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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 21:55
photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

28/06/2013 Par Véronique Guillermard  - LeFigaro.fr

 

Le Pentagone demande toutefois au Congrès son feu vert pour vendre un maximum de 16 avions de surveillance.

 

Un mois après sa décision d'acheter des drones de surveillance (MALE) américains, la France franchit une nouvelle étape en vue d'obtenir le feu vert du Congrès aux États-Unis. C'est lui qui autorise ou non l'exportation de matériels militaires. Vendredi 28  juin, l'Agence de coopération de sécurité et de défense, qui dépend du Pentagone, a publié un avis dans lequel elle annonce avoir notifié au Congrès la demande de Paris. Elle porte sur l'acquisition de 16 drones Reaper (le MQ9, une version qui peut être armée), pour 1,1 milliard d'euros. Selon ce document, on est au-dessus du besoin exprimé dans le livre blanc de la défense publié fin avril, qui le chiffrait à 12 appareils. Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, avait précisé que le budget alloué tournait autour de 670 millions d'euros, «francisation» de 10 des 12 drones incluses.

 

L'achat doit en effet se réaliser en deux temps. À court terme, la France veut «traiter l'urgence capacitaire» en déployant d'ici à la fin 2013 deux Reaper au-dessus du Mali pour surveiller la vaste région sahélienne. Ces deux appareils doivent être prélevés sur le quota de l'US Air Force produit par General Atomics. Ensuite, la France a conditionné l'achat de 10 autres Reaper à l'accès de leurs «codes sources» afin de pouvoir les reprogrammer. Objectif: les faire certifier et voler dans l'espace aérien européen.

 

Vive émotion

 

D'où vient l'écart entre la demande transmise au Congrès et le besoin exprimé par Jean-Yves Le Drian? De la procédure américaine, appelée «Foreign Military Sales» (FMS). Ces demandes d'exportation de matériels militaires sont traditionnellement présentées a maxima par le Pentagone afin d'éviter de «repasser» devant le Congrès. «C'est classique. Tout est maximisé, que ce soit le besoin capacitaire, les équipements annexes tels que les capteurs, la maintenance ou le prix. Or, dans la demande transmise au Congrès, il y a des composants et prestations que nous n'achèterons pas», explique-t-on au ministère de la Défense. D'où l'écart de prix. Paris n'a aucune intention d'acheter plus de 12 drones Reaper. «Notre carnet de chèque, c'est la prochaine loi de programmation militaire 2014-2019. On n'ira pas au-delà de notre enveloppe de 670 millions d'euros», ajoute-t-on. La décision française a suscité une très vive émotion parmi les industriels de l'armement tels qu'EADS ou Dassault Aviation (*) qui travaillent sur des drones de surveillance depuis plus de dix ans. Le 16 juin, ces deux groupes, rejoints par l'italien Finmeccanica, ont affirmé leur volonté de coopérer et appelé les politiques à lancer un programme afin que l'Europe ne rate pas le virage des drones de surveillance de nouvelle génération.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 16:50
The ScanEagle is a maritime reconnaissance asset for gathering intelligence [Picture: Boeing Defence UK]

The ScanEagle is a maritime reconnaissance asset for gathering intelligence [Picture: Boeing Defence UK]

20 June 2013 Ministry of Defence

 

UK warships are to benefit from a new surveillance capability as part of a £30 million contract signed by MOD.

 

ScanEagle is a maritime reconnaissance asset that can be launched off the back of Royal Navy and Royal Fleet Auxiliary ships day or night to gather intelligence and survey the wider area of operations.

Built by Insitu, a subsidiary of Boeing Defence UK Limited, the ScanEagle is the first maritime-specific unmanned air system capability to be delivered in support of naval operations.

It will complement the existing intelligence, surveillance and reconnaissance assets used on operations such as helicopters and long-range radar.

The ScanEagle ready for launch on a pneumatic catapult [Picture: Boeing Defence UK]

The ScanEagle ready for launch on a pneumatic catapult [Picture: Boeing Defence UK]

The unarmed aircraft, which has a wingspan of just over 3 metres and weighs 22 kilograms, is launched from ships into the sky by a pneumatic catapult.

Flying at about 60 knots, it is commanded by a specialist team on board the ship who will plan the ScanEagle’s missions, control its flights and monitor and analyse the information it gathers using its state-of-the-art sensors.

At the end of its flight, the ScanEagle is recovered back to the ship.

The ScanEagle is launched from ships by a pneumatic catapult [Picture: Boeing Defence UK]

The ScanEagle is launched from ships by a pneumatic catapult [Picture: Boeing Defence UK]

Royal Navy Captain Ian Annett, who’s been involved with the project, said:

ScanEagle represents an important addition to the Royal Navy’s intelligence, surveillance and reconnaissance capability. Its ability to deploy during the day and night, coupled with the technology it uses, will give commanders a clearer picture of the operational situation whenever it’s required.

A specialist team on board a ship prepares to recover the ScanEagle [Picture: Boeing Defence UK]

A specialist team on board a ship prepares to recover the ScanEagle [Picture: Boeing Defence UK]

Minister for Defence Equipment, Support and Technology Philip Dunne said:

ScanEagle provides the Royal Navy with proven surveillance capability that has already been used on operations by other nations, so we know we are getting top quality equipment. The technology is off-the-shelf and will be available to the Royal Navy as soon as possible.

Our continued investment in intelligence, surveillance and reconnaissance systems is essential to keeping our Armed Forces up-to-date with the latest capabilities and this will be a central part of MOD’s investment in new equipment over the next 10 years.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 15:55
Un drone Air Force MQ-9 Reaper

Un drone Air Force MQ-9 Reaper

28/06/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Le Pentagone a notifié jeudi une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems, au Congrès, qui doit donner son feu vert à l'opération. Une vente estimée à 1,14 milliard d'euros. Bien loin des estimations du ministère de la Défense français, qui évaluait cette opération à 670 millions d'euros, achat et développements ultérieurs compris.

 

Ce n'est pas 12 drones MALE Reaper pour un montant de 670 millions d'euros que la France veut acheter aux Etats-Unis, comme l'avait récemment expliqué le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, mais finalement 16 Reaper MQ-9 et 8 stations sol mobile pour une enveloppe de 1,5 milliard de dollars (1,14 milliard d'euros), un prix qui intègre les coûts d'entraînement et de logistique. Bien loin donc des estimations du ministère de la Défense français, qui subit une cure d'austérité même si le budget de la défense est maintenu à 31,4 milliards d'euros. Dans les 670 millions, le coût de la francisation des drones MALE américains était compris. C'est le Pentagone, ou plus exactement la Defense Security Cooperation Agency (DSCA), l'agence dédiée aux ventes d'armes à l'international, qui a vendu la mèche. La DSCA a effet notifié jeudi au Congrès une possible vente à la France de 16 Reaper MQ-9, fabriqués par General Atomics Aeronautical Systems. Ce type d'opération doit recevoir l'aval du Congrès avant de pouvoir être réalisée.

Selon la DSCA, très favorable à cette vente,"la France est l'un des pays politiques et économiques majeurs en Europe et de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN)". Elle est également "un allié des États-Unis dans la poursuite de la paix et de la stabilité"dans le monde. En conséquence, la DSCA considère que cette vente de 16 drones Reaper "est essentielle à l'intérêt national américain d'aider la France à développer et maintenir une solide capacité d'autodéfense. Cette vente potentielle améliorera les capacités ISR (intelligence, surveillance et reconnaissance) de l'armée française" dans le cadre des opérations nationales, de l'OTAN, des Nations unies (ONU) et dans d'autres opérations au sein d'une coalition". Cettte vente augmentera "énormément l'interopérabilité" entre les armées américaine et française ainsi que les forces de maintien de la paix.

La France considérée comme un bon élève

La DSCA a expliqué que la France demandait cette capacité opérationnelle pour renforcer la défense de ses troupes déployées, la sécurité régionale et améliorer l'interopérabilité avec les États-Unis. Selon la DSCA, cette vente augmentera "la capacité de la France à faire face à des menaces actuelles et futures". La France, "qui a déjà piloté à distance ce type d'appareil, n'aura aucune difficulté à maîtriser cette capacité supplémentaire", estime la DSCA. Enfin, cette dernière estime que cette vente ne changera pas l'équilibre militaire dans la région. "Il n'y aura aucun impact défavorable sur la sécurité de la défense américaine", assure-t-elle au Congrès.

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé le 11 juin dernier son intention d'acheter douze drones d'observation Reaper aux Etats-Unis. Il avait précisé lors d'un déjeuner de presse que, dans un premier temps, il voulait acquérir deux Reaper ainsi qu'une station sol fabriqués par General Atomics, pour parer aux besoins urgents des forces armées françaises au Mali et dans la région du Sahel. "Il y a une nécessité opérationnelle immédiate", avait-il précisé. La France a également besoin de dix autres drones Reaper qui puissent opérer dans l'espace aérien français et européen, ce qui suppose que leurs moyens de transmission soient adaptés par des industriels européens. Là aussi, le Congrès devra donner son accord pour que la France ait accès aux "codes sources", codes informatiques de ce matériel militaire soumis à de strictes règles d'exportation, afin de le modifier.

