème, c’est le désir du Tchad d’être reconnu par la communauté internationale comme une puissance militaire régionale. C’est une aspiration légitime pour tout acteur étatique qui ambitionne de jouer un rôle sur la scène régionale et internationale. Mais le Tchad a-t-il les moyens de ses ambitions dans un contexte où la situation sociale de sa population requiert une meilleure allocation des ressources pétrolières pour lutter contre la pauvreté ?

 

Comme on a pu le constater, l’absence d’évaluation préalable des charges et dépenses liées à cet engagement ainsi que des conséquences prévisibles en termes de pertes en vies humaines sont les raisons qui ont poussé un député tchadien, qui plus est de la majorité présidentielle, a demandé que le Chef du Gouvernement rende compte de la situation à l’Assemblée nationale. C’est ainsi que le 15 avril, le Gouvernement s’est rendu à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des élus et faire le point sur la situation des FATIM.

 

L'intervention militaire tchadienne au Mali : enjeux et limites d'une volonté de puissance régionale

Dans sa communication aux députés, en réponse à cette interpellation, le Premier ministre a non seulement fait état du coût humain de cette intervention militaire qui se chiffrait alors à trente-six morts et soixante-quatorze blessés. Il a également mis l’accent sur le coût financier de cette opération pour le Tchad. En effet, en trois mois de présence des FATIM sur le terrain, les dépenses se chiffrent à 56 737 120 195 Francs CFA avant de préciser que les prévisions de dépenses pour une période de 12 mois sont de 90 321 953 893 FCFA. Qui paie la facture, s’est indigné un député ?

 

Selon le Premier ministre tchadien, en dehors de quelques appuis logistiques de certains pays dont la France, la République du Congo, le Soudan, la Chine, les Etats-Unis, l’essentiel des moyens utilisés provient des ressources nationales du budget de l’Etat. Si l’intervention militaire tchadienne au Mali s’inscrit, certes, dans le cadre de la MISMA, cette opération internationale, autorisée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, n’est pas une opération de maintien de la paix classique budgétisée. Par conséquent, les dépenses du Tchad ne sont pas assurées sur le budget onusien. Ces dépenses passeront-elles alors par pertes et profits ? Le Tchad espère se faire rembourser sur le Fonds fiduciaire dans le cadre de la future mission internationale sous mandat onusien, pour laquelle d’ailleurs il a échoué dans sa tentative d’obtenir le commandement des opérations.

 

Une intervention risquée et vectrice potentielle de déstabilisation

 

Face à cette situation, l’opinion nationale a commencé à s’inquiéter. C’est ainsi que, par une résolution prise le 15 avril 2013, à la suite de l’interpellation du Premier ministre par une question écrite d’un député du parti au pouvoir, l’Assemblée nationale a demandé au gouvernement de la République du Tchad de préparer, dans un délai raisonnable, le retrait des FATIM. En outre, elle lui a demandé de définir les modalités de réparation civile pour les familles des soldats décédés ainsi que pour les blessés. Enfin, elle a recommandé au gouvernement de faire apprécier à sa juste valeur, par les Nations Unies et l’Union africaine, les effets humains, matériels et financiers de l’engagement du Tchad au Mali.

 

Aujourd’hui, dans une région sahélo-saharienne en crise, le Tchad est perçu comme un ilot de sécurité et présenté comme l’épicentre de la stabilité régionale. Pourtant, si la fin de la guerre par procuration que se sont livrée le Tchad et le Soudan entre 2005 et 2010 a apporté un semblant de paix, les problèmes internes au Tchad n'ont jamais été réglés (Debos, 2013). La mauvaise gestion des ressources du pays, la corruption systémique qui gangrène tous les pans de l’économie, l'impunité dont bénéficient les proches du régime, les pratiques illégales et violentes de certains militaires ainsi que la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité de la population, qui aujourd’hui vit avec moins d’un dollar par jour, constituent autant de sources d’insécurité et de facteurs potentiels de déstabilisation.

