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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 11:55
Défense : mais pourquoi Bercy joue les prolongations sur les sociétés de projet

Défense En dépit de l'arbitrage de François Hollande en faveur des sociétés de projet, Michel Sapin continue de s'opposer à cette initiative qui est censée générer des recettes exceptionnelles pour le budget de la défense en 2015

 

09/03/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le ministère des Finances n'a pas désarmé. Il est toujours vent debout contre les sociétés de projet censées générer des recettes exceptionnelles dans le budget de la défense en 2015. Il est prêt à dégainer son fameux "plan B".

 

Bercy ne lâche jamais. Le temps joue même souvent en faveur du ministère des Finances face à un ministère comme celui de la Défense. La preuve? En dépit de l'adoption à l'Assemblée nationale des sociétés de projet (SPV, Special Purpose Vehicle) dans la loi Macron en vue de financer les recettes exceptionnelles (REX) de l'Hôtel de Brienne en 2015 (2,3 milliards d'euros au total), le ministre des Finances, Michel Sapin, qui a très longuement combattu au plus haut niveau ce projet, n'a toujours pas abdiqué.

En cas d'absence des 2,2 milliards d'euros attendus de la vente des bandes de fréquences 700Mhz, le gouvernement veut se donner la possibilité de mettre en œuvre des sociétés de projet pour compenser cette perte dans le budget 2015. Mais seulement "à titre de précaution", comme l'a expliqué en février le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert. Il avait alors souligné que "la position de Bercy (sur les SPV, ndlr) est connue : ce n'est pas la solution qui avait notre préférence".

 

D'autres solutions pour Michel Sapin

Début mars, rebelote. Michel Sapin a laissé planer un doute sur l'exécution du budget de la défense en 2015. "Les sociétés de projets présentent un certain nombre d'inconvénients. Il n'est donc pas interdit de s'interroger sur d'autres solutions", a-t-il affirmé mercredi dernier à l'Assemblée Nationale après avoir été interrogé par le député UMP, François Cornut-Gentille. Une déclaration qui jette une nouvelle fois un doute sur l'arbitrage de François Hollande en faveur des SPV.

Et Michel Sapin d'expliquer "la seule ligne qui existe au gouvernement : la loi de programmation militaire (LPM) sera respectée (31,4 milliards d'euros en 2015, ndlr) ; il existe un risque, non encore avéré, que les ressources exceptionnelles ne soient pas au rendez-vous ; les sociétés de projets constituent une solution intéressante ; il est de ma responsabilité d'examiner les solutions alternatives qui permettraient de donner à nos armées tous les moyens nécessaires sans présenter d'inconvénients".

On avait pourtant pensé que le débat était clos. D'autant que le chef de l'état-major des armées, le général Pierre de Villiers a récemment exigé de disposer des 31,4 milliards d'euros prévus dans le budget 2015 "à temps - il nous faut notamment les 2,3 milliards de ressources exceptionnelles inscrites au titre de 2015 avant le 1er juilletMa responsabilité est de veiller à ce que je puisse engager les crédits le 1er juillet et, si ce n'était pas le cas, je le dirai".

 

Le "plan B" de Bercy

Bercy a donc toujours dans ses cartons un mystérieux "plan B", qui a été exposé lors d'un conseil de défense mais qui a été retoqué "assez rapidement", comme l'avait regretté en février à l'Assemblée nationale Christian Eckert, avec ce piquant commentaire : "qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". Déjà mi-février il souhaitait jouer la montre. "J'entends qu'il est acquis que les recettes exceptionnelles provenant de la vente de fréquences hertziennes ne rentreront pas avant la fin de l'année 2015. C'est probable, mais ce n'est pas certain", avait-il lui aussi expliqué.

Quant au ministre de l'Economie Emmanuel Macron, il confirmait "bien" le 12 février à l'Assemblée nationale le plan B de Bercy": "Nous le connaissons et l'avons longuement étudié, mais c'est le calendrier de son exécution qui est incertain. Or nous ne voulons qu'aucune incertitude à court terme ne subsiste quant au calendrier d'exécution d'ici la révision de la LPM, soit cet été, et c'est pourquoi nous mettons en place cette société de projet". Pour Emmanuel Macron "il s'agit simplement de résoudre l'aporie face à laquelle nous sommes sans laisser subsister la moindre incertitude".

 

Quelles alternatives?

Christian Eckert avait également souligné qu'il ne fallait "négliger aucune opportunité". Lesquelles? "D'autres recettes exceptionnelles pourraient bouleverser la donne : il ne vous a pas échappé qu'un certain nombre de contrats de vente d'équipements militaires sont en cours de finalisation - j'utilise ces termes pour rester prudent, et je ne peux entrer dans les détails", avait-il fait remarquer. Pour autant, les contrats export pour un total de 48 Rafales sont déjà intégrés dans la LPM à partir de 2016 en vue justement de décaler après 2019 la livraison des appareils destinés à l'armée de l'air, et donc de donner de l'air aux prochains budgets de la défense. Ces ventes ne peuvent donc pas se substituer au REX de 2015, à l'exception de trois Rafales livrés à l'armée de l'air égyptienne dès cette année.

Par ailleurs, Christian Eckert avait affirmé que le ministère de la Défense pouvait "par exemple jouer sur le fait que, pour le matériel militaire, la comptabilisation de la dépense se fait au moment de la livraison et non du paiement. À quelques semaines ou quelques mois près, il est donc possible de faire des choses grâce à une gestion rigoureuse du calendrier". Enfin, dans le cadre de la révision de la LPM qui aura lieu d'ici à l'été, le secrétaire d'Etat avait estimé qu'il fallait :

"Intégrer certaines dépenses liées au nombre croissant d'opérations extérieures ou au redéploiement de nos forces, y compris pour le maintien de la sécurité intérieure, mais également tenir compte des évolutions des prix à la baisse : l'armée n'est pas la dernière à utiliser des produits pétroliers, ce qui n'est pas sans effet sur ses dépenses. Autrement dit, nous devons nous doter des éléments législatifs permettant d'envisager toutes les solutions, et nous verrons, le moment venu, ce qu'il y aura lieu de faire et de ne pas faire".

 

Pourquoi Bercy est réticent aux SPV

Bercy ne veut pas des SPV pour une raison simple. Les dépenses liées aux sociétés de projet sont "seront à tous les coups requalifiées pour être intégrées au périmètre maastrichtien. Il est donc clair que ce montage ne répond pas à l'un des objectifs recherchés", avait expliqué le 11 février à l'Assemblée Nationale, le secrétaire d'Etat au Budget. A savoir, les sociétés de projet ne permettent pas d'échapper à la comptabilisation en dépense maastrichtienne.

C'est pour cela que Bercy tente par tous les moyens de gagner du temps pour enterrer les SPV sans pour autant donner des solutions alternatives viables pour trouver les 2,2 milliards d'euros de REX qu'il manque au budget de la défense 2015, explique un bon connaisseur du dossier. Christian Eckert avait confirmé : "le gouvernement entend aujourd'hui mettre les éléments législatifs qui permettraient d'utiliser la solution des sociétés de projet si cela se révélait inévitable. (...) Si une autre solution est trouvée pour assurer la rentrée des recettes du ministère de la Défense - et par là même ses dépenses -, nous n'utiliserons pas ce mécanisme".

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:55
Quand on reparle des ALSR (avions légers de surveillance et de reconnaissance)


06.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Selon la loi de finances 2015, "un avion léger de renseignement (ALSA2R), dit ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance) léger, sera commandé en 2015". La LPM prévoit, elle, la commande de trois ALSR (Avion Léger de Surveillance et de Reconnaissance).

Où en est-on de ce projet alors que nos armées continuent de louer les services d'au moins deux entreprises privées (Air Attack et CAE) qui leur fournissent des vecteurs ISR en Afrique?