Le Pentagone est favorable et "si on s'y prend dans le bon sens, ça devrait se débloquer"', avait alors estimé Jean-Yves Le Drian. On l'a senti moins optimiste sur cette deuxième phase. "J'espère que cela ira", a-t-il avoué. A défaut d'accord du Congrès, la France pourrait se tourner vers un drone israélien, a cependant ajouté le ministre. Le coût total de l'acquisition de ces 12 drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol), soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation", est évalué par les services du ministère à 670 millions d'euros. Elle doit être inscrite dans la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019 qui sera présentée au parlement à l'automne.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 14:55
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

28/06 Par Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Le Pentagone a notifié au Congrès la possible vente de 16 drones Reaper à la France pour 1,5 milliard de dollars. « Une borne haute non engageante » , indique-t-on dans l’entourage de Jean-Yves Le Drian.

Surprise : alors que le livre blanc de la défense a fixé à 12 le nombre de drones d’observation dont l’armée doit disposer à terme, la demande officielle de la France aux Etats-Unis pour acheter des Reaper à General Atomics porte sur... 16 exemplaires. Si l’on ajoute les stations au sol, la formation ou encore les pièces détachées, la facture atteint 1,5 milliard de dollars, là encore bien plus que le chiffre avancé jusque-là.

C’est ce qui ressort de la notification du Pentagone au Congrès , en application directe de la procédure dite « Foreign military sales) qui veut que les parlementaires américains doivent donner leur feu vert à toute vente d’armement à un pays étranger.

Renseignements pris dans l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, on assure qu’il n’y a pas de changement. Avec le « FMS », le Pentagone notifie un nombre maximal d’exemplaires de l’équipement en question, et donc la fourchette haute de prix qui en découle. Sans que cela soit définitif. « On a pas le choix, c’est comme cela, et ça n’engage en rien », assure-t-on.

On en reste donc au plan A qui prévoit que la France achète rapidement deux drones Reaper MQ-9 identique à ceux qui servent dans l’armée américaine. Cela pour les envoyer rapidement traquer les rebelles dans le Sahel. La deuxième étape consiste à négocier l’achat et la possibilité de modifier 10 exemplaires supplémentaires (au maximum si la cible du livre blanc est respectée).

La modification doit porter notamment sur l’ajout d’équipements permettant aux aéronefs de voler dans l’espace aérien français. Si cette « francisation » s’avérait impossible où trop coûteuse, le ministère de la Défense négocie en parallèle avec l’israélien IAI.

Pour tenter de contrer ce qu’ils considèrent comme une menace grave pour la souveraineté industrielle de l’Europe, Dassault, EADS et Finmeccanica ont profité du Bourget pour affirmer qu’ils étaient prêts à concevoir un drone en commun si plusieurs Etats leur passent commande. On en prend pas vraiment le chemin...

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 11:35
Affordable and Ready for Export: The Aviation Industry Corporation of China-built Wing Loong may be the first effort by a Chinese company to break the West's grip on the international UAV market.

Affordable and Ready for Export: The Aviation Industry Corporation of China-built Wing Loong may be the first effort by a Chinese company to break the West's grip on the international UAV market.

Jun. 25, 2013 -By WENDELL MINNICK  - Defense News

 

TAIPEI — Folks wandering past the model of the Pterodactyl UAV at the Paris Air Show last week were probably unaware that this was China’s first unmanned combat aerial vehicle (UCAV) on display at an international defense exhibition.

 

The model, also known as the Wing Loong, could be the first step by the Aviation Industry Corporation of China (AVIC) to break the West’s grip on the UAV market by providing affordable and reliable alternatives that also bypass US embargoes, sanctions and regulations. This is particularly the case for African and Middle Eastern countries to which the US is legally constrained from selling arms, or in the case of Israel, refuses to do so.

 

A report issued by Kimberly Hsu, policy analyst for military and security affairs at the US-China Economic and Security Review Commission, “China’s Military Unmanned Aerial Vehicle Industry,” warns China’s inexpensive and multifunctional unmanned aerial systems are poised to steal the international UAV market away from the US and Israel.

 

Hsu’s report said that the US and Israel are “the top two UAV exporters worldwide and the only two countries confirmed to have exported strategic-level UAVs, are members of the two principal multilateral regimes that address UAV exports — the Missile Technology Control Regime (MTCR) and the Wassenaar Arrangement.” China is not a member of either and “in the absence of competition from more sophisticated US or Israeli alternatives, China could become a key proliferator to non-members of the MTCR or Wassenaar.”

 

Ian Easton, research fellow at the Washington-based Project 2049 Institute, said that if one looks forward, “technology trends suggest that the line between UAVs and long-range missiles [is] going to be increasingly blurred.” This raises concerns that China’s large-scale build-up of UAVs as a “major aspect of its reconnaissance-strike complex is going to further threaten already vulnerable air bases and other critical facilities in the region.”

 

Added to this concern is China’s history of “irresponsible export behavior,” particularly to some of the “most odious international actors on the planet,” including countries that threaten US security interests.

 

In the past, China has successfully produced and fielded a wide variety of tactical UAVs that operate at low to medium altitudes and in short to medium ranges. According to Hsu, tactical UAV systems constitute about 93 percent of Chinese UAV projects. The rest are devoted to strategic-level systems and UCAVs. However, this is expected to change.

 

“In the long term, China’s continued interest and progression in strategic-level UAVs appear poised to position China as a leader in the high-end UAV market,” Hsu wrote.

 

The UCAV model on display at Paris follows the static display of an operational platform at the 2012 China Airshow in Zhuhai. Defense News attended the show and acquired AVIC brochures that indicated it had air-to-ground attack configurations, including “ground target designation” and “ground moving target indication” capabilities.

 

Maximum payload was only 440 pounds. The Pterodactyl at Zhuhai was exhibited along with four weapons: BA-7 air-to-ground missile, YZ-212 laser-guided bomb, YZ-102A anti-personnel bomb and 50-kilogram LS-6 miniature guided bomb.

 

One aerospace expert cautions not to be fooled by many of the UAV and UCAV programs China displays at air shows. The Pterodactyl is an impressive platform, “but the extent of Beijing’s overall progress remains unclear, as does the level of sophistication and integration,” said Douglas Barrie, senior fellow for military aerospace at the London-based International Institute for Strategic Studies.

 

He argues that in the UAV arena, the airframe can often be the least challenging element of the overall system, and often times, due to transparency problems with Chinese authorities, photographs and models of China’s UAVs are often the only information available to outside experts.

 

However, Easton is convinced that China is poised to become a major proliferator of UAVs. “China is developing advanced unmanned systems, including UAVs for strategic ISR [intelligence, surveillance and reconnaissance] and precision-strike miss­ions, under conditions that virtually guarantee that they will have an export advantage over other nations.”

 

As Hsu points out in her report, one reason China’s UAVs are cheap is that many are developed not by industry but by academic institutions. The multirole, medium-altitude, long-endurance BZK-005, now in service with the Chinese military, was developed by Beijing University of Aeronautics and Astronautics. The Northwest Polytechnical University, also known as Xi’an ASN Technology Group, is the “most prominent and prolific organization focusing on domestic UAV research and development” and holds about 90 percent of the domestic Chinese UAV market.

 

“Thus far, it has delivered over 1,500 UAVs” to the Chinese military, Hsu’s report said.

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:55
photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

28.06.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

C'est une facture de 1,5 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) que les Etats-Unis présenteront à la France si le Congrès donne son feu vert à l'achat de drones Reaper. Dans un communiqué de presse, la Defense Security Cooperation Agency a précisé la (longue) liste des équipements demandés par Paris:

france reaper.jpg

Pour lire le communiqué, cliquer ici.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 10:50
photo RP Defense PAS2013

photo RP Defense PAS2013

June 26, 2013 by Zach Rosenberg – FG

 

Washington DC - General Atomics Aeronautical Systems has announced its intent to certify the Predator B unmanned air vehicle (UAV) to European and NATO standards.

 

The Predator B, called the MQ-9 Reaper in US military service, has been sold abroad to both the United Kingdom and Italy. The aircraft is in competition for service in Germany, and rumoured to have already won a contest in France despite lack of official confirmation.

 

"It is imperative that we ensure airworthiness certification of Predator B both at home and abroad as coalition forces withdraw from Afghanistan and nations transition mission focus to protection of the homeland and other civil uses," says General Atomics chairman Neal Blue.

 

UAVs are not currently allowed to fly in European airspace without significant restrictions. How European nations intend to integrate UAVs into civilian airspace remains unclear, but pressure is growing to include them for both military and civil uses. The modifications to be made are unclear, but partner RUAG will help define and implement them.