 

*Gilbert Maoundonodji, juriste et politologue, auteur de Les enjeux géoplitiques et géostratégiques de l’exploitation du pétrole au Tchad, (Presses universitaires de Louvain 2009)

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:45
Présentation de l'équipement Félin par le groupement terre

Présentation de l'équipement Félin par le groupement terre

27/06/2013 Sources : EMA

 

Le 21 juin 2013, son Excellence madame Evelyne Decorps, ambassadrice de France au Tchad accompagnée d’une délégation de l’ambassade, a rendu visite aux militaires de la force Epervier, sur la base aérienne Kosseï, de N’Djamena.

 

La délégation a été accueillie par le colonel Laurent Rataud, commandant de la force Epervier (COMANFOR) qui leur a présenté les missions des éléments français au Tchad (EFT) et leurs capacités d’action.

 

Lors de cette visite, le groupement terre de la force Epervier a présenté le dispositif susceptible d’être mis en place pour assurer, en coordination avec l’ambassade de France, la protection et l’évacuation de ressortissant.

 

La délégation s’est ensuite rendue au centre médical interarmées et auprès de l’antenne chirurgicale. Elle a également visité le JFACC AFCO, Joint Forces Air Component Command de l’Afrique centrale et de l’Ouest implanté à N’Djamena. Réparti sur les sites de Lyon-Mont-Verdun et la capitale tchadienne, le JFAC AFCO, permet la coordination et une conduite optimales des opérations aériennes, notamment au profit de l’opération Serval.

 

La visite s’est achevée par une présentation du groupement air de la force Epervier. Une partie de ces capacités a été présenté : le détachement chasse, le détachement ALAT et l’équipe TAC-P (tactical air control party) du CPA 20.

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la Force Epervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement à leurs missions permanentes, les EFT assurent également l’intégralité du soutien aux moyens de la composante Air (chasse et transport) stationnés à N’Djamena et engagés dans l’opération Serval.

Tchad: visite de l’ambassadrice de France à la force Epervier
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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:45
source BBC Africa

source BBC Africa

26 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel Romano Prodi a appelé mercredi le Conseil de sécurité à ne pas oublier le Sahel sous peine de voir surgir dans cette région d'autres crises semblables à celle du Mali.

 

N'oubliez pas le Sahel si vous ne voulez pas avoir d'autres Malis, a lancé M. Prodi aux ambassadeurs des 15 pays membres réunis pour des consultations sur ce dossier. Il a aussi appelé la communauté internationale à se montrer aussi généreuse pour le Sahel qu'elle l'a été envers le Mali.

 

La situation au Mali est symptomatique de ce qui arrivera dans d'autres parties du Sahel si une réponse rapide n'est pas donnée aux défis qu'affronte la région, a-t-il expliqué. Inversement, le succès ou l'échec au Mali aura un impact sur l'ensemble du Sahel.

 

M. Prodi présentait au Conseil un rapport sur une stratégie intégrée pour le Sahel qui se concentrera sur les cinq pays les plus nécessiteux (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad). Avec le déploiement à partir de lundi prochain de la Mission de l'ONU pour la stabilisation au Mali (Minusma), l'accent sera mis davantage sur les quatre autres pays, a-t-il précisé.

 

A l'issue des consultations à huis clos, l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant, qui préside le Conseil en juin, a indiqué que la stratégie avait été accueillie de manière largement favorable.

 

La clé du succès, a-t-il ajouté, réside dans son application, qui nécessitera la coopération de l'ensemble du système onusien et le soutien des institutions financières internationales.

 

M. Prodi a préconisé la création d'un Fonds pour l'action au Sahel qui pourrait être co-géré par la Banque africaine de développement et la Banque mondiale: Les donateurs seront libres de choisir leur type d'assistance et les populations du Sahel sauront d'où vient l'aide. Il a aussi proposé la création d'un Institut de recherche sur le Sahel.

 

Pour M. Prodi, il faut faire vite car l'intérêt pour le Sahel que la crise au Mali a suscité ne durera pas éternellement. L'inquiétude partout dans le monde devant l'expansion du terrorisme au Sahel a fourni l'occasion de mobiliser du soutien en faveur des peuples de la région à court et à long terme.

