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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:55
Photo P. Kohler  Marine nationale

Photo P. Kohler Marine nationale

 

19.11.2015 par FORFUSCO

 

Depuis le 14 septembre dernier, une trentaine de fusiliers marins, principalement des groupements de fusiliers marins de Toulon et Brest, sont engagés dans l’opération Sentinelle à Paris.

Ces fusiliers marins, reconnaissables à leurs casquettes marine et bâchis, patrouillent sur des points névralgiques de la capitale et de ses transports, comme ici au Jardin du Luxembourg, devant le Sénat.

Le bâchi ne manque pas d’interpeller l’attention des Parisiens, qui l’ont sans doute oublié, mais qui veillait déjà sur les rues de la capitale en août / septembre 1914, quand l’offensive allemande faisait rage.

Aujourd’hui, la marine compte environ 1500 fusiliers marins qui participent à la protection des sites sensibles de la marine et de la Défense, des activités liées à la dissuasion nucléaire et des unités, en mer ou à terre, en opérations. Pleinement mobilisés depuis janvier 2015 dans le renforcement de la sécurité des emprises militaires, les fusiliers marins avaient été engagés une première fois dans l’opération Sentinelle en janvier 2015 pour protéger des sites civils à Brest et Toulon et le sont à nouveau depuis septembre à Paris. Les fusiliers marins apportent ainsi leur expertise dans les actions de protection au sein du dispositif Sentinelle.

 

Reportage photos

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:45
Conférence RCA - lundi 30 novembre 2015

 

17/11/2015 DGRIS

 

L’Observatoire de l’Afrique organise à Bruxelles, le lundi 30 novembre après-midi, une conférence sur le thème « la République Centrafricaine, les défis de la reconstruction : prendre un nouveau départ et poursuivre le travail engagé ».

 

Après deux années d’intervention de la communauté internationale et alors que la fin de la période de transition s’annonce, la Centrafrique connaît encore des soubresauts violents. Les chantiers de la reconstruction restent immenses - sécurité, gouvernance et développement – et nécessitent un engagement de long terme.

 

L’Observatoire de l’Afrique propose, au travers de trois panels, de faire un point de situation complet et d’ébaucher de nouvelles réflexions pour rendre l’action internationale plus efficace. La conférence se tient à la Représentation Permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles.

 

En savoir plus  Invitation et programme (pdf)

 

Couvrant l’ensemble des problématiques sécuritaires de l’Afrique sub-saharienne faisant l’objet d’un suivi du ministère de la défense, l’Observatoire de l’Afrique a une double vocation :

- Améliorer la visibilité de la réflexion stratégique française à Bruxelles et de fournir aux décideurs français et européens des analyses dotées de recommandations opérationnelles sur les enjeux, actuels et prospectifs, de paix et de sécurité en Afrique. Pour remplir cet objectif, l’observatoire organise des séminaires ouverts aux décideurs français et européens, principalement à Bruxelles.

- Organiser, sur court préavis, des réflexions en cercle fermé autour d’experts de haut niveau au profit des administrations françaises sur des sujets d’actualités, et afin de contribuer au processus de décision.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 17:30
crédits ISW

crédits ISW

 

19.11.2015 par Laurent Marchand - tout un Monde

 

Entretien avec Camille Grand, Directeur de la Fondation pour la Recherche Stratégique.

 

Moscou et Paris coopèrent et se déclarent résolus contre Daech. C’est un tournant diplomatique ?

Nous venons d’assister à une sorte de rapprochement dans les derniers jours, qui avait commencé avant les attentats de Paris puisque le processus de Vienne était déjà là. On voit, notamment sur le point d’opposition central qu’est l’avenir de Bachar el Assad, des positions se rapprocher sans se superposer. On a des Russes qui parlent d’un processus politique qui peut conduire à son départ sous 18 mois, qui acceptent que ce soit la Jordanie qui dresse la liste des organisations qualifiées comme terroristes en Syrie, la Jordanie étant proche des occidentaux. Et on a d’un autre côté, un François Hollande qui appelle à une large et unique coalition, qui dit qu’il veut parler à tout le monde et le met en pratique, en appelant Rohani et en allant à Washington et Moscou. Donc on a un vrai effort. Dans ce contexte, ce qui est clair, c’est que les événements terroristes majeurs viennent de faire bouger les lignes au plan diplomatique. On voit que les Russes, victimes eux-mêmes de l’attentat du Sinaï, qui voient sans doute aussi les limites de leur propre stratégie en Syrie puisque leur intervention n’a pas changé radicalement les termes du conflit, sont tentés de faire mouvement aussi. Il y a une sorte de rapprochement des positions des uns et des autres. Autour d’une idée claire : la priorité accordée à la lutte contre Daech. Est-ce que pour autant cela veut dire qu’on est d’accord sur tout, ce n’est évidemment pas le cas. Et notamment la question du positionnement de Bachar el Assad et des troupes du régime dans tout ce dispositif, restent très problématiques.

 

Suite de l'entretien

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 15:30
Inherent Resolve – Chammal sit rep 19 Nov – CJTF-OIR

 

Nov. 18, 2015 by CJTF-OIR

 

Military Strikes Continue Against ISIL Terrorists in Syria and Iraq

 

SOUTHWEST ASIA- On Nov. 18, coalition military forces continued to attack ISIL terrorists in Syria and Iraq. In Syria, coalition military forces conducted eight strikes using attack, fighter, and remotely piloted aircraft. Separately in Iraq, coalition military forces conducted 19 strikes coordinated with and in support of the Government of Iraq using bomber, attack, fighter, and remotely piloted aircraft against ISIL targets.

 

The following is a summary of the strikes conducted against ISIL since the last press release:

 

Syria

• Near Palmyra, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL checkpoint, an ISIL vehicle, and an ISIL crane.

• Near Mar’a, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL mortar position and an ISIL fighting position.

• Near Al Hasakah, four strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed five ISIL buildings.

• Near Dayr Az Zawr, one strike struck an ISIL gas and oil separation plant.

• Near Ar Raqqah, one strike struck an ISIL storage facility.

 

Iraq

• Near Kirkuk, one strike struck an ISIL tactical unit and destroyed an ISIL heavy machine gun and an ISIL fighting position.

• Near Kisik, six strikes struck five separate ISIL tactical units and destroyed two ISIL weapons caches, 12 ISIL fighting positions, three ISIL vehicles, and an ISIL heavy machine gun.

• Near Mosul, four strikes struck three separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL weapons cache and two ISIL fighting positions.

• Near Ramadi, four strikes struck a large ISIL tactical unit and destroyed two ISIL tactical vehicles, an ISIL tunnel, seven ISIL fighting positions, an ISIL- controlled bridge, an ISIL vehicle borne explosive device (VBIED), an ISIL bed down location, an ISIL staging area, and cratered two ISIL roads.

• Near Sinjar, four strikes struck two separate ISIL tactical units and destroyed an ISIL fighting position, an ISIL tactical vehicle, and suppressed an ISIL mortar position.

 

Strike assessments are based on initial reports. All aircraft returned to base safely.