 

General Atomics did not respond to immediate questions.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 16:55
drone Patroller - photo RP Defense

drone Patroller - photo RP Defense

24.06.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Le salon du Bourget qui vient de fermer ses portes a été l’occasion pour Sagem Défense (Groupe Safran) de présenter son drone « made in France ». Le drone Patroller a la semaine dernière réalisé des essais en vol avec une charge guerre électronique (charge COMINT de Thales) depuis Pontoise. Et Sagem porte de grandes ambitions sur son Patroller qui a déjà mené plusieurs campagnes d’essais en vol, dont une notamment au Qatar en mai dernier. Les qataris réfléchissent à l’acquisition d’un drone de surveillance. Et Sagem porte de forts espoirs sur le marché de la sécurité civile. Mais pas seulement ! Car le groupe français compte bien présenter son dernier-né pour succéder au drone Sperwer de l’armée de terre, lui-même fabriqué par Sagem. En clair, Sagem veut offrir une alternative au Watchkeeper britannique de Thales, en cours d’évaluation par l’armée de terre.

 

Le groupe espère ainsi conserver le segment des drones tactiques de l’armée de terre français. Ses atoûts ? Conserver la maîtrise d’œuvre complète sur le système. Alors que le Watchkeeper est basé sur un drone israélien (Elbit) , « le Patroller est une cellule allemande, produite en série, certifiée, présentant des qualités aérodynamiques robustes » selon son directeur commercial Patrick Durieux. Tandis que l’ensemble du système, charges utiles, segment sol, systèmes de missions ou avionique sont entièrement françaises  (boule optronique Euroflir qui équipe également l’hélicoptère Caiman) et permettront une maîtrise complète sur le système ainsi qu’une forte réactivité et une évolution plus facile. Autres avantages : une charge utile maximum de 250 kg, jusqu’à  20 heures d’autonomie, des trains rentrant, ainsi que la possibilité de le doter d’armement air-sol léger type Brimstone.

 

« Un savoir-faire et une solution 100% française » insiste le directeur commercial. Pour Sagem, l’enjeux est important, puisque il s’agit de conserver son savoir-faire et son outils de production avec l’usine de Montluçon qui emploie une centaine de personnes sur le Sperwer.  « Avec le MCO (Maintien en Condition Opérationnelle) nous avons une charge de travail jusqu’à 2017 » précise Patrick Durieux. S’il est difficile d’évaluer les chances du Patroller face à la coopération franco-britannique, qui a le vent en poupe, autour du Watchkeeper, Sagem mise aussi sur l’export. Avec un poids d’une tonne, le Patroller n’est pas soumis à la réglementation contraignante qui ne concerne que les drones supérieurs à 1,5 tonnes. Les prospects les plus imminents seraient du côté des pays du Golfe.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 11:50
ScanEagle UAV on its launcher in preparation for an autonomous take off from a UK warship

ScanEagle UAV on its launcher in preparation for an autonomous take off from a UK warship

24.06.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Certains bâtiments de la Royal Navy seront bientôt équipés de drones ScanEagle, spécialement conçus pour les opérations en milieu maritime. Cette acquisition résulte d’un contrat signé récemment entre le MOD et Boeing Defence UK.

 

Les UAV fabriqués par l’industriel Insitu sont destinés aux missions de surveillance, de reconnaissance et de renseignement. Capables de rester dans les airs entre 15 et 18 heures, ces drones de trois mètres d’envergure et de 22 kilogrammes sont lancés à partir d’une catapulte pneumatique. Dotés d’une caméra infrarouge, les drones transmettent les images recueillies par le biais d’une liaison satellite.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 07:55
Le premier vol du demonstrateur nEuron - photo Dassault Aviation 01.12.2012

Le premier vol du demonstrateur nEuron - photo Dassault Aviation 01.12.2012

19 juin 2013 Jean-Marc Moschetta - Les Experts de L'Usine / Usinenouvelle.com

 

La performance des avions de combat n'a cessé de croître depuis un siècle: motorisation, aérodynamique, commandes de vol, systèmes de navigation, systèmes d'armes, etc. Mais dans cette course effrénée, la présence de l'homme à bord représente le dernier obstacle à de plus grandes performances et le maillon faible du système. Les drones tactiques sont-ils le futur de l'aviation de combat ?

 

Face à des robots aériens qui se joueront des facteurs de charge et réduiront le temps de réaction et de décision en deçà des possibilités physiologiques de l'homme, les avions de combat conventionnels risquent de devenir dépassés voire impuissants.

 

Certes, en moins de 20 ans, les avions de combat actuels dits de quatrième génération ont considérablement évolué sur le plan technologique et le coût de développement de ces systèmes d’armes correspond aux nombreuses capacités nouvelles qui ont été intégrées dans les avions.

 

Pilote sous contrôle de la machine

 

Mais certains nouveaux systèmes de vol indiquent qu’il s’agit désormais non seulement d’aider le pilote humain à opérer l’avion comme il le devrait mais aussi à encadrer plus sévèrement ses décisions lorsque celles-ci mettent en danger le succès de la mission.

 

C’est le cas du système de reprise en main par le calculateur embarqué en cas de désorientation du pilote humain ou du système automatique de secours à basse vitesse (Automatic Low-Speed Recovery System) qui empêche le pilote de sortir de son enveloppe de vol en combat à basse vitesse et basse altitude.

 

La question de l’utilité de l’humain

 

Ces nouveaux systèmes de vol viennent s’ajouter à la (déjà) longue liste des équipements destinés à protéger le pilote et à assurer sa survie à bord : blindages, siège éjectable, approvisionnement en oxygène, climatisation, etc.

 

Dans la conception de nouveaux systèmes de combat, la question se pose désormais de savoir si un pilote humain à bord est encore nécessaire, voire même si c’est seulement une option raisonnable. Certes, le degré de maturité atteint actuellement par les drones tactiques demeure insuffisant pour interroger immédiatement le développement des avions de combat opérés par des pilotes humains à bord.

 

Robotisation de l’espace aérien

 

Toutefois, des projets très ambitieux et remarquables sur le plan technique comme le démonstrateur européen nEUROn sous maîtrise d’œuvre Dassault, manifestent les immenses progrès réalisés en quelques années sous l’impulsion d’une volonté politique forte qui a pour le moment fait défaut au lancement des autres programmes de drones (drones MALE en particulier).

 

Même si le démonstrateur nEUROn n’a pas pour objectif de se substituer aux avions de combat, il illustre une tendance qui semble bien irréversible : la robotisation de l’espace aérien au détriment des aéronefs conventionnels. Tout comme le missile tactique a révolutionné le combat aérien dans les années 1980, le drone tactique pourrait bien s’annoncer comme le concept clé des guerres aériennes du futur.

 

* Jean-Marc Moschetta, Professeur d’Aérodynamique

Responsable du cursus Drones, Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 18:55
drone Patroller - photo RP Defense

drone Patroller - photo RP Defense

21 juin 2013 Usine Nouvelle

 

L'opération Serval au Mali a mis en évidence un fait marquant de l'évolution des armées modernes : les drones prennent une place de plus en plus importante au sein des forces armées du monde entier. L'achat par la France de 12 Reaper américains, drones également utilisés par les Britanniques, montre le retard pris par l'industrie européenne sur le segment des drones Male (Moyenne altitude longue endurance). Sur ce créneau, l'engin de General Atomics domine sans conteste et, sur le salon de Bourget, il éclipse les solutions européennes et israéliennes…

 

Reportage photo

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 15:20
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

21 juin 2013 Liberation (AFP)

 

En envisageant de se doter de drones de combat, la France s’engage dans une nouvelle façon de faire la guerre, mais l’acquisition de ces appareils sans pilotes, déjà utilisés massivement par les Américains au Pakistan ou en Afghanistan, soulève des questions stratégiques, éthiques et juridiques.

 

A court terme, la France a décidé d’acquérir douze drones d’observation, dont deux premiers Reaper américains pour conduire ses opérations au Mali.

 

«Enfin, il y a le plus long terme, avec le champ des drones de combat qui, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse», a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dans une tribune parue dans le quotidien Les Echos. «Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas», martèle le ministre de la Défense.

 

Pendant longtemps, les drones n’ont pas été la priorité des militaires, ni même des industriels français qui ont raté le marché des aéronefs d’observation. Mais avec les drones armés, l’armée française se prépare à une nouvelle forme de guerre, désincarnée, avec une technologie et une capacité de frappe très puissantes.

 

«Vers 2025/2030, on sait qu’on en aura», mais «aucun pays n’a une idée extrêmement claire de l’emploi des drones de combat», soulignait mercredi le chef d’état-major de l’armée de l’Air française, le général Denis Mercier, lors d’une rencontre avec la presse au Salon du Bourget.

 

Pour le patron de l’armée de l’Air, les drones ne remplaceront pas les avions de chasse - du type Rafale, qui ont encore de belles décennies devant eux -, ils viendront au contraire s’ajouter : «On gèrera la présence ensemble d’avions de chasse et de drones de combats».

 

En France, la réflexion porte désormais sur «l’introduction de lois humaines» et le maintien de l’homme au coeur du processus d’utilisation des drones. Prudence donc. Aux Etats-Unis, le recours massif aux drones de combat pour lutter contre le terrorisme a en effet provoqué la colère des organisations de défense des droits de l’Homme contre une façon jugée déloyale, inhumaine, de faire la guerre.

 

Historiquement, la guerre est jugée légitime quand les deux parties en conflit exposent la vie de leurs combattants. A défaut, on sort du registre du combat. Un principe largement écorné avec l’usage des avions de chasse qui peuvent frapper leurs cibles à des km de distance, avec un niveau de risque extrêmement limité pour les pilotes.