Voilà ce que j'en disais le 9 octobre dernier:
- la commande porte sur deux avions (la LPM prévoit trois achats),
- le type d'avion n'est pas encore arrêté; mais on pariera qu'un King Air 350 (voir photo ci-dessus. Crédit: Beechcraft), comme ceux des Douanes, pourrait constituer une bonne plate-forme,
- la procédure sera patrimoniale,
- la commande sera finalisée "début 2015",
- la livraison interviendra "18/24 mois plus tard", le temps d'intégrer les équipements sur les appareils,
- les deux avions seront mis en œuvre par l'armée de l'air,
- ils seront mutualisés entre la DGSE et la DRM.

La procédure a enfin été lancée (donc, avec du retard) et les spécifications ont été diffusés aux industriels susceptibles de répondre.

Le marché porte sur 2+1 avions dont le type n'est pas spécifié mais qui seront du type Beechcraft 350ER. L'enveloppe serait de 50 millions d'euros pour l'achat (8/10 millions par appareil), les modifications et l'intégration des équipements (optique, équipement ROEM, trans). Une enveloppe à l'épaisseur modeste au vu des exigences techniques détaillées dans le cahier des charges.

La copie est à rendre à la DGA pour le 20 avril.

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 08:20
Le CENTCOM veut déployer davantage de civils de la Défense en opex

Bob Perry (Civilian Expeditionary Workforce) and Capt. Christian Thompson assess the damage done to a high voltage electrical line while deployed in support of Operation Iraqi Freedom in July 2007.

 

05.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

Le Centcom (Central Command) recherche des volontaires parmi les civils du DoD pour aller en Afghanistan, en Irak, au Koweït et au Qatar et pourvoir des postes "critiques" dans des bases des forces américaines ou otaniennes.

La liste des domaines est variée (santé, sécurité, administration, maintenance, logistique, comptabilité...) et longue, comme le précise un récent communiqué de presse: "Safety and occupational health management; fire protection and prevention; recreation specialist; equal employment opportunity; miscellaneous administration and program; miscellaneous clerk and assistant; program management; logistics management; accounting; auditing; general engineering; engineering technical; construction control technical; civil engineering; survey technical; environmental engineering; mechanical engineering; electrical engineering; general attorney; procurement clerical and technician; production control; housing management; operations research; facility operations services; general inspection; investigation, enforcement and compliance; general supply; transportation operations; carpentry; maintenance mechanic; and engineering equipment operating."

 

Des avantages? Une prime de 35% (après 42 jours de déploiement cependant), des primes de risques (35% aussi), des heures supplémentaires (10% de nuit, 25% le dimanche)... Exemple: pour un salaire CONUS (Continental US) de 4 704,80$, le salaire OCONUS (Outside continental US) serait de 11 197,08$, ainsi que le montrent les données publiées sur le site Civilian Deployment Experience (à consulter ici). Globalement, le taux horaire passe de 40,58$ à 78,76$.

Serait-ce une façon de moins compter sur les contractors du privé? En opex (contingency operation), les salaires des civils américains se valent; ce qui est plus cher, c'est ce que facture l'entreprise à son client fédéral.

Ou bien serait-ce un moyen de réduire les coupes dans les effectifs civils du DoD?

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 08:35
La Chine porte son budget militaire à 145 milliards $ US, le 2e plus élevé au monde

 

5 mars 2015 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Malgré le recul au chapitre de sa croissance économique, la Chine porte son budget militaire à 145 milliards $ US, une augmentation de 10 %, pour faciliter la modernisation de ses capacités de défense, a indiqué un porte-parole du Congrès national du peuple.

 

Le budget de la défense chinoise est déjà le deuxième plus élevé du monde, derrière celui des États-Unis, et l’Armée de libération du peuple, avec 2,3 millions de membres, est la plus imposante au monde en termes d’effectifs.

«La modernisation de la défense fait partie de la modernisation de la Chine et nécessitera un financement adéquat», a déclaré le porte-parole , Fu Ying, lors d’une conférence de presse.

Pékin a prévu investir dans des équipements high-tech tels que les sous-marins et des avions furtifs.

Malgré un taux de croissance relativement faible de 7,4 % l’an dernier, le plus bas en 24 ans, le président chinois Xi Jinping a appelé à un développement plus rapide des systèmes d’équipements militaires pour construire une armée forte, affirmant que les armes de pointe sont «un support essentiel pour la sécurité nationale».

Il s’agira tout de même d’une légère baisse par rapport à la hausse enregistrée l’an dernier (12%), après cinq années de croissance à deux chiffres. La hausse de 10 pour cent serait ainsi en ligne avec l’augmentation des dépenses globales de Pékin, aussi autour de 10 % cette année.

Mais le Pentagone et des organismes spécialisés estiment quant à eux que les dépenses chinoises dans le secteur militaire seraient dans les faits de 40 à 50% supérieures au budget que les autorités politiques ratifieront aujourd’hui, jeudi.

C’est que le budget militaire chinois ne comprend pas les coûts associés aux importations d’armes sophistiquées, la recherche et le développement et d’autres programmes clés.

L’an dernier, le Pentagone a publié un rapport affirmant qu’on assistait, notamment, à une « modernisation sans précédent » de l’armée armée de l’air chinoise.

Et ce n’est pas prêt d’être fini. Une étude du cabinet américain IHS soulignait en décembre dernier qu’avec la dégringolade des cours du brut qui influe sur les budgets de défense dans le monde, restreignant les marges de manœuvre des pays producteurs, mais élargissant celles des pays consommateurs comme la Chine, cette tendance à la hausse du budget militaire chinois devrait se poursuivre encore dans les années qui viennent.

Ce qui n’est pas sans inquiéter les puissances occidentales, en particulier les États-Unis, alors que Pékin est engagé dans des revendications et des querelles territoriales en mer de Chine méridionale avec des pays d’Asie du Sud alliés des Américains, sans même parler de Taiwan, que Pékin revendique toujours comme lui appartenant.

D’autant plus que, pendant que les puissances occidentales se battent contre le terrorisme et des groupes armés comme l’organisation l’État islamique, les forces armées chinoises ne cessent de gagner en puissance et en sophistication.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:55
Société de projets: Michel Sapin leur reconnaît publiquement des "inconvénients"

 

04.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Jean-Yves Le Drian à Bordeaux, Emmanuel Macron absent, Manuel Valls silencieux sur la question, c'est donc à Michel Sapin qu'il est revenu de répondre à la question poil-à-gratter de François Cornut-Gentille sur les REX et les sociétés de projet.

On verra ici la vidéo de la question et de la réponse de Michel Sapin lors des questions d'actualité de ce mercredi. Le ministre des Finances s'exprimait publiquement pour la première fois (ou l'une des rares fois) sur ce sujet grave de l'enveloppe budgétaire militaire.

"Le gouvernement, c'est son travail, réfléchit aux solutions qui permettraient de compenser un décalage de ressources exceptionnelles si ce décalage s'avérait exact (...). Les sociétés de projet constituent une réponse", a reconnu Michel Sapin. Mais, a-t-il nuancé, "les sociétés de projet présentent aussi un certain nombre d'inconvénients et il n'est donc pas interdit de s'interroger sur d'autres solutions".

Quels inconvénients? Quelles solutions? Allez savoir... C'est ce que l'on appelle faire du sur-place, tourner en rond, jouer contre la montre etc. C'est aussi pratiquer l'art de l'understatement quand on connaît l'hostilité de Bercy face à l'hérésie des sociétés de projet.

 

Réactions. François Cornut-Gentille estime que Michel Sapin "a une nouvelle fois esquivé la question et s’est refusé à tout engagement ferme".

Jean-François Lamour estime que "la déclaration du ministre confirme une situation de blocage avérée, résultant de l’affrontement de deux lignes différentes au sein même du Gouvernement, alors que le dispositif des sociétés de projet a été conçu pour répondre à l’urgence et est censé être opérationnel dans les prochains mois" et demande "instamment au Gouvernement de clarifier sa position au plus vite, alors que nous aborderons bientôt l’actualisation de la loi de programmation militaire".

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:55
A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)

A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)

 

04/03/2015 Lepoint.fr (AFP)

 

Le gouvernement cherche des solutions pour respecter la loi de programmation militaire et plus précisément les crédits prévus pour la défense en 2015.

 

Le ministre des Finances Michel Sapin a assuré mercredi que le gouvernement étudiait d'"autres solutions" de financement pour la défense que le système de cession-location prévu dans la loi Macron, sans néanmoins exclure ce dernier.

La loi de programmation militaire comprend en effet une part de crédits budgétaires et une part de recettes exceptionnelles, à hauteur de 2,2 milliards d'euros, qui pourraient ne pas être débloquées assez tôt. "Aujourd'hui, un risque pèse, même s'il n'est pas certain, sur le calendrier de perception des ressources exceptionnelles et notamment celles prévues en 2015", a expliqué le ministre à l'Assemblée nationale en réponse au député UMP François Cornut-Gentille.

Il a ajouté que "le gouvernement, c'est son travail, réfléchit aux solutions qui permettraient de compenser un décalage de ressources exceptionnelles si ce décalage s'avérait exact".

 

"Les sociétés de projet constituent une réponse"

La partie "ressources exceptionnelles" de la loi de programmation militaire devait provenir de la vente aux enchères de fréquences très haut débit (700 mégahertz) aux opérateurs de téléphonie mobile, mais cette vente n'est pas prévue avant le mois de décembre 2015.

Aussi le gouvernement a-t-il ajouté dans la loi Macron la possibilité de créer des "sociétés de projet" qui achèteront certains matériels militaires pour les relouer ensuite aux armées afin d'éviter tout retard de paiement. "Les sociétés de projet constituent une réponse et, conformément au souhait du président de la République, toutes les dispositions, y compris législatives via la loi Macron, sont prises pour permettre la mise en oeuvre de ce dispositif", a détaillé Sapin. Mais, a-t-il nuancé, "les sociétés de projet présentent aussi un certain nombre d'inconvénients et il n'est donc pas interdit de s'interroger sur d'autres solutions".

Ces sociétés de projets doivent être abondées à hauteur de 2,2 milliards d'euros par le biais du portefeuille géré par l'Agence des participations de l'État (APE). Selon Bercy, elles pourront l'être grâce aux futures ouvertures de capital, prévues dans la loi Macron, des aéroports de Lyon et Nice.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:50
L'armée belge va recruter 25 spécialistes en cybersécurité

 

03/03/15 Le Vif (Belga)

 

Le service de renseignement de l'armée, le SGRS, a obtenu l'autorisation de recruter 25 spécialistes en cybersécurité réclamés depuis des mois par les responsables de ce service, a-t-on appris mardi de bonne source.

 

Le ministre de la Défense, également chargé de la Fonction publique, Steven Vandeput, a obtenu de son collègue du Budget, Hervé Jamar, l'autorisation de recruter ces 25 personnes au profit du Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), en dépit du blocage des engagements dans la fonction publique fédérale décidé à la fin de l'an dernier.

 

La Défense va donc pouvoir engager des experts en matière de cybersécurité pour poursuivre le développement de son "Cyber Security Operations Center", a-t-on indiqué dans l'entourage de M. Vandeput (N-VA). Ces spécialistes seront affectés à des tâches d'analyse de la menace et des risques cybernétiques, de gestion du système de surveillance des réseaux et de détection des intrusions (IDS), à la recherche de logiciels malveillants (malwares), complexes et ciblés, ainsi qu'au soutien à la protection des réseaux informatiques de la Défense, qui véhiculent de nombreuses informations "classifiées" (secrètes) de plusieurs degrés.

 

Le patron du service de renseignement militaire, le lieutenant-général Eddy Testelmans, avait récemment réclamé des moyens supplémentaires pour le SGRS, en soulignant, lors d'une audition en commission de la défense de la Chambre, que son service allait fonctionner en 2015 en "mode survie", tout en restant capable de remplir la plupart des tâches qui lui sont confiées.

 

"Cela (ces économies imposées par le gouvernement) ne peut durer des années", sans affecter les capacités du SGRS, avait-il prévenu. Il avait souligné qu'il ne pourrait en 2015 procéder au moindre investissement pour moderniser le matériel de son service ni recruter aucun des 24 spécialistes prévus en matière de cyber-sécurité.

 

"Cela va faire mal pour la cybersécurité", avait-il dit en rappelant le projet de créer un Centre belge pour la Cybersécurité (CCSB), réaffirmé dans l'accord gouvernemental de l'équipe Michel 1er. "Nous sommes déjà trop peu pour répondre aux missions" qui sont confiées par le ministre de la Défense et le chef de la Défense (CHOD), avait dit le général, en citant des "manques" dans les domaines ICT (technologies de la communication) et de la programmation informatique.

 

De plus, 20% des spécialistes du SGRS (alias département d'état-major renseignement et sécurité, ou Acos IS) partiront à la retraite d'ici cinq ans. Le général Testelmans avait exprimé ses besoins totaux en personnel à une centaine de personnes "pour répondre aux nouveaux défis" et "de le faire de façon plus moderne" en plaidant pour le recrutement de "geeks" de l'informatique, notamment pour scruter les réseaux sociaux et les sources ouvertes de renseignement.

 

Son collègue de la Sûreté de l'État, Jaak Raes, a dressé un tableau assez similaire de l'état de son service, lui aussi touché par le blocage des recrutements décidé le 1er septembre dernier par le précédent gouvernement. L'an dernier, le SGRS avait imaginé de mettre sur pied un "jeu" baptisé "Capture the flag" pour recruter - en interne à la Défense - dix spécialistes en matière de cyberdéfense.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 17:35
Chine : Le budget défense va augmenter de quelque 10% cette année

 

PEKIN, 4 mars lesechos.fr (Reuters)

 

Le budget défense de la Chine augmentera cette année de quelque 10% par rapport à 2014, soit davantage que l'économie du pays, à la faveur d'une hausse des investissements dans équipements de haute technologie, a déclaré mercredi la porte-parole du Parlement.

 

Lors d'une conférence de presse, Fu Ying, porte-parole de l'Assemblée nationale populaire, a précisé que le chiffre officiel serait publié jeudi, jour d'ouverture de la session annuelle du Parlement.

 

L'an dernier, les dépenses de défense de la Chine avaient augmenté de 12,2% pour atteindre 130 milliards de dollars (116 milliards d'euros), deuxième plus important budget de défense au monde derrière celui des Etats-Unis.

 

"Parmi les recommandations pour 2015 (..) le budget de défense et la hausse des dépenses de défense, l'ampleur est probablement d'une augmentation d'environ 10%", a dit Fu Ying.

 

Cela fait 20 ans que le budget défense chinois enregistre chaque année une augmentation à deux chiffres. Certains experts pensent même que les dépenses en la matière vont bien au-delà des chiffres officiels.

 

"Par rapport aux grandes puissances, le processus de modernisation de la défense chinoise est plus compliqué. Nous dépendons de nous-mêmes pour la plupart de nos équipements militaires et la recherche & développement", a encore déclaré Fu Ying.

 

"En outre, nous devons renforcer la protection de nos officiers et de nos soldats. Mais, d'un point de vue fondamental, la politique de défense de la Chine est défensive par essence. Ceci est clairement établi dans la constitution (..)."

