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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 07:55
Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Sagem EUROFLIR 410 - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

 

 

Eurosatory 2014, Paris-Nord Villepinte, June 16, 2014 - Sagem

 

Sagem (Safran) just tested and integrated successfully a new generation optronics multi-sensors suite on its Patroller™ endurance UAS.

Tested in France between April and June 2014, during a campaign of 30 flights, this new optronics suite is based on a Euroflir 410 gyrostabilised turret. It is characterized by extended capabilities for long distance identification, day and night. In addition, this new version of Euroflir 410 is fitted with a very high resolution spooter and a Matis AP infrared camera.

On the Patroller UAS, this new generation imagery chain integrates a high rate data link which is fully compliant with the performance of the high definition sensors of the aircraft, allowing the restitution of the images without degradation. The ground segment encompasses new processing software and new tools to ease mission operations: automatic tracking of mobile targets, activity detection.

The performance level of this new imagery system was demonstrated during several realistic scenarios as recently met by armed forces in operations: intelligence collection, operation support, search and rescue, etc…

Developed by Sagem, the Patroller is a 1-ton class tactical UAS. Because of its modular design, the Patroller drone can carry a payload with capacity of 250 kg in its bay or in pods (optronic, radar, electronic warfare), on flights of 20 hours and over, at an altitude up to 20,000 ft.

Multi-sensors intelligence system, Patroller UAS is designed to meet military or security requirements. Integrating several innovations, it draws on Sagem's extensive experience with its Sperwer tactical drone system, including nine years of feedback from operations in Afghanistan.

Developed and produced in France by Sagem, the Patroller mission system is based on a European cooperation involving Ecarys (Stemme), a German manufacturer which supplies its S15 airframe in order to address French and international needs.

The Patroller drone system is in the outside static display, Safran stand F410.

 

* * *

Sagem, a high-tech company of Safran, holds world or European leadership positions in optronics, avionics, electronics and safety-critical software for both civil and military markets. Sagem is the No. 1 company in Europe and No. 3 worldwide for inertial navigation systems (INS) used in air, land and naval applications. It is also the world leader in helicopter flight controls and the European leader in optronics and tactical UAV systems. Operating across the globe through the Safran group, Sagem and its subsidiaries employ 7,500 people in Europe, Southeast Asia and North America. Sagem is the commercial name of the company Sagem Défense Sécurité.

For more information: www.sagem.com

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 13:58
Eurosatory 2014 - DroGen

 

13.06.2014 ministeredeladefense

 

Drone du génie, un outil de la liberté d'action

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 12:20
Puma AE photo AeroVironement

Puma AE photo AeroVironement

 

12 juin 2014 Par Ludovic Dupin – Usine Nouvelle

 

Le pétrolier BP va surveiller ses installations pétrolières en Alaska à l’aide d’un drone léger. C’est la première fois qu’une société privée est autorisée à faire voler des véhicules non habités au-dessus du sol.

 

C’est un petit pas pour l’industrie pétrolière, c’est un grand pas pour l’avenir du drone aux Etats-Unis. Pour la première fois aux Etats-Unis, l’Autorité fédérale de l'aviation civile (FAA) a autorisé une société privée à faire voler un véhicule non habité au-dessus des terres américaines. L’heureux élu est le pétrolier BP qui a réalisé son premier vol le dimanche 8 juin.

 

Concrètement, BP va utiliser un drone pour surveiller ses installations et pipelines à Prudhoe Bay en Alaska, l’un des plus grands champs en Amérique du Nord. L’appareil choisi est le Puma AE, construit par la société californienne AeroVironment et originellement conçu pour assurer des vols de reconnaissance à des fins militaires. Il pèse un peu plus de six kilogrammes et mesure 1,3 mètre de long pour une envergure de 2,8 mètres. De conception simple, il se lance à la main à la manière d’un avion en papier.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 19:55
photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

photo Dassault Aviation - K. Tokunaga

 

12/06/2014 Par Véronique Guillermard – LeFigaro.fr

 

Le ministère de la Défense annonce que la France investira 200 millions d'euros supplémentaires dans les drones militaires.

 

Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud. Une semaine après l'arbitrage rendu par l'Élysée sur le budget de la défense et après les célébrations du Débarquement pendant lequel l'aviation a joué un rôle clé, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, enfonce le clou. L'argent dépensé par la nation dans sa défense, en particulier dans son aéronautique de combat, permet de maintenir les compétences et les emplois à forte valeur ajoutée en France, de franchir de nouvelles marches technologiques et d'en faire bénéficier les activités civiles.

 

«L'existence d'une filière aéronautique forte est décisive pour la France», a lancé le ministre de la Défense, jeudi, depuis le centre des essais en vol de la Direction générale de l'armement (DGA) à Istres (qui fête ses 70 ans). Il avait auparavant assisté à un vol d'essai de nEUROn, démonstrateur technologique de drone de combat développé sous maîtrise d'œuvre de Dassault Aviation.

 

«Je me réjouis que le ministre de la Défense soit venu aujourd'hui à Istres pour voir voler le nEUROn, a commenté Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. Cet avion est le symbole de l'excellence technologique de Dassault Aviation et de ses partenaires européens. Pour nous, elle résulte de notre expérience dans les avions de combat et spécifiquement avec le Rafale. Avec nEUROn, nous avons réalisé une première européenne pour des montants dix fois moindres que nos concurrents américains.»

 

Chasseur du futur

 

«Le niveau d'excellence qui est aujourd'hui le nôtre dans ce domaine est le fruit d'investissements de R & D menés depuis des décennies, mais aussi de la volonté politique de conserver l'aviation militaire comme un pilier de notre défense», a martelé Jean-Yves Le Drian.

 

«nEUROn vole car nous avons investi régulièrement. Nous ne sommes pas dans la déclaration d'intention, nous sommes dans le concret», souligne, pour sa part, la DGA, maître d'ouvrage du démonstrateur technologique qui préfigure les chasseurs du futur. La France poursuivra son effort dans le cadre de la coopération franco-britannique scellée lors du sommet de Lancaster House en 2010. Jean-Yves Le Drian a annoncé qu'il formaliserait, lors du salon aéronautique de Farnborough mi-juillet, l'accord de principe pris lors du sommet de Brize Norton en février 2014, en lançant la phase de définition du Système futur de combat aérien (FCAS), appelé à succéder aux chasseurs européens actuels (Rafale, Typhoon et Gripen) à horizon 2030.

 

Cela pour 200 millions d'euros répartis entre industriels français et britannique, qui mèneront des travaux en commun. «Je me félicite que la France et le Royaume-Uni aient pris la décision de lancer un futur drone de combat qui sera confié à Dassault Aviation et BAE Systems et leurs partenaires, a souligné Éric Trappier. Cela nous permettra de capitaliser sur les acquis du nEUROn et de préparer avec les Britanniques l'avenir de l'aviation de combat.»

 

Chacun des deux industriels apportera son expérience, acquise lors du développement de démonstrateurs technologiques d'avion de combat sans pilote à bord (UCAS), une des composantes du FCAS. Le futur programme bénéficiera de l'expérience acquise par Dassault Aviation sur nEUROn et de BAE Systems sur Taranis. Le lancement de la phase de définition du chasseur du futur durera deux ans, jusqu'en 2016, et le développement d'un démonstrateur franco-britannique se déroulera entre 2016 et 2020.