 

Avec les drones armés, on passe pourtant dans une autre dimension. Les Predator américains sont pilotés depuis une base du Nevada, située à des milliers de km de leurs cibles. Surtout, si les frappes américaines ont fait, selon les sources, autour de 4.000 morts depuis 2004, elles ont causé la mort de plusieurs centaines de civils.

 

Des «dégâts collatéraux» contraires aux lois de la guerre qui interdisent de cibler les populations civiles. Et qui exposent les responsables des frappes à des poursuites judiciaires. La légalité des opérations américaines, notamment sur ce point, a provoqué un vif débat aux Etats-Unis où Barack Obama a annoncé fin mai que le recours aux drones contre les talibans serait dorénavant mieux encadré.

 

En France, le débat reste pour l’instant circonscrit aux cercles de défense. «La victoire est d’autant plus grande qu’elle est acquise au moindre coût humain pour celui qui l’obtient. Qu’en revanche, la technologie soit employée pour s’abstraire du champ de bataille, pour éliminer les risques encourus par les hommes qui acceptent le combat, c’est une chose à laquelle il faut s’opposer», écrit l’historien Eric Juillot dans le dernier numéro de la «Revue Défense Nationale».

 

«Une machine n’agit qu’en fonction des programmes installés par l’homme. Celui-ci tient les rênes, fixe les limites, dresse les garde-fous», objecte Philippe Migault, chercheur à l’Iris, dans la revue «Défense». L’essentiel est de rester maître de la machine.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 16:55
photo RP Defense

photo RP Defense

Salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, Paris, le 17 juin 2013. - Sagem

 

Sagem (Safran) vient d’effectuer entre le 10 et le 13 juin 2013 une nouvelle campagne d’essais en vol de son système de drone Patroller™ en configuration multi-capteur multi-mission intégrant à son bord un système de recueil du renseignement d’origine électromagnétique (Roem) Comint (1).

 

Conçu pour les missions militaires, ce système de guerre électronique Comint, intégré par Sagem dans une nacelle sous voilure, apporte une fonction d’interception, de localisation et d’analyse des communications V/UHF, y compris des postes à évasion de fréquences.

 

Au cours de cette campagne de sept vols, le Patroller a démontré sa capacité à accueillir aisément un système de guerre électronique Comint en nacelle, complétant ainsi le système optronique jour-nuit Euroflir 410 de Sagem. Opéré depuis la station sol, le système Comint permet d’orienter en temps réel l’emploi des capteurs optroniques du Patroller pour l’identification visuelle de cibles et leur localisation rapide et précise sur de larges zones d’intérêt.

GCS Patroler - Intelligence post - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

GCS Patroler - Intelligence post - Photo Ph Wodka-Gallien - Sagem

Conduite depuis le centre R&D drones de Sagem à Eragny (région parisienne), ces essais font suite à une campagne en environnement désertique en mai 2013, au cours de laquelle le système Patroller s’est intégré à un exercice aéroterrestre et aéromaritime.

 

Développé par Sagem, le Patroller est un système de drones de la classe 1 tonne, basé sur un aéronef de type Stemme S15 certifié EASA pour répondre aux besoins des forces armée ou de sécurité. Il tire partie du savoir-faire acquis par Sagem sur le système de drones tactiques Sperwer et du retour d’expérience de neuf années d’utilisation en Afghanistan.

 

Opérant à coûts maîtrisés, le système Patroller s’appuie sur des technologies françaises et européennes, notamment pour la cellule et les capteurs. Grâce à sa conception modulaire, le Patroller peut recevoir une charge utile en cellule ou en pods pour des vols de 20 à 30 heures et jusqu’à 25 000 ft.

 

Le système de drone Patroller en configuration multi-capteur / multi-mission avec une charge utile optronique et Comint, ainsi que son segment sol associé, sont présentés au salon du Bourget sur l’espace ST B59 de l’exposition statique.

 

(1) Communication Intelligence.

* * * *

 

Sagem, société de haute technologie de Safran, est un leader mondial de solutions et de services en optronique, avionique, électronique et logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense. N°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, Sagem est également n°1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n°1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques. Présents sur tous les continents via le réseau international du groupe Safran, Sagem et ses filiales emploient 7 500 personnes en Europe, en Asie du Sud-est et Amérique du Nord. Sagem est le nom commercial de la société Sagem Défense Sécurité.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 11:55
Le Bourget 2013 : Sagem veut remplacer les Sperwer français avec son drone Patroller

18/06/2013 Par Guillaume Steuer - air-cosmos.com

 

Sagem a profité du salon pour présenter une nouvelle configuration de son drone Patroller, désormais équipé de deux capteurs dont un nouvelle charge utile de guerre électronique intégrée dans l'un des pods disponibles sous voilure.

 

photo RP Defense

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"Pour nous, le Patroller est réellement le successeur du Sperwer", explique un dirigeant de la société. Avec ce nouveau capteur "champ large", qui s'ajoute à la boule optronique offrant un "champ étroit", Sagem ambitionne de répondre au besoin exprimé par l'armée de Terre pour le remplacement de ses drones tactiques Sperwer, qui avaient également été fournis par Sagem.

 

Ce faisant, le Patroller s'oppose de front au Watchkeeper de Thales, proposé au titre d'un partenariat franco-britannique et qui fait actuellement l'objet d'une campagne d'évaluation en vol menée par la DGA et les opérationnels.

photo RP Defense

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La charge utile d'écoute électronique (Comint) testée sur le Patroller est d'ailleurs la même que celle proposée pour équiper les Watchkeeper "France", et a été fournie par Thales.

 

Sagem a ainsi annoncé pendant le salon avoir réalisé une nouvelle campagne d'essais en vol avec cette nouvelle charge utile, qui s'est tenue entre le 10 et le 13 juin depuis le site d'Ergany, en région parisienne. Au total, sept vols ont été réalisés avec le nouveau capteur Comint, utilisé en complément de la boule optronique Euroflir 410.

Note RP Defense

 

Le pod Comint pèse 40 Kg. Il se fixe rapidement sous l’aile, comme charge externe : les  seules connecteurs nécessaires sont l’alimentation électrique du Pod et le système de navigation du Patroller. Pour ce type de charge sensible, la position sous l’aile du drone évite les perturbations electromagnétiques liées à la cellule.

Le Bourget 2013 : Sagem veut remplacer les Sperwer français avec son drone Patroller

En opérations, les charges Comint et Optique seront exploitées depuis la station sol (concept multi-capteurs) du drone Patroller, développé dans le cadre d’une maitrise d’œuvre industrielle française.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 08:00
photo ECPAD lors du salon des forces spéciales au 13e RDP à Souge

photo ECPAD lors du salon des forces spéciales au 13e RDP à Souge

19/06/2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le commandant des opérations spéciales, le général Christophe Gomart (photo ministère de la Défense lors du salon des forces spéciales au 13e RDP à Souge), a été nommé ce mercredi 19 juin en conseil des ministres directeur du renseignement militaire.

 

Il arrive au moment où la DRM est consolidée par des investissements technologiques de grande valeur. Le Livre blanc a confirmé la pertinence de Ceres, le satellite de renseignement d'origine électromagnétique, le remplacement des satellites Hélios par la constellation Musis et l'achat de drones à double capacité électromagnétique et imagerie...

 

Le général Christophe Gomart nommé directeur du renseignement militaire

Le général Christophe Gomart, 53 ans, a commandé le 13e RDP (dragons parachutistes), régiment appartenant à la brigade des forces spéciales terrestres (BFST) comme le 1er RPIMA ou le 4e RHFS (hélicoptères des forces spéciales). Il commandait depuis le 1er août 2011 le COS (commandement des opérations spéciales), installé à la base de Villacoublay.

 

Auparavant, il fut conseiller du coordonnateur national du renseignement, Bernard Bajolet, qui vient d'être nommé à la tête de la DGSE. Ils se retrouvent en quelque sorte. En rejoignant la DRM, le général Gomart ne quitte pas tout à fait le sable (du Sahel avec l'opération Sabre) pour les étoiles et les satellites. Le renseignement militaire d'origine humaine est armé en majorité par le 13e RDP (qu'il connaît donc par cœur).

 

La DRM, et ses 1620 personnels répartis entre Paris et Creil, couvrent tous les domaines du renseignement : d'origine humaine (dit ROHUM), électronique (ROEM), provenant d'images (ROIM) et dans une moindre mesure d'origine informatique.

 

Le général Gomart, élevé au rang de général de corps d'armée avec cette nomination, remplace le général Didier Bolelli qui vient d'être nommé inspecteur général des armées

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 05:00
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Le drone neuron, placé sous une bulle, sur le stand Dassault au salon du Bourget. Photo RP Defense

 

19/06/2013 Ludovic BASSAND - estrepublicain.fr

 

La France peut-elle rattraper son retard en matière de drones militaires ? Dassault Aviation, maître d’œuvre du programme européen Neuron, prépare l’avion sans pilote des guerres du futur.

