Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 12:50
Friedrichshafen mise aussi sur les drones

15 décembre 2014 Aerobuzz.fr

Le développement spectaculaire du marché des drones entraine la multiplication des salons spécialisés un peu partout en Europe. Depuis quelques éditions, le salon Aero de Friedrichshafen, fait une petite place aux exposants de drones civils. Pour la deuxième année consécutive, à l’occasion de l’édition 2015 (15-18 avril 2015), le numéro un européen des salons de l’aviation général organisera des présentations en vol en intérieur. Pour la première fois aussi, des présentations en vol seront organisées en extérieur.

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 17:50
Watchkeeper photo Thales UK

Watchkeeper photo Thales UK

 

11 décembre 2014 Par Olivier James - Usinenouvelle.com

 

Le Rafale de Dassault, les blindés, l’Airbus A350, Ariane… Le groupe Thales participe à de nombreux projets aéronautiques et de défense. Son implication dans le domaine des drones est moins connue. Pierrick Lerey, directeur de la stratégie et du marketing pour les activités drones, renseignement, surveillance et reconnaissance chez Thales, revient sur les projets du groupe et les enjeux de développement de la filière française du drone.

 

L’Usine Nouvelle - Parmi toutes les activités de Thales dans le drone, quels exemples d’application récents pouvez-vous mettre en avant ?

 

Pierrick Lerey - En tant que spécialiste de la sécurité, nous sommes impliqués dans le projet "Ciudad Segura" de la ville de Mexico. Il s’agit d’un programme pour sécuriser les habitants et les biens de la ville. Les risques sont divers : délinquance, terrorisme, attaques de sites stratégiques, catastrophes naturelles… Outre la mise en place de plus de 15 000 caméras, nous avons déployé des drones qui peuvent se déplacer dans des zones sans caméra, ou en cas d’événements exceptionnels tel que le pèlerinage de la Guadalupe.

En cas de besoin, les drones des centres mobiles de contrôle et de commandement peuvent être rapidement déployés sur les lieux de l’événement. Cela a participé à diminuer la criminalité dans cette ville de plus de 32% entre 2009 et 2014, alors que dans le pays, elle augmentait dans le même temps de 16%.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 12:40
Russie: des drones 100% russes livrés à l'armée dès 2016

 

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

 

Des drones de conception russe seront mis en service opérationnel dans l'armée russe entre 2016 et 2018, a annoncé mardi soir le vice-président du collège de la Commission pour l'industrie de défense russe Oleg Botchkarev.

 

"Des drones 100% russes seront mis en service opérationnel à partir de 2016, 2017 ou 2018", a indiqué M.Botchkarev lors de l'émission "Défense nationale" à la radio moscovite Stolitsa FM.

 

Selon lui, il s'agit de drones de différentes classes - des drones-espions aux engins de frappe.

 

"Nous avons procédé à la conception des drones plus tard que d'autres Etats. Nous avons même dû acheter des drones étrangers", a indiqué M.Botchkarev. Mais la Russie a "déjà pris toutes les décisions stratégiques requises" pour se doter de matériels de ce type.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:56
L'exercice Armor 2014 au large de Saint-Nazaire (actualisé)

05.12.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Tous les deux ans dans l'Atlantique ou la Manche a lieu un exercice interministériel baptisé Armor. Le dernier a eu lieu en Manche en mars 2012; la prochaine édition a lieu la semaine prochaine au large de Saint-Nazaire. "Compte tenu de la nature de cet entraînement, il n’est pas ouvert à la presse et le détail des moyens et effectifs engagés ne sera pas précisé", précise ce matin un communiqué de presse du SIRPA Marine.

C'est un exercice de contre-terrorisme maritime (Piratmer) dont la première édition remonte à 1987 (exercice Esterel). Il met en œuvre des moyens civils (un navire battant pavillon français pouvant transporter un millier de passagers. Voir ici l'appel d'offres qui a été attribué vendredi dernier) et des moyens militaires (aéronavale, gendarmerie, armée de l'air etc).

Cet exercice se déroulera dans une zone autour de Belle-Ile, comme l'indique une directive de la DGAC qui annonce la création de zones réglementées temporaires (du 8 au 12 décembre) permettant le transit et les évolutions d'un drone Harfang (voir ci-dessous):

 

L'exercice Armor 2014 au large de Saint-Nazaire (actualisé)

Cette année, hormis la nouveauté du drone Harfang, le double scénario (sur lequel la communication officielle est réduite, voire quasi inexistante) restera le même: une phase maritime avec la libération des 400/450 otages sur le ferry (qui jouera ce rôle?) puis une phase terrestre.

Pas de BPC dans le scénario, pas même ceux (russes) de Saint-Nazaire.

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 08:55
Drones et Robots en mer (17 dec .2014)


:03/12/2014 CESM

 

Mercredi 17 décembre 2014 de 14h00 à 17h00. Amphithéâtre Desvallières - Ecole Militaire.

 

  • Quelle est la pensée stratégique accompagnant le programme Drone de la Marine ?

  • Quel est le retour d'expérience du déploiement de ces nouveaux membres d'équipage sur les bâtiments de la Marine nationale ?

  • Quelle est le niveau de responsabilité que nous serons amenés à déléguer à l'intelligence artificielle ?

  • En quoi les drones nous permettent-ils de mieux remplir nos missions ?

C'est à ces questions que tentera de répondre le colloque organisé par le CESM le 17 décembre 2014. 

Entre vision à 15 ans et état des lieux de la technologie, les intervenants (DGA, Ifremer, EMA, IRSEM, EMM) participeront à la réflexion menée dans les armées comme le secteur civil pour l'intégration de ces nouveaux outils bien particuliers.

 

Le programme

Inscription obligatoire

colloques@cesm.fr en précisant vos nom, prénom et organisme.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 17:50
Le salon des drones de Bordeaux devient « multi-milieux »

 

8 déc. 2014 Aerobuzz.fr

 

Forts du succès de l’édition 2014 d’UAV Show, salon européen des drones aériens créé à l’initiative de Bordeaux Technowest, ses organisateurs ont décidé d’élargir la manifestation aux systèmes autonomes terrestres et maritimes, y compris sous-marins, en lançant, à l’automne 2015, UGS (Unmanned Global Systems), un salon professionnel des drones aériens, terrestres et maritimes. Les objectifs de cette approche « multi-milieux » sont de proposer une offre globale couvrant l’ensemble de la chaîne pour les utilisateurs potentiels et de mutualiser des moyens et savoir-faire approchants ou complémentaires. Les bordelais veulent aussi que leur salon du drone, initialement programmé tous les deux ans, devienne « la porte d’entrée vers le marché européen des drones pour les acteurs internationaux ».

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 08:50
À Londres, crash évité de justesse entre un drone et un Airbus A320

Pour le syndicat britannique des pilotes de ligne BALPA, les drones entrant dans l'espace aérien des avions de ligne ou de fret doivent être pilotés uniquement par les personnes disposant d'une formation équivalente à celle des pilotes.

 

08/12/2014 latribune.fr (avec AFP)

 

D'après un rapport officiel relayé par le Sunday Times, les deux appareils ont failli entré en collision à l'aéroport d'Heathrow à 213 mètres d'altitude. La question d'une réglementation de l'utilisation des drones domestiques est posée.

 

La voie des airs deviendrait-elle particulièrement dangereuse? Le 22 juillet, un Airbus A320 a failli entrer en collision avec un drone à l'aéroport londonien d'Heathrow, d'après un rapport officiel relayé par le Sunday Times, dimanche 7 décembre. L'incident entre l'appareil et l'avion moyen-courrier pouvant transporter jusqu'à 180 passagers s'est produit à 213 mètres d'altitude, d'après des extraits du document. Le rapport officiel complet sera publié vendredi 12 décembre, précise l'hebdomadaire britannique.

