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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 08:55
Un NH 90 Caïman du GAMSTAT survol Valence lors de l'exercice "Spahi vaillant". Crédit : JR.Drahi/armée de Terre

Un NH 90 Caïman du GAMSTAT survol Valence lors de l'exercice "Spahi vaillant". Crédit : JR.Drahi/armée de Terre

 

12/01/2016 Armée de Terre

 

Fin décembre 2015, dans le cadre de l’actualisation de la loi de programmation militaire 2014-2019, l’armée de Terre a vu ses équipements renforcés de 6 hélicoptères NH90-TTH Caïman. Une consolidation qui porte désormais à 74 le nombre de NH90-TTH commandés, dont 44 livrés d’ici 2019.

 

C’est donc une très bonne nouvelle pour l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) qui, avec ces aéronefs supplémentaires, pourra progressivement remplacer ses hélicoptères Puma. La technologie déployée dans cet appareil permet en effet une plus grande liberté d’action pour le chef et une meilleure permanence tout temps sur le terrain (emploi dans toutes les conditions, capacité de vol,…).

 

A ce jour, 17 TTH ont été livrés pour l’armée de Terre. Fer de lance de l’aérocombat, ces hélicoptères de dernière génération sont donc d’ores et déjà employés pour des missions de transport tactique de troupes (jusqu’à 20 personnels) et de matériels (jusqu’à 2,5 tonnes), d’évacuation sanitaire, ou encore en tant que poste de commandement héliporté. Ils sont dotés de l’ensemble des équipements de combat nécessaires tels que des casques de vision nocturne (pour les missions d’infiltration et de vol en conditions météorologiques dégradées), des systèmes de contre-mesures et de blindage, des dispositifs pour la descente en rappel et l’emport de charges sous élingue ainsi que des entrées d’air pour les opérations en environnement désertique.

 

Pleinement intégrée au sein de l’armée de Terre dont elle constitue un pion de manœuvre du contact, l’aviation légère de l’armée de Terre est une arme jeune, créée en 1954, qui a vu son emploi évoluer au fil de son histoire. Pour réaliser ses missions, elle dispose d’hélicoptères de combat parmi les plus performants et les plus modernes au monde.

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14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 20:55
François Hollande à Coëtquidan: entre voeux et vieux effets d'annonce


14.01.2016 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

J'ai dû manquer quelque chose... Pourtant la sono était bonne et j'étais bien réveillé dans le fond du gymnase des écoles de Coetquidan où avaient lieu, ce jeudi, les vœux aux armées.

Pourquoi mes excellents confrères des agences, des radios et même de l'encore plus excellent desk Internet d'Ouest-France ont-ils fait leurs choux gras de la phrase présidentielle suivante: "J'ai demandé à Jean-Yves Le Drian que le nombre de réservistes passe à 40 000, contre 28 000 aujourd'hui. L'objectif, c'est de déployer mille réservistes en permanence, pour la protection de nos concitoyens"?

On lit la même chose dans une déclaration de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, sur l'actualisation de la loi de programmation militaire, à l'Assemblée nationale le 4 juin 2015: "La loi fixe un objectif pour le nombre de réservistes, passant de 28 000 à 40 000, en favorisant un élargissement des recrutements vers la société civile. Cette ambition est forte, tout en demeurant réaliste. Elle en tout cas nécessaire aujourd'hui et les chefs d'état-major y sont résolus."

En fait, tout le discours présidentiel était à l'avenant. Rien de nouveau, pas d'annonce (certes, on ne peut pas faire du neuf, tous les jours, avec du vieux). Mais ça manquait singulièrement de coffre, ces vœux. Dommage...

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 08:55
Hervé GUILLOU a été nommé à la présidence du CIDEF

 

source GICAN

 

Hervé GUILLOU, Vice-Président du GICAN et Président Directeur Général de DCNS, a été nommé début janvier 2016 à la présidence du CIDEF. Il succède à ce poste à Marwan LAHOUD, Président du GIFAS et Directeur général délégué à la stratégie et à l’international d’AIRBUS Group.
 

Le CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises) est une association qui réunit les principaux groupements professionnels de l’industrie française de défense :

  • le GIFAS - Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales,

  • le GICAT - Groupement des Industries Françaises de Défense et de Sécurité Terrestres et Aéroterrestres

  • le GICAN - Groupement des Industries de Construction et Activités Navales.


Curriculum vitae de Hervé GUILLOU > cliquez ici

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 17:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

12/01/2016 Sources : Ministère de la Défense

 

Le sergent-chef Florent travaille depuis quatre années au sein du service documentaliste aéronautique, dont un peu plus de deux mois sur la nouvelle génération d’hélicoptère Tigre.

 

Engagé en République centrafricaine depuis le mois d’octobre 2015, il effectue sa première mission opérationnelle comme documentaliste sur l’hélicoptère de combat Tigre HAD.

 

Son rôle, en République centrafricaine comme en France, est de maintenir l’aéronef en condition de vol. Pour cela, il doit mettre à jour quotidiennement toutes les informations aéronautiques dont a besoin le pilote pour préparer sa mission et son plan de vol. La documentation transmise concerne le survol de la région concernée, tant au niveau militaire que civil. Il suit également, en liaison avec la tour de contrôle, la mission de vol et informe l’équipage de tout changement jusqu’au retour de celui-ci. Enfin, il transmet aux mécaniciens les tâches à réaliser dans le cadre de la maintenance de l’appareil.

 

« Je suis en quelque sorte, la mémoire vivante de nos hélicoptères Tigre. J’aime ce que je fais. J’ai choisi ce métier car il me permet de travailler en autonomie totale » explique-t-il.

 

Florent fait partie de ces soldats qui travaillent dans l’ombre mais qui sont indispensables au fonctionnement des unités et au bon déroulement des opérations. Ses camarades le surnomment le DocMan.

 

Le métier de documentaliste demande d’avoir des connaissances et un vécu en aéronautique ainsi qu’en mécanique sur machine et armement de bord. C’est un métier qui évolue sans cesse avec l’arrivée des nouvelles générations d’hélicoptères de combat.

 

« J’ai énormément de responsabilités, je suis l’intermédiaire entre l’industriel et les mécaniciens de bord. »

 

Pour le moment, ils ne sont que deux dans son régiment. Ils sont soumis à un rythme d’opération extérieure régulier. Il espère que son métier séduira les nouvelles recrues afin d’augmenter l’effectif des documentalistes aéronautiques dans l’armée française.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 12:25
RPA Falcão - photo Harpia Sistemas SA

RPA Falcão - photo Harpia Sistemas SA

 

11.01.2016 par Aerobuzz.fr

 

Embraer liquide la joint venture Harpia Sistemas SA qu’il avait créée en 2011 avec AEL Sistemas SA et Avibras Divisão Aérea e Naval SA, dans le but de développer un drone militaire destiné à l’armée brésilienne. Cette décision fait suite aux réductions budgétaires imposées par le Brésil confronté à une grave crise économique. Embraer s’engage à assurer une veille technologique de manière à pouvoir répondre aux besoins des forces armées brésiliennes le cas échéant.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 08:55
COSPACE - la labellisation de quatre Boosters

 

11.01.2016 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annoncent la labellisation de quatre Boosters dans le cadre de l’initiative lancée par le COSPACE

 

Les moyens, signaux et données spatiales ont aujourd’hui une importance stratégique dans des domaines d’applications très variés (urbanisme, agriculture, énergie, environnement, mer, risque, mobilité, transports, loisirs etc.). La position de numéro deux mondial de la France dans les infrastructures spatiales est une opportunité pour développer des applications valorisant ces données qui, mises en synergie avec les besoins utilisateurs grâce aux technologies numériques, peuvent faire émerger des solutions innovantes tant par leur nouveauté d’usage que par leur modèle économique.

Le 11 septembre 2015, le COSPACE (comité de concertation entre l’Etat et l’industrie dans le domaine spatial) a lancé l’appel à labellisation « Booster » pour mettre en place des accélérateurs de projets regroupant des acteurs du spatial, du numérique et des domaines applicatifs. Ces structures, portées par des Pôles de compétitivité, ont pour missions de créer un environnement favorable au décloisonnement des filières et aux rencontres multi-secteurs, de faire émerger des projets innovants valorisant les données spatiales seules ou combinées à d’autres moyens et d’accompagner les entreprises qui développent et commercialisent ces nouveaux services.

 

Suite à l’examen des candidatures présentées et sur proposition du comité de pilotage du Cospace, Jean-Yves LE DRIAN, ministre de la Défense, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Thierry MANDON, secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, co-présidents du COSPACE ont décidé la labellisation de quatre Boosters :

-       Le Booster Morespace, localisé en Bretagne, s’appuie sur un vaste réseau d’acteurs sensibilisés à l'innovation et à l'entreprenariat pour accélérer l'utilisation des données et techniques satellitaires dans le secteur maritime.

-       Le Booster Nova, localisé autour des 3 métropoles Toulouse, Bordeaux et Montpellier, a pour vocation l’émergence de services et de start-up dans six domaines : la croissance bleue, l’énergie, les Smart City, l’agriculture, la maitrise de l’espace et du cadre de vie et les économies du Sud.

-       Le Booster PACA, localisé en Provence Alpes Côte d’Azur, ambitionne la création d’applications sur les thèmes sécurité (villes, côtes, mers), écotechnologies, services mobiles liés à la géolocalisation et les smart cities (transport intelligents, énergie, villes durables …)

-       Le Booster Seine Espace, localisé sur l’axe Seine Paris – Normandie, vise à développer de nouveaux services dans les secteurs applicatifs ville et mobilité, logistique, gestion intelligente de l’énergie, climatologie, environnement, loisirs, éducation, etc.

 

Au-delà des acteurs traditionnels du spatial, ces Boosters sont soutenus et portés par de nombreuses entreprises et structures d’innovation présentes sur toute la chaine de valeur comme (liste non exhaustive) : ACRI-ST, Actimar, Airbus Defence & Space, Along Track, ATOS, CLS, CS, Ellipso facto, e-Odyn, Kinaxia, Qwant, La Poste, Orange, Sigfox, Sophia Conseil, Telespazio, Thales Alenia Space, Transvalor etc…

Sur un an, une trentaine de projets sont attendus de la démarche d’accélération des Boosters. Ils seront présentés dans le cadre de l’appel à projets PIAVE - Projets industriels d’avenir - en vue d’être financés par le Programme d’investissements d’avenir.

Les ministres se félicitent du lancement opérationnel des Boosters qui va permettre l’essor d’une nouvelle économie valorisant la position de la France dans le domaine spatial et tirant profit de ses compétences en matière de développement d’applications numériques.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 08:55
Du nouveau du côté des programmes d’armement fin 2015


11/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

En ce qui concerne les programmes d’armement, la fin de l’année 2015 a été marquée par les commandes de 7 hélicoptères Tigre, 6 hélicoptères Caïman, de 2 satellites COMSAT NG, et 443 véhicules pour les forces spéciales, ainsi que par la livraison du 8ème A400M Atlas. Cela illustre le maintien du cap pour rejoindre le modèle complet d’armée, conformément au livre blanc « Défense et sécurité nationale 2013 » et à la loi de programmation militaire, actualisée en juillet dernier.

 

Le 17 décembre, 7 hélicoptères Tigre HAD (appui-destruction) ont été commandés par la DGA à Airbus Helicopters, via l’OCCAR, pour une livraison prévue en 2017-2018. Cela portera le parc à 67. A ce jour 55 Tigre ont été livrés, dont 40 en version HAP (appui-protection) et 15 en version HAD. Cette dernière comprend en plus une capacité missiles air-sol et une motorisation renforcée. Tous les HAP seront progressivement  transformés en HAD. Le Tigre est engagé dans le cadre des opérations Barkhane et Sangaris.

 

Le 22 décembre, la DGA a notifié la réalisation des 2 satellites de communication militaire COMSAT NG. Ils remplaceront à compter de 2021, les satellites Syracuse 3A et Syracuse 3B. Le programme COMSAT NG vise à accroÏtre les performances en termes de capacité d’échanges d’informations et de résistance au brouillage, avec un maintien de la permanence de communication sur le territoire national, les zones prioritaires d’intérêt et nos bâtiments à la mer.

 

Le même jour a eu lieu la réception du 8ème exemplaire de série de l’A400M Atlas (MSN 31). Avion de transport militaire polyvalent et performant mis en œuvre par l’armée de l’air, il est équipé de quatre turbopropulseurs et peut transporter jusqu’à 37 tonnes. L’appareil livré dispose, comme le précédent (MSN 19) d’une capacité de largage de parachutistes en chute libre par la rampe arrière et par les portes latérales de l’appareil. Il est par ailleurs le premier appareille français équipé du système de visualisation améliorée infrarouge EVS (Enhanced visualisation system). L’A400M est notamment utilisé dans la cadre du soutien logistique de nos forces en opérations et de nos forces prépositionnées.

 

Le 30 décembre, le ministère de la Défense a passé commande de 6 hélicoptères NH90 Caïman en version TTH, destinés à l’armée de terre. Le NH90 (NATO Helicopter) Caïman, se décline en version TTH (Tactical Transport Helicopter – transport tactique) pour l’armée de terre et en version NFH (NATO Frigate Helicopter - lutte anti-surface et anti-sous-marine) pour à la Marine nationale. A ce jour, 15 NFH, sur 27 commandés, ont été livrés, ainsi que 17 TTH, sur 74 commandés. 44 Caïman en version TTH sont prévus d’être livrés d’ici 2019. Le Caïman est engagé dans le cadre des opérations Barkhane.