 

Exposé en première mondiale au salon du Bourget, le premier démonstrateur de drone de combat européen issu du programme Neuron, représente un concentré de toutes les technologies les plus novatrices en matière d’aviation sans pilote. Il ne s’agit plus d’une maquette, pas encore tout à fait d’un engin opérationnel mais on s’en approche. Cet appareil au faux air de soucoupe volante est le fruit d’une alliance industrielle européenne, sous l’égide de Dassault Aviation. Ce programme a déjà coûté 450 millions d’euros. Il devrait déboucher sur la production, à la fin de l’année, de drones de combat opérationnels.

 

Gros dégâts collatéraux

 

En attendant, la France a décidé de commander 12 drones américains Reaper pour la bagatelle de 670 millions d’euros. Il s’agit de rattraper l’énorme retard hexagonal. Notre pays ne dispose que de 4 vieux Harfang, des drones dérivés de modèles israéliens. L’opération Serval, dans le désert malien, a montré le manque de moyens de l’armée dans ce domaine.

 

La guerre, aujourd’hui, se mène de plus en plus à distance, grâce à des avions sans pilote capables de surveiller et de frapper à des milliers de kilomètres de leur base. Sont-ils pour autant l’unique horizon de la guerre ? Pour Frédéric Lert, spécialiste de l’aviation de combat, auteur de plusieurs ouvrages sur la question (La guerre vue du ciel), « les drones ne sont qu’une partie de l’avenir de la guerre car la solution n’est jamais unique ». Selon lui, le programme Neuron marque un changement d’époque, « une étape nouvelle » pour la France et l’Europe dont le retard s’explique « par des bisbilles politico-industrielles ».

 

Jusqu’à maintenant, les drones ne constituaient pas une priorité française. Ils ne figuraient pas dans la précédente loi de programmation militaire. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian veut combler le retard pris durant des décennies. Il était temps. Historiquement, après l’utilisation par les Américains de quelques ancêtres des drones au Vietnam, Israël a repris le flambeau, développant des appareils de surveillance efficaces. Les États-Unis ont ensuite investi des milliards pour se doter d‘une flotte de drones susceptibles de frapper partout dans le monde, principalement en Afghanistan et au Pakistan. Seul problème, pointé par les défenseurs des droits de l’homme : les tirs de drones font de gros dégâts « collatéraux ». Les civils tués en même temps qu’une « cible militaire identifiée » se comptent par centaines dans les zones tribales pakistano-afghane. Guerre du futur ne rime pas forcément avec guerre propre.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:55
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17.06.2013 20minutes.fr

 

L'avionneur présente au Bourget, sous bulle, le premier drone de combat européen...

Ses airs d’Ovni se devinent derrière la bulle qui protège ses secrets de fabrication des regards trop curieux. Le nEUROn, premier démonstrateur technologique d’avion de combat sans pilote développé en Europe, est l’une des stars du cinquantième Salon de l’aéronautique du Bourget qui a ouvert ses portes lundi. Tel un VIP, il est impossible de s’en approcher, des barrières et des gendarmes veillant à tenir le public à une distance raisonnable.

Développé par Dassault, Saab (Suède), Ruag (Suisse), EADS Casa (Espagne), EAB (Grèce) et Alenia Aermacchi (Italie) pour 400 millions d’euros, son rôle est de tester les technologies de demain, notamment en termes de furtivité et d’automatisme de très haut niveau. Le nEUROn a effectué son premier vol à la fin de l’année dernière et poursuivra ses campagnes d’essai pendant une année en France, sur la base d’Istres, puis en Suède.

Un retard industriel à rattraper

«C’est le projet les plus avancé technologiquement», indique-t-on chez Dassault Aviation, où l’on prend soin de préciser que les drones en série ne voleront pas «avant 10 ou 25 ans». Si tant est qu’un programme industriel soit bel et bien lancé. Car en matière d’avion sans pilote, la France a pris un sacré retard, au point que le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian vient de commander 12 Reaper américains pour des missions d’observation, dont deux doivent être utilisés dès cette année au Mali.

Un vrai drone de combat

Mais, pour Dassault, le Reaper américain, même dans sa version armée tel qu’il est utilisé au Pakistan ou au Yémen, n’a rien d’un vrai drone de combat. «Il n’intervient pas dans une zone hostile, équipée de défense aérienne, explique-t-on chez l’avionneur français. Un vrai drone de combat doit se déplacer très vite dans une zone défendue et trouver lui-même sa cible, sans intervention humaine.» Et sans même émettre d’images auprès d’un centre de commandement car cela atténuerait sa furtivité. «Un des points essentiels est donc de déterminer à quel point le drone est autonome dans sa prise de décision.»

S’il correspond aux besoins de la guerre du futur, le drone de combat est-il adapté aux budgets fragilisés des Etats européens? Car un prototype coûterait beaucoup plus cher que le simple démonstrateur industriel. «C’est pour le rendre abordable que plusieurs partenaires européens se sont justement associés», répond-on chez Dassault.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 19:50
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16/06/2013 Par Véronique Guillermard

 

Après l'achat de 12 drones de ce type aux Etats-Unis en mai, Dassault aviation, EADS et Finmeccanica se sont déclarés prêts à se coordonner pour mettre au point un appareil européen.

 

La réplique des industriels européens n'a pas tardé. Ils avaient accusé le coup lorsque la France a annoncé, en mai 2013, l'achat de 12 drones de surveillance (MALE) américains Reaper pour 670 millions d'euros. Le gouvernement français les avait accusé de ne pas avoir mis de projets sur la table alors qu'ils font des propositions depuis plus de dix ans. Les industriels passent à l'offensive. Et en force puisque le français Dassault Aviation*, l'allemand Cassidian, filiale défense d'EADS, et l'italien Alenia Aermacchi, filiale de Finmeccanica, ont décidé de parler d'une seule voix. Dimanche 16 juin, ils ont publié un manifeste en faveur d'un futur drone MALE et mis les politiques face à leurs responsabilités. «Partageant une même vue sur la situation actuelle des drones MALE en Europe, EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi appellent au lancement d'un programme MALE européen», écrivent-ils dans un communiqué.

 

En mutualisant l'effort d'investissement, ce programme ferait d'une pierre deux coups: il pèserait moins lourd sur les budgets de la défense nationaux et satisferait aux besoins de plusieurs forces armées. Les trois industriels se déclarent «prêts à se coordonner autour d'un tel programme» qui permettrait de créer une nouvelle filière de haute technologie et des emplois à forte valeur ajoutée sur le Vieux Continent. Le trio pourrait s'élargir: «Si le gouvernement britannique exprime un besoin, BAE Systems, avec lequel nous menons des études en amont sur le futur drone de combat européen, pourrait nous rejoindre», souligne un porte-parole de Dassault Aviation.

 

«Cette déclaration d'intention va dans le bon sens. Nous sommes contraints d'acheter américain car il n'y a pas de solution française ou européenne immédiate car les précédents gouvernements n'ont pas pris de décision. Or, il y a une urgence opérationnelle immédiate. Si chacun fait son travail, nous aurons une solution européenne prête en 2020-2022. Dans l'intervalle, l'européanisation du Reaper doit permettre aux industriels de mettre le pied à l'étrier», souligne-t-on de source proche du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Accès souverain

 

L'union des Européens est nécessaire car le marché des drones est trop étroit (30 à 40 exemplaires) sur le Vieux Continent pour justifier un investissement (1 milliard, selon plusieurs experts) sur une base nationale.

 

L'Europe ne peut continuer à dépendre des États-Unis ou d'Israël, les deux nations leaders sur ce marché. D'autant que «la technologie des drones militaires aura des retombées pour l'aéronautique civile», affirme Tom Enders, PDG d'EADS. Surtout, les drones sont indispensables pour collecter des renseignements et surveiller de vastes étendues pendant de très longues périodes comme dans la région Sahélienne au Mali. Les armées européennes doivent avoir un accès souverain au renseignement. Ce que garantirait le futur drone européen «tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyberattaques», soulignent les trois industriels.

 

Afin de pouvoir faire voler son futur drone dans son espace aérien, l'Europe doit intégrer, dès la conception, les contraintes de leur insertion dans le trafic aérien civil. Ce qui n'est pas le cas du Reaper. Du coup, l'engin doit être reprogrammé. Il faut donc avoir accès à ses «codes source». Or, le Pentagone a toujours refusé d'ouvrir la «boîte noire». C'est pour cette raison que Cassidian qui travaillait à l'européanisation du GlobalHawk a jeté l'éponge. Mettant une croix sur plus de 500 millions d'investissement. «Ce sera pareil avec le Reaper vendu à la France», lâche un expert. Jean-Yves Le Drian assure que l'achat des Reaper est conditionné pour 10 d'entre eux (les 2 premiers seront stationnés au-dessus du Sahel) au feu vert préliminaire du Pentagone sur l'accès «aux codes source». À défaut, la France se tournerait vers Israël.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 19:50
Drones : EADS, Dassault et Finmeccanica unissent leurs forces

Avec un tel programme, "la souveraineté et l'indépendance européenne en matière de gestion de l'information et du renseignement seraient garanties, tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyber-attaques", soulignent les industriels.

 

16-06-2013 Par Vincent Lamigeon - Challenges

 

Les trois constructeurs aéronautiques européens demandent à leurs gouvernements de lancer un programme de drone de surveillance pour rattraper d'ici 2020 leurs concurrents israéliens et américains. Grand absent : le britannique BAE.