 

A strike, as defined in the CJTF releases, means one or more kinetic events that occur in roughly the same geographic location to produce a single, sometimes cumulative effect for that location. So having a single aircraft deliver a single weapon against a lone ISIL vehicle is one strike, but so is multiple aircraft delivering dozens of weapons against a group of buildings and vehicles and weapon systems in a compound, for example, having the cumulative effect of making that facility (or facilities) harder or impossible to use. Accordingly, CJTF-OIR does not report the number or type of aircraft employed in a strike, the number of munitions dropped in each strike, or the number of individual munition impact points against a target.

 

The strikes were conducted as part of Operation Inherent Resolve, the operation to eliminate the ISIL terrorist group and the threat they pose to Iraq, Syria, and the wider international community.

 

The destruction of ISIL targets in Syria and Iraq further limits the group's ability to project terror and conduct operations. Coalition nations which have conducted strikes in Iraq include Australia, Belgium, Canada, Denmark, France, Jordan, Netherlands, United Kingdom, and the United States. Coalition nations which have conducted strikes in Syria include Australia, Bahrain, Canada, France, Jordan, Saudi Arabia, Turkey, United Arab Emirates, and the U.S.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 14:55
photo Marine nationale

photo Marine nationale

 

19/11/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Jusqu'ici la France se battait avec un boulet au pied - le traité de Maastricht - contre le terrorisme. Après l'attaque terroriste de vendredi, les pays européens se disent prêts à aider la France.


Comment la France peut-elle faire la guerre contre des terroristes aussi déterminés avec un boulet financier - le Traité de Maastricht -, qui la contraint sur le plan budgétaire et l'empêche d'assurer pleinement la sécurité des Français ainsi que sa pleine souveraineté? La Commission européenne pourrait néanmoins faire preuve prochainement de souplesse envers la France en matière de déficit pour prendre en compte la hausse des dépenses liées à la sécurité après les attentats de Paris, a déclaré mardi le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici.

Ce débat - pacte de stabilité ou pacte de sécurité -, les Français y ont droit. Car ils viennent de payer très chèrement le prix du sang (132 morts selon un bilan encore provisoire), la France ayant choisi de faire la guerre au terrorisme international au Mali, en Irak et en Syrie notamment. Contrairement à beaucoup d'autres pays européens. Mais la guerre a un prix. Pour 2015, le surcoût des opérations extérieures devait s'élever à 1,2 milliard d'euros et celui des opérations intérieures à 180 millions. Des estimations qui ne prenaient pas en compte les attaques du vendredi 13 novembre.

 

"Le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité"

Dans ce contexte si particulier, François Hollande a annoncé lundi au Congrès un surcroît de dépenses liées à la sécurité en déclarant que "le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité"... Le président français a également lancé un appel solennel aux autres pays européens, invoquant pour la première fois de l'histoire de l'Union une "clause de solidarité" des traités, l'article 47.2 qui n'a jamais été encore utilisé. Il n'était que temps. Car tous les responsables militaires ont très tôt - et ce, bien avant les attentats de janvier ayant visé notamment le journal satirique Charlie Heddo - averti que la guerre contre Daech serait longue et dure... Donc coûteuse.

Fin 2014 déjà, le chef de l'état-major de l'armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, affirmait que "l'adversaire n'est plus seulement aux portes de l'Europe, il en a franchi le seuil". Mais, devant cette urgence maximale, certains grands pays ont continué à se voiler la face jusqu'ici, jouant encore et toujours les gardes-chiourmes des critères de Maastricht. Vendredi 13 novembre la France en a payé le prix, le prix du sang. Et jusqu'ici le Traité de Maastricht a prévalu sur la sécurité des Français et des Européens?

 

L'Europe prête à aider la France

Pour aider la France, l'Europe a trois solutions : soit les pays européens acceptent de partager le prix de cette guerre avec la France, soit elle retire certaines dépenses de défense du périmètre maastrichtien, soit, encore plus simple, les critères de Maastricht sont au moins gelés, sinon abolis, pour faire face à l'état d'urgence face à Daech. Car le budget de la défense reste très contraint en dépit d'un nouvel effort budgétaire au printemps dernier lors de la révision de la loi de programmation militaire (LPM).

Quatre jours après les attentats de Paris, l'Union européenne a donc voulu démontrer sa solidarité avec la France, en apportant un soutien "unanime" à sa demande d'assistance militaire, et en lui laissant entrevoir de la bienveillance face à de nouveaux dérapages budgétaires. "Aujourd'hui, l'UE par la voix de tous les États membres, a exprimé unanimement son plus fort soutien", à la France, a affirmé mardi la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, après une réunion des ministres de la Défense des 28 à Bruxelles. Ce "soutien unanime" est "un acte politique de grande ampleur", s'est félicité le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, qui a participé à la réunion ministérielle, a pour sa part précisé que la France n'avait en revanche pas "demandé d'invoquer l'article 5" de l'Alliance atlantique, qui prévoit une riposte commune en cas d'attaque d'un de ses membres. "Mais de nombreux Alliés de l'Otan ont proposé un soutien et de l'aide à la France", notamment sur le partage de renseignements, a-t-il souligné.

 

Quelle aide?

Ce soutien "va nous permettre maintenant, dans les heures qui viennent, d'avoir les (réunions) bilatérales nécessaires" de la France avec chacun des États membres de l'UE, pour établir précisément l'aide que chacun est prêt à apporter concrètement, a expliqué le ministre. Car la France "ne peut pas être partout à la fois", a insisté mardi depuis Bruxelles Jean-Yves Le Drian. Paris ne demande pas une assistance militaire d'autres pays sur son territoire, mais veut pouvoir compter sur davantage d'aide contre l'EI en Syrie et en Irak et "partager le fardeau militaire" sur d'autres théâtres d'intervention, a souligné son entourage.

Les contributions d'autres Etats "peuvent prendre la forme d'avions de transport, de ravitaillement, d'armements" compte tenu de l'intensification des opérations en Syrie, a-t-on  précisé. Paris avait également adressé un appel à la solidarité européenne sur un autre terrain, budgétaire cette fois. Il a été accueilli mardi avec bienveillance à Bruxelles, qui n'a toutefois pas délivré de blanc-seing. Car les engagements budgétaires européens de la France "seront forcément dépassés, nous devons l'assumer et l'Europe doit le comprendre", a lancé mardi le Premier ministre français Manuel Valls.

 

Le retour à moins de 3% de déficit public s'éloigne

Pour la France, il n'est plus question de se focaliser sur l'objectif d'un retour à moins de 3% de déficit public en 2017. D'autant que François Hollande a annoncé la création prochaine de 8.500 postes dans les forces de l'ordre et la justice et a annulé quelque 9.200 suppressions de postes de militaires prévues entre 2017 et 2019. De nouvelles dépenses sont aussi prévues pour renforcer les moyens concrets des forces de l'ordre (véhicules, armes...), après les attentats sans précédent qui ont coûté la vie à 129 personnes vendredi à Paris.

