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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:45
photo EUTM Mali

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23 mai 2013 EUTM Mali

 

La mission EUTM Mali a reçu la visite d’autorités civiles et militaires européennes venant de Bruxelles le samedi 18 mai 2013. En effet, M. Maciej Popowski, secrétaire général adjoint du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), et le Général Patrick de Rousiers, chairman du comité militaire de l’Union Européenne, se sont rendu au Mali afin de rencontrer les autorités maliennes et la mission Européenne.

 

Ils ont démarré leur visite au Main Head-Quarters de l’Union Européenne de Bamako où il leur a été présenté la mission EUTM Mali et tout particulièrement le pilier « Expertise-Conseil ». Puis, ils ont rencontrés le premier ministre malien, monsieur Diango Sissoko, et le ministre de la défense malien, le général Yamoussa Camara.

 

Ils se sont ensuite déplacés vers Koulikoro. Ils ont, au cours d’une courte cérémonie, pu rencontrer les formateurs européens et le général de Rousiers s’est adressé à eux pour leur dire toute sa satisfaction personnelle mais également celle des 27 états membres devant le travail accompli. Après une présentation du pilier « formation », ils ont pu visiter le camp de Koulikoro, rencontrer le bataillon Waraba et déjeuner avec des cadres européens et maliens.

 

De retour à Bamako, ils ont tenu une conférence de presse avec monsieur l’ambassadeur Zink, chef de la délégation de l’UE au Mali, monsieur Walter Stevens (SEAE) et legénéral Lecointre, commandant EUTM Mali.

 

Reportage photo

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

21 mai 2013 EUTM Mali

 

Le vendredi 17 mai 2013, les compagnies d’infanterie, l’escadron de cavalerie et la section du génie du bataillon Waraba ont débuté une instruction au combat en localité. Profitant de bâtiments abandonnés dans les alentours de Koulikoro, ils ont entamé un aspect très spécifique de leur apprentissage qu’ils seront certainement amenés à rencontrer dès qu’ils seront déployés dans le nord du Mali.

 

En effet, le combat en localité est un aspect particulier, de plus en plus présent, des guerres modernes. Chaque unité suivra une séance d’instruction chaque semaine durant les quatre dernières semaines de leur formation. Ce qui correspondant à environ 30 heures.  Pour la première séance, l’objectif prioritaire a été de leur apprendre les savoir-faire de base de ce combat spécifique : Le déplacement dans une rue d’un village, l’organisation d’un « Check Point » dans le centre d’une ville et la fouille d’une maison.

 

Si les démonstrations sont menées par les instructeurs européens, très vite l’encadrement de la compagnie prend à sa charge le drill et reprend ses soldats jusqu’à ce que les gestes deviennent des réflexes.

 

Chaque compagnie aura l’occasion de renouveler plusieurs fois ces exercices durant les prochaines semaines. Avant de conclure leurs 10 semaines de formation par un exercice de synthèse de 3 jours du niveau du bataillon.

 

Reportage photo

Arme lourde sur véhicule en appui

Arme lourde sur véhicule en appui

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:45
Mali: point de situation du 23 mai

23/05/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 16 mai à 18 heures jusqu'à ce jour 18 heures.

 

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ cent vingt sorties, dont la moitié a été consacrée aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval.  Une trentaine de sorties a été consacrée au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement) et autant à l’appui feu des opérations.

Mali: point de situation du 23 mai

Alors que la relève de la brigade se termine, les opérations se poursuivent. Au centre du pays, sur la boucle du Niger, les unités de la force Serval, depuis Gao, ont poursuivi leurs opérations de sécurisation dans la région. Au Nord, une mission de reconnaissance a été menée dans la région de Tessalit par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC).

Mali: point de situation du 23 mai

Du 17 au 20 mai, une trentaine de sapeurs  du 31e  Régiment du génie (31e RG) ont installé un pont « Bailey » à Tassiga, dans l’Est du pays, situé sur un axe majeur entre le Niger et le Nord Mali. Ce pont renforce l’ouvrage détruit par les groupe terroristes en février dernier. Cette opération a permis de rétablir la circulation et par la même occasion les échanges commerciaux avant le début de la saison des pluies. Aux abords du pont, une section de légionnaires du 2e Régiment étranger d’infanterie (2e REI) et une section du bataillon nigérien de la MISMA ont assuré la protection du chantier.

Mali: point de situation du 23 mai

Le 19 mai 2013, une délégation de l’ONU conduite par madame Haq, secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions, s’est rendue à Gao pour préparer le déploiement de la Mission des Nations unies de stabilisation au Mali (MINUSMA) à compter de l’été.  A cette occasion, elle a rencontré à Gao le général Kolodziej, commandant la brigade Serval, et à Bamako le général de Saint Quentin, commandant la force Serval.

Mali: point de situation du 23 mai

Le 20 mai 2013 à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité entre le Groupement tactique interarmes numéro 2 (GTIA 2) et le GTIA Désert. Le colonel Eric Ozanne, chef de corps du 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) a ainsi succédé au colonel Bruno Bert, chef de corps du 92e régiment d’infanterie (92e RI). Initialement, la brigade Serval comptait 3 GTIA et 1 GAM. Avec la réarticulation du dispositif, un unique GTIA, désormais baptisé « Désert », et 1 GAM arment désormais la brigade Serval. Le GTIA Désert est composé d’unités provenant principalement de la 6e Brigade légère blindée (6e BLB) : un état-major tactique et  une compagnie d’infanterie sur VAB du 2e REI, une compagnie VBCI du 1er Tirailleurs (1er RTIR), une compagnie de combat du génie, un détachement de Fouille Opérationnelle Spécialisée (FOS) et une Equipe Opérationnelle de Déminage (EOD) du 1er Régiment étranger de génie, d’un escadron blindé monté sur AMX 10-RC du 1er Régiment étranger de cavalerie et d’un groupement artillerie composé CAESAR de 155mm et de mortiers de 120mm.

Mali: point de situation du 23 mai

L’ensemble des unités qui compose le GTIA Désert opéreront en vue de faciliter le déploiement sur le terrain de la MISMA, puis de la MINUSMA, ainsi que les forces armées maliennes accompagnées par la mission de l’Union européenne EUTM.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 07:45
Ranger Timothy Dirrane of 1st Battalion The Royal Irish Regiment trains a Mali army soldier to look for his arcs of fire [Picture: Corporal Lu Scott, UK MoD]

Ranger Timothy Dirrane of 1st Battalion The Royal Irish Regiment trains a Mali army soldier to look for his arcs of fire [Picture: Corporal Lu Scott, UK MoD]

22 May 2013 Ministry of Defence

 

Philip Hammond has paid tribute to UK Armed Forces personnel helping to tackle insurgents in West Africa after a visit to Senegal and Mali.

 

The Defence Secretary was in the region to witness the work of personnel from all 3 Services who are helping to stabilise Mali in the face of the threat from Islamic fundamentalists.

Mr Hammond said:

I have been greatly impressed by the professionalism and commitment of the Armed Forces personnel who have been supporting operations in Mali. This mission clearly demonstrates the adaptability of our military, being able to quickly deploy in support of our international partners, and underlines the importance of early intervention to halt the spread of instability in the region.

We are increasing investment in longer-term conflict prevention; our Armed Forces will be much more engaged in capacity-building and the training of domestic forces in future.