 

Les dirigeants chinois lient généralement la hausse des dépenses de défense par celle du produit intérieur brut (PIB). Ceci étant dit, la croissance n'a été que de 7,4% l'an dernier, la plus faible en 24 ans, et elle pourrait encore ralentir cette année, à 7%.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 12:40
US Soldiers Readying for Ukraine Deployment

Sgt. Richard Lacombe shows Ukrainian National Guard Soldiers the proper procedures for operating an M4 rifle at Rapid Trident 2014 in Yavoriv, Sept. 16.(Photo: Spc. Joshua Leonard)

 

March 3, 2015 By Paul McLeary – Defense News

 

WASHINGTON — The US Army is preparing to send approximately 300 troops at a time to train Ukrainian forces in western Ukraine, according to documents posted on a government contracting site.

 

A solicitation posted in late February said that the US government is looking for a contractor to provide seven 50-passenger buses from March 5 through Oct. 31 for the purpose of ferrying up to 300 US troops from the L'viv International airport to the International Peace Keeping and Security Center at the Yavoriv training range in the far west of Ukraine.

 

It's been no secret that US and a handful of UK forces have been planning on traveling to Yavoriv this spring to begin training Ukrainian forces for their fight against pro-Russian separatists in the eastern part of the country. But officials have at times been vague as to dates and times and numbers.

 

The solicitation also states that "the US and Ukrainian Army shall conduct a joint training mission at the International Peacekeeping and Security Center (IPSC) near L'viv, Ukraine from approximately 5 MAR - 31 OCT 15."

 

The Army will rotate 300 troops at a time it appears, with March, May, July, August and October being the relief dates for each group.

 

The plan to train four companies of the Ukrainian National Guard comes as part of a US State Department initiative "to assist Ukraine in strengthening its law enforcement capabilities, conduct internal defense, and maintain rule of law," Pentagon spokeswoman Lt. Col. Vanessa Hillman told Defense News this year.

 

Funding for the initiative is coming from the congressionally-authorized Global Security Contingency Fund (GSCF), which was requested by the Obama administration in the fiscal 2015 budget to help train and equip the armed forces of allies around the globe. The United States has already earmarked $19 million to help build the Ukrainian National Guard.

 

On Tuesday, Joint Chiefs Chairman Gen. Martin Dempsey told the Senate Armed Services Committee that he believes the US "should absolutely consider providing lethal aid" to Ukraine if the Moscow-backed separatists continue to make gains and gobble up territory.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 11:50
photo EDA

photo EDA

 

Mar 02, 2015 by Guillaume STEUER - European Defence Agency

 

EDA Chief Executive Jorge Domecq and Athena Administrator Hans-Werner Grenzhäuser signed an arrangement establishing the framework for future cooperation between EDA and Athena.

 

This arrangement builds upon a successful pilot case conducted in 2014 in which the European Defence Agency (EDA) supported the acquisition of Air to Ground Surveillance and Reconnaissance Services for Operation EUFOR Althea.

Procurement of contracted solutions has become increasingly relevant for EU military operations not only to fill capability gaps in the force generation process, but also as a general planned support for ongoing operations.

This broader arrangement opens the option for the Athena Administrator or any Operation/Mission Commanders as Contracting Authorities to call upon EDA to provide, upon its expertise and available means and capabilities, technical and overall administrative support for procurement of infrastructure works, as well as a variety of services or supplies, through direct contracts or pre-mission solutions, e.g. through framework contracts.

 

Greater flexibility

Speaking about the cooperation, Hans-Werner Grenzhäuser said:  I am convinced that our cooperation would be of huge benefit for supporting EU-led military operations. The European Defence Agency can play a significant role. It holds a considerable knowledge of the industry, as well as in-house technical expertise and experience in contracting. The cooperation with EDA will therefore increase flexibility, optimise procurement procedures and save scarce resources by providing contractor support solutions to operations and Athena central.”  

Talking about the arrangement, Jorge Domecq added: “The ultimate goal of any EDA project is to support operations. Today’s arrangement allows us to do this by providing a procurement service directly to the Administrator or an EU mission. I am sure this will prove particularly useful to develop upstream more ready-to-use solutions available from the shelf at the start of an operation in fields such as medical services, real-life support, satellite communication or strategic transport.”

 

The Athena Mechanism

Athena is the mechanism established to administer the financing of the common costs of European Union operations having military or defence implications governed by Council Decision 2011/871/CFSP. The Council Decision allows for arrangements to be signed with Union bodies to facilitate procurement in operations in the most cost-effective manner.

More information about the Athena Mechanism is available here.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 17:50
photo  Lockheed Martin

photo Lockheed Martin

 

27 février 2015 RTBF.be (belga)

 

Une large majorité de parlementaires néerlandais a marqué son accord sur l'acquisition par les Pays-Bas des huit premiers avions de combat F-35 "Lightning II" de l'avionneur américain Lockheed Martin pour succéder à partir de 2019 aux F-16 vieillissants.

 

    "C'est le point de non retour", a affirmé jeudi la ministre néerlandaise de la Défense, Jeanine Hennis-Plasschaert, durant un débat à la deuxième chambre (la chambre basse du parlement de La Haye) sur le remplacement des F-16.

 

    Jeanine Hennis a insisté sur l'importance de l'achat de nouveaux chasseurs en raison de la situation en Ukraïne et au Moyen-Orient. Il est "grand temps" que la force aérienne sache clairement avec quel appareil elle opèrera à l'avenir, a-t-elle ajouté.

 

    Le gouvernement tire ainsi "un trait définitif" sur un dossier qui empoisonne depuis une vingtaine d'années la vie politique néerlandaise, a souligné le député Ronald Vuijk du parti libéral VVD (au pouvoir avec les travaillistes du PvdA).

 

    Les Pays-Bas se sont toutefois engagés dès 2001 dans le programme américain "Joint Strike Fighter" (JSF), qui a donné le jour au F-35 - un avion également candidat au remplacement des F-16 belges au cours de la prochaine décennie. L'industrie néerlandaise a déjà obtenu des commandes en retour et espère qu'elles atteindront les huit à dix milliards d'euros.

 

    Les huit premiers F-35 néerlandais devraient entrer en service à partir de 2019. Le besoin total exprimé par le ministère de la Défense porte sur 37 appareils, pour un montant estimé à 4,5 milliards d'euros.

 

    Opposition et risque

 

    Un parti, le D66 (libéral de gauche), a profité du débat de jeudi pour retirer le soutien qu'il avait jusqu'ici exprimé en faveur du JSF, jugeant que le programme - marqué par des années de retard et des dépassements de coûts - présentait encore trop d'incertitudes en termes financiers et de performances. Il a ainsi rejoint les partis de gauche GroenLinks et SP et le Parti pour la liberté (PVV) du populiste Geert Wilders dans le camp du non au F-35.

 

    Quant aux chrétiens-démocrates du VDA, ils ont déploré que le gouvernement ne tienne pas compte dans ses calculs de l'inévitable perte d'appareils en temps de paix.

 

    Jeanine Hennis a admis que tous les achats d'armements présentaient des risques. "Certainement celui-ci", a-t-elle dit, tout en soulignant que le développement du F-35 suivait une "ligne ascendante".

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 08:55
photo Ministère de la Défense

photo Ministère de la Défense

 

02/03/2015 Le Point.fr

 

Selon le ministre des Finances, Michel Sapin, "l'intégralité de ces dépenses nouvelles" est "compensée par des économies nouvelles".

 

Le ministre français des Finances Michel Sapin a évalué dimanche le renforcement de la lutte contre le terrorisme en France, après les attentats de Charlie Hebdo, à "940 millions d'euros", lors de l'émission du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

"La totalité des décisions qui ont été annoncées, au titre de la lutte contre le terrorisme - il faut des gendarmes en plus, un certain nombre de gens spécialisés dans la traque du financement du terrorisme ou un certain nombre de policiers supplémentaires ou dans l'Armée - [...]" et au titre "des dépenses annoncées pour par exemple développer le service civique, tout ceci au total c'est 940 millions d'euros", a annoncé Michel Sapin.