 

Le communiqué a sidéré les observateurs, en pleine effervescence dominicale pré-Bourget : Cassidian (EADS), Finmeccanica et Dassault Aviation ont décrété dimanche matin l’union sacrée sur le segment des drones de surveillance. Dans un communiqué commun, les trois industriels demandent aux gouvernements européens le lancement d’un programme de drone MALE (moyenne altitude longue endurance) 100% européen, se déclarant prêts à s’entendre sur le sujet. Un moyen de sortir enfin de la dépendance aux appareils américains et israéliens, l’Europe étant contrainte d’acheter ses drones sur étagère, comme la France va le faire en s’offrant 12 Reaper américains pour 670 millions d’euros.

 

Où est passé BAE ?

 

Sur le papier, l’initiative est forte : Cassidian et Dassault avaient longtemps présenté des projets de drones de troisième génération concurrents (Talarion pour le premier, Telemos pour le second, en partenariat avec BAE Systems). Ils s’étaient aussi affrontés sur le créneau des drones actuels, EADS se rangeant derrière l’américain General Atomics pour franciser le Reaper, et Dassault proposant une version francisée du Heron TP de l’israélien IAI. L’alliance des deux groupes, couplée à la présence de l’italien Finmeccanica, est un signe positif sur la volonté des industriels de mettre en veilleuse leurs différends pour développer une vraie filière drone en Europe.

 

Drones : EADS, Dassault et Finmeccanica unissent leurs forces

Sur le terrain, la bonne volonté risque cependant de se confronter à quelques obstacles. D’abord, l’union sacrée n’est pas totale : le britannique BAE, pourtant partenaire de Dassault sur le projet avorté Telemos, est aux abonnés absents, pour des raisons qu’il conviendra d’élucider. Sans BAE dans le jeu, une commande britannique du nouvel appareil risque de rester longtemps hypothétique.

 

Un maître d'oeuvre à définir

 

Autre question: sur quelle base se baserait un futur drone MALE européen ? Le Telemos mort-né de Dassault? Celui-ci était largement inspiré du Mantis de BAE, qui, on l’a vu, n’est pas dans la partie. Le Talarion d’EADS, lui aussi dans le grand carton des projets jamais lancés ? Cassidian, la filiale défense du groupe européen, ne s’est pas privée de communiquer à la presse une vue d’artiste de sa vision du futur drone européen… qui ressemble étrangement au Talarion.

 

Ce projet présente l’avantage d’avoir fait l’objet d’une étude de réduction des risques financée par la France, l’Allemagne, et l’Espagne. EADS avait finalement dû abandonner le programme, après l’avoir maintenu sous perfusion un bout de temps, en l’absence de financement des trois pays pour la suite du projet. Dassault accepterait-il de se ranger derrière cette solution ? Même question pour Finmeccanica, dont la filiale électronique Selex présente au Bourget un porjet de drone MALE baptisé Hammerhead, basé sur le turbopropulseur italien Piaggio Avanti. Les industriels risquent de débattre durement sur le nom du futur maître d'oeuvre du drone européen.

 

L'Europe a-t-elle les moyens de lancer ce programme ?

 

Le dernier point d’interrogation est celui de la bonne volonté des Etats européens. Si le ministre de la défense français Jean-Yves Le Drian, a confirmé la semaine dernière être favorable au projet de drone MALE européen, le soutien des autres pays est loin d’être évident. L’Allemagne est en plein psychodrame après avoir décidé d’arrêter le programme de drone HALE (haute altitude longue endurance) Euro Hawk, et semble échaudée sur le sujet des drones. Le Royaume-Uni et l’Italie ont déjà acheté des drones américains Reaper, et ils seront peut-être bientôt suivis par la France et l’Allemagne : restera-t-il des moyens pour financer un nouveau programme européen ?

 

L’Europe n’a pourtant guère le choix : si elle veut continuer à exister sur le segment, elle devra y investir massivement, à la fois sur les drones de surveillance, et sur les engins armés de type UCAV, dont le projet nEUROn est une préfiguration. La place du Vieux Continent sur l’échiquier mondial de la défense est à ce prix.

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 16:50
Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

Fully armed MQ-9 takes off on a mission in Afghanistan. Photo US Air Force

 

16/06/2013 Michel Cabirol  - LaTribune.fr

 

EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi se disent prêts à coopérer sur un programme européen de drone de reconnaissance et de surveillance. Toutefois, il n'y a pas pour l'heure de projet affiché par les Etats européens.

 

La déclaration des trois industriels - Dassault Aviation, EADS et Finmeccanica - en faveur d'un programme MALE (Moyenne altitude Longue endurance), un drone de reconnaissance et de surveillance, était dans l'air du temps depuis quelques semaines... A la veille du salon du Bourget, ils ont opportunément finalisé leur déclaration appelant de leurs voeux "au lancement d'un programme de MALE européen". "Non seulement un tel programme conjoint satisferait les besoins des forces armées européennes, mais en outre il surmonterait les difficultés budgétaires actuelles par la mise en commun des ressources allouées à la recherche et au développement", ont souigné les trois partenaires. Et d'expliquer que "EADS Cassidian, Dassault Aviation et Finmeccanica Alenia Aermacchi déclarent qu'ils sont prêts à se coordonner autour d'un tel programme qui répondrait aux besoins en matière de sécurité de nos gouvernements et de nos forces armées en Europe".

Cette déclaration commune est également une réponse aux propos du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui regrettait de ne pas avoir un programme français ou européen de disponible toute de suite pour compléter le dispositif actuel au Mali. "Alors qu'est-ce-qu'on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence (au Mali, ndlr) et j'assume cette responsabilité", avait-il expliqué. La France est donc sur le point d'acquérir deux drones MALE américains Reaper, fabriqués par General Atomics, pour couvrir la zone sahélienne. Jean-Yves Le Drian avait donc assuré que "la situation immédiate au Sahel (conflit au Mali avec possible extension au Niger, ndlr) me conduit à lancer l'acquisition d'un équipement existant, parce que nous ne pouvons plus attendre". Puis, dans une deuxième phase, la France est prête à en acheter deux autres, à condition de franciser ou européaniser la charge utile des vecteurs américains. C'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences aériennes. Et surtout les renseignements recueillis par les drones passent par les États-Unis tant que les moyens de transmission n'ont pas été européanisés.

 

Agacement des industriels

Les propos de Jean-Yves Le Drian ainsi que sa décision d'acheter américain avait beaucoup agacé Dassault Aviation mais aussi EADS, qui s'étaient dit prêts à coopérer. "Si une demande existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. BAE Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun", avait récemment assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux. D'autant que le départ de l'ancien patron de Cassidian Stefan Zoller du groupe européen a semble-t-il pacifié quelque peu les relations houleuses entre EADS et Dassault Aviation. Le communiqué commun est donc la démonstration que les industriels européens peuvent coopérer sur un tel programme, qui va d'échec en échec depuis plus de dix ans. Pour autant, il y a un absent de marque dans cette déclaration commune, BAE Systems. "Il n'était pas possible d'obtenir leur accord ppur cette déclaration", explique-t-on chez Cassidian. Pour quelles raisons ? BAE Systems qui est beaucoup plus dépendant du marché américain que les autres industriels, a préféré jouer la discrétion... même s'il semblerait que le groupe britannique partage la même vision de Dassault Aviation, EADS et Finmeccanica.

Selon les trois industriels, "le développement d'un tel système permettrait, dès le stade de la conception, de tenir compte des besoins critiques en matière de certification des drones, et donc de les utiliser en toute sécurité dans l'espace aérien européen". Ce qui ne sera pas le cas des deux premiers Reaper achetés par Paris et qui seront interdits de survol dans l'espace aérien français. L'Allemagne vient de renoncer à des drones stratégiques Euro Hawk, après avoir dépensé des centaines de millions d'euros, devant le coût de cette adaptation. "La souveraineté et l'indépendance européenne en matière de gestion de l'information et du renseignement seraient garanties, tout en offrant un système robuste, capable de résister aux cyber-attaques, ont-il par ailleurs précisé. Ce programme serait orienté vers le développement de hautes technologies, de manière à stimuler des compétences clés et des emplois de haute valeur en Europe".

 

Un marché étroit

Le marché des drones MALE en Europe est limité. Jean-Yves Le Drian l'évaluait cette semaine à 30 ou 40 appareils : Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie et peut-être Pologne. Mais la technologie des drones militaires est une des rares qui promet d'avoir des retombées pour l'aéronautique civile, expliquait jeudi le patron d'EADS, Tom Enders, à quelques journalistes à Paris. Des groupes sont également très sceptiques sur la création d'une filière. "Il y a un tel retard en matière de drones que je ne vois pas qui va acheter un drone MALE européen, expliquait un industriel à La Tribune. Et je ne vois pas sur la base de quels pays, on peut développer un programme alors que les principaux pays européens ont déjà acheté du Reaper. J'ai l'impression que l'on se fait un peu plaisir avec cette histoire de drones". Au sein de l'armée de l'air, qui a besoin d'un drone très rapidement, de préférence le Reaper, on n'est pas convaincu par la création d'une filière industrielle européenne. A suivre...

