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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:45
AH-64D de la force aérienne hollandaise engagé dans l’exercice CJPRSC à Cazaux, le mois dernier photo F. Lert FOB

AH-64D de la force aérienne hollandaise engagé dans l’exercice CJPRSC à Cazaux, le mois dernier photo F. Lert FOB

 

1 decembre 2013 news.abamako.com (ouest-France)

 

A Gao, Chinois et Néerlandais vont déployer des blindés, des drones et des hélicoptères Apache. Le contingent chinois de la Minusma (395 hommes), dont l’arrivée à Bamako ne devrait pus tarder, gagnera Gao (est) où il assurera, entre autres missions, la protection des troupes (370 militaires), des drones (Raven ou/et ScanEagle) et des hélicoptères Apache que les Pays-Bas vont déployer en début d’année. C’est en tout cas ce qu’ont annoncé plusieurs élus hollandais (dont le ministre des Affaires étrangères. Cliquer ici pour écouter son interview) au cours des derniers jours. Le déploiement hollandais doit commencer en tout début d’année prochaine (cliquer sur l’image ci-dessous pour l’agrandir).

 

Selon le ministère de la Défense des Pays-Bas, 90 soldats des forces spéciales seront déployés, ainsi que 30 policiers, 60 militaires chargés de la mise en œuvres des 4 Apache, 128 soldats pour le soutien et 70 spécialistes du renseignement et de la guerre électronique.

Ces derniers soldats seront équipés de drones de type ScanEagle ou Raven (une demande de l’Onu) et assureront une veille aéroportée, comme l’a confirmé la ministre de la Défense Jeanine Hennis-Plasschaert.

 

Ce déploiement confirme l’évolution de la posture onusienne, évolution déjà notée au Kivu où la capacité offensive de la force locale est désormais évidente (artillerie, hélicoptères de combat, drones). Au Mali, les petits contingents chinois ou néerlandais affichent des moyens égaux à ceux de leurs camarades sud-africains ou tanzaniens de RDC. Il ne faudrait pas, cependant, que ces moyens ne servent qu’à assurer la "force protection" des casques bleus, une protection robuste mais qui ne peut pas être sans effet positif sur la sécurisation de l’environnement civil.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:55
Drones Reaper : les premiers équipages français sont formés

 

29/11/2013 Par Véronique Guillermard  - LeFigaro.fr

 

Les premiers équipages français qui mettront en œuvre les drones américains Reaper ont achevé leur formation aux États-Unis.

La mise en service d'avions sans pilote (drones) de surveillance américains Reaper au sein de l'armée de l'air française franchit une nouvelle étape. Mardi 26 novembre, les trois premiers équipages français ont reçu de leurs instructeurs américains un diplôme de fin formation à leur mise en œuvre. Chaque équipage est formé de deux militaires: un pilote, spécialiste de l'appareil et un «opérateur capteurs» qui met en œuvre les équipements notamment la caméra optique en temps réel afin d'assurer les missions de surveillance. La cérémonie a eu lieu sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique. Ce diplôme sanctionne quatre mois de formation, 100 heures de cours académiques, 10 vols en condition réelle et 15 séances en simulateurs.

«Nous organisons un flux continu de formation d'équipage mais aussi de mécaniciens et de personnels de renseignements afin d'être prêt à mettre en œuvre deux systèmes de drones c'est-à-dire six appareils et quatre cockpits d'ici à 2017 et deux autres systèmes d'ici à 2019», explique le Lieutenant-Colonel Christophe Fontaine, commandant de l'escadron de drones 1-33 «Belfort». Pour le moment la centaine d'aviateurs de l'escadron disposent de quatre drones Harfang, un appareil israélien adapté par EADS. Mais ces drones d'ancienne génération, sont à bout de souffle.

 

«Marauder au-dessus de la Centrafrique»

Afin de répondre à «l'urgence capacitaire», Jean-Yves Le Drian, le ministre de la défense, a décidé d'acheter sur étagère 12 drones américains fabriqués par General Atomics. Les deux premiers seront livrés entre fin décembre 2013 et début 2014 afin d'être positionnés au-dessus de la zone sahélo-saharienne. Mais ils pourront mener des missions là où sont les forces françaises grâce à leurs liaisons satellites. Ils pourraient être employés pour «marauder» au-dessus de la Centrafrique où l'armée française s'apprête à intervenir. Ces deux premiers drones seront opérés depuis la base française de Niamey, capitale du Niger. Non armés, ils seront utilisés en complément des vieux Harfang jusqu'en 2017. Ces derniers seront ensuite retirés du service.

«Il nous manquait des capacités de surveillance car nos Harfang sont déclinants», souligne le Lieutenant-Colonel Fontaine. «Avec le Reaper, nous changeons de dimension: il vole plus vite et plus loin que le Harfang». Un Reaper vole en moyenne à 350 km/heure contre 170 km/heure pour un Harfang. Surtout, le temps de transport pour arriver au-dessus d'une cible va être réduit: «Entre 40 et 50 % du temps de vol étaient consacrés au trajet sur cible. Ce ne sera que 25 % avec le Reaper», ajoute le commandant de l'escadron de drones.

Quant aux 10 autres engins, ils font l'objet d'une négociation avec les Américains. Ces derniers doivent accepter de laisser à l'armée française l'accès à la «boîte noire» des drones en vue de les reprogrammer afin qu'ils puissent voler dans l'espace aérien européen. A défaut d'un feu vert, Jean-Yves Le Drian a déjà prévenu qu'il avait un plan: acheter des drones de nouvelle génération israéliens. Le ministre de la défense veut d'ailleurs profiter du conseil européen de défense, en décembre, pour former un «club européen des utilisateurs de Reaper» qui soit aussi une force de négociation avec les États-Unis.

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:50
Scorpene photo DCNS

Scorpene photo DCNS

 

29/11/2013, Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Accompagné d'une trentaine de chefs d'entreprise, François Hollande est ce vendredi en Pologne pour une visite très politique. Une occasion pour Paris de pousser les dossiers des industriels de la défense qui visent trois contrats majeurs.

 

Et si c'était enfin le déclic entre la Pologne et la France. La plupart des industriels de l'armement français auront leurs yeux rivés ce vendredi vers la Pologne, où se rend François Hollande pour une visite très politique. Trois à quatre contrats en cours de négociations les intéressent au plus haut point : un système de défense aérienne, des hélicoptères de transport et des sous-marins, voire plus tard des corvettes. Ce sera l'occasion de pousser ces dossiers lors des discussions entre le président français et son homologue polonais, Bronislaw Komorowski.

Selon des sources concordantes, Jean-Yves Le Drian - à condition qu'il parvienne à s'extraire du débat à l'Assemblée nationale - pourrait signer ce vendredi trois LOI (Letter of Intent) avec le ministre polonais de la Défense, Tomasz Siemoniak : naval (sous-marins et corvettes), aéroterrestre (hélicoptères) et, enfin, aérospatiale (spatial, avions ravitailleurs, avions de transport et défense aérienne). Trois LOI qui vont permettre aux industriels français de travailler dans un cadre formalisé, l'objectif étant qu'ils parviennent à travailler étroitement avec les groupes de défense polonais.

 

Rapprochement franco-polonais dans la défense

La signature de ces LOI découle de la visite le 8 mai dernier à Paris de Bronislaw Komorowski, invité à commémorer le 68e anniversaire de la victoire des alliés sur le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale. François Hollande, en compagnie du président polonais, avait déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle. Puis, ils avaient remonté l'avenue des Champs Elysée entourés de la garde républicaine pour ranimer, ensemble, la flamme du Soldat inconnu au pied de l'Arc de triomphe. A cette occasion François Hollande et Bronislaw Komorowski avaient signé une LOI générale fixant le cadre d'une coopération dans la défense entre la Pologne et la France.

Ce rapprochement franco-polonais dans le domaine de la défense pourrait mettre fin à une période de disette pour les industriels français, qui font régulièrement un « bide » commercial à Varsovie. Sur la période 2007 et 2011, la Pologne, qui préfère acheter américain, allemand ou israélien, a ainsi royalement commandé à l'industrie tricolore 54,7 millions d'euros d'équipements militaires, selon le dernier rapport au Parlement sur les exportations d'armement de la France publié en octobre 2012. D'une façon plus générale, Paris souhaiterait opérer un rééquilibrage des relations commerciales avec la Pologne dont l'Allemagne est devenu le premier partenaire avec près de 26 % du marché polonais contre 6 % seulement pour la France.

 

Modernisation des forces armées polonaises

La Pologne, engagée dans un vaste programme de modernisation de ses forces armées, entend dépenser à cette fin 140 milliards de zlotys (33,3 milliards d'euros) au cours des prochaines années.

Contrairement aux autres pays européens, la Pologne, membre de l'Otan depuis 1999, n'a rien sacrifié de son budget Défense à la crise. En vertu d'une loi de 2001, ce budget reste fixé à 1,95 % du PIB. Cette année, il s'élève à 31,17 milliards de zlotys (7,4 milliards d'euros), dont plus du quart est consacré à la modernisation.