 

Irriguer la filière

 

Cette décision marque la volonté de la France de rester aux avant- postes dans l'aéronautique militaire. Cela grâce à la capacité de la DGA et de l'industrie à travailler en coopération avec des partenaires européens et de développer des technologies d'avenir en entraînant derrière elles toute une filière, composée de quelque 4.000 PME. «nEUROn, c'est un nouveau chapitre de l'aéronautique militaire en France, (…) avec l'ambition de développer les compétences des bureaux d'étude d'un secteur industriel aussi stratégique pour notre souveraineté», a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

L'aéronautique de combat est une des priorités du budget de recherche et technologie (R & T) de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019. Sur les 4,5 milliards d'euros prévus pour la R & T sur la période, 20% seront consacrés aux avions de combat. Des crédits qui serviront aussi à améliorer l'existant. En janvier, la DGA a commandé pour 1 milliard d'euros le développement du nouveau standard du Rafale (F3R). Un contrat qui irriguera l'ensemble de la filière. «À lui seul, le programme Rafale représente 7.000 emplois en France. Il implique environ 500 entreprises sous-traitantes, dont une forte majorité de PME», a insisté Jean-Yves Le Drian, en rappelant que «les programmes militaires représentent un quart des 300.000 emplois en France du secteur aéronautique et spatial».

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:55
Drone tactique français : un appel d'offres attendu pour l'été

Watchkeeper, le drone de Thalès, est dérivé du drone israélien Hermès 450 - photo Richard Seymour / Thales

 

11/06/2014 par Gabrielle Carpel – Air & Cosmos

 

C'est un feuilleton qui n'en finit pas. Début 2014, la Loi de programmation militaire (LPM) a commencé à prendre effet. Censée cadrer l'effort de défense français jusqu'en 2019, elle doit lancer une vingtaine de nouveaux projets tout en jouant avec un budget difficile. Entre autres, l'acquisition d'un nouveau drone tactique pour l'armée de Terre en remplacement des actuels SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire).

 

C'est dans ce contexte qu'un appel d'offre de la DGA devrait être lancé cet été, selon Thales, qui souhaite y répondre. L'objectif fixé par la LPM est de disposer d'une quinzaine de vecteurs mobiles, et de quelques stations au sol, à l'horizon 2019.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 11:05
nEUROn drone in flight - photo Dassault

nEUROn drone in flight - photo Dassault

 

11/06/2014 laprovence.com

 

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense sera en déplacement à la Direction générale de l’armement Essais en vol à Istres, demain (12 juin 2014).

 

Le ministre de la Défense participera au vol du démonstrateur de combat Neuron. La Direction générale de l’armement Essais en vol célèbre le 70e anniversaire des essais en vol de ses équipements aéronautiques.

 

A cette occasion, Jean-Yves Le Drian, se rendra à Istres (Bouches-du-Rhône), pour y rencontrer les équipes de la DGA et se faire présenter leurs missions.

 

Un vol du démonstrateur de drone de combat Neuron est également planifié. "Une semaine après les arbitrages rendus par le président de la République sur la loi de programmation militaire 2014-2019, cette visite au cœur des industries de Défense rappelle le rôle de ces 4 000 entreprises dans l’innovation technologique, et la responsabilité de la Défense dans l’anticipation et le maintien des compétences humaines nécessaires à notre équipement militaire et notre souveraineté", précise le communiqué du ministère.

 

En présence de Laurent Collet-Billon, délégué général pour l’armement et d’Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation, Jean-Yves Le Drian prendra la parole sur le thème des industries de défense et celui des compétences nécessaires au maintien de notre avance technologique.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:50
photo Dassault

photo Dassault

 

 

May. 26, 2014 - By ZACHARY FRYER-BIGGS and TOM KINGTON – Defense News

 

BERLIN AND ROME — European countries are in the grip of the ever-expanding thirst for drones, which give them the ability to add reconnaissance and strike capability at lesser cost and risk to service members.

 

But while last week’s ILA Berlin Air Show was filled with a wide range of smaller unmanned machines, European companies have yet to create a workhorse drone that can fit the medium-altitude, long-endurance (MALE) need, filled now by the American-made MQ-9 Predator or Reaper.

 

Three European firms did, however, announce a workshare agreement on the MALE 2020 program.

 

The UK, Italy and France all fly the Predator, Germany’s Air Force is considering buying the Predator when its service contract for Israeli systems expires, and the Dutch have already signed up to purchase a couple of aircraft.

 

With the growing wave of countries working with the Predator have come concerns over the reliance on an American supplier given the export restrictions that can complicate buys and limit access to the technology behind some of the systems. Italy and France continue to sort through the process of arming their Predators, something which US law makes complicated partially because arming UAVs means that the aircraft are categorized as cruise missiles.

 

“The issues at stake include European operational sovereignty and independence in the management of information and intelligence as well as European industrial independence in sustaining key competencies and jobs within Europe,” said a source from the Italian company Alenia Aermacchi. “This is not possible with a non-European made UAV.”

 

Alenia is one of several companies pushing their governments for the development of a new MALE UAV program, including Airbus and Dassault.

 

The three firms are hoping to get commitments from capitals by the end of 2014, the Alenia source said.

 

“The definition phase could lead to a development phase starting in January 2017, provided the early agreement is signed this year in 2014,” he said. That would ready the new UAV by 2020.

 

The three firms envision the definition phase to last about two years, 2015 through 2016, during which governments would set their requirements. One industrial source said the phase would cost about €50 million (US $68 million), with the cost shared by Germany, France and Italy. The three companies also have set up a work share agreement on what is being called the MALE 2020 program.

 

The plan was announced by the companies on May 19, just ahead of the ILA Berlin Air Show, where it was a hot topic. Also that day, German Defense Minister Ursula von der Leyen told the press, “At the moment there is no pressure to make a decision.” Parliamentary and public debates are supposed to take place this summer, which could be a drawn-out process because of public distaste for unmanned systems due to America’s heavy reliance on drones.

 

Europe has thrashed around for several years trying to come up with a viable plan to enter a MALE market already cornered by US and Israeli producers.

 

Anglo-French interest in a collaborative development waned after initial optimism that a program could emerge in the sidelines of the 2010 defense treaty signed by London and Paris.

 

A project study led by BAE Systems and Dassault Aviation was delivered to the two governments in 2012. Since then the plan has been pretty much put into abeyance as the two sides work to pull together a joint unmanned combat aircraft project.

 

A spokeswoman for the British Defence Ministry said options for a MALE UAV as part of its Scavenger project were ongoing.

 

Airbus, Dassault and Finmeccancia all put their names to an open letter published just ahead of the 2013 Paris Air Show urging their respective governments to collaborate in developing Europe's own technology in the sector.

 

Almost 12 months later, industry has refined its offering but governments still appear reluctant to sign up for a program on which to spend their dwindling defense budget resources.

 

“There is plenty of project push from industry and seemingly little requirement pull from the governments,” one British executive said.

 

While public perceptions of unmanned vehicles are likely part of the problem, the large cost of a major development program also plays a role.

 

An Italian defense source said the government is discussing the proposal with Alenia Aermacchi. “Discussions are underway and continuing,” he said.

 

Airbus, Alenia and Dassault would split the work share evenly, although Airbus Defence and Space will lead the definition phase, the Alenia source said.

 

The firms are already focusing on giving the UAV intelligence-gathering capabilities, long range and the ability to maneuver quickly, including fast changes of altitude, which will be key to operating in mixed air space. Propulsion will also be designed to boost safety as the UAV flies over populated areas in Europe.