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:20
RQ-21A Small UAS Completes 1st East Coast flight

 

 

Jun 14, 2013 ASDNews Source : Naval Air Systems Command

 

The RQ-21A Small Tactical Unmanned Aircraft System (STUAS) completed its first East Coast flight from Webster Field Annex on June 12, marking the start of the next phase of test for the program.

 

A team from the Navy and Marine Corps STUAS program office (PMA-263) here and industry partner Insitu, Inc., are conducting flight operations at Webster, NAS Pax River’s outlying field, this June in preparation for Integrated Operational Test and Evaluation (IOT&E) in the fall.

 

During the June 12 flight, Insitu operators launched the unmanned aircraft using a pneumatic launcher, eliminating the need for a runway. The RQ-21A was recovered after a 1.8 hour flight, using a company-built system known as the STUAS Recovery System (SRS). The system enables a safe recovery and expeditionary capability for tactical UAS on land or at sea.

 

“This test period brings us closer to providing our warfighter with a unique capability — an indigenous UAS capable of operations from both land and sea,” said U.S. Marine Corps Col. Jim Rector, PMA-263 program manager. “The expeditionary nature of the RQ-21A makes it possible to deploy a multi-intelligence capable UAS with minimal footprint.”

 

The current phase of testing is intended to validate updates that have been made to the system in the past several months, which include software, fuselage and camera enhancements. The conditions at Webster Field also allow the team to test aircraft performance points at lower density altitudes, said Greg Oliver, the program’s lead test engineer.

 

In 2012, the small unmanned aircraft completed land-based testing in China Lake, Calif., and began ship-based developmental tests aboard USS Mesa Verde (LPD 19) in February. After this test phase is complete, the team will transport the system, which includes a ground control station and three air vehicles, back to Norfolk, Va., to embark LPD 19  for shipboard flight testing in July.

 

IOT&E will begin in October at Marine Air Ground Task Force Training Command (MCAGCC) Twentynine Palms, Calif. Ship-based IOT&E is scheduled for December in preparation for the system’s initial deployment in 2014.

 

The RQ-21A platform is designed to fill a need for the Marine Expeditionary Forces, Navy L-Class ships, and Naval Special Warfare (NSW) Units. When deployed, it will provide a 24/7 maritime and land-based tactical reconnaissance, surveillance, and target acquisition data collection and dissemination capabilities to the warfighter.

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 16:20
U.S. Navy Ships Get a New UAV

June 15, 2013: Strategy Page

 

Production has begun for the American RQ-21A Integrator UAV. The U.S. Navy and Marines as well as the Dutch Navy have ordered the 55 kg (121 pound) UAV, which has a 4.9 meter (16 foot) wingspan and can fly as high as 4,500 meters (15,000 feet) at a cruise speed of 100 kilometers an hour. RQ-21A can stay in the air up to 24 hours and carry a payload of 23 kg (50 pounds). It uses the same takeoff and landing equipment as the Scan Eagle.  RQ-21A also uses many of the Scan Eagle sensors in addition to new ones that were too heavy for Scan Eagle. The additional weight of the RQ-21A makes it more stable in bad weather or windy conditions.

 

The marines have ordered 32 systems (with five UAVs each), while the navy is getting four and the Dutch five systems (which include ground controllers and maintenance gear). The first RQ-21As are expected to enter service next year.

 

Scan Eagle weighs 19 kg (40 pounds), has a 3.2 meter (ten foot) wingspan, and uses day and night video cameras and on ships uses a catapult for launch and is landed via a wing hook that catches a rope hanging from a 16 meter (fifty foot) pole. This was recently replaced with the more compact CLRE (Compact Launch and Recovery System). On land Scan Eagle can land on any flat, solid surface.

 

The Scan Eagle can stay in the air for up to 15 hours per flight and fly as high as 5 kilometers (16,000 feet). Scan Eagle cruising speed is 110 kilometers an hour and can operate at least a hundred kilometers from the ground controller. Scan Eagle carries an optical system that is stabilized to keep the cameras focused on an object while the UAV moves. Scan Eagle has been flying for over a decade now and has been in military service since 2005.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 17:55
MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

MQ-9 Reaper flies above Creech AFB - photo USAF

13 Juin 2013 par Frédéric Pons  - V.A.

 

Salon du Bourget. Nos armées ont tardé à se décider en faveur de ces armes et les politiques à les financer. Les impasses d’hier obligent à acheter du matériel américain. Mais avec quelles contraintes ?

 

Le Mali l’a démontré. La panoplie française souffre d’un vide inquiétant en matière de drones dits “Male” (moyenne altitude, longue endurance). Notre armée de l’air n’en possède que quatre, des Harfang (EADS, sur une plate-forme israélienne), faute d’avoir su mobiliser ses ingénieurs et ses militaires voilà quinze ou vingt ans. « L’ensemble de la communauté de défense, le ministère autant que l’industrie, a manqué le virage de ce type d’équipement, regrette Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Et ce qui est vrai en France l’est aussi en Europe. » Il faut reconnaître aussi que ces avions sans pilote n’étaient pas la priorité des décideurs de l’armée de l’air, pour la plupart pilotes de chasse…

 

La France court derrière ses drones

Après l’Afghanistan et la Libye, les Harfang ont prouvé leur utilité au Sahel, à partir du Niger. En quatre mois, ils ont réalisé 90 sorties, 1 600 heures de mission au-dessus du Mali, un territoire grand comme deux fois et demie la France. Mais ces machines, surexploitées, sont en fin de vie, avec des capteurs vieillissants. « Nous avons besoin d’une solution de court terme et d’une vision de long terme », expliquait l’an dernier le général Paloméros, alors chef d’état-major de l’armée de l’air.

 

Les besoins sont tels et la demande si pressante que la France se voit obligée d’acheter du matériel américain, après des années d’hésitations : Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Chuck Hagel se sont mis d’accord, le 17 mai à Washington, sur l’achat de deux drones Reaper. Fabriqué par General Atomics, cet engin de 4,5 tonnes (quatre fois plus lourd qu’un Harfang) est capable de voler vingt-quatre heures. « Il fallait sortir d’une impasse opérationnelle et industrielle pour enfin doter la France de drones, pièces maîtresses du renseignement et de la guerre de demain », dit le ministre de la Défense.

 

Cette bonne nouvelle pour les opérations ne l’est pas vraiment pour les industriels européens. L’achat se fait au seul profit de l’industrie américaine, au détriment des laboratoires et des usines d’Europe. « À force d’avoir raté trop de rendez-vous cruciaux sur ce dossier, on achète sur étagère aux États-Unis, aux conditions du Pentagone », résume un familier du dossier.

 

Le constat de carence en drones est en réalité fait depuis longtemps. Mais la nécessité de s’en doter est longtemps restée une incantation, vide de sens sans les investissements nécessaires. Le livre blanc de la défense 2013 ne déroge pas à la règle : il annonce douze « drones de sur veillance de théâtre » d’ici à 2019. Mais avec quels moyens ?

 

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

En Europe, aucun programme n’est prêt. Les pays européens ont renoncé à toute production autonome, sauf pour les drones tactiques, avec le programme Watchkeeper de l’armée britannique, en cours d’essai. L’Allemagne vient de faire une croix sur son Euro Hawk, la version européanisée par EADS Cassidian du “vieux” et puissant Global Hawk de l’américain Northrop Grumman, trois fois plus lourd que le Reaper.

 

source lefigaro.fr

source lefigaro.fr

La dernière perspective de drone européen reste l’ambitieux Neuron de Dassault Aviation, en coopération avec Alenia (Italie), Saab (Suède), EADS-Casa (Espagne), HAI (Grèce) et Ruag (Suisse). Son premier vol a eu lieu en décembre dernier à Istres. Dassault travaille aussi avec Israël, l’autre producteur mondial de drones Male, sur un programme dérivé du Heron-TP israélien.

 

Le contrat Reaper n’est pas idéal. La France en achète deux, avec une station au sol. Aucune technologie française ne devrait être embarquée et les Américains ont sans doute posé des conditions à leur emploi, comme ils l’ont fait pour le Royaume-Uni et l’Italie, privés de toute autonomie : l’escadron des drones anglais est stationné… sur la base aérienne de Creech, au Nevada !

 

L’enjeu pour la France sera de rester autonome, avec des capteurs et des systèmes de communication par satellite placés sous le contrôle des seuls opérateurs français. Ce n’est pas gagné car les Américains sont d’une grande vigilance sur leurs technologies sensibles, d’autant que la polémique ternit le blason de ces armes réputées “non éthiques” (lire ci-contre).

 

La CIA a effectué des centaines de frappes entre 2008 et cette année, en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen. Près de 4 700 personnes auraient été tuées, dont des centaines de cibles terroristes, dites “à haute valeur ajoutée”. Barack Obama promet plus de contrôle et de transparence sur les drones armés, transmettant leur responsabilité de la CIA au Pentagone.