 

La Pologne proche de l'Allemagne

Les Allemands restent toutefois très présents en Pologne, qui a prévu de consacrer un budget de 2 milliards d'euros jusqu'à 2022 à l'achat de blindés. Ainsi, Varsovie va acheter 119 chars d'assaut Leopard d'occasion vendus par l'armée allemande, une transaction estimée à 180 millions d'euros, a annoncé vendredi dernier le ministère polonais de la Défense dans un communiqué. Les ministres polonais et allemand de la Défense, Tomasz Siemoniak et Thomas de Maizière, ont signé à Poznan (ouest) ce contrat portant sur 105 chars en version 2A5 et 14 chars en version 2A4, ainsi que sur 200 autres véhicules et pièces d'armements de soutien logistique, technique et d'entrainement.

L'armée polonaise dispose déjà de 128 chars Leopard 2A4, fabriqués dans les années 80 et modernisés en Pologne pour l'équivalent de plus de 200 millions d'euros. Après l'acquisition du nouveau matériel, "la Pologne sera parmi les plus importants utilisateurs de cette marque dans le monde", selon le communiqué. La Pologne, ancien pays du Pacte de Varsovie devenu membre de l'Otan en 1999, dispose actuellement d'environ 900 chars d'assaut, dont les 128 Leopard 2A4, et des véhicules de conception soviétique PT-91 et T-72.

 

Des contrats majeurs

Par ailleurs, Berlin lorgne avec insistance la vente de trois sous-marins à la Pologne (plus de 1,5 milliard d'euros). Le ministère de la Défense polonais est en train de préparer un appel d'offre favorable au groupe naval allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS). Car après une étude, le ministère s'est rendu compte que les U212A ne satisfont pas à toutes les exigences obligatoires de la marine polonaise, dont notamment le système de propulsion du sous-marin et le système de sauvetage.

Outre l'appel d'offre pour l'acquisition de trois sous-marins visé par DCNS avec le Scorpène, la Pologne a prévu de consacrer un budget de plus de 6 milliards jusqu'à 2022 à l'acquisition de systèmes de missiles de courte et moyenne portée (défense aérienne). En concurrence, l'américain Raytheon associé au norvégien Kongsberg, l'israélien Rafael et le missilier européen MBDA, associé au polonais Polish Defense Holding (PHO), ex-Bumar.

 

Eurocopter vise un contrat de 3 milliards

Eurocopter met les gaz en Pologne. La filiale hélicoptériste d'EADS est en compétition pour remporter un appel d'offre estimé à 3 milliards d'euros environ pour la fourniture de 70 hélicoptères multirôles (versions tactique, navale et de sauvetage). Si Eurocopter gagne ce contrat face à l'italien AgustaWestland et l'américain Sikorsky, le constructeur européen et le motoriste Turbomeca installeront respectivement deux chaînes d'assemblage pour l'EC725 chez l'industriel polonais WZL 1 basé à Lodz.

DCNS surveille également un appel d'offre pour l'acquisition de trois corvettes et de trois OPV (Offshore patrol vessel), qui pourrait être lancé en 2014. Un contrat estimé à 1 milliard d'euros, qui intéresse aussi TKMS associé à son compatriote Lürssen, le néerlandais Damen et l'italein Fincantieri. Enfin, Nexter attend de son côté l'arme au pied la modernisation de l'artillerie polonaise. Varsovie souhaiterait consacrer un budget de plus de 1,5 milliard d'euros mais n'a pas lancé de processus d'acquisition pour des canons de 155 mm, des lanceurs MLRS (lance-roquettes multiple)...

 

La Pologne prête à coopérer dans les drones

Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France et la Pologne, se sont engagés la semaine dernière à lancer des programmes communs sur les drones, avec l'ambition de produire la prochaine génération d'avions sans pilote à partir de 2020 à l'échelle européenne. Réunis à Bruxelles, les ministres de la Défense ont approuvé une série de projets de développement de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance), l'une des lacunes les plus criantes de l'industrie européenne de défense.

Le lancement de ces programmes devrait être validé par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE au cours de leur sommet de décembre, consacré en partie à la défense. "Si l'Europe veut garder une capacité stratégique, il faut que les pays mutualisent, de manière pragmatique, leurs capacités et leurs actions", a expliqué le ministre Jean-Yves Le Drian à l'issue de la réunion. Il s'est félicité de la création du "club des pays utilisateurs de drones", qui entendent coopérer dans l'entraînement, la certification, la logistique, la maintenance et le développement des avions pilotés à distance. Ce "club" est formé initialement de sept pays: Allemagne, France, Espagne, Grèce, Italie, Pays-Bas et Pologne.

 

Israël pris la main dans le sac en Pologne

Le général Waldemar Skrzypczak, vice-ministre polonais de la Défense, responsable des contrats d'armements, a annoncé jeudi avoir présenté sa démission, suite aux accusations d'irrégularités concernant les appels d'offres. "Je fais l'objet d'attaques injustes qui sont devenues un poids trop lourd pour le Premier ministre, son gouvernement et le ministre de la Défense", a affirmé le général Skrzypczak, 57 ans, pour justifier sa démission, dans une déclaration publiée sur le site de son ministère.

Le général fait l'objet depuis septembre d'une enquête du parquet suite à des soupçons de corruption qu'il a toujours rejetés. Le quotidien polonais "Gazeta Wyborcza" a toutefois publié récemment le facsimilé d'une lettre adressée en mars à un haut responsable du ministère israélien de la Défense, où il semblait favoriser une société israélienne dans un appel d'offres pour l'achat de drones par l'armée polonaise.

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 12:37
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels

 

29.11.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

L’armée de l’air l’a annoncé ce 29 novembre : les trois premiers équipages français de drone Reaper - soit six personnes - de l'escadron de drones 1/33 "Belfort" ont reçu leur brevet de pilote le 26 novembre dernier et sont donc déclarés opérationnels sur le drone de General Atomics.

 

Leur formation avait débuté en août dernier sur la base aérienne d’Holloman, aux États-Unis. Elle s’est notamment composée de 100 heures de cours théoriques, 16 séances sur simulateur et 4 vols aux commandes du MQ-9.

 

Cette nouvelle vient confirmer une information recueillie la semaine dernière par le Journal de l’Aviation, selon laquelle les pilotes seraient déployés « fin décembre, début janvier », soit dès la réception des drones par la France, s’ils sont livrés en temps et en heure.

 

Les drones seront déployés au-dessus du Sahel pour des missions ISR. Les pilotes seront eux basés à Niamey, au Niger.

Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnelsLes premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
Les premiers pilotes français de Reaper sont opérationnels
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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:55
Le démonstrateur de drone utilisé dans le cadre du projet lamparo. crédits SUBSEA TECH

Le démonstrateur de drone utilisé dans le cadre du projet lamparo. crédits SUBSEA TECH

 

29/11/2013 Mer et Marine

 

Un système de Wifi optique. Voilà une avancée technologique qui pourrait engendrer une petite révolution dans l’exploitation de drones sous-marins, tant dans le secteur civil que militaire. Elle permet, en effet, de diffuser sans liaison filaire des données lourdes, comme des vidéos, ce qui n’est pas possible aujourd’hui sous la surface de l'eau.

 

C'est le 21 novembre, à l’occasion du forum  DGA Innovation, qui s’est déroulé sur le site de l’Ecole polytechnique de Palaiseau, que la société marseillaise Subsea Tech et ses partenaires ont dévoilé le projet Lamparo. Celui-ci a pour objectif de développer un système de communication optique sous-marine à fort débit, permettant à un drone en immersion de communiquer avec son bateau-mère ou avec un autre AUV (Autonomous Underwater Vehicle). Cela en eaux claires ou turbides. « Le but est de démontrer en environnement sous-marin la faisabilité d’un équivalent sous-marin du Wifi, avec des performances comparables au Wifi terrestre en termes de débit, de portée, de latence et d’adaptation automatique aux conditions environnementales », expliquent les porteurs du projet.

Soutenu financièrement par la Direction Générale de l’Armement,  dans le cadre des investissements réalisés par le ministère français de la Défense dans les projets de R&T duals (applications militaires et civiles), le programme Lamparo a été lancé en novembre 2011. Imaginé au sein de Subsea Tech, société spécialisée dans le développement et la réalisation de mini-drones sous-marins, ce concept a été soumis à la DGA, qui a accepté de contribuer à son financement dans le cadre d’un projet rapide d’une durée finale de 30 mois, c'est-à-dire qu’il s’achèvera en avril 2014. Porté par Subsea Tech avec deux partenaires français, OXXIUS  et III-V Lab, Lamparo fait également intervenir, en qualité de sous-traitants, Thales Underwater Systems (TUS), LCFIO et EISCOM.

