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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 21:30
Après Kobané, les Kurdes veulent chasser l’EI des villages voisins

 

27 janvier 2015 45eNord.ca ‘AFP)

 

Les habitants kurdes se préparaient à rentrer dans la ville syrienne de Kobané après l’expulsion du groupe État islamique, la bataille se déplaçant mardi vers les villages environnants encore sous la coupe de l’organisation djihadiste.
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Mise à jour au 27/01/2015 à 14h08

Les combats se sont poursuivis mardi entre combattants kurdes et djihadistes autour de la ville syrienne de Kobané, près de la frontière turque et des miliciens kurdes, appuyés par des peshmergas irakiens, ont réussi mardi à reprendre un village proche.

Le Pentagone a souligné que la bataille pour Kobané n’était toutefois pas complètement terminée et des raids aériens de la coalition internationale anti-EI ont encore été menés mardi dans le secteur.

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La reprise de Kobané, que l’EI voulait conquérir pour asseoir son influence sur une large portion de la frontière syro-turque, intervient après plus de quatre mois de combats acharnés qui fait de la ville en un symbole de la résistance contre le groupe extrémiste.

Largement soutenues par des frappes aériennes menées par les Etats-Unis et leurs alliés, les forces kurdes ont ainsi infligé à l’EI sa plus importante défaite depuis son apparition dans le conflit syrien en 2013.

Mais les djihadistes sont toujours présents dans plusieurs dizaines de hameaux dans la région de Kobané, un des trois cantons kurdes de Syrie. Mardi, des responsables kurdes et des militants ont annoncé que la « bataille de la libération » de ces régions avait commencé.

Près de 200.000 civils kurdes avaient fui la ville et ses environs pour la Turquie dans la foulée des combats qui ont fait plus de 1.800 morts, dont plus de 1.000 djihadistes, depuis le 16 septembre.

Au cours d’une bataille très médiatisée, l’EI était parvenu à prendre plus de 60% de la ville et semblait sur le point de s’en emparer face à des forces kurdes sous-équipées.

Mais, appuyées depuis le 23 septembre par les frappes aériennes de la coalition qui ont entravé la mobilité de l’EI, les forces kurdes ont repris du terrain lentement, jusqu’à l’éviction totale des djihadistes lundi matin.

« Les victoires contre les mercenaires de l’EI vont se poursuivre », a affirmé lundi soir la principale milice kurde, les Unités de protection du peuple kurde (YPG), qui a remercié la coalition internationale mais aussi les combattants kurdes irakiens de leur soutien.

« Le devoir qui nous incombe n’est pas encore terminé car il nous reste la bataille de libération du reste du canton de Kobané », ont affirmé les YPG. « Nous nous engageons à poursuivre cette campagne et promettons la victoire ».

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des combats étaient en cours mardi au sud-est et au sud-ouest de Kobané, les forces kurdes parvenant à reprendre un village voisin.

D’après un militant kurde de Kobané, Mustefa Ebdi, la coalition internationale a lancé des raids dans les environs de la ville lundi soir et mardi matin.

Après les célébrations dans la plupart des régions kurdes syriennes, les premiers résidents ont commencé à retourner en petit nombre à Kobané, qui comptait 50.000 habitants avant les combats et a subi d’importantes destructions.

« Les gens sont heureux, le moral est au plus haut », a affirmé Idriss Nassane, vice-adjoint aux Affaires étrangères du canton de Kobané, qui se trouvait mardi à l’intérieur de la ville.

Il a toutefois appelé les habitants à patienter avant de rentrer. « Les destructions sont énormes, au moins 50% de la ville est en ruines », a-t-il souligné. « Il n’y a pas les infrastructures de bases, ni nourriture, ni médicaments, ni électricité, ni eau ».

M. Nassane a affirmé que l’exécutif du canton appellerait à l’aide la communauté internationale pour la reconstruction mais aussi pour l’armement afin de « continuer le combat ».

Bien que l’EI ait résisté à quatre mois de bombardements aériens intenses, les analystes estiment que ce revers portera un coup de frein à son expansion notamment dans le nord syrien.

Les djihadistes contrôlent toutefois encore de larges pans de territoire en Syrie comme en Irak, où ils commettent des atrocités pour faire appliquer leur interprétation extrémiste de l’islam.

En Turquie voisine, le président Recep Tayyip Erdogan, dont le gouvernement qualifie de « terroriste » le PYD, parti qui chapeaute les YPG, a affirmé que son pays ne voulait pas que voit le jour en Syrie une zone kurde autonome comme celle qui existe en Irak.

« Nous ne voulons pas une (répétition) de la situation en Irak », a-t-il souligné, « sinon ce sera un nord de la Syrie comme un nord de l’Irak. Cette entité est source de gros ennuis dans l’avenir ».

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:45
UN base in Mali's Gao city hit by deadly clashes

 

27 January 2015 BBC Africa

 

At least two people have been killed after UN forces tried to end a siege of their military base in the northern Malian city of Gao, government and hospital sources said.

 

Protesters attacked to show their opposition to reports of a UN plan to create a buffer zone in the region. Northern Mali has been hit by conflict between government forces, Tuareg separatists and militant Islamists. The UN has a 9,000-strong force in Mali to bolster the weak government. The protesters claimed that a buffer zone in Gao region's Tabankort district would favour Tuareg separatists. The area is presently controlled by pro-government militiamen who have clashed in recent weeks with separatist Tuareg rebels.

 

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 20:30
photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN

photo Caméra de combat des Forces canadiennes, MDN

 

25.01.2015 source forces.gc.ca

 

L’opération Impact constitue le soutien des Forces armées canadiennes (FAC) à la Force de stabilisation au Moyen-Orient (FSMO), soit la coalition multinationale contre l’organisation État islamique en Irak et au Levant (ISIL) en République d’Irak.
 

Depuis 15 h (heure normale de l’Est) le 25 janvier 2015, la Force opérationnelle aérienne en Irak a effectué 398 sorties aériennes :

  • Les chasseurs CF188 ont effectué 258 sorties;
  • L’aéronef de ravitaillement CC150T a effectué 68 sorties et a acheminé environ 3 800 000 livres de carburant; et
  • Les aéronefs de patrouille CP140 ont mené 72 missions de reconnaissance.

Le 25 janvier 2015, alors qu’ils participaient à des missions de la coalition à l’appui d’opérations terrestres menées par les forces de sécurité iraquiennes au Nord-Est de Mosul, des CF188 Hornet ont exécuté avec succès une frappe sur une position de combat de l’ISIL à l’aide de munitions à guidage de précision.

Le 24 janvier 2015, alors qu’ils participaient à des missions de la coalition à l’appui d’opérations terrestres menées par les forces de sécurité iraquiennes au Sud-Est de Mosul, des CF188 Hornet ont exécuté avec succès une frappe sur une position de combat de l’ISIL à l’aide de munitions à guidage de précision.

Attaquer les positions de combat et l’équipement militaire de l’ISIL permet de réduire la capacité de combat du groupe armé, de le priver de zones sûres à partir desquelles il peut mener ses opérations et de faciliter les déplacements des forces de sécurité iraquiennes dans la région.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 13:45
L’Afrique engage une guerre contre Boko Haram

 

26/01/2015 Par Igor Yazon, La Voix de la Russie-RIA Novosti


 

La décision de la Commission du bassin du lac Tchad regroupant le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad de former les forces collectives pour lutter contre le groupe Boko Haram a été adoptée fin 2014.