RAF Sentinel aircraft pilots preparing for take-off
RAF Sentinel aircraft pilots preparing for take-off in Senegal [Picture: Leading Airman (Photographer) Iggy Roberts, Crown copyright]

A key component of the UK contribution is the RAF Sentinel detachment based in the Senegalese capital of Dakar. The aircraft has flown more than 60 successful missions providing invaluable surveillance support to French and African forces operating in northern Mali, giving a 360-degree view of vast tracts of land. The detachment has now completed its tasking and will soon return home.

Wing Commander Fin Monahan, commanding officer of the Sentinel detachment in Dakar, said:

The team in Dakar have performed extremely well. The speed with which they deployed was particularly impressive and within days they had set up a fully functioning deployed operating base.

The personnel based here have executed round-the-clock operations, and the French have been very grateful for the high-quality intelligence. It has been an honour to have been placed in command of such a willing and dedicated group.

Sergeant Denise English listens to a Mali army platoon commander
Sergeant Denise English of the Irish Defence Force listens to a Mali army platoon commander before a lesson on patrolling [Picture: Corporal Lu Scott, Crown copyright]

The UK is also providing troops to the EU Training Mission, which aims to improve the capability of the Malian Army and enable them to take on the insurgents.

Mr Hammond visited the Royal Marines and soldiers from 1st Battalion The Royal Irish Regiment who are based at Koulikoro, outside Mali’s capital, Bamako.

The units deployed at the end of March 2013 alongside soldiers from the Irish Defence Force, and the first Mali army battalion to enter the training package is currently 4 weeks away from completing the course.

Lieutenant William Coulson briefs Mali army soldiers
Lieutenant William Coulson of 1st Battalion The Royal Irish Regiment briefs Mali army soldiers after a day of training [Picture: Corporal Lu Scott, Crown copyright]

Colonel Christophe Paczka, the French Training Commander in Koulikoro, said:

The training package being delivered by the men and officers of the Royal Irish Regiment and Royal Marines is making an important contribution to the training of the first Malian battle group.

The Brits’ previous operational and training experience is clear to see and I very much value their contribution as do the men and officers of the Malian battalion.

The British approach to operations is very similar to the French and has made for a seamless integration into this French-led mission. Moreover, it has been another example of the strength of UK- French relations and the affiliation between the Royal Marines and the French 9e brigade d’infanterie de marine.

British support to international stabilisation efforts in Mali has included C-17 transport aircraft in support of both the French and African nations, which concluded operations on 21 April 2013, Sentinel surveillance aircraft, and the transportation of French military supplies on a roll-on, roll-off ferry.

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 11:45
La ministre suédoise de la défense à Koulikoro

3 mai 2013 EUTM Mali

 

La ministre de la défense suédoise, Madame Karin ENSTRÖM, est venue rencontrer le détachement suédois à Koulikoro le jeudi 02 Mai 2013. Elle a tout d’abord été accueillie par le général Dembélé, Chef d’Etat Major Général des Armées des Forces Armées Maliennes, à l’entrée du camp de Koulikoro, puis le Colonel Paczka, commandant le camp d’entraînement d’EUTM Mali, lui a présenté du matériel sur lequel le bataillon Waraba est instruit. Enfin, elle s’est déplacée sur le terrain où elle a rencontré les cadres suédois en charge de la formation d’une compagnie d’infanterie du bataillon malien.

La ministre suédoise de la défense à Koulikoro

Rentrée à Bamako, la ministre de la défense a eu un échange de vues sur la formation européenne et sur la participation suédoise à la mission EUTM Mali avec le général Lecointre au cours d’un repas de travail.

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 11:45
Formations Spécialisées - EUTM Mali

02 mai 2013 EUTM Mali

Depuis lundi 29 avril 2013, la mission EUTM Mali a entamé une nouvelle phase dans la formation du bataillon Waraba. Après une première semaine dédiée à l’évaluation du niveau militaire et physique des soldats maliens, puis trois semaines de formation individuelle et du niveau du groupe (environ 10 soldats), le bataillon a démarré à la fois l’instruction du niveau de la section (environ 30 soldats) et la formation spécialisée.

 

Dans la phase précédente le bataillon se répartissait en quatre compagnies encadrées par les Français (2), les Nordiques et les Irlando-Britanniques. A compter de lundi 29 avril, trois compagnies poursuivent leur formation infanterie et la quatrième s’est répartie entre les différentes spécialités.

 

Formations spécialisées :

- Cavalerie légère blindée : formateurs italiens et slovènes

- Artillerie : formateurs britanniques

- Génie : formateurs allemands

- Commando : formateurs espagnols

- Logistique : formateurs polonais

- Tireurs d’élite : formateurs hongrois

- Renseignement : formateurs grecs

- Guidage aérien : formateurs italiens

Formations Spécialisées - EUTM Mali

Cette formation va durer 4 semaines. Les soldats maliens effectueront également leurs premiers tirs sur un champ de tir qui a été réalisé pour la circonstance, sur un terrain de savane arborée qu’il a fallu déblayer et aménager. Ils commenceront également à manœuvrer avec leurs véhicules (pickup et engins blindés).

 

Après cette période, le niveau de la compagnie (environ 140 soldats) sera abordé. Enfin la dernière phase consistera en une restitution globale des gestes appris du niveau du bataillon.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 16:45
La section espagnole est véhiculée.

30 avril 2013 EUTM Mali

 

Arrivée, en provenance de Dakar, par train dans des Containers, les véhicules de la section de force protection espagnole ont été remis très rapidement en état de fonctionnement par une équipe venue spécialement d’Espagne.

 

Cette section est donc, depuis le milieu de la semaine dernière (mercredi 24 avril 2013), opérationnelle et participe pleinement aux activités de la compagnie de protection de Koulikoro.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:45
Col di Sarra remet le diplôme au 3ème.

Col di Sarra remet le diplôme au 3ème.

29 avril 2013 EUTM Mali

 

Après 6 semaines d’un stage de renseignement tactique du niveau bataillon, 35 personnels de la Garde Nationale Malienne (GNM) ont reçu, le vendredi 26 avril 2013, leurs diplômes de fin de stage lors de la cérémonie de clôture présidée par le colonel-major Fane, Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre en présence du Colonel di Sarra, adjoint du commandant de la mission EUTM Mali.

Diplômes de renseignement pour la Garde Nationale Malienne

Force armée relevant du ministère de la Défense, mais détachée auprès du ministère de la Sécurité intérieure et de la protection civile, la GNM est actuellement le seul corps des Forces Armées Maliennes (FAMa) déployé sur la presque totalité du territoire national. Elle assure des missions de sécurité publique et de défense opérationnelle du territoire.

 

Ce sont trois cadres de l’équipe audit-conseil d’EUTM, qui ont organisé et encadré ce stage. Volontairement très concrète, la formation s’est attachée à canaliser, structurer et valoriser des habitudes de travail liées aux traditions locales et aux diverses formations déjà suivies. Après deux premières semaines consacrées aux savoir-faire individuels, les trois suivantes ont mis l’accent sur l’organisation du travail et la conduite du cycle du renseignement. Les stagiaires ont terminés leur formation par cinq jours de contrôle continu.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 16:45
De Crem confirme le déploiement supplémentaire d'un contingent de 50 militaires belges au Mali

22 Avril 2013 sudinfo.be (Belga)

 

Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, a réitéré lundi la disponibilité de la Belgique de fournir un contingent d’une cinquantaine de militaires pour assurer, à partir de la fin du mois de juin, la protection des instructeurs européens déployés au Mali pour encadrer l’armée locale.

 

 

M. De Crem a rencontré lundi après-midi à Paris son homologue français, Jean-Yves Le Drian, pour évoquer la situation au Mali, la défense européenne et la coopération militaire bilatérale entre les deux pays, avant de gagner Luxembourg - où ces thèmes seront à nouveau largement abordés mardi entre les ministres européens de la Défense lors de leur réunion semestrielle.