Le même jour ont été commandés, pour les forces spéciales, 202 véhicules lourds et 241 véhicules légers, dont les premiers devraient être respectivement livrés en 2016 et 2018. Cela permettra d’améliorer l’interopérabilité et le niveau de performance du parc des composantes forces spéciales Terre, Marine et Air.

 

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 07:55
Mistral : DCNS envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de la COFACE

"Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas", avait expliqué en décembre Hervé Guillou devant l'Association des journalistes de défense (AJD) - photo DCNS

 

11/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le groupe naval envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de l'expert en assurance-crédit internationale pour se faire rembourser du montant de tous ses coûts liés à l'annulation de la vente de deux bâtiments de surface et de projection (BPC) de type Mistral à la Russie.

 

Ça chauffe, ça chauffe entre DCNS et la COFACE qui gère pour le compte de l'État les garanties publiques destinées aux entreprises françaises exportatrices. Selon des sources concordantes, le groupe naval envisage de lancer une procédure en contentieux vis-à-vis de l'expert en assurance-crédit internationale pour se faire rembourser du montant de tous ses coûts liés à l'annulation de la vente de deux bâtiments de surface et de projection (BPC) de type Mistral à la Russie. Un montant qui est proche de 100 millions d'euros, selon ces mêmes sources. Depuis le début de cette opération, les deux entités entretiennent des rapports conflictuels.

Le groupe naval ira-t-il au bout de cette logique? Le dossier est ouvert, précise-t-on à La Tribune. En tout cas, le PDG Hervé Guillou ne l'exclut pas, d'autant qu'il doit rendre des comptes à son conseil d'administration où siège Thales (35% du capital), qui a lui-même Dassault Aviation dans son capital. "Nous nous devons de défendre les intérêts de DCNS, explique-t-on. C'est une solution parmi d'autres. La messe n'est pas dite". A ce jour, tous les fournisseurs du groupe naval ont été remboursés intégralement (660 millions d'euros pour STX, 80 millions pour Thales et 40 millions pour CNIM). Contacté, le groupe DCNS n'a pas souhaité faire de commentaires.

 

Les industriels indemnisés à 100%

"Le président de la République a dit que ce serait une opération qui ne coûterait pas d'argent à l'industrie. Ce n'est pas encore le cas", avait expliqué en décembre Hervé Guillou devant l'Association des journalistes de défense (AJD). "Nous avons encore des discussions en cours avec le ministère des Finances pour nous faire rembourser jusqu'au dernier euro ce qu'ils nous doivent (...) On continue à faire valoir nos droits mais le sujet n'est pas réglé", avait-il souligné. Des déclarations publiques qui avaient fortement agacé au plus haut niveau avant les fêtes de fin d'année.

Hervé Guillou avait toutefois déjà expliqué en septembre 2015 devant les députés de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale que "le Premier ministre a arbitré, moyennant la souscription d'une prime complémentaire, au mois de mai, le principe d'une indemnisation à 100 % de tous les industriels ayant contribué" au contrat.

La vente des deux BPC avait été annulée par la France en raison de l'implication de la Russie dans la crise ukrainienne. En vertu d'un accord conclu le 5 août entre Paris et Moscou, après huit mois de négociations, le gouvernement français avait concomitamment versé aux autorités russes 949,8 millions d'euros, correspondant aux avances versées par la Russie pour l'acquisition des deux navires, dont le prix d'achat s'élevait à 1,2 milliard.

 

Une négociation déjà difficile avec la COFACE

Dès l'origine de ce dossier, la négociation n'a pas été très simple entre DCNS et la COFACE, qui a contesté "pendant plusieurs mois jusqu'en février-mars" 2015 la décision du groupe naval d'invoquer en novembre 2014 un cas de force majeure prévu dans le contrat de janvier 2011 pour justifier la non livraison à la marine russe du premier BPC, qui devait être livré "contractuellement le 1er novembre, puis le 14 novembre et le 24 novembre", avait expliqué en septembre 2015 à l'Assemblée nationale, Hervé Guillou. DCNS a signé en septembre 2012 avec la COFACE une police d'assurance avec un taux de couverture des coûts de 95%, dont sont exclues les marges du groupe naval.

"Il nous a fallu protéger DCNS d'une résiliation pour faute au cas où nous ne le livrerions pas. Nous nous sommes donc déclarés, au titre de l'article 14 du contrat, en état de force majeure. Si cela n'avait pas été le cas, nous aurions pu avoir à notre charge non seulement la construction à nos frais par un tiers des BPC, c'est-à-dire l'équivalent de 1,2 milliard d'euros, mais aussi les pénalités ; autrement dit, nous exposions la société à une perte de 1,5 à 2 milliards d'euros. Ce cas de force majeure a permis de protéger la société pendant 183 jours, ce qui était pour nous l'essentiel, en attendant une expression plus formelle de l'État français" (...) Si la force majeure n'avait pas été reconnue, DCNS n'était pas remboursée à 95 % mais à 50 % ou moins".

A l'exception de sa marge qui ne sera pas remboursée, DCNS devrait au final s'en sortir relativement bien si les promesses de l'État sont bien tenues. Car comme l'a indiqué lors de son audition devant la même commission le 15 septembre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, "le coût total imputable à l'État sera légèrement supérieur, car la COFACE indemnisera les entreprises françaises concernées pour les coûts induits par la réalisation du contrat, dont le montant dépasse celui des acomptes versés par la partie russe. Le montant total pour l'État sera donc de l'ordre de 1,1 milliard d'euros". Notamment DCNS a dû injecter "en cash quelque 140 millions" pour terminer le second BPC, le Sébastopol. Pour Laurent Fabius, ce différentiel "se traduira par le versement d'un dividende moindre de la COFACE à l'État" en début d'année prochaine.

 

Livraison des Mistral à l'Égypte cet été

Le total des indemnisations à verser au constructeur des navires et à ses sous-traitants devrait grimper à 1,1 milliard d'euros moins le montant de l'éventuelle revente, avait indiqué le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Louis Gautier, lors d'auditions parlementaires en septembre. Cette estimation inclut notamment des frais de gardiennage et de maintien en état opérationnel des navires, qui s'élèvent à 2 millions d'euros par mois, mais pas les frais de remplacement des matériels russes en vue d'une revente à un autre pays.

La France a trouvé depuis un accord avec l'Égypte, qui a acheté les deux bâtiments pour environ 950 millions d'euros. DCNS a retiré des systèmes d'information russes des deux navires, toujours basés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et est en train d'en transcrire d'autres du cyrillique vers l'arabe. La formation du premier équipage égyptien - elle doit durer environ quatre mois - débutera en février/mars 2016, les deux navires devant rejoindre l'Égypte à l'été.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 07:55
Remise des agréments FRA 145 au SIAé - photo Armée de l'Air

Remise des agréments FRA 145 au SIAé - photo Armée de l'Air

 

05/01/2016 Armée de l'air

 

Le 16 décembre 2015, la direction de la sécurité aéronautique de l’État (DSAÉ) a remis deux agréments FRA 145 au service industriel de l’aéronautique (SIAé).