 

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 14:50
Lettre de la Représentation militaire française n°60 février 2015

 

27.02.2015 RMFUE.
 

Vous trouverez ici la Lettre de la Représentation militaire française n°60 février 2015.

 

La lettre de la Représentation militaire française auprès de l’Union européenne s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à la politique de sécurité et de défense. Vous y retrouverez, chaque mois, l’interview d’une personnalité civile ou militaire, des articles de fond sur les missions et opérations en cours mais aussi sur tout ce qui fait l’actualité de la PSDC.

 

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:55
Balardgone, un nouveau siège pour le ministère français de la Défense

 

26.02.2015 fr.sputniknews.com

 

Le 28 février, les militaires français prendront possession des premiers bâtiments de leur nouveau ministère.

 

La France dépensera 4,3 milliards d'euros sur les nouveaux bâtiments de son ministère de la Défense, rapportent jeudi les médias français.

Le 28 février, les militaires prendront possession des premiers bâtiments du nouveau ministère de la Défense situé porte Balard dans le XVe arrondissement de Paris et déjà surnommé "Balardgone", ou "Pentagone à la française".

Selon la chaîne de télévision BFMTV, les premiers fonctionnaires du ministère devraient y arriver en mai prochain et les derniers au début de l'année 2017. L'opération coûtera 4,3 milliards d'euros au budget français, ce qui comprend un loyer annuel de 154 millions d'euros qui devra être payé jusqu’en 2041.

Le ministère de la Défense compte financer une partie de ce loyer grâce à la vente de 17 bâtiments et sites parisiens qui seront progressivement libérés par les militaires. La Défense espère obtenir au moins 600 millions d'euros de ces ventes, dont 230 millions déjà en 2015.

Le "Pentagone version française" est destiné à regrouper l'ensemble de la chaîne de commandement des armées ainsi que les services centraux de la Défense, explique la chaîne.

Le nouveau site devra accueillir au total 9.300 militaires et civils actuellement dispersés dans les 17 implantations parisiennes. Pourtant, le ministre de la Défense et son cabinet resteront dans l'Hôtel de Brienne, dans le VIIe arrondissement de la capitale.

Les frais de déménagement sont quant à eux estimés à 10 millions d'euros.

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27 février 2015 5 27 /02 /février /2015 12:50
Six pays membres de l’Otan réduisent leurs dépenses militaires en 2015 - photo Shape

Six pays membres de l’Otan réduisent leurs dépenses militaires en 2015 - photo Shape

 

26/2/15 François d’Alançon – LaCroix.com

 

La diminution des budgets de défense contredit l’engagement pris lors du dernier sommet de l’Alliance atlantique.

 

Les pays membres de l’Otan – hors États-Unis qui représentent 75 % du budget –, ne tiennent pas l’engagement pris lors du dernier sommet de l’Alliance atlantique, en septembre 2014 au Pays de Galles, de mettre fin à la réduction de leurs dépenses militaires pour atteindre 2 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2024.

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:55
 photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

17 Février 2015 Le Fauteuil de Colbert
 

Dans une interview donnée récemment à la rédaction de Mer et Marine, le chef d'état-major de la Marine nationale, l'amiral Bernard Rogel, nous offre un grand tour d'horizon de l'actualité de la Flotte. Nous pouvons en retenir la citation du CEMM qui orne l'entretien : "La marine est au-delà de son contrat opérationnel".

 

Phrase qu'il faut entendre dans le sens où la Marine nationale, comme l'Armée de Terre et l'Armée de l'air, a une activité plus importante que celle définie dans le "contrat opérationnel" fixée par le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

 

Par exemple, le livre blanc demande à la Marine nationale d'assurer deux missions navales permanentes (contre trois précédemment). L'amiral Rogel de dire que la Royale assure 4 à 5 missions navales permanentes. Ce qui nous renvoie au propos d'Hervé Coutau-Bégarie (Le meilleur des ambassadeurs, éditions Economica, 2010) qui décrivait l'orientation inquiétante de la diplomatie navale, non plus vers des crises ponctuelles et courtes (à l'instar de "la guerre de la morue") mais bien vers des engagements de longue durée. Ainsi, la mission Corymbe, dans son format actuel, est assurée dans le Golfe de Guinée depuis plus de 20 ans.

 

Engagements structurants ou ponctuels qu'il faut assurer en plus d'autres missions comme la dissuasion nucléaire qui demande l'engagement, outre d'un SNLE en permanence à la mer, de moyens de protection et d'éclairage. Le potentiel d'Atlantique 2, de frégates anti-sous-marine (ASM), d'avisos et de SNA (Sous-marin Nucléaire d'Attaque) est consommé pour conduire cette mission.

 

Sans oublier l'engagement du GAn (Groupe Aéronaval) constitué, outre le porte-avions, d'une frégate ASM, d'une autre de Défense Aérienne (DA), d'un SNA et d'une unité logistique.

 

Enfin, dans la même interview, le chef d'état-major de la Marine confirme, comme chaque année depuis 1982, que les missions de l'Action de l'Etat en Mer (AEM) tiennent une place de plus en plus importante au sein de la Marine nationale. Les zones économiques exclusives ainsi que la maritimisation des économies imposent de grandes exigences en matière de maîtrise des espaces aéromaritimes. Parfois ou souvent c'est même une question de souveraineté territoriale élémentaire. L'ancien CEMM, l'amiral Forissier, expliquait à EchoRadar qu'en raison de la géographie navale française, il était préférable d'avoir une Marine nationale et non pas une garde-côtière pour assurer ces missions. Notons au passage que le développement des énergies marines demande un accroissement des missions de déminage effectuées par la Marine nationale.

 

Le format de la Marine nationale décidé à travers le livre blanc se constitue de 4 SNLE, de 6 SNA, d'1 porte-avions, de 3 BPC, de 15 frégates de 1er rang, d'une force de guerre des mines, d'une quinzaine de patrouilleurs et de 6 frégates de surveillance. C'est ce que nous proposons d'appeler la "flotte contractuelle", celle qui existe dans le livre blanc, dans les débats budgétaires entre l'Exécutif, le Législatif et Bercy.

 

Non pas par opposition mais par complément à celle-ci nous proposons de considérer l'existence d'une "flotte virtuelle". L'amiral Rogel, toujours dans la même interview, se refuse à se plaindre. Toutefois, le chef d'état-major de l'Armée de Terre disait devant les députés que témoigner des difficultés rencontrées pour effectuer les missions ne revient pas à se plaindre mais à tenir informé de la réalité le Parlement. Le concept de flotte virtuelle permettrait ainsi de matérialiser le décalage entre l'activité opérationnelle définie par le livre blanc et les moyens attribués et de l'autre côté les décisions d'engagement des forces ordonnées par le politique selon les ambitions de la France sur la scène internationale.

 

L'actuelle flotte virtuelle pour 2015 consacre des différentiels positifs et négatifs.

Pour le côté positif, cette flotte virtuelle ne nécessite pas un second porte-avions. Mais au regard de ce qui s'est déroulé pendant l'opération Harmattan (2011) au large de la Libye, il est apparu que le format à 6 SNA était trop juste et pour protéger la mission de dissuasion océanique et pour soutenir le GAn au Sud de Toulon. Manque-t-il un SNA ? Une autonomie plus importante par navire ? Le passage de 2 missions navales permanentes (flotte contractuelle) à 4 ou 5 (flotte virtuelle) demande un très grand effort à la flotte de surface. Celle-ci vient de perdre une frégate qui est vendue à l'Egypte. Le CEMM souhaite recevoir 4 FREMM d'ici à 2016.

 

Pour le côté négatif, cette flotte virtuelle enregistre une décrue très importante de ses moyens dédiés aux missions de l'AEM. La frégate de surveillance Nivôse subissait un incendie fin 2014 qui la retire temporairement du service opérationnelle. Le nombre de patrouilleurs subit une décrue importante d'ici à 2019 alors que la Marine tente péniblement de renouveler une partie de ces moyens (B2M, B3M, B4M, BSAH et PLG). Ce qui n'empêchera pas des ruptures temporaires de capacité. Tout ceci en attendant le programme BATSIMAR et de connaître la succession des frégates de surveillance pour la prochaine LPM.