Il est "trop tôt pour dire maintenant comment ça va se traduire sur la trajectoire budgétaire de la France", a commenté mardi le commissaire européen aux Affaires économiques, le Français Pierre Moscovici, mais "nous comprenons ce qu'est la priorité à la sécurité". Le pacte de stabilité n'est "ni rigide, ni stupide", a-t-il dit.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:55
Les colis de Noël : un signe d’espérance

Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire :« C’est le moment de témoigner notre soutien et de montrer que nous n’avons pas peur. » - photo  Rym. S  DICOD

 

19/11/2015 EV C. M.  - DICOD

 

Les 16 et 17 novembre, l’association Solidarité Défense et bon nombre de bénévoles ont procédé à la traditionnelle confection des colis de Noël, destinés aux soldats actuellement projetés sur les théâtres d’opérations extérieures. Après les attentats qui ont frappé Paris, le 13 novembre dernier, les autorités politiques et militaires ont souhaité montrer par leur présence leur soutien à cette initiative, symbole du lien Armée-Nation.

 

photo  Rym. S  DICOD

photo Rym. S DICOD

 

« Je souhaite montrer par cet événement que vous incarnez la France d’aujourd’hui, debout, qui ne se laisse pas atteindre par la frappe dont nous avons été victimes. » C’est par ces mots que s’est adressé le général d’armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, aux nombreux bénévoles qui se sont réunis, lundi 16 novembre, aux Invalides, pour la confection des traditionnels colis de Noël destinés aux soldats projetés sur les théâtres d’opérations extérieures. « Cette journée est un signe d’espérance, a souligné le chef d’état-major des armées. Avec la force de mes convictions, je souhaite vous dire que nous pouvons être fiers de nos armées et de notre Nation qui ne se laissera pas abattre. On saura surmonter ces moments difficiles, notamment avec des petits gestes comme aujourd’hui. »

 

Rendez-vous annuel avant chaque fête de Noël, la confection des colis destinés aux soldats qui passeront les fêtes de fin d’année en opérations extérieures s’est déroulée les 16 et 17 novembre derniers, à l’Hôtel des Invalides. Près de 11 000 paquets ont été préparés par l’association Solidarité Défense et une soixantaine de bénévoles et sympathisants issus de différentes associations ou entreprises proches de la défense (ANFEM, UNOR, ONAC, IGESA, UNEO, etc). Ces colis comprennent notamment les vœux du président de la République et du président de Solidarité Défense, des cadeaux, des friandises et un dessin d’enfant d’une classe de primaire.

 

Les autorités civiles et militaires étaient présentes auprès des bénévoles afin de leur manifester leur reconnaissance. « Notre présence aujourd’hui souligne encore plus la solidarité pour les forces armées, mais également pour toutes celles mobilisées depuis ce week-end, a déclaré Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. C’est le moment de témoigner notre soutien et de montrer que nous n’avons pas peur. »

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:50
photo 110e RI - BFA

photo 110e RI - BFA


30/09/2015  IRSEM

 

Sous format « livre électronique », l’IRSEM publie dans cette collection ses recherches stratégiques principales

 

Defending Europe? A Stocktaking Of French and German Visions for European Defense - by Barbara KUNZ

 

ABSTRACTS

 

Numerous examples seem to illustrate the incompatibility of French and German strategic cultures. The two countries’ very different political choices in concrete situations such as the military intervention in Libya have been the subject of many debates. These differences not only hamper European security policy and thus the establishment of the European Union as a full-fledged world-wide security actor, but also cooperation within the Franco-German tandem. While France and Germany remain the “motor” couple of European integration, their dialog on security matters continues to be difficult (and too infrequent, notably in times of the Euro crisis). Strategic cultures, world views and ideas on the role to play on the international stage, as well as the attention (publicly) devoted to security policy are essentially different. Mutual incomprehension is thus manifest in Paris and Berlin, with obvious difficulties to understand the other’s objectives and motivation.

The aim of this study consists of taking stock of strategic thinking in France and Germany. More concretely, it intends to identify compatible and incompatible aspects, as well as the potential for compromise, in these national considerations on the future of CSDP and NATO. In so doing, it concentrates on five issues: strategic visions, threat perception and military doctrine; the institutional framework for European defense; military interventions; capabilities as well as the industrial dimension.

 

De nombreux exemples semblent illustrer l’incompatibilité des cultures stratégiques en France et en Allemagne. Les choix politiques très différents des deux pays dans des situations concrètes telle que l’intervention militaire en Libye ont été l’objet de nombreux débats. Ces différences entravent non seulement la politique de sécurité européenne et donc l’établissement de l’Union Européenne comme acteur mondial à part entière, mais également la coopération au sein du tandem franco-allemand. Alors que la France et l’Allemagne restent le couple « moteur » de l’intégration européenne, leur dialogue sur les questions de sécurité reste difficile (et trop peu fréquent, notamment en ces temps de crise de l’Euro). Les cultures stratégiques, les visions du monde et du rôle que l’on devrait y jouer ainsi que l’importance que l’on attache (publiquement) à la politique de sécurité sont essentiellement différentes. On constate donc une incompréhension mutuelle manifeste à Paris et à Berlin, un mal évident à comprendre les objectifs et les motivations de l’autre.

Le but de cette étude consiste avant tout à dresser le bilan de la réflexion stratégique en France et en Allemagne. Plus concrètement, elle vise à identifier les aspects compatibles et incompatibles ainsi que le potentiel de compromis dans ces réflexions nationales en vue d’un débat sur l’avenir de la PSDC et de l’OTAN, en se concentrant sur cinq aspects: la vision stratégique, la perception de la menace et la doctrine militaire ; le cadre institutionnel de la défense européenne ; les interventions militaires ; les capacités ainsi que la dimension industrielle.

 

Etude de l'IRSEM n°41 - 2015

 

Parutions précédentes

 

Etude de l'IRSEM n°40 - 2015

Stratégies de mise en place des soft powers européen et russe en Moldavie après la Guerre froide

par Michael LAMBERT

 

Etude de l'IRSEM n°39 - 2015

Parlements et légitimité démocratique de la Politique de sécurité et de défense commune

Général (2S) Maurice de LANGLOIS,
Sara CANTO

 

Etude de l'IRSEM n°38 - 2015

Quelles stratégies face aux mutations de l’économie de défense mondiale ?

sous la direction d’Aude-Emmanuelle FLEURANT

 

Etude de l'IRSEM n°37 - 2015

Les sanctions contre la Russie ont-elles un effet dissuasif ?

par Céline MARANGÉ

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 13:30
Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)

Rafale - Mirage 2000D (Armée de l’Air) – Rafale Marine (Marine Nationale)


18.11.2015 45eNord.ca (AFP)
 

La France a conduit jusqu’à maintenant 12% des frappes non-américaines menées par la coalition contre le groupe État islamique, et ce chiffre devrait augmenter avec l’entrée en lice du porte-avions Charles de Gaulle, a estimé mercredi un porte-parole militaire américain.

 

« La France a été le premier partenaire de l’Otan a frapper en Irak en septembre 2014, et a conduit à peu près 12% de toutes les frappes non américaines en Irak et en Syrie jusqu’à maintenant », a déclaré le colonel Steve Warren, un porte-parole militaire américain qui s’exprimait par vidéoconférence depuis Bagdad.

« Je m’attends à ce que ce pourcentage augmente » avec l’arrivée prochaine du Charles-de-Gaulle pour participer aux frappes, a-t-il ajouté.

Le porte-avions français apporte « une capacité de frappe significative à la coalition », a-t-il souligné.

Le Charles-de-Gaulle a appareillé mercredi de Toulon (France) pour rejoindre la Méditerranée orientale ou il doit participer à la campagne contre le groupe Etat islamique, triplant la capacité de frappe française dans la région.

L’armée française disposera au total de 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions — 18 Rafale et huit Super Etendard — plus des douze appareils stationnés aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage 2000).

Paris a décidé d’intensifier ses opérations en Syrie, en riposte aux pires attentats commis vendredi sur son territoire (129 morts, plus de 350 blessés), revendiqués par l’organisation de l’Etat islamique (EI).

Selon les statistiques publiquement disponibles compilées et mises en ligne par l’ONG britannique Airwars, la France est jusqu’à maintenant le troisième pays, autre que les Etats-Unis, en terme de nombre de frappes, derrière le Royaume-Uni et au niveau des Pays-Bas.

La campagne aérienne contre le groupe Etat islamique repose toutefois essentiellement sur les Etats-Unis, qui ont mené plus de 80% des frappes jusqu’à maintenant, selon les chiffres du Pentagone.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 12:55
photo EVDG - DCSSA

photo EVDG - DCSSA

 

13/11/2015 EVDG  - DCSSA

 

Une première Unité d’enseignement (UE) optionnelle « Santé et Défense » vient d’être créée pour les étudiants des Facultés de Santé d’Ile-de-France.

 

L’UE optionnelle « Santé et Défense » a été créée par une  convention établie entre l’École du Val-de-Grâce et l’Université Paris-Descartes. Ouverte à tous les étudiants en médecine, pharmacie et odontologie des 11 facultés d’Ile-de-France, elle a pour objectif de favoriser les vocations d’engagement dans la Réserve opérationnelle du SSA.

 

3000 réservistes servent volontairement à temps partiel dans les hôpitaux militaires ou dans les  centres médicaux des armées. En 2014, une quarantaine d’entre eux a exercé en opérations extérieures pour participer au soutien médico-chirurgical des armées.

 

L’UE expose les différentes composantes et actions du SSA. Elle comprend un tronc commun de quatre modules pour tous les étudiants, des visites des sites du SSA et deux modules spécifiques pour médecins, pharmaciens et dentistes. Les intervenants sont des médecins militaires d’active et de réserve.

 

L’UE rencontre déjà un franc succès. 88 étudiants sont inscrits pour sa première année d’existence.

 

L’ouverture officielle du premier module a eu lieu le 10 octobre à l’École du Val-de-Grâce en présence du doyen de la faculté de pharmacie Paris-Descartes. Au programme : l’organisation de la défense et du SSA, la place des réservistes, l’environnement de l’aide humanitaire internationale et la mission du Centre de traitement des soignants déployée en Guinée lors de la crise Ebola. Ces présentations ont suscité un vif intérêt et de nombreuses questions parmi les étudiants.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 12:55
photo EMA

photo EMA

 

18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 13 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers s’est rendu à Tours, avec les trois chefs d’état-major d’armée et le major général des armées, pour rencontrer les spécialistes ressources humaines (RH) de nos armées.

 

Au programme de cette journée, un comité des chefs d’état-major (COCEM) à dominante RH et la visite des trois directions rassemblées à Tours : la DRH de l’armée de terre (DRHAT) à la caserne Baraguey, la DRH de l’armée de l’air (DRHAA) sur la base aérienne 705 et la direction du personnel militaire de la Marine (DPMM) au quartier Rannes.

 

La rénovation du modèle de ressources humaines est une des priorités fixées par le chef d’état-major des armées (CEMA) pour 2015 et 2016.

 

Entouré de son « équipe de commandement », il a choisi d’aborder ce sujet lors d’un COCEM élargi aux directeurs des ressources humaines d’armée sur le site de la DPMM à Tours. Cette réunion a eu lieu un mois après la diffusion de sa vision du modèle RH, qui vise à « construire l’armée de nos justes besoins : celle qui répondra aux enjeux de demain ». Il est allé ensuite à la rencontre des experts RH de chacune des armées : « Vous avez en charge ce que nous avons de plus précieux. Les RH constitue notre capital et je compte sur vous pour le faire fructifier au mieux ; pour le modeler sur la courbe de nos besoins : c’est-à-dire les besoins de notre pays, pour le succès des armes de la France ! »

 

Repères

 

COCEM

Chaque semaine, le comité des chefs d’état-major (COCEM), rassemble à Paris, autour du général de Villiers, le major général des armées (MGA) ainsi que les chefs d’état-major des armées de Terre (CEMAT), de l’Air (CEMAA) et de la Marine nationale (CEMM) pour arrêter, selon un ordre du jour spécifique, la politique des armées sur les sujets d’avenir.

 

Le modèle des ressources humaines des armées

Le CEMA a diffusé, le 13 octobre 2015, sa vision du modèle des ressources humaines, en cohérence avec la politique des ressources humaines du ministère de la Défense.

Une vision du modèle des ressources humaines qui

    souhaite fédérer les énergies pour adapter les armées à un monde qui change continument ;

    permet au personnel d’exprimer pleinement tout son potentiel et encourage chacun à être acteur de son parcours professionnel ;

    entend proposer de nouvelles perspectives d’avancement, lisibles et réalistes.

 

Un modèle qui se caractérise à travers quelques principes simples :

    un modèle construit sur la confiance ;

    un modèle attractif ;

    un modèle ouvert et participant à la cohésion nationale ;

    un modèle exigeant, sous-tendu par la finalité opérationnelle ;

    un modèle résilient, sachant anticiper les besoins.

 

Pour réussir ce projet ambitieux en répondant aux attentes du CEMA, un plan d’action conjoint a été lancé par l’EMA et le SGA. Il s’agit d’une démarche exigeante qui concerne tous les domaines des ressources humaines et qui mobilise l’ensemble des acteurs RH du ministère : états-majors, directions centrales, directions des ressources humaines et directions fonctionnelles.

photo EMAphoto EMA

photo EMA

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 12:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

18-11-2015 par 3e REI Réf : 253 | 66

 

L'opération AGATA 10 s'est déroulée du 21 au 28 octobre 2015 dans la région du fleuve OYAPOK. Cette opération militaire brésilienne de grande ampleur a vu le déploiement d'une grande partie des unités subordonnées au commandement militaire Nord pour la région de l'Amazone. L'opération visait à assurer un contrôle des frontières du Brésil dans les Etats de l'AMAPA et du PARA, déployant des éléments de trois bataillons d'infanterie et de la marine brésilienne sur la frange côtière et le fleuve OYAPOK.

 

Cette opération a été l'opportunité pour les forces armées en Guyane (FAG) de renforcer leur coopération avec les forces brésiliennes. Pendant toute la durée de la mission, des éléments du 3e régiment étranger d'infanterie (3e REI) ont mené des actions conjointes avec leurs camarades du 34e Batalhao de Infanteria de Selva (34 BIS), l'unité binôme du 3e Etranger stationnée à MACAPA, capitale de l'Etat de l'AMAPA, mais également avec le 2e BIS stationné à BELEM et déployé dans la région de l'OYAPOK pour l'opération AGATA 10. Des patrouilles fluviales et des postes de contrôle ont ainsi été conduits en commun sur le fleuve OYAPOK afin de lutter contre les flux logistiques qui alimentent l'orpaillage illégal en Guyane. Outre des résultats tangibles en matière de coopération, l'opération a permis de saisir une importante quantité de matériel dédié au soutien des garimpeiros.