 

Lors de cet entretien d’une heure, dans une atmosphère qualifiée de «cordiale», M. De Crem a notamment confirmé la disponibilité du gouvernement belge à fournir un peloton - soit une trentaine d’hommes, renforcés avec des moyens logistiques - pour contribuer, avec d’autres pays, à la protection des formateurs de la mission de formation et de conseil à l’armée malienne (EUTM) que l’Union européenne vient de lancer au sein de l’académie militaire de Koulikoro, une localité située à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Bamako.

 

Cette participation à l’EUTM devrait débuter vers la mi-juin, comme convenu le 13 mars au sein du conseil ministériel restreint, a précisé l’entourage du ministre.

 

Deux hélicoptères belges Agusta A109 médicalisés sont déjà affectés à l’EUTM depuis le 22 mars, après avoir été engagés durant deux mois dans l’opération française Serval dirigée contre les groupes islamistes armés occupant le nord du Mali. Ils opèrent depuis Bamako.

 

M. Le Drian a pour sa part expliqué à son homologue belge les plans français pour la fin de l’opération Serval et son remplacement par une force de l’ONU, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), qui comprendra environ 11.200 hommes.

 

L’Assemblée nationale française a autorisé lundi la prolongation de l’opération Serval, qui verra toutefois ses effectifs allégés à 1.000 hommes à la fin de l’année - contre 4.000 encore aujourd’hui.

 

MM. Le Drian et De Crem ont également évoqué le sommet européen de décembre prochain, qui sera consacré à la relance de «l’Europe de la défense». Ils ont convenu que cette discussion entre les chefs d’État et de gouvernement des 27 (28 avec l’adhésion prévue de la Croatie en juillet) devrait se renouveler chaque année «avec une obligation de résultats», selon la même source.

 

Les ministres belge et français de la Défense ont enfin évoqué la coopération militaire bilatérale, en convenant de «continuer» les projets en cours.

 

Tous les pilotes militaires belges sont ainsi formés en France depuis près d’une dizaine d’années - même des changements sont prévus, comme le regroupement de la formation des pilotes de chasse à Cazaux (sud-ouest) après l’abandon de Tour (centre). Les deux pays coopèrent aussi étroitement pour l’introduction des nouveaux hélicoptères moyens de type NH90, la version belge de cet appareil dans sa variante de transport tactique (TTH) étant très proche des Caïman acquis par l’armée française.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 21:50
Conclusions du Conseil relatives au Mali

22/4/2013 EU source: Council - Ref: CL13-027FR

 

Summary: 22 avril 2013, Luxembourg - Conseil de l'Union Europeean 3236ème session du Conseil AFFAIRES ETRANGERES, Conclusions relatives au Mali

 

"1. L'Union européenne (UE) réitère son attachement à la stabilité, l'intégrité territoriale, la démocratie et le développement durable du Mali, et sa détermination à soutenir les efforts en cours pour éradiquer la menace terroriste dans le Sahel et au Mali. Le Conseil salue la tenue à Bruxelles le 15 mai d'une Conférence de haut niveau des donateurs - « Ensemble pour le renouveau du Mali » dont l'objectif sera de mobiliser et de coordonner l'appui de la communauté internationale au développement du Mali.

 

2. L'UE salue l'engagement des acteurs maliens à mettre en oeuvre la Feuille de Route pour la Transition, et les encourage à poursuivre avec détermination les  récentes avancées. La Feuille de Route et sa mise en oeuvre crédible par les autorités maliennes sont cruciales pour le plein retour à l'ordre constitutionnel, la reconstruction politique et la stabilité à long terme du Mali. L'UE est déterminée à soutenir la transition à travers des élections, la réconciliation et en contribuant à assurer un contrôle durable des autorités civiles sur les forces armées. Dans cette perspective, l'UE souhaite une reprise rapide du dialogue politique avec les autorités maliennes au titre de l'article 8 de l'Accord de Cotonou.

 

3. L'UE salue l'engagement du Gouvernement malien à organiser des élections libres, crédibles, inclusives et transparentes en juillet, comme prévu par la Feuille de Route, et appelle tous les partis politiques du Mali à y prendre part activement. Cet objectif constitue désormais la priorité politique. L'UE fournira rapidement une assistance financière et technique en vue de l'organisation des élections et réitère sa disponibilité à envisager le déploiement d'une mission d'observation électorale suite à la demande du Gouvernement malien. L'UE appelle les autorités maliennes à garantir la liberté d'expression.

 

4. Le dialogue, la réconciliation et la restauration de la confiance entre toutes les composantes de la société malienne sont primordiaux. La mise en place par le Gouvernement d'une Commission Nationale de Dialogue et de Réconciliation constitue une avancée importante dans cette perspective. L'UE se félicite de la nomination des membres de cette Commission, qui doit commencer ses travaux le plus rapidement possible. L'UE en appelle à toutes les parties non-terroristes et non-criminelles qui sont prêtes à respecter l'unité, l'intégrité territoriale et la souveraineté du Mali à prendre pleinement part à ce dialogue.

 

5. Les autorités maliennes ont la responsabilité première d'assurer la protection de la population civile dans son ensemble ainsi que le respect strict de tous les droits de l'homme. L'UE s'inquiète des allégations récurrentes de violations du droit international humanitaire et des droits de l'Homme, qui ne peuvent que réduire l'espace politique de la réconciliation. L'UE suit avec beaucoup d'attention les décisions prises par le Gouvernement pour enquêter sur ces allégations et pour s'engager fermement en faveur de la lutte contre l'impunité. Tous les auteurs de violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire doivent être traduits en justice. L'UE se félicite du déploiement en cours d'observateurs des droits de l'Homme des Nations Unies, de l'Union Africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et réitère sa disponibilité pour leur apporter son soutien.

 

6. L'UE réitère son attachement aux engagements énoncés dans les résolutions "Femmes, Paix et Sécurité" du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en particulier les dispositions relatives à la pleine participation des femmes aux processus de paix et de reconstruction, ainsi qu'aux processus électoraux. La protection des femmes face aux violences sexuelles dans les conflits est également cruciale.

 

7. L'UE continue à suivre la situation humanitaire au Mali et se tient prête à répondre aux besoins les plus urgents des victimes de la crise tant au Mali que dans les pays voisins. L'UE réaffirme la nécessité pour toutes les parties concernées à respecter l'espace et les principes humanitaires et de faciliter un accès sans entrave à tous ceux qui ont besoin d'une assistance d'urgence au moment où l'insécurité alimentaire croissante frappe les populations les plus vulnérables. L'UE s'engage à collaborer avec les autorités et les organismes d'aide afin de faciliter le retour et la réinstallation libre et volontaire des populations déplacées et réfugiées.

 

8. L'UE salue le déploiement de la Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) aux côtés de l'opération Serval et des forces maliennes. Le soutien de l'UE à la MISMA à hauteur de 50 millions d'euros à travers la Facilité Africaine de Paix est désormais effectif. L'action de la MISMA a permis de reconquérir une partie essentielle du territoire, de libérer les principales villes du nord du Mali et de protéger les populations dans ces zones. L'UE se félicite de la transformation prévue de la MISMA en une mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies.

 

9. L'UE se félicite que la mission militaire EUTM Mali ait commencé, au début du mois d'avril, en complément de son action de conseil, ses activités de formation au profit d'un premier bataillon de 650 soldats maliens. Toutefois, le Conseil souligne qu'il est indispensable pour former les forces armées maliennes dans les meilleures conditions, de leur fournir un équipement militaire approprié. Il salue la mobilisation de la communauté internationale, dans le cadre de la conférence d'Addis Abeba et engage vivement tous les partenaires du Mali à apporter ou à abonder leur contribution pour donner aux forces africaine et malienne les moyens de remplir leurs missions.

 

10. L'UE se félicite du lancement imminent d'un premier ensemble d'actions d'appui à la stabilisation au Mali d'un montant de près de 300 millions d'euros, notamment à travers un contrat d'appui à la consolidation de l'Etat. Cette aide doit soutenir les progrès des autorités maliennes dans la mise en oeuvre des objectifs fixés par la Feuille de Route ainsi que les priorités à définir par les autorités maliennes dans leur "Plan pour la relance durable du Mali 2013-2014", qui sera présenté et discuté lors de la Conférence du 15 mai, en permettant notamment le renforcement de l'Etat et la délivrance sur l'ensemble du territoire des services de base au bénéfice des populations. Le Conseil est favorable à l'accélération des préparatifs pour la reprise graduelle des autres programmes d'aide au développement, notamment dans les domaines des infrastructures, de la sécurité et de la justice, de la prévention des conflits, de la réconciliation et de la résilience.

 

11. Le Conseil est prêt à envisager un appui additionnel de l'UE au secteur judiciaire et en matière de sécurité intérieure, y compris dans le domaine du renforcement des capacités maliennes en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Ceci comprend l'examen d'options au titre de la PSDC, ainsi que des autres instruments pertinents. La restauration d'un service public à même d'assurer la sécurité des personnes et des biens de manière crédible et efficace constitue une étape cruciale pour la reconstruction du pays.

 

12. L'UE réitère sa détermination, en coordination avec d'autres acteurs y compris l'UA, la CEDEAO et les Nations Unies, à aider les pays de la région à faire face aux risques induits par la situation au Mali en matière de sécurité régionale et internationale. L'UE est prête à considérer des propositions concrètes dans le cadre de la Stratégie de l'UE pour la Sécurité et le Développement au Sahel. Il est essentiel que tous les acteurs restent mobilisés au sein du Groupe de Soutien et de Suivi sur la situation au Mali, dont l'UE salue la tenue de la reunion à Bamako le 19 avril.

 

13. Le Conseil salue la nomination du Représentant Spécial de l'UE pour le Sahel, Michel Reveyrand de Menthon, et l'encourage à coopérer étroitement avec tous les acteurs concernés, en premier lieu les Gouvernements des Etats du Sahel, ainsi que l'Union Africaine, la CEDEAO et les Nations Unies notamment.

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:45
Groupe de Soutien et de Suivi sur la situation au Mali

 

20 avril 2013 EUTM Mali

 

Le vendredi 19 avril 2013, le Groupe de Soutien et de Suivi sur la situation au Mali Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali a tenu sa 4ème réunion à Bamako, sous la coprésidence de l’UA, des ONU et de la CEDEAO. Ce Groupe a été mis en place par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) à Bamako, le 20 mars 2012, et avait tenu sa réunion inaugurale à Abidjan, le 7 juin 2012.

 

La réunion a été ouverte par S.E. Diouncounda Traoré, Président par intérim de la République du Mali. Lors de cette réunion, le général Lecointre a présenté à l’assemblée, dans le cadre d’une séance réservée à la situation sécuritaire au Mali, la mission EUTM Mali en décrivant son organisation, ses objectifs et ses points de préoccupation. Il a ensuite participé au débat sur la question sécuritaire.

 

 Dans leurs conclusions, les participants ont « …souligné l’importance de la formation continue et de la réforme des Forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), ainsi que la restauration effective de la chaîne de commandement, sous contrôle civil. Ils ont salué le commencement de la formation militaire conduite par la Mission de formation de l’UE (EUTM), et ont appelé à la concrétisation rapide des engagements pris en faveur des FDSM lors de la conférence de donateurs tenue à Addis Abéba, le 29 janvier 2013, et demandé au Secrétariat des Nations unies d’accélérer l’utilisation des fonds déjà disponibles. »

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 11:24
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 17:09
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 17:09
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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 11:25
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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 21:39

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08.04.2013 maliactu.net

 

Les responsables maliens sont « tétanisés » par la perspective du retrait des forces françaises, qui devrait débuter fin avril, a déclaré lundi Arnaud Danjean, le président français de la sous-commission Défense du Parlement Européen, au retour d’une mission à Bamako.

 

« L’annonce du retrait français est vécue très difficilement au Mali. Elle provoque beaucoup de craintes chez les partenaires africains et chez les Maliens, qui semblent tétanisés par cette perspective », a souligné M. Danjean devant la presse à Bruxelles.

 

L’eurodéputé UMP a indiqué comprendre « le message sur le retrait » du président François Hollande, qui a annoncé que les opérations de rapatriement des 4.000 soldats débuteraient fin avril. Mais, a-t-il ajouté, « l’articulation entre les calendriers militaire et politique va être problématique », car « il y a de sérieux doutes sur la faisabilité » d’organiser les élections en juillet, comme s’y sont engagés les autorités maliennes.

 

A l’issue d’une mission d’une semaine, M. Danjean s’est déclaré « très frappé par l’état de déliquescence de l’Etat malien », dont les responsables « ne semblent pas prendre la mesure de leur tache ».

 

De plus, ces élites restent « tétanisées » face au capitaine Amadou Haya Sanogo, qui avait renversé en mars 2012 le président Amadou Toumani Touré. « Son degré de nuisance reste considérable » malgré la volonté de tous de « le marginaliser », souligne l’eurodéputé, en prévenant que Sanogo pourrait « être tenté de capitaliser sur le retrait français ».

 

M. Danjean a par ailleurs été impressionné par « le travail absolument remarquable des forces françaises » engagées au Mali, qui ont réussi à « casser la colonne vertébrale d’Aqmi », l’un des mouvements jihadistes actifs dans le nord Mali. « La menace n’est cependant pas éteinte », selon lui.

 

Il a également estimé que la mission de formation l’armée malienne lancée début avril par l’Union européenne « a rapidement trouvé ses marques » mais qu’elle devra probablement être prolongée au delà de son mandat initial, fixé à la mi-2014.

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 16:45

badge-eutm-mali a la une

 

02.04.2013 maliactu.net

 

Un premier contingent de 570 soldats maliens devait entamer mardi sa formation par des instructeurs militaires européens qui ont pour objectif de restructurer l’armée malienne, au lendemain de violences à Tombouctou (nord-ouest) provoquées par des islamistes armés infiltrés dans la ville.

 

Mardi matin, ces militaires maliens ont quitté Bamako pour Koulikoro, ville située à une soixantaine de km au nord-est de la capitale et qui abrite un centre de formation militaire, a indiqué à l’AFP le lieutenant-colonel français Philippe de Cussac, porte-parole de la mission de formation de l’Union européenne (EUTM).

 

C’est là qu’ils seront formés pendant dix semaines par une centaine d’instructeurs venant de sept pays: France, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Lituanie, Luxembourg et Irlande.

 

« Dans un premier temps, on aura une formation généraliste, ensuite, il y aura une formation de spécialisation, en télécommunications, artillerie, génie », selon le lieutenant-colonel de Cussac. « Des forces spéciales, des tireurs d’élite » seront également formés, a-t-il ajouté.

 

Le but de l’EUTM est de former et entraîner près de 3.000 soldats, qui se succéderont en quatre vagues sur quinze mois à Koulikoro.