 

La stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel se fonde sur quatre piliers, a expliqué M. Prodi: gouvernance, sécurité, besoins humanitaires et développement.

 

Elle a pour ambition de s'attaquer à tous les aspects de la crise: amélioration de la gouvernance, lutte contre la criminalité et contre le terrorisme, aide humanitaire à 11,4 millions de personnes menacées par la faim dont 5 millions d'enfants de moins de 5 ans.

 

M. Prodi, ancien chef du gouvernement italien âgé de 73 ans, avait été nommé en octobre 2012 comme envoyé spécial pour le Sahel.

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 12:45
Tchad : exercice de saut parachutiste au-dessus de Bakara

21/06/2013 Sources : EMA

 

Le 13 juin 2013, les éléments français au Tchad (EFT) ont effectué un exercice de largage de parachutistes sur la zone de mise à terre de Bakara, à 20 kilomètres au sud de N’Djaména.

 

Dans le cadre d’un entraînement, une quarantaine de parachutistes ont participé à une séance de saut à ouverture automatique (OA) à une altitude de 300 mètres, et ouverture retardée (OR) à une altitude de 3600 mètres. Les parachutistes du 1er régiment du train parachutiste (1er RTP), du 3e régiment du matériel (3e RMAT) et les commandos parachutistes de l’air (CPA) ont été largués à partir d’un avion Hercules C130 du groupement air.

 

La veille, les principaux acteurs de la séance de saut ont participé à une réunion Air-Terre (RAT), dirigée par le directeur de séance et rassemblant le commandant de bord de l’avion, le chef de largeur et le  chef d’avion. Le chef d’avion est le militaire sous les ordres duquel est placé l’ensemble des sautants en dehors de la phase de saut. Durant cette réunion, le directeur de séance a présenté les procédures particulières pour ce largage (recalages des procédures de sécurité, limitations).

 

Le 13 juin au matin, la séance de saut s’est déroulée en trois phases : tout d’abord la préparation des « sautants » : rappel des règles de sécurité, perception des parachutes dorsaux et ventraux, équipement des parachutistes sur ordre du chef d’avion. Puis l’embarquement dans le C130 aux ordres du chef largueur, phase pendant laquelle se font les dernières vérifications de sécurité. Enfin, la troisième phase est celle du saut en lui-même : les parachutistes en OA sautent simultanément par les portes latérales lorsque le « vert » est ordonné par le commandant de bord. Enfin, les chuteurs opérationnels (OR) se lancent par la tranche arrière à 3600m d’altitude aux ordres du chef largueur.

 

Bien que réalisé sans cadre tactique, cette séance d’aérolargage a requis un haut niveau de technicité. En effet, la zone de Bakara se situe dans une zone inondable en bordure immédiate du fleuve Chari. Elle est régulièrement balayée par des vents forts, ce qui rend la précision du largage aussi délicate qu’indispensable.

 

Le bilan de l’exercice est très  positif pour l’équipage du C130 et l’ensemble des parachutistes, qui maintiennent ainsi leur aptitude à intervenir à tout moment par la voie des airs sur l’ensemble du territoire tchadien.

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la Force Epervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement à leurs missions permanentes, les EFT assurent également l’intégralité du soutien aux moyens de la composante Air (chasse et transport) stationnés à N’Djamena et engagés dans l’opération Serval.

 

Tchad : exercice de saut parachutiste au-dessus de Bakara
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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:45
Tchad : relève du groupement Terre et des détachements de Faya et Abéché

12/06/2013 Sources : EMA

 

Le 4 juin 2013, le colonel du Gardin, chef de corps du 1e régiment de Tirailleurs (1e RTir) d’Epinal a pris le commandement du groupement Terre de la force Epervier. Il succède au colonel Waché, chef de corps du 110e régiment d’infanterie (110e RI) de Donaueschingen, en Allemagne.

 

Le groupement Terre, composé du 110e RI, du 3e régiment de Hussards (3e RH) de Metz et du 8e régiment d’artillerie (8e RA) de Commercy a réalisé un mandat alliant exercices, opérations de nomadisation, détachements d’instruction opérationnelles (DIO) au profit des forces armées tchadiennes et actions civilo-militaires (ACM) auprès de la population.