 

Malheureusement, aucun des quatre pays ne se hâtait de tenir la promesse de réserver à ces fins ses 700 soldats. Les commandos du groupe en ont profité ayant engagé l’offensive contre le territoire appartenant au Cameroun long de cent et large de 60 kilomètres entre le Nigeria, la rivière Shari, frontière naturelle du Tchad, et le littoral Sud du lac. Les commandos de Boko Haram ont pris d’assaut début janvier la ville stratégique de Baga dans le Nord-Est du Nigeria à 200 kilomètres de N’Djamena, capitale du Tchad. Leur succès a poussé enfin les pays voisins de la région à entreprendre les démarches décisives. Le sommet de 13 pays africains et non africains avec la participation des délégués de l’UA et de plusieurs organisations régionales s’est réuni le 20 janvier à Niamey, capitale du Niger. Le chef de la diplomatie tchadienne a dit en ouvrant la réunion :

" La situation sécuritaire au Nigeria et dans le bassin du lac Tchad s'est considérablement dégradée. La montée en puissance de Boko Haram traduit notre lenteur et notre incapacité à lui opposer une réponse robuste. Nous assistons, comme ce fut le cas au Mali, à la perte de souveraineté du Nigeria sur des pans entiers de son territoire et à l'exportation de la violence aux pays voisins ".

 

A la fin du sommet ses participants ont pris notamment la décision d’accélérer la mise en oeuvre de la force régionale, à laquelle participent le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad. Le Tchad a réagi le premier ayant envoyé au Cameroun une colonne de 400 blindés avec des soldats. Ainsi, une guerre réelle contre Boko Haram a commencé dans la région du lac Tchad. " Comment appréciez-vous la réunion à Niamey et la guerre contre les djihadistes nigérians ? " L’interlocuteur permanent de notre observateur Igor Yazon le géopoliticien belge Luс Michel, directeur général de l’ONG " Observation eurasienne pour la démocratie et les élections " (OEDE), animateur d’EODE-TV & AFRIQUE MEDIA, répond à da question dans une interview accordée par téléphone de Bruxelles.

" Le sommet à Niamey avait pour but d’approuver officiellement le recrutement des forces régionales pour prêter concours au Cameroun, principale cible de l’offensive de Boko Haram. La réunion a été ouverte. Les pays occidentaux, l’UE et l’Africom – Commandement militaire américain pour l’Afrique y ont pris part. Ces derniers entendaient conserver leur influence sur cette région africaine.

Qu’est-ce qui se produit dans ces pays ? Boko Haram très bien armé a dirigé ses détachements contre le Cameroun. Le Cameroun est aujourd’hui la cible de trois offensives : de la part des djihadistes, de la pression de certains groupes internationaux subordonnés à George Soros et enfin de l’offensive diplomatique. Le président Obama insiste sur les présidentielles et la démission de l’actuel leader Paul Biya en 2015. Il n’y aura pas cette année de présidentielles au Cameroun.

En ce qui concerne le Tchad, ce pays a la meilleure armée dans la région. Le pays est en guerre depuis plus de trente ans et le président Déby a créé une armée très forte. L’armée tchadienne était il y a deux ans l’alliée des Français dans leur guerre contre les djihadistes dans le Nord du Mali. Le Cameroun a lui aussi une bonne armée mais elle n’a pas d’expérience de lutte contre les méthodes de la guérilla employées par les djihadistes de Boko Haram.

Deux versions de recrutement des forces de réaction rapide sont envisagées en Afrique. Ainsi, la Guinée équatoriale a envisagé d’abord les forces régionales qui seraient ensuite transformées en forces continentales de réaction rapide. La Guinée équatoriale avait déjà proposé au Nigeria d’envoyer de telles forces mais Abuja a décliné son initiative, comme on prétend, sous la pression de Washington. Celui-ci impose à l’Afrique sa variante : la présence totale de l’Africom sur le continent.

Les alliés principaux des Etats-Unis : Kenya, Ouganda et Rwanda se prononcent pour ce scénario. Cependant, les Etats-Unis n’y avaient dans le passé récent qu’une base militaire : à Djibouti. Actuellement les Etats-Unis ont plus de trente bases et ont annoncé, selon l’ambassade américaine à Abuja, l’aménagement d’encore une base : la plus grande au Nigeria avec emploi de drones et de satellites dans l’ensemble de l’espace aérien du continent.

Bref, la lutte contre Boko Haram sera une entreprise très compliquée et prolongée ne fut-ce que pour cette raison que l’armée nigériane, l’armée du pays, le plus riche en Afrique, évite parfois les affrontements avec Boko Haram pour des motifs politiques en prévision des présidentielles qui auront lieu cette année au Nigeria. L’Europe pourrait sans doute aider l’Afrique dans la guerre contre les djihadistes.

Il convient d’évoquer la réaction bruyante des Français à l’attentat contre Charlie Hebdo. Ceux qui l’ont inspiré ont été identifiés en un jour. Un satellite suffirait pour détecter les déplacements ou les camps des djihadistes dans n’importe quel endroit du continent africain. Or, l’Occident n’y est pas intéressé : le regain d’activité des djihadistes lui permet de conserver sa présence sur le continent et d’influer sur les processus politiques et les autorités par crainte, en particulier, de concurrence de la part de la Chine ou même de la Russie qui reprend graduellement ses activités sur le continent. C’est pour ça qu’en rejoignant la guerre contre les djihadistes en Afrique, l’Occident les soutient volontairement ou involontairement en se réservant par là même l’Afrique avec ses richesses naturelles. "

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

26 janvier 2015. Source : Marine Nationale (CECMED)

 

Le patrouilleur hauturier L’Adroit a appareillé de la base navale de Toulon le mercredi 7 janvier 2015 pour près de 3 semaines de posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM).

 

Il participe ainsi au volet maritime de Vigipirate, par la surveillance du trafic commercial en haute mer - en complément des moyens aériens de la Marine et des douanes - et par la surveillance des approches portuaires et côtières - en compléments de la chaîne sémaphorique et des moyens des administrations opérant en mer (gendarmerie maritime, douanes et affaires maritimes). Il est le moyen d’action hauturier capable d’intervenir sous faible préavis, aux ordres du Préfet maritime de la Méditerranée.

 

Au cours de sa patrouille, il exerce aussi les prérogatives de contrôle de l’Etat en mer dans les domaines de la surveillance de l’immigration, de la lutte anti-pollution, de la lutte contre les trafics illicites et de la police des pêches.

 

L’équipe de visite de l’Adroit

L’équipe de visite de l’Adroit

 

En lien avec le centre national de surveillance des pêches (CNSP) d’Etel, L’Adroit a contrôlé plusieurs navires et dérouté sur Port de Bouc un palangrier espagnol pêchant en haute mer, dans la « box CGPM » de la zone économique exclusive (ZEE) française, sans respecter les règlements européens sur la pêche.

 

 

Appontage d’un Super-Puma sur l’Adroit

Appontage d’un Super-Puma sur l’Adroit

 

Pendant sa mission, l’équipage s’entraîne dès que la situation opérationnelle le permet (tirs, entraînement de l’équipe de visite, lutte incendie et voie d’eau …). L’Adroit a notamment participé à l’entraînement à l’appontage d’un Super Puma de la base corse de Solenzara. Cet exercice réalisé avec l’armée de l’air a permis de renouveler la qualification des pilotes aux vues de leurs missions de sauvetage au large de la Corse.

 

Après dix jours de mer, l’équipage a fait relâche à Barcelone le vendredi 16 janvier. Première escale à l’étranger du bâtiment depuis 2013, ce séjour a été l’occasion pour le CF Regnier, commandant de L’Adroit, d’échanger avec le CV Fontanal Perez de Villamil, commandant de la base navale de Barcelone. Reparti le lundi 19 janvier de son escale espagnole, L’Adroit va sillonner le golfe du Lion encore une semaine avant de rentrer à Toulon.

 

L’Adroit, patrouilleur hauturier innovant, propriété de DCNS et mis à disposition de la Marine nationale depuis le 21 octobre 2011, a retrouvé en décembre 2014 sa qualification opérationnelle après plusieurs semaines d’entraînement. Il se prépare dorénavant à partir en opération Atalanta (mission européenne de lutte contre la piraterie en océan Indien) au printemps prochain.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 15:49
L'EI chassé de Kobané, son échec le plus cuisant en Syrie

 

26 janvier 2015 15h36 Romandie.com (AFP)

 

Beyrouth - Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a été chassé de la ville syrienne de Kobané par les forces kurdes, sa plus grave défaite en Syrie où il contrôle de larges territoires depuis plus d'un an.

Cet échec intervient le jour même où un responsable militaire en Irak annonçait que la province de Diyala, dans l'est du pays, était libérée du groupe extrémiste.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que les Kurdes contrôlaient désormais totalement Kobané, cette petite ville frontalière de la Turquie devenue le symbole de la résistance à l'EI depuis que les jihadistes y ont lancé un vaste assaut le 16 septembre.

La milice des YPG (Unités de protection du peuple kurde) a chassé tous les combattants de l'EI, a précisé l'ONG, qui dispose d'un large réseau en Syrie.

Il n'y a plus de combats dans la ville et les jihadistes se sont repliés dans les environs de Kobané, a précisé son directeur Rami Abdel Rahmane à l'AFP. Les Kurdes pourchassent encore des combattants cachés à l'extrémité-est de la ville, notamment dans le quartier de Maqtala.

Cette victoire annoncée à Kobané (Aïn al-Arab en arabe) fait suite à plus de quatre mois de violents combats menés par les forces kurdes avec le soutien prépondérant des frappes quotidiennes de la coalition internationale.

 

- Les jihadistes en fuite -

Les YPG n'ont pas formellement annoncé lundi la reprise de la ville, mais Mustefa Ebdi, militant kurde de Kobané, a affirmé à l'AFP que les combats avaient cessé et que les forces avançaient prudemment dans Maqtala par peur des mines et des voitures piégées.

Des combattants de l'EI ont été vus en train fuir sur des mobylettes de Maqtala, ils n'ont opposé aucune résistance, a-t-il poursuivi.

Les combats ont fait plus de 1.600 morts, dont plus de 1.000 dans les rangs jihadistes depuis la mi-septembre, selon les estimations.

Le revers à Kobané porte un coup d'arrêt à l'expansion territoriale que l'EI mène en Syrie depuis son apparition dans le conflit en 2013, estiment des experts.

Les forces kurdes, au départ sous-équipés, ont réussi à prendre l'avantage grâce à l'appui crucial de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, qui a fait de Kobané une priorité depuis le début des frappes aériennes en Syrie le 23 septembre.

17 frappes y ont été encore menées entre dimanche soir et lundi matin sur des positions des jihadistes, selon le Commandement de la coalition.

Le groupe continue toutefois de contrôler plusieurs dizaines de villages autour de Kobané.

 

- L'EI chassé de Diyala -

En Irak, les forces armées sont en contrôle total de toutes les villes, districts et cantons de la province de Diyala, dans l'est, a indiqué le général Abdelamir al-Zaïdi.

Grâce à la campagne de frappes qu'elle mène depuis août, la coalition estime avoir stoppé l'avancée de l'EI en Irak, mais les jihadistes conservent pour l'instant l'essentiel de leurs positions, notamment Mossoul, la deuxième ville du pays.

Par ailleurs, le président syrien Bachar al-Assad a dénoncé dans un entretien à une revue américaine le plan des Etats-Unis d'entraîner ses ennemis rebelles pour combattre l'EI, estimant qu'il s'agissait d'une chimère.

Pour Assad, ces rebelles sont une force illégale et seront traités par l'armée comme les autres insurgés, qualifiés de terroristes depuis le début de la révolte en 2011 contre son régime.

Washington, qui soutient l'opposition syrienne depuis le début de la révolte il y a quatre ans, entend former au Qatar, en Arabie saoudite et en Turquie plus de 5.000 rebelles triés sur le volet afin de combattre l'EI.

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:56
photo MI SG Dicom

photo MI SG Dicom

 

23.01.2015 Par Frédéric Pons, Louis de Raguenel – V.A.

 

GIGN-Raid. La France dispose de quelques-unes des meilleures unités contre-terroristes du monde. En imaginant le pire, elles n’ont cessé de s’adapter à l’évolution de la menace. Ces années de “durcissement” viennent de payer.

 

« Assaut ! Assaut à Dammartin ! » Vendredi 9 janvier, 16h53. Les frères Kouachi viennent de tenter une sortie en force de l’usine de Dammartin-en-Goële. Ils montent à l’assaut des gendarmes en vidant leurs chargeurs de kalachnikov. La riposte est instantanée. Elle dure moins d’une minute. Les deux terroristes sont stoppés net, foudroyés par les tireurs d’élite du GIGN.

À 50 kilomètres de là, une autre opération est déclenchée simultanément : la neutralisation par le Raid d’Amedy Coulibaly, retranché dans l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. S’il apprend la mort de ses deux complices, il peut se venger sur ses otages. Il en a déjà tué quatre. Sa tentative de sortie en mitraillant les policiers du Raid en dit long sur sa détermination meurtrière.

Les clés du succès du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion, de la Police nationale) et de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention, de la police judiciaire), ce vendredi 9 janvier, sont là : excellence des commandos engagés, vitesse d’exécution, détermination totale dans l’action, efficacité des procédures et des armes, et surtout coordination totale. Cette réussite ne doit rien à l’improvisation, malgré la simultanéité et la brutalité des attaques. Elle s’explique par l’énorme travail d’adaptation de ces forces contre-terroristes et par leur coopération, malgré la rivalité traditionnelle entre elles.

 

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 08:55
Vigipirate : la réserve aussi

 

25/01/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Suite à son passage au niveau d’alerte maximum, l’opération Vigipirate mobilise aujourd’hui 10 500 soldats sur l’ensemble du territoire national.

 

Parmi eux, près de 300 réservistes de l’armée de Terre œuvrent au profit de la population. Engagés dans des unités composées exclusivement de réservistes ou insérés dans des unités d’active, ces militaires prennent toute leur part dans la surveillance et la protection du territoire national. Le lieutenant-colonel Bernard, officier de réserve à la délégation militaire départementale d’Ille-et-Vilaine, est un de ces hommes dévoués et passionnés qui ont choisi de donner de leur temps au service de la France.

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 12:30
Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations

 

23/01/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le mois de novembre 2014, le caporal-chef Grégory, 28 ans, est en mission au sein d’une équipe du GAAO (Groupement aérien d’appui aux opérations) en Jordanie pour l’opération Chammal.

 

Le caporal-chef Grégory s’est engagé il y a 8 ans dans l’armée de l’Air en tant que militaire du rang et a directement intégré le Groupement aérien d’appui aux opérations. Dès son enfance, il a été attiré par les métiers de l’armée, il explique d’ailleurs : « quand j’étais petit dans le village de mon père, il y a eu une inondation et les premiers sur le terrain étaient les militaires du coin, du 8ème RPIMA de Castres, qui aidaient à déblayer les arbres. Les voir au travail m’avait vraiment motivé ». Plombier-chauffagiste de spécialité, il pousse un jour la porte d’un CIRFA et est recruté très rapidement dans l’armée de l’Air, en recherche de profils comme le sien. Il effectue actuellement sa 8ème opération extérieure (OPEX). Il part environ une fois par an pour des durées variant de 3 à 4 mois.

 

Actuellement en mission en Jordanie pour une durée d’environ 3 mois et demi, le caporal-chef Grégory fait partie d’une équipe d’environ vingt personnes. Les journées passent sur la base mais ne se ressemblent pas. Polyvalent, il passe d’une mission à une autre pour réaliser les différents chantiers du site. « Le matin, notre chef de détachement nous explique dans quelle équipe nous serons pour la journée et quelle mission nous devrons exécuter. Ça peut très bien être le coulage d’une dalle de béton, construire des escaliers pour les postes de combat, poser de la clôture, monter des structures métallo-textiles, monter des tentes, faire du terrassement… » et la liste continue.

 

Les délais sont souvent très courts pour réaliser les différents chantiers et les tâches sont données par rapport au potentiel de chacun. « Il y a des domaines où on est plus ou moins à l’aise. On a quelques collègues qui sont plus minutieux que physiques et il ne s’agit pas de se blesser avec les masses. » Les militaires du GAAO travaillent dans toutes les conditions explique le caporal-chef « on subit les intempéries, le froid, les tempêtes de sable, ainsi que le rythme de travail ».

 

Le caporal-chef Grégory a participé à l’opération Sangaris de mars à juin 2014 où il a entre autres, œuvré au montage d’abris métallo-textiles. En Jordanie, il a justement mis à profit cette connaissance. Il explique : « mon petit plus, c’est le laçage. J’ai appris quelques petites techniques en Centrafrique qui ont vraiment servi ici et j’essaie de partager mon expérience avec mes camarades ». C’est ainsi que la polyvalence s’acquiert au sein du GAAO.

 

En métropole, le caporal-chef Grégory part sur les chantiers du lundi au vendredi. Il souligne qu’en opération extérieure, la mission est différente et l’ambiance change aussi. « Le mode de vie n’est pas du tout identique qu’en France, où chaque soir chacun rejoint sa chambre. Ici, on est tous ensemble, la mentalité sur le chantier n’est pas la même, malgré les conditions très dures, le côté cohésion ressort beaucoup plus ».

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérationsChammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérationsChammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations
Chammal : dans la peau d’un caporal-chef du Groupement aérien d’appui aux opérations
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 17:55
Protection et sûreté du territoire, la Marine engagée

 

22/01/2015 Marine nationale

 

La protection immédiate du territoire et des Français est une mission permanente et pérenne de la Marine. Armement de sémaphores, surveillance en mer des approches maritimes immédiates, brigade de surveillance du littoral, sécurité des ports d’importance vitale, dispositif judiciaire associé ainsi que protection des bases navales et des installations de la dissuasion: tout au long de l’année, ce sont 3000 marins en métropole et 500 outre-mer qui participent à la protection des installations et des activités qui s’y déroulent et à la défense maritime du territoire, 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

 

Eléments emblématiques de la protection du territoire et des approches maritimes, parce qu’éminemment symboliques, les sémaphores constituent de véritables «tours de contrôle» à la frontière entre la terre et la mer. L’environnement, le terrorisme, l’immigration clandestine ont fait prendre conscience de l’importance de la chaîne sémaphorique. En particulier, l’échouement nocturne du vraquier East Sea sur les côtes varoises en février 2001 avec quelques 900 migrants à bord, sans que l’équipage n’ait pu être intercepté, a directement entrainé le renforcement du réseau sémaphorique français. Alors qu’à partir de la fin des années 90, seuls 6 des 19 sémaphores en Méditerranée veillaient de nuit, tous les sémaphores ont été progressivement réarmés après 2001 pour assurer une veille visuelle et radar continue de jour comme de nuit. Ce réseau s’appuie également sur les gendarmes maritimes et de nombreux moyens aéronavals constituant la protection de la frange littorale.

 

Ce passage progressif à un régime de veille permanent s’est achevé à la fin des années 2000. Il a été complété par le développement d’outils informatiques centralisés permettant la mise en réseau des informations délivrées par les différents matériels, tels que le système SPATIONAV, de surveillance des approches maritimes qui utilise l’AIS (système d’identification automatique) de positionnement des navires. En effet, un réseau continu de sémaphores armés en permanence et interconnectés est le complément indispensable de l’action de la Marine en haute-mer.

 

Les missions de protections de la Marine sur le territoire ne se limitent pas aux missions de la frange littorale. Ainsi, les fusiliers marins et les gendarmes maritimes assurent également en permanence la protection des ports français, des installations de la composante océanique de la dissuasion, elle-même garante de l’intégrité du territoire, de la protection des français et des intérêts vitaux.

 

En effet, la défense maritime du territoire est garantie par un outil militaire agissant dans la profondeur, c’est précisément pour cette raison que la France dispose d’une marine hauturière capable de se déployer loin, longtemps et en équipage. L’action de la Marine dans la profondeur permet d’anticiper, de prévenir et de contrer les menaces au plus loin du territoire national. L’actuel déploiement du groupe aéronaval en mission Arromanches en est l’illustration concrète.

 

Renforcement

 

À la suite des attentats tragiques de janvier 2015, la protection du territoire et des approches maritimes a été renforcée. Les quarts de surveillance effectués par les marins ont été réorganisés. Le temps présence sur zone est augmenté pour permettre d’assurer la protection des sites les plus sensibles.

Protection et sûreté du territoire, la Marine engagée
Protection et sûreté du territoire, la Marine engagée
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 16:55
Vigipirate : Le CEMAT s’adresse à ses hommes


23/01/2015 SCH Beltran - Armée de Terre

 

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, salue la mobilisation rapide et efficace des 10 500 soldats déployés dans le cadre du renforcement du plan Vigipirate.

 

L’ampleur de ce déploiement sans précédent démontre une fois de plus le professionnalisme avec lequel l’armée de Terre agit partout où elle se trouve. À cette occasion, le CEMAT adresse un message de soutien à ses hommes, dans lequel il souligne l’importance des moyens mis au service de la population et le caractère prioritaire de la mission. Il insiste, par ailleurs, sur la plus grande rigueur à appliquer dans l’exécution des savoir-faire.

 

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 16:50
La Défense Belge au service de la police et des citoyens


23 janv. 2015 Virginie Flawinne Belgian Defense

 

Ce vendredi 23 janvier 2015, marque la fin de la première semaine d’engagement militaire en appui des forces de police de notre pays. L’aide à la police a également été revue à la hausse depuis ce jeudi, avec des renforts militaires aux palais de justice de Liège, Huy et Verviers notamment.

 

Les services des polices locale et fédérale travaillent depuis une semaine en étroite collaboration avec quelque trois cents militaires, répondant directement aux forces de l’ordre. La coopération est permanente tant sur le terrain qu’au niveau des états-majors.

« La collaboration entre l’armée et la police est excellente et je suis convaincu qu’elle continuera de l’être », déclare le commissaire de la zone de police de Huy. « Ici, il ne s’agit pas de céder le Palais de justice à l’armée. Au contraire, grâce à cette collaboration permanente et aux excellents contacts, l’appui militaire nous permet d’affecter des policiers à d’autres tâches. » 

Cet engagement militaire répond à un état d’urgence et à un besoin immédiat de la police. Les militaires mettent ainsi quelques activités et exercices entre parenthèses pendant un mois afin d’assurer leur service d’aide à la nation. Tous les lignards, chasseurs ardennais et parachutistes rencontrés dans les rues sont unanimes : « Nous sommes vraiment heureux d’être déployés dans notre propre pays et parmi nos compatriotes. »

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 12:30
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015

 

22/01/2015 Sources : État-major des armées  

 

Cette semaine, la force Chammal a réalisé 22 missions aériennes au-dessus du sol irakien.

 

Dans la nuit du 21 au 22 janvier, les avions français ont contribué à un raid de la coalition dans le nord du pays, dans la région de Sinjar.

 

En fin de soirée, une patrouille a décollé pour un raid aérien planifié visant à détruire des positions de combat de Daech. Une dizaine d’objectifs a été détruit par les chasseurs français au moyen de bombes AASM1.

 

Cette opération aérienne combinée (COMAO) a été précédée, le 20 janvier, d’une mission d’Intelligence, surveillance et reconnaissance (ISR) effectuée par un Atlantique 2de la Marine nationale. Cette mission « pré-strike », qui a mobilisé l’Atlantique 2durant plus de sept heures sur zone, a permis de rafraichir et confirmer les objectifs quelques heures avant leur neutralisation.

 

Hormis ce raid, les Rafale et Mirage 2000D de l’armée de l’Air ont conduit quotidiennement des vols de reconnaissance armée, contribuant de façon complémentaire au recueil du renseignement sur le groupe terroriste Daech, en étroite coordination avec nos alliés présents dans la région.

 

Sur le volet maritime, la frégate anti-aérienne Jean Bart poursuit sa mission d’escorte du porte-avions USS Carl Vinson et de contrôle de l’espace aérien irakien au sein de la Task Force 50.

 

Lancée le 19 septembre 2014, l’opération Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste autoproclamé Daech. Le dispositif est structuré autour de neuf avions Rafale, six avions Mirage 2000D, un ravitailleur C-135 FR, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et la frégate anti-aérienne Jean Bart, intégrée dans le groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions USS Carl Vinson.

 

(1)L’AASM (Armement Air-Sol Modulaire) est une famille d’armements guidés air-sol intelligents de nouvelle génération. Tiré à distance de sécurité et autonome, l’AASM atteint une cible fixe ou mobile avec une très haute précision, de jour comme de nuit et par tous les temps.

CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
CHAMMAL : point de situation du 22 janvier 2015
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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 11:55
Quand la France redécouvre enfin l'importance de son armée

Le ministère de la Défense mobilise depuis le 7 janvier 10.500 militaires dans le cadre de "Vigipirate alerte attentat"

 

23/01/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Pour faire face aux menaces, François Hollande a décidé d'alléger les réductions d'effectifs dans les armées de 7.500 hommes. Pourtant elles étaient déjà connues au moment de la préparation du Livre blanc sur la défense.

 

 

Bercy-Brienne, on refait le match... Deux ans après une guerre en coulisse homérique entre le ministère de la Défense et celui des Finances à l'occasion de la préparation du Livre blanc sur la défense, puis de la loi de programmation militaire (LPM), qui définit le cadre budgétaire sur la période 2014-2019, les deux ministères s'affrontent à nouveau pour dégager des marges de manœuvre au regard des menaces qui pèsent sur la France. Elles ne sont pourtant pas nouvelles, elles avaient été même parfaitement diagnostiquées dans le Livre blanc de 2013. Et pourtant, ces menaces ont systématiquement été sous-estimées avec des budgets contraints votés puis largement sous-exécutés au fil des révisions générales des politiques publiques (RGPP). Il suffit pourtant de relire le livre blanc de 2013 et de trouver des passages sur la faiblesse d'un État - on le voit avec l'Irak, la Libye, le Mali... - et sur la menace terroriste.

"La publicité qui est donnée (aux terroristes, ndlr) concourt à entretenir le phénomène terroriste. Elle favorise en effet l'auto-radicalisation d'individus isolés qu'attire la perspective d'avoir, par leurs actions, un impact global à la mesure du ressentiment qui les habite". L'attaque contre Charlie Hebdo est là pour illustrer le diagnostic établi en 2013 et on ne peut que regretter la pauvreté de la réponse de l'État face à cette menace avec la diminution des effectifs des armées.

Les gouvernements de gauche comme de droite ont préféré réduire les effectifs, et donc les contrats opérationnels des armées au profit des économies budgétaires exigées par Bercy. François Hollande tout comme Nicolas Sarkozy n'ont pas compris toute l'importance d'un outil militaire suffisamment doté pour remplir ses missions fondamentales. Des armées qui pour autant doivent poursuivre leur indispensable optimisation. Dans les armées, on commence même à évoquer de plus en plus d'interventions extérieures low-cost. Au Mali, par exemple, les soldats sont restés huit mois à manger matin, midi et soir leur ration de combat.

 

Armée : plus les moyens d'assurer ses missions sur le long terme

Aujourd'hui, l'État s'aperçoit naïvement (beaucoup trop d'ailleurs) qu'il n'a pas les moyens d'assurer plus d'un mois le plan "Vigipirate alerte attentat", qui mobilise depuis le 7 janvier, 10.500 militaires et coûte 1 million d'euros par jour au ministère de la Défense. "C'est la première fois qu'une mobilisation (militaire) de cette ampleur (intervient) sur notre territoire", avait expliqué le ministre de la Défense, jan-Yves Le Drian. Mais cette mobilisation ne peut qu'être exceptionnelle. "Nous avons fait savoir que ce dispositif était exceptionnel", souligne-t-on dans l'entourage du ministre. Nous pouvons garantir un mois".

Car la mobilisation de 10.500 soldats, ajoutés à celle des effectifs en opérations extérieures (9.000 militaires actuellement), entraine déjà un certain nombre de problèmes pour le ministère de la Défense. "Cela ne pourra pas durer ad vitam æternam, assure-t-on au ministère de la Défense. Il faut trouver la meilleure façon d'assurer la protection des Français. Car d'ici une semaine à quinze jours, il faudra remettre en cause des exercices importants, des permissions, s'il n'y a pas de relève". D'autant que l'armée a dû également redéployer entre 1.000 à 1.500 militaires supplémentaires pour protéger ses sites et  forces. "Les tensions sont extrêmement fortes pour tenir tous nos engagements", précise-t-on.

 

Allégement des déflations d'effectifs

Last but not least, les 33.675 suppressions d'effectifs annoncées dans la  LPM 2014-2019 (environ 7.900 en 2014, 7.500 en 2015, 7.400 en 2016 et 2017 et enfin 3.500 en 2018) sont visiblement celles de trop après les 48.325 effectuées par les gouvernements Fillon entre 2008 et 2012. Soit 82.000 entre 2008 et 2019. "Les tensions nous apparaissaient de plus en plus insupportables pour remplir nos engagements extérieurs et il fallait actualiser le contrat Protection défini dans la LPM (dans le cadre de Vigipirate alerte attentat, ndlr), note-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian. L'équation devient de plus en plus difficile. Plus on avançait, plus on mettait le dispositif militaire à l'os".

C'est pour cela que François Hollande a demandé mercredi lors d'un conseil de défense à Jean-Yves Le Drian "de lui proposer quelque chose qui répond à cette préoccupation". D'ores et déjà ce qui a été acté lors du conseil de défense, c'est une moindre déflation de 7.500 militaires sur la période 2015-2018, dont 1.500 dès 2015. "Cela nous permet de retrouver un peu d'oxygène pour que les restructurations puissent être vécues plus sereinement, pour que l'on garde la qualité de nos interventions à l'extérieur, pour mobiliser à tout moment 10.000 hommes pour un mois", a-t-on souligné au ministère de la Défense. Et en prime, cela permet enfin de "formaliser le contrat protection". Ce qui n'avait pas été le cas jusqu'ici...