 

Cette opération débute alors que la France prépare le désengagement partiel de ses 4.000 soldats déployés dans le pays et que l’ONU finalise le lancement d’une mission de maintien de la paix qui sera composée de quelque 11.000 hommes.

 

A terme, la mission de « reconstruction » de l’armée du Mali de l’UE comprendra 550 militaires européens, dont l’objectif est de professionnaliser les soldats maliens pour qu’ils soient capables de résister aux attaques des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

 

Ces derniers, qui ont occupé pendant plus de neuf mois le nord du Mali après en avoir chassé les rebelles touareg qui avaient lancé l’offensive en janvier 2012, en ont été partiellement chassés par les soldats français qui, en soutien à l’armée malienne et d’autres pays africains, est intervenue dès le 11 janvier pour empêcher une avancée des islamistes vers le Sud.

 

« Plus d’actions jihadistes »

 

Mais d’importantes poches de résistance islamistes demeurent dans plusieurs régions du nord du Mali: massif des Ifoghas, Gao et Tombouctou.

 

Des islamistes armés ont réussi à s’infiltrer à Tombouctou après l’attentat suicide d’un kamikaze dans la nuit de samedi à dimanche.

 

Une dizaine de personnes, dont au moins huit jihadistes, ont été tuées dans l’opération de « ratissage » menée dimanche et lundi dans la ville par des soldats maliens et français.

 

Cité par l’agence mauritanienne de presse en ligne Nouakchott information (ANI, privée), un porte-parole d’un des trois groupes islamistes armés opérant dans le nord du Mali, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), a menacé la France et ses alliés de « plus d’actions jihadistes ».

 

La persistance de l’activité des jihadistes en dépit de l’intervention franco-africaine rend d’autant plus nécessaire la formation de l’armée malienne qui, sous-équipée, démoralisée et un temps divisée, avait été mise en déroute dans le Nord l’an dernier en quelques semaines par les groupes armés.

 

Le gouvernement de transition malien a demandé à la Russie de lui livrer des hélicoptères, des avions de combat et des véhicules blindés pour combattre les islamistes, selon une source au sein de l’agence publique russe d’exportation d’armements Rosoboronexport, citée par un quotidien russe.

 

En février, la Russie a déjà livré au Mali 3.000 fusils d’assaut kalachnikov, 300 mitrailleuses et des munitions pour un montant total de 12 millions de dollars (plus de 9 millions d’euros), dans le cadre d’un contrat conclu en septembre 2012, a précisé cette source.

 

Sans commenter directement la mission de formation de l’UE, les Etats-Unis se souviennent d’avoir formé un certain Amadou Haya Sanogo, capitaine de l’armée malienne auteur d’un coup d’Etat ayant renversé le 22 mars 2012 le président Amadou Toumani Touré, précipitant la chute du Nord au mains des islamistes.

 

Le général Carter Ham, haut commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), s’était déclaré l’an dernier « amèrement déçu » qu’un militaire malien formé aux Etats Unis ait renversé « un gouvernement élu », qualifiant cela de « totalement inacceptable ».

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 13:53

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A joint Irish Defence Force and British Army training and

mentoring team boards an aircraft at RAF Brize Norton

headed for Mali

[Picture: Steve Lympany, Crown copyright 2013]

 

27 March 2013 Ministry of Defence

 

British troops have arrived in Mali to assist in the training of the Malian military as part of a European Union Training Mission.

 

The deployment of UK personnel, announced by the Secretary of State for Defence in February, forms part of the EU mission to develop the infantry and artillery skills of the Malian armed forces currently combating extremists in the north African country.

 

Secretary of State for Defence, Philip Hammond, said:

Through this mission we will support the Malian government to counter the violent insurgency that has not only disrupted their country, but which also poses a clear threat to our national interests here in the UK.

 

British support to the mission in Mali, including assistance with training, logistics and surveillance, highlights the impressive flexibility of our armed forces. British troops will not deploy in a combat role but, through training the Malian armed forces, we can assist in restoring order and denying terrorists a safe haven in the country.

British troops arrive in Mali British troops arrive in Mali [Picture: Corporal Tim Hammond, Crown copyright 2013]

Twenty one personnel from 1st Battalion The Royal Irish Regiment (1 R IRISH) arrived in the Malian capital Bamako yesterday. They will be joined by troops from 45 Commando Royal Marines and 29 Commando Regiment Royal Artillery completing the 40-man training team.

 

The British training team is augmented by 6 personnel from the Irish Defence Force, who travelled to Mali on the same aircraft and will work alongside their UK counterparts throughout the mission.

 

Major Simon Holden, 1 R IRISH, Commanding Officer of the Infantry Training team, said:

The Irish Defence Force is well versed in training and mentoring roles and it will be a privilege to command them. We have conducted several weeks of pre-deployment training together at Ternhill Barracks to prepare for the tour. It is an historic occasion.

 

As the Officer in command of the Infantry Training Team I will be responsible for orchestrating the training of Malian troops working alongside the French, Czech and Danish forces, as part of the EU mission to bring stability to the region.

The training mission is headquartered in Bamako, while training will take place in Koulikoro (60 kilometres north-east of Bamako). The mission is under the command of French Brigadier General François Lecointre and is expected to continue for around 15 months. More than 200 instructors will be deployed, as well as mission support staff and force protection, making a total of around 500 staff from 22 EU Member States.

 

The deployment of the training team is the latest UK contribution to international stabilisation efforts in Mali. Britain has already provided C-17 transport aircraft to support both the French and African nations, Sentinel surveillance aircraft and the transportation of French military supplies on board a roll-on-roll-off (RO-RO) ferry.

 

The 22 contributing nations that make up the EUTM are Austria, Belgium, Bulgaria, the Czech Republic, Estonia, Finland, France, Germany, Greece, Hungary, Ireland, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Poland, Portugal, Romania, Slovenia, Spain, Sweden and the United Kingdom.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 12:45
La “Légion” du général Lecointre

21 Février 2013 par François d'Orcival – V.A.

 

Bruxelles-Bamako. Tout juste 500 Européens mobilisés pour former de quatre à huit bataillons de Maliens… Une chance, la “nation cadre” est française !

 

Il aura fallu que les Européens s’y mettent à vingt-sept, avec deux pays observateurs, le Canada et la Norvège (membres de l’Otan), pour ne recruter que 500 hommes (et femmes) destinés à la mission de formation de quatre à huit bataillons de l’armée malienne… Un soldat européen pour trois maliens.

 

Les premiers à avoir répondu à l’appel sont les Espagnols, les Britanniques et les Belges. Ce sont les autres nations européennes qui ont un passé africain : les Espagnols, qui occupèrent jusqu’en 1975 une partie du Sahara (appelée depuis “occidentale”), intéressés par tout ce qui se passe au Sahel ; les Britanniques, qui veulent retrouver de l’influence sur le continent noir ; les Belges, qui n’ont pas oublié leur Congo.

 

Les contingents envoyés par ces différents États, auxquels se joignent des Italiens, des Suédois et des Allemands, sont bien modestes : quelques dizaines, voire une petite centaine d’officiers et de sous-officiers chacun. Au moins s’agit-il de soldats aguerris, autant que possible francophones, non seulement parce que la “nation cadre” est la France, mais aussi parce que le Mali parle français.