 

 

 

 

Principe de fonctionnement de Lamparo (© : SUBSEA TECH)

 

La technologie laser

Cette innovation se base sur la technologie laser, avec deux faisceaux, l’un vertical pour la communication avec un navire en surface, et l’autre horizontal pour échanger avec d’autres drones. Chacun constitue un cône d’émission dans lequel une autre plateforme va capter des informations en haut débit (54 Mbits/s). Quant à la portée du système, elle atteint plusieurs centaines de mètres. La grande difficulté de ce projet réside dans le développement de lasers visibles avec modulation externe optimisés pour le milieu sous-marin, la mise en œuvre d’un dispositif de détection et de filtrage adapté, ainsi que de protocoles de communication dédiés. Sans oublier, bien entendu, la miniaturisation des équipements, notamment les sources laser et les cartes électroniques, tout en gérant au passage les problématiques liées aux échanges thermiques. Il s’agissait là d’enjeux fondamentaux car, sur un drone, la question du poids et de l’énergie est cruciale puisqu’impactant directement l’encombrement et l’autonomie de l’engin.

 

Deux ans après le lancement du programme, les ingénieurs sont parvenus à solutionner l’ensemble de ces contraintes. Le système, testé en laboratoire et dans un bassin d’essais des carènes afin de vérifier le fonctionnement et les performances du laser, va réaliser dans les prochaines semaines ses essais finaux en mer. Ceux-ci permettront de valider, en situation réelle, la communication sous-marine entre deux engins.

Pour réaliser le démonstrateur, l’équipe est partie d’un porteur existant, en l’occurrence un engin télé-opéré de la gamme Observer de Subsea tech. Ce mini-ROV ((Remote Operated Vehicle)  a été adapté aux besoins du projet, avec sur l’avant une « bulle » transparente et finement polie pour permettre une parfaite diffusion du laser. Les efforts concernant la miniaturisation du système sont évidents sur cet engin au gabarit très réduit : 70 centimètres de long pour 26 cm de large et 22.4 cm de hauteur, avec une masse limitée à 9 kilos seulement. En tout, le développement du projet Lamparo s’appuie sur trois ROV, deux réalisés sur mesure à cet effet, et un troisième, plus puissant et maniable, commandé par TUS pour ses propres besoins et que l’électronicien met à disposition. 

 

Essais laser en laboratoire (© : SUBSEA TECH)

 

Applications civiles et militaires

 

En termes d’applications, la technologie développée grâce au projet Lamparo sera proposée au secteur civil et militaire. Alors que l’utilisation des robots sous-marins se développe considérablement en mer, il n’est aujourd’hui pas possible, sans la présence d’un câble reliant l’engin à son porteur, de transmettre directement des images sous-marines. Les systèmes de communications optiques développés jusqu’ici sont peu performants. Quant aux études menées sur les signaux acoustiques, elles démontrent que le potentiel de ceux-ci est très limité en termes de débit. Le développement d’une solution innovante basée sur le laser ouvre donc de nouvelles perspectives. Elle pourra, ainsi, permettre dans un certain nombre de cas de remplacer les ROV par des AUV, totalement autonomes, même si pour cela, en plus des problématiques de communication, il faut également solutionner celle des batteries. Dans les opérations offshore, les ROV devrait rester incontournable  encore longtemps puisque ces engins peuvent travailler à des milliers de mètres de profondeur (donc hors de portée du Lamparo) et consomment beaucoup d’énergie. Mais il existe bien d’autres marchés potentiels pour le Wifi optique. Dans le domaine civil, on peut imaginer l’utilité d’un tel système pour des inspections portuaires ou offshore, si la profondeur d’intervention d’excède pas quelques centaines de mètres. Lamparo pourrait, par ailleurs, se révéler intéressant pour des travaux hydrographiques. Quant aux militaires, on imagine aisément leur intérêt dans le cadre du développement de nouveaux systèmes de guerre des mines basés sur l’emploi de drones. Il y aurait même des débouchés en dehors du milieu maritime puisqu'OXXIUS compte utiliser les travaux menés dans la production de sources laser visibles dans l'instrumentation biomédicale. 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 13:55
photo Matelot-chef Steeve Picard FAC

photo Matelot-chef Steeve Picard FAC

 

27/11/2013 Par Guillaume Steuer – Air & Cosmos

 

Ils ont fait le déplacement tout spécialement pour l'occasion : 195 aviateurs de la force aérienne canadienne ont franchi l'Atlantique pour un séjour en Corse, sur la base aérienne de Solenzara, du 25 novembre au 6 décembre. La plateforme héberge en effet l'exercice interalliés Serpentex, essentiellement consacré aux missions d'appui-feu rapproché et à l'intégration air-sol.

 

Les Canadiens ont ainsi déployés six CF-188 Hornet du 4 Wing, rattaché à la base de Cold Lake. Ils ont été soutenus dans leur déploiement par un CC-150 Polaris (A310-300 de transport stratégique) du 8 Wing ainsi qu'un CC-130J Hercules, selon la force aérienne canadienne. Celle-ci déploie par ailleurs un CP-140 Aurora du 14 Wing qui devrait participer aux exercices mais qui restera stationné sur la base italienne de Sigonella.

 

L'armée de l'Air rappelle de son côté qu'une trentaine d'avions de combat au total devraient être engagés dans l'exercice : Mirage 2000D et Rafale côté français, mais aussi des EF-18 espagnols qui se joindront aux CF-188 canadiens. Des hélicoptères Gazelle de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat) sont également attendues.

 

Le participation d'un drone Reaper italien depuis sa base nationale d'Amendola doit constituer une grande première dans l'histoire de ces exercices Serpentex, initiés à l'origine pour préparer les équipages et contrôleurs aériens avancés (JTAC) français à leurs déploiements sur le théâtre afghan. Pour l'heure, le désengagement français de ce théâtre ne semble pas remettre en question la tenue de cet exercice majeur, qui devrait réunir cette année environ 800 militaires de huit nations.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 11:55
Le drone eole, lanceur de nanosatellites

Quatre vols à basse altitude de 20 minutes ont été réalisés sur l’aérodrome de Saint-Yan (Saône-et-Loire).

 

28 novembre 2013 Par Patrick Désavie - L'Usine Nouvelle n° 3355

 

Codéveloppé par l’Office national d’études et de recherches aéronautiques et la société Design Aviation, le drone Eole a effectué avec succès ses premiers vols d’essais. Cet aéronef expérimental est destiné à étudier la faisabilité d’utiliser un engin aéroporté automatisé et réutilisable pour mettre en orbite des nanosatellites. Leur lancement est couplé avec celui des satellites de grande taille. En grande partie financé par le Cnes, le projet vise à développer une solution alternative à moindre coût, offrant plus de réactivité.

 

Construit à échelle réduite, le démonstrateur est propulsé par deux turboréacteurs de 40 kg de poussée chacun et peut emporter 50 kg de charge utile jusqu’à une altitude de 6 000 mètres. Quatre vols à basse altitude de 20 minutes ont été réalisés sur l’aérodrome de Saint-Yan (Saône-et-Loire). Ces essais interviennent après quatre ans de recherche sur le principe du lancement aéroporté suivis de quatre autres années de développement du démonstrateur. D’autres campagnes d’essais sont prévues pour valider le comportement en vol et les systèmes de pilotage-guidage. Elles s’achèveront par le largage d’une fusée. 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 08:35
Pakistan's Burraq and Shahpar UAVs Enter Service

 

26/11/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

Pakistan is now equipped with two new unmanned aerial vehicle designs - a "very effective force multiplier", according to military officials.

 

Developed in Pakistan, the Burraq and Shahpar are both surveillance UAVs and, said General Ashfaq Parvez Kayani, they'll give the Pakistan Army and Air Force a new level of "target acquisition capabilities", delivered "in real-time."

 

Both new Pakistan UAVs were inducted during a ceremony, attended by officials, engineers and scientists. Each was conceived and produced after the US refused to export its own advanced UAVs, such as the Predator.

 

Burraq UAV

 

First flown in 2009, the Burraq UAV was co-developed by the Pakistan Air Force and the National Engineering and Scientific Commission (NESCOM). It takes its name from Al-Buraq, the winged horse from heaven on which Islamic prophets travelled.

 

Strictly speaking, the Burraq is a UCAV (Unmanned Combat Air Vehicle), since - according to reports - it can be armed with laser-guided air-to-surface missiles, according to specific mission requirements. Military analysts have likened the Burraq to the Rainbow CH-3 UCAV, made in China, although very little is known about it beyond that comparison.

 

Shahpar UAV

 

The Shahpar UAV is the brainchild of Pakistan's Global Industrial Defence Solutions. Powered by a single Rotax 912 engine, producing 100 horsepower, it cruises at 93 miles per hour at altitudes of around 17,000 feet. To date, ten examples have been built, each one capable of autonomous launches and recoveries, either end of unmanned operations lasting more than seven hours at a time, during which data can be transmitted across a 250 kilometre range.