 

Tchad : relève du groupement Terre et des détachements de Faya et Abéché

Le 1er RTir arme désormais pour 4 mois l’état-major du groupement Terre ainsi que la compagnie motorisée ; le 1er régiment de Spahis (1er RS) de Valence arme l’escadron blindé et le 1er régiment d’artillerie de marine (1er RAMa) de Laon-Couvron l’unité élémentaire de protection terrestre détachée à Abéché.

 

Le 10 juin 2013, le lieutenant-colonel Fabrice Chapuy et le chef de bataillon Yann Begue ont pris respectivement le commandement du détachement de l’opération Epervier stationné à Abéché et à Faya-Largeau.

 

Le lieutenant-colonel Fabrice Chapuy du 35e régiment d’artillerie parachutiste (35e RAP) succède ainsi au lieutenant-colonel Bruno Hotier. Pendant les six prochains mois, il commandera plus d’une centaine de militaires qui assureront tous les jours des missions opérationnelles et de soutien au profit de l’ensemble de la force Epervier. Le détachement est stationné sur le camp « capitaine Michel Croci ».

 

Le chef de bataillon Begue, du 1er régiment d’artillerie de marine (1er RAMA), succède au lieutenant-colonel Jacques Urlacher du 110e RI. Il exerce le commandement tactique sur les moyens humains et matériels positionnés à Faya-Largeau et les renforts éventuels mis en place.

 

Le groupement Terre constitue près de la moitié de l’effectif du dispositif Epervier. Avec le groupement Air et la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA), il assure deux missions permanentes : la protection des intérêts français (tout particulièrement la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad), et conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, il apporte un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 22:07
Mali : le Tchad «n’a jamais conditionné sa participation à la Minusma»

12 juin 2013 Par RFI

 

La nomination du général rwandais Jean-Bosco Kazura à la tête de la Minusma, a été dénoncée, mardi, par le Comité de soutien aux Fatim les forces armées tchadiennes au Mali. La tonalité du discours du ministre tchadien des Affaires étrangères, qui a réagit ce mercredi 12 juin au micro de RFI, est différente.  Pour Moussa Faki Mahamat, le Tchad, qui a certes souhaité assurer le commandement de la Minusma, n’a jamais conditionné sa participation à la guerre au Mali contre un poste de commandement.

 

Dans un entretien accordé à RFI, le ministre tchadien des Affaires étrangères est revenu sur l’annonce récente de la nomination du général rwandais Jean-Bosco Kazura à la tête de la Minusma. Une annonce qui a créé la polémique, au Tchad, où le Comité de soutien aux Fatim, les forces armées tchadienne au Mali a réagit avec virulence, mardi 11 juin. Le discours du ministre tchadiens des Affaires étrangères marque au contraire une volonté d’apaisement.

 

« Nous avons appris depuis quelques jours que le choix s’est porté sur un général rwandais, qui serait plus expérimenté », constate d’abord Moussa Faki Mahamat, ministre tchadien des Affaires étrangères. « Nous l’assurons de notre soutien. J’ai dit, et je le répète, que pour nous, l’essentiel, c’est la réussite de cette mission », continue le ministre.

 

Une participation payée « au prix fort »

 

« Nous avons participé avec beaucoup de fierté à la libération du Mali. Nous sommes prêts à participer à sa stabilisation parce qu’il y va de la stabilisation de l’ensemble de la région », insiste-t-il, affirmant par ailleurs que « le Tchad n’a jamais conditionné sa participation, ni à la Misma, ni à la Minusma, au commandement ». Rappelant que le Tchad avait été « sollicité » et qu’il avait répondu présent, en se portant sur les théâtres d’opérations, « au devant de la scène », pour y « croiser le fer avec les terroristes ».

 

Mali : le Tchad «n’a jamais conditionné sa participation à la Minusma»

Rappelant les « hauts faits d‘armes de l’armée tchadienne », pour lesquels elle a « payé un prix fort », le ministre tchadien des Affaires étrangères affirme que le Tchad a ainsi « exprimé de manière très concrète (sa) solidarité au peuple malien. Sans plus ».

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