 

À la tête de cet embryon de “Légion étrangère européenne”, un général français, François Lecointre, jeune brigadier de 50 ans, fils de sous-marinier, officier des troupes de marine depuis sa sortie de Saint-Cyr. Il a déjà accompli près de vingt ans de service sur les théâtres extérieurs : depuis le Golfe jusqu’à la Côte d’Ivoire, en passant par la Somalie, Djibouti, le Rwanda, les Balkans. Sa promotion d’élèves officiers portait le nom de Monclar, un nom prédestiné : Monclar avait parcouru de long en large le Maroc et l’Afrique française avant d’aller se battre en Corée avec le bataillon français.

 

Lecointre a commandé le 3e régiment d’infanterie de marine envoyé à Abidjan en 2006. Après deux années passées au cabinet militaire du ministre de la Défense, il a pris le commandement de la 9e brigade légère blindée de marine, héritière de la 9e division d’infanterie coloniale. Cinq régiments, 6 000 hommes, et une devise adaptée : “Semper et ubique”, “Toujours et partout”. Le 11 janvier, au déclenchement de l’opération Serval, il était en alerte.

 

Le général Lecointre a emmené au Mali son état-major de brigade ainsi que les éléments avancés du 2e régiment d’infanterie de marine. Sur place, 250 cadres pour la formation des Maliens et l’équivalent d’une compagnie renforcée pour leur protection. Au programme, la reconstitution d’unités qui, au terme de deux mois et demi de classes, seront mises à l’épreuve sur le terrain. Si elles sont jugées aptes, elles rejoindront les forces françaises et africaines déjà engagées.

 

C’est en décembre dernier, après que les Français eurent sonné l’alarme et compris que l’armée malienne n’existait plus, que les Européens ont défini les contours de cette EUTM — mission européenne d’entraînement de l’armée malienne. Avec quel budget ? Tout juste 12 millions d’euros (hors soldes) ! Voilà ce dont dispose le général Lecointre pour une opération dont la durée est fixée à une année. Le général se demande s’il va pouvoir embarquer avec lui les bombardes et cornemuses de sa fanfare.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 13:45

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Troops from Ghana prepare to fly into Mali on a

99 Squadron C-17 - Picture ABIPP RAF, MOD 2013

 

18 February 2013 Ministry of Defence

 

The UK will contribute 40 people to the European Union Training Mission in Mali, the Defence Secretary has announced.

 

The objective of the EU Training Mission is to enable the Malian authorities to restore democratic order, re-establish the state’s authority and neutralise organised crime and the terrorist threat.

 

An infantry training team and a mortar and artillery training team will deploy to Mali to work with Malian Armed Forces personnel currently fighting violent extremists in the African country.

 

The UK will not be providing troops in a combat role or force protection for the mission - that role is being carried out by French and Czech personnel - but will provide 4 headquarters staff and 3 civilians under the Foreign & Commonwealth Office’s ‘Preventing sexual violence initiative’ who will be responsible for human rights and gender awareness training.

Twenty-one troops from 1st Battalion The Royal Irish Regiment will carry out the infantry training and 12 personnel the mortar and artillery training.

 

Defence Secretary Philip Hammond said:

British personnel will play an important role in the EU Training Mission, enabling the Malian authorities to restore order and deny a safe haven to terrorists.

 

This mission is a further demonstration of our commitment to tackle violent extremism and the threat that it poses to our national interests.

The EU Training Mission is being launched in Brussels today and marks a significant partnership between the UK and the Republic of Ireland. Ireland will contribute 6 infantry training personnel to augment the UK infantry training team.

Mr Hammond continued:

We welcome the Irish contribution which will help develop further working relations between our 2 countries.

Last month 2 RAF C-17 aircraft were deployed in a logistical role to support the French intervention, delivering troops and equipment, and a Sentinel aircraft has been providing intelligence and surveillance support.

 

And since then, as well as offering the 40 personnel confirmed by the EU mission launch today, the UK is offering up to 200 training personnel to English-speaking nations neighbouring Mali. While these negotiations are ongoing, an RAF C-17 aircraft has been used at Ghana’s request to deliver around 120 Ghanaian engineering troops to Mali to support African-led training.

 

An advance party of the EU Training Mission has deployed and the main contingent is due to deploy later in the spring.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 19:45

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/6542/s300_MNT-20130211-019-Unclass-108g.jpg

Lieutenant Colonel Mustapha of the Ghanian Army talks

to his first group of soldiers prior to their departure for

Mali on an RAF 99 Squadron C-17 aircraft

Picture: Sergeant Ralph Merry RAF, MOD 2013]

 

14 February 2013 Ministry of Defence

 

A Royal Air Force C-17 aircraft has flown Ghanaian troops to Bamako in Mali as part of the UK's support for the international intervention in the country.

 

The transport aircraft flew more than 120 soldiers of Ghana’s Engineering Company 1 to Mali’s capital with vehicles and equipment in response to a request for assistance from Ghana.

 

They will build accommodation and support engineering projects as part of the African-led International Support Mission to Mali (AFISMA).

 

The UK, concerned by the situation in Mali and the threat that violent extremist groups in the north pose. The UK is assisting the Ghanaians by making a C-17 aircraft available this week.

 

Minister for the Armed Forces, Andrew Robathan, met RAF crew members working on the airlift at Bamako during a 2-day visit.

 

He said:

I came out on behalf of the government to see first-hand what is happening out here, where our troops are deploying, where there’s a huge French presence and where there is a terrorist situation that actually threatens the United Kingdom as well.

 

We have said we don’t want to have troops on the ground but we are helping the French effort and we’re helping the African effort as well. We’re going to help train Malians with the EU training mission too.

 
A fully loaded RAF 99 Squadron C-17 aircraft A fully loaded RAF 99 Squadron C-17 aircraft carries the first deployment of Ghanian troops into Mali [Picture: Sergeant Ralph Merry RAF, Crown Copyright/MOD 2013]

The evolving threat in Mali requires international partnerships, which is why the UK has been a firm supporter of the UN Security Council Resolutions on Mali as well as regional leadership from Economic Community of West African States and the African Union and EU training to help rebuild the Malian army.

 

Colonel M’Bawine Atintande, Director of Public Relations for the Ghana Armed Forces, said:

Ghana is sending an Engineer Company that’s more than 120 of all ranks. The company will play every specific role. We expect the forces to be there as long as it takes to solve the problem. Normally we stay in the six months and then rotate.

 

The UK has given us so much support. Before AFISMA we have had so much support from Britain, including a training team.

 

There is training assistance they have given us in preparing the troops for the mission so by and large the UK government has given us so much that we need in the mission.

As well as providing logistical support and C-17 aircraft to support the French-led intervention in Mali last month, the UK also offered up to 40 personnel for the EU training mission to Mali and up to 200 personnel in support of the African-led support mission.

 

Negotiations are continuing on the details of the UK’s contribution.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 16:45

UK MOD

 

30 January 2013 10:29 defenceweb (Reuters)

 

Britain increased its offer of aid to France and African governments to help them counter Islamist militants in Africa but limited the scope of its support for fear of being dragged into an Afghanistan-style quagmire.

 

Defense Secretary Philip Hammond told parliament that up to 240 soldiers could take part in missions to train African troops, and that at least 90 more are already taking part in logistical operations to support French troops fighting in Mali.

 

"The UK has a clear interest in the stability of Mali and ensuring that its territory does not become an ungoverned space available to al Qaeda and its associates," Hammond said, Reuters reports.

 

"We are very clear about the risks of mission creep and we have defined very carefully the support we are willing and able to provide," he added.

 

British troops will not have a combat role, he stressed.

 

In a further sign of Britain's concern over developments in northern Africa, Prime Minister David Cameron will travel to Algeria on Wednesday, his office said.

 

An Islamist militant attack on Algeria's In Amenas natural gas complex earlier this month left at least 38 hostages dead, including up to six Britons.

 

Cameron, who has spoken of a "generational struggle" against Islamist extremists in the region, will meet Algerian Prime Minister Abdelmalek Sellal, a British government source said.

 

After the gas complex assault, Cameron said Britain needed to "thicken" its contacts with Algeria to help the North African state in its "long running battle against terror".

 

Britain will withdraw some 9,000 troops from a long and costly mission in Afghanistan by the end of 2014, and the public - squeezed by spending cuts to fix a big budget deficit - has little appetite for another expensive military adventure.

 

In contrast to previous major military operations in Iraq and Afghanistan, Britain now says it is better to have limited Western military interventions, and that local forces - with Western backing - should take the lead in ensuring security.

 

Hammond played down the prospect of long-term Western involvement in Mali, saying that France had assured him of a "short intervention" to stabilize the situation on the ground, and that African and Malian troops would then take over.

 

Up to 40 of the troops Britain has offered are for a European Union training mission in Mali, and up to 200 are for a regional African Union-led training mission involving anglophone West African countries such as Nigeria, Ghana and Sierra Leone.

 

British logistical and equipment aid to Mali has so far included the use of two C-17 transport planes and a Sentinel surveillance plane based at Dakar in neighboring Senegal.

 

In response to a French request on Sunday for more help, Britain said it would also offer a ferry to transport French troops and equipment, and allow France and its allies to use U.S. bases in Britain to refuel aircraft.

 

Britain has also offered to set up a "Combined Joint Logistics Headquarters" in Mali, but France believes such a facility is not needed for now, Cameron's spokesman said.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 12:57

UK MOD

 

29 January 2013 Ministry of Defence

 

The UK is to support the EU military training mission to Mali by providing up to 40 British personnel either in a headquarters or training team role.

 

In response to an urgent question in the House of Commons, Defence Secretary Philip Hammond said that it is possible that all 40 personnel will not be required, dependent on the contributions from other EU member states, to be agreed in Brussels later today.

 

Mr Hammond also said that the UK will offer £5 million for 2 new UN funds to support the strengthening of security in Mali. £3 million of this would be directed to the African-led intervention force (AFISMA) and £2 million to activity in Mali that would facilitate and support political processes for building stability.

 

He confirmed that the UK is also prepared to offer up to 200 personnel to provide training to troops from Anglophone West African countries contributing to AFISMA, though the numbers required will be dependent upon the requirements of the AFISMA-contributing nations.

 

In addition, the UK has deployed a small number of advisers to Anglophone West African countries who will contribute to the AFISMA mission to assess their needs and to gain situational awareness.

 

The UK will continue to provide 1 C-17 transport plane in support of France for a further 3 months.

 

 

 

There are currently around 20 people deployed in Bamako supporting liaison with French forces and, following a French request for additional surveillance support, the UK has deployed a Sentinel R1 aircraft to Dakar, Senegal, with supporting ground crew and technical support amounting to around 70 people.

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 14:15

operation-serval-4

 

29 January 2013 12:57 GMT bbc.co.uk

 

The UK is to deploy about 350 military personnel to Mali and West Africa to support French forces, No 10 has said.

 

This includes as many as 40 military advisers who will train soldiers in Mali and 200 British soldiers to be sent to neighbouring African countries, also to assist with training.

 

Downing Street dismissed suggestions the move constituted "mission creep".

 

An international donors' conference in Ethiopia aims to finance the budget for the campaign, set at $950m (£605m).

 

Downing Street has repeatedly insisted there is no question of British units getting involved in fighting - but Labour has called for further clarity on what part the UK might take in the French-led mission.

 

Defence Secretary Philip Hammond has been updating MPs on the latest deployments in Mali in the House of Commons.

 

'What we can'

 

The UK is already sending a C17 transport plane for three months and an RAF Sentinel surveillance aircraft.

 

Number 10 said it would also allow the US to operate air refuelling flights out of Britain.

 

And it offered a roll-on, roll-off Merchant Navy ferry to help transport equipment to the French force in Mali. It would dock at a port in a West African state to enable the kit to be moved across land to Mali.

 

The UK has also offered to set up a combined joint logistics HQ in Mali, however so far the French have declined this offer.

 

A Number 10 spokesman said the UK government was doing what it could to support the French military intervention, "contributing to both Malian training and training forces that are involved in providing a regionally-led approach".

 

French-led troops are consolidating their position in the historic Malian city of Timbuktu after seizing it from Islamist extremists.

 

In Brussels later, defence officials are set to discuss details of the planned European Union-led training mission to build up the Malian army.

 

The BBC's Norman Smith says the British team of 40 military advisers is expected to be sent to Mali "fairly urgently".

 

Number 10 is also considering who will provide "force protection" for the military advisers.

 

At present, it is envisaged the force protection will not be provided by British soldiers. It is possible existing French forces in Mali could be used.

 

Separately, deputy national security director Hugh Powell is to discuss the potential UK contribution at an international donors conference for Mali hosted by the African Union in the Ethiopian capital, Addis Ababa.

 

Prime Minister David Cameron has assured French President Francois Hollande that Britain is "keen" to help Paris with its military mission.

 

The RAF has already provided two C17 transport planes and a Sentinel surveillance aircraft to assist France's operation.

 

Meanwhile, the UK's national security adviser, Sir Kim Darroch, was in Paris on Monday to discuss what further help the UK could provide to France's operation to drive Islamist militants from its former colony.

 

Mr Cameron has said the UK is ready to offer logistical, intelligence and surveillance help to France.

 

The French and Malian military said troops encountered little resistance when they entered the historic city of Timbuktu. They seized Gao, northern Mali's biggest city, on Saturday.

 

Islamist militants took the north of the country last year, but have been losing ground since French forces launched an operation earlier this month.

 

'Politically important'

 

Shadow defence secretary Jim Murphy said it was important the UK supported the mission in Mali, but it is "not for us to put combat troops on the ground".

 

"We have to be very clear about how long we intend to be there [and] what it is we're seeking to achieve, so that the public, who are wary and weary after Iraq and Afghanistan, don't say 'Oh not again'," he said.

 

Mr Murphy also said British forces must be properly protected.

 

Military analyst Col Mike Dewar said the initial UK support was short term but its latest offer of help constituted a "much more long term plan".

 

It could take "years" for the British troops to make a difference to the "ill-trained" Malian army, he said.

 

Prof Michael Clarke, a director of the Royal United Services Institute think-tank, said the British involvement was a "politically important" gesture to illustrate Anglo-French military co-operation.

 

He said he could not discern a clear strategy at the moment in Mali, but he added: "That is understandable. In Libya we went in for humanitarian reasons and then a strategy evolved. That is what the French did, they went in initially for humanitarian reasons.

 

"I suspect the strategy [in Mali] will be to guarantee the cities are safe so that Islamists are kicked out and then let time do its work."

 

The former head of the Army, General Sir Mike Jackson, backed the government's position but warned that nations involved may face a "protracted guerrilla warfare".

 

"It doesn't really surprise me that the British government feels it needs to be seen to be helping," he told the BBC Radio 4 Today programme.

 

"We cannot let states fail because we know from recent history that failed states just lead to really difficult circumstances, instability."