 

"It is a landmark and historic event, wherein a very effective force multiplier has been added to the inventory of the armed forces", said the Pakistan military's press office, ISPR (Inter-Services Public Relations) in a statement on the UAVs' inauguration.

 

Beyond military operations, the Burraq and Shahpar "...could also be gainfully employed in various socio-economic development projects", ISPR added.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 13:30
Former Israel Air Chief Eyes Dogfighting Drones

An Israel Aerospace Industries Heron UAV flies past. Experts say unmanned air systems may keep supplanting the missions of manned aircraft, including air-to-air combat one day. (iHLS)

 

Nov. 26, 2013 - By BARBARA OPALL-ROME -  Defense news

 

Israeli Expo Highlights Unmanned Systems

 

TEL AVIV — Unmanned aerial systems (UAS) have already superseded patrol and reconnaissance aircraft and are rendering gunships obsolete. But until they engage enemies in the air, it’s premature to speak about the end of manned platforms, according to a former Israel Air Force commander.

 

“The [unmanned] air-to-air mission is not a fantasy but part of the future,” said retired Maj. Gen. Eitan Ben-Eliahu at a Nov. 26 unmanned vehicles conference and air exhibition in Rishon Lezion, south of Tel Aviv.

 

In an address devoted to UAS trends and their prospects for replacing manned platforms, Ben-Eliahu said leading air forces are phasing out costly fixed-wing and rotary aircraft for a spectrum of unmanned reconnaissance, surveillance and targeting missions. In terms of future force planning, he said, “The attack helicopter is finished.”

 

But unmanned aircraft cannot replace manned transports, the former Israeli air chief insisted. “I don’t see human beings being transported by unmanned vehicles.”

 

While unmanned systems offer considerable savings in acquisition, life-cycle and training costs, they lack deterrent power.

 

“UAVs will not contribute enough to deterrence to prevent war,” he said.

 

“When the F-35 is operational in Israel, it will have a dramatic effect on deterring our enemies. ... So even if we have hundreds of UAVs, it won’t impact the balance of power as much as a single squadron of F-35s.”

 

The former air chief also said UAVs are highly dependent on networked command and control, which renders them more vulnerable to cyber attack than manned fighters, “which know how to perform their mission in total silence.”

 

Despite these disadvantages, Ben-Eliahu said he could envision a time when UAS platforms will replace manned fighters, provided they are sufficiently equipped to perform traditional fighter missions.

 

“We pilots are the decision makers ... and the claim to fame of fighter pilots are dogfights. So in the future, part of the process of replacing jet fighters with UAVs will be the ability to start dogfights between drones,” he added.

 

Shaul Shahar, general manager of the Malat Division of Israel Aerospace Industries, said unmanned air-to-air combat is a realistic prospect within 15 years.

 

Speaking at the same event organized by Israel Homeland Security (iHLS), Shahar, a retired colonel with 3,000 hours operating UAVs on behalf of Israeli military intelligence, said Ben-Eliahu’s support for dogfighting drones reflected a serious, albeit embryonic research-and-development trend.

 

“It was the first time someone at his level spoke about it,” Shahar said of the prospect of unmanned air-to-air missions.

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 08:35
Pakistani military inducts first fleet of UAVs

 

Nov 26, 2013 brahmand.com

 

ISLAMABAD (PTI): Pakistan has inducted its first fleet of "indigenously developed" strategic drones into the army and air force, with the military describing them as a "very effective force multiplier".

 

The Unmanned Aerial Vehicles (UAVs) with surveillance capability are named Burraq and Shahpar.

 

"It is a landmark and historic event, wherein a very effective force multiplier has been added to the inventory of the armed forces," said a statement from the military's media wing. It did not give further details about the UAVs.

 

In future, the UAVs could be used for "various socio-economic development projects", the statement said.

 

Outgoing army chief Gen Ashfaq Parvez Kayani too described the UAVs as a force multiplier. The drones will substantially enhance the military's "target acquisition capabilities in real time", he said.

 

The US has turned down Pakistan's repeated requests for supplying sophisticated UAVs like the Predator, which have been used for attacks in the country's restive tribal belt, and drone technology.

 

The ceremony marking the induction of the UAVs was attended by Kayani, Air Chief Marshal Tahir Rafique Butt, Strategic Plans Division chief Lt Gen (retired) Khalid Ahmed Kidwai and senior officers from the armed Forces, scientists and engineers.

 

A photograph of a model of one of the drones released by the military showed an UAV with two projectiles under its wings that looked like missiles.

 

The photograph showed SPD chief Lt Gen (retired) Khalid Ahmed Kidwai handing over a replica of the "indigenously developed surveillance capable UAVs" to Kayani.

 

Queries sent to the military's media wing about the drones being armed went unanswered.

 

Pakistan has several unarmed surveillance drones in service but Burraq and Shahpar are the first to be developed locally.

 

Last year, an unarmed version of Shahpur was unveiled for the first time during the International Defence Exhibition in Karachi.

 

The drones were developed in cooperation with the National Engineering and Scientific Commission, a research organisation that works closely with the Pakistani military.

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:35
Lijian Sharp Sword UCAV

Lijian Sharp Sword UCAV

 

 

22/11 Par Claude Fouquet – lesEchos.fr

 

VIDEO - L'armée chinoise a fait voler son premier drone de combat furtif. Largement inspiré d'un modèle américain et baptisé "Lijian" ("Epée effilée") il a effectué un vol d'une vingtaine de minutes.

 

La Chine, dotée de la plus grande armée de la planète (Armée populaire de libération), d'un arsenal nucléaire conséquent et qui affiche le deuxième budget de défense du monde après les Etats-Unis, veut montrer au reste de la planète qu'elle est aussi à la pointe de la technologie militaire. Et peut donc prétendre à être dans le peloton de tête des armées modernes. Dans ce but, elle vient d'occicialiser le premier vol réel de son drone de combat furtif.

Inspiré du drone militaire américain Northrop Grumman X-47B, dont il reprend notamment son aile delta, baptisé "Lijian" ("Epée effilée"), et avec la vocation de conduire des missions de surveillance et de frappe à distance, il a effectué un vol d'une vingtaine de minutes jeudi avant de se poser sans problème apparent, selon des témoins cités dans les media chinois.

La chaîne de télévision CCTV a également diffusé quelques images de ce baptême de l'air. Officialisant ainsi la nouvelle qui circulait depuis quelques jours sur certains blogs spécialisés, y compris chinois. L'occasion pour les media officiels d'insister sur le fait que les capacités militaires chinoises se rapprochaient de celles des grandes nations occidentales.

 

 

Pékin veut créer une zone industrielle spécialisée pour les drones

 

De fait, avec ce vol, Pékin peut prétendre avoir rejoint le club des nations qui, comme les Etats-Unis où l'Europe , travaillent sur la prochaine génération d'avions de combat sans pilote. Et surtout signifier que la Chine entend bien continuer jouer un rôle dans ce domaine et dans cette partie du monde. Ce vol peut en effet être vu comme une réponse à la récente décision de Washington de déployer des drones d'observation Global Hawks au Japon. Un modèle qui lui aussi a inspiré les ingénieurs chinois pour un autre modèle de drone.

Sans oublier que selon le site spécialisé "Defense News", la Chine envisage de lancer une nouvelle zone industrielle dédiée à la production et au développement de drones, aux alentours de Pékin. Il s’agira d’un espace de 134 hectares qui inclura des chaînes d’assemblage à grande échelle.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 17:50
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

22.11.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

La ministre de la Défense néerlandaise Jeanine Hennis-Plasschaert a annoncé hier son choix de s’équiper de quatre drones MQ-9 Reaper pour assurer ses futures missions ISR. « Le Reaper est le seul drone qui répond aux exigences de la Défense, que ce soit l’autonomie en vol, la rapidité ou la précision de ciblage », selon le communiqué du ministère. L'acquisition de ces drones devrait se faire comme en France, par le biais des FMS (Foreign Military Sales) du Pentagone.

 

Une consultation pour s’équiper de drones MALE avait été lancée en 2011. La pleine capacité opérationnelle est attendue pour 2017.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:35
Premier vol d'un drone furtif de combat chinois

 

 

22 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PEKIN - L'armée chinoise a fait voler son premier drone de combat furtif, ce bond technologique confirmant que Pékin rattrape son retard sur les Etats-Unis en matière de technologie militaire, a rapporté vendredi la presse officielle.

 

Le drone au fuselage profilé a effectué un vol d'une vingtaine de minutes jeudi avant de se poser sans problème apparent, selon des témoins cités dans les journaux.

 

Ressemblant au drone militaire américain Northrop Grumman X-47B, avec son aile delta, il est baptisé Lijian (Epée effilée). Il pourra conduire des missions de surveillance et de frappe à distance.