 

L'opération a été mise en lumière le 24 octobre par la visite du ministre de la défense du Brésil ainsi qu'une importante délégation d'officiers généraux brésiliens dont le chef d'état-major des armées et les chefs d'états-majors d'armées. Le général de division aérienne DUPONT, commandant supérieur des forces armées en Guyane a représenté la France lors de cet évènement de haut niveau. Il était accompagné par le chef de corps du 3e REI.

photo 3e REI

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
Bloc opératoire HIA Bégin - photo ECPAD

Bloc opératoire HIA Bégin - photo ECPAD

 

18/11/2015 Service de santé des armées - DCSSA

 

Hôpitaux militaires, centre de transfusion sanguine, psychiatres, DAPSA, CMA, le service de santé a été largement mobilisé suite aux attentats commis  dans Paris ce week-end.

 

Les deux HIA Percy et Bégin ont été immédiatement mobilisés. Chaque HIA a conditionné ses blocs opératoires pour faire face à l’afflux massif de blessés. Ils ont, au total, accueilli 58 blessés, soit 18% des urgences absolues. En une heure à Bégin, 8 ambulances ont acheminé une trentaine de blessés, dont 20 par balle et de nombreuses urgences psychologiques. Au même moment, 17 blessés étaient accueillis à Percy.  Dès l’arrivée des ambulances de la BSPP, les blessés étaient triés, catégorisés, examinés avant le passage au bloc opératoire. « Les équipes médicales ont mis en œuvre au profit des blessés français sur le territoire national ce qu’elles font habituellement en opération extérieure » a souligné le MG Gygax-Genero, directrice de l’HIA Bégin.

 

« Si chaque hôpital a eu un nombre important de blessés, aucun n’était dans un afflux dit saturant. Chaque victime a donc pu avoir le traitement nécessaire : le damage control, c’est-à-dire des mesures conservatoires qui permettent la survie du blessé, du membre » a expliqué les MCS Rigal, chef du service de chirurgie orthopédique de l’HIA Percy.

 

Une cellule médico-psychologique a également été déployée dans chaque HIA au profit des blessés, de leur famille, mais aussi du personnel soignant, fortement impacté. L’action du CTSA a été également déterminante dans la prise en charge des blessés grâce à un approvisionnement en sang efficace et continu. 

 

Le lendemain, une équipe de psychiatres et psychologues du Service intervenaient à l’école militaire pour soutenir les familles de victimes. « Nous étions là pour leur apporter une présence, un accueil, un réconfort, faire en sorte qu’ils puissent mettre des mots sur ces événements d’horreur absolus » a expliqué le médecin en chef Martinez, coordinateur national du soutien médico-psychologique des armées.

 

Pendant ce temps, les établissements du ravitaillement sanitaire déployaient 2500 garrots et pansements compressifs nécessaires aux 1500 militaires envoyés en renfort de l’opération sentinelle.

 

Rôdé à la prise en charge des blessés de guerre, physiques et psychiques, le personnel soignant a fait preuve d’une efficacité et d’un dévouement remarquables. Le ministre de la défense a d’ailleurs salué « la mobilisation, la réactivité et le sang-froid du personnel du SSA »lors de sa visite à Bégin, lundi 17 novembre. A midi, entouré du personnel hospitalier, il a observé une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat.

 

L’action continue dans les hôpitaux au profit des blessés dont le parcours de reconstruction s’annonce long et difficile, toujours entouré du personnel soignant.

Infographie HIA-Attentas novembre 2015 - credits DCSSA

Infographie HIA-Attentas novembre 2015 - credits DCSSA

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
Le Raid confirme utiliser le "Made in Israel" dans son mode opératoire

 

18.11.2015 IsraelValley Desk – Défense (source LeFigaro.fr)

 

Jean-Michel Fauvergue, directeur du Raid, raconte en détails, comment ses hommes ont mené l’assaut dans le nord de Paris. L’opération, qui a duré sept heures, a occasionné «des centaines de coups de feu» et blessé 5 hommes de l’unité d’élite de la police.

 

LE FIGARO. – Que savez-vous avant de commencer l’assaut?

 

Jean-Michel FAUVERGUE. – Au départ, on nous a dit qu’il y avait trois personnes à l’intérieur. On pense qu’il y a une femme et deux hommes radicalisés.

 

Vous saviez que la femme portait un gilet explosif?

Oui, on savait que les terroristes étaient sans doute armés de kalachnikov et de gilets explosifs.

 

Abu Abdelhamid Abaaoud pouvait-il être présent?

On savait qu’il était peut-être là. Les autres services nous avaient transmis cette information.

 

Pouvez-vous nous raconter l’assaut?

L’assaut commence à 4h16 et il dure tout le temps du siège. On décide de faire une ouverture de porte à l’explosif car c’est généralement efficace et sidérant pour les gens qui sont à l’intérieur. Malheureusement, comme ça arrive quelques fois, ça ne marche pas bien. La porte blindée s’ouvre mal. On a du mal à rentrer et donc l’effet de surprise n’existe pas et très rapidement nos gars sont pris dans des échanges de tirs nourris. On riposte.

Les terroristes ont rapidement installé un porte-bouclier derrière la porte. Un porte bouclier assez lourd, posé sur une structure à roulettes. Ça n’est pas un bouclier sarcophage, mais ça y ressemble.

L’échange de tirs dure entre une demi-heure et trois-quarts d’heure. Des centaines de coups de feu sont échangés. Les terroristes ont également lancé des grenades offensives. Puis les tirs deviennent plus sporadiques, entrecoupés de périodes de feu plus intenses.

Après un long moment sans tir, on décide d’envoyer un chien pour qu’il fasse une reconnaissance des lieux. Malheureusement, Diesel, un chien d’attaque, est tué à la Brenneke.

On avait auparavant placé 6 tireurs d’élite devant les ouvertures, sur des immeubles aux alentours. L’un de nos hommes voit un des terroristes, lui demande de lever les mains. Il ne le fait pas. Le tireur d’élite tire. Le terroriste est touché mais continue de risposter à la kalachnikov. Les échanges de tirs continuent assez longtemps.

Puis la femme présente à l’intérieur envoie une longue rafale de tirs et s’ensuit une grande explosion. Les fenêtres, côté rue, volent en éclats. Un bout de corps, un morceau de colonne vertébrale, tombe sur une de nos voitures.

 

La femme s’est-elle jetée sur les forces d’intervention?

Non, nous sommes prudents. La femme s’est fait sauter toute seule dans l’appartement, en espérant que la force de l’explosion nous touche. Mais l’explosion ne nous a pas touchée, en revanche le choc a fait plier des murs porteurs. L’appartement est fragilisé mais il ne s’effondre pas.

Nous sommes au milieu de la mission, il est environ 9 heures. Les tirs de kalachnikov se poursuivent. Puis nous n’entendons plus qu’une kalachnikov car la deuxième s’est tue.