 

Pour la France, les drones de combat ne sont envisagés qu’à l’horizon 2030. Ils viendront compléter voire remplacer les avions de chasse. « Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas », promet Le Drian, annonçant « les moyens nécessaires ». Pour l’instant, l’état-major français exclut toute intention de posséder des drones armés pour des bombardements ciblés. Pour l’instant…

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:55
MQ-9 Reaper photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

MQ-9 Reaper photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

11/06/2013 Vincent Lamigeon, grand reporter à Challenges - Supersonique


Cette fois, l’affaire semble entendue. Après des années d’atermoiements et de fausses pistes des différents gouvernements, qui ont abouti à la marginalisation de l’Europe sur le marché des drones, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a confirmé ce midi la très probable commande d’une douzaine de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance) Reaper, de l’américain General Atomics. Le montant estimé de cette commande de Reaper, en version non armée et qui reste soumise à l’approbation du Congrès américain, est de 670 millions d’euros.

 

C’était un secret de Polichinelle, c’est désormais une certitude : la solution israélienne, basée sur le Heron TP de l’industriel IAI, est clairement écartée. « Nous avons abouti à un accord avec les Etats-Unis sur une première commande de deux machines, avant une deuxième tranche de 10 appareils, indique le ministre. L’opérabilité globale, notamment dans le cadre de l’OTAN, est plus facile avec le drone américain. » Les discussions avec le Pentagone sur le premier lot de deux drones avaient été révélées par Challenges le 11 avril.

 

La France espère la livraison de ces deux premiers drones d’ici à la fin de l’année pour couvrir la zone sahélienne. La seconde tranche de dix drones serait francisée selon des modalités à définir, pour leur permettre de voler dans le ciel européen. L’accord du Congrès sur cette deuxième tranche s’annonce plus difficile, la francisation supposant l’accès au code-source de l’appareil. « Cela devrait pouvoir se débloquer, assure Jean-Yves Le Drian. Mon homologue américain Chuck Hagel est positif sur la question. »

 

Les industriels européens, à l’évidence, le sont beaucoup moins. « Nous sommes inquiets. Voir acheter des drones américains sans avoir au même moment un réel lancement de programme européen ou franco-britannique ou franco-allemand, cela ne peut pas nous réjouir », assurait le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier à l’AFP au salon de l’aviation d’affaires EBACE, à Genève, le 20 mai. Un industriel français assure même qu’une commande de Reaper signifie l’abandon de toute offre européenne sur le segment des drones MALE.

 

Jean-Yves Le Drian, lui, n’a pas varié d’un iota : s’il appelle à la constitution d’un « club Reaper » pour mieux s’organiser entre clients européens du drone américain (Royaume-Uni, Italie, et peut-être bientôt Allemagne et France), il assure toujours croire en un programme européen de drone MALE « de troisième génération », qui rassemblerait les industriels européens sur une machine plus performante que le Reaper. Et tant pis si le marché potentiel ne dépasse pas 30 à 40 appareils en Europe, avec des ventes export hautement hypothétique vu la machine de guerre américaine et la puissance des acteurs israéliens : « Il faut garder la capacité d’innovation européenne sur ce segment », assure le ministre.

 

Que penser de cette commande de Reaper, au moment où les armées se doivent à nouveau se serrer leur ceinture ? Foin de mauvaise foi : il n’y avait pas de solution européenne de drone MALE dans les délais imposés par le besoin opérationnel. Le seul choix qui s’offre à la France à court terme, c’est de choisir sa dépendance : vis-à-vis des Etats-Unis en choisissant le Reaper ; vis-à-vis d’Israël si la solution de Dassault (une francisation du Heron TP) était retenue. « Nous dépendons déjà des drones américains au Mali, qui nous fournissent des images », souligne Jean-Yves Le Drian.

 

Acheter américain, ce n'est pas la solution idéale, mais c'est la solution la plus rapide, et quelque part la plus logique si l'on veut équiper les forces au plus vite. Tout l’enjeu est désormais de voir si gouvernements et industriels européens se mettront d’accord pour lancer un programme européen de drones MALE. Les Etats doivent accepter d’investir dans ce secteur stratégique malgré la pression budgétaire ; les industriels doivent accepter de mettre en veilleuse leur désastreuse concurrence intra-européenne, et de travailler ensemble, un peu à l’image du démonstrateur de drone de combat nEUROn. Pour résumer le sentiment général, ce n’est pas gagné.

 

Concernant le prix estimé de la commande, il est assez cohérent avec l’offre américaine que dévoilait la commission de défense du Sénat en novembre 2011 : la commission estimait à 297 millions d’euros le coût de 7 drones francisés, plus deux stations-sols et 10 ans de maintien en condition opérationnelle. Dans le détail, les drones étaient estimés à 209 millions, et la francisation à 88 millions. 670 millions d’euros pour douze drones, c’est un peu plus cher, mais dans le même ordre de grandeur.  C’est surtout le prix de près de deux décennies d’errements stratégiques des militaires, de la DGA, des industriels et des politiques.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 19:55
Les données de vol peuvent être désormais consultées sur tablette numérique - photo Sagem

Les données de vol peuvent être désormais consultées sur tablette numérique - photo Sagem

12.06.2013 Safran

 

Ergonomiques, tactiles, fonctionnelles : les tablettes séduisent de plus en plus le grand public. Elles rendent également de nouveaux services au monde de l’industrie aéronautique et de défense. Démonstration avec deux offres de Sagem (Safran).

 

Sécurité des vols, gestion des risques, optimisation des coûts d’exploitation ou encore assistance à la maintenance des aéronefs… Commercialisée par Sagem, l’offre Cassiopée propose aux compagnies aériennes ainsi qu’aux opérateurs d’aviation d’affaires et d’hélicoptères une large palette de services. Des prestations qui s’appuient sur les informations enregistrées par un boitier d’acquisition, l’ACMS* (Aircraft Condition Monitoring System). Régulièrement, ces informations sont récupérées pour être traitées par Sagem. « La valeur ajoutée du service Cassiopée « Flight data monitoring » porte surtout sur l’interprétation des données de vol qui permet d’avoir une vision juste sur le fonctionnement des aéronefs en opération, souligne Caroline Arlotto, responsable marketing de l’offre Cassiopée. Les analyses, réalisées dès la réception des données sont livrées via un service web sécurisé disponible 24h / 24 et 7 jours / 7. » Les pilotes comme les responsables de la maintenance ou de la sécurité peuvent ainsi disposer d’un ensemble de rapports statistiques et de tendances basés sur les données de vol.

 

Gagner en réactivité

 

Désormais, ces données peuvent être consultées simultanément sur tablette numérique. « Si nous avons choisi de développer une application iPad, c’est avant tout dans un souci de réactivité, souligne Carole Arlotto. Nous avons en effet constaté que les différents utilisateurs n’avaient pas forcément un accès immédiat à un ordinateur. L’application est utilisable très simplement dans un atelier ou sur le tarmac. S’il faut, par exemple, faire des investigations supplémentaires suite à un problème survenu en vol, le responsable de la maintenance en sera informé plus rapidement. Il pourra ainsi éviter une éventuelle et coûteuse immobilisation d’un appareil en programmant les réparations en amont. » L’application est tout aussi utile aux pilotes qui peuvent accéder à une simulation en 3D de leur vol, en vue d’affiner, par exemple, leurs manœuvres d’approche. Pour gagner encore en réactivité, Sagem développe actuellement un ACMS sans fil qui permettra de récupérer les données quotidiennement.

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité photo Sagem

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité photo Sagem

Complémentarité drone-tablette

 

Disposer d’informations en temps réel en situation de mobilité : c’est également ce qui a incité Patrick Durieux, directeur commercial de l’activité Drones chez Sagem, à développer plusieurs applications pour tablettes. « Sagem travaille actuellement sur un drone de longue endurance, le Patroller, explique Patrick Durieux. Ce drone, capable de voler trente heures d’affilée, peut embarquer une grande variété de capteurs : optroniques, dont une caméra infrarouge, radar, ainsi que des moyens de transmission de données sécurisés. Les informations du capteur sont transmises en temps réel dans la station-sol qui gère la mission. Grâce à la tablette tactile, d’autres utilisateurs peuvent désormais accéder en direct au flux vidéo généré par la caméra du drone, à sa position ou encore au plan de vol. » Mais l’application possède d’autres atouts. Utilisée sur le terrain par un groupe d’intervention, elle permettrait de contrôler la caméra du drone, par exemple pour observer plus en détail un objectif. D’autant que sa compacité et sa qualité d’affichage la rendent particulièrement adaptée à ce type d’opérations.

Tablettes tactiles : l’atout mobilité de Sagem

« Gestion de la maintenance de la flotte, accès et reporting d’informations suite à un vol, simulation de pannes pour la formation des opérateurs… Le champ d’application des tablettes pour nos drones est immense. Nous avons de nombreux projets à mettre en œuvre », confie Patrick Durieux. Si le pilotage du drone Patroller via une tablette tactile n’est pas envisagé, une réflexion est déjà en cours chez Sagem pour le développement de projets de mini-drones, moins complexes, et pouvant être manœuvrés via une tablette.

 

*Les systèmes d’aide à la maintenance (ACMS - Aircraft Condition Monitoring Systems) enregistrent les données et informations en provenance des systèmes de l’avion : paramètres au décollage, vitesse de vol, température des moteