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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:56
Annonce du premier marché du programme SCORPION

 

05/12/2014 Armée de Terre

 

Le 5 décembre 2014, à l’occasion de sa visite à  la 27e brigade d’infanterie de montagne à Varces, Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé le premier marché du nouveau programme de l’armée de Terre, SCORPION, qui tend à moderniser les capacités de combat médianes du groupement tactique interarmes.

 

«  La modernisation et le renouvellement des équipements de nos forces de contact sont une nécessité pour le maintien de nos capacités d’action » a indiqué Monsieur Le Drian.

 

Intégré dans le projet armée de Terre 2020, le programme SCORPION vise donc à renouveler, à compter de 2018, les capacités médianes du combat de contact autour de deux plateformes  : le VBMR (véhicule blindé multi rôle) GRIFFON et l’EBRC (engin blindé de reconnaissance et de combat) JAGUAR. Ce projet cible également l’unique système d’information du combat SCORPION (SICS) pour la mise en réseau de tous les systèmes produisant un effet tactique sur le terrain.

SCORPION intègre aussi la rénovation du char Leclerc et prend en compte d’emblée (facteur innovant) le système de préparation opérationnelle (simulation) et le soutien.

 

4 axes majeurs fondent les principes de ce projet  :

    Optimiser les capacités médianes de combat des GTIA engagés au contact direct de l’adversaire  grâce à une amélioration de la protection, de la mobilité, de l’autonomie et de l’agilité tactique qui concourent à l’efficacité opérationnelle ainsi qu’à l’optimisation de la préparation opérationnelle.

    Renouveler les plateformes de combat majeures des GTIA en recherchant un maximum de communalités entre le VBMR et l’EBRC tout en maintenant les capacités du char de combat Leclerc.

    Mettre en cohérence les capacités du GTIA en fédérant les plateformes et les combattants autour d’un unique système d’information et de communication (SICS), qui permettra le partage immédiat de l’information, le combat collaboratif et l’optimisation de la préparation opérationnelle.

    Garantir un système de soutien optimisé en développant des systèmes modulaires pour réduire l’empreinte logistique sur les théâtres

 

Performances, système de préparation opérationnelle innovant et réaliste, soutien performant et optimisé dès sa conception et combat de contact intégré et réactif  ; autant d’éléments permettront une montée en puissance cohérente et inscrite dans le projet de l’armée de Terre, prévu en deux étapes  : SCORPION étape 1 de 2014 à 2025 et SCORPION étape 2 à partir de 2023.

 

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:55
Attribution du marché EBMR Scorpion

 

05.12.2014 ACMAT
 

Ce vendredi 5 décembre, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a remis le marché EBMR (Engin Blindé Multi-Rôles) aux présidents du GME* : Stefano Chmielewski - RENAULT TRUCKS Defense, Philippe Burtin - Nexter Systems, et Philippe Logak - Thales. Ce fut également le temps d’officialisation et d’annonce des noms des deux nouveaux véhicules : GRIFFON pour le VBMR et JAGUAR pour l’EBRC.

EBMR 02

De gauche à droite : Laurent Collet-Billon,DGA, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense,Général Bosser, CEMAT, Stefano Chmielewski- President Renault Trucks Defense,Philippe Burtin – PDG Nexter System, Philippe Logak – President Thales

 

Au titre du marché EBMR, le Véhicule Blindé Multi Rôles GRIFFON et l’Engin Blindé de Reconnaissance et de Combat JAGUAR remplaceront respectivement d’une part les VAB, et d’autre part les AMX10RC, les ERC Sagaie et les VAB Hot du segment dit médian, fabriqués dans les années 70 et 80 et utilisés intensivement par l’armée de Terre sur tous les théâtres d’opération depuis trente ans.

EBMR 03

 Marc Chassillan présente le GRIFFON au Ministre

 

EBMR 09

De gauche à droite : Marc Chassillan – Directeur du Marketing, des Coopérations Industrielles et de la Communication Externe – RTD ; Jean-François PELLARIN – Directeur du projet EBMR, Nexter ; Ingénieur général de l'armement François BOUCHET, directeur de l’UMTER ;Hubert De-Pontaud : Commercial Thales

 

EBMR 07

Ingénieur en chef de l’armement Laurent Barraco, directeur du programme d’armement SCORPION, DGA

 

EBMR 08

Colonel Rey – chef de l’Etat-major de l’Armée de Terre, officier de programme SCORPION

 

EBMR 06

 

Le marché couvre toutes les phases d’un programme d’armement, du développement au soutien logistique en unité en passant par la qualification et la fabrication des matériels. Le GME s’engage sur les performances intrinsèques des matériels sur le long terme ainsi que sur la disponibilité opérationnelle des véhicules en service.

EBMR 10

 

Le concept même de Scorpion permet d’envisager la création d’offre à trois niveaux :

  • système de systèmes avec livraison clé en main d’unités opérationnelles constituées (véhicules, système d’entraînement, système d’informations, moyens de communication, munitions, SLI),
  • véhicules proposés avec différentes options,
  • et enfin technologies ou sous-systèmes. Par exemple : la tourelle 40CTA du JAGUAR peut être montée sur d’autres châssis que celui du JAGUAR, la vétronique commune Scorpion qui est indépendante de la plateforme et qui peut ainsi équiper les autres véhicules à venir de Scorpion ou les véhicules existants de l’Armée de Terre.

EBMR 04

EBMR 05

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 12:45
Centrafrique: les forces françaises vont passer de 2 000 à 1 500 au printemps (Le Drian)

 

05/12/2014 lorientlejour.com

 

La France va progressivement retirer ses soldats engagés en Centrafrique, passant de 2 000 hommes actuellement à 1 500 au printemps, a indiqué vendredi le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

"Progressivement, la France va se retirer. Nous sommes actuellement 2 000, au printemps nous serons 1 500", a déclaré M. Le Drian a la chaîne BFMTV. "On va diminuer en fonction de la montée en puissance de la Minusca", la force de maintien de la paix de l'Onu, qui compte actuellement 8 600 hommes et doit à terme arriver à 12 000.

 

Le retrait français sera progressif, a insisté le ministre, précisant que Paris conserverait une présence "capable d'être une force de réaction rapide si d'aventure il y avait des risques". "Progressivement nous reviendrons à un étiage que nous connaissions au départ, mais nous n'y sommes pas encore, il faut faire avec prudence", a-t-il dit, reconnaissant qu'il y avait "toujours des tensions" en Centrafrique.

 

Avant le déclenchement de l'opération militaire française Sangaris le 5 décembre 2013, la France comptait quelques centaines de soldats en Centrafrique, basés à l'aéroport de Bangui. Paris est intervenu militairement il y a un an dans ce pays pour tenter de casser une spirale de violences intercommunautaires née du renversement du régime de François Bozizé en mars 2013 par une coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka.

 

Les exactions de ces rebelles contre la population très majoritairement chrétienne du pays avaient abouti à la formation de milices d'auto-défense, les anti-balaka, qui à leur tour s'en sont prises aux civils musulmans, contraints de fuir des régions entières.

Ces violences ont fait plusieurs milliers de morts et plongé le pays (4,8 millions d'habitants) dans une crise humanitaire sans précédent.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 10:55
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut un nouveau système de paie fiable

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut un nouveau système de paie fiable

 

04/12/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Au premier semestre 2015, le ministère de la Défense choisira le prestataire, qui développera le nouveau logiciel de paie des armées.

 

En tant que Breton, Jean-Yves Le Drian ne lâchera pas le dossier Louvois, le désastreux logiciel de paye de l'armée de terre, de la marine et du service de santé des armées, tant qu'il ne sera pas complètement remis au carré. C'est d'ailleurs l'objet de sa venue ce jeudi à la Direction générale de l'armement (DGA) à laquelle le ministre de la Défense a confié le projet d'un nouveau logiciel, baptisé pour le moment "Source Solde", qui sera hébergé à terme au sein de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information, la Dirisi. Une façon de dire aux militaires, "je m'occupe de vous et de vos problèmes".

La DGA va donc présenter au ministre des prototypes de logiciel de paie sur la base d'un panel de 600 militaires anonymisés, qui ont été fournis par trois groupements retenus sur les cinq présents au départ pour participer en février au dialogue compétitif : l'américain Accenture associé au canadien CGI, le français Atos associé à Steria et enfin Sopra et sa filiale HR Access, selon nos informations, que la DGA n'a pas souhaité commenter.