 

De façon classique en Chine, ce baptême de l'air a d'abord été rapporté par des photographies et des vidéos mises en ligne par des amateurs sur des blogs d'initiés, une telle publication ayant forcément obtenu un feu vert au moins tacite des autorités.

 

Ces clichés ont vraisemblablement été pris à Chengdu (sud-ouest) où sont fabriqués les avions de combat nouvelle génération de l'armée de l'air chinoise.

 

Puis les médias ayant pignon sur rue --agence Chine nouvelle, télévision CCTV, Quotidien du peuple-- ont repris la nouvelle, en insistant sur le fait que les capacités militaires chinoises se rapprochaient de celles des grandes nations occidentales.

 

Avec ce premier vol réussi, la Chine rejoint les rangs des Etats-Unis et de l'Europe qui travaillent sur la prochaine génération d'avions de combat sans pilote, a expliqué à l'AFP Rick Fisher, de l'International Assessment and Strategy Center.

 

Ce drone illustre l'investissement massif que la Chine est en train de réaliser pour se doter d'une puissance militaire de classe mondiale, a-t-il commenté.

 

En développant des drones, Pékin va nettement compliquer la défense de pays comme le Japon et (de territoire) comme Taïwan, ainsi que la tâche pour les forces militaires américaines en Asie, a ajouté l'expert.

 

Début octobre, Tokyo et Washington ont annoncé que les Etats-Unis allaient pour la première fois déployer des drones d'observation Global Hawks au Japon.

 

Le drone Lijian sera selon M. Fisher vraisemblablement décliné en une version pour porte-avions et une autre version, à l'envergure élargie, pour des missions de surveillance de longue portée.

 

Pékin avait dévoilé son premier prototype de chasseur-bombardier furtif début 2011, plus tôt qu'attendu par les experts, confirmant ainsi la rapide modernisation de ses forces armées.

 

La Chine, dotée de la plus grande armée de la planète (Armée populaire de libération) et d'un arsenal nucléaire, a le deuxième budget de défense du monde après les Etats-Unis, ce qui suscite des craintes chez ses voisins et à Washington.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 12:20
Block 40 Global Hawk goes to 'war': USAF

 

Nov. 22, 2013 by Jon Hemmerdinger – FG

 

Washington DC - Northrop Grumman’s unmanned RQ-4 Block 40 Global Hawk has gone to “war” for the first time, according to the US Air Force.

 

The service announced today that on 19 September a Block 40, which has synthetic-aperture radar and ground-moving target indicators, departed Grand Forks Air Force Base in North Dakota on a mission that marked the “first time this specific model has been deployed into war.”

 

That comment was made by the 69th Reconnaissance Group’s Col Lawrence Spinetta in an article written by the public affairs division of the air force’s 319th Air Base Wing at Grand Forks.

 

The public affairs office declined to say where the aircraft went and did not provide additional details about the flight.

 

The office adds that the announcement needed to be cleared by high-level defense officials, which is why it was released more than one month after the flight.

 

Global Hawks can fly 12,300nm (22,780km), and the air force flies them on missions from the US to the Middle East.

 

“Any time we send a jet out of Grand Forks and 24 hours later it arrives right on center line... in the Middle East, that amazes me,” Spinetta told Flightglobal last week during a media briefing at the base.

 

“Lack of a manned pilot onboard is a strength,” Spinetta added.

 

Block 20s, which fly communications relay missions, have been used in Afghanistan to transmit messages over mountains, Spinetta added.

 

Block 40s have a multi-platform radar technology insertion programme (MP-RTIP), an air-to-surface radar that provides wide-area surveillance of stationary and moving targets, according to Northrop’s website.

 

The aircraft has a wingspan of 131ft (40m), length of 47.6ft (14.5m) and a gross takeoff weight of 32,250lb (14,628kg), says the manufacturer.

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:20
US Navy’s X-47B unmanned aircraft completes further carrier tests

X-47B Unmanned Combat Air System Demonstrator

 

21 November 2013 naval-technology.com

 

The US Navy's Northrop Grumman-built X-47B unmanned combat air system has successfully completed an additional round of carrier testing.

 

During the testing, conducted onboard fourth Nimitz-class aircraft carrier USS Theodore Roosevelt (CVN 71), the unmanned air system demonstrated its integration capability within the aircraft carrier environment.

 

Unmanned Carrier Aviation programme manager, captain Beau Duarte, said the X-47 demonstrated its capability in winds of higher magnitude and differing directions.

 

"This resulted in more stimulus provided to the aircraft's guidance and control algorithms and a more robust verification of its GPS autoland capability," Duarte said.

 

Tests included deck handling, carrier approaches and landings in off-nominal wind conditions, digitised ship systems interfaces and concept of operations development.

 

Unmanned Combat Air System deputy programme manager Barbara Weathers said the US Navy and industry team have performed productive flight operations in the CVN environment.

 

"The carrier systems installation and system checkouts were performed in record time, quite an amazing feat," Weathers said.

"The carrier systems installation and system checkouts were performed in record time, quite an amazing feat."

 

The X-47B aircraft conducted a total of 26 total deck touchdowns including 21 precise touch-and-goes and five arrested landings as well as five catapults, five commanded and two autonomous wave-offs over the flight test period.

 

Programme executive officer for unmanned aviation and strike weapons, rear admiral Matt Winter, said the trials demonstrated the feasibility and realistic path to achieving the manned / unmanned air wing of the future.

 

"The navy is committed to developing, maturing, and fielding unmanned carrier aviation capabilities into our carrier air wings and carrier environments," Winter said.

 

The X-47B aircraft will undergo further land and carrier based testing to mature unmanned technologies and refine concept of operations to further inform future unmanned carrier requirements for the US Navy.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 17:35
Pakistan: 6 morts dans un tir de drone américain visant des talibans afghans

 

21 novembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

HANGU (Pakistan) - Six rebelles présumés ont été tués jeudi par un tir de drone américain visant un repaire du réseau taliban afghan Haqqani dans le nord-ouest du Pakistan, le premier effectué hors des instables zones tribales ou semi-tribales qui bordent l'Afghanistan, selon les autorités locales.

 

L'attaque a frappé selon ces sources un repaire des combattants d'Haqqani, accusé d'avoir perpétré plusieurs des attentats les plus sanglants de ces dix dernières années en Afghanistan, y compris dans la capitale Kaboul, et inscrit sur la liste américaine des organisations terroristes.

 

Le tir de drone a fait six morts, a déclaré à l'AFP un responsable de la police locale, Farid Khan. Selon plusieurs sources interne au réseau taliban, l'attaque a notamment tué le mollah Ahmad Jan, chef spirituel du réseau et l'un des bras droit de son chef, Sirajuddin Haqqani.

 

Le complexe visé était selon ces sources un complexe servant de base arrière (centre de soins et de repos, séminaire religieux) au réseau.

 

L'attaque intervient près de deux semaines après la mort de Nasiruddin Haqqani, frère de Sirajuddin et décrit comme le financier du réseau, assassiné par des inconnus en banlieue de la capitale pakistanaise Islamabad.

 

Haqqani, historiquement proche des services de sécurité pakistanais, est l'une des branches les plus puissantes des talibans afghans qui combattent le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Otan, menés par Washington, depuis plus de douze ans.

 

Le bombardement de jeudi a eu lieu à Tal, une ville du district de Hangu, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, qui borde les zones tribales. Si Hangu est proche des zones tribales, c'est la première fois qu'un drone américain, qui ne frappent d'ordinaire que les zones tribales ou semi tribales, bombarde une cible dans une des quatre provinces du Pakistan.

 

Les régions pakistanaises du nord-ouest frontalières de l'Afghanistan, et notamment les zones tribales, sont l'une des bases arrière clandestines des talibans afghans, alliés occasionnels de leurs homologues pakistanais du TTP qui combattent, eux, le gouvernement d'Islamabad.

 

Il s'agit également du premier bombardement de drone américain dans le pays depuis celui qui a tué Hakimullah Mehsud, chef du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), le principal mouvement rebelle du pays, dans la zone tribale du Waziristan du Nord au début du mois.

 

Cette attaque avait été dénoncée par Islamabad qui avait accusé son allié américain d'avoir ainsi saboté ses projets de pourparlers de paix avec le TTP, accusé d'innombrables attentats qui ont tué des milliers de personnes à travers le pays depuis 2007.

 

Les Etats-Unis bombardent régulièrement le nord-ouest du Pakistan depuis 2004 pour éliminer les combattants talibans et leurs alliés d'Al-Qaïda. Cette campagne s'est intensifiée depuis 2008, au point de devenir quasi quotidienne à certaines périodes ces dernières années. Leur rythme a toutefois ralenti depuis un an.

 

Le Pakistan condamne officiellement ces tirs qu'il considère comme une atteinte à sa souveraineté, mais les soutient officieusement, selon de nombreux observateurs.