On décide alors de travailler à la grenade de 40mm. C’est une grenade qui contient 40 grammes d’explosif et qui sert à assourdir et à sidérer les assaillants. On en jette une vingtaine.

Puis on continue la progression dans l’appartement. C’est une progression raisonnée.

 

C’est-à-dire? Vous utilisez des moyens de reconnaissance?

On avance prudemment dans l’appartement. On envoie un drone pour regarder à travers les vitres et les velux mais ça ne nous apprend pas grand-chose.

On balance un premier robot muni d’une caméra pour faire une reconnaissance des lieux. Mais il est rapidement bloqué par les gravats. On emprunte un robot plus gros et plus haut, celui de la sécurité civile qui sert au déminage, mais il ne peut pas non plus progresser à cause des gravats. On n’arrive pas à le déployer.

On s’aperçoit qu’il y a des trous un peu partout, dans le parquet. Alors on décide d’utiliser l’appartement du dessous, du deuxième étage, pour passer des perches dotées de caméras. On voit alors qu’un corps est passé du troisième au deuxième étage. Le cadavre est abîmé car il a sans doute pris des grenades et il a reçu une poutre lorsqu’il est tombé. Il n’est pas identifiable.

On décide de repartir au troisième étage. D’autres personnes sont sur le pallier, deux hommes se cachaient sous du linge et avec ce qu’ils avaient trouvé. On les arrête. On continue notre progression mais on ne voit plus rien.

 

Des policiers ont été blessés durant l’assaut?

Cinq de nos hommes sont blessés, certains par balles, d’autres ont pris des morceaux d’explosifs. Ils ont été touchés aux bras, aux jambes, aux mains, dans le bas du dos, mais leur pronostic vital n’est pas engagé.

 

Vous êtes-vous coordonnés avec la BRI?

Oui, à la fin de l’opération, il fallait que l’on vérifie d’autres bâtiments, d’autres appartements qu’on nous avait désignés. La BRI est donc venue en renfort et c’est elle qui a fait cette mission.

Nous étions 110 policiers d’intervention sur le terrain, dont 70 du Raid.

 

Avez-vous des techniques d’intervention particulières?

L’engagement du Raid et de la BRI est un engagement total mais nos hommes ne sont pas suicidaires et on a mis au point des techniques d’intervention particulières. Mais ça pose problème de travailler sur des gens qui portent des gilets explosifs.

 

Ça pose quels problèmes?

On est obligé de rester à distance car effectivement il ne faut pas que l’on se fasse péter.

 

Est-ce que cette nouvelle forme de terrorisme va modifier vos techniques d’intervention?

On les a déjà modifiées. On s’est servi de l’expérience de nos amis étrangers et notamment des techniques utilisées en Israël mais aussi dans d’autres pays. Ce sont des techniques pour essayer d’avoir le moins de dégâts possibles avec un kamikaze.

 

C’est éprouvant pour les nerfs des hommes…

Oui, des hommes mais aussi des chefs. Vous êtes en train de commander une colonne et vous allez demander à vos gars d’aller au contact sur des individus qui sont prêts à se donner la mort.

Si cette série continue, le comportement de mes hommes restera le même. Si on arrive à conserver du temps de repos, ça se passera bien. Là, on est en train de gérer la fatigue et le repos".

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
photo J.Redouane ECPAD

photo J.Redouane ECPAD

 

 

Fin octobre, terriens et aviateurs se sont retrouvés au Centre d’Entraînement à la Survie et au Sauvetage de l’Aéronautique Navale (CESSAN), à Lanvéoc. Objectif : apprendre à survivre à un crash en mer. Après s’être extrait d’une cabine immergée, en apnée, après avoir été hélitreuillés, après avoir appris à se libérer d’un harnais de parachute sous en vent de 100 km/h, ils s’entraînent désormais à l’utilisation des équipements respiratoires subaquatiques aérotransportables (ERSA). Dernier contrôle avant d’obtenir le certificat d’aptitude à la survie en mer.

 

CESSAN : le stress sous apnée [Diaporama]

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 16 novembre, après avoir été au contact des militaires déployés en renfort sur Paris à la suite des attentats du vendredi 13, le CEMA s’est rendu aux Invalides pour rencontrer les bénévoles de l’association « Solidarité Défense » et ses partenaires, qui préparaient les Colis de Noël destinés aux soldats engagés en opérations.

 

Cette rencontre symbolisait tout autant le lien qui existe entre l’armée et sa nation – comme en témoignent les dessins réalisés par les élèves de 500 écoles primaires, que celui qui unit les forces engagées en OPEX pour la « défense de l’avant » à celles qui le sont sur le territoire national pour protéger nos concitoyens.

 

photo ECPAD

photo ECPAD

C’est entouré de ces bénévoles et de professeurs des écoles que le général Pierre de Villiers a observé une minute de silence en mémoire des victimes des attentats du 13 novembre. « Je souhaite montrer par cet évènement que vous incarnez la France d’aujourd’hui, debout, qui ne se laisse pas atteindre par la frappe dont nous avons été victimes ».

 

Repères

 

Solidarité Défense

Créée il y a dix ans et présidée par l’amiral Lanxade, qui a occupé les fonctions de CEMA de 1991 à 1995, cette association accompagne tout au long de l’année les militaires blessés, ainsi que de nombreuses familles endeuillées par la mort d’un proche sur les théâtres d’opérations extérieures ou en service commandé. Les bénévoles qui la compose, collectent dessins et messages d’écoliers de la France entière pour le soutien de nos soldats à Noël.

 

Les colis de Noël aux soldats

Chaque colis est composé d’une lettre du président de la République, de dessins d’élèves d’écoles primaires, d’une carte de vœux, d’une tasse et de friandises. Ce sont ainsi près de 11 000 colis qui sont envoyés à nos militaires en mission opérationnelle en fin d’année. Ils sont invités à répondre aux écoles qui leur ont adressé un dessin ou un message.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:55
PFM - photo 3e RG Armée de Terre

PFM - photo 3e RG Armée de Terre

 

18/11/2015 armée de Terre

 

En cas de crues ou d'inondations, les militaires de l'armée de Terre sont prêts à intervenir en tout lieu et à tout moment. En prévision des risques liés à la saison hivernale, les sapeurs du 3e régiment du génie (3e RG) se sont dernièrement entraînés sur le camp de la Valbonne. Un pont flottant motorisé de 160 mètres de long a même été installé sur le Rhône !

 

Et pour tester le travail des sapeurs, quoi de mieux que le fleuron de la cavalerie française ? Des chars Leclerc ont donc franchi le pont, installé en seulement une heure par les militaires du génie. Un temps record pour une manœuvre ô combien délicate ! C’était l'occasion pour le général de brigade Nicolas Richoux, commandant la 7e brigade blindée, d'apprécier le haut niveau de capacité opérationnelle du 3e RG, rattaché à son commandement depuis le mois d'août.

 

D’un point de vue technique, le pont flottant motorisé (PFM) est destiné à assurer le franchissement de cours d’eau d'une largeur supérieure à 30 mètres. Une capacité dont le 3e RG est l’unique détenteur au sein de l’armée de Terre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le régiment se tient prêt à porter secours et assistance à la population dans le cadre de l’alerte Neptune (crue centennale de la Seine).

 

En attendant, le 3e RG ne baisse pas le rythme. Après l’environnement humide du Rhône, les sapeurs s’entraîneront la semaine prochaine au combat en zone urbaine. Et pour l’occasion, ils évolueront en plein cœur de Charleville-Mézières, au contact de la population.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:30
Le magazine de l’État islamique se vante des attentats russe et parisiens

 

18/11/2015 Par Anne-Laure Debaecker - Valeurs Actuelles

 

Islamisme. Dans sa douzième édition parue ce mercredi, Dabiq, le magazine de propagande de l’État islamique, indique comment il aurait piégé l’avion russe écrasé dans le Sinaï et se réjouit des attentats survenus à Paris vendredi.

France, Angleterre, Etats-Unis, Espagne mais aussi Hollande ou encore Turquie : nombreux sont les journaux nationaux et internationaux qui ont consacré leur Une aux attentats de vendredi dernier à Paris. Dabiq, le journal de propagande de l’Etat islamique, n’est pas en reste.

Une photo des sapeurs-pompiers parisiens en train d’évacuer des blessés illustrent, en effet, la couverture de sa douzième édition, diffusée ce mercredi. Avec comme titre « Just terror ». Ce magazine écrit en anglais, disponible en PDF, est utilisé comme une arme de communication et propagande à destination des djihadistes ainsi que des convertis en voie de radicalisation. Si les messages contenus dans ce média sont à prendre avec des pincettes, eut égard au biais introduit par cette propagande, ils peuvent toutefois fournir quelques informations concernant les agissements des djihadistes qui y détaillent leurs crimes.

Suite de l'article

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 08:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

18-11-2015 3e REI Réf : 255 - 145

 

Du 21 septembre au 06 novembre 2015, c'est tambour battant que se sont enchainées des actions de formations au profit des cadres du 3e REI.

 

La section instruction du BOI, sous la houlette de la cellule tir a organisé un stage directeur de mise en œuvre  et 2 stages moniteurs ISTC. Au résultat, c'est plus 15000 cartouches et 100 pétards d'explosif consommés, dans des conditions géographiques et  climatiques extrêmes, disposant parfois de troupe de manœuvre afin mettre à profit la pédagogie fondamentale dans l'exercice des armes. C'est ainsi que le régiment de la SELVA compte, désormais 16 cadres formés, garant du savoir-faire du légionnaire combattant.

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19 novembre 2015 4 19 /11 /novembre /2015 07:55
photo DGPN

photo DGPN

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Tout laisse à penser que les personnes arrêtées ou tuées mercredi matin lors de l'assaut d'un appartement à Saint-Denis, au nord de Paris, pouvaient passer à l'acte pour un nouvel attentat, a déclaré le procureur François Molins.

 

Le cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud (129 morts), ne figure pas parmi les huit personnes interpellées, et on ignore s'il figure parmi les personnes décédées, a ajouté mercredi soir le procureur François Molins, en charge de l'enquête, lors d'une déclaration à la presse.

 

Des corps ont été retrouvés dans les décombres de l'appartement, mais le procureur a dit n'être pas en mesure de communiquer leur nombre, ni les identités. Les autorités avaient annoncé auparavant qu'au moins deux personnes avaient été tuées lors de l'assaut.

 

Les trois personnes interpellées dans l'appartement n'ont pas non plus été encore identifiés, leur identité étant en cours de vérification, a indiqué le procureur. Il a précisé que ni Abaaoud ni Salah Abdeslam, soupçonné d'avoir fait partie d'une des trois équipes de tueurs vendredi, ne figurent parmi les personnes arrêtées.

 

L'opération policière a été lancée sur la foi d'un témoignage lundi sur la présence en France d'Abaaoud, a ajouté M. Molins.

 

Le procureur a présenté Abaaoud comme un individu suspecté d'être l'inspirateur de nombreux projets d'attentats ou attentats terroristes en Europe pour le compte de l'organisation terroriste Etat islamique.

 

Le procureur a encore affirmé qu'un SMS indiquant on est parti, on commence a été envoyé le soir des attaques de vendredi à partir d'un téléphone portable qui a ensuite été découvert dans une poubelle à l'extérieur de la salle de concert du Bataclan. Les investigations s'attachent bien évidemment à déterminer quel est le destinataire de ce message, envoyé à 21H42, peu avant l'attaque, a-t-il ajouté.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo EMA

photo EMA

 

18/11/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 novembre 2015, le général d’armée Pierre de Villiers a reçu le Premier ministre, Manuel Valls, au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) à Balard, pour lui faire un point des engagements de l’armée française dans la lutte contre le terrorisme, en France et à l’étranger.

 

Repère

 

Depuis le 19 juin 2015, le commandement des opérations a rejoint Balard.

 

Lors de l’inauguration des nouveaux locaux du ministère de la Défense le 5 novembre 2015, le Président de la République s’était fait présenté le CPCO au sein du nouveau cœur opérationnel.

 

Après la réorganisation des états-majors d’armée puis celle de l’état-major des armées, ce regroupement constitue une nouvelle étape de la transformation du commandement des armées. Le chef d’état-major des armées (CEMA) voit son équipe de commandement regroupée en un même lieu autour de lui.

 

Entouré des chefs d’état-major d’armée qui le conseillent et l’assistent, il s’appuie par ailleurs sur les capacités désormais concentrées au sein du nouveau pôle opérationnel construit au cœur de Balard. Organisé autour du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), le « Pôle ops » regroupe l’ensemble des équipes ou fonctions qui contribuent aux travaux d’anticipation stratégique, ainsi qu’à la planification et la conduite de nos engagements opérationnels (états-majors opérationnels, commandement interarmées de l’espace, cyberdéfense, renseignement, soutiens,…).

 

Le CPCO, à la fois état-major d’aide à la décision et centre de commandement, est connecté 7 jours sur 7 et 24h sur 24 avec l’ensemble des théâtres d’opération. Il permet au CEMA d’assurer le commandement des opérations militaires, de conseiller le gouvernement dans le champ des opérations et de proposer des options stratégiques au Président de la République, chef des armées.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo 1e BL - Armée de Terre

photo 1e BL - Armée de Terre

 

18/11/2015 Armée de Terre

 

48 heures après les attentats du 13 novembre à Paris, l’opération Sentinelle était renforcée de 1 000 hommes et femmes venus de toute la France. Pour coordonner cette montée en puissance, la 1re brigade logistique est entrée en piste très tôt samedi matin…

 

Toutes les 6 semaines, c’est la même mécanique qui se met en marche : les experts du centre de mise en œuvre (CMO) de la 1re brigade logistique travaillent en auto-relève pour assurer l’arrivée d’environ 4 000 soldats en Ile de France et le retour de 4 000 autres vers leur garnison. Un flux de 8000 hommes à envisager sur une période habituelle de 6 jours.

 

Ce week-end, le rythme s’est trouvé accéléré : en 48 heures, ces experts ont dû gérer l’arrivée et le déploiement fluide et rapide de plus de 1000 soldats supplémentaires, venant de 22 entités différentes.