Enfin, le ministère pourra également recruter 250 postes supplémentaires dans le domaine du renseignement : 185 à la DGSE ert 65 à la DPSD (direction de la protection et de la sécurité de la défense). Ce qui permettra d'accélérer "l'élan" vers la cyberdéfense et d'embaucher des experts et des analystes pour traiter les flux de plus en plus d'informations.

 

Vers la réactualisation de la LPM

Ce "quelque chose", ce n'est ni plus ni moins une "actualisation" de la LPM sur la base d'une nouvelle analyse des menaces et des contrats opérationnels des armées. Et le ministère de la Défense veut aller vite. "Beaucoup plus tôt que prévu, explique-t-on dans l'entourage du ministre. L'actualisation de la LPM doit se faire avant l'été, il faut qu'elle soit au Parlement au mois de juin". C'est certainement dans ce cadre que Bercy risque de freiner des quatre fers.

Car l'Hôtel de Brienne a de grandes ambitions. Tout peut être mis sur la table. Enfin presque. "Nous pouvons avancer la livraison de certains matériels, faire des achats d'urgence (...). Tout le monde sait que nous sommes en manque d'hélicoptères. Il n'y a pas de conclusions pour le moment".

 

Création de sociétés de projets

Lors de conseil de défense, l'Hôtel de Brienne a proposé de créer deux sociétés de projets à capitaux publics (SPV ou Special Purpose Vehicle) pour trouver les 2,2 milliards d'euros qui lui manquent dans son budget 2015 au titre des recettes exceptionnelles. Car il est probable que le produit de la cession des fréquences TNT de la bande 700 Mhz (environ 2,6 milliards d'euros) n'arrive pas à temps cette année pour compléter le budget du ministère. L'Hôtel de Brienne a besoin d'un "dispositif mis en place rapidement. Nous pensons l'avoir trouvé". L'idée de ces SPV est d'acheter à l'État des matériels militaires pour les relouer dans la foulée à l'armée. ce qui permettra de stabiliser le budget du ministère de la Défense à 31,4 milliards cette année comme François Hollande l'a promis à plusieurs reprises, notamment lors du dernier conseil de défense.

En pratique, l'armée française pourrait louer sept à huit avions de transport militaire A400M et trois frégates multimissions auprès d'une ou deux sociétés publiques à partir de cet automne, a-t-on expliqué au ministère de la Défense. La France possède déjà six A400M livrés par Airbus Group et compte en réceptionner un ou deux de plus d'ici à l'automne, tandis que les trois frégates sont construites par le groupe naval DCNS. Les SPV seront capitalisées grâce à la cession de nouvelles participations de l'Etat dans des sociétés publiques n'appartenant pas forcément au secteur de la défense. "Le schéma est simplissime : une ou deux sociétés publiques françaises pour du matériel militaire destiné à l'armée française", a-t-on souligné.

Les autres recettes des cessions identifiées de bien immobiliers devraient avoisiner 500 millions d'euros, notamment avec l'ensemble Bellechasse (Pavillon de Penthemont, Abbaye de Penthemont et Hôtel du génie). En revanche, le gouvernement ne souhaite pas lancer un nouveau programme d'investissements d'avenir (PIA), a-t-on précisé au ministère de la Défense, ni octroyer de nouveaux crédits budgétaires.

 

Bercy renacle

Une proposition qui n'avait pas été mercredi validée par François Hollande. La réponse de Bercy est pour l'instant plutôt négative, en raison du surcroît de dépenses que la location induira et de son impact sur les déficits publics, au moment où Paris doit donner des gages de sérieux budgétaire à Bruxelles. "Soit le ministère des Finances fait une contreproposition, soit il n'en fait pas et nous mettrons en place le dispositif des SPV (sociétés de projet). Il n'y a pas d'autre solution à ce stade", martèle-t-on à l'Hôtel de Brienne, qui a besoin en outre d'un nouveau cadré législatif.

"Tout ceci demande à être peaufiné", explique-t-on au ministère. C'est pour cela que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, en faveur de cette proposition contrairement à Michel Sapin, et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian recevront mardi prochain lors d'un déjeuner les dirigeants des six groupes français de défense concernés par les sociétés de projet - Airbus Group, Safran , Thales, DCNS, Dassault Aviation et le groupe de formation et d'assistance DCI. Dans un second temps, la France pourrait envisager d'ouvrir le capital des sociétés de projet à des investisseurs privés ou des fonds, étendues à des prestations de services, a précisé la même source. Des SPV pourraient même être créées pour louer des matériels militaires à d'autres États, faute de pouvoir les vendre.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 17:55
Le CEMAT dans la capitale (Vigipirate)

 

22 janv. 2015 Armée de Terre

 

Le 17 janvier, le général d’armée Jean-Pierre Bosser s’est rendu à l’état-major militaire tactique ORANGE de l’opération VIGIPIRATE à Paris.

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 08:55
Djihadisme: la guerre froide des services secrets

 

21/01/2015 Par Eric Pelletier , Pascal Ceaux, Vincent Hugeux – L’Express.fr

 

A l'heure où ils doivent lutter contre les réseaux islamistes, les spécialistes français de l'antiterrorisme sont confrontés à un problème majeur: les échanges d'informations avec certains pays sont devenus difficiles, voire impossibles. Décryptage.

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 08:50
L’IntCen, le lieu des échanges d’analyses Top secret

 

21 jan 2015 Bruxelles2

 

Partager le renseignement, avoir une CIA européenne… les bons sentiments et les bonnes idées se répandent aussi vite que la poudre après les attentats de Paris dans les milieux européens. Et on cite souvent à cet égard l’IntCen (l’ancien SitCen) qui pourrait être l’embryon de ce service de renseignement. Ce service, peu connu du grand public, et même des spécialistes des questions européennes, suscite tous les phantasmes : d’un service secret à l’européenne à un simple bureau de compilation de revues de presse ? On entend tout et son contraire… Qu’en-est-il en réalité ? Quel est son rôle ? Que fait-il ? quelques éléments de réponse…

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:55
La cyber industrie de la défense relancée par les attentats?

 

22-01-2015 par Thierry Outrebon - informatiquenews.fr

 

À quelque chose malheur est bon ; la tragédie de la première semaine de 2015  a amené le gouvernement à revoir ses priorités : arrêter l’érosion de l’armée de métier et réequiper ses forces de l’ordre pour mieux lutter contre le cyberterrorisme et protéger les français dans la jungle qu’est devenue Internet

 

Après des promesses, par Fleur Pellerin, d’aides aux PME et de commandes sans suite, en 2013, Jean-Yves Le Drian, l’an passé, notre ministre de la Défense, avait présenté au FIC; le Forum international de la cybersécurité, le Pacte Défense Cyber, et annoncé l’investissement d’un milliard d’euros pour faire de la cyberdéfense, la « quatrième armée ».

Cette année, dans un contexte de menaces informatiques permanentes, le ministre de la Défense a clôturé mercredi soir le FIC et a exposé les mesures prises pour contrer « les combattants cybers ». En écho au premier ministre, il a annoncé egalement des recrutements de nouveaux cyber spécialistes pour renforcer la surveillance des communications et de l’Internet. C’était à peu prés le discours de Manuels Vals qui avait précisé que« Les moyens dédiés à la surveillance du « cyber-djihadiste » et aux enquêtes relatives aux délits commis sur Internet seront augmentés. Au sein du seul ministère de l’intérieur 1.100 nouveaux agents seront directement affectés au sein des unités de renseignement chargées de lutter contre le terrorisme, dont 500 à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), 500 au sein des services centraux territoriaux du renseignement territorial (350 policiers et 150 gendarmes) et 100 à la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris » L’opération passera par la création d’un fichier spécial de personnes condamnées pour terrorisme. Le dispositif PNR sera opérationnel en France en septembre 2015, (le fichier commun des données personnelles des passagers aériens), annoncé il y a trois ans, étant encore en discussion au Parlement européen.