 

Un syndicat britannique des pilotes de ligne réclame des restrictions

La question de l'utilisation des drones domestiques est posée, alors que tout le monde peut s'acheter librement ce type d'appareil dans les commerces. Selon l'association des vendeurs de matériels électroniques, certains modèles ne coûtent que 38 euros au Royaume-Uni

Dans ce sens, le syndicat britannique des pilotes de ligne BALPA a demandé une réglementation renforcé sur leur utilisation. Il estime que les drones entrant dans l'espace aérien des avions de ligne ou de fret doivent être pilotés uniquement par les personnes disposant d'une formation équivalente à celle des pilotes.

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 08:20
L'US Navy reçoit son premier drone Fire Scout opérationnel

 

05/12/2014 par Duncan Macrae – Air & Cosmos

 

Un peu plus d’un an après le premier vol du MQ-8C de Northrop Grumman, l’US Navy a reçu un premier exemplaire de l’hélicoptère dronisé dans sa version opérationnelle.

 

Les premiers essais en mer sont prévus cet hiver à partir du destroyer USS Jason Dunham. Le programme d’essais sera poursuivi jusqu’à l’été 2015. Le MQ-8C devrait être prêt pour une entrée en service à la fin de l’année prochaine, avec un retard de 12 mois sur l’objectif annoncé jusqu’alors.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 13:50
Des drones anti-drones ?

 

08.12.2014 electronique-eci.com

Les débats sur la sécurité des centrales nucléaires ont bien montré que personne n’avait pu empêché les intrusions de drones. La sécurité des sites sensibles reste donc une question d’actualité et le développement de drones anti-drones est d’ores et déjà à l'étude.

 

Pendant le salon Electronica fin Novembre à Munich, IMST GmbH exposait un drone équipé d'un radar et Siegfried Schulze, responsable du Développement de cette société nous expliquait que des recherches de plus en plus nombreuses étaient lancées pour “contrer” les drones survolants des zones aériennes interdites.

Ainsi il serait envisageable d’intercepter un drone non autorisé ? “ Il faut tout d’abord l’identifier et détecter la liaison radio qu’il utilise, puis l’arrêter avant qu’il ne pénètre dans la zone interdite. Notre technologie de radar 3D haute precision exposée à Munich a été développée pour l’anti-collision et le contrôle de vol mais pourrait aussi être utilisée pour localiser très précisément d’autres drones, connaître leur vitesse et leur direction de vol. Par ailleurs, nous développons aussi un capteur et d’autres solutions radar pour déterminer les signatures acoustique, thermique et EMI de n’importe quel drone pour éviter notamment toutes les fausses alertes possibles dues par exemple à un vol d’oiseaux.” explique Siegfried Schulze. L’idée est d’enregistrer les signatures de tous les drones commercialisés connus et de les mémoriser dans une base de données permettant une identification physique fiable. Des unités d’identification incluant le radar, une caméra vidéo et différents types de capteur pourraient être installées à la périphérie des sites à protéger. Sur la détection d’un drone non autorisé, un drone d’interception s’approcheraitsuffisamment de l’intrus pour brouiller la réception de son signal GPS. " Lorsque l'unité centrale d'un drone ne reçoit plus de commande de radio ou de signal GPS, le drone plane sur place jusqu'à ce que la communication soit rétablie ou qu’il n’y ai plus de batterie. " explique Siegfried Schulze. « On peut même imaginer un petit drapeau popping up disant "votre drone est en état d'arrestation" en connaissant exactement le drone utilisé puis prendre la main sur le système de pilotage. »

Selon le responsable de la société IMST GmbH, le drone développé actuellement par l’Université d’Aix-La-Chapelle RWTH pour le projet européen AVIGLE pourrait constituer un bon prototype. Ce drone associe en effet l’avantage de pouvoir décoller verticalement, puis grâce à son aile pivotante, offre les performances d’un avion classique. Les spécifications du projet AVIGLE sont un temps maximal de vol d’une heure pour une charge utile de 1,5 kg avec une vitesse pouvant atteindre 40 m/s. Le but spécifique d’AVIGLE est de construire un environnement de réalité virtuelle 3D basé sur l’acquisition d’images en temps réel et leur transmission au “cloud” via un réseau radio haute performance.

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 12:55
Automobile et aéronautique, même combat !

Jean-Marc Champeyroux, Responsable de programme Sagem-Valéo « All weather condition sensor » ; (à droite) Philippe Goujeon, Collaborative Project Manager « Valeo Comfort & Driving Assistance ». photo A. Paringaux / Safran

 

30 novembre 2014 par Pascal Coutance - electroniques.biz/

 

Depuis peu, certains acteurs de l'aéronautique et de l'automobile ont réalisé qu'ils avaient tout intérêt à travailler ensemble. Preuve de la convergence entre ces deux secteurs phares de l'économie française, l'accord signé entre Valeo et Safran en septembre 2013 a donné lieu à une première réalisation concrète présentée lors du dernier Mondial de l'automobile, en l'occurrence une clé de voiture intelligente sur smartphone. Baptisée InBlue et présentée en première mondiale à Paris, cette clé transforme un smartphone en clé connectée pour non seulement déverrouiller, verrouiller et démarrer sa voiture, mais aussi pour accéder à distance aux données du véhicule comme sa géolocalisation ou son niveau de carburant. Ce dispositif permet également l’auto-partage grâce à l’envoi d’une clé numérique à la personne de son choix.

 

Il ne s'agit là que d'une première étape puisque l'accord entre Valeo et Safran prévoit des développements dans le domaine de l'assistance au pilotage et du véhicule autonome avec des thématiques telles que le suivi de la vigilance des conducteurs, la vision à 360 degrés, la conduite sécurisée dans des conditions météorologiques extrêmes, notamment dans le brouillard, et la "robotisation/dronisation" des véhicules.

 

Authentification d'accès, cryptographie, réalité augmentée, vision infrarouge, dronisation des véhicules, autant de technologies issues de l'aéronautique qui sont à même de trouver leur place dans l'automobile de demain, en particulier pour rendre les véhicules plus autonomes. Et si l'on ajoute à cela la possibilité, en mettant en oeuvre des plates-formes communes à l'automobile et à l'aéronautique, d'obtenir des économies d'échelle, nul doute que ce type d'accord va se multiplier dans les années à venir.

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:40
Ukraine/est: attaque contre un drone de l'OSCE

 

VIENNE, 4 décembre - RIA Novosti

 

Un drone de la mission d'observation de l'OSCE en Ukraine a été pris pour cible par un canon antiaérien près de Marioupol (est), a annoncé l'OSCE dans un communiqué.

 

"Le 2 décembre, un drone CHM qui effectuait une mission à 25 kilomètres de Marioupol a repéré un camion militaire avec six personnes autour du véhicule. En ce moment, entre huit et dix salves ont été tirées en direction de l'appareil, probablement depuis un canon antiaérien ZU-23", rapporte l'Organisation.

 

Le drone n'a pas été touché par les tirs, indique l'OSCE.

 

Deux heures après l'attaque, le drone a repéré dans la région surveillée deux chars dont l'appartenance n'est pas précisée.

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 17:35
Australia’s Heron mission ends in Afghanistan


04.12.2014 Pacific Sentinel
 

Australia’s Heron Remotely Piloted Aircraft (RPA) detachment in Afghanistan flew its final mission for Operation SLIPPER from Kandahar Air Field on 30 November 2014.

 

Heron aircraft have completed more than 27,000 mission hours during Operation SLIPPER providing high resolution intelligence, surveillance and reconnaissance support to Australian forces and our International Security Assistance Force (ISAF) partners in southern Afghanistan since August 2009.

 

Heron Rotation 15 Commanding Officer, Wing Commander (WGCDR) Phillip Parsons said Australian personnel had forged a strong reputation for professionalism and dependability over the past five years.

 

“The personnel on Rotation 15 continued the highly professional work of the rotations that have gone before them,” WGCDR Parsons said. 

 

 

“The Australian Heron capability forged a fine reputation among our American and other Coalition partners here in ISAF as a result of our can-do attitude and the capabilities of this aircraft.