 

Le nombre de victimes civiles de ces tirs, impossible à vérifier de manière indépendante, fait débat. Selon le gouvernement pakistanais, si les drones ont tué 2.160 personnes au total depuis 2008, seuls 67 (soit 3%) d'entre eux sont des civils, le reste étant des combattants rebelles afghans ou pakistanais.

 

Mais plusieurs organisations estiment en revanche que les morts civils des drones se chiffrent par centaines.

 

Dans un rapport publié ce mois-ci, le rapporteur de l'ONU Ben Emmerson a écrit que le Pakistan lui avait dit que 400 des 2.200 victimes des drones américains au Pakistan depuis dix ans, soit 18%, étaient des civils.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 16:55
le SpyCopter rentre en service dans les unités du génie sous le nom de Drogen (crédits:Thales)

le SpyCopter rentre en service dans les unités du génie sous le nom de Drogen (crédits:Thales)

 

21 novembre, 2013 FOB

 

Drone tactique

 

Le groupe français Thales a pris le virage des drones depuis déjà un certain temps, l’industriel équipe déjà l’armée britannique avec un drone tactique, le Watchkeeper (lire ici), qui doit entrer en service opérationnel en février 2014. Ce drone tactique de Thales basé sur une plateforme israélienne (Hermes 450) fait l’objet d’une coopération franco-britannique favorisée par les deux chefs d’état-major des armées de terre. Il y a seulement quelques jours, quelques artilleurs français du 61ème régiment d’artillerie ont intégré la 3ème batterie du 47ème Regiment Royal Artillery
 à Larkhill (Salisbury, Grande- Bretagne), la première unité britannique dotée du Watchkeeper, afin de partager savoirs faires et concepts d’emplois. Dès l’année prochaine, les exercices communs entre les unités d’artillerie française et britannique s’intensifieront. La France doit trouver un successeur au Sperwer (SDTI) de Sagem, qui avance lui son Patroller (lire ici).

 

Drone à voilure tournante

 

Notifié avec la société Infotron dʼun « crash programme » (urgence opérationelle) il y a quelques années suite aux retours sur expériences du théâtre Afghan, Thales est en train de livrer aux unités du génie français quatre drones à voilure tournante Drogen, dont elle fournit les senseurs embarqués et la station sol SpyʼC. Conçu pour être facilement utilisable, le SpyʼC automatise au maximum l’utilisation du drone dʼInfotron : décollage et atterrissage automatique, de simples gestes sur lʼécran font réagir le pilote automatique, qui rallie le drone au point désigné. Muni de senseurs jour/nuit, le Drogen est destiné à la détection de bombes artisanales. D’une autonomie comprise entre 30 minutes et 2 heures, le drone peut atteindre une vitesse de 90 km/h et pèse 19 kg (dont 3kg de charge utile). Thales et Infotron seraient en discussions avec plusieurs pays intéressés pour ce système baptisé SpyCopter par les industriels.

 

Le SpyArrow de Thales est fait d’une texture en mousse très légère (crédits:Thales)

Le SpyArrow de Thales est fait d’une texture en mousse très légère (crédits:Thales)

 

Microdrone

 

A Milipol, Thales présentait également un micro-drone, le Spy Arrow. Avec une autonomie de 30 minutes et une portée de 3 km, ce micro-drone de 670 mm sur 525 mm ne pèse que 600 grammes. Drone de contact consommable, pour “voir derrière la colline”, il a été prêté à la STAT (Section Technique de l’Armée de Terre), qui lʼa testé. Suite aux enseignements de ces tests menés par l’armée de terre, Thales présente son drone muni au choix d’une vision TV jour ou infrarouge.

 

Mini-drone

 

Mais la société française ne sʼarrête pas là. Thales a d’ors et déjà lancé des études pour une solution de mini-drone à voilure fixe. Lʼobjectif est de se positionner pour le successeur du DRAC (drone de reconnaissance au contact) d’EADS en service dans l’armée de terre (3,4 mètre sur 1,4 mètres, poids de 8 kg). Un appel d’offres pourrait être lancé dès 2015.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:55
Drone Patroller - photo RP Defense

Drone Patroller - photo RP Defense

 

19 November 2013 airforce-technology.com

 

Endurance is a primary challenge for manufacturers of unmanned aerial vehicles (UAVs), which play a key role in wide range of military and non-military operations. The Global Observer unmanned aerial system (UAS) developed by AeroVironment has the best endurance and can stay aloft for seven days. Airforce-technology.com lists some of the world's best UAVs ordered by endurance.

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

Global Observer Stratospheric Persistent UAS

The Global Observer is a stratospheric persistent Unmanned Aircraft System (UAS) designed to serve in defence and homeland security missions. The UAS can carry communications relay and remote sensing payloads for military or commercial customers.

AeroVironment developed the Global Observer under the Joint Capability Technology Demonstration (JCTD) programme, made its first flight in August 2010. The UAS successfully completed its first hydrogen-powered flight in January 2011.

The UAS is equipped with liquid hydrogen-fuelled propulsion and can loiter in the air for up to one week or 168 hours. The system can operate at high altitudes of up to 65,000ft covering over 280,000 square miles (725,197km2) and carry up to 181kg (400lb) of payload

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

Orion Unmanned Aircraft System (UAS)

Orion is a long-endurance UAS developed by Aurora Flight Sciences, for Intelligence, surveillance, and reconnaissance (ISR) and communication relay missions. Developed for the same programme as the Global Observer, the ORION UAS has been selected as the preferred option by the US Air Force for its JCTD programme.

The Orion UAS successfully completed its first flight in August 2013. It can carry multiple payloads of 2,600lb including full motion video electro-optic/infrared (EO/IR) sensor, communication relay equipment, radars, Signal Intelligence (SIGINT) and Wide Rea Airborne Surveillance (WAAS) equipment. The wing hard-points of Orion can also be mounted with munitions.

The dual Austro Engine AE300 heavy-fuel engines fitted in the Orion UAS ensure a high endurance of five days or over 120 hours with 1,000lb payload. The UAS has a dash speed of 120kt and ferry range of 24,140km. It can fly at a maximum altitude of 30,000ft.

 

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

United 40 (Smart Eye 2) UAV

United 40 or Smart Eye 2 is a medium-altitude, long-endurance (MALE) UAV developed by ADCOM Systems, a company based in the United Arab Emirates. The UAV made its public presence at the Dubai Air Show 2011. The maiden flight was conducted in March 2013.

The UAV can be used to conduct near real-time assessment of combat and battle damage, ISR, communications relay, border surveillance and humanitarian aid missions. The UAV's wings have a high aspect ratio resulting in an ultra-long endurance of 120 hours.

The United 40 can carry 1,000kg of payload including two gyro stabilised platforms, Synthetic Aperture Radar (SAR), and terrain and obstacle avoidance sonar. The four under-wing pods can hold 100kg each. The hybrid propulsion system, equipped with a Rotax 914 engine and an electric motor, provide a maximum speed of 75km/h to 220km/h at an altitude of 22,965ft.

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

Yabon Smart Eye UAV

The Yabon Smart Eye MALE UAV, built by ADCOM Systems, is intended for strategic and tactical missions. The UAV was displayed first at the International Defence Exhibition & Conference (IDEX) 2009.

The Smart Eye UAV can stay airborne for 120 hours. It can carry 550kg of payload including IR, thermal imager, Laser Designator and Range Finder (LDRF), and EO sensors. Its advanced flight control unit (FCU) ensures autonomous operation.

The propulsion is provided by a primary propeller engine complemented by a secondary jet engine boosting the performance. The UAV has a maximum speed of 222km/h and can reach a maximum altitude of 24,000ft.

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

Phantom Eye HALE UAS

The Phantom Eye is a liquid hydrogen-powered high-altitude long endurance (HALE) UAS developed by Boeing Defence, Space & Security. The UAS can be deployed in ISR and communications relay missions.

The Phantom Eye made its first autonomous flight in June 2012 at NASA Dryden. The aircraft was designed to remain airborne for up to four days at 65,000ft while holding a 450lb payload. It can integrate multiple sensor payloads for variety of missions.

The UAS is equipped with hydrogen-powered propulsion system integrating two 2.3L 150hp internal combustion engines and two propellers. The cruise speed of the Phantom Eye is 150kt, while the maximum speed is 200kt.

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

HERON Medium Altitude Long Endurance (MALE) UAS

HERON is a multi-role MALE UAS manufactured by Israel Aerospace Industries (IAI). The UAS is operated by over 20 customers for intelligence, surveillance, maritime patrol and other tactical missions.

The HERON UAS can carry multiple sensor payloads such as EO/IR/LRF, Communications Intelligence and Electronic Intelligence (COMINT and ELINT), communications relay and radar systems. It uses direct line of sight data link or Beyond Line of Sight (BLOS) with SATCOM to communicate with the ground control station. The mission payload can weigh up to 400kg.

The UAS has an endurance of up to 45 hours based on the payload. It can fly at a maximum speed of 120kt and can reach an altitude of over 30,000ft. The propulsion is provided by a Rotax 914 turbo-charged engine.