 

The system would be offered with all possible variants pre-integrated in the basic design, with weaponization among the possibilities, the Alenia source said.

 

“Furthermore, flight into non-segregated airspace over European nations requires a specific definition from the start, leading to a specific type qualification and certification, which a non-European UAV cannot achieve,” he said.

 

That certification issue became a problem with the now-defunct Eurohawk program, with the German government citing concerns over being able to fly the UAV when it canceled the program. Other European UAV programs have flopped, but the basic interest in finding a non-American solution remains.

 

“European sovereignty and independence in the management of information and intelligence through systems being resilient against cyber attacks would be guaranteed,” the Alenia source said. “The program would furthermore be orientated to foster the development of ITAR [International Traffic in Arms Regulations]-free high technologies and contribute to sustaining key competencies and jobs within Europe.”

 

The concerns about ITAR and exportability have affected the sales of the current European go-to, the Predator, said Frank Pace, president of the Aircraft Systems Group at Predator-maker General Atomics. But there is some hope on the horizon, in the form of a more clearly defined UAV export policy that Pace expects will be signed by President Barack Obama in the coming weeks.

 

“One of the things that has been holding things up is there’s this policy going through, and it’s an overarching UAV export policy,” he said. “It would set up boundaries as to what class of airplanes we can export where. Before this nobody knew what they could buy. I think that’s hurting us right now in Europe.”

 

The biggest issue has been which nations can arm their UAVs and which can’t. While the Predator B has become the primary workhorse for Europe, only the UK has permission to arm the drone, with France and Italy engaging in drawn-out negotiations about arming theirs. Pace said once the export rules are clarified, he thinks Denmark, Norway, Spain and Turkey are potential customers and the French and Italians would likely increase their inventory.

 

“Germany, even with public concerns and everything, right now isn’t talking about putting weapons on the airplane, but one day they might,” Pace said. “I think that’s affecting France. It’s definitely affecting Italy.”

 

Pace said he believes it does not make sense for European countries to spend money on a MALE system that would replicate most of what they already have from the Predator.

 

“They already have the Predator, their pilots are already trained on them, they have spare parts already,” he said, estimating that a new program would likely cost more than $1 billion. “These countries shouldn’t build a ‘me too’ Predator B. They should go build a stealth airplane, which they’re not going to be able to import from the US. I think that’s going to be badly needed maybe 10 years from now. That type of program will take maybe 10 years to develop. It’s a logical thing for them to do, to take the next jump and go develop a high-speed low-radar cross-section type of airplane.”

 

Meanwhile, Germany has to figure out what it is going to do when its contract with the Bundeswehr and Airbus to lease three Israel Aerospace Industries’ (IAI) Heron 1 type MALE UAVs that are being used for reconnaissance missions in Afghanistan expires in 2015.

 

On May 21, Airbus Defence and Space and IAI announced a teaming agreement to continue providing unmanned aerial systems to the German military. The two are proposing a solution to bridge the gap until the arrival of a European-developed drone in 2020. Their offer is based on the Heron TP type MALE UAV and there would be a purchase option as well as continuation of the leasing concept.

 

The Heron is the major competitor to the Predator at the moment, but besides the Europeans, others are also trying to market that space. At the Berlin show, Turkish Aerospace Industries displayed its Anka UAV. So far there hasn’t been much of an international market. The company began the process of selling the aircraft to Egypt, only to have to back out of the deal after last year’s change in government.

 

The next year will show whether any other Europeans can become Predator competitors. ■

 

Andrew Chuter in London and Albrecht Müller in Berlin contributed to this report.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 15:55
Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

Watchkeeper (Thales) - Patroller (Sagem Safran)

 

27/05/2014, Michel Cabirol – LaTribune

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son feu vert au lancement d'un appel d'offre pour l'achat d'un drone tactique de nouvelle génération.

 

En pleine guerre entre le ministère de la Défense et de Bercy sur la loi de programmation militaire (LPM), l'Hôtel de Brienne a décidé la semaine dernière lors d'un comité ministériel d'investissement (CMI) de lancer une procédure d'appel d'offre pour se doter de drones tactiques, selon des sources concordantes. Une décision qui illustre clairement l'urgence de l'acquisition de ces matériels pour remplacer les vieux drones Harfang aujourd'hui à bout de souffle alors que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian n'avait pas encore gagné son combat budgétaire face à Bercy et Matignon. Un ministre qui avait lui-même pris conscience de l'urgence de livrer les premiers systèmes à l'armée de terre dès 2017 comme cette dernière le souhaitait.

Pourquoi un appel d'offre alors que l'armée de terre avait déjà porté son choix sur le Watchkeeper (Thales) et qu'elle a poussé très loin sa coopération avec son homologue britannique sur ce matériel ? Parce qu'il n'était pas possible pour la direction générale de l'armement (DGA) de passer un contrat de gré à gré avec le groupe électronique en dépit d'une étude très poussée des juristes de Thales et du ministère de la Défense pour éviter un appel d'offre. Au grand dam de l'armée de terre qui veut absolument le Watcheeper et qui trouve cette décision frileuse. Cette procédure pourrait en tout cas éviter in fine tout recours juridique d'un groupe concurrent et repousser la livraison au-delà de 2017 des premiers drones.

C'est donc contraint que le ministère a donné son feu vert à cette procédure qui devrait donner sa chance (?) au Patroller de Sagem (groupe Safran) et à des drones étrangers. Chez Thales, on reste confiant mais prudent sur l'issue de cette compétition. "Si on joue parfaitement le jeu sans excès de confiance, cela devrait passer pour le Watchkeeper", explique-t-on au sein du groupe.

 

Le seul drone à voler dans le ciel britannique

Début octobre 2013, Thales UK, maître d'œuvre du programme Watchkeeper, a annoncé l'obtention d'un certificat STDA (Statement of Type Design Assurance) délivré par l'autorité de l'aviation militaire du Royaume-Uni pour le Watchkeeper en vue d'intégrer ce drone dans le trafic aérien civil. "Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde", avait alors expliqué Thales dans un communiqué publié le 7 octobre.

Puis début mars, le ministère de la Défense britannique (MoD) et l'Autorité de l'aviation militaire (MAA) ont autorisé la mise en service du système développé par Thales pour l'armée britannique. Watchkeeper est certifié au même niveau de sécurité que les avions pilotés, avait assuré Thales dans un communiqué. Selon le groupe d'électronique, Watchkeeper est "le seul de sa catégorie à avoir la permission de voler dans l'espace aérien britannique".

Pour développer Watchkeeper, Thales a bénéficié d'une aide importante sur toute la chaîne de production, notamment de la part d'UAV Tactical Systems Limited (U-TacS), coentreprise entre Thales et Elbit Systems créée lors de l'attribution formelle du contrat en août 2005. Un drone tactique est un système mobile de taille moyenne développé pour le renseignement, la surveillance, l'acquisition et la reconnaissance de cibles en appui des forces au niveau d'une brigade et de niveaux inférieurs.

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 20:45
Air Force assisting search for missing girls in Nigeria

 

 

May. 16, 2014 - By Brian Everstine - .airforcetimes.com

 

The Air Force is flying manned MC-12W Liberty and unmanned RQ-4 Global Hawk surveillance sorties over Nigeria to assist in locating more than 200 girls kidnapped by militants.

 

The Nigerian government requested the flights, and the Defense Department is “focused on helping them find the school girls,” Pentagon spokesman Army Lt. Col Myles Caggins said Thursday.