 

“From Heron’s first days supporting the Special Operations Task Group through to the end of Australia’s mission in Uruzgan province last year and support to ISAF units throughout 2014, Heron has provided commanders on the ground with information they needed to fight and keep their people safe.”

 

Wing Commander Phillip Parsons said the Heron personnel had excelled in their role in Afghanistan.

 

“Sometimes we were the only Remotely Piloted Aircraft flying in this region and we’d often be called upon to get overhead and provide information back to Coalition partners.”

 

Chief of Joint Operations, Vice Admiral (VADM) David Johnston, said the Heron teams had made a significant contribution to Australia’s mission in Afghanistan.

 

“This final flight marks the end of a dedicated and well-executed mission that has been pivotal in keeping our personnel safe, minimising the risk to civilians on the ground and achieving our Operation SLIPPER mission,” VADM Johnston said.

 

“Defence personnel from all services who have deployed with Heron can hold their heads high for further developing the capability of the ADF to employ the RPA, while forging and maintaining a strong reputation for professionalism among the ADF as well as with our international partners.”

 

Three Heron Remotely Piloted Aircraft were based at Kandahar Air Field and operated in southern Afghanistan.

 

Approximately 490 Air Force, Navy and Army personnel deployed with the Heron detachment during its 15 rotations.

 

Following the conclusion of Australia’s mission in Uruzgan in December 2013, the Heron mission was extended to support ISAF members in Regional Command – South, including support to the 2014 Afghan presidential election.

 

Heron is Air Force’s first unmanned aerial system and notably, entered service directly into Afghanistan after Air Force and Army personnel undertook training in Canada in July 2009.

 

All Heron detachment personnel will return to Australia by the end of December 2014.

 

Australia is committed to supporting security and stability in Afghanistan beyond 2014 through cooperation in security, diplomatic and development channels, and continuing to build the capacity of Afghanistan’s national institutions. 

 

Australia has pledged to contribute to the post-2014 NATO-led ‘train, advise, assist’ mission and our current contribution provides a good foundation for Australia’s post‑2014 commitment. 

 
Partager cet article
Repost0
2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 18:55
Une Gazelle de l'armée de terre prend en chasse un drone près d'un site nucléaire

 

02/12/2014 Par Guerric Poncet -  Le Point.fr

 

"La Dépêche" affirme qu'une Gazelle de l'armée [de terre] a suivi un appareil téléguidé près de la centrale nucléaire de Golfech.

 

C'est ce qu'on appelle employer les gros moyens. Selon La Dépêche, un hélicoptère Gazelle de l'armée a pris en chasse lundi 1er décembre vers 9 heures un drone qui survolait la zone interdite autour de la centrale nucléaire de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne. L'appareil militaire appartiendrait au 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, et aurait été affecté à la surveillance aérienne du site sensible, survolé deux fois par des drones le 31 octobre et le 12 novembre derniers. L'information n'a pas été confirmée officiellement.

"Même s'il n'y a pas eu de survol de la centrale nucléaire, cette zone située à moins de 5 kilomètres du site nucléaire est couverte par l'interdiction de tout survol à moins de 1 000 mètres d'altitude", explique La Dépêche. Les centrales nucléaires françaises sont victimes depuis le mois d'octobre de nombreux survols sauvages par des drones, sans que les autorités parviennent à identifier les pilotes. De tels survols, souvent nocturnes, pourraient être destinés à cartographier les éléments sensibles des centrales nucléaires et ainsi préparer une attaque sur le réseau électrique français.

Au moment où les températures chutent avec l'arrivée de l'hiver, les inquiétudes sont grandes. La mise hors service de quelques éléments des centrales suffirait à déclencher un scénario catastrophe : ERDF et EDF ne pourraient peut-être plus assurer l'approvisionnement énergétique du pays.

Lire également - Centrales nucléaires : comment abattre un drone ?

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 08:30
Israël, vol au-dessus d’un nid de drones

 

26.11.2014 Par , LeMonde.fr

 

Pour le visiteur néophyte, l’atelier ultra-sécurisé de l’entreprise Israel Aerospace Industries (IAI) pourrait parfois ressembler à une salle d’exposition pour avions modèles réduits. Dans ce hangar baigné d’une lumière crue, une délégation venue d’Asie déambule entre des engins à différents stades d’assemblage, dont les plus petits peuvent être soulevés à deux mains. Mais ces appareils à la silhouette futuriste n’ont guère à voir avec le monde ludique de l’aéromodélisme : nous sommes chez Malat, la division « avion sans pilote » d’IAI.

La compagnie étatique est l’un des champions de l’Etat hébreu en matière de défense. Et le point de passage obligé pour qui veut comprendre comment Israël s’est imposé premier exportateur mondial de drones, devant les Etats-Unis. Une prouesse que ce pays de 8 millions d’habitants, plus petit que la Lorraine, est en passe de rééditer en 2014 malgré une concurrence accrue.

« Le marché local est bien trop petit pour nous : plus de 90 % de nos produits sont vendus à l’export et nous comptons une cinquantaine de clients sur les cinq continents », énumère Jacques Chemla, directeur de la branche Malat, où il œuvre depuis le début des années 1980. Avec huit sortes de drones opérationnels au catalogue, l’entreprise développe une gamme d’une rare diversité. De l’engin électrique assez petit pour être transporté dans un sac à dos au drone MALE (moyenne altitude longue endurance) Heron TP dont l’envergure est proche de celle d’un Boeing 737, en passant par le kamikaze Harop, qui détruit sa cible en fondant sur elle comme un missile. Parmi les projets en développement, le Butterfly (« papillon »), 15 grammes seulement, équipé d’une caméra miniaturisée et conçu pour voler à l’intérieur d’un bâtiment…

Selon une étude du cabinet Frost & Sullivan publiée en 2013, l’industrie israélienne des drones a totalisé 4,6 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros) d’exportations entre 2005 et 2012. Les Etats-Unis, premier producteur mais très orienté vers le marché intérieur, arrivent derrière avec moins de 3 milliards de dollars.

 

Rôle précurseur

La formule du succès ? Un mélange d’histoire et de géopolitique, relevé d’un goût prononcé pour l’innovation et d’un fort sens commercial. Dans le hangar d’IAI, fièrement accroché au plafond, un modèle Scout de la toute première génération d’appareils télécommandés rappelle le rôle précurseur joué par Israël dans cette industrie. Le programme a été lancé juste après le désastre de la guerre du Kippour, en 1973, qui avait vu l’armée de l’air subir des dégâts considérables faute d’informations fiables.« Le pays a été pionnier, car il a très vite dû mener des conflits asymétriques, estime ainsi Yaki Baranes, expert chez Frost & Sullivan. Et, compte tenu de sa petite taille qui lui interdit de disposer d’une armée très nombreuse, il a toujours mis l’accent sur la technologie. »

Au sein de l’armée de l’air, les drones assurent déjà plus de la moitié des missions. Une place prépondérante confirmée cet été lors de l’opération « Bordure protectrice » à Gaza, où ces robots volants ont été omniprésents. Une grande conférence réunissant hauts responsables de l’armée et de l’industrie de défense, mercredi 26 novembre, près de Tel-Aviv, prévoyait justement de se pencher sur « le rôle des systèmes sans pilote pendant l’offensive à Gaza ». Cette symbiose est dénoncée par les Palestiniens, qui accusent Israël de se servir de ces conflits comme d’un laboratoire pour tester ses armements.

La proximité avec Tsahal offre à l’industrie un autre avantage : celui du « système de la réserve », comme l’appelle le spécialiste Alon Unger, organisateur de l’UVID, la principale conférence israélienne consacrée au secteur. Au sein des groupes de défense, de nombreux ingénieurs sont aussi des réservistes régulièrement actifs dans l’armée. Cette double casquette permet « un retour sur expérience rapide de la façon dont la technologie est utilisée concrètement et peut être améliorée », explique M. Unger. Elbit Systems, grand concurrent privé d’IAI, coté au Nasdaq, n’hésite pas à faire figurer la mention « combat proven »(« ayant fait ses preuves au combat ») sur la notice de certains de ses produits phares. Le groupe de Haïfa, qui n’a pas souhaité répondre à nos questions, est le premier fournisseur de l’armée israélienne en drones tactiques avec son modèle Hermes 450, capable de rester dix-sept heures en vol.

 

Applications civiles

A en croire les professionnels du secteur, la géostratégie et le partenariat avec l’armée ne sont pas les seuls arguments commerciaux des fabricants.« Notre politique de coopération avec l’industrie des pays clients est un élément décisif pour comprendre notre réussite à l’export », assure M. Chemla, qui évoque « une approche typiquement israélienne ».

Dès la phase de conception, les drones sont pensés de façon modulaire et ouverte. Le client n’est pas contraint d’acquérir les applications développées par l’entreprise mais peut choisir d’installer lui-même les charges utiles et les options. Autrement dit, les caméras, viseurs-lasers et autres systèmes de communication qui donnent à l’appareil toute sa valeur. Telle fut l’approche privilégiée par la France pour ses quatre drones MALE Harfang, codéveloppés avec EADS à partir du Heron.

IAI et Elbit sont les deux géants d’un marché qui compte localement d’autres acteurs, plus petits mais non moins dynamiques. « Nous essayons de nous battre comme David contre Goliath, en étant créatifs et flexibles », fait valoir Dany Eshchar, vice-président du fabricant Aeronautics. Pour faire la différence, l’entreprise se positionne sur un segment à fort potentiel : celui des mini-drones. Elle compte déjà 35 clients dans le monde pour son petit modèle Orbiter. Aeronautics s’engouffre aussi dans le marché des applications civiles, « encore immature mais très prometteur », selon M. Eshchar. Certains de ses drones Dominator et Aerostar sont aujourd’hui utilisés pour de la surveillance agricole, d’autres pour aider à combattre les incendies.

Si celui-ci est toujours balbutiant faute de réglementations adaptées, le marché commercial est un débouché que n’ignore plus aucun producteur. Elbit a ainsi vendu au Brésil son nouveau modèle Hermes 900 pour effectuer des missions de surveillance et de sécurité lors de la Coupe du monde de football cet été.

 

Concurrence plus rude

Les groupes israéliens étudient toutes les stratégies, soucieux de conserver leur avantage à l’heure où la concurrence se fait plus rude. La décision de la France, mi-2013, de commander douze drones Reaper à l’américain General Atomics, au détriment du Heron TP qui devait être « francisé » par Dassault, a marqué les esprits. Le marché des avions sans pilote reste promis à une belle expansion : les dépenses qui lui sont consacrées devraient doubler en dix ans pour atteindre 11,6 milliards de dollars annuels, selon une étude du cabinet Teal publiée en 2013. Mais, de la Chine à la Russie, en passant par les Emirats arabes unis ou l’Inde, de plus en plus de pays veulent aujourd’hui leur part du gâteau.

Dans cette course, l’Etat hébreu conserve toutefois de sérieux atouts. Une combinaison d’expérience et d’inventivité qu’un détour par la jeune entreprise Tactical Robotics permet d’illustrer. Physique sec, regard bleu acier, le patron, Rafi Yoeli, est un vétéran du secteur. Ancien d’IAI, il a participé au premier programme Scout. « A l’époque, ce fut une véritable percée. L’engin que nous construisons aujourd’hui est une nouvelle révolution qui marquera un tournant dans la façon dont sont utilisés les drones », affirme-t-il sans ciller.

Trônant au milieu des locaux, l’AirMule, machine étrange aux airs de voiture volante, est le résultat de douze années de travail et de 37 brevets. Cet hélicoptère sans pilote, à décollage et atterrissage vertical, a l’étrange particularité d’avoir ses rotors intégrés à l’intérieur du fuselage. Objectif : pouvoir évacuer les blessés et ravitailler les troupes dans des zones de guerre où ne peut intervenir un hélicoptère traditionnel, rendu vulnérable par le rayon de ses pales. Mi-2015, l’appareil sera testé dans le désert du Néguev (Sud).

Rafi Yoeli table sur une première commande l’an prochain et évoque de nombreuses marques d’intérêt de l’étranger. « Au début, on nous prenait pour des fous, mais sans doute est-ce bon signe », s’amuse cet ingénieur aéronautique selon lequel la formule du succès à l’israélienne se résumerait ainsi : toujours penser « out of the box ». Hors des sentiers battus.

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 06:55
Bientôt des drones stratosphériques pour l'armée ?

 

02/12/2014 par Guerric Poncet - Le Web en lignes / Le Point.fr

 

Un député suggère de s'intéresser à ces plateformes de haute altitude, qui pourraient optimiser l'action des drones de combat et remplacer les satellites.


La stratosphère intéresse de plus en plus les militaires, et l'armée française pourrait s'équiper dans les prochaines décennies de drones stratosphériques. C'est en tout cas ce que suggère le député socialiste Jean-Yves Le Déaut, qui a remis un rapport parlementaire relayé par Zone Militaire. De tels engins ne seraient pas armés, mais pourraient remplacer en partie les satellites afin d'assurer une exploitation optimale des autres systèmes de drones, évoluant à une altitude inférieure. Ils emporteraient pour cette mission des équipements d'observation et de télécommunications.

 

Suite de l'article

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 07:35
Drone Down! Indian Heron UAV Crashes

 

November 26, 2014 Livefist

 

Drone down. An IAI Heron unmanned aerial vehicle of the Indian Air Force crashed today [26 nov] near Bhuj in western India. Indications are that the crash followed engine trouble and subsequent loss of control. The Indian Navy has lost a few Searcher MK.IIs in the past, but I'm pretty sure this is the first crash of the larger Heron, the most advanced unmanned air system currently in Indian service. The IAF and Indian Navy operate about 45 Heron I/IIs between them, with the government clearing a 15 Heron buy 11 months ago.

Partager cet article
Repost0
30 novembre 2014 7 30 /11 /novembre /2014 17:55
L’industrie française de défense – Claude Serfati

 

source Chaire Economie de Défense

 

Ouvrage édité par La Documentation française, en octobre 2014.

 

L’industrie française de défense est peu connue. Or, elle occupe une place importante dans le système productif et les grands groupes industriels de défense sont très présents dans la politique technologique conduite depuis la fin des années 1950. Elle demeure un des fleurons de la France sur les marchés internationaux, alors que la dégradation inquiétante de son industrie manufacturière devient un thème de débat dans les politiques publiques.

Cet ouvrage analyse les mécanismes de l’industrie française de défense, il souligne les singularités de son mode d’organisation, de fonctionnement et son importance qui résultent de son caractère régalien. dans le contexte géoéconomique prévalant depuis le début des années 2000, les enjeux de sécurité nationale ouvrent des perspectives importantes aux groupes de l’armement qui peuvent y trouver un « relais de croissance ».

Les perspectives et les limites de la coopération internationale, ainsi que le volume des exportations d’armes et les conditions particulières de leur mise en œuvre sont également analysés.

Ce livre entend ainsi contribuer aux réflexions nécessaires sur la place de l’industrie de défense dans l’économie française.

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 08:55
Les drones marins : et maintenant, ils nagent !

Le Sterenn-Du (étoile noire en breton) est un catamaran en aluminium de 17m de long, 7,50 m de large et d'un déplacement de 24,5 tonnes. C'est un Unmanned Surface Vehicule (USV), un véhicule de surface sans équipage destiné à la lutte anti-mines. Le but de ce programme, destiné à remplacer les actuels chasseurs de mines tripartites, est de disposer d'engins sans équipages, le personnel travaille à distance sur bateau-mère – Crédits : A.Monot/Marine Nationale

 

24.11.2014 Defense.gouv

 

L’océan est un champ d’expérimentation pour les drones. Pour la chasse aux mines, les drones sous-marins pourraient se révéler très utiles, comme le système de lutte antimines du futur (Slamf). Le démonstrateur Sterenn Du, futur drone porte-drones, navigue depuis 2010. Depuis 2013, la Marine nationale développe des drones aériens sur ses bâtiments de surface pour améliorer la portée de détection, et donc le délai de réaction. En complément des hélicoptères, il pourra agir pour des missions de lutte contre la piraterie et le narcotrafic, la surveillance des côtes ou l’appui aux opérations tactiques.
La Marine nationale et la direction générale de l’armement (DGA) mènent encore d’autres expérimentations, préalables au lancement éventuel du programme de système de drone aérien pour la Marine.
Dans les airs, sur terre ou sous l’eau, le drone sera sur tous les fronts pour servir le combattant !


Lire l’intégralité du dossier >>> bit.ly/ADAdrones

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 17:55
Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

Le drone Patroller en courte final sur la piste 14R de l’aéroport Toulouse-Blagnac – photo SAGEM

 

Boulogne Billancourt, 20 Novembre 2014 Sagem (Safran)

 

Sagem (Safran) vient de réaliser un ensemble d’essais en vol permettant de démontrer la faisabilité d’intégration d’un drone dans un espace aérien partagé suivant la réglementation de l’aviation civile et les procédures du contrôle aérien.

 

Cette campagne d’une vingtaine de vols a été réalisée avec le drone Patroller à proximité de Toulouse entre le 26 octobre et le 7 novembre. Elle a été conduite dans le cadre du programme européen SESAR, Sagem faisant équipe avec la DSNA (Direction de la Sécurité de la Navigation Aérienne), le laboratoire de l’ENAC (Ecole Nationale d’Aviation Civile) et Rockwell Collins France au sein du projet ODREA (1).

 

Dans ce cadre, Sagem a démontré en vol une fonction complète d’anticollision, qui est l’un des verrous principaux à lever pour l’insertion des drones dans un espace aérien civil partagé avec des aéronefs pilotés.

 

Ce système « voir et éviter », développé par Sagem et intégré à la chaîne de contrôle du Patroller, se compose d’une combinaison de capteurs de détection de trafic, dont un capteur optronique infrarouge, et d’un module d’estimation du risque de collision et de génération de trajectoires d’évitement automatique. Au cours des essais en vol, ce système embarqué a été mis en œuvre avec succès dans différents scénarios de conflit avec un avion plastron mis à disposition par l’ENAC, permettant ainsi au Patroller de détecter et d’éviter un risque de collision, sans l’intervention d’un opérateur.

 

Cette campagne ODREA a également permis de démontrer la capacité du drone Patroller à effectuer des approches sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac suivant les procédures définies par le contrôle aérien. Cette démonstration confirme la capacité d’un drone à s’insérer dans la zone terminale d’un aéroport international, sans impact sur le trafic et la sécurité.

 

Véritable première en Europe, cette campagne de vol, réalisée à l’issue d’une importante phase de validation par simulations effectuée par le consortium ODREA, est une étape majeure de démonstration de l’état de l’art des solutions technologiques d’insertion des drones dans l’espace aérien civil non-ségrégué.

 

Développé en France par Sagem, le Patroller est un système de drone tactique multi-capteurs de classe 1 tonne. Grâce à sa conception modulaire, il peut emporter jusqu’à 350kg de charge utile, en cellule ou en pods (optronique, radar et guerre électronique) pour des vols de 20 heures et jusqu’à 20 000 ft.

 

Sagem dispose de l’ensemble des savoir-faire nécessaires au développement et à la fabrication d’un système de drone : ensemble optroniques gyrostabilisés jour-nuit à très haute résolution, transmission de données temps réel, navigation inertielle et contrôle de vol, segment sol, préparation et restitution de missions, intégration système et interopérabilité avec l’espace de bataille numérisée interarmes et interalliés.

 

(1) SESAR (Single European Sky ATM Research) est un programme européen civil visant à moderniser les systèmes de gestion du trafic aérien. Ce programme est financé par la Commission européenne et le RTE-T, le Réseau de transport transeuropéen. ODREA (Operational Demonstration of RPAS in European Airspace) : Démonstration opérationnelle d’un système de drone dans l’espace aérien européen.

 

****

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international de Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

Pour plus d’informations : www.sagem.com

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Nouveaux drones Reaper : ce que va faire la France

Défense - La France ne peut plus se passer des drones américains Reaper - photo Thomas Goisque

 

18/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

La France s'apprête à acquérir un troisième drone Reaper aux États-Unis d'ici à la fin de l'année. Et veut s'offrir très rapidement trois autres drones MALE américains.

 

La France s'apprête à acquérir un troisième drone Reaper aux États-Unis d'ici à la fin de l'année. "Nous sommes sur le point d'acquérir le troisième véhicule aérien d'ici à la fin de l'année, a expliqué aux sénateurs le délégué général pour l'armement (DGA) Laurent Collet-Billon. Il compléterait les deux premiers". Paris attend actuellement la livraison du troisième vecteur, fabriqué par General Atomics et qui viendra compléter les deux premiers, pour une mise en service au cours du premier semestre 2015.

Et la France ne compte pas s'arrêter à l'achat d'un seul système MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) américain composé de trois vecteurs. Le ministère de la Défense veut s'offrir rapidement trois autres drones Reaper. "L'achat d'un deuxième jeu de trois drones est une priorité", avait indiqué mi-octobre le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Pour gagner du temps, le ministère a pris la décision d'abandonner la version Block 5, dont les délais de livraison étaient trop longs face à l'urgence du besoin opérationnel français et sur lequel pesaient des "incertitudes", selon Laurent Collet-Billon.

"Nous souhaiterions acquérir un système analogue à celui dont nous disposons aujourd'hui au Mali (...) et à accepter un matériel d'occasion qui a encore du potentiel, a précisé le délégué général pour l'armement. Les Américains étudient notre demande. Le soutien politique à cette initiative est assez fort, à la fois du côté français et du côté américain".

 

Des drones aux couleurs françaises en Irak ?

La livraison d'un deuxième système, de type block 5, prévue par la loi de programmation militaire (LPM) aurait dû avoir lieu en 2017. "Il semble toutefois que les Reaper Block 5 ne seront pas prêts avant fin 2016 et qu'il conviendra ensuite d'attendre une qualification par l'USAF devant être finalisée au plus tôt durant le premier semestre 2017, un retard étant d'ores et déjà prévisible", a expliqué le député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves le Déaut dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. D'où l'abandon de cette option.

Selon Jean-Yves Le Déaut, le besoin français est urgent, "qu'il s'agisse de compléter le dispositif au Niger, ou d'installer le système au Koweït dans la perspective d'éventuelles opérations en Irak". Deux options étaient envisageables : "il pourrait être choisi la livraison fin 2016 d'un deuxième système Block 1 susceptible d'être mis à niveau dans un second temps. La livraison d'un système Block 1 dans des délais encore plus brefs serait à l'étude". Probablement, la France va choisir la deux options.

 

"Il se pourrait que ce deuxième système de drone MALE arrive chez nous très rapidement ce qui serait une bonne chose, compte tenu de l'usage qu'on en a", a affirmé Laurent Collet-Billon. Le ministre de la Défense a d'ores et déjà prévu de commander un deuxième système de Reaper dès 2015.

 

Et la francisation des drones ?

En achetant à nouveau des Reaper Block 1, la France fait l'impasse, contrairement aux promesses initiales du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, sur la francisation des drones américains, ou en tous cas, comme l'a souligné le délégué général pour l'armement devant les sénateurs : "nous souhaiterions acquérir un système analogue à celui dont nous disposons aujourd'hui au Mali, quitte à en différer la francisation".

Pourquoi un tel revirement ? "Le Reaper au Mali a fait franchir une marche très sensible dans la capacité opérationnelle", a assuré Laurent Collet-Billon. Les niveaux d'identification et la qualité d'image s'avèrent nettement supérieurs à ceux des Harfang. Ainsi, ce sont les Reaper qui ont permis la découverte de la zone de crash du vol Ouagadougou-Alger d'Air Algérie le 25 juillet 2014, au cœur d'une zone particulièrement difficile à identifier. Apte à voler jusqu'à 24 heures d'affilée, le Reaper est beaucoup plus rapide et assure une meilleure permanence sur zone. Enfin, la disponibilité du Reaper est "remarquable", a souligné Jean-Yves Le Déaut : "le système intégral, station sol et vecteurs, a un taux de disponibilité de 85 %, leur indisponibilité étant limitée aux périodes de maintenance, contre 55 % pour le système Harfang".