Le gouvernement a aussi annoncé la création d’un site internet visant à informer le grand public sur les moyens de lutter « contre l’embrigadement djihadiste » et l’intensification du travail avec les opérateurs internet, y compris dans le cadre européen.

 

La France est en Cyberguerre

 Rappelons qu’avant l’ouverture du FIC, le vice-amiral Coustillière avait confirmé des cyber attaques dont le ministère de la Défense a été la cible depuis le 6 janvier. Il s’agissait d’un mouvement de cyber contestation, composé de tentatives de ‘défacement’ et de déni de service. Cette première vague d’attaque informatique avait été revendiquée par un groupe d’Anonymous « à la mémoire de Rémi Fraisse », le militant écologiste tué par une grenade le 26 octobre. Ces attaques n’avaient pas de rapport avec celles qui se multiplié ensuite, dont plusieurs sites Internet dépendant du ministère. Des attaques qui se sont ensuite multipliées la semaine passée, sur prés de 1300 sites de mairies et de sites privés, sur des objectifs plus faciles faciles à modifier. Aucune des attaques à l’encontre de la défense n’aurait finalement abouti, grâce aux équipes de l’État-major des armées et du Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), et à la mise en place d’une cellule de crise. Guillaume Poupart, le directeur de l’Anssi, a comparé ces attaques à des campagnes « de tag »

 

Des mesures pour stimuler le marché

. C’est la nouvelle secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, qui avait ouvert la deuxième journée du FIC en remettant les Labels « France Cybersecurity à 17 entreprises française en pointe dans la sécurité C’est l’un des projets initiés en juin dernier dans le cadre des 34 plans de Redressement Industriel qui était à l’honneur

Après avoir emmené plus de 100 firmes au Consumer Electronic Show ( CES) à Las Vegas, au début du mois, la secrétaire d’état s’est fait l’apôtre de l’exportation auprès des acteurs de la sécurité en précisant qu’il fallait « un discours offensif qui soit celui d’expliquer qu’une meilleure protection peut être également source d’attractivité et de compétitivité pour nos entreprises au niveau international. Et que la cybersécurité ne doit pas être seulement appréhendé comme un coût qui exige un investissement, mais comme un réel facteur différenciateur au niveau mondial qui peut valoriser nos entreprises ». Le discours du gouvernement a changé et le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, a promis d’emmener aussi dans ses bagages à l’étranger « une équipe de France de fabricants ».

 

Les PME étaient jusque là un peu négligées

Le problème est qu’en France, jusqu’à présent, à part les grands groupes comme Thales, Dassault, Alcatel, Atos, Orange et quelques autres grandes sociétés, les budgets d’achats de l’état sont souvent allés dans les dix dernières années, selon un exposant du FIC, aux fournisseurs étrangers « qui sont prés au dumping pour s’installer en France et montrer ensuite cette référence d’état pour convaincre« . Les PME « innovantes » ont eu jusque là un mal fou a convaincre les acheteurs publiques, qui de leur coté, leur expliquaient rapidement que les budgets ne sont pas extensibles et que la défense nationale et la police n’ont pas vocation à etre le dernier rempart d’une forme de protectionnisme.

Axelle Lemaire a repris le flambeau des PME, il reste qu’au sein du gouvernement, sa voix reste encore discrète.

 

Les 24 labels France Cybersecurity ont été remis à 17 entreprises

La cyber industrie de la défense relancée par les attentats?

 

 Amossys, pour ses services en conseil, audit, étude, évaluation et réponse à incident

 Arkoon Netasq, pour Stormshield Network Security, une gamme de pare-feu et chiffreurs IP et Stormshield Data Security, une solution de chiffrement des données pour un poste de travail sous Windows;

 Atos, pour Hoox, un terminal mobile sécurisé et TrustWay Proteccio, des services cryptographiques nécessaires à la mise en oeuvre des applications sensibles ;

 Bertin Technologies, pour Polyxene (sécurisation du poste de travail) ;

 C-S Systèmes d’Information, pour Trusty (signature électronique, horodatage et gestion de clés) ;

 Deny All pour sa sécurisation des applications web (pare-feu) ;

 Ercom, pour Cryptosmart, une gamme de produits de sécurité pour mobile, tablette et PC à destination des entreprises et du gouvernement ;

 Ingenico, pour Leo, un lecteur sécurisé de carte à puce avec une interface homme-machine ;

 In-Webo Technologies SAS, pour son service d’authentification et de scellement de transaction Inwebo ;

 Opentrust, pour Protect & Sign, un service de signature électronique ;

 Orange Cyberdefense, pour ses conseils et audit en sécurité ;

 Prim’x Technologies, pour ses logiciels de chiffrement pour la protection des fichiers stockés sur les postes de travail, les espaces de co-working et les supports de stockage externes : Zone Central, Cryhod, Zed et Zone Point ;

 Sogeti, pour ses services d’audit en architecture, configuration, code source, test d’intrusion organisationnel ;

 ST Microelectronics, pour ses microcontrôleurs sécurisés intégrant un CPU sécurisé ;

 Thales, pour sa solution de sécurité smartphone et tablette (Teopad), sa diode de sécurité réseaux (Elips) et la sécurisation de réseaux (Mistral) ;

TheGreenbow, pour son logiciel de sécurisation Client VPN ;

Wallix, pour son système de gestion des comptes à privilèges (Wab).

 

pour en savoir plus  http://www.francecybersecurity.com.

 

Rappelons enfin que le FIC avait remis un prix spécial la pme innovante TETRANE spécialisée dans la lutte contre attaques informatiques ciblées exploitant des failles logicielles : selon le communiqué du FIC : « La technologie REVEN (REVerse ENgine) conçue et développée par TETRANE depuis 2011, analyse les logiciels dans leur format exécutable, sans accès aux codes sources, et permet la détection et l’analyse de vulnérabilités logicielles dans des conditions semblables à celles des pirates informatiques, par rétro-conception du logiciel (ou reverse-engineering). »

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:50
Antiterrorisme: la Commission avance à son tour quelques pistes

 

21-01-2015 Pierre Benazet correspondant à Bruxelles - RFI

 

À Bruxelles, la Commission européenne a présenté ce mercredi 21 janvier ses premières pistes de réflexion pour améliorer la lutte antiterrorisme en Europe. Elles concernent la création d'un registre européen des passagers aériens (PNR) bloqué depuis 2011, une amélioration du fonctionnement de l'espace Schengen sur la libre circulation, ou encore la cybersécurité et la coopération entre les services de sécurité nationaux. Retour sur la conférence de presse prudente du premier vice-président de la Commission Frans Timmermans.