 

“We will continue to deepen and widen our efforts in assisting them to locate these girls,” Defense Secretary Chuck Hagel said the same day during a visit to Saudi Arabia. “I have seen no intelligence come back that I’m aware of that shows that we’ve located those girls.”

 

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 07:45
Falco photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

Falco photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

 

 

13 May 2014 defenceWeb

 

The United Nations has shelved plans to deploy surveillance drones as part of its peacekeeping mission in Ivory Coast due to improved security, but is now seeking a company to provide the unarmed aircraft for its peacekeeping mission in Mali.

 

The United Nations wants to expand its use of unmanned aerial vehicles after it successfully deployed the aircraft for the first time in December - to aid U.N. peacekeepers in Democratic Republic of Congo.

 

It has called for companies to submit expressions of interest to provide surveillance drones for Mali, based in the northern towns of Timbuktu and Gao. The deadline is Wednesday, according to the request by the United Nations.

 

"It is expected that contracts will be for a period of 3 years," it said. "UAV capability should provide long endurance and be able to fly long range to a point of interest, loiter on patrol and return to base."

 

Al Qaeda-linked fighters hijacked a rebellion by Tuareg separatists in the Mali's desert north after a 2012 army coup.

 

France began an intervention more than a year ago which scattered the insurgents across Mali and into neighboring countries, but in recent months the Islamist groups have stepped up their operations.

 

A U.N. peacekeeping force, known as MINUSMA, assumed authority on July 1 from a U.N.-backed African force in Mali. But while the U.N. Security Council mandated a 12,600-strong force, there are only some 7,500 troops on the ground.

 

In Ivory Coast the United Nations is gradually reducing the size of its peacekeeping force. The world's top cocoa grower is emerging from a decade of political turmoil that ended in a brief post-election civil war in 2011 when former president Laurent Gbagbo rejected the victory of rival Alassane Ouattara.

 

"The deployment of UAVs in (Ivory Coast) may no longer be warranted due to changed operational requirements and an improved security situation," said one U.N. peacekeeping official familiar with the issue.

 

"Their deployment has been put on hold until further notice and consultations with the government continue," he said.

 

The West African country had asked the United Nations to consider deploying drones along its border with Liberia to offset the planned reduction in peacekeepers. Western Ivory Coast had been the target of deadly raids blamed on supporters of Gbagbo.

 

Ivory Coast's defense minister, Paul Koffi Koffi, told Reuters that a final decision on the deployment of the surveillance drones by the United Nations would likely be made in June.

 

"There were some differences of opinion, but it is still in discussion," he said.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 17:45
[Vidéo] Drones Reaper de l’armée de l’air au Sahel
 
13/05/2014 Opérations
 

Livrés fin 2013 à l’armée de l’air, les drones de surveillance américains MQ Reaper sont entrés en action mi-janvier dans le Sahel, en renfort des drones Harfang déjà déployés. Bien que capables d’emporter de l’armement, la France a choisi de ne pas armer ses Reaper.

 

Ce reportage est un extrait du magazine TV «Journal de la Défense» d’avril 2014, intitulé «100% innovation dans les armées».

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 16:35
Drones nord-coréens : Pyongyang nie à nouveau tout en bloc

 

SEOUL, 11 mai (Yonhap)

 

Le gouvernement nord-coréen a une nouvelle fois nié complètement ce dimanche son implication dans le déploiement de trois petits drones qui ont été retrouvés écrasés près de la frontière intercoréenne et a demandé également, encore une fois, l’ouverture d’une enquête conjointe.

 

En se basant sur une analyse de données GPS, le ministère de la Défense de Séoul avait récemment conclu que les drones ont été envoyés de la Corée du Nord. Une équipe d’experts sud-coréens et américains ont déterminé que les points de départ et d’arrivée de ces drones se trouvaient au nord de la frontière, avait dit l’armée du Sud.

 

Un drone a été ramassé à Paju, au nord de Séoul, le 24 mars et un autre sur une île en mer Jaune une semaine plus tard. Le troisième a été trouvé dans une montagne de la côte est le 6 avril. Le régime communiste a toujours nié catégoriquement toute implication dans ces incursions et ce depuis les premiers pas de l’enquête du Sud.

 

«Ils veulent nous forcer à croire aux faux drones», a dit un porte-parole non identifié du groupe d’inspection de la puissante Commission de défense nationale du Nord dans un communiqué de presse relayé par l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). «C’est mieux de croire aux fantômes invisibles», a ajouté le communiqué rédigé en anglais.

 

Pyongyang est allé jusqu’à accuser l’administration Park Geun-hye d’avoir monté de toute pièce cette «affaire de drones» pour tenter de se sortir de la crise causée par le naufrage du Sewol du 16 avril dernier. Séoul cherche aussi à «faire plaisir à son maître américain en créant une confrontation» avec Pyongyang, a poursuivi le papier.

 

«Les autorités sud-coréennes doivent accepter sans aucune plainte la proposition faite par la RPDC (République populaire démocratique de Corée) de mener une enquête conjointe sur l’affaire des drones» avant de répandre de fausses rumeurs sur le Nord, a souligné le communiqué.

 

Le lancement d’une enquête conjointe avait déjà été demandé par Pyongyang, le 14 avril, proposition que le gouvernement sud-coréen continue de rejeter.

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 11:55
Infotron au salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014

 

source Infotron



Cette année encore Infotron sera présent sur le salon Eurosatory du 16 au 20 juin 2014.
Venez nous retrouver sur le stand HALL 6 - F – 488 pour découvrir le IT180-3ELE, version bi-pack avec 60 minutes d’autonomie.


Retrouvez aussi le drone IT180 sur les stands de ECA, Thales et Ministère de la Défense.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 11:20
X-37B - photo US Air Force

X-37B - photo US Air Force

 

18.04.2014 Johan CORNIOU-VERNET - Portail de l'IE
 

En matière de technologies de demain, les drones tiennent la part belle aux côtés de la robotique et de l’impression 3D. Mais si les drones dits terrestres, utilisés notamment dans l’armée pour la reconnaissance ou les bombardements, alimentent régulièrement les débats, on oublie trop souvent leurs cousins spatiaux.

 

Les informations qui filtrent sur ces « drones aérospatiaux », comme les nomment le Colonel Lefebvre dans son ouvrage Stratégie spatiale, restent limitées, alimentant fantasmes et interrogations.

Point de terminologie. Concrètement un drone spatial ressemble davantage à une navette spatiale miniature qu’aux drones conventionnels. Le point commun principal entre tous les drones réside dans leur automatisation et l’absence de pilote. Mélange de sciences fictions et de technologies innovantes, les drones spatiaux offrent de nombreuses perspectives où les enjeux militaires, scientifiques, économiques mais aussi juridiques sont énormes.

 

Les premières applications qui viennent à l’esprit sont militaires

Le rêve de pouvoir mener des actions ciblées de reconnaissance, d’espionnage de satellites, de bombardement ou de débarquement de troupes depuis l’espace est ancien. Si les Israéliens sont experts en matière de drones, ce sont les Etats-Unis, et ses puissantes sociétés Boeing et Lockheed Martin, qui les premiers, ont marqué une vraie avancée dans cette conquête spatiale.

Issu d’un long programme de recherche hérité de la Guerre froide, le X-37 américain, sous le commandent de l’US Air Force, présenté comme un avion spatial militaire, a ainsi réalisé entre 2010 et 2012, trois missions orbitales pour réaliser des « expériences » classées secret défense. L’armée américaine envisagerait désormais une nouvelle version de son X-37, plus gros, capable de transporter des petits commandos armés.  

Plus impressionnant encore, le projet SR-72, un avion spatial furtif supersonique totalement automatisé. Sa mission : pénétrer à grande vitesse des espaces aériens disputés sur des théâtres opérationnels pour procéder à des bombardements ciblés avec des missiles de nouvelle génération. Ce chasseur furtif orbital commandé par l’USAF pourrait être livré à l’horizon 2030.

Face à cette démonstration de force, la Russie et la Chine tentent de rattraper leur retard et développer à leur tour des technologies militaires orbitales. La Chine aurait ainsi procédé au lancement, ni daté ni confirmé, de son Dragon divin

 

Un statut juridique incertain

Méconnu, car longtemps considéré comme extravagant, le Traité sur l’Espace extra-atmosphérique et les Corps célestes de l’ONU, signé en 1967, pourrait reprendre tout son sens. Ce Traité définit les règles relatives aux activités d’exploration, d’utilisation mais aussi de militarisation de l’espace et des corps célestes comme la Lune. Aucune arme de destruction massive, notamment nucléaire, ne peut être déployée dans ces zones qualifiées de res nullius, c’est à dire biens de l’Humanité. A l’inverse, des armes conventionnelles peuvent être placées en orbite. Il est alors envisageable qu’avec les évolutions technologiques, des drones orbitaux soient équipés d’armes miniaturisées notamment lasers, soniques ou magnétiques. Ces cas ne sont pas pris en compte par le Traité.

Néanmoins, l’élection puis la réélection de Barack Obama marquent un tournant dans la politique d’ « arsenalisation » de l’espace prévue par son prédécesseur G.W Bush. En affirmant sa volonté d’Arms control, notamment nucléaire, dont il a fait une des priorités de ses mandats, le Président Obama pourrait être une force d’impulsion favorable à la mise à niveau des réglementations.

 

Des drones réutilisables, une aubaine économique

Ces bijoux de technologie ont un atour majeur : ils sont réutilisables. Alors que le développement et le lancement d’un satellite coûtent au minimum 200 millions d’euros, une étude réalisée par le Centre d’enseignement supérieur aérien français estime le coût de la conception et du lancement d’un drone spatial entre 20 et 30 millions. De telles économies attisent espoir et convoitise de la part des grands industriels aéronautiques. D’autant plus, qu’à l’inverse des satellites, ces drones pourront être ramenés sur Terre puis renvoyés en orbite.  

L’Union européenne n’est pas en reste dans cette compétition. Malgré un retard relatif, l’Agence spatiale européenne (ESA) a mis en place une initiative innovante participative qui permet, via une application IPhone, aux utilisateurs propriétaires du drone AR. Parrot de simuler une mise à quai de leur drone à la Station spatiale internationale. Les données recueillies serviront pour créer une intelligence artificielle capable de mettre à quai un vaisseau spatial.

La France elle aussi tente de se positionner sur ce marché ultra compétitif, via des pôles de compétitivité et des centres d’innovation à l’instar de Pulseo. Son cluster AETOS, mis en place dans la région Aquitaine-Midi Pyrénées, ambitionne de devenir leader européen à l’horizon 2020 sur le marché des drones. Thales Alenia Space a également présenté son projet de dirigeable autonome, Stratobus. A mi-chemin entre le drone et le satellite, il pourra effectuer en autonomie totale pendant cinq ans une large couverture télécommunication.  

 

Un modèle de développement durable

Dernière innovation et non des moindres, ces drones nouvelle génération sont plus respectueux de l’environnement et des ressources naturelles. Les drones spatiaux sont équipés de cellules solaires et photovoltaïques permettant une large autonomie de fonctionnement géostationnaire. Ces cellules sont plus économiques et durables que les hydrocarbures, et plus simples à miniaturiser qu’un moteur nucléaire. Issues des recherches de ces dix dernières années, qui se sont soldées notamment par le crash du projet Helios en 2003, ces nouvelles sources d’alimentation en énergie sont à la pointe de la technologie et de la fiabilité.  

Afin de mieux protéger l’environnement et trouver une solution durable au problème de la pollution orbitale, ces nouveaux drones spatiaux pourraient également servir de « nettoyeurs de l’espace ». Alors que le tourisme spatial et l’hôtellerie orbitale font partie des grands rêves de l’Homme pour le futur, des projets comme le Space Debris Collector ou le CleanSpace One prendraient une dimension à la fois économique et écologique majeure.

 

Pour aller plus loin :

-       Quelles perspectives de marché pour les déchets spatiaux ?

-       Drones civils ou la naissance d’une opportunité française

-       Impression 3D et marché de l’armement : un mariage à risques ?

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 08:00
Dirigeables, ballons, drones... : les satellites sont-ils une espèce en voie de disparition ?

Thales Alenia Space se dit prêt à relever le défi du dirigeable stratosphérique stationnaire

 

05/05/2014 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'arrivée de nouveaux systèmes non spatiaux capables de missions d'observation, de surveillance et de relais télécoms sont-ils une menace pour les satellites. Des systèmes qui sont également beaucoup moins chers qu'un satellite.


 

L'industrie satellitaire va-t-elle être confrontée d'ici peu à un big-bang ? Ou à une évolution de rupture avec l'arrivée de nouveaux systèmes non spatiaux remplaçants une partie des missions des satellites d'aujourd'hui, notamment dans l'observation et la surveillance, et surtout beaucoup moins cher ? Pas impossible. "On sent bien que l'espace pourrait être une solution, mais pas la seule", constate le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël.

Une nouvelle génération de systèmes non spatiaux arrive à maturité comme les ballons de Google (Loon) et le pseudolite à haute altitude (High Altitude Pseudo-Satellite - HAPS) d'Airbus Defence & Space (Zephyr) ou en voie de développement comme celui de Thales Alenia Space (TAS) avec son fameux dirigeable StratoBus, des Américains (Lockheed Martin, Northrop Grumman…) et des Japonais (JAXA). "Peut-être que l'avenir c'est plus le satellite low cost que le lanceur low cost", s'interroge Stéphane Israël, qui estime qu'"il faut que le coût d'accès à l'espace soit le plus limité possible". Une tendance qui peut favoriser le come-back des dirigeables.

 

Le Zephyr, un vent d'avance

Airbus Defence & Space (ADS), qui travaille sur les pseudolites à haute altitude depuis 2008, a pris une longueur d'avance commerciale avec le programme Zephyr. Le groupe européen s'apprête à commercialiser cette année un HAPS, qui détient le record du monde d'endurance (350 heures de vol d'affilée) et vole à 20 km d'altitude au-dessus du trafic aérien. "Le Zephyr 7 a manifestement des années d'avance sur tous les autres systèmes HAPS existants, et nous avons passé l'année dernière à en analyser et concevoir les aspects perfectibles", explique le directeur technique du Zephyr au sein d'ADS, Chris Kelleher. Une longueur d'avance certes, mais avec un produit qui sera beaucoup moins performant que les futurs dirigeables stratosphériques imaginées par les Américains et par TAS. A condition bien sûr de valider les projets en cours. Ces engins devraient arriver sur le marché commercial dans sept ans environ, estime le patron du programme StratoBus Jean-Philippe Chessel chez Thales Alenia Space.

Avec une envergure de 23 mètres et pesant 50 kilos, le Zephyr ne peut emporter qu'une charge utile de cinq kilos : transmetteur, caméras optiques et infrarouges. Avant de choisir ce type de HAPS, le directeur du programme Zephyr Jens Federhen avait abandonné la piste des dirigeables stratosphériques, estimant qu'ils consommeraient trop d'énergie pour se maintenir sur place face au vent.

 

Thales tente le pari du stratosphérique

Fort de ses études de préfaisabilité, Thales Alenia Space se dit quant à lui prêt à relever le défi du dirigeable stratosphérique stationnaire, qui répond pour le moment au cahier des charges du groupe pour développer un démonstrateur. Le groupe spatial prévoit de développer un démonstrateur dans cinq ans, puis deux ans plus tard de commercialiser un dirigeable avec des technologies qui arrivent aujourd'hui à maturité.

"C'est le time-to-market à tenir", juge Jean-Philippe Chessel, qui prévoit déjà une nouvelle génération de dirigeables plus performants à un horizon de 15 ans. Un "marché qui existe" et qu'il estime à 1 milliard de dollars, partagé entre un tiers pour le marché institutionnel et deux tiers pour le marché commercial. La Direction générale de l'armement (DGA), qui se montre intéressée par ce projet dont elle a suivi l'étude de faisabilité, selon TAS, pourrait apporter son écot. "Le premier fabricant aura un avantage vis-à-vis de ce marché", estime en tout cas Jean-Philippe Chessel.

 

Cinq ans de durée de vie

Pour être attractif, TAS vise certaines performances incontournables. Les premiers StratoBus emporteront une charge utile de 200 kg (soit une charge utile d'un satellite de la gamme Globalstar) et seront à l'abri des Jet Stream. Soit à une altitude comprise entre 18 et 25 km. Ce qui lui permettra de balayer par tous les temps avec un petit radar une zone de 500 km à une altitude 20 km (contre une vision continentale pour les satellites) et de lutter contre des vents moins forts. Le StratoBus devra également être repositionnable pour pouvoir revendiquer une autonomie à poste de douze mois sur douze et 24h sur 24. Mais, selon la force des vents, la première génération des StratoBus ne pourrait assurer des missions que de huit mois sous les latitudes françaises, mais en revanche pourrait atteindre des durées de mission de 12 mois autour de l'équateur.

Le StratoBus devrait avoir une durée de vie de cinq ans sans interruption de mission. Tous les ans, il devra être redescendu (trois heures, contre quatre heures de montée) pour "une à deux semaines de maintenance pour vérifier l'état de l'enveloppe et des équipements", explique Jean-Philippe Chessel. Et selon les études de marché de TAS, le Stratobus sera trois à quatre fois moins cher en termes de coût de possession par rapport à un drone MALE (Moyenne altitude et longue endurance) ou HALE (haute altitude, longue endurance).

 

Des verrous technologiques à faire sauter

Pour arriver à développer ce type de dirigeable, Thales devra faire sauter des verrous technologiques. Notamment trouver une solution pour lutter contre les vents en haute altitude. La première génération de dirigeables de TAS sera capable, selon le patron de Stratobus, de lutter contre des vents d'au moins de 90 km/h grâce à une double motorisation électrique. Il devra abandonner la position au-delà. La deuxième génération devrait quant à elle pouvoir lutter contre des vents de 130 km/h, qui sont assez fréquents dans la stratosphère quand on s'éloigne de l'Equateur.

Mais les défis technologiques sont liés essentiellement à la gestion de son énergie pour des missions de longue durée dans un environnement (vent et thermique) sévère. Il faudra que TAS et ses concurrents développent d'une part une pile à combustible réversible qui permettra de stocker l'énergie solaire le jour pour produire de l'électricité la nuit. C'est l'une des missions du CEA-Liten, à Grenoble, de développer cette fameuse pile à combustible réversible ultra-légère pour StratoBus.

Et TAS devra mettre au point d'autre part une enveloppe transparente en fibres de carbone qui permettra de placer une surface réduite de cellules photovoltaïques vers l'intérieur du ballon au lieu d'en couvrir toute l'enveloppe comme dans les projets japonais et américains. C'est l'un des défis de Zodiac Marine, qui depuis 1966 fabrique à Ayguesvives (proche de Toulouse en Haute-Garonne) des ballons sondes pour le CNES. Que ce soit dans les petits ballons sphériques survolant les océans à basse altitude aux ballons BSO de type Z, capables d'atteindre la haute stratosphère, la société a acquis une solide réputation auprès de la communauté scientifique internationale. Mais TAS a déjà déposé un brevet pour un système d'amplification de l'énergie solaire. 

 

Les atouts des dirigeables stratosphériques

La permanence sur zone est un des enjeux majeurs de certaines missions de surveillance et d'observation. C'est donc l'un des atouts des dirigeables stratosphériques qui peut assurer cette permanence. Le StratoBus, tout comme les projets concurrents, pourront assurer sur une longue période des missions de surveillance de sites, de personnes, de piraterie, de frontières, des pays (comme par exemple au Mali), estime Jean-Philippe Chessel. Pour exemple il suffirait selon lui de trois ballons pour surveiller la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Sans compter également des missions saisonnières de surveillance des plages, des forêts...

Outre les missions de surveillance et d'observation, le Stratobus peut également remplir des fonctions de relais de télécoms et d'internet. Il permettra de renforcer le réseau GSM au cours d'événements de grande ampleur ou l'amélioration du système GPS sur les zones de trafic intense. Par exemple, le projet Loon de Google vise à développer l'accès à l'Internet dans les zones les plus reculées de la planète. Chaque ballon, de quinze mètres de diamètre, flotte à une vingtaine de kilomètres d'altitude et permet une connexion sur 40 kilomètres autour de lui, avec des débits équivalents à de la 3G, selon Google. Une première expérience a été tentée en Nouvelle-Zélande en juin 2013.

Mais d'une façon générale, le marché classique des satellites n'est pas mort pour autant. Bien au contraire, "le dirigeable stratosphérique, parce que sa portée est régionale, est un parfait complément du satellite", explique Jean-Philippe Chessel.

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 16:25
Hermes 900 - photo Elbit Systems

Hermes 900 - photo Elbit Systems

 

April 22, 2014 by CESA

 

En dépit de contraintes budgétaires, les forces aériennes latino-américaines s’efforcent aujourd’hui de se moderniser.

 

Le marché des drones apparaît en particulier comme un secteur en plein essor dans la région. Ces vecteurs sont utilisés par les forces aériennes, aux côtés des forces terrestres et de police, pour assurer des missions de surveillance des frontières, de lutte contre le crime organisé et de protection des ressources naturelles.

 

La Colombie, en raison du conflit armé auquel elle est confrontée depuis un demi-siècle, est précurseur dans ce domaine (18 Scan Eagle, 2 Hermes 450 et 1 Hermes 900). Elle est suivie de l’Equateur (2 Heron et 4 Searcher), du Brésil (4 Hermes 450) et du Chili (3 Hermes 900). Le Pérou met en œuvre également des mini-drones (Microfalcon et Orbiter) pour lutter contre le groupe armé du Sentier lumineux.

 

Au vu des besoins croissants, la plupart des pays ont entamé des projets de développement locaux, comme au Brésil (partenariat entre Embraer et Elbit pour adapter l’Hermes 450), en Equateur (projet de drone de haute altitude intégrant un satellite de communication et un radar), au Pérou (drones en cours de tests) et en Uruguay (utilisation d’un drone local léger, le Charrua, dans le cadre d’opérations de maintien de paix à l’étranger et pour lutter contre les incendies).

 

Source : International Defense News, 24 mars 2014, Special report « Latin American defense »

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 11:55
Mali : 500 heures de vol pour le détachement Reaper

 

 

18/04/2014 Sources : EMA

 

Le 31 mars 2014, deux mois et demi après sa mise en service,  le détachement Reaper a passé le cap des 500 heures de vol au profit de l’opération Serval.

 

Quelques jours après son arrivée sur le sol africain, le 16 janvier dernier, le drone français réalisait ses premières missions opérationnelles dans le ciel malien. Dès lors, les missions se sont succédées à un rythme soutenu, et les équipages, constitués de personnels navigants mais aussi d’officiers renseignement et d’interprétateurs d’images, ont été très largement mis à contribution. Le Reaper aura fait au cours de ces quelques semaines la démonstration de ses capacités et se sera imposé comme un élément clé des moyens ISR (identification, surveillance, reconnaissance) mis en œuvre par les armées françaises.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de lutte contre les groupes armés terroristes, tout en appuyant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:50
Normes strictes pour l'utilisation des drones civils

 

source Fondation Robert Schuman

 

La Commission européenne a proposé le 8 avril 2014 de fixer de nouvelles normes strictes pour réglementer les activités des drones (systèmes d'aéronef télépiloté, RPAS) à usage civil. Les nouvelles normes porteront sur la sécurité, la sûreté, le respect de la vie privée, la protection des données, l'assurance et la responsabilité. L'objectif est de permettre à l'industrie européenne de devenir l'un des leaders mondiaux du marché pour cette technologie émergente, tout en assurant la mise en place de toutes les garanties nécessaires...

 

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 07:20
photo US Navy

photo US Navy

 

14.04.2014 Helen Chachaty -  journal-aviation.com

 

Le démonstrateur de drone X-47B a réalisé son premier vol de nuit le 10 avril dernier, depuis la base aéronavale de Patuxent River. L’US Navy précise que les vols de nuit font partie des prochaines étapes pour développer le concept d’opération du drone.

 

L’X-47B, développé par Northrop Grumman, est un démonstrateur de drone de combat destiné aux études de R&D et R&T, afin d’étendre le champ des possibilités pour intégrer des aéronefs non-pilotés à bord de plateformes aéronavales. Le programme UCLASS (Unmanned carrier-launched airborne surveillance and strike system) de l’US Navy prévoit notamment de nouvelles capacités de frappe et ISR.

 

L’X-47B a effectué son vol inaugural en février 2011, son premier catapultage depuis un porte-avions de l’US Navy en mai 2013, puis un premier appontage en juillet de la même année.

L’X-47B de Northrop Grumman a réalisé son premier vol de nuit
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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 11:45
Un drone réalisé à Oran grâce au partenariat université-industrie

 

 

10-04-2014 letempsdz.com -Sciences

 

Un drone à usage environnemental a vu le jour à l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran (USTO-MB) qui signe sa première réalisation dans ce domaine en partenariat avec le secteur industriel, a indiqué jeudi le responsable du laboratoire compétent de cet établissement d'enseignement supérieur.

 

Porté par une thèse de recherche en post-graduation, ce prototype "made in Algeria" matérialise "la première opération de partenariat avec le secteur économique", a précisé à l'APS le Professeur Bachir Imine, directeur du Laboratoire d'aéronautique et systèmes propulsifs (LASP) de l'USTO-MB.

 

Des appareils de même type ont été déjà produits au niveau de ce laboratoire de recherche créé en 2009, mais le nouveau modèle est "le premier à marquer la contribution de l'USTO-MB au titre de la coopération avec l'industrie aéronautique algérienne", a fait valoir le Pr Imine.

 

Le drone en question a pour vocation essentielle "le vol de reconnaissance pour diverses missions à caractère environnemental", a-t-il expliqué, citant, entre autres applications, la surveillance des forêts (prévention d'incendies), le contrôle de la pêche et les prévisions météorologiques.

 

Grâce aux images transmises par le biais d'une caméra embarquée, cet appareil fournira des informations utiles à la gestion des secteurs cités et d'autres encore comme la régulation du trafic routier et les mesures cartographiques. Ce nouveau prototype qui peut être catapulté à la main du fait de sa légèreté (3 kg) et de sa petite envergure (1,40 m), se distingue également par

ses spécificités techniques lui permettant de voler jusqu'à 400 m d'altitude avec une durée d'autonomie estimée à une heure.

 

En outre, une nouvelle impulsion est escomptée au plan de la recherche à la faveur de la prochaine acquisition, par ce même Laboratoire, d'un équipement de pointe appelé "soufflerie", qui consiste en un canal d'essai permettant d'expérimenter l'effet du vent sur l'appareil.

 

Cette dotation soutenue par la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT) offrira "une meilleure précision des résultats expérimentaux", a souligné le Pr Imine.  Par ailleurs, une équipe de chercheurs de ce laboratoire effectuera un séjour académique en mai prochain à la faculté de l'aérospatiale de l'Université nationale technique de l'Ukraine, au titre d'une convention signée en ce sens en novembre dernier à l'USTO-MB.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 10:55
Première mondiale : Dassault fait voler un drone militaire avec un Rafale et un Falcon - video

 

14/04/2014 Par

 

VIDÉO - Le groupe français a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X.

 
Dassault Aviation* a révélé qu'il avait réalisé le 20 mars 2014 un vol en patrouille du nEUROn, le drone de combat furtif, avec un Rafale et un Falcon 7X. C'est la première fois, explique le groupe, qu'un drone militaire effectue un vol en formation avec d'autres appareils, en l'occurence un Rafale et un Falcon 7X et deux autres appareils de prises de vue qui ont permis de réaliser des images. Celles-ci fascineront tous les passionnés d'aéronautique et le grand public. La vidéo mise en ligne montre le ballet des avions qui se côtoient et évoluent en parallèle puis s'écartent. Tous ceux qui ont l'habitude d'admirer depuis le sol les évolutions de la Patrouille de France apprécieront ces images et ces étonnants angles de vue.

«Un tel vol est très complexe à organiser: pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d'attente distincts et affichant des performances de vol différentes» explique le groupe. «Il a fallu se prémunir des risques d'interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol» ajoute-t-il.

 

Un vol de près de 2 heures au-dessus de la Méditerranée

L'opération au cours de laquelle l'avion sans pilote a évolué avec quatre avions avec des pilotes à bord est un défi technologique. Elle a duré 1 h 50 mn au-dessus de la Méditerranée pendant plusieurs centaines de kilomètres. «Cela illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s'enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d'exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon» explique Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation.

Le premier vol de nEUROna eu lieu le 1er décembre 2012 et a ouvert la voie à une campagne d'essais de deux ans. Il a depuis, réalisé plusieurs dizaines de vols. Le premier démonstrateur d'avion de combat sans pilote, conçu par Dassault Aviation en coopération avec plusieurs industriels européens, est le précurseur d'un chasseur de nouvelle génération. Les drones ont vocation à être utilisés seuls ou en formation aux côtés d'avions de combat avec pilote à bord, d'ici à 2030.

 

* Dassault Aviation est une société du groupe Dassault, propriétaire du Figaro.

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 06:55
Dassault Aviation - K. Tokunaga

Dassault Aviation - K. Tokunaga


 

Saint-Cloud, le 12 avril 2014 - Dassault Aviation

 

Le 20 mars 2014, Dassault Aviation a organisé un vol en patrouille du nEUROn avec un Rafale et un Falcon 7X. C’est la première fois au monde qu’un drone de combat effectue un vol en formation avec d’autres appareils, en l’occurrence un avion d’affaires et un avion de combat. L’ensemble de l’opération a duré 1 h 50 mn et a emmené la patrouille au-dessus de la Méditerranée sur plusieurs centaines de kilomètres.

Pour Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation : « Cet événement illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s’enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d’exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon. »

Un tel vol est très complexe à organiser : pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d’attente distincts et affichant des performances de vol différentes.

Faire évoluer un avion sans pilote à bord avec quatre autres avions pilotés (Rafale, Falcon 7X et deux avions de prises de vues) constituait un défi supplémentaire. Il a fallu se prémunir des risques d’interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol.

 

A propos de nEUROn

Programme européen de démonstrateur technologique d’UCAV (système d’avion de combat non habité), dont Dassault Aviation s’est vu confier la maîtrise d’oeuvre sous l’autorité de la Direction générale de l’Armement, nEUROn prépare l’avenir en se fondant sur la fédération des savoir-faire en Europe (France, Italie, Suède, Espagne, Grèce et Suisse). Il a pour mission de valider l’acquisition de techniques complexes et représentatives de la totalité des systèmes de mission : fonction pilotage et furtivité de haut niveau, tir d’armements air-sol réels depuis une soute interne, insertion dans un environnement C4I, processus novateurs en matière de coopération industrielle, etc. Le premier vol du démonstrateur a eu lieu le 1er décembre 2012 et a ouvert la voie à une campagne d’essais de deux ans. Le nEUROn a, depuis, réalisé plusieurs dizaines de vols.

 

A propos de Dassault Aviation

Avec plus de 8 000 avions militaires et civils livrés dans 83 pays depuis 60 ans et représentant plus de 28 millions d’heures de vol, Dassault Aviation dispose d’un savoir-faire et d’une expérience reconnus dans la conception, le développement, la vente et le support de tous les types d’avion, depuis l’appareil de combat Rafale jusqu’à la famille de business jets haut de gamme Falcon en passant par les drones militaires. En 2013, le chiffre d’affaires de Dassault Aviation s’est élevé à 4,59 milliards d’euros. La société compte près de 11 600 collaborateurs.

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 11:35
Séoul : la Corée du Nord a envoyé les drones pour espionner

L`Agence pour le développement de la défense (ADD) dévoile aux médias les drones nord-coréens qui ont été récemment retrouvés sur le territoire sud-coréen.

 

SEOUL/DAEJEON, 11 avr. (Yonhap)

 

La Corée du Sud a déclaré ce vendredi que les trois drones découverts près de la frontière intercoréenne ont été fabriqués et envoyés par la Corée du Nord pour espionner.

 

L'armée a ramassé les trois drones dans différentes zones près de la frontière intercoréenne depuis fin mars, suscitant de fortes inquiétudes sur les failles de la défense aérienne de la Corée du Sud alors qu'un d'entre eux a pris des photos du palais présidentiel et d’installations militaires importantes du pays.

 

Le ministère de la Défense a annoncé officiellement le résultat préliminaire de l'enquête, 18 jours après la découverte du premier drone, en indiquant que Pyongyang est à l’origine de l’infiltration de ces drones en Corée du Sud,

 

Le premier drone a été retrouvé à Paju le 24 mars, juste au sud de la zone démilitarisée séparant les deux Corées, et une autre a été ramassé sur l'île de Baengnyeong durant les exercices de tirs du Nord près de la frontière en mer Jaune le 31 mars. Le 6 avril, l'armée a révélé le troisième drone, similaire aux deux autres drones, qu’une personne a retrouvé dans une montagne à Samcheok, sur la côte est, en octobre 2013.

 

Bien que les trois drones aient été découverts dans des régions différentes, tous sont de couleur bleu ciel, qui rappelle des produits volants dévoilés durant les parades militaires du Nord l'année dernière. Les pièces de ces appareils ont été fabriquées par plusieurs pays, dont la Corée du Sud, les Etats-Unis, le Japon, la Chine et la République Tchèque, tandis que les logos des entreprises et numéros de série ont été effacés, a dit le ministère.

 

Les appareils se sont déplacés selon les coordonnés GPS. Les enquêteurs n'ont pas encore fini de décoder les signaux qui pourraient confirmer le fait que le Nord est derrière ces incursions de drones. Pour les analyses supplémentaires, des experts civils d’autres nations se joindront à l'enquête pour examiner les données GPS et moteurs pour obtenir plus de détails sur les technologies de ces drones nord-coréens, a dit le ministère.

 

Ce matin, l'Agence pour le développement de la défense (ADD), située à Daejeon, à environ 160 kilomètres au sud de Séoul, a dévoilé aux médias les drones faisant l’objet d’une enquête. Les drones ont tous été découverts par des résidents locaux en moins d'un mois, soulevant des inquiétudes sur la sécurité alors qu'ils ont volé au-dessus de Séoul et d’installations militaires. Cependant, les officiels et experts militaires disent que ces appareils ne représentent pas une vraie menace pour la sécurité comparativement aux armes conventionnels du Nord, tels que les missiles et artilleries.

 

Si l'implication du Nord est confirmée, le gouvernement sud-coréen déposera une plainte à travers la Commission de l'armistice militaire du Commandement des Nations unies (UNCMAC) qui supervise l'accord d'armistice de la guerre de Corée de 1950-1953, ont fait savoir les officiels de la défense et des affaires étrangères.

 

«Nous pourrions prendre des mesures à travers le Conseil de sécurité des Nations unies ou le Comité paritaire de discipline, mais le résultat de l'enquête doit sortir d'abord», a déclaré le premier vice-ministre des Affaires étrangères Cho Tae-yong. Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin a également indiqué que les drones sont considérés comme une «infiltration» et le gouvernement sud-coréen prendra les mesures nécessaires après que l'enquête en cours aura confirmé leur origine nord-coréenne.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 20:45
Chebelley Airfield cité dans un appel d'offres US: une première!


10.04.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'aérodrome de Chebelley (ou Chabelley) n'est plus un site connu de seulement quelques initiés ou militaires ayant séjourné à Djibouti. J'en avais parlé dans un post de septembre dernier (cliquer ici) puisque les drones US de Djibouti y ont été relocalisés, ainsi qu'en témoigne le cliché ci-dessous publié en février dernier sur le site Open Source Imint:

chabelley2.jpg

Pour la première fois, le nom de Chebelley Airfield apparaît dans un appel d'offres US, précisément dans un appel d'offres de la Navy daté du 8 avril. Le "contractor" retenu aura pour mission de mener à bien des chantiers de construction, rénovation, maintenance, démolition etc, à Djibouti et Chebelley. Le contrat envisagé aura une durée maximale de 5 ans et une valeur de 50 millions de dollars.

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 11:20
EM Railgun Blitzer, lors d'essais sur la base navale de Dahlgren, en Virginie photo General Atomics

EM Railgun Blitzer, lors d'essais sur la base navale de Dahlgren, en Virginie photo General Atomics

 

09 avril 2014 Usinenouvelle.com

 

L'innovation technologique industrielle revêt de multiples formes, y compris militaires. L'US Navy le prouve encore avec ces trois technologies spectaculaires qu'elle teste en vue d'un déploiement prochain.

 

La marine de guerre des Etats-Unis travaille depuis de nombreuses années au développement de technologies de combat avancées au travers de son bureau de la recherche navale. Plusieurs de ces projets d'envergure s'apprêtent à se concrétiser dans les mois ou les années à venir.

 

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