 

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

MQ-1 Predator UAS

The MQ-1 Predator UAS, built by General Atomics Aeronautical Systems, is the most battle-proven unmanned aircraft system in the world. The UAS is in service with the US Air Force, US Navy, US Government, and the Italian Air Force. It was used in combat missions over Afghanistan, Pakistan, Bosnia, Serbia, Iraq, Yemen, Libya, and Somalia.

The Predator has an endurance of 40 hours, and is the first-ever armed UAS capable of delivering precision air-to-surface weapons. It can carry 340kg of multiple payloads including EO/IR video cameras, laser designators, communications relay, SIGINT/ESM system, Lynx multi-mode all-weather radar and Hellfire missiles.

The UAS is controlled from the ground control station through C-Band Line-of-Sight data link and Ku-Band SATCOM. The power-plant consists of a heavily modified Rotax 914 turbo engine providing a maximum air speed of 120kt. The maximum altitude the UAS can reach is 25,000ft.

 

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

Hermes 900 MALE UAS

The Hermes 900 is an advanced multi-role MALE unmanned aircraft system manufactured by Elbit Systems. The UAS is used in persistent intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance (ISTAR) missions.

The Hermes 900 completed its maiden flight in December 2009. It can endure airborne for a maximum of 36 hours. It is in service with the Israeli Air Force (IAF), Chilean Air Force, Colombian Air Force, and Mexican Federal Police.

The UAS can support multiple payload configurations such as EO/IR/Laser Designator, SAR/ground moving target indicating (GMTI) & maritime patrol radar, COMINT, COMMJAM, ELINT, and electronic warfare (EW), hyper-spectral systems, communications relay, wide area surveillance and mapping payloads. It is controlled from Hermes ground control system (GCS) and can fly at a maximum altitude of 30,000ft.

 

 

The 10 longest range unmanned aerial vehicles (UAVs)

RQ-4 Global Hawk HALE UAS

RQ-4 Global Hawk is a HALE UAS produced by Northrop Grumman. The combat proven UAS is in service with the US Air Force and US Navy. The Global Hawk was deployed in more than 15 combat missions and accumulated 350 combat hours during Operations Enduring Freedom, Southern Watch, and Iraqi Freedom. It has a maximum endurance of over 32 hours and a ferry range of 22,780km. It can fly at an altitude of 60,000ft.

The Global Hawk set a new endurance record for operational UAS in a non-stop flight of 33.1 hours at altitudes up to 60,000ft. The UAS supports different configurations or blocks. The initial Block 10 and Block 20 were substituted with latest Block 30 and Block 40 configurations. The Euro Hawk, a derivative of the Block 20 Global Hawk, was also developed by Northrop Grumman and EADS for the German Air Force.

The Block 40 versions integrate multi-platform MP-RTIP active electronically scanned array (AESA) radar, Synthetic Aperture Radar (SAR) and Ground Moving Target Indicator (GMTI). The UAV employs Wideband Ku SATCOM and line-of-sight to communicate with the ground station.

 

 

Patroller configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et nacelle Comint. (crédit Sagem)

Patroller configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et nacelle Comint. (crédit Sagem)

Patroller-R / Patroller-M Unmanned Aerial System (UAS)

Patroller-R and Patroller-M Patroller-R are two MALE unmanned aerial vehicles in the Patroller range of UAV systems developed by Sagem. The Patroller-R is designed to cater to Air Force missions, while the Patroller-M supports long-endurance maritime surveillance missions.

Patroller-R/M versions have a typical endurance of 20 to 30 hours but endurance can extend to over 30 hours when equipped with single EO/IR payload. The UAVs can support multiple plug-and-play payloads including EO/IR, COMINT, ELINT, SAR, maritime radar (Patroller-M), automatic identification system (AIS) receiver, and wide field-of-view scanners. The two under-wing hard points on the Patroller-R can be fitted with additional fuel tanks or payloads.

The Patroller UAV is controlled by Sperwer Mk.II mission control system employing a direct link in Ku bandwidth (LOS) and a satellite link (BLOS/Satcom). It can reach a maximum altitude of 25,000ft, while flying at speeds of 70kt to 130kt.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:50
DUBAI 2013 : Cassidian lance la fabrication du Sagitta

 

 

20/11/2013 Par Caroline Bruneau – Air & Cosmos

 

Cassidian a profité du salon de Dubai pour annoncer le début des travaux sur le Sagitta. Le Sagitta est un modèle de drone à échelle réduite qui sera fabriquée pour tester les technologies du futur.

 

«La voilure en carbone ultra-léger est en production», a expliqué la filiale d’EADS. Tout le travail de recherche est fait en partenariat avec le DLR, le centre de recherche aéronautique allemand. Le premier modèle devrait être fini en 2014, pour un premier vol en 2015.

 

Le Sagitta avait été présenté en juin dernier au salon du Bourget. Ce projet vise notamment à réaliser des travaux de recherche fondamentale pour les futurs systèmes de drones.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 19:55
Epitech Innovative Projects : Le M-Cador, un projet novateur

 

20.11.2013 Aurore Martin - journal-aviation.com

 

Comme chaque année, l'école d'informatique Epitech organise son événement Epitech Innovative Projects.

 

Rodolph et son équipe ont vu leur projet retenir l'attention du jury et faire partie des 12 sélectionnés sur les 81 initialement proposés.

 

Leur innovation ? Le M-Cador, un essaim de drones contrôlé par un seul opérateur.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 17:20
US Air Force Drops Sensor Improvements on New Global Hawks

Airmen work on an RQ-4 Global Hawk after it returned to Beale Air Force Base, Calif. The US Air Force has decided not to pursue an adapter that would improve the Block 30's sensor suite. (US Air Force)

 

Nov. 20, 2013 - By BRIAN EVERSTINE – Defense news

 

The US Air Force will not buy a “universal payload adapter” to attach sensors from the U-2 to a variant of the unmanned RQ-4 Global Hawk, another sign that the service is not interested in keeping the brand-new planes in the sky.

 

The Block 30 variant of the Global Hawk, a massive unmanned aircraft designed for intelligence, surveillance and reconnaissance, has been repeatedly targeted for cuts by the Air Force. The service planned to move the aircraft straight from the production line to the boneyard in 2013, but that move was blocked by Congress.

 

The Block 30’s sensor suite is not as capable as the U-2, and Global Hawk builder Northrop Grumman has been designing an adapter to attach the superior system to the unmanned aircraft. The Air Force, however, does not intend to use the adapter, said Maj. Ryan Simms, the chief of intelligence, surveillance and reconnaissance and remotely pilot aircraft policy in the headquarters Air Force executive action group.

 

Northrop Grumman officials said earlier this year that they are working through internal research and development on the adapter. Tom Vice, head of Northrop’s Aerospace Systems sector, told reporters in August that it was a “mature technology.”

 

The Air Force called the adapter “feasible,” and said it would cost about $487 million. It would take three years to develop and test, followed by another two years of production, according to an April report sent to congressional defense committees.

 

The adapter would attach the Optical Bar Camera or Senior Year Electro-Optical Reconnaissance System-2b sensors, in addition to Airborne Signals Intelligence Payload.

 

Simms told Air Force Times on Tuesday that budget restrictions will prevent the service from moving forward with the adapter.

 

Despite their uncertain future, Block 30s are currently flying humanitarian aid and military missions, Simms said. One Global Hawk in the Philippines has flown 50 hours and taken 300 pictures, he said.

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 11:50
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

20/11/2013 par Julien Ponthus - Le Point.fr (Reuters)

 

PARIS (Reuters) - François Hollande tentera mercredi de profiter du sommet franco-italien et de sa proximité avec le président du Conseil italien Enrico Letta pour bâtir des positions communes, notamment sur l'Europe de la Défense, thème du sommet européen de décembre.

 

Le président français sera accompagné à Rome par Jean-Marc Ayrault et 11 ministres, dont ceux des Affaires étrangères et de la Défense, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, qui tiendront un conseil franco-italien séparé de défense et de sécurité.

 

Paris et Rome ont déjà pris date pour le projet européen de nouvelle génération de drones MALE (moyenne altitude-longue distance) à l'horizon 2020 grâce à l'union de Dassault Aviation, d'EADS et du groupe italien Finmeccanica.

 

"Il faut s'assurer que la prochaine génération de drones soit européenne", dit-on à l'Elysée, après que la décision de la France de commander des drones de surveillance Reaper au groupe américain General Atomics a mis au jour les lacunes de l'industrie européenne dans ce type d'armement.

 

Le recours aux drones de surveillance s'est fortement accru ces dernières années sur les théâtres d'opérations militaires tels que l'Afghanistan, la Libye ou le Mali mais l'Europe veut aussi s'en doter pour surveiller ses propres frontières.