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:30
Après les attentats à Paris, la France s'interroge sur sa politique syrienne

 

21/01/2015 Par Isabelle Lasserre - LeFigaro.fr


Depuis les attentats de Paris, les responsables politiques ont surtout mené la contre-attaque au niveau national. Dans ses vœux au corps diplomatique, François Hollande n'a pas esquissé de révision de la stratégie française au Moyen-Orient. La France ne pourra cependant faire l'économie d'une telle réflexion, si elle veut éviter de nouvelles attaques contre son territoire. Car le djihadisme prend en partie ses racines dans le chaos qui déstabilise cette région. Pour Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po Paris et auteur de Je vous écris d'Alep, cela ne fait aucun doute: «Daech est au cœur des attentats de Paris, car les réseaux djihadistes qui les ont menés sont enkystés en Syrie.» Un spécialiste de la défense confirme: «Dans les affaires de djihadisme, presque toutes les filières de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) remontent à Daech.» La source du mal réside en partie au Moyen-Orient, où se trouvent les parrains des terroristes qui sèment la terreur en Europe. D'abord le régime de Bachar el-Assad, puis les djihadistes de Daech qui, depuis qu'ils ont consolidé leur assise territoriale au Levant, exportent leurs combattants en Occident. La France, qui participe aux frappes de la coalition en Irak et arme l'opposition dite modérée en Syrie, doit-elle revoir ses politiques dans la région?

 

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 07:30
Réunion à Londres de la coalition internationale contre le groupe EI
Iraq Situation Report January 20-21, 2015 - crédits ISW

 

22-01-2015 par Nicolas Falez envoyé spécial à Londres- RFI

 

Une réunion de la coalition internationale qui lutte contre l’organisation Etat islamique, présente en Syrie et en Irak, doit se tenir ce jeudi 22 janvier dans la matinée. Plusieurs ministres des Affaires étrangères comme l’Américain John Kerry et le Français Laurent Fabius ont fait le déplacement. Les frappes de la coalition ont commencé en août dernier en Irak et se sont étendues à la Syrie le mois suivant.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 19:00
Guillaume Poupard, Directeur général de l’ANSSI

Guillaume Poupard, Directeur général de l’ANSSI

 

21/01/2015 Par Jules Darmanin - LeFigaro.fr

 

INTERVIEW - Guillaume Poupard dirige depuis près d'un an l'Anssi, l'agence interministérielle en charge de la protection informatique de la France. Il revient sur les attaques informatiques qui ont visé des milliers de sites français ces derniers jours.

 

LE FIGARO. - De quelle nature étaient les attaques de ces dix derniers jours?

 

GUILLAUME POUPARD. - Nous observons une augmentation du nombre de sites web attaqués. Les contenus de ces sites techniquement faibles ont été modifiés par des personnes qui voulaient porter un message, en général pro-djihadiste ou anti-Charlie. Le chiffre de 1300 attaques du ministre de l'Intérieur est tout à fait cohérent avec ce que l'on observe à l'Anssi. C'est important, mais ce n'est pas hors de proportion avec ce que l'on peut observer à la suite, par exemple, d'une déclaration de politique internationale majeure.

Sans que cela soit péjoratif, il s'agit de petits sites: des sites de petites communes, d'écoles qui n'avaient pas mis les moyens dans leur sécurisation. En avaient-ils vraiment besoin? La question sera probablement reposée, avec une autre acuité. Mais il n'y a pas eu de vraies attaques.

 

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 18:55
Les anciens militaires partis faire le djihad sont «d'une extrême rareté», assure Le Drian

 

21.01.2015 Par Blandine Le Cain – LeFigaro.fr

 

Plusieurs anciens soldats français seraient partis en Syrie et en Irak dans les rangs des djihadistes, d'après les informations de RFI et de L'Opinion.

 

À l'heure où le gouvernement annonce plusieurs mesures pour lutter contre le terrorisme, l'information n'est pas anodine: selon RFI, au moins dix anciens soldats français seraient partis rejoindre les rangs islamistes syriens et irakiens. L'Opinion estime de son côté leur nombre à une demi-douzaine. Interpellé sur la question en conférence de presse mercredi, Jean-Yves Le Drian n'a pas souhaité commenter ces informations. Le ministre de la Défense a toutefois précisé que «les cas d'anciens militaires qui sont tentés par une aventure djihadiste sont d'une extrême rareté».

D'après L'Opinion, un ancien membre des forces spéciales se trouverait parmi ces soldats ayant rejoint les 400 djihadistes français partis combattre en Syrie et en Irak. Il aurait été engagé dans l'un des régiments d'élite de l'armée française, rappelle le quotidien, et l'aurait quitté à l'issue de son engagement de cinq ans. Il se serait alors radicalisé en travaillant dans la Péninsule arabique pour le compte d'une société de sécurité privée française.

Les chiffres avancés ne concernent que les départs de djihadistes français. Le journaliste de RFI David Thomson, auteur de l'ouvrage Les Français jihadistes, explique qu'il s'agit des cas dont il a eu connaissance et qu'il a, pour certains, rencontrés dans le cadre de ses recherches. Le journaliste rappelle cependant que quelques cas emblématiques issus d'autres pays ont fait parler d'eux. L'ancien soldat néerlandais Yilmaz fut ainsi «l'un des tout premiers djihadistes partis en Syrie, dès 2012», précise au Figaro David Thomson. Dès le début, il n'a pas hésité à poster des photos de lui et à travailler son image publique auprès de l'opinion internationale.

 

«Ces gens qui arrivent sont déjà des combattants»

La question de la radicalisation d'anciens soldats pose d'autres problèmes que ceux des simples citoyens enrôlés dans des réseaux. «L'un d'eux a mis ses compétences au service des autres djihadistes. Il est à la tête d'un groupe de Français qu'il entraîne au combat», explique ainsi David Thomson. «Ces gens qui arrivent sont déjà des combattants et ils connaissent la manière de combattre l'armée française», souligne-t-il.

Surtout, pour le journaliste, reste la question de la façon dont ces soldats ont fini par choisir le départ: comment en sont-ils venus à adhérer à ces idées? «On peut se rappeler par exemple de la tuerie de Fort Hood», précise David Thomson. En 2009, le soldat Nidal Hasan avait ouvert le feu sur une base militaire américaine, tuant 13 personnes. Il avait indiqué vouloir «combattre du bon côté» et empêcher l'intervention en Afghanistan de son unité. Un événement significatif d'une possible radicalisation dans les rangs de l'armée, selon David Thomson.

 

«Au-delà du marginal»

Pour autant, le spécialiste n'a pas identifié de raisons spécifiquement liées à l'armée expliquant ce départ vers le djihad. Un constat intéressant à l'heure ou certains politiques prônent le retour d'un service militaire obligatoire ou un renforcement du service civique, afin de redonner «un sentiment d'appartenance» ou encore renforcer «l'esprit civique». «Cette idée n'est pas idiote», estime David Thomson. «Insuffler l'esprit d'appartenance à la nation, la mixité sociale, le sentiment de fraternité de cette manière, pour empêcher que des jeunes aillent chercher cela dans le djihad, c'est intéressant», indique-t-il. «Simplement, je constate que des jeunes, qui ont connu ce cadre très structuré, sont malgré tout partis faire le djihad.»

Du côté de l'armée, ces chiffres ne sont ni confirmés, ni infirmés. «Si l'on parle d'un ancien militaire, il faut savoir combien de temps il l'a été et depuis quand il ne l'est plus», souligne-t-on auprès du Figaro, précisant qu'une fois l'engagement terminé, ces situations relèvent du ministère de l'Intérieur. «Fort heureusement, nous sommes dans des proportions qui sont au-delà du marginal», ajoute-t-on au sujet de départs pour le djihad. Concernant la surveillance de potentiels profils radicaux au sein de l'armée, c'est à la DPSD (Direction de la protection et la sécurité de la défense) que revient la gestion des questions de sécurité comme celles d'espionnage ou de la sécurité des personnels. Parmi ses missions figure également le renseignement, qu'elle coordonne avec d'autres services de renseignement de l'État. Un «croisement d'informations» qui doit «être renforcé», résume-t-on du côté militaire.

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