 

Depuis le 8 janvier 2015, le CMO coordonne en effet les mouvements de relèves du dispositif Sentinelle d’Ile de France. Cette petite entité de l’armée de Terre travaille en deux phases :

- en amont : la planification de la relève avec les différents interlocuteurs (le niveau tactique sur zone, mais également les services du commissariat pour les véhicules et la perception de l’équipement sur la zone de transit de Brétigny, etc.) ;

- en temps réel : la conduite de la relève depuis le centre opérationnel de Saint-Germain-en-Laye afin de s’adapter aux impondérables d’un tel engagement.

 

Ce weekend, le CMO a donc été mis en alerte dans la nuit du 13 au 14 novembre pour assurer le déploiement exceptionnel qui lui était confié. Outre ce centre, près de 1000 hommes de la brigade logistique sont actuellement engagés sur l’opération Sentinelle, que ce soit sur les missions de surveillance, d’organisation ou sur des missions d’approvisionnement.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 20:55
photo ECPAD

photo ECPAD

 

16/11/2015 Armée de Terre

 

Le samedi 14 novembre 2015 en début de soirée, 300 parachutistes du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa) de Carcassonne sont arrivés à Paris par avions militaires, en renfort suite aux attentats du 13 novembre.

 

Suivez leur déploiement, de leur décollage de l’aéroport Toulouse Blagnac à leur perception d’armement et leurs patrouilles dans Paris et son agglomération.

 

Outre les missions traditionnelles dévolues aux régiments d’infanterie motorisée, le 3e RPIMa est organisé et entraîné pour couvrir une grande unité face à une menace inopinée, mener un combat sur les arrières, contrôler une zone à l’étranger… De par leur instruction axée principalement sur l’acquisition des actes élémentaires individuels du combattant (obtention du brevet militaire parachutiste ainsi que passage en centre d’entraînement commando), les militaires du 3e RPIMa ont donc pour vocation d’intervenir partout dans le monde, en France comme à l’étranger.

 

Au total, 5 000 soldats de Sentinelle sont mobilisés dans Paris et son agglomération. Près de 19 unités de l’armée de Terre ont été mises à contribution (voir la liste des régiments). 48h après les attentats du 13 novembre à Paris, l’opération Sentinelle a été renforcée de 1 000 hommes et femmes venus de toute la France. D’autres soldats arriveront d’ici mercredi.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

18 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

PARIS (France) - Le porte-avions français Charles de Gaulle sera sur zone en Méditerranée orientale, prêt à engager ses avions en Syrie, à la fin de la semaine, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Le groupe aéronaval dans son ensemble (porte-avions et bâtiments de soutien) a appareillé ce matin (de Toulon, sud de la France), il sera sur zone à la fin de la semaine, a-t-il dit à l'Assemblée nationale.

 

L'armée française disposera alors dans la région des 26 chasseurs embarqués sur le porte-avions - 18 Rafale et huit Super Etendard - plus des douze appareils stationnés aux Emirats arabes unis (six Rafale) et en Jordanie (six Mirage 2000).

 

Le porte-avions va donc tripler la capacité de frappes françaises au moment où Paris a décidé d'intensifier ses opérations en Syrie, en riposte aux pires attentats commis vendredi sur son territoire (129 morts, plus de 350 blessés), revendiqués par l'organisation de l'Etat islamique (EI).

 

Depuis dimanche, les chasseurs français ont largué une soixantaine de bombes sur le centre névralgique (de l'EI) à Raqa, dans le nord de la Syrie, a précisé le ministre. Cette intensification se poursuivra jusqu'à ce que nous puissions anéantir Daech (acronyme de l'EI en arabe), a-t-il martelé.

 

M. Le Drian a aussi salué une inflexion des Etats-Unis qui, depuis les attentats, ouvrent beaucoup plus largement qu'auparavant leurs capacités de renseignement à l'aviation française pour le choix des cibles.

 

Le Charles-de-Gaulle, qui opèrera dans un premier temps en Méditerranée, près du théâtre syrien, pourrait ensuite rallier le Golfe arabo-persique, a indiqué l'amiral René-Jean Crignola, commandant du groupe aéronoval, avant l'appareillage.

 

Le porte-avions est accompagné des frégates de défense aérienne Chevalier Paul et anti sous-marine La Motte Piquet ainsi que des frégates anti-aérienne britannique HMS Defender et belge Léopold Ier. Outre les chasseurs, il embarque deux avions de guet aérien avancé de type Hawkeye et trois hélicoptères.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:35
Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

Rafale close-up photo Anthony Pecchi - Dassault Aviation

 

17 November 2015 dnaindia.com
 

The multi-billion dollar deal for purchase of 36 Rafale combat aircraft is in "final stages" of price negotiations, Defence Minister Manohar Parrikar has said.

A new roadmap for the upgradation of the inventory in the Indian Air Force is being prepared with focus on 'Make in India' initiative, and any future acquisition will be based on it, he told PTI. The minister said that issues that came up in talks with the French on the Rafale fighter planes, like 50 per cent offset clause, have "almost been sorted out". Refusing to put a timeline on when the final contract will be signed, Parrikar said, "It is in the final stages of price negotiations."

Prime Minister Narendra Modi had announced in April this year during his visit to France that India will acquire 36 Rafale planes in fly-away condition under a government-to- government contract. "As of now we are talking about 36 (planes). I am not saying that it means we are thinking of buying more. For our upgradation of the air force, we are preparing a roadmap. Once that roadmap is finalised and approved by the government, then we will go ahead as per the roadmap," he said when asked if India will be going in more Rafale aircraft.

Parrikar said that the roadmap will take into account the 'Make in India' initiative. "One option is the Light Combat Aircraft (Tejas). In principle we have agreed to buy 20 LCAs in present form and another 100 with some improvements," he said. On the offers made by global fighter jet plane makers to set up manufacturing bases in India, Parrikar said a decision would be taken as per the new policy. 

The Defence Ministry is expected to come out with a new Defence Procurement Procedure soon that will be in tune with the government's initiative of 'Make in India'. However, Parrikar made it clear that companies wanting to set up bases in the country will have to follow India's export control policy.

"Export also comes into play only once our order is finished. That will take 10-12 years. Even the best in the world can't make more than 16-20 per year unless they have multiple plants. Production for our own orders will take 8-10 years," he said.

From Swedish firm Saab to US' Lockheed Martin and France's Dassault Aviation, most of the global aircraft manufacturers have offered their planes in line with the government's push for 'Make in India'. Indian Air Force had last month said it would need at least six squadrons comprising 108 Rafale or similar planes to shore up its capabilities.

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:30
Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

Chammal (sept 2015) - photo EMA / Armée de l'Air - Marine nationale

 

18/11/2015 G.B. – LaDepeche.fr

 

Pour frapper Daech, l'Élysée peut compter pour l'instant sur six Mirage 2000 (trois «D», trois «N») basés en Jordanie et six Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU). Une flotte de douze avions de chasse auxquels s'ajoutent des avions de reconnaissance type Atlantique 2.Si l'état-major de l'armée de l'air reste discret sur le nombre de pilotes des deux bases de la région c'est pour «préserver les équipages» confie-t-on à l'Hexagone, le nouveau Pentagone français.

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