"Nous avons choisi de travailler avec une approche de petits pas", a expliqué la directrice du programme du futur logiciel de paie, l'ingénieur général de l'armement Caroline Gervais. "Cela signifie que nous allons construire étape après étape, avec les industriels, un démonstrateur qui sera le mieux adapté au besoin, étant de mieux en mieux affiné par des séquences consécutives d'amélioration et d'adaptation au besoin opérationnel", a précisé  l'officier du programme du futur logiciel de paie, le colonel Patrick Mérian.

 

Un nouveau système de paie à partir de 2016

Au premier semestre 2015, la DGA choisira le prestataire, qui développera leur solution pour une première mise en œuvre en 2016, a-t-elle précisé. Dans le contrat, le prestataire retenu s'engage à livrer dès 2015 une version pilote, qui devra être capable de dialoguer avec 18 systèmes d'informations du ministère de la Défense ainsi que quatre systèmes d'information RH (Ressources humaines Armée de terre, marine, Armée de l'air et Service de santé des armées). La phase de réalisation inclut le développement, les tests et évaluations (en autonomie puis avec les systèmes d'information en interface), le déploiement de la solution chez les utilisateurs, qui seront guidés dans leur appropriation de ce nouveau système par une formation, et un accompagnement de l'utilisation de ce système pendant les premières années.

Puis l'industriel devra livrer dès 2016 une première version du nouveau système, qui fonctionnera en parallèle avec Louvois, qui continue à dysfonctionner. "Un test grandeur nature", souligne Caroline Gervais. Source Solde devra être capable de gérer sans bug 250 critères de rémunération pour les 250.000 soldes des militaires, dont 50 % évoluent d'un mois sur l'autre. Ce qui représente une enveloppe budgétaire d'environ 12 milliards d'euros par an. Enfin, "le déploiement complet devrait être effectif en 2017", avait expliqué début octobre le secrétaire général pour l'administration (SGA), Jean-Paul Bodin.

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 08:57
Cinq milliards d'euros pour moderniser l'armée de terre

 

05/12/2014 Par Véronique Guillermard - LeFigaro.fr

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, notifie aujourd'hui le premier contrat à Thales, Nexter et RTD.

 

Moderniser, optimiser et numériser. L'armée de terre engage un vaste mouvement de renouvellement de ses matériels et de ses systèmes d'information et de communication. En déplacement à Varces (Isère), Jean-Yves Le Drian donne, ce vendredi 5 décembre, le coup d'envoi du programme Scorpion, dont la phase 1 représente 5 milliards d'euros d'investissements.

 

Le ministre de la Défense va notifier un premier contrat de 752 millions à un groupement composé de Nexter, Thales et Renault Trucks Defense (RTD), qui enclenchera le développement de deux nouveaux engins. Le premier, le véhicule blindé multirôle (VBMR), remplacera progressivement le VAB, le véhicule à tout faire des fantassins. Le second, l'engin blindé de reconnaissance de combat (EBRC), succédera aux chars légers AMX-10 RC et Sagaie. Ces matériels sont à bout de souffle après quarante ans de bons et loyaux services. «Nous sommes arrivés à la limite mécanique de ces matériels, dont les coûts de maintenance explosent et dont les taux de disponibilité sont souvent sous le seuil critique», souligne un colonel de l'armée de terre. Les blindés sont ultrasollicités sur les théâtres d'opération où sont déployés 8 300 militaires français.

 

Les industriels doivent livrer les premiers blindés à partir de 2018, afin que 92 VBMR soient en service d'ici à la fin de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Nexter, Thales et RTD se sont engagés sur un prix fixe, un calendrier, des coûts de maintenance, ainsi qu'une grande modularité. Le VBMR, un blindé de la classe des 20-25 tonnes, sera décliné en six versions et pourra passer de l'une à l'autre - d'un véhicule de transport de troupes en engin sanitaire - grâce à des «kits» amovibles. Un VBMR léger, un 4 × 4 de la classe des 10 tonnes, dédié aux unités de renseignement, sera aussi développé.

 

La phase 1 de Scorpion s'ouvre après dix ans d'études

 

Autre progrès pour les militaires, la simplification des opérations de maintenance. Les véhicules sont conçus pour être entretenus et réparés rapidement sur les théâtres d'opération, sans qu'il soit besoin de retourner à l'usine. Les deux blindés ont aussi des composants communs tels que l'optronique, les pneumatiques, la boîte de vitesses, etc. Ils sont adaptés aux besoins des conflits modernes. Protégés des bombes artisanales (ied), ils pourront rouler pendant 800 km sans se ravitailler et ils disposeront d'une autonomie au combat de 72 heures, contre 24 heures aujourd'hui. Les industriels ont pris des engagements sur un taux de disponibilité moyen de 80 % et même de 95 % pour les véhicules envoyés en opérations extérieures (Opex), contre 50 % pour les VAB aujourd'hui.

 

Après ce premier contrat, d'autres notifications sont prévues avant la fin de la LPM 2014-2019, notamment la rénovation de 200 chars d'assaut Leclerc, à partir de 2018. La phase 1 de Scorpion s'ouvre après dix ans d'études et 200 millions d'euros investis pour «dérisquer» certains pans du programme. Quant à la seconde phase, son déroulement et son financement sont reportés à la prochaine LPM (2020-2025). Au total, Scorpion doit permettre à l'armée de terre de disposer de 200 chars lourds rénovés, 2 700 blindés multirôle et de combat, ainsi qu'un système d'information à haut débit unifié.

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:55
Le Drian revient à Varces pour parler de Louvois et de Scorpion

 

01/12/2014 Par Fabrice MARGAILLAN - ledauphine.com

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sera en visite chez les troupes de montagne vendredi à Varces-Allières-et-Risset. Il devrait refaire le point sur le remplacement du logiciel Louvois mais aussi faire des annonces sur le programme d'armement Scorpion.

 

Concernant Louvois, du nom du logiciel unique de gestion des soldes, le ministre avait été interpellé en septembre 2012 à Varces par des militaires qui avaient témoigné de la difficulté de leur situation liées aux dysfonctionnements du système qui aboutissaient à des non verserments, ou des versement tronqués, de soldes.

 

Quatorze mois plus tard, en décembre 2013, il était revenu à Varces pour faire une annonce forte, celle du remplacement du logiciel dont des audits avaient démontré qu’il était instable te ne serait jamais maîtrisable. Dans l’auditorium, comble, il avait déclaré : « Aujourd’hui, je reviens à l’endroit où j’ai décidé de relever ce défi. Je le reconnais, depuis que j’ai pris mes fonctions de ministre, ce défi est sans doute l’un des plus difficiles dans lesquels je me suis engagé. C’est l’un de ceux qui m’a vu le plus déterminé aussi, parce que je n’ai pas accepté, je n’accepterai jamais, que le contrat moral qui lie la Nation à l’engagement de ses soldats soit ainsi mis à mal […]. Confusion, précipitation et aveuglement ont conduit au désastre Louvois. Aujourd’hui, c’est par la clarté, la détermination mais aussi la sécurité de notre démarche que nous voulons changer de système ».

 

Il avait aussi annoncé le lancement d’un dialogue compétitif « auprès de professionnels des systèmes d’information qui auront un an pour présenter un prototype et le tester. L’organisation de projet reposera sur une équipe de direction de programme intégrée, sur le modèle des programmes d’armement. L’objectif est de faire basculer une première armée dans le futur système de solde dès 2015. »

 

Par ailleurs, le ministre devrait évoquer le programme d'armement Scorpion. Dès 2016, 1000 véhicules blindés multirôles (VBMR) voués à remplacer l’actuel véhicule de l’avant blindé (VAB) devraient être livrés. Dès 2019, des engins blindés de reconnaissance et de combat (EBRC) succéderont aux blindés légers AMX 10 RC et Sagaie, des blindés actuellement en service au 4e Régiment de chasseurs (pour ce qui concerne la 27e Brigade d’infanterie de montagne) et basé à Gap.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 12:55
photo Dassault

photo Dassault

 

Paris, le vendredi 28 novembre 2014 Ministère de la Défense

 

Le ministre des Finances et des Comptes publics, le ministre de la Défense et le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique se félicitent de l’accord annoncé ce jour entre Airbus Group et Dassault Aviation.

 

L’État a permis cette opération de cession de gré à gré d’un bloc de 8 % du capital de Dassault Aviation, sur les 46,32% détenus par Airbus Group, à Dassault Aviation en renonçant à exercer son droit de première offre conféré par le pacte d’actionnaires établi entre Airbus Group et l’État le 21 juin 2013.

 

En contrepartie, l’État – via l’agence des participations de l’État et la direction générale de l’armement – et le groupe industriel Marcel Dassault, actionnaire majoritaire de Dassault Aviation, ont conclu ce jour une convention d’une durée minimale de 20 ans permettant à l’État d’assurer la défense de ses intérêts essentiels en cas d’évolution du contrôle de cette entreprise stratégique, du fait notamment de sa contribution à la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire. Cet accord entre Groupe Industriel Marcel Dassault et l’État est historique puisque pour la première fois dans leur histoire un mécanisme conventionnel les lie directement.

 

Cette convention prévoit d’octroyer à l’État un droit de préemption en cas de cession d’actions par le groupe industriel Marcel Dassault entraînant sa perte de contrôle sur Dassault Aviation. Ce droit de préemption s’appliquera également à toute cession ultérieure de titres Dassault Aviation effectuée par le groupe industriel Marcel Dassault après la perte de son contrôle. Cette convention n’est pas constitutive d’une action de concert entre les parties, chacune conservant son entière liberté de gestion de sa participation et d’exercice de ses droits de vote.

 

Le Pacte d’actionnaires liant Airbus Group et l’État reste en vigueur.

 

Par cet accord avec le groupe industriel Marcel Dassault, l’État s’inscrit pleinement dans le cadre des lignes directrices de l’État actionnaire, en permettant à Airbus Group, dont l’État est actionnaire, de réaliser cette cession tout en renforçant la protection de ses intérêts de souveraineté.

 

L’État détient (via l’agence des participations de l’État et la Sogepa) 10,97 % du capital d’Airbus Group, ainsi qu’une action de Dassault Aviation.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:58
Le ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle

 

29/11/2014 Sources : Marine Nationale

 

Jeudi 27 et vendredi 28 novembre 2014, le ministre de la Défense, Mr Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à bord du porte-avions Charles de Gaulle à la mer. Ce dernier, déployé depuis une semaine au large des côtes méditerranéennes, achevait une période d’entraînement au sein du groupe aéronaval.

 

Arrivé à bord d’un hélicoptère Caïman à la tombée de la nuit, le ministre a pu assister aux catapultages et aux appontages des Rafale Marine de la 11F, embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle. En se rendant dans les hangars aviation, il a rencontré le personnel œuvrant jour et nuit pour maintenir en condition opérationnelle les aéronefs fortement sollicités. Un bilan des différents exercices de la semaine et une présentation des capacités offertes par le groupe aéronaval (GAN) dans le domaine de la projection de puissance lui ont également été exposés par l’amiral commandant la force. Enfin, le ministre a pu échanger avec les officiers, les officiers mariniers et les quartiers-maîtres et matelots au cours des nombreuses rencontres organisées lors de sa visite.

 

Dans son allocution aux marins du GAN, représentés par l’équipage du porte-avions, du groupe aérien embarqué et de l’état-major, le ministre a insisté sur le rôle essentiel de la TF 473 : «  Le groupe aéronaval concrétise à lui seul les trois grandes missions de la Marine nationale : protection du territoire, dissuasion nucléaire, intervention extérieure. Les missions auxquelles j’ai pu assister me prouvent la pertinence du choix de la France de posséder depuis plusieurs générations cet outil de puissance qui permet à notre pays de se distinguer des autres nations. »

 

Le ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle

Il a également souligné leur motivation, leur passion et leur détermination, qualités nécessaires à l’accomplissement des missions que le chef des Armées peut leur confier : « Ce que j’ai vu hier et aujourd’hui témoigne de votre excellence à réaliser les objectifs qui vous ont été assignés. Je compte sur votre engagement qui est la clé de notre succès » a-t-il précisé.

 

Cette première visite officielle du ministre de la Défense à bord du porte-avions Charles de Gaulle depuis la revue navale du 15 août dernier, témoigne une nouvelle fois la place essentielle occupée par le groupe aéronaval au sein des forces armées françaises.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:54
Nouveau secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire

 

28/11/2014 Ministère de la Défense

 

M. Jean-Marc Todeschini est nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire depuis le 21 novembre 2014.

 

Par le décret du 21 novembre 2014, Jean-Marc Todeschini est nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire. Il succède ainsi à Kader Arif.

Voir la biographie de Jean-Marc Todeschini.

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30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 08:45
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre

 

26/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Les 22 et 23 novembre 2014, M. Manuel Valls, Premier Ministre, s’est rendu au Tchad et au Niger afin de rencontrer les soldats de l’opération Barkhane.

 

Le 22 novembre, M. Valls s’est rendu au camp Kosseï à N’Djamena, accompagné de M. Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, et de Mme Evelyne Decorps, ambassadrice de France au Tchad. Après avoir été accueilli par le général de division Jean-Pierre Palasset, commandant l’opération Barkhane (COMANFOR), M. Valls a reçu les honneurs militaires d’un détachement interarmées aux ordres du colonel Erwan Rolland, chef de corps du groupement transmissions (GTRS) de l’opération Barkhane.

 

Le Premier Ministre et le ministre de la Défense ont assisté à un exposé du COMANFOR, puis à une présentation du centre opérations interarmées (COIA).

 

M. Valls s’est ensuite adressé aux soldats de la force Barkhane, rappelant le rôle primordial de cette opération dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne, et rendant hommage aux soldats français et à ceux de forces partenaires tombés au Mali : « Avec le Président de la République, nous avons conscience de combien votre mission est exigeante. Et nous savons également combien elle est vitale pour la stabilité de la région et pour la sécurité du monde. Pour la sécurité de nos compatriotes. (…) Face à la multiplication des menaces, notre dispositif au Sahel devait évoluer. L’opération Barkhane a donc pris le relais des opérations Serval et Epervier. Elle permet la fusion et le partage des moyens déployés, en intégrant étroitement les acteurs locaux et internationaux. (…) Nous coopérons étroitement avec nos pays partenaires – le Tchad bien sûr, mais également le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso – au sein de ce cadre institutionnel qu’est le «  G5 Sahel ». Ensemble, nous apportons une réponse régionale et coordonnée aux défis sécuritaires. (…) Je mesure pleinement l’efficacité de votre action, alors que les groupes armés terroristes tentent de reprendre l’ascendant, notamment dans leur ancien sanctuaire de l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali. (…) Le 30 octobre dernier, votre camarade, l’adjudant Thomas Dupuy tombait au combat. (…) Je veux rendre, ici, un hommage solennel, au nom de la Nation tout entière, à nos soldats tombés ces derniers mois en Afrique. Jamais nous n’oublierons leurs noms qui sont pour nous tous une blessure, mais aussi un symbole de courage et de dévouement. J’associe à cet hommage les soldats africains tués au Nord-Mali, dont de nombreux soldats tchadiens. Le sang qu’ils ont été versé l’a été au nom d’un même combat qui nous unit. »

 

Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense ont ensuite assisté à une présentation du Rafale et du Caracal, avant d’effectuer un vol en Caracal sur N’Djamena.

 

Le 23 novembre, M. Valls, accompagné de M. Antoine Anfré, ambassadeur de France au Niger, s’est rendu au détachement Air (DETAIR) de Niamey, où il a reçu les honneurs militaires avant d’assister à un exposé du colonel Gilles Villenave, commandant le DETAIR de Niamey. Le Premier Ministre a pu par la suite assister à une présentation des drones Reaper et Harfang ainsi que du Mirage 2000D, avant de conclure sa visite par un discours adressé aux soldats du DETAIR de Niamey.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier MinistreOpération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
Opération Barkhane : visite de M. Manuel Valls, Premier Ministre
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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 07:30
Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

Canon Caesar (Nexter Systems) - VBL Mistral (RTD - MBDA)

 

28.11.2014 Julien Abi Ramia - magazine.com.lb

Acquis depuis la visite de François Hollande en Arabie saoudite, en décembre 2013, le contrat d’armement franco-saoudien de trois milliards de dollars a été signé le 4 novembre dernier à Riyad. Ces équipements vont permettre à l’Armée libanaise de renforcer ses capacités de dissuasion, de surveillance et d’attaque face aux menaces terroristes de plus en plus mobiles. Premières livraisons prévues pour le premier trimestre 2015. De quels types d’armements s’agit-il?

 

L’idée d’un renforcement de l’Armée libanaise émerge en octobre 2013, lors d’un entretien entre le roi Abdallah et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Quelques semaines plus tard, au cours de la visite du président François Hollande à Riyad, la France et l’Arabie saoudite exprimeront leur soutien à la stabilité du Liban à l’aune de la crise syrienne. Dans ce contexte, l’armée apparaît comme l’une des rares institutions garantes de la stabilité du pays, si ce n’est la seule. Et comme elle est sous-équipée et sous-entraînée, son renforcement est une priorité stratégique. En décembre 2013, les deux pays s’accordent sur un méga-contrat triangulaire. L’Arabie saoudite s’engage à verser trois milliards de dollars à la France - 2,1 milliards d’achat de matériels et 900 millions d’entretien - une somme qui servira à équiper les Forces armées libanaises (Fal), qui choisiront leurs armes. Les négociations auront donc duré près d’un an. En août, le général Jean Kahwagi, commandant en chef de l’Armée libanaise, n’avait pas caché son impatience. «Nous avons besoin, dans la bataille actuelle, d’équipements, de matériel et de technologies (…). Il est nécessaire d’accélérer la fourniture d’aides militaires à travers la finalisation des listes des armes demandées à la France dans le cadre de l’accord de financement saoudien et de la conférence de Rome».

 

45% pour le matériel terrestre

Définie en partant d’un plan d’équipement publié par l’Armée libanaise de 2013, la liste de matériels prend peu à peu forme entre février et mars 2014. Les débats font rage entre les partenaires, le commandant en chef de l’armée faisant régulièrement part de son impatience, voire de son irritation. Des intermédiaires locaux tentent de s’inviter à la table des négociations, sans succès. En avril, la «shopping list» est enfin validée à Riyad. Que contient-elle?

 

VAB Mark III  - Renault Trucks Defense

VAB Mark III - Renault Trucks Defense

Le matériel terrestre engloutit 45% des financements saoudiens, la commande comprend des véhicules blindés d’infanterie (VAB) Mark III fabriqués par Renault Trucks Defense (RTD). Le VAB est un véhicule polyvalent, conçu à l’origine pour le transport de troupe, qui peut intégrer des systèmes d’armes, de communication ou bien servir de poste de commandement. Il s’agit du véhicule de base des régiments d’infanterie sur les théâtres des opérations. Le nombre de VAB n’est pas encore connu, mais on parle d’une centaine au maximum, selon des sources françaises.

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Deuxième entrée de cette liste, des véhicules blindés légers (VBL), également fabriqués par RTD. Plus petit que les VAB, il permet d’effectuer des reconnaissances sur les terrains d’opération ou des liaisons sous blindage, tout en étant protégé contre les attaques. Les VBL livrés seront sans doute équipés de mitrailleuses antichars, voire de missiles antiaériens Mistral (MBDA).

 

La liste détaillée du matériel français. Quelles armes pour le Liban ?

Troisième entrée, une vingtaine de Caesar fabriqués par Nexter Systems, des camions équipés de système d’artillerie. Il s’agit d’un canon automoteur de 155 mm, long de 52 calibres, soit un peu plus de huit mètres, d’une portée de près de 50 kilomètres, capable de tirer huit coups par minute.

 

Des Gazelle armés de Hot

 

photo ADC O Dubois Armée de Terre

photo ADC O Dubois Armée de Terre

Pour le matériel aérien, qui représente 30% des financements, l’Armée libanaise recevra des hélicoptères d’attaque Gazelle d’occasion, armés, chacun, de quatre missiles Hot. Leurs principales missions sont la reconnaissance jour/nuit et la destruction de blindés ou d’ouvrages protégés. Longs de 12 mètres et hauts de 3,19 mètres, les Gazelle se sont particulièrement illustrés pendant la première guerre du Golfe, et plus récemment en Libye et en Côte d’Ivoire.

 

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Drone SDTI - photo Armée de Terre

Dans la liste figurent également des hélicoptères de transport de type Cougar et des drones tactiques de renseignement militaire SDTI, fabriqués par Sagem, qui transportent des caméras gyrostabilisées permettant la prise d’images aériennes en lumière visible et en infrarouge, le suivi et la désignation de cibles et assurent l’appui des troupes au sol et le réglage des tirs d’artillerie.

Sur mer, trois ou quatre patrouilleurs font partie de la shopping list. Ils seront fabriqués par les Constructions mécaniques de Normandie (CMN), présidées par Iskandar Safa. Une seule livraison souhaitée par le Liban a fait l’objet d’un veto français: des missiles antinavires Exocet. Ces engins, de peu d’usage contre les groupes terroristes, auraient en revanche menacé la marine israélienne au large des côtes libanaises. Autre déception, l’état-major libanais souhaitait acquérir des chars de combat. Il espérait acheter des Leopard 2 d’occasion de fabrication allemande, mais il s’est heurté au veto de Berlin. Paris était prêt à céder des Leclerc, mais leur coût d’achat et de maintenance s’est avéré trop élevé. Pour des raisons financières, le Liban a également renoncé à acquérir des missiles sol-air Crotale et des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI).

Le montage complexe de ce contrat, avec un payeur, un vendeur et un receveur différent, explique en grande partie le retard pris pour la finalisation de l’opération. Pour faciliter les négociations, la France et l’Arabie saoudite ont fait appel à l’Odas, un organisme codétenu par l’Etat français et les industriels de la défense, créé à l’origine pour représenter la France dans les grandes ventes d’armes en Arabie saoudite. Dirigé par l’ancien chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, Odas se charge de conduire l’opération, avec des appels d’offres express adressés aux industriels. Durant les mois d’avril et de mai, une vingtaine de sociétés françaises sont sélectionnées. Reste à obtenir l’aval du ministère saoudien des Finances, Ibrahim el-Assaf. L’accord est trouvé en juillet, juste avant la grande coupure du Ramadan. En tout, ce seront 31 contrats que l’Arabie saoudite a signés avec la France par l’intermédiaire d’Odas.

 

Riyad sous pression de l’Iran

En coulisse, les tractations se succèdent. L’Iran, soutien du Hezbollah, suit avec attention l’avancée du processus. Israël regarde aussi avec inquiétude les négociations franco-saoudo-libanaises, pressant Paris de limiter la liste des équipements français transférés, notamment les missiles, craignant qu’ils puissent être récupérés par le Hezbollah. «Israël est un pays ami de la France, ses questions sont légitimes, mais cela n’a modifié en rien le projet», expliquent des sources françaises proches du dossier.

En réalité, l’Iran aura servi de détonateur. Car Téhéran a proposé à Beyrouth un don d’un milliard de dollars pour s’équiper militairement. L’Iran avait même donné carte blanche aux Libanais dans le choix des armements. Des livraisons qui auraient pu s’accompagner de la venue de conseillers militaires iraniens. Une opération qui était «un vrai souci» pour l’Arabie saoudite, d’où le nouvel empressement de la famille royale à finaliser le contrat.

Des discussions techniques et des marchandages sur le taux de change dollar/euro doivent se poursuivre au cours des trois prochaines semaines, avant le premier versement. Les livraisons s’étaleront sur trois ans, jusqu’en 2018, pour les hélicoptères Cougar, qui seront livrés en dernier, et les contrats de maintenance sur dix ans. Ce plan d’équipement s’accompagne d’un programme de formation opérationnelle des militaires libanais, confié à l’armée française. Selon des sources proches du dossier, les Saoudiens ont mis des exigences claires: ils ne voulaient pas de déperdition d’argent. Lorsque le 4 novembre, Ibrahim el-Assaf et Edouard Guillaud signent le contrat de livraison, il s’agit d’une étape technique, mais importante, parce que sa finalisation était impatiemment attendue par Beyrouth.

 

Derniers détails
Selon la presse libanaise, une délégation technique française s’est rendue à Beyrouth, il y a quelques jours, pour mettre la dernière main sur le contrat franco-saoudien de livraison d’armes au Liban avec le commandant en chef de l’armée, Jean Kahwagi. Au cours de ces réunions bipartites, les responsables de l’Armée libanaise ont spécifié le type d’armes et de munitions dont ils ont besoin. Il y a quelques jours, il restait encore entre 150 à 300 millions de dollars à dépenser. Selon un responsable français cité par le journal, les négociations ne nécessitent pas plus de cinquante jours pour que l’affaire soit conclue.

 

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:56
Rencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècle


24/11/2014  Armée de l'Air

 

Jeudi 20 novembre 2014, l’armée de l’air et le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives ont organisé un colloque à l’École militaire intitulé « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècle ».

 

Placé sous le haut patronage de monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense cette rencontre constituait le second volet du 50eanniversaire des forces aériennes stratégiques (FAS) qui assurent, de manière ininterrompue depuis 1964, la permanence opérationnelle de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Le colloque ouvert par le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA), réunissait autour de trois tables rondes, un panel de spécialistes du nucléaire militaire.

 

La première rencontre orientée sur « les exigences de la dissuasion au quotidien » était animée par le vice-amiral d’escadre Louis-Michel Guillaume, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique et le général Philippe Steininger, commandant les forces aériennes stratégiques (CFAS). La participation du lieutenant-general Stephen Wilson, commandant l’US Air Force Global Strike Command à cet échange, a apporté un éclairage international sur le sujet. Les propos étaient principalement basés sur des éléments du quotidien des hommes et des femmes de la dissuasion nucléaire. De la permanence opérationnelle, en passant par les explications des procédures et des entraînements, les intervenants ont démontré que cet univers ne laisse aucune place à l’improvisation.

 

S’en est suivi un échange sur les retombées de la dissuasion nucléaire. Un second débat ouvert par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, qui a rappelé : « Depuis le 8 octobre 1964, date de la première prise d’alerte de dissuasion, en permanence, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, cette mission d’excellence se poursuit à un niveau opérationnel très élevé, permettant à la plus haute autorité de l’État de garantir en toutes circonstances la protection des intérêts vitaux de la France et conférant ainsi à notre pays un réel poids sur la scène internationale ». Animée par de grands spécialistes, cette table ronde a exposé quels étaient « les effets de levier de la dissuasion dans les domaines opérationnel, technique et scientifique ».

 

Ces allocutions ont été suivies d’un troisième éclairage consacré au thème « En quoi la dissuasion française reste-t-elle pertinente au 21ème siècle ? ». Plusieurs professeurs et chercheurs français et américain se sont exprimés à tour de rôle : Bradley H. Roberts, professeur consultant au centre pour la coopération et la sécurité internationale à l’université de Stanford, Philippe Errera, directeur de la délégation aux affaires stratégiques du ministère de la défense et Bruno Tertrais, maître de recherche à la fondation pour la recherche stratégique.

 

12 MRTT « Phénix » pour la France

 

En guise de conclusion, le ministre de la Défense a souligné la pertinence de l’arme nucléaire et a confirmé les efforts de modernisation apportés à ses composantes aéroportée et embarquée à bord de sous-marin, « la dissuasion nucléaire française me paraît plus que jamais pertinente » a-t-il ajouté. Il a également annoncé l’acquisition de nouveaux aéronefs : « notre volonté de moderniser la composante aéroportée de la dissuasion se concrétise avec un contrat d’acquisition de 12 avions MRTT (multi-rôles de ravitaillement en vol et de transport) ». La livraison du premier appareil, d’ores et déjà baptisé « Phénix » est prévue pour 2018. Les MRTT permettront de remplacer les ravitailleurs Boeing C-135, utilisés depuis les années 1960 par les forces aériennes stratégiques.

 

Retrouvez en ligne les discours du ministre de la Défense et du chef d'état-major des armées.

Rencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècleRencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècleRencontre autour de « 50 ans de dissuasion nucléaire : exigences et pertinence au 21ème siècle
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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 06:55
Le bureau du « Tigre » reconstitué à l’hôtel de Brienne


18/11/2014   C. Bobbera

 

Le 17 novembre 2014, le ministre de la Défense a inauguré le bureau de Georges Clemenceau, à l’hôtel de Brienne. L’ancien bureau du président du Conseil a été reconstitué quasiment à l'identique afin de rendre hommage à celui qui conduisit la France à la victoire de 1918.

 

Cent ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, le « Tigre » a retrouvé sa place à l’hôtel de Brienne. Le 17 novembre 2014, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a inauguré le bureau restauré quasiment à l’identique de Georges Clemenceau, à l’Hôtel de Brienne.

 

« En 2012, quand j’ai pris mes fonctions, j’ai été ému de voir que l’hôtel de Brienne avait gardé la trace des deux séjours du général de Gaulle », raconte le ministre. « Dans le même temps j’ai été surpris de constater que le souvenir de Clemenceau n’avait pas perduré de la même façon. » Jean-Yves le Drian a ainsi souhaité que l’ancien bureau du « Père la Victoire » retrouve son prestige d’antan.

 

Tout au long du XXe siècle, ce bureau a changé plusieurs fois d’usage devenant un bureau de conseiller ministériel, une salle de presse ou un débarras. Attaché à la figure de Clemenceau et défenseur de sa mémoire, le ministre a tenu à restaurer ce bureau dans l’éclat qui était le sien lorsque la Grande Guerre faisait rage.

 

Avec le général de Gaulle, Georges Clemenceau est l’un des plus illustres personnages qui est passé par l’hôtel de Brienne. Le 16 novembre 1917, Georges Clemenceau devient président du Conseil et ministre de la Guerre. Il s’installe alors au premier étage, dans un salon qui donnait alors directement sur la rue Saint-Dominique. C’est dans ces lieux que Clemenceau a organisé l’effort de guerre en 1917, qui conduisit les troupes alliées à la victoire. Pour soutenir les poilus il se déplace alors sur le front, n’hésitant pas à se rendre dans les tranchées de première ligne. Le 11 novembre 1918, il annonce l’Armistice sous les acclamations du peuple français, de la fenêtre de ce bureau.

 

Le bureau du « Tigre » reconstitué à l’hôtel de Brienne

Le projet de restauration a mobilisé pendant dix mois les équipes du ministère ainsi que l’architecte en chef des monuments historiques. Comme pour une enquête policière, les spécialistes des monuments historiques ont travaillé à partir de deux photos en noir et blanc pour reconstituer le plus fidèlement possible l’atmosphère du bureau du « Tigre ». Les restaurateurs se sont également aidés des mémoires du général Mordacq, un des principaux collaborateurs de Georges Clemenceau, pour reconstituer précisément l’agencement du bureau.

 

Le résultat est spectaculaire : la pièce a été recréée avec son mobilier d’époque, ses livres et ses cartes d’état-major. On s’attend à tout moment à voir le Tigre pénétrer dans ce bureau.

 

 

Le bureau du « Tigre » reconstitué à l’hôtel de Brienne

Sa bibliothèque reflète la grande culture et l’éclectisme d’un homme d’État qui a toujours été un homme de lettres. Dans un coin du salon, se trouve un deuxième bureau monumental, le bureau du Comte Daru, secrétaire général du ministre de la guerre sous Napoléon. George Clemenceau utilisait ce meuble d’époque empire pour déployer et consulter les cartes d’état-major afin de diriger les opérations militaires.

 

Les restaurateurs ont eu quelques surprises : ils ont découvert près de cinq mètres cube de sable sous le plancher. Dans les années 50, un haut responsable du ministère avait jugé utile de protéger ainsi l’acoustique de la pièce contre d'éventuelles écoutes.

 

« En cette année de commémoration, le lieu où tant d’illustres ministres et chefs militaires se sont succédés, où tant de décisions majeures ont été prises pour préserver notre liberté et notre indépendance nationale, ce lieu, l’hôtel de Brienne, sera préservé. C’est aussi le sens de cette restauration », a déclaré le Jean-Yves Le Drian.

 

Le public pourra découvrir ces lieux emblématiques à l'occasion des prochaines journées du Patrimoine.

 

Restauration du bureau de Georges Clemenceau à l’Hôtel de Brienne

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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 08:55
 Pacte Défense PME : deux ans et des résultats

 

21/11/2014 CNE Laetitia Périer

 

A l'occasion de la troisième édition du forum innovation DGA (Direction générale de l’armement) qui s’est déroulée jeudi 20 novembre sur le campus de l’École Polytechnique à Palaiseau (Essonne), le ministre de la Défense a dressé un bilan du Pacte Défense PME. Deux ans après son lancement, ce dispositif visant à faciliter l'accès des PME aux marchés du ministère de la Défense affiche de bons résultats.

 

Lieu privilégié d’échanges et de rencontres professionnelles des acteurs clés de l’innovation et de la recherche de Défense, le forum innovation DGA s’est tenu pour sa troisième édition jeudi 20 novembre sur le campus de l’Ecole Polytechnique à Palaiseau (91). L’édition 2014 a rassemblé 850 acteurs : patrons de PME et ETI (entreprise de taille intermédiaire), représentants des grands maîtres d’œuvres, responsables de laboratoires, acteurs de la recherche académique, doctorants. Une centaine d’innovations a été exposée par des PME, des chercheurs, mais aussi des grands industriels.
A cette occasion, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dressé un bilan du Pacte Défense PME, lancé il y a deux ans, dont l’ambition est de faciliter l’accès des PME aux marchés du  ministère de la Défense. A cet effet, quarante mesures concrètes et immédiates avaient été projetées. Aujourd’hui, 35 ont déjà été réalisées et les résultats obtenus sont nombreux dans différents domaines.

 

Amélioration de l’accès à la commande publique : le ministère de la Défense procède à une étude systématique du positionnement des PME sur les segments d’achats, ce qui permet la définition de stratégies d’achats adaptées et amène des PME à candidater plus souvent sur des contrats du ministère. Plus de 8 500 nouvelles entreprises se sont inscrites sur les annuaires des portails de la Défense pour se rendre visibles et connaître de manière automatique ses appels d’offre dans leur domaine.Cette démarche montre qu’elles ne considèrent plus le ministère comme inaccessible et simplifie très grandement les procédures pour ces entreprises. Dans le même esprit, le ministère a rendu son information plus accessible en modernisant ses sites internet et amélioré ses conditions de paiements. Entre fin 2012 et août 2014, le délai moyen de paiement a ainsi été réduit de douze jours et ramené à moins de trente jours. Par ailleurs, les labels destinés à aider les PME à conquérir des marchés hors Défense sont désormais lancés et bénéficient aux entreprises qui en font la demande.

 

Soutien financier à l’innovation dans les PME : les crédits consacrés aux études ont été maintenus avec 730 M€ en moyenne annuelle prévus dans la loi de programmation militaire sur toute la période 2014-2019, contre 695 M€ entre 2009 et 2012. Les crédits alloués au dispositif RAPID (régime d'appui à l'innovation duale) de la DGA sont passés de 40 M€ en 2013 à 45 M€ en 2014 et atteindront 50 M€ en 2015.

 

Engagements réciproques entre la Défense et les maîtres d’œuvre : sept conventions bilatérales ont été signées et mises en œuvre avec Airbus Group, Safran, Thales, MBDA, Nexter, DCNS et Dassault Aviation pour soutenir la croissance des PME.

 

Action en région renforcée : vingt-trois pôles régionaux à l’économie de Défense (PRED) ont été créés pour faciliter l’accès des PME au ministère. Ses services vont à la rencontre des PME sur le territoire : quarante-quatre rencontres Achats – Défense ont été organisées en région en 2013 et 2014, en association avec les acteurs économiques locaux dont le rôle est essentiel en matière d’accompagnement des PME, aux côtés des collectivités territoriales. Ceci représente plus de 3 000 entreprises rencontrées depuis 2013, auxquelles s’ajoutent plus de 450 PME rencontrées pour le soutien à l’export.

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 12:55
Remise du prix de thèse DGA 2014


20/11/2014 DGA

 

Le 20 novembre 2014, lors du Forum DGA Innovation, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et le délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon, ont décerné le « prix de thèse DGA ».

 

Ce prix est décerné chaque année depuis 2002 à un ou plusieurs jeunes docteurs ayant bénéficié d’une allocation de thèse par le ministère de la Défense. Les critères de sélection sont l’intérêt des recherches réalisées, le degré d’innovation, la qualité des résultats obtenus et l’impact de ces travaux sur l’insertion professionnelle du docteur.

 

Les trois doctorants primés en 2014 sont :

 

Marlène Lejars, pour ses travaux portant sur la « synthèse de copolymères diblocs par le procédé RAFT - application pour revêtements anti-salissures marines hybrides FRC/SPC ». Il s’agit de peintures anti-salissures qui permettent de prévenir la fixation d’organismes marins sur les structures immergées (coques, hélices…). Les polymères développés et brevetés présentent une durée d’efficacité, à quai comme en mer, plus grande que les peintures actuellement commercialisées. Ils contiennent également trois fois moins de polluants toxiques.

 

Charlie Koechlin, pour ses travaux portant sur les « nanotechnologies pour la bolométrie infrarouge ». Les bolomètres sont des détecteurs infrarouges légers et économiques, permettant de voir la nuit. Des nanostructures multicouches de métal et d’isolant ont été développées et brevetées. Elles accroissent l’efficacité de l’absorption de lumière des détecteurs, qui s’en trouvent plus performants. D’autres applications sont envisageables, comme la réalisation des couches antireflets pour cellules solaires.

 

Perrine Berger, pour ses travaux portant sur la « lumière lente et rapide dans les amplificateurs optiques à semi-conducteurs pour des applications en optique micro-onde et aux radars ». Les travaux de la thèse, en modulant la vitesse de la lumière, ouvrent la voie à des composants dits « accordables », qui sont jusqu’à présent réalisés en modifiant la longueur du chemin optique. Cette souplesse nouvelle augmentera les performances des radars.

 

En 2014, la DGA consacre 11 M€ au financement d’allocations de thèses, de stages post-doctoraux ou de recherche à l’étranger. Près de 450 thèses, majoritairement dédiées aux sciences de la matière et du vivant (informatique, optique, télécommunications, composants, matériaux, biologie...) mais aussi aux sciences humaines et sociales (économie, sociologie, sciences politiques…), sont à ce jour financées ou cofinancées par la DGA, dans le but de soutenir la recherche et l’innovation.

 

Acteur majeur de la recherche de défense, la DGA investit dans l’industrie de Défense en moyenne 730 M€ par an en études amont pendant la loi de programmation militaire 2014-2019.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 07:55
La France modernise ses capacités de dissuasion nucléaire

Réalisés à partir d'A330-200, les nouveaux ravitailleurs A330 MRTT viendront remplacer des Boeing C-135 à bout de souffle. photo Airbus DS

 

21/11/2014 Par Alain Barluet - LeFigaro.fr

 

Jean-Yves Le Drian a annoncé jeudi la commande de douze avions ravitailleurs pour la composante aéroportée de la dissuasion et confirmé le renouvellement de plusieurs éléments clefs de l'armement nucléaire.

 

Jean-Yves Le Drian a saisi l'occasion d'un colloque à l'Ecole militaire sur «Cinquante ans de dissuasion nucléaire» pour souligner jeudi la «pertinence» de l'arme nucléaire et confirmer les efforts de modernisation qui concerneront ses deux composantes, aéroportée et embarquée à bord de sous-marins.

Le ministre de la Défense a notamment annoncé la commande de douze avions multi-rôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT). D'un montant de 3 milliards d'euros, «le contrat est prêt à être notifié (...) dans les tous premiers jours de décembre», a indiqué M. Le Drian. La livraison du premier appareil, déjà baptisé Phénix a t-il révélé, interviendra en 2018 et celle du second en 2019. Les livraisons se poursuivront ensuite au rythme de 1 à 2 appareils par an.

 

Suite de l’article

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 20:55
La Défense récompensée pour son excellence

 

20/11/2014 CNE Laetitia Périer

 

Mercredi 19 novembre, la sixième cérémonie de remise des prix de l'Excellence Française a eu lieu à l'Hôtel National des Invalides.  Cet événement récompense chaque année les personnalités, entreprises et institutions françaises représentatives de l'excellence et de la diversité des savoir-faire tricolores. Pour cette édition 2014, la Défense a été particulièrement mise à l'honneur : l'Otan (Organisation du traité de l'Atlantique nord), en la personne du général Jean-Paul Paloméros, commandant Suprême Allié pour la Transformation, s'est vu remettre un prix, tandis que la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale était l'invité d'honneur de la cérémonie.

 

"Si le savoir-faire français est reconnu, j'estime qu'il n'est pas suffisamment connu." C'est en ces termes que Maurice Tasler, président de l'Excellence Française, a expliqué la mission qu'est la sienne. Distinguer et promouvoir les personnalités, entreprises et institutions françaises représentatives de l'excellence et de la diversité des savoir-faire tricolores. Cette année, c'est sous le patronage de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense et d'Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, que la sixième édition de la remise des prix de l'Excellence Française a eu lieu dans le Grand Salon de l'Hôtel National des Invalides mercredi 19 novembre.

 

Parmi elles, se trouvaient cette année le CNES (Centre national d'études spatiales), le groupe SAFRAN, le ballet de l'Opéra national de Paris, ADP (Aéroports de Paris) ou encore le groupe Edmond de Rothschild. Une nouveauté pour ce cru 2014 : un palmarès "spécial innovation" a distingué huit autres  entreprises représentatives de l'innovation française dans des domaines aussi variées que la robotique domestique, la technologie médicale ou l'intelligence artificielle.

 

Cette année, la Défense a été doublement représentée et honorée. L'Excellence Française a en effet rendu un hommage particulier aux combattants de la Grande Guerre avec en invité d'honneur la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale, représentée par son directeur général Joseph Zimet. Créée en 2012, cette entité a notamment pour mission d'organiser de 2014 à 2018 les temps forts du programme commémoratif du centenaire de la Première Guerre mondiale décidés par le gouvernement, d'organiser la communication autour des principales manifestations organisées et d'assurer la diffusion des connaissances sur la Grande Guerre. A ce titre, la Mission a reçu un diplôme d'honneur.

 

La Défense récompensée pour son excellence

Enfin, l'Otan, en la personne du général Jean-Paul Paloméros, commandant Suprême Allié pour la Transformation (SACT), s'est vu remettre un prix par Muriel Mayette, comédienne, metteur en scène et ancienne administratrice générale de la Comédie-Française, pour son "excellence combattante, instituée et planétaire". Pour le SACT, ce prix est à la fois "un honneur et une fierté qui rend hommage à tous ces hommes et ces femmes à l'OTAN qui sont de magnifiques ambassadeurs de nos armées".

 

Le palmarès 2014 de l'excellence française:

- l'Otan

- le ballet national de l'Opéra de Paris

- ADP

- la Compagnie du Ponant

- le CNES

- le Rosé de Provence

- le groupe Edmond de Rothschild

- Safran

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 20:55
photo MinDef FR

photo MinDef FR

 

20 Novembre 2014 par valeursactuelles.com

 

Coulisses. La tenue du budget de la Défense sur les engagements de la loi (à 31,4 milliards d'euros en 2015) n'est toujours pas complètement assurée.

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 19:55
Démonstration de décontamination bactérienne par plasma froid devant le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian

Démonstration de décontamination bactérienne par plasma froid devant le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian

 

19.11.2014 - ONERA

 
Ce 20 novembre, à Polytechnique, la Direction générale de l’armement organise son 3e Forum Innovation. L’ONERA y présente deux de ses innovations : un plasma contre les menaces bactériologiques et une caméra embarquable 3D infrarouge multispectrale

 

L’ONERA présente sur le stand de la DGA deux projets qui illustrent comme à l’accoutumée sa faculté à mener de front recherche amont et recherche appliquée. Ces projets ont en commun de s’appuyer sur l’expertise de pointe des chercheurs ONERA, en foudre et plasma pour JEBBIOS, et en instrumentation optique pour TEMOIN 3.

 

Décontamination d'un téléphone par plasma froid

Décontamination d'un téléphone par plasma froid

 

JEBBIOS vise à élaborer un nouveau dispositif de décontamination biologique basé sur la technologie des jets de plasma froid dans l’air et à évaluer ses capacités sur différentes surfaces contaminées par des bactéries. Facile d’utilisation,  non destructif pour les surfaces et sans danger pour les opérateurs, ce dispositif pourrait se révéler une alternative sérieuse à la décontamination chimique.

 

Démonstrateur de la caméra développé en partenariat recherche innovation avec Sofradir - photo Marine Garnier ONERA

Démonstrateur de la caméra développé en partenariat recherche innovation avec Sofradir - photo Marine Garnier ONERA

 

TEMOIN 3  doit déboucher sur une caméra multifonctions  compacte (3D infrarouge multispectrale). Développé en partenariat avec l’industriel Sofradir, le démonstrateur présenté promet de répondre à la demande de capteurs embarqués pour le développement de nouvelles capacités de renseignement à coûts maîtrisés.

 

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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Quand les PME sont chouchoutées par le ministère de la Défense

La start-up toulousaine Delair-Tech a profité du soutien financier du ministère de la Défense (Crédits : Delair-Tech)

 

20/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Près de 24.300 PME et plus de 1.620 ETI travaillent en direct pour le ministère de la Défense.

 

C'est l'un des dossiers auquel tient tout particulièrement le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, la place des PME au sein de son ministère, le premier acheteur de l'Etat. Et pour justement leur faire un maximum de place, Jean-Yves Le Drian a lancé en novembre 2012 le Pacte Défense PME, une stratégie globale accompagnée de 40 actions concrètes qui ont été mises en oeuvre par le ministère en faveur des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ce jeudi, c'est l'occasion pour le ministre de faire un premier bilan deux ans après le lancement de cette opération.

Il faut dire que les PME et les ETI ont représenté l'an dernier 98,5 % des entreprises fournisseurs du ministère. Il a travaillé en 2013 avec près de 24.300 PME (dont 22.000 environ hors armement) et plus de 1.620 ETI. Ces entreprises se sont partagées un pactole de 2,9 milliards d'euros, répartis à parts égales entre PME et ETI (1,46 milliard chacune). Soit 20,2 % des paiements du ministère en faveur aux entreprises sur une enveloppe totale de 14,5 milliards d'euros. Une part relativement stable par rapport à 2012 (21,6 %).

 

Soutien de la DGA en faveur des PME

Pour soutenir l'innovation duale (civil et militaire) des PME, la direction générale de l'armement (DGA), qui organise ce jeudi la 3ème édition du Forum DGA Innovation à l'Ecole Polytechnique à Palaiseau, s'est engagée à porter de 40 à 50 millions d'euros en trois ans le montant des crédits du dispositif RAPID (+ 25 % sur trois ans). Soit 45 millions en 2014 puis 50 millions en 2015. Un dispositif qui s'adresse aux PME et ETI duales de moins de 2.000 personnes.

Une opportunité que n'a pas laissé passer Delair-Tech, qui fabrique des drones depuis sa création en 2011. Grâce à un financement de 500.000 euros de la part de la DGA, cette start-up toulousaine, qui devrait réaliser un chiffre d'affaires 2014 en forte croissance à 1 million d'euros, a mis au point un nouveau système Deric dont le développement a coûté 1 million d'euros. Un programme qui a permis la production en série d'un petit drone dual de moins de 10 kg. Baptisé DT-26, il pourra servir aussi bien de drone de reconnaissance pour les militaires que d'un outil servant à la surveillance industrielle (pipelines, lignes électriques....) pour des groupes civils comme EDF.

Selon le directeur général de Delair-Tech, Bastien Mancini, ce drone, qui a une endurance de 4 heures (deux fois plus que ses rivaux), dispose d'un module de navigation par l'image mis au point par Magellium, partenaire de Delair-Tech, et peut communiquer par satellite (Airbus Group). Il peut franchir une distance de 230 km.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 19:55
Solidarité Défense : des colis de Noël pour les soldats en opérations

 

17/11/2014 Ministère de la Défense

 

Chaque année, l’association Solidarité Défense offre un colis de Noël à tous les soldats éloignés de leurs familles. Pour cette édition 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a rendu visite lundi 17 novembre aux Invalides aux bénévoles qui confectionnent les colis.

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, est venu rendre visite lundi 17 novembre aux Invalides aux bénévoles de l'opération « Colis de Noël aux soldats ». Ces colis comprennent notamment les vœux du président de la République et ceux de l’association Solidarité Défense, des cadeaux, des friandises et un dessin d’enfant d’une classe primaire.

 

Solidarité Défense : des colis de Noël pour les soldats en opérations

C’est dans la salle des Colonnes, à l’Hôtel national des Invalides, que sont confectionnés les colis postaux par des bénévoles, militaires et civils de la Défense, lycéens d’Ile-de-France ou membres d’associations. Les paquets partiront vers les zones d'opérations ou de stationnements des militaires (Tchad, Mali, République centrafricaine…) pour leur être remis le jour de Noël alors qu’ils sont éloignés de leurs familles durant les fêtes de fin d'année.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 19:54
"les choix de défense dans un environnement budgétaire contraint" à Sciences Po (19 nov.)


17/11/2014 Ministère de la Défense

 

Organisé conjointement par l'OED (SGA/DAF) et Sciences Po en présence du ministre et de ses grands subordonnés

 

De façon à stimuler les échanges dans le domaine de l’économie de la défense, l’OED organise désormais chaque année un événement public. En 2013, un colloque ayant pour titre « Economie et choix stratégiques de défense » s’est tenu à l’école militaire en partenariat avec HEC et l’IRSEM. 

 

Le mercredi 19 novembre 2014 se tiendra un grand débat à Sciences Po, en présence du ministre, du major général des armées, du délégué général pour l’armement et du directeur des affaires financières sur "les choix de défense dans un environnement budgétaire contraint".

 

A un moment où le Parlement doit se prononcer sur l’exécution de la loi de programmation militaire, l’enjeu de ce débat est de partager les points de vue et les analyses sur les orientations prises ou envisageables pour rendre compte à la fois des ambitions stratégiques et des contraintes économiques. Seront notamment abordés les arbitrages en matière de programmes d’armement, les choix capacitaires, les externalisations, les conditions de maintien des compétences (tant en interne au ministère qu’au sein de l’industrie) ou encore les opérations extérieures.


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L’Observatoire Economique de la Défense (OED) fait partie de la Direction des Affaires Financières (DAF) au sein du Secrétariat Général pour l’Administration du ministère de la Défense.

Service statistique ministériel, l’OED remplit une mission à la fois de nature statistique et économique. Il collecte, rassemble et synthétise l’information utile aux autorités du ministère et engage des études économiques sur l’ensemble des domaines d’intervention du ministère (contrats d’armement, analyse industrielle, impacts des efforts de défense, externalisations, ressources humaines, etc.). L’objectif poursuivi est d’éclairer les décideurs, tant publics que privés, en leur fournissant l’information adéquate ainsi que des clés de lecture des mécanismes économiques à l’œuvre dans les opérations envisagées ou en cours.

Pour remplir ses missions transversales à tous les services du ministère, l’OED dispose de compétences originales structurées autour de statisticiens de l’INSEE et de docteurs en économie.


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2 questions à Christian Calzada, chef de l’OED :


La question du poids économique de la Défense dans notre pays revient régulièrement et plus particulièrement en période de réorganisation territoriale. Peut-on le mesurer et si oui comment ?

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le budget 2014 du ministère de la Défense avec 42,2 Mds €, représente 13,8 % du budget général de l’Etat et compte près de 279 000 agents. Il finance en moyenne 15 % de la R&D publique. Le ministère est également le premier acheteur et premier investisseur public en France. Il alimente également par ses achats, 26 000 entreprises en France, pour un montant de 14,5 Mds € en 2013. 9 entreprises sur dix sont des PME. A ces achats s’ajoutent ceux réalisés par les grands maîtres d’œuvre industriels auprès des PME / ETI, soit 20,2 Mds € en 2012. Enfin les entreprises de la Base industrielle et technologique de défense réalisent un quart des exportations totales françaises. On estime à 165 000, les emplois directs et indirects générés par les efforts de défense en France.

 

Il y a encore peu de recherches universitaires sur l’économie de défense, pourquoi et comment souhaitez-vous développer ces relations ?

 

Il n’existe pas « d’économie de la défense » au sens strict du terme mais plutôt un domaine qui constitue un cas d’application des outils développés par la science économique. En France et ce contrairement à d’autres pays, les travaux en « économie de la défense » restent dispersés et peu référencés dans les revues internationales. « L’économie de la défense » manque de représentation et de structuration. Et pourtant la défense mérite toute l’attention des économistes et ce au regard des montants investis et des mutations majeures qui ont marqué la défense depuis les années 80 (professionnalisme, nouvelles missions, externalisation, dualité, etc.). L’OED a pour vocation à contribuer à la diffusion d’une culture économique de la défense originale et féconde en entretenant des contacts étroits avec les décideurs publics et privés. L’OED couvre un vaste éventail de thématiques et reste la référence dans un vaste ensemble de domaines (économie industrielle, politiques publiques, commerce international, etc.). Par les conférences et séminaires qu’il organise ou auxquels il participe, il est un lieu d’échange privilégié entre acteurs. Il permet également la rencontre entre chercheurs et praticiens sur les grandes questions économiques d’actualité. Il assure ainsi la diffusion d’une meilleure culture économique dans son domaine. Son action s’oriente également vers le développement de programmes de formation permettant aux professionnels d’acquérir la maîtrise des instruments de l’analyse économique contemporaine.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 17:58
3e Forum DGA Innovation et bilan du Pacte Défense PME


17/11/2014  Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian inaugurera à l’École polytechnique le 3e Forum DGA Innovation et présentera le bilan du Pacte Défense PME

 

La troisième édition du Forum DGA Innovation se déroulera le 20 novembre 2014 sur le campus de l’École Polytechnique à Palaiseau (Essonne). C’est le lieu privilégié d’échanges et de rencontres professionnelles des acteurs clés de l’innovation et de la recherche de Défense.
C’est aussi l’occasion de présenter des réalisations concrètes de l’action menée par la DGA dans le cadre du Pacte Défense PME lancé par Jean-Yves Le Drian à l’occasion de la première édition du Forum.

 

Le Pacte Défense PME :

Présenté le 27 novembre 2012 par le ministre de la Défense, le Pacte Défense PME propose une stratégie globale en faveur des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) situées dans le champ économique du ministère.

Il concerne aussi bien le secteur de l’armement (acquisition et soutien des matériels) que les achats hors armement (achats de fournitures, travaux, services nécessaires au fonctionnement du ministère de la Défense).

Ses quatre grands axes :

-  une meilleure prise en compte des PME dans les stratégies d’achat du ministère de la Défense ;

-  une consolidation dans la durée du soutien financier à l’innovation des PME ;

-  des engagements réciproques entre le ministère et les maîtres d’œuvre industriels de l’armement pour favoriser la croissance des PME ;

-  une action renforcée en région.

 

Le Forum DGA Innovation :

L’édition 2014 rassemblera 850 acteurs : patrons de PME et ETI, représentants des grands maîtres d’œuvres, responsables de laboratoires, acteurs de la recherche académique, doctorants.

 

 Programme :

8h30 : Ouverture du village exposition
10h30 - 12h00 : Speed dating « innovations et opportunités industrielles »
12h00 - 13h30 : Buffet autour des stands
   
13h30 - 15h30 : Ateliers / village exposition
14h30 : Arrivée de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
14h30 – 15h30 : Visite des stands par le ministre de la Défense
  Point presse du ministre de la Défense
15h30 - 16h30 : Discours de Laurent Collet-Billon, délégué général pour  l’armement
  Discours du ministre de la Défense
  Remise du label fournisseur responsable par Jean-Lou Blachier, médiateur national des marchés publics, au ministre de la Défense
  Remise par le ministre de la Défense des prix récompensant les inventeurs de projets industriels innovants
16h30 : Départ du ministre de la Défense
   
16h30 - 18h00 : Village exposition
18h00 : Clôture du Forum DGA Innovation
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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 12:55
« Défendre la France dans un environnement budgétaire contraint »

 

14/11/2014 Ministère de la Défense

 

Opérations extérieures de nos armées, programmes d’armement, stratégie de défense en 2020, cyberdéfense, formation des compétences : comment répondre aux ambitions stratégiques de notre pays face aux contraintes financières ? Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, s’exprimera devant les étudiants de Sciences Po et répondra à leurs questions en présence des grands subordonnés et des responsables du ministère de la Défense le mercredi 19 novembre 2014, à Sciences Po, 27 rue Saint-Guillaume, 75007 Paris.

 

En présence de :

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, à partir de 19h30

Général  d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées

Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement

Hugues Bied-Charreton, directeur des affaires financières du ministère de la Défense

 

Animé par :

Ghassan Salamé, doyen de l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po

Jean-Michel Oudot, économiste à la direction des affaires financières du ministère de la Défense et enseignant à l’École des Affaires internationales de Sciences Po

 

Programme :

17h30   Accueil des journalistes

18h00    Introduction par Ghassan Salamé

18h15-19h30      Table-ronde entre le général d’armée Pierre de Villiers, Laurent Collet-Billon, Hugues Bied-Charreton, animée par Ghassan Salamé et Jean-Michel Oudot

19h30    Intervention du ministre de la Défense

19h45    Échanges avec la salle

20h15    Clôture du débat

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 15:55
A Rennes, les blessés militaires mis à l’honneur lors d'une rencontre internationale de football

 

15/11/2014 Sources : État-major des armées

 

Le 14 novembre, le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (CEMA) était au côté des blessées militaires et de leurs familles, mis à l’honneur lors du match de football France-Albanie.

 

Accompagnant le ministre de la Défense, il a assisté à la signature d'une convention entre la fédération française de football (FFF) et le ministère de la Défense. Ce document, signé par messieurs Jean-Yves Le Drian et Noël Le Graet, fait de la Défense et de la FFF des partenaires privilégiés, notamment dans le domaine du soutien à la réadaptation par le sport des militaires blessés en opération.

 

Quelques minutes après cette signature, l'esprit de ce partenariat s’est illustré avec émotion lorsque La Marseillaise, jouée par la musique de l’artillerie, a été reprise en chœur par les milliers de spectateurs présents dans le stade rennais.

 

Autre moment fort et symbolique, le coup d’envoi du match a été donné par le sergent Jean-Louis Michaud, blessé en Afghanistan en 2011.

 

Pour ce battant, passionné de football, le sport a été un élément important de sa convalescence. Il est maintenant moniteur de sport au 7e bataillon de chasseurs alpins stationné à Varces en Isère. Il fait aussi partie de l’équipe de France de football des amputés (EFFA). Prochainement, il disputera d’ailleurs avec son équipe la coupe du monde de la spécialité qui se déroulera au Mexique du 30 novembre au 8 décembre 2014.

 

Les militaires et leurs familles ont été très touchés par l’accueil chaleureux qui leur a été réservé. Le CEMA était fier de cette juste reconnaissance collective destinée à ces femmes et ces hommes exemplaires, ainsi qu'à leurs proches, dont la combativité est un exemple pour tous.

A Rennes, les blessés militaires mis à l’honneur lors d'une rencontre internationale de footballA Rennes, les blessés militaires mis à l’honneur lors d'une rencontre internationale de football
A Rennes, les blessés militaires mis à l’honneur lors d'une rencontre internationale de football
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