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 08:05

Mali slodiers 400x300

 

nov 19, 2012 Damien Kerlouet (BRUXELLES2)

 

Format, budget, durée, objectif… B2 a pu en savoir plus sur le contenu de l’opération future de l’Union européenne au Mali et du concept de gestion de crises (CMC) dont les ministres de la Défense et des Affaires étrangères doivent approuver le principe ce lundi (19 novembre). C’est la première étape du processus politico-militaire préalable au lancement d’une opération militaire au Mali, centrée sur la formation de l’armée malienne. Une sorte d’EUTM Mali comme il y a eu une EUTM Somalie. Démarrage prévu : « le plus rapidement possible au début de l’année prochaine » selon un haut responsable européen.

 

Une équipe de formateurs de haut niveau

 

L’effectif européen sera de 250 personnes, des formateurs essentiellement avec un petit personnel de soutien. Et il ne devrait pas être difficile à rassembler selon les premiers éléments parvenus à l’Etat-Major européen à Bruxelles. La France – qui pourrait assurer le rôle de nation-cadre et fournir le chef de mission – et l’Espagne – qui devrait aussi faire une contribution importante (jusqu’à 50 personnes) – pourraient être les principaux contributeurs. Mais ce ne seront pas les seuls. L’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique ainsi que la Suède et la Finlande ont déjà exprimé leur volonté d’envoyer du personnel, selon les informations parvenues à B2. La Pologne « n’a pas encore pris de décision. On réfléchit. » nous a confirmé le ministre de la Défense Tomasz Siemoniak, au sortir d’une réunion avec ses collègues européens à Paris. Personne ne semble donc vraiment inquiet pour la génération de forces qui « ne devrait pas poser de problèmes », selon une source proche du dossier.

 

Le Canada pourrait être aussi associé à la mission si une telle décision est prise à Ottawa. C’est un des pays avec la France, l’Allemagne, les Etats-Unis et la Libye qui ont eu jusqu’à très récemment une coopération militaire avec le Mali. Il a notamment formé (avec la Libye) les commandos parachutistes du régiment de Djicoroni.

 

Budget modeste

 

Le budget sera modeste. Il devrait être compris entre 4,5 et 7,5 millions d’euros (pour le financement commun supporté par le mécanisme Athena, donc au prorata du PIB), selon les options retenues, pour une durée de 15 mois (renouvelable). Ce budget ne comprend pas le salaire des différents personnels fournis par les Etats.

Quelques questions restent en suspens, par exemple en matière de soutien médical et d’autoprotection. Le premier pourrait être sous-traité à une société spécialisée (comme c’est le cas pour EUTM Somalie en Ouganda ou pour EUMM Georgia). Pour le second, il y aurait trois options : l’armée malienne (peu évident), la CEDEAO (pas automatique), des forces privées. Pour les deux aspects, les Etats pourraient préférer fournir du personnel ; ce qui augmenterait alors le nombre de personnes (400 au lieu de 250) mais diminuerait le budget commun.

Le démarrage de l’opération de formation étant prévue vers janvier (si possible).

 

Objectif : former 2600 hommes

 

La mission européenne aurait trois objectifs essentiels : 1° assurer la formation de 4 bataillons soit environ 2600 personnes, qui seraient structurés en GTIA à la française (groupement tactique interarmes) ou en battlegroup à l’européenne. 2° assurer le bon fonctionnement de la chaine de commandement et de contrôle (C2). Officiellement il ne s’agit que d’assistance mais en réalité c’est tout un C2 qu’il faut reprendre et réorganiser de façon moderne afin que les opérations et la logistique soient combinés dans un seul effet. 3° soutenir le système de ressources humaines de l’armée : formation des cadres, sélection et recrutement, voire paiement de la solde.

 

La formation pourrait se dérouler essentiellement à l’école interarmes de formation des officiers de Koulikoro, près du fleuve, face à la forêt de Kaya et Markala au nord de Segou (200 km au nord de Bamako). Cette localisation est essentielle – selon des officiers qui connaissent le terrain – car pour mener des opérations dans le nord, il faut savoir bien gérer le franchissement du fleuve. Certaines villes, notamment Tombouctou, au nord, sont situées de l’autre coté du fleuve, et à moins de les atteindre par le désert et la Mauritanie, elle est à l’abri de toute incursion. Dans d’autres villes existent des ponts mais qui ne permettent pas vraiment d’incursion rapide et importante. Le Mali dispose d’éléments de franchissement de fleuves fournis par la coopération allemande.

 

La mission ne disposera normalement pas d’un OHQ (quartier général opérationnel). Pour 250 personnes il n’y en a pas besoin. C’est au sein du FHQ (quartier général de forces), établi à Bamako que sera fait ce travail directement en liaison avec l’Etat-Major de Bruxelles. Cela a l’avantage de la simplicité des structures

 

Le problème de l’armée malienne

 

L’armée malienne dispose de « bons éléments » selon une source de B2. Elle a toujours été dans la région une force certes petite mais « vaillante » qui n’a pas hésité à se défendre bec et ongles face à des voisins, un peu envahissants. Chacun a encore en mémoire la défaite infligée aux Burkinabais en 1984. On a tendance à l’oublier un peu dans certaines capitales européens où on considère avec beaucoup de condescendance certaines armées.

Mais aujourd’hui cette armée pêche par manque d’organisation, de confiance en soi et d’équipements. Une partie des équipements disponibles ont été abandonnés au nord lors de sa retraite (débandade). On a pu voir ainsi des forces de Ansar Dine à bord de pick up neufs… fournis par la coopération canadienne. Quant au commandement, il reste souvent lié à des nominations « plus politiques » qu’opérationnelles, précise-t-on côté européen. « Nous avons une nouvelle génération d’officiers, formés aux écoles de guerre du Cameroun, de France, d’Allemagne, parfaitement à même de prendre le commandement » m’a précisé un militaire. Un constat fait également dans le pays et relaté par la presse locale (lire ici notamment).

 

Une armée en cours de rééquipement

 

L’armée malienne est cependant en passe de se rééquiper. Elle a commandé certains matériels. Mais ceux-ci ont été bloqués, en juillet, à Conakry (Guinée) ; la CEDEAO ayant décidé de bloquer toute livraison après le coup d’Etat des militaires. Le principe du déblocage est acquis désormais par la CEDEAO, qui s’en est servie un peu comme un moyen de pression à l’acceptation par le gouvernement malien, mais c’est lent. Il « manque toujours un papier » pour les débloquer.

 

L’armée locale dispose encore de quelques matériels par la coopération française, allemande et canadienne. Et en acquiert d’autres. Certains anciens stocks d’armes restent « zone protégée » et les « yeux étrangers » en restent suffisamment éloignés, pour ne pas attester de cette (re)montée en puissance. Le Qatar notamment pourrait être un de ces financeurs et fournisseurs d’armes. Il y a toujours un « manque de munitions et de carburant ». Le Mali ne dispose ou plus également de forces aériennes : les quelque Mig21 qu’il avait dans les années 1980 sont obsolètes et depuis longtemps cloués au sol.

 

L’exemple d’EUTM Somalie et de l’AMISOM

 

L’opération de formation des soldats somaliens (EUTM Somalia) – menée en Ouganda – sert sinon de « modèle » au moins d’exemple à l’opération menée au Mali. Si aujourd’hui, elle révèle un succès, les réticences étaient nombreuses au départ (pour ne pas dire plus). Il faut dire que la mise en place d’une telle opération n’est pas inopinée. Cela fait 4 ans environ que certains Etats (la France et l’Espagne particulièrement) poussent à une action importante dans la zone du Sahel, pour renforcer la capacité des Etats de la région en matière de sécurité et d’Etat de droit. La mission n’avait, jusqu’à présent, débouché que dans un pays au Niger (avec Eucap Niger).

 

(Nb : cet article est paru en primeur pour les adhérents du Club de B2)

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