 

Si témoigner n'est pas se plaindre, afficher le décalage entre une flotte contractuelle et une flotte virtuelle ne le sera peut-être pas non plus. Une nouvelle manière de matérialiser le décalage entre les ambitions, les nécessités et les moyens attribués ?

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:55
La FREMM Aquitaine (PHOTO DCNS)

La FREMM Aquitaine (PHOTO DCNS)

 

18 février 2015 Le Fauteuil de Colbert

 

L'entreprise DCNS aurait besoin d'ajouter une nouvelle corde à son arc car sa gamme ne serait pas complète sans une Frégate de Taille Intermédiaire (FTI) plus simple, notamment dans sa mise en oeuvre (sans les défis imposés par un équipage si réduit). Le besoin de l'entreprise prend le pas sur les besoins opérationnels de la Marine. La manoeuvre, maintes fois prêtées à Dassault Aviation, ne provoque aucune réaction épidermique. Le projet devrait, à bien des égards, être critiqué. Surtout, il ne semble pas judicieux de prendre sur le maigre budget équipements de la Royale à destination de la flotte de surface. En particulier s'il s'agit de lancer un navire "moins complexe" que la classe Aquitaine.

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 12:50
photo MIL.be

photo MIL.be

 

25 février 2015 lesoir.be

 

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, a exprimé mercredi le souhait que le budget de son département bénéficie à court terme d’une « stabilité » avant une hausse à terme vers la moyenne européenne, pour atteindre « vers 2030 », les 1,5 à 1,6 % du Produit intérieur brut (PIB).

 

Mais il a aussi exprimé « sa conviction » que la Belgique devrait rejoindre à terme la moyenne européenne en matière de dépenses militaires et tendre « vers 2030 » à dépenser de 1,5 à 1,6 % de son PIB vers 2030, l’échéance du « plan stratégique » qu’il prépare.

 

Steven Vandeput (N-VA) a aussi confirmé qu’il demanderait au gouvernement fédéral, lors du prochain contrôle budgétaire, à bénéficier d’« une partie » de la provision interdépartementale (une réserve de quelque 300 millions d’euros) pour « payer des investissements du passé » et obtenir des moyens pour entamer l’achat de nouvelles jeeps pour les unités para-commandos de la composante Terre et remplacer les antiques Iltis.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 11:55
A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)

A400M (photo Armée de l'Air) - FREMM (photo DCNS)

 

25.02.2015 Par valeursactuelles.com

 

COULISSES. L’amendement à la loi Macron créant les “sociétés de projet” pour la Défense doit permettre d’assurer le financement du budget militaire à hauteur des 31,4 milliards d’euros prévus en 2015.

 

Il manque en effet 2,2 milliards de ressources exceptionnelles attendues des ventes de fréquences hertziennes et d’actifs immobiliers de la Défense. Ce dispositif de cession-relocation permettra à des sociétés à participation publique majoritaire de racheter aux armées des équipements militaires avant de les leur louer, des frégates multimissions aux lits Picot en passant par les avions A400M, les drones, les bâtiments de projection et de commandement et les moustiquaires.

 

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 11:55
Le Foll sur les demandes de l’UE: économies partout, Défense sanctuarisée

 

26 février 2015 Liberation.fr (AFP)

 

Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a assuré jeudi que les économies supplémentaires réclamées à Paris par l’UE seraient faites «dans tous les secteurs», le budget de la Défense restant toutefois «sanctuarisé».

 

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:50
photo Mil.be

photo Mil.be

 

25/02/15 – 7sur7.be (Belga)

 

L'engagement des militaires dans les rues pour appuyer la police a coûté en un mois un peu plus de 1,8 million d'euros en frais variables, facturés au SPF Intérieur, a indiqué mercredi le ministre de la Défense, Steven Vandeput.

 

La mission des militaires - quelque 300 hommes de la composante Terre - a été prolongée lundi au moins jusqu'au 9 mars, date de la prochaine évaluation de la menace, dont le niveau a été relevé le 15 janvier à 3 sur une échelle de quatre, à la suite d'une opération anti-terroriste de grande ampleur menée dans la région bruxelloise et à Verviers avait abouti à la mort de deux présumés terroristes.

 

Les coûts variables (indemnités et allocations pour le personnel, utilisation du matériel et frais de carburant) s'élèvent à 1,851 million d'euros entre le 17 janvier et le lundi 23 février, a affirmé M. Vandeput (N-VA) en commission de la défense de la Chambre en réponse à plusieurs questions de députés.

 

En vertu du protocole conclu "pour une durée indéterminée" entre le ministère de la Défense et le Service public fédéral (SPF) Intérieur, ce dernier prend en charge les coûts variables.

 

Le niveau de prime, lié à la dangerosité de la mission, se situe au coefficient 2 (sur une échelle de 5), ce qui correspond à des tâches similaires exercées lors d'opérations à l'étranger, a précisé le ministre.

 

M. Vandeput a rappelé que la mission des militaires, en soutien de la police qui leur confie des missions "statiques de surveillance" ne consistait pas à patrouiller dans les rues des villes concernées - principalement Bruxelles et Anvers. Mais il a souligné qu'il leur arrivait de se déplacer "pour faire le tour" d'un bâtiment, citant l'exemple de l'ambassade des États-Unis dans la capitale.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:51
photo MIL.be

photo MIL.be

 

24 février 2015 lalibre.be

 

La Défense devra faire une économie de 1,5 milliard d'euros durant la législature. L'arrivée des sept avions Airbus A400M sur le sol belge ne tombe pas à pic.

 

Avant 2019 et la livraison de ces avions qui remplaceront les C-130, l'armée va en effet devoir investir pour adapter ses hangars. Selon une info du Het Laatste Nieuws, reprise par RTL, les nouveaux avions ne rentrent dans aucun des hangars de l'armée belge. Ces derniers sont trop courts et trop bas.

 

L'armée va donc devoir trouver une base pour les accueillir. La base de Melsbroek serait retenue dans la mesure où elle possède déjà des pistes adaptées au nouveau gros porteur. Trois nouveaux hangars et des parkings devront être construits.

 

Het Laatste Niews cite un commandant de l'armée qui évoque un prix de 150 millions d'euros pour l'ensemble de ces travaux.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:50
Mr Philip Dunne, Minister for Defence Equipment, Support and Technology

Mr Philip Dunne, Minister for Defence Equipment, Support and Technology

 

23 February 2015 Ministry of Defence and Philip Dunne MP

(Transcript of the speech, exactly as it was delivered at Chatham House)

 

Speech by Mr Philip Dunne, Minister for Defence Equipment, Support and Technology.

 

Introduction

Good Afternoon.

It’s a pleasure to be here today to take part in a timely discussion…

…as we prepare to run the triple gauntlet of a comprehensive spending review followed by a Strategic Defence and Security Review, and as you may have a noticed, both preceded by a General Election 75 days from today, or as I prefer to think of it polling stations open 1,736 hours from now.

 

Challenging times…require change

But looking beyond the horizon of domestic UK politics for a moment, to say these are challenging times is something of a British understatement.

The world is dangerous…and getting more so.

As a nation our appetite for taking risks with our security remains low.

While our national ambition for global influence remains resolute.

At the same time, budgets are being squeezed and traditional military advantage is being undermined by disruptive technology and hybrid warfare.

So if we’re to survive and thrive in this new international dynamic we need to think differently.

I’ll explain what I mean, shortly.

But before I do, I must emphasise that while creating and sustaining armed forces fit for the 21st century will not be plain sailing…for any nation…

In the UK, the prevailing wind is behind us.

 

Defence Transformation

Thanks to 5 years of defence reform, we’re on the right trajectory.

We’ve filled the black hole in the defence budget and balanced the books.

For the third consecutive year, we’ve published an affordable equipment plan, worth £163 billion over 10 years, with substantial headroom and flexibility built in…

We’ve rethought our approach to defence acquisition, redefining it along the principles of value for money and open procurement.

…and spelling it out in black and white in our 2012 white paper: ‘National security through technology’.

We’ve also got a grip on our big ticket procurement projects.

And you don’t just have to take my word for it.

We have in this country a National Audit Office admired around the world for its fearsome independence from the government of the day. Consequently its pronouncements on departmental performance, especially its report on major procurement projects, are eagerly anticipated by the Ministry of Defence each year.

So to illustrate how far we have transformed defence acquisition, you can do no better than look at the position we inherited from the NAO’s report on 2009, where the top 15 defence projects were a staggering £4.5 billion over budget in year and 336 months overdue.

Contrast this with last month’s NAO ‘Major projects report’ which confirmed the top 11 defence projects are £397 million under budget and in aggregate only 14 months over time.

 

A much leaner machine

And we have also got to grips with the formidable administrative machinery of the Ministry of Defence, where I see our transformation as an exemplar of this government’s approach to public service reform.

Head Office is smaller, more focused and more strategic. By the end of next month there will be 25,000 fewer civil servants supporting our armed forces, 2 times the proportionate head count reduction of the frontline.

Budgets have been devolved to the front line commands…with the men and women at the coalface taking responsibility for spending decisions.

And, when it comes to our corporate services, we’ve injected some re-invigorating private sector expertise…only last Thursday I announced the preferred bidder for outsourcing the logistics, services and commodities activity to bring defence’s antiquated inventory management and logistics into the 21st century.

Our Head Office now adopts a more commercial approach…ensuring we are a more intelligent customer; better able to get high-quality equipment and services at best value for the taxpayer.

 

Equipment coming on stream

Over the past year alone we’ve made a steady stream of investments in next generation kit and delivered new capability into service.

This includes:

On land, the biggest armoured fighting vehicle order for the British Army in a generation, a £3.5 billion contract for 589 fully digitalised Scout specialist vehicles…

At sea, the floating up of the Royal Navy’s flagship Queen Elizabeth Carrier, followed by confirmation it will be joined in service by our second operational aircraft carrier.

And only last Friday, the Prime Minister announced an £859 million contract for long lead items for the first 3 of our next generation Type 26 frigates.

Beneath the oceans, the launch of HMS Artful, the third of seven Astute class hunter-killer submarines.

In the air, the arrival of the Royal Air Force’s first A400M Atlas transport aircraft, which this month I helped christen the City of Bristol to reflect the contribution that city is making and will make to this programme for years to come.

And last July the Prime Minister announced an extra £800 million of investment in intelligence and surveillance assets for our emerging cyber domain.

The contrast with the previous administration’s legacy couldn’t be starker:

where there was a £38 billion budget black hole, now there is a balanced budget; where there were cost overruns, now there are cost savings; where equipment deliveries were years late, now they are either on time or a few months behind,

in short, where there was chaos, now there is competence.

But we’re not complacent.

Which is why we’re continually working to perpetuate the transformative and progressive culture that has carried us this far.

More specifically…as I said earlier…we’re ensuring that from first to last… everyone in UK defence thinks differently.

More innovatively.

More imaginatively

And more internationally.

And I’d like to touch on how we’re doing that when it comes to defence procurement.

 

First: thinking more innovatively

Firstly, thinking more innovatively…an imperative if we’re to prepare for the world as it will be…not as we hope it will be.

Because it’s innovation that delivers the military productivity so key to realising successful military outcomes in a climate of continuing budget pressure.

What’s more, it’s innovation that underpins national prosperity…driving productivity and helping us move towards an export led recovery.

And the wheel turns, neatly, full circle when you consider that a strong economy is the wellspring of strategic strength.

With such high stakes, and a return to a more contingent posture following drawdown from Afghanistan, the MOD is focusing our efforts to unlock innovation wherever we can.

So we’re protecting our S&T spend…ensuring it remains at least 1.2% of the defence budget…

…And we’re investing an increasing amount of that on research into game-changing “disruptive” capability…

This year it was around £40 million.

Next year, we hope to increase that to £60 million.

Meanwhile, our Centre for Defence Enterprise develops novel high risk, high potential benefit innovations on everything from complex weapons to sensor navigation and guidance.

At a showcase earlier this month I saw for myself some of this new research effort into analysing social media trends to identify potential threats of tomorrow.

But investing in innovation is only the start…

We must weave it into the very DNA of defence procurement.

Which is why we’re increasing opportunities for SMEs …where entrepreneurs and scientists provide the niche capability and groundbreaking ideas that give us the edge.

And we’re doing that by making our procurement procedures more transparent, simpler and faster…

…engaging SMEs through a dedicated forum, which I chair…

…and setting ourselves challenging targets through an SME action plan.

And beyond the confines of MOD, we’re working with defence primes…encouraging them to open up their supply chains…

…not just to those in the defence business but to SMEs from across the spectrum…from computer gaming to motorsports.

Because military technology is no longer the main driver of civilian sector advances…it’s increasingly the other way around.

And we’re doing this…amongst other ways…via the Defence Growth Partnership…

…bringing together the best brains in industry, government and academia…

…fostering a collaborative environment to ensure the UK defence industry becomes more innovative, sustainable and competitive.

Things are moving fast.

The DGP’s Centre for Maritime Intelligence Systems in Portsmouth is up and running…a UK Centre of Excellence, to become a test bed for new systems and technology that can be sold around the world.

And it’s soon to be followed by the Defence Solutions Centre in Farnborough, which I have high hopes will also become an international centre of excellence for defence innovation.

So we’re doing our best…but we are also asking industry to step up to the mark.

Which is why we are looking to recalibrate our relationship.

Whereas, in the past, defence contractors looked upon the MOD as a benevolent cash cow that would fund its R&D, and then also pay for any development cost overruns…

Under our stewardship…working with industry…we’ve established a new mechanism to share pain and gain equally above a realistic threshold by aligning our interests more closely.

I want to see industry adopt this partnership approach more widely.

Not just identifying and managing risk and opportunity but also bearing and sharing it, in a spirit of partnership as we develop capabilities for a broader defence (and sometimes adjacent civilian) customer base.

But our ask goes beyond risk.

We’re now demanding that ‘exportability’ is actively considered from the very beginning of the acquisition cycle…


…because developing bespoke capability just for the UK attracts a cost premium that is not always justifiable, or affordable.



This will require industry and government to work together to assess our own requirements in the full context of the global export market…

…sharing both the opportunities and risks that come from developing ‘export ready’ capability.

But done properly the potential benefits are tangible:

First, the MOD gets the best kit for the best price.

Second, industry will reap the rewards of a virtuous circle of innovation, exportability and productivity.

And third, UK PLC will benefit from greater security and prosperity.

Which brings me on to my second point.

 

Second: thinking more imaginatively

Because…just as we cannot defend our security interests from Fortress Britain, neither can we advance our prosperity solely from within our shores.

Which is why, when it comes to building a strong UK defence industrial base capable of exploiting innovation to its greatest effect…we must be increasingly imaginative in the way we champion foreign investment on the one hand and exports on the other.

So, through our Defence and Security Industrial Engagement Policy…we’re encouraging overseas primes to extend opportunities for UK innovators to become part of their supply chains.

The UK defence industry is rightly proud of its place as the broadest and deepest supply chain outside the US. We have more companies engaged in defence and security than France, Germany and Italy combined.

But we are also using wider government initiatives…

…Like reducing corporation tax to one of the lowest rates in the EU’s big 5 economies…

…tax reliefs for R&D and exploiting patents.

…and deregulation

…to ensure the UK remains the number one choice in Europe for foreign direct investment.

Our success is manifest.

As just one example, more than 30% of Saab’s Gripen multi-role fighter aircraft is supplied by British industry.

And when it comes to banging the drum for UK defence exports, we’ve worked hard too.

Through the DGP we’ve been strengthening the roles and capabilities of UKTI’s Defence and Security Organisation.

While, from the Prime Minister down, ministers have taken every opportunity to promote UK defence products across the world.

Far from being embarrassed, as frankly many in the previous administration were, supporting the British defence industry is something we’re proud to do… as I was leading the UK delegation of 80 British companies at IDEX in Abu Dhabi yesterday.

This is not least because we know we have the most robust and comprehensive export licensing process anywhere.

And when it comes to success, the figures speak for themselves:

Year on year growth in defence exports…

And a 22% share of the global defence market…making us the second largest exporter of new defence products and services, behind the US.

No less crucial are the diplomatic returns we get from engaging with other countries…

…returns that make exports a pillar of our international defence engagement strategy…and, ultimately, our national security.

 

Thirdly: Thinking more internationally.

Which brings me to my third point: thinking more internationally.

Because in this increasingly interconnected world, if we’re to stay ahead of the game…

From first to last, we must pool our resources more widely, a key tenet of our white paper.

It means collaborating on science and technology, as we do with 18 nations, including, of course, the US…

…with whom we have around 100 joint research and development arrangements currently underway.

And with whom I hope we can explore the potential for more joint working under their third offset strategy.

It means developing and procuring capability together…

…multilaterally as with the A400M…

Or bilaterally…as we’ve done with the French on the FASGW missile system or with US on the Common Missile Compartment.

Sometimes, it’ll mean working as equal partners, sometimes it’ll mean differing levels of national commitment, and sometimes it’ll simply mean agreeing to buy off each other’s shelf…as we’re exploring with the US when it comes to Scout and Striker.

Each approach presents pros and cons.

But whichever one we take…I believe it’s inevitable and desirable that UK capability programmes will become increasingly international.

And, if I’m right, it’ll be vital to work hand in glove with our allies and partner nations to make this shift in a coordinated and intelligent fashion…

…Ensuring we can align acquisition, access each other’s markets…and see capability collaboration for what it really is: a force multiplier and a pooling of the market; not a mechanism for eroding national sovereignty, competition or profit.

What’s more, by adopting common equipment platforms, interfaces and standards, our armed forces will be better able to interoperate with our allies…

Making collaborations more than just the sum of their parts when meeting the onslaught of emerging and rapidly evolving threats.

 

Conclusion

So as we approach the next SDSR

…despite the challenging targets the MOD has had for the last 5 years…

…defence can enter the process from a position of much greater strength than the doomsayers suggest…

…a strength that is the legacy of 5 years of imagination, innovation and internationalism…

…offset by a regime of realism, efficiency and prudence.

UK defence is in a far, far better place today than we were 5 years ago.

I firmly believe that whoever holds the reins of power…

And of course now 20 minutes closer to the polls opening, I am increasingly positive about the prospects that this will be the party I have the honour to be part of….

But whoever has the rare privilege of joining the ministerial team in the Ministry of Defence, I am sure that if they continue on the course we have set…

As a nation, working closely in concert with our international allies, we will find opportunity in adversity…

To deliver security through defence…

…to secure the future for Britain.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 13:50
Quelle armée belge en 2030?

 

23 février 2015 Antoine Clevers lalibre.be

 

"Le point qui sera décisif […] est la stabilité. […] La Défense est devenue ingérable par manque de stabilité aussi bien en termes d’effectifs qu’en termes de budget", écrit le général Charles-Henri Delcour, ancien chef de la Défense. "La succession de réformes conduites depuis les années 1990 […] montre un effondrement capacitaire, que l’hypothèse d’une nouvelle réduction de 1,5 milliard […] va aggraver" , abonde Joseph Henrotin, docteur en sciences politiques (ULB), chargé de recherche dans deux instituts à Paris.

 

Ces deux éminents spécialistes en matière de Défense ont répondu à l’appel du ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) de rédiger un document traçant les grandes orientations que l’armée belge devrait prendre en regard des défis futurs. Et ce, à l’horizon 2030.

 

Le ministre a besoin d’aide et il ne s’en cache pas. Le gouvernement lui a demandé de présenter une vision stratégique à dix ans pour l’armée. En même temps, il lui impose une économie structurelle de 225 millions d’euros en 2015, pour atteindre 401 millions en 2019. Soit une perte sèche cumulée sans précédent de plus de 1,5 milliard d’euros sur la législature.

 

Le plan ne sera prêt qu’en septembre. En attendant, M. Vandeput ouvre le débat. Quatorze experts, dont MM. Henrotin et Delcour, lui ont donc remis des documents de travail. Ceux-ci seront débattus lors d’un colloque mercredi sur l’avenir de la Défense, en présence de nombreux politiques. Le ministre espère ainsi recueillir une"large assise sociétale et politique" sur son plan stratégique, explique sa porte-parole.

 

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 17:50
Bpifrance et l’association des Conseils en innovation aident les PME à participer à Horizon 2020

 

23 février 2015 par Jacques Marouani - electroniques.biz

 

Bpifrance met en place un dispositif d’aide au diagnostic des besoins des PME et d’orientation vers les programmes d’Horizon 2020, intitulé « Accès aux programmes européens » (APE).

 

Paul-François Fournier, directeur exécutif en charge de l’Innovation de Bpifrance, et Dominique Carlac’h, présidente de l’association des Conseils en innovation, viennent de signer un accord de partenariat afin d’améliorer la performance des PME françaises souhaitant accéder aux programmes européens de recherche et d’innovation.

 

À cet effet, Bpifrance met en place un dispositif d’aide au diagnostic des besoins des PME et d’orientation vers les programmes d’Horizon 2020, intitulé « Accès aux programmes européens » (APE).

 

APE a pour objectif de leur permettre d’accéder aux prestations de conseil proposées par les membres de l’association des Conseils en innovation.

 

Habilitées par Bpifrance, les sociétés de conseil intervenant dans le cadre de ce partenariat ont pour mission de sensibiliser, accompagner et suivre des PME françaises dans leurs démarches d’accession aux programmes de recherche et innovation de l’Union européenne dont l’enveloppe budgétaire globale s’élève à 79 milliards d’euros sur la période 2014-2020.

 

À propos de Bpifrance
Bpifrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’État, partenaire de confiance des entrepreneurs, accompagne les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance assure, en outre, des services d’accompagnement et de soutien renforcé à l’innovation, à la croissance externe et à l’export, en partenariat avec Business France et Coface. Bpifrance propose aux entreprises un continuum de financements à chaque étape clé de leur développement et une offre adaptée aux spécificités régionales. Fort de 42 implantations régionales (90 % des décisions prises en région), Bpifrance constitue un outil de compétitivité économique au service des entrepreneurs. Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’État et par les Régions pour répondre à trois objectifs :
• accompagner la croissance des PME
• préparer la compétitivité de demain
• contribuer au développement d’un écosystème favorable à l’entrepreneuriat.
Avec Bpifrance, les entreprises bénéficient d’un interlocuteur puissant, proche et efficace, pour répondre à l’ensemble de leurs besoins de financement, d’innovation et d’investissement.
Plus d’informations sur : www.bpifrance.fr – http://investissementsdavenir.bpifrance.fr/
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À propos de l’association des Conseils en innovation
Fondée en 1984, l’association des Conseils en innovation rassemble et représente les professionnels du conseil en innovation. Elle encourage les échanges de connaissances, d’expérience et de prospective entre ses membres et les acteurs des écosystèmes d’innovation, pour contribuer à la progression des méthodes d’interventions sur l’ensemble des métiers du conseil en innovation.
www.asso-conseils-innovation.org

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