 

En première ligne pour la gestion des réfugiés clandestins, l'Italie a demandé au Conseil européen de se saisir de la question pour prévenir de nouvelles crises liées à l'arrivée sur les côtes de l'île de Lampedusa de milliers de migrants.

 

Le Conseil européen de décembre se penchera sur la question d'augmenter les moyens de l'agence Frontex et du système Eurosur, une demande qui devrait être appuyée par Paris qui a déjà accepté de prendre "sa part du fardeau".

 

François Hollande et Enrico Letta doivent aussi se pencher sur la volonté exprimée par les Européens de procéder à l'achat groupé de ravitailleurs en vol, de développer un système commun de satellites de communication et de lutter contre le cyber-espionnage qui avait bouleversé l'agenda européen en octobre.

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 08:20
BQM-74E target drone

BQM-74E target drone

 

November 20, 2013 by Kris Osborn - defensetech.org

 

Authorities and Navy officials are investigating the cause of an accident this past Saturday off the coast of Southern California wherein a small unmanned aircraft system crashed into a Navy cruiser, the USS Chancellorsville, service officials confirmed.

 

The drone was being used as part of a training exercise when it malfunctioned above the surface, crashing down into the ship, according to the Los Angeles Times.

 

Two sailors suffered minor burns in the incident, Navy officials told the paper.

 

Sailors aboard the ship were using the drone to test the ship’s radar tracking system. The USS Chancellorsville is an Aegis cruiser meaning it is equipped with ballistic missile defense technology, including radar. The crew of the ship was performing what’s called Combat System Ship Qualification Trials, according to the U.S. Naval Institute News.

 

The damaged ship is now on its way back to San Diego for further analysis, the Los Angeles Times reports.

 

The 13-foot target drone is a Northrop Grumman BMQ-74 hit areas near the ship’s Command Information Center, or CIC, according to U.S. Naval Institute News. The CIC is one of the most armored areas of the ship as it houses the control room for the Aegis radar system, USNI stated.

 

The operator of the BQM-74 lost control of the drone during the test before it struck the ship, USNI added.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 21:50
démonstrateur nEUROn, photo Dassault aviation

démonstrateur nEUROn, photo Dassault aviation

 

19.11.2013 Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) et Nathalie Guibert - Le Monde.fr

 

Sept pays européens - France, Allemagne, Grèce, Espagne, Italie, Pays-Bas et Pologne - ont lancé à Bruxelles, mardi 19 novembre, un "club des utilisateurs de drones" à l'occasion d'une réunion des ministres de la défense.

 

Déjà détenteurs, ou futurs détenteurs de drones, ces Etats s'engagent à développer, à l'horizon 2020, un appareil européen de moyenne altitude et de longue endurance (MALE) de nouvelle génération. Les pays concernés, via l'Agence européenne de défense (AED), promettent d'échanger leurs expériences et d'"identifier les opportunités de coopération" dans divers domaines : entraînement, logistique, maintenance, développement. Un autre groupe - Royaume-Uni, Autriche, Belgique, République tchèque - rassemble des nations qui se déclarent prêtes à investir dans le projet et à examiner ses implications technologiques mais sans, pour l'instant, vouloir envisager dans une éventuelle production commune.

Avec cette initiative, confirmée peu avant la tenue mi-décembre d'un Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement européens consacré exceptionnellement à la défense, l'espoir est de relancer des coopérations. Elles sont depuis plusieurs années gelées par un manque de volonté politique et la réduction généralisée des budgets de défense. Les ministres ne veulent pas ouvrir le Conseil les mains vides.

 

Lire aussi : L'armée peau de chagrin (édition abonnés)

 

Le but du "club" est de ne pas rater un équipement jugé crucial par les armées et aux implications industrielles sont majeures. Il s'agit d'éviter une dépendance définitive des Européens dans un marché dominé par les Etats-Unis et Israël.

L'AED entend identifier les domaines où les investissements favoriseront la compétitivité de l'industrie européenne. L'aéronautique de défense mise sur les drones pour maintenir ses bureaux d'étude : à l'horizon 2030, c'est un engin non piloté de combat, propre à succéder aux avions de chasse, qui doit être élaboré.

 

INTERMINABLE FEUILLETON POLITICO-INDUSTRIEL

 

Le dossier, sur lequel la France affiche sa volonté de réunir les entreprises européennes, relève depuis vingt ans d'un interminable feuilleton politico-industriel. Aucune filière européenne n'a pu aboutir jusqu'à présent. Les luttes entre les entreprises nationales sont âpres.

Dans le cadre du traité de Lancaster House, Paris et Londres ont scellé des coopérations en la matière, en se basant sur le tandem Dassault-BAE pour les appareils du futur. Mais le ministère de la défense a aussi décidé d'acheter 12 Reaper de l'américain General Atomics, pour combler à court terme le manque de drones MALE de l'armée française, et en attendant la solution européenne.

L'armée de l'air vient de former ses équipages aux Etats-Unis sur deux premiers appareils. Livrés en décembre, ils seront basés à Niamey au Niger pour les opérations de contre-terrorisme au Sahel. Ces appareils américains n'ont pas de certification pour voler dans le ciel européen.

Cette décision d'achat américain "sur étagères" a ulcéré les industriels. Mi-octobre, Dassault, EADS et Finmeccanica ont réagi en ressuscitant le projet franco-allemand du drone Talarion, auquel Dassault s'était opposé quelques années plus tôt et qui avait été enterré.

 

Lire aussi : Dassault, EADS et Finmeccanica veulent un drone de surveillance européen

 

Le ministre français Jean-Yves Le Drian a également promu dans ce cadre l'idée d'un "club Reaper" pour que les Européens utilisateurs de ce drone, Allemands, Britanniques, Italiens et Français, puissent l'adapter : l'enjeu est de pouvoir y placer leurs propres capteurs, mais aussi de s'assurer de liaisons sécurisées autonomes. Ce sujet fait l'objet de négociations difficiles avec le Pentagone. Washington refuse de donner les codes des appareils afin de les modifier.

 

Sept pays s'associent pour développer un drone européen

Ce club Reaper semble encore plus difficile à réunir que le premier. Les armées des uns et des autres n'ont pas exprimé de besoin commun. Les industriels nationaux doivent encore s'entendre sur la répartition des tâches. Au final, les questions de souveraineté pourraient être malmenées par le manque d'argent : compte tenu de la baisse des budgets, le meilleur prix emportera les décisions assurent tous les acteurs du dossier.

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 08:30
Défense : l'Iran dévoile un drone d'attaque pouvant atteindre israël

 

 

18/11 par Claude FOUQUET - lesechos.fr

 

VIDEO - L'Iran a dévoilé ce lundi officiellement un drone pouvant être équipé de missiles, annonçant que son rayon d'action atteint 2.000 kilomètres. Ce qui lui permet d'atteindre Israël.

 

Présenté comme le drone disposant du plus grand rayon d'action construit jusqu'ici par l'Iran, Fotros a été officiellement présenté ce lundi en Iran. "Le drone Fotros a un rayon d'action de 2.000 kilomètres et peut voler à une altitude de 25.000 pieds (soit un peu plus de 7600 mètres) avec une durée de vol de 16 à 30 heures", a en effet affirmé lors d'une cérémonie le ministre de la Défense, Mohammad Dehgan.

 

"Il peut mener des opérations de reconnaissance ou emporter des missiles air-sol pour des opérations militaires", a-t-il ajouté, dans les locaux d'Iran Aircraft, société qui dépend de l'Organisation de l’industrie de l'aviation du ministère de la Défense. Avec une telle portée, Fotros peut donc théoriquement atteindre Israël.

 

L'appareil a été testé "avec succès" et "montre que les sanctions imposées par les ennemis ne sont pas un obstacle au progrès dans l'industrie de défense", a assuré le ministre.

 

Iran s'est lancé ces dernières années dans un important programme de production de drones, provoquant l'inquiétude des Etats-Unis et des pays occidentaux. Mais Fotros serait le plus grand drone jamais fabriqué par l'Iran. Il s'agirait en fait d'une réplique quasi-conforme du drone "Eitan" mis au point en 2010 par Israël.et qui était justement capable de voler jusqu'en Iran.

 

Plusieurs modèles en développement

 

Fin septembre, les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, avaient annoncé la production en masse du drone baptisé "Shahed 123" (témoin, ndlr), avec un rayon d'action de 1.700 km, capable de transporter huit missiles et de voler pendant 24 heures sans interruption. Shahed 123 avait été dévoilé en septembre 2012.

 

A la même époque, l'Iran avait également dévoilé le drone de reconnaissance nommé "Yassir" (facilitateur) avec un rayon d'action de 200 km capable de voler à une altitude de 4.500 mètres, selon les médias iraniens. Il est calqué sur le ScanEagle américain, dont l'Iran avait affirmé avoir capturé un exemplaire en décembre 2012 et commencé à le reproduire.

 

L'armée iranienne avait également annoncé la production en série du drone d'attaque Rad-85 (foudre).

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