 

Au cours d’une cérémonie organisée sur le site de l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux, le général Hervé Rameau, directeur de la DSAÉ, a officiellement délivré ces deux documents à l’ingénieur général de l’armement (IGA) Patrick Dufour, directeur central du SIAé.

 

Associés aux agréments EMAR 145 et Part 145 relatifs à l’entretien de la cellule et du moteur de l’A400M, les agréments FRA 145 mettent l’ensemble des activités de maintenance aéronautique menées par le SIAé au profit de ses clients étatiques en conformité avec les règlements de la navigabilité.

 

Le SIAé intègre ainsi le cercle fermé des industriels capables de concevoir, produire et entretenir des matériels dans un environnement contrôlé par la navigabilité. Cela contribue à consacrer le service au niveau des meilleurs industriels de maintenance aéronautique.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 07:55
André Turcat à l’époque où il était pilote d’essai du N.1500 Griffon

André Turcat à l’époque où il était pilote d’essai du N.1500 Griffon

 

05/01/2016 Armée de l'air

 

C'est avec une réelle émotion que nous apprenons le décès d'André Turcat, survenu le 4 janvier 2016.

 

Polytechnicien (X40), ce dernier avait choisi de rejoindre les Forces Aériennes Françaises Libres. Breveté pilote en 1947, il avait servi en Indochine sur C-47 au sein du groupe de transport II/64 "Anjou", et s'était notamment illustré lors de missions d'évacuation d'urgence.

 

Fort de cette expérience, il fut ensuite admis en 1950 à l'école du personnel navigant d'essais et de réception basée au centre d'essai en vol de Brétigny-sur-Orge, dont il prit le commandement 2 ans plus tard. En 1953, il rejoignit Nord-Aviation, où il travailla en tant que chef pilote d'essais sur le Gerfaut et le Griffon.

 

Il devint ensuite directeur des essais en vol du projet Concorde, pour Sud-Aviation, réalisant notamment le premier vol de l'appareil le 2 mars 1969 et le premier vol supersonique le 1er octobre de la même année.

 

L'armée de l'air présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de ce pionnier de l'aviation, totalisant de nombreuses heures de vol sur plus de 20 avions différents.

 

Note RP Defense: voir l'Hommage de l'ECPAD à André Turcat, premier pilote d’essai du Concorde

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 13:55
Véhicules légers des forces spéciales (VLFS) - photo RTD

Véhicules légers des forces spéciales (VLFS) - photo RTD

 

07/01/2016 DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT

 

La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié le 30 décembre  2015 à la société Renault Trucks Defense (RTD)  la réalisation de 241 Véhicules Légers des Forces Spéciales et de 202 Véhicules Lourds des Forces Spéciales, ainsi que l’intégration d’équipements de renseignement et de communication sensibles et leurs éléments de soutien. Ces véhicules équiperont l’ensemble des forces spéciales qui emploient actuellement un parc hétéroclite de véhicules particulièrement usés par le rythme de leurs engagements en opérations extérieures. 25 véhicules lourds seront livrés en 2016 dans un premier standard pour répondre aux besoins les plus urgents. Les premiers véhicules légers seront livrés à partir de 2018.

 

Ce programme répond à des besoins opérationnels des plus exigeants pour des missions de renseignement, de neutralisation, d’actions dans la profondeur en zones hostiles avec le plus de discrétion possible, et vise à améliorer l’interopérabilité et le niveau de performance du parc de véhicules des composantes Terre, Air et Marine des forces spéciales.

 

 Aux côtés de la société Renault Trucks Defense, l’organisation industrielle pour la réalisation du marché des véhicules des forces spéciales comprend également les sociétés Panhard, filiale de RTD, (conception et production du véhicule léger) et Essonne Sécurité (conception et production d’équipements communs aux deux véhicules).

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 13:55
La version terrestre de l'hélicoptère NH90 Caïman - photo Airbus HC

La version terrestre de l'hélicoptère NH90 Caïman - photo Airbus HC

 

07/01/2016 DGA

 

La direction générale de l’armement (DGA) a passé commande le 30 décembre 2015 de six hélicoptères de transport tactique NH90-TTH Caïman auprès de l’industriel NHI*.

 

Cette commande est une des traductions de l’effort sur les équipements décidée dans le cadre de l’actualisation de la Loi de programmation militaire 2014-2019 défendue par Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Elle renforce de manière significative les équipements de l’armée de Terre et porte à 74 le nombre de NH90-TTH commandés, dont 44 livrés d’ici 2019.

 

Le NH90 est un hélicoptère biturbine de 11 tonnes développé en coopération européenne entre la France, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. Premier hélicoptère militaire à commandes de vol électriques, le NH90 se décline en deux versions : le TTH (Tactical Transport Helicopter) pour les missions d’appui au forces terrestres, et le NFH (NATO Frigate Helicopter) pour les missions de lutte anti surface, anti sous-marine et pour le secours maritime. A ce jour, 15 NFH ont été livrés pour la marine nationale (sur 27 NFH commandés) et 17 TTH ont été livrés pour l’armée de terre.

 

Les NH90-TTH remplacent progressivement au sein de l’ALAT les hélicoptères Puma. Ils sont employés pour des missions de transport tactique de troupes (jusqu’à 20 personnels) et de matériels (jusqu’à 2,5 tonnes), d’évacuation sanitaire, ou encore en tant que poste de commandement héliporté. Ils sont dotés de l’ensemble des équipements de combat nécessaires tels que des casques de vision nocturne « HMSD », des systèmes de contre-mesures et de blindage, des dispositifs pour la descente en rappel et l’emport de charges sous élingue ainsi que des entrées d’air pour les opérations en environnement désertique.

 

En 2025 les NH90-TTH constitueront la principale flotte d’hélicoptères des forces armées et permettront d’atteindre l’objectif de 115 hélicoptères de manœuvre fixé par le Livre blanc de 2013, avec le complément des Cougar rénovés et des Caracal.

 

* Le programme NH90 est conduit pour la France par la DGA qui s’appuie sur l’agence exécutive NAHEMA (NATO HElicopter Management Agency) pour la gestion globale du programme. Le consortium NHI est composé du groupe Airbus Helicopters et des industriels AgustaWestland et Fokker. Les NH90 destinés aux forces françaises sont fabriqués sur le site de Marignane (Bouches du Rhône) d’Airbus Helicopters France.

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 11:55
HEXO+ photo Squadrone System

HEXO+ photo Squadrone System


05.01.2016 electronique-eci.com

Squadrone System vient d'annoncer la livraison du premier drone autonome sur le marché.  Capable de capturer d'incroyables images aériennes avec une simplicité d'utilisation sans égale, HEXO+ vole de manière autonome. L'engin décolle suit et filme son utilisateur en suivant des mouvements de caméra prédéterminés, pour enfin atterrir en douceur.


Ces processus sont entièrement automatisés et sont simplement initiés par l'application smartphone HEXO+ dédiée. Ainsi, aucune télécommande encombrante n'est nécessaire, laissant les utilisateurs capturer leurs exploits tout en ayant les mains totalement libres.

Grâce à un système de suivi précis et des mouvements de caméra fluides, HEXO+ offre la possibilité aux débutants comme aux experts de laisser s'exprimer leur potentiel créatif. Pour garantir un cadrage constant et une stabilité d'image irréprochable, HEXO+ utilise une technologie propriétaire qui associe un algorithme d'anticipation de trajectoire à des systèmes motorisés ultra rapides. Une palette de mouvements cinématiques de caméra prédéterminés a également été développé en collaboration avec des experts de la réalisation cinématographique. Elle permet à tout utilisateur, profane ou expert, d'obtenir des prises de vue de qualité professionnelle grâce à l'utilisation couplée d'HEXO+ et d'une caméra GoPro.

HEXO+ est le tout premier drone autonome à obtenir les certifications complètes des organismes de Conformité Européenne (CE), Industry Canada (IC) et de la Federal Communications Commission (FCC). “Il s'agit d’une manière totalement inédite de capturer d’incroyables images aériennes,” déclare Antoine Level, co-fondateur et CEO d’HEXO+. “Nous sommes extrêmement fiers d’avoir pu combiner notre expertise en technologies aéronautiques à notre savoir-faire en développement logiciel, pour créer un produit simple d’utilisation.”
L’attrait principal d’HEXO+ est de pouvoir filmer ses utilisateurs tout en les laissant s’adonner librement à la pratique de leur activité. “HEXO+ a été conçu pour que les amateurs de plein air puissent pratiquer librement leur activité, sans devoir rester coincés derrière l’objectif,” confie Xavier De Le Rue, Snowboarder professionnel et co-fondateur d’HEXO+. “Cela permet de filmer d’incroyables images de soi-même. En tant que snowboarder professionnel, il ne m’a jamais été aussi simple de créer et de partager mes prises de vue, sans les contraintes matérielles et financières qu’impliquent l’utilisation d’hélicoptères et d’une équipe de tournage.”

HEXO+ est actuellement disponible à l’achat sur www.hexoplus.com.

 

A propos d’HEXO+
Avec son application smartphone dédiée, le drone HEXO+ permet de créer des prises de vues aériennes sans pareil, de manière totalement autonome. En 2014, les 7 co-fondateurs de la start-up Grenobloise ont associé leur expérience et leur savoir faire en matière de réalisation cinématographique, de développement logiciel et de sports extrêmes, pour faire de leur vision d’HEXO+ une réalité. Ils ont lancé en juin 2014 une campagne de financement participatif sur la plateforme Kickstarter, afin de récolter des fonds pour leur projet : cette campagne a atteint son objectif de 50 000 USD en moins de 37 minutes, pour finalement atteindre, 30 jours plus tard, 1 306 921 USD, financés par plus de 2000 participants.

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 11:55
Bourges : quel sera l'avenir de Nexter ?

 

06.01.2016 Par Michel Benoît, France Bleu Berry

 

Nexter (ex Giat industrie) a signé, mi décembre, un rapprochement avec l’allemand KMW. Cette alliance permet de créer un géant européen de l’armement. Les deux entreprises comptent mettre en commun des synergies dans les cinq ans à venir. L'emploi va t-il trinquer ?

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 08:55
[FIC2016] Inscrivez vous aux ateliers !

 

L'équipe FIC vous souhaite une très belle année 2016 !

 

Vous avez dès à présent la possibilité de choisir votre programme personnalisé parmi 30 ateliers, 20 conférences, 14 Master classes, 12 FIC Talk, plus de 20 démonstrations techniques et 15 plateaux TV.

 

Connectez vous à votre espace visiteur et cliquez sur l'onglet "Mon programme" :

 

 

  • Pour ajouter un élément à votre programme, cliquez sur le bouton 

  • Pour supprimer un élément de votre programme, cliquez sur le bouton 

 

Accéder à mon espace visiteur : cliquez ici

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Pas encore inscrit : cliquez ici

 

Attention, le nombre de places étant limité, nous vous rappelons que les inscription aux ateliers sont obligatoires pour pouvoir y participer.

 

A bientôt !

 

L'équipe FIC

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 12:55
Pascal Citeau, dirigeant de Marinelec Technologies - photo Ouest France

Pascal Citeau, dirigeant de Marinelec Technologies - photo Ouest France

 

04 janvier 2016 entreprises.ouest-france.fr

 

Marinelec Technologies est spécialisée dans les systèmes de sécurité pour navires. Sa taille modeste ne l'empêche pas de franchir les frontières. C'est indispensable.

 

« Nous n'avons pas le choix. Les chantiers navals sont implantés partout dans le monde. Beaucoup en Asie. La moitié de notre chiffre d'affaires est gagnée à l'export. Il faut encore l'augmenter », constate Pascal Citeau, patron de Marinelec Technologies.

Depuis quarante ans, la société quimpéroise imagine des systèmes de sécurité pour les bateaux. Le chef d'entreprise revient d'un salon à Shanghaï. « Il faut être présent dans les salons internationaux. On y rencontre les intégrateurs, ceux qui installent nos systèmes dans les navires, les représentants des chantiers, parfois les armateurs. L'objectif est d'être sélectionné pour faire partie des « maker list », la liste des fournisseurs. »

Pour être retenu, il faut montrer patte blanche. « La réglementation internationale nous aide. Les systèmes sont soumis à un strict cahier des charges. Les acheteurs sont rassurés. » Cela ne suffit pas. « Avoir des références chez d'autres constructeurs est indispensable. Ensuite, le prix et les services font la différence. »

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 11:55
Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'un IED (BARKHANE-AVR 2014) photo SIMMT

Dommages subis par un VAB suite à l'explosion d'un IED (BARKHANE-AVR 2014) photo SIMMT

 

05.01.2015 par Alain Establier  - SDBR n°141

 

Les députés Alain Marty et Marie Récalde, tous deux membres de la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale française, ont mené une mission d’information sur «les conséquences du rythme des opérations extérieures (OPEX) sur le maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels de l’armée française».

 

Des OPEX largement supérieures en nombre au Livre Blanc de 2012 et à la LPM !

Depuis 2011, les OPEX majeures de la France se succèdent, parfois se juxtaposent, à un rythme soutenu et dans la durée. En 2015, environ 8300 militaires ont été déployés en permanence en OPEX, dont 8000 environ au titre des trois principales opérations: Barkhane (3500 militaires) dans la bande sahélo-saharienne (BSS), Sangaris (900 soldats) en République centrafricaine, Chammal (3500 hommes) en Irak et en Syrie. Pour ces trois théâtres seulement, ce sont 46 avions de chasse (Rafale air et marine, Mirage 2000 et Super-Etendard modernisés), plusieurs centaines de véhicules (blindés, de combat, logistiques) et cinq drones qui sont engagés. Rappelons que les armées françaises mènent en parallèle d’autres missions au delà de l’Hexagone: Gabon, Sénégal, Djibouti, Emirats Arabes Unis, pour ce qui concerne l’armée de Terre et l’armée de l’Air. Il faut rajouter l’opération Sentinel (7500 militaires plus les matériels roulants) dans l’Hexagone. De son coté la Marine est engagée, au-delà du soutien aux OPEX, dans des opérations conjointes avec l’OTAN ou dans des opérations de lutte contre le piratage en mer, contre l’immigration illégale(opération Sophia), contre la pêche illégale ou contre le trafic de stupéfiants. Le Livre Blanc prévoyait un ou deux théâtres permanents pour la Marine; c’est en fait une permanence d’engagement sur quatre à cinq théatres! Concernant l’armée de Terre et l’armée de l’Air, ce sont environ 20% de personnels supplémentaires (sans compter Sentinel) qui sont déployés en OPEX, 4 fois plus d’avions de chasse et probablement autant de véhicules que ce que prévoyait le Livre Blanc 2012. Avec 3 théâtres majeurs de haute intensité et 2 théâtres sévères d’engagement, la France a presque doublé ses engagements en voyant diminuer ses ressources budgétaires depuis des années!

 

Le MCO : variable d’ajustement du budget de la France…

Le MCO a trop souvent été considéré comme une variable d’ajustement budgétaire, alors qu’il est la clé de l’entrainement des forces armées, de la disponibilité de leurs matériels et donc de la possibilité d’engagement des forces. Les théâtres africains et moyen-orientaux mettent les hommes et les matériels dans des conditions extrêmes qui usent prématurément les équipements terrestres (50 à 60°, poussière, sable, etc.) et les hélicoptères (herbe à chameau dans les rotors, etc.). Ces difficultés naturelles, l’élongation des zones d’emploi (Mali = deux fois et demie la France), la surintensité de l’utilisation des matériels terrestres et volants sont bien supérieures à ce qui était prévu dans la LPM. Les matériels sont aux marges de ce qu’ils peuvent endurer avant rupture complète: exemple en 2015, 24 moteurs d’hélicos remplacés au lieu de 15 prévus dans la LPM; depuis 2012, 60 véhicules terrestres détruits par dommages de guerre! La culpabilité des politiques à vouloir prévoir ce qui les arrange plutôt que de couvrir les besoins face aux menaces prévisibles, le scandaleux ajustement budgétaire permanent au détriment des équipements de Défense et du MCO depuis des années, ont amené la situation suivante: les équipes non déployées (donc en France) sont sous-entraînées à cause des OPEX qui drainent presque tous les matériels, les autres étant indisponibles opérationnellement ou budgétairement! A noter, les députés ont souligné l’inadéquation de certains matériels terrestres aux théâtres actuels des OPEX: trop lourds, trop difficiles à manier dans les sables. Peut-être faudrait-il recréer des brigades méharistes…

 

Les PME/PMI largement exclues des marchés de MCO !

Contrairement aux grandes déclarations du MINDEF, les parlementaires ont relevé, à une exception récente près, que les PME étaient écartées des marchés de MCO. Pourtant, ils ont aussi relevé que l’Etat devait rester vigilant sur la conduite des programmes d’armement et le MCO initial... En résumé: il faut rapidement porter l’effort de défense (hors pensions) à 2% du PIB de la France, pour combler un déficit de 40% aujourd’hui. Une question: quelles capacités opérationnelles souhaite t’on donner aux forces armées? De la réponse découlera le dimensionnement naturel de son MCO!

 

* Rapport d’information n°3323 de la Commission de la Défense et des Forces Armées: OPEX et MCO (maintien en condition opérationnelle)

 

Note RP Defense:

voir Conséquences du rythme des opérations extérieures sur le maintien en condition opérationnelle des matériels

 

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 17:20
On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Credits Palantir

On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Credits Palantir

 

02/01/2016 Par Charles de Laubier – laTribune.fr

 

Cette licorne californienne, créée en 2003 dans le giron du renseignement américain après les attentats du 11 septembre 2001, a l'ambition d'être un instrument de prévention mondial contre le cyberterrorisme. Elle propose ses services à l'État français.

 

Moins de deux ans après les attaques terroristes sur les tours jumelles du World Trade Center et le Pentagone, le 11 septembre 2001 aux États-Unis, la startup Palantir Technologies est créée par le cofondateur de PayPal, Peter Thiel (via Founders Fund), l'homme d'affaires milliardaire Alexander Karp et d'autres investisseurs, avec des fonds levés auprès notamment de la société In-Q-Tel, qui investit dans des startups de haute technologie pour le compte de la CIA. On dit que sans les technologies d'analyse de données de Palantir, Ben Laden ne serait pas tombé dans les mailles du filet. Palantir a aussi des actions moins glorieuses à son actif, au point que son PDG Alexander Karp se confondit en excuses en 2011, après avoir pris pour cible Wikileaks, le site Web de Julian Assange, à la suite de ses révélations très compromettantes sur la société de surveillance orchestrée par les États-Unis... Aujourd'hui, malgré des résultats non publiés, le chiffre d'affaires de Palantir Technologies dépasserait le milliard de dollars, contre 500 millions en 2012.

 

Une licorne valorisée à 20 milliards de dollars

Ce n'est pas un hasard si cette société emprunte son nom à un artefact légendaire de l'auteur du livre Le Seigneur des anneaux, que Peter Thiel avait lu lorsqu'il était lycéen : le palantír est une sorte de pierre magique en forme de boule de cristal qui permet à son détenteur de voir à travers le temps et l'espace, et de dialoguer avec un autre utilisateur de palantír. C'est dans cet esprit que Palantir Technologies est partie en guerre technologique contre les criminels et les terroristes. Peter Thiel, qui en est devenu le président, a su réutiliser les technologies logicielles de PayPal, dont il fut l'un des cofondateurs en 1998 avant de revendre ce pionnier du paiement en ligne à eBay, quatre ans plus tard. Les techniques développées pour détecter les fraudes bancaires en alliant intelligence artificielle et intelligence humaine - combinaison appelée « intelligence augmentée » - ont servi à Palantir pour bâtir sa « boule de cristal » au service de la lutte antiterroriste.

Non cotée, Palantir est valorisée 20 milliards de dollars à fin octobre 2015, selon le Wall Street Journal, qui tient à jour la liste des « licornes » dépassant le milliard de dollars de valorisation. Ce qui la place en quatrième position mondiale de sa catégorie derrière... Uber (valorisé 51 milliards de dollars), le fabricant chinois de smartphones Xiaomi (46 milliards) et Airbnb (25,5 milliards). Qui aurait pu croire qu'une startup spécialisée en cybersécurité et en lutte antiterrorisme allait être mieux valorisée que Snapchat, Pinterest, Dropbox ou encore Spotify ? Il faut dire que la clientèle de Palantir Technologies, pour une grande partie américaine, est à l'origine de son succès : on y trouve la NSA (agence de sécurité nationale, pointée du doigt pour ses écoutes illégales), la CIA, le FBI, les US Marines, l'US Air Force, l'US Socom. Ses levées de fonds s'enchaînent à coups de plusieurs dizaines voire centaines de millions de dollars, pour cumuler plus de 2 milliards de dollars depuis sa création !

Palantir Technologies, dont le siège social est situé dans la Silicon Valley à Palo Alto, dispose d'une tête de pont à Londres afin de diffuser l'esprit sécuritaire des « Palantiriens » - c'est ainsi que son management nomme sa communauté - sur toute l'Europe, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi en France, en Suède ou encore en Pologne. En France, où les attentats de janvier et de novembre 2015 font écho à ceux du 11 septembre 2001, la startup vise à s'implanter durablement en recherchant son « coordinateur du bureau des opérations » pour Paris, lequel reportera au QG londonien.

 

Deux appels d'offre récents de l'Etat Français

Selon La Lettre A du 19 novembre dernier, la licorne californienne vient de soumissionner à deux appels d'offres de l'État français sur le traitement massif de données publiques. Le premier a été lancé par les services du Premier ministre - via le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) -, pour un accord-cadre sur le traitement des mégadonnées (ouvertes ou non) des administrations françaises. Le second de ces marchés publics émane de la Direction générale des finances publiques (DGFP) pour le traitement des données fiscales. Et le tout sous haute (cyber) sécurité et avec le soutien de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi).

Reste que Palantir Technologies n'a pas le monopole des technologies de surveillance internationales, loin de là : IBM et son « i2 Analyst's Notebook », la startup israélienne Fifth Dimension, la société californienne Forensic Logic, mettent leur solution d'interprétation de données au service... des services du renseignement. Toutes rêvent de prévenir les (cyber) crimes pour éviter qu'ils ne soient commis, comme dans le film Minority Report.

Les sociétés françaises Qosmos, cofinancée par Bpifrance, et Amesys, filiale de Bull (Atos), se sont, elles, fait connaître en collaborant avec les régimes dictatoriaux de Kadhafi, à la fin des années 2000, et de el-Assad au début des années 2010. Pour le meilleur et pour le pire.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:35
FA-50PH fighter trainer aircraft

FA-50PH fighter trainer aircraft


4.01.2016 Defense Studies

MANILA (PNA) -- In line with ongoing efforts to make the country's FA-50PH "Fighting Eagle" light-interim fighter aircraft combat ready, the Department of National Defense (DND) is allocating the sum of PhP106,138,800 for the acquisition of 93,600 rounds of 20mm ammunition.

The money will be sourced from the Armed Forces of the Philippines (AFP) Modernization Act Trust Fund, the bid bulletin from the Philippine Government Electronic Procurement System said.

These will be used to arm the FA-50PH's modified A50 gun system.

The weapon will be utilized in close-quarter fighting and strafing missions.

Pre-bid conference is set on Jan. 6 at 11 a.m. at the DND Bidding and Awards Committee Conference Room, DND Building, Camp Aguinaldo, Quezon City.

Winning bidders are required to deliver the items within 360 calendar days.

Two of the country's first FA-50PH jet aircraft arrived at Clark Air Base, Angeles City, Pampanga last Nov. 28.

The two aircraft are part of the 12-plane order from the Korea Aerospace Industries (KAI) which amounted to PhP18.9 billion.

The F/A-50 (the other designation for the FA-50PH) is capable of being fitted with air-to-air missiles, including the AIM-9 "Sidewinder" air-to-air and heat-seeking and radar-guided missiles.

It will act as the country's interim fighter until the Philippines gets enough experience of operating fast jet assets and money to fund the acquisition of more capable fighter aircraft.

Incidentally, the F/A-50 design is largely derived from the F-16 and they have many similarities: use of a single engine, speed, size, cost, and the range of weapons.

KAI's previous engineering experience in license-producing the KF-16 was a starting point for the development of the F/A-50.

The aircraft can carry two pilots in tandem seating. The high-mounted canopy developed by Hankuk Fiber is applied with stretched acrylic, providing the pilots with good visibility, and has been tested to offer the canopy with ballistic protection against four-pound objects impacting at 400 knots.

The altitude limit is 14,600 meters (48,000 feet), and airframe is designed to last 8,000 hours of service.

There are seven internal fuel tanks with capacity of 2,655 liters (701 US gallons), five in the fuselage and two in the wings.

An additional 1,710 liters (452 US gallons) of fuel can be carried in the three external fuel tanks.

Trainer variants have a paint scheme of white and red, and aerobatic variants white, black, and yellow.

The F/A-50 uses a single General Electric F404-102 turbofan engine license-produced by Samsung Techwin, upgraded with a full authority digital engine control system jointly developed by General Electric and Korean Aerospace Industries.

The engine consists of three-staged fans, seven axial stage arrangement, and an afterburner.

Its engine produces a maximum of 78.7 kN (17,700 lbf) of thrust with afterburner. 

(PNA)

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:30
Credits Rayzone

Credits Rayzone

 

24 décembre 2015 David Feugey - silicon.fr

 

Avec InterApp, la start-up israélienne Rayzone livre un outil clé en main permettant de collecter les données personnelles de centaines de smartphones. De l’espionnage en boite.

 

La start-up israélienne Rayzone propose une offre peu banale, InterApp. « InterApp est un système d’intelligence tactique, développé pour les agences de renseignement et les instances judiciaires et leur permettant de recueillir furtivement des informations dans le Cloud en utilisant les vulnérabilités des applications des smartphones. »

Traduction : une box permettant de voler des informations sur les téléphones, pour peu que ces derniers disposent d’une connexion WiFi active. Tous les smartphones peuvent être hackés par ce système, qui ne laisse aucune trace de son passage, assure la société.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 08:20
C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

 

MARIETTA, Ga., Dec. 31, 2015 /PRNewswire

 

Lockheed Martin (NYSE: LMT) will deliver 78 C-130J Super Hercules to the U.S. government through a C-130J Multiyear II contract, which was announced by the U.S. government on Dec. 30, 2015.

Yesterday, the Department of Defense announced the award of more than $1 billion in funding for the first 32 aircraft of the Multiyear contract. The overall contract, worth $5.3 billion, provides Super Hercules aircraft to the U.S. Air Force (30 MC-130Js, 13 HC-130Js and 29 C-130J-30s) and the U.S. Marine Corps (six KC-130Js). Also through this contract, the U.S. Coast Guard has the option to acquire five HC-130Js. Aircraft purchased through the multiyear contract will deliver between 2016 and 2020.

"We are proud to partner with the U.S. government to continue to deliver to the U.S. Air Force, U.S. Marine Corps and U.S. Coast Guard the world's most proven, versatile and advanced airlifter," said George Shultz, vice president and general manager, Air Mobility & Maritime Missions at Lockheed Martin. "This multiyear contract provides true value to our U.S. operators as they recapitalize and expand their much-relied-upon Hercules aircraft, which has the distinction of being the world's largest and most tasked C-130 fleet."

Constructed in alignment with the U.S. government's Better Buying Power initiative, this contract provides significant savings to the U.S. government through multiyear procurement as compared to annual buys.

Lockheed Martin provided 60 C-130Js to the U.S. government through an initial multiyear contract announced in 2003, which delivered aircraft to the U.S. Air Force and U.S Marine Corps from 2003-2008.

The C-130J Super Hercules is the standard in tactical airlift, providing a unique mix of versatility and performance to complete any mission, anytime, anywhere. It is the airlifter of choice for 16 nations and 19 different operators. The Super Hercules worldwide fleet has more than 1.3 million flight hours to its credit. For additional information, visit www.lockheedmartin.com/c130.

 

About Lockheed Martin
Headquartered in Bethesda, Maryland, Lockheed Martin is a global security and aerospace company that – with the addition of Sikorsky – employs approximately 126,000 people worldwide and is principally engaged in the research, design, development, manufacture, integration and sustainment of advanced technology systems, products and services.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 07:35
Su-30MK2 of the VPAF (photo ttvnol)

Su-30MK2 of the VPAF (photo ttvnol)


31.12.2015 Defense Studies

Komsomolsk-on-Amur Aircraft Production Association (KNAAPO) has delivered 2 more Su-30MK2 multi-role fighter for Vietnam Air Force. Interfax-AVN said on 30.12.2015.

A super-heavy transport aircraft An-124-100M Ruslan from Volga-Dnepr aviation company  (Russia) has shipped two new Su-30MK2, bearing number 8589 and 8590 to Vietnam on Tuesday 29/12.

All Su-30MK2 12 aircraft in a deal worth $ 600 million signed in 2013 were produced at the KNAAPO. Plan early handover is scheduled for completion before the end of 2015.

However, according to sources, to the present time, Vietnam has received 8 Su-30MK2 in the contract on. The remaining 4 units will be handed over in 2016.

Eight Su-30MK2 are handed over to Vietnam from bearing number 8583 to 8590. Of which 4 units delivered in 2014 and the next four delivered in 2015, more slowly than originally planned to handover.

Up to now, Vietnam has purchased 36 Russian Su-30MK2 fighters, and has received 32 units. Which is composed of 4 units in the first purchase contract in 2003, 8 the purchase in 2009, 12 in 2010 and the purchase of 12 more aircraft bought in 2013.

(BaoDatViet)

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 17:35
Porte-avions Liaoning

Porte-avions Liaoning

 

31/12/2015 Par latribune.fr

 

Le pays disposait jusqu'à maintenant d'un porte-avions de fabrication soviétique. Ce premier porte-avion chinois préfigure les ambitions de Pékin dans le Pacifique où il compte se mesurer à la puissance navale américaine.

 

La Chine est en train de construire son premier porte-avions, a annoncé jeudi le ministère de la Défense, au moment où Pékin développe les capacités de sa marine sur fond de contentieux maritimes avec nombre de ses voisins.

 

Un programme de plusieurs centaines milliards d'euros

Ce bâtiment, qui est de conception entièrement chinoise, est en chantier dans la ville de Dalian, dans le nord-est du pays, a précisé Yang Yujun, un porte-parole du ministère de la Défense, lors d'une conférence de presse régulière. Cette confirmation intervient après des mois de spéculations sur l'existence de ce chantier.

La Chine, qui veut parvenir à terme à rivaliser avec la puissante US Navy dans le Pacifique, travaille à l'édification de groupes aéronavals autour de plusieurs porte-avions, un programme phare de centaines de milliards d'euros.

 

Deux ans après le porte-avions "soviétique"

Le premier porte-avions chinois, le Liaoning, est un bâtiment construit il y a plus d'un quart de siècle en Union soviétique, inachevé du fait de l'effondrement de l'URSS et finalement racheté par la Chine. Admis au service actif en septembre 2012 après des années de travaux, il est devenu le navire-amiral incarnant les ambitions maritimes de l'armée chinoise.

M. Yang a précisé que le nouveau bâtiment serait à propulsion conventionnelle, et non nucléaire et qu'il transporterait notamment les Shenyang J-15, un avion de combat de la marine chinoise. De nombreux contentieux opposent Pékin à ses voisins régionaux, et notamment les Philippines et le Japon sur la souveraineté de la mer de Chine méridionale et de la mer de Chine orientale.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:55
Didier Faivre - photo ESA

Didier Faivre - photo ESA

 

30 décembre 2015  Aerobuzz.fr

 

Didier Faivre, jusqu’alors Directeur des programmes de navigation de l’ESA, est nommé Directeur auprès du Président du CNES, à compter du 1er avril 2016. Il sera ensuite nommé Directeur du Centre Spatial Guyanais, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016.

 

C’est en quelque sorte pour Didier Faivre, un retour à la case départ, puisque c’est à Kourou, en 1983 qu’il a débuté sa carrière, à la sortie de l’Ecole Polytechnique, Didier Faivre a débuté sa carrière en 1983 au Centre Spatial Guyanais. De 1983 à 2000, il a continué son parcours au CNES, à Paris ainsi qu’au Centre Spatial de Toulouse. Il a ensuite rejoint l’ESA où il a occupé plusieurs postes de Direction, jusqu’à devenir Directeur des programmes de navigation.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
A-NSE va déployer un aérostat au profit de la Minusma à Kidal


29.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La société A-NSE (voir ici mon post de novembre 2012), spécialisée dans la production et l'exploitation d'aérostats (ballons captifs ou dirigeables) équipés de caméras, radar et système de transmission par fibre optique, va installer un de ses appareils à Kidal au profit de la Minusma.

La base onusienne de Kidal est, en effet, la cible de tirs fréquents qui ont déjà coûté la vie à une demi-douzaine de Casques bleus.

A-NSE (Aero-Nautic Services & Engineering) a été créée en 2010. Parmi son équipe dirigeante, on retrouve le vice-amiral d’escadre (2s) Patrick Hébrard.

La société devrait installer un système TC-350 (voir ici) pour assurer la sécurité de la base onusienne, en partenariat avec Thales qui fournira une liaison de données.

L'an dernier, l'Onu avait déjà attribué à Thales et l'entreprise de génie civile Razel-Bec des contrats d'un montant de 34,7 millions d'euros pour des travaux d'infrastructures dans le Nord-Mali, notamment pour l'extension et la consolidation des pistes d'atterrissage de kidal et Tessalit.

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