Pour le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, également auditionné par les sénateurs, "le Reaper a changé considérablement l'appréhension des high value targets, les têtes de réseaux terroristes sur le terrain. Cette chasse a trois composantes : le renseignement, le suivi par drone 24 heures sur 24, et la neutralisation. Reaper renforce les trois dimensions, et garantit une opérabilité avec nos amis britanniques, italiens, américains, et j'espère bientôt allemands".

 

Des Reaper armés ?

Laurent Collet-Billon a posé la question la plus sensible en matière de drone. "Une question majeure demeure : le second système de drone MALE doit-il être armable ou non ? Et de refermer aussitôt le débat : "N'ouvrons surtout pas le débat. L'important est de les obtenir vite. On verra le reste après !" Le missilier européen MBDA a obtenu en mars dernier son brevet pour pouvoir tirer le missile Brimstone à partir du Reaper. Selon MBDA, le Brimstone, à bord du MQ-9 Reaper, a fait la preuve qu'il pouvait "réduire les risques de dommages collatéraux" et démontrer "la létalité avec un seul tir contre des cibles évoluant à grande vitesse sur terre, mer et dans un environnement complexe". Ce qui n'est pas toujours le cas avec le missile américain Hellfire de Lockheed Martin coupable régulièrement de dommages collatéraux.

Au-delà de l'armement des Reaper français, les capacités nouvelles apportées par les drones de General Atomics ont fait impression dans les armées françaises. Le "bilan opérationnel dépasse les attentes", a estimé Jean-Yves Le Déaut. Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier, a qualifié sa mise en œuvre d'exemplaire. Au 8 septembre 2014, les Reaper ont effectué depuis leur mise en service 1.500 heures de vol correspondant à plus de 100 missions. Leur utilisation intensive a conduit l'armée de l'air à programmer 5.000 heures de vol annuelles au lieu des 2.000 prévues initialement, afin de faire face au besoin croissant d'observation nécessité par les opérations. En outre, le passage à un potentiel de 5.000 heures de vol annuelles n'augmentera pas le coût du soutien par heure de vol supplémentaire à due proportion car il sera dégressif.

 

Indépendance des missions françaises ?

Selon Jean-Yves Le Déaut, l'armée de l'air fait voler ses Reaper avec ses propres satellites et garde son indépendance lors des missions qu'elle conduit sans avoir à demander d'autorisation particulière pour les faire décoller et, dans le cadre contractuel prévu, n'a pas à fournir d'informations sur les lieux survolésMais, il y a un mais. "Si la France souhaitait les déployer sur une autre zone, elle devrait contractuellement solliciter l'autorisation des autorités américaines", a rappelé le député de Meurthe-et-Moselle. En outre, le soutien du Reaper est assuré par une équipe d'assistance américaine dont il est prévu de revoir le format à la baisse.

Enfin, le décollage et l'atterrissage des Reaper de l'armée de l'air sont actuellement effectués par du personnel américain car l'armée de l'air américaine. Pourquoi ? L'USAF délivre la formation spécifique indispensable à la prise en charge de ces phases particulièrement délicates qu'à l'issue d'une expérience d'environ 600 heures de vol, que les premiers pilotes français atteindront en 2015. Par ailleurs, "les capacités d'observation françaises étant insuffisantes et les moindres performances du Harfang ne permettant de l'utiliser pour les opérations particulièrement exigeantes des forces spéciales", il est régulièrement fait appel aux moyens américains en cas d'indisponibilité des vecteurs français. Il en résulte sur le terrain une collaboration accrue entre les deux armées. D'autant que l'armée américaine devrait prochainement ouvrir une nouvelle base de drones à Agadez dans le nord du Niger, susceptible de renforcer encore le soutien à l'opération menée par la France.

 

De nouvelles formations ?

Face à ce bilan opérationnel très positif et à un besoin de surveillance accru, l'armée de l'air ne dispose pourtant pas de moyens suffisants. Notamment en termes d'effectifs. Même si la formation des équipages français sur la base d'Holloman (Nouveau-Mexique) a donné "d'excellents résultats", a souligné Jean-Yves le Déaut. Car il s'agissait de pilotes de Harfang qui possédaient déjà une solide culture du drone, et la formation, couplée à la conception du Reaper, a permis "de mettre le système en service opérationnel quasiment dès le premier jour". Une discussion est en cours pour recourir à des formations supplémentaires dont celles dispensées par General Atomics.

Car l'USAF forme aujourd'hui davantage de pilotes de drone que de pilotes d'avion, et les formations connaissent un problème d'engorgement. "Parallèlement, l'armée de l'air doit pouvoir compter plus d'équipages français car les hommes formés sont trop peu nombreux et restent de ce fait trop longtemps en OPEX, jusqu'à neuf mois sur un an pour les pilotes formés en 2013, a regretté le député PS. Cette situation pose des problèmes d'usure des équipes auxquels l'état-major de l'armée de l'air se doit de porter la plus grande attention".

Aujourd'hui, seuls six équipages, composés d'un pilote et d'un opérateur de capteur, sont formés, deux sont en cours de formation et un équipage débutera sa formation en janvier 2015. Selon Jean-Yves Le Déaut, il conviendrait de pouvoir former encore quatre équipages au cours de l'année prochaine.

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:55
Drone tactique : le chef d'état-major des armées veut le Watchkeeper

Le drone tactique Watchkeeper a effectué fin septembre ses premiers vols opérationnels en Afghanistan (Crédits : Thales crédit Richard Seymour)

 

19/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une préférence pour le drone tactique fabriqué par Thales UK : "Je préconise le Watchkeeper", a-t-il expliqué aux sénateurs.


 

Sur le renouvellement de la flotte de drones tactiques, le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, a une nette préférence pour le Watchkeeper, fabriqué par Thales UK, la filiale britannique du groupe électronique : "le système de drone tactique intérimaire (SDTI) est à bout de souffle. Il faudra le remplacer d'ici 2016-2017. Je préconise le Watchkeeper, que j'ai vu à l'œuvre en Afghanistan, et qui est le fruit de la coopération menée dans le cadre des accords de Lancaster House, mais il faudra passer par un appel d'offres", a-t-il expliqué le 22 octobre au sénateurs.

L'acquisition du nouveau système de drone tactique (SDT) remplaçant le SDTI consistera en un achat sur étagère, francisé a minima notamment pour l'adaptation des liaisons de données aux contraintes réglementaires. "La compétition est lancée, a de son côté précisé fin octobre le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon aux sénateurs. Des vols d'évaluation auront certainement lieu courant 2015 pour ceux qui auront été retenus in fine. Je ne sais ce qui se passera après. On pourra bien sûr choisir un vainqueur". La décision pourrait ête prise mi-2015 pour une notification en fin d'année.

Outre Thales avec le Watchkeeper, les concurrents devraient être Sagem (groupe Safran) avec le Patroller, Airbus avec le Shadow 200 et, peut-être, Latécoère et IAI avec le Heron, selon le député PS de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, dans son rapport sur le projet de loi de finances 2015. "Il s'agit d'une concurrence sans publicité, a expliqué Laurent Collet-Billon. Nous choisissons donc les compétiteurs. D'autres sociétés souhaitent se porter candidates. Nous n'avons pas encore répondu". Ces systèmes présentant tous des caractéristiques très différentes en matière d'endurance, de poids, d'autonomie et de mise en œuvre, l'appréciation de la couverture du besoin opérationnel devrait être décisive.

 

Un programme important pour l'armée de terre

Le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Jean-Pierre Bosser, a été un peu plus prudent que son patron devant la commission de la défense du Sénat. "L'armée de terre s'est intéressée au Watchkeeper qui est en service dans l'armée britannique qui en est satisfaite. Une mise en concurrence a été décidée. Dans ce cas, les offres qui seront présentées avec de bons rapports coût-efficacité seront étudiées avec attention". Les solutions seront appréciées dans une approche de coût complet prenant en compte tous les aspects de la capacité et notamment les possibilités de mutualisation.

Un programme "dimensionnant" pour l'armée de terre qui nécessite un "lancement dès 2015" en raison des "obsolescences incompatibles avec le maintien en service du SDTI au-delà de 2017". Et ce d'autant que "le financement est programmé", a rappelé le général Bosser, précisant qu'une "approche par les coûts, trois fois inférieurs au MALE, à l'achat et en soutien, me porte à penser que son acquisition est justifiée". Jean-Yves Le Déaut a pour sa part regretté que "la consultation n'ait pas eu lieu plus tôt car si le calendrier actuel permet normalement d'éviter la rupture capacitaire sur le papier, elle est plus que frôlée sur le terrain".

D'un point de vue opérationnel, la nécessité de disposer de drones tactiques, déjà avérée en Afghanistan puis vérifiée au moment de l'opération Serval au Mali, se confirme dans la bande sahélo-saharienne. "Ce moyen de renseignement de l'avant a confirmé sur les théâtres d'engagement son importance au niveau tactique et pour la protection rapprochée de la force", a rappelé le chef d'état-major de l'armée de terre.

 

Des réserves ?

Les sénateurs s'interrogent sur les systèmes en compétition, notamment du Watchkeeper dont les performances seraient trop près des performances d'un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) et le prix serait trop cher dans un environnement budgétaire contraint. D'autant que comme l'a fait remarquer le vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Jacques Gautier, "il nécessite en outre des relais au sol". Réponse de Laurent Collet-Billon : "ce sont des choses sur lesquelles il faudra effectivement se pencher. La véritable question est de savoir si l'armée de terre n'a pas en priorité besoin d'un système plus tactique".

"Affecter à un emploi tactique un moyen tel que le drone MALE irait à l'encontre du principe de différenciation et de la logique d'économie des coûts, a estimé le général Bosser. Le drone tactique est donc le drone de la subsidiarité et de la complémentarité car il remplit à coût plus réduit des missions de renseignement et de protection aux profits des unités au contact, réservant l'emploi des drones MALE, plus performant et onéreux, à des opérations d'un niveau d'intérêt supérieur". Soit au niveau stratégique.

Toutefois, au-delà des systèmes en compétition, Jacques Gautier et le vice-président de la commission Daniel Reiner (PS) s'interrogent également sur la priorité à donner en matière de drones pour équiper les armées. Interrogé par La Tribune, Jacques Gautier pose clairement la question : "ne vaut-il pas mieux acheter des drones MALE supplémentaires priorité absolue dans la bande sahélo-sahélienne et en Irak plutôt que des drones tactiques?" Le débat est lancé...

Partager cet article
Repost0
20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:45
photos Thomas Goisque

photos Thomas Goisque

 

source Thomas Goisque

 

Sur la base aérienne de Niamey au Niger, les avions de chasse Mirages 2000D et les drones Reaper et Harfang de l’Armée de l’Air sont prêts à décoller à chaque instant. Les deux Reaper de l’escadron ED 1-33 Belfort récemment achetés aux USA ont une triple mission : détecter, reconnaître et identifier. Capables de voler 24 h à 200 nœuds, ils permettent une surveillance en temps réel diffusée en direct aux troupes au sol comme au CPCO à Paris.

 

 

Voir le reportage photos sur le site de Thomas Goisque

Chasse et drone :  les ailes de la force Barkhane
Partager cet article
Repost0
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 16:50
Drone de combat : pourquoi Londres n'a voulu s'engager que sur 2 ans avec Paris

Le futur drone de combat franco-britannique verra-t-il le jour ? (Crédits : Dassault Aviation)

 

17/11/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le programme Système de combat aérien futur sera à la merci, fin 2015 ou début 2016, d'une revue stratégique de la part de Londres. En outre, les Britanniques ne peuvent pas tout montrer aux Français, en raison des coopérations entre Londres et Washington.

 

Un contrat à durée déterminée (CDD)... Dans l'aviation de combat du futur, les fiançailles entre Londres et Paris sont en quelque sorte un CDD de deux ans. "Nos homologues britanniques n'ont pas voulu s'engager sur une durée supérieure à deux ans s'agissant du contrat FCAS DP", une étude d'un montant de 150 millions d'euros portant sur la faisabilité du Système de combat aérien futur (SCAF), a expliqué au Sénat le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

Pourquoi ? Selon Laurent Collet-Billon, "les élections britanniques (au plus tard en mai 2015, ndlr) seront immédiatement suivies d'une revue stratégique, dont les conclusions pourraient être disponibles fin 2015 si c'est le camp conservateur qui l'emporte, mais pas avant fin 2016 en cas de basculement de majorité. Cette revue stratégique est l'occasion, au Royaume-Uni, de revenir sur le choix entre politique pro-européenne et politique pro outre-Atlantique. Je suis incapable de prévoir ce qui va passer".

 

Les Britanniques contraints de cacher la copie

La coopération entre la France et la Grande-Bretagne sera vraisemblablement parasitée par celle qu'entretient Londres avec Washington. "Certains points sont par ailleurs quelque peu compliqués, notamment en matière d'échanges de données très classifiées, une partie de celles-ci nous étant refusées par le Royaume-Uni au motif qu'elles proviennent de sources d'information qui ne sont pas la propriété du Royaume-Uni", a ainsi précisé le délégué général pour l'armement, dont les propos ont été tenus avant la signature du programme franco-britannique, FCAS DP, le 5 novembre.

Les informations que refusent de partager Londres "résultent de programmes que les Britanniques mènent avec les Américains, comme celui relatif au F35, et ne nous sont pas cessibles. Il faut donc mesurer l'incidence que cela peut avoir sur la mise en commun réelle des projets. On se donne deux ans pour obtenir la réponse". On est loin des discours positifs prononcés début novembre par les industriels et les responsables étatiques pour annoncer une coopération qualifiée d'historique dans l'aviation de combat. Outre BAE Systems et Dassault Aviation, font partie de l'équipe historique les deux motoristes Snecma et Rolls-Royce, et les deux électroniciens Thales et Selex UK.

 

Et l'Allemagne ?

Interrogé pour savoir s'il ne valait pas mieux de faire l'avion de sixième génération avec les Allemands, Laurent Collet-Billon a fait valoir que Berlin n'a "rien prévu" dans ce domaine. "C'est un vrai problème. Cela ne peut redémarrer, côté européen, que dans la mesure où l'Allemagne se dote d'une réelle politique en la matière. Tant que ce n'est pas le cas, on est face à un mur", a-t-il expliqué.

D'une façon générale, a-t-il jugé, "les sujets de coopération avec l'Allemagne sont aujourd'hui extrêmement faibles. On parle depuis des années d'une coopération autour des satellites d'observation, d'une énième version de drone franco-italo-allemand, et c'est tout". S'agissant du programme qui va succéder à Helios, Laurent Collet-Billon s'est montré très critique envers l'Allemagne. Notamment du programme CSO (Composante spatiale optique), destiné à succéder aux actuels satellites d'observation militaires Helios 2 utilisés par les forces armées françaises et ses partenaires (Allemagne, Belgique, Espagne, Grèce et Italie).

"Où en sommes-nous de la politique spatiale ? Nulle part ! On discute toujours avec l'Allemagne de la construction d'un troisième satellite CSO à son profit. La question tourne autour de ce que ce pays pourrait récupérer industriellement en retour. Des questions se posent, à l'infini, sur l'accès aux images et leur transmissibilité à des tiers. (...) L'Allemagne propose de construire un satellite intégralement réalisé par OHB, une société allemande..." Et selon le DGA, "plus on attend, et moins le choix d'un satellite de type CSO est pertinent. La technologie évolue, et on a donc presque intérêt à patienter deux ans de plus pour bénéficier d'une meilleure solution". Et de regretter que "la politique spatiale de défense est dans le même état que la politique spatiale civile".

 

Quelles coopérations avec la Grande-Bretagne ?

Pour Laurent Collet-Billon, "nous sommes en train de tirer le bilan de l'accord franco-britannique. L'avancée sur les UCAV est réelle et importante.  il va maintenant falloir prendre la mesure effective de ce qu'on a mis « dans les tuyaux », savoir ce que cela nous a apporté, et connaître les liens politiques qui ont été créés par cette coopération".

Pour le missile ANL (Anti-Navire Léger), le programme a commencé. "Il est prévu que les Britanniques, au début, en financent le développement, avant que nous ne prenions la relève. Il n'est pas souhaitable que les choses s'arrêtent ; même si les états-majors ont estimé qu'ils n'en avaient pas besoin, ils seront bien contents d'en disposer". Quant aux VBCI, une expérimentation est en cours, mais l'infanterie britannique "n'en a pas besoin avant 2025. Je pense donc que la chaîne sera largement achevée d'ici là, puisqu'on assemble les derniers en ce moment". Laurent Collet-Billon reste donc sceptique sur un achat britannique.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 11:55
Adapter la filière Défense aux enjeux du numérique

 

17/11/2014 Jean-Michel Palagos - Président Directeur Général de Défense Conseil International (DCI)

 

Depuis plus d'une dizaine d'années, la plupart des observateurs s'accordent pour voir dans le numérique une transformation importante dans le secteur de la défense : cyberdéfense, drones, robotique, numérisation de l'espace de bataille... La filière de la défense et de la sécurité doit, à l'instar d'autres filières, en tirer trois conséquences organisationnelles : favoriser l'innovation, développer la dimension de service et donner une ampleur nouvelle au rôle de l'Etat.

 

40% des aéronefs de l'armée américaine seraient aujourd'hui des drones, selon un rapport du Congrès. Dans les dernières années, les virus Stuxnet et Al-Shamoun, pour ne parler que d'eux, ont endommagé des infrastructures industrielles majeures. L'emploi très efficace des hélicoptères de l'ALAT (Aviation légère de l'armée de terre) en Côte d'Ivoire, en Libye ou au Mali a montré une fois encore l'importance du professionnalisme des personnels et le caractère essentiel des dispositifs de commandement et de maîtrise de l'information. Il n'y a qu'à voir la liste des exposants du salon Eurosatory qui s'est tenu à Paris en juin dernier et encore récemment en octobre au salon Euronaval, pour constater combien la sécurité terrestre et maritime n'intègre plus seulement des véhicules, des navires et des armes mais aussi les systèmes d'information, la simulation ou encore les drones. Certains des paramètres essentiels de la défense ont évolué sous l'impact du numérique. Les armées et l'industrie sont confrontées à des changements similaires, sous de nombreux aspects, à ce que vit l'industrie de la presse ou de l'énergie aujourd'hui, qui conduisent à poser une question majeure : comment prendre en compte les changements technologiques de façon efficace afin d'en faire bénéficier nos organisations ? En général, cette question se pose ainsi aux dirigeants d'organisations : ce que certains théoriciens du « management » ont appelé le dilemme de l'innovation : faut-il risquer d'affaiblir son métier traditionnel en développant des innovations dans le numérique, sachant que les effets positifs risquent de tarder avant que les effets destructeurs, mais aussi ceux encore plus prometteurs, de ce changement n'apparaissent ?

 

En fait, Shumpeter a théorisé dès le siècle dernier ces cycles d'innovation et leurs effets, mais ses théories reprennent une actualité évidente aujourd'hui. Trois grands leviers doivent permettre aux organisations de se développer dans ce nouveau contexte.

 

Le premier levier est la capacité à innover, ce qui suppose de mettre en place des organisations flexibles, capables de nouer des partenariats et de développer des démonstrateurs d'innovation. Suivant le secteur, ces nouvelles structures peuvent être plus ou moins organisées en réseau et plus ou moins séparées des structures traditionnelles. Les start-ups et PME de l'écosystème peuvent être intégrées dans le travail d'innovation, sur le mode de l'open innovation, mais aussi dans des clusters ou des pôles de compétitivité. Chez Google ou Microsoft, pour un collaborateur direct on peut trouver une dizaine de personnes dans des start-ups partenaires. Dans le secteur de la défense, plusieurs milliers d'entreprises rassemblent quelques 165 000 salariés et près d'un tiers de leur chiffre d'affaires se réalise à l'exportation. Les partenariats sont plus que jamais essentiels, car les compétences et expertises doivent être imbriquées pour favoriser l'innovation.

 

Le deuxième levier est la dimension de service. La numérisation questionne la notion de produit au profit du système et de l'organisation. Il ne suffit pas de disposer d'une flotte d'hélicoptères de pointe. Il faut une organisation capable de disposer des pilotes et navigateurs les plus expérimentés, d'entretenir et faire évoluer le matériel et d'intégrer les véhicules dans l'espace de bataille afin d'en obtenir l'impact maximal. De même, en cyberdéfense, la question du facteur humain est cruciale, Tant les méthodes d'ingénierie sociale sont essentielles dans le cas de menaces persistantes avancées, les formes les plus pointues des attaques cybernétiques : dans le cas de Stuxnet, il a bien fallu des failles organisationnelles pour qu'un ou plusieurs opérateurs insèrent à leur insu le virus dans les équipements informatiques des cibles, probablement au moyen de clés USB. Le monde numérique, qui donne souvent le sentiment d'être dominé par la technique, est donc avant tout un monde de la formation, de l'assistance et de l'organisation humaine.

 

Enfin, le troisième enjeu de la révolution numérique est de repenser le rôle de l'Etat. Celui-ci est appelé à jouer un rôle fondamental. Dans « The Entreprenarial State », l'économiste Mariana Mazzucato souligne ainsi que les composants essentiels des produits Apple comme l'Iphone ou l'Ipod sont issus de travaux de recherche publique. Le protocole http et la fameuse roue permettant de sélectionner les musiques de l'Ipod ? Des recherches du CERN. Le microprocesseur et le micro disque dur ? Des travaux financés par l'agence de défense DARPA. L'écran tactile ? Des recherches des ministères américains de l'énergie et de la défense. Chacun connait aussi l'origine de l'internet et du GPS. Apple a su avec brio et un réel sens marketing, intégrer différentes briques créées et développées dans des instances publiques. Ceci ne remet pas en cause l'efficacité des industriels ou l'impact de la recherche privée, notamment dans le secteur de la défense, mais permet de rappeler le rôle que peut avoir l'Etat dans la construction de systèmes et de savoir-faire décisifs. Le rôle des agences publiques militaires et les liens qu'elles peuvent tisser avec les industriels sont donc décisifs pour les années à venir. Ces fertilisations croisées entre public et privé doivent, plus que jamais, être encouragées.

 

Le numérique est donc en train de transformer le secteur de la défense. Cette transformation sera réussie, à condition que les organisations s'ouvrent à l'innovation et aux services, mais aussi que les organisations publiques jouent pleinement leur rôle.

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:50
The SkyRanger drone is used by US military Photo: Strat Aero

The SkyRanger drone is used by US military Photo: Strat Aero

 

16 Nov 2014 By Elizabeth Anderson, Business Reporter

 

The Gatwick-based firm says the unmanned military aircraft sector has 'huge growth potential'

 

A Gatwick-based firm which teaches people how to fly drones will launch on London’s Aim market on Monday.

Strat Aero plc, which has a training complex in New Mexico, expects to raise more than £650,000 from investors on the junior market, valuing the firm at £6.2m. The company, headquartered at Gatwick Airport, has already raised £500,000 from private investors.

Strat Aero, which was founded in 2013, offers training and consultancy in the use of Unmanned Aerial System, commonly referred to as drones, and has a contract with one of America’s top defence firms.

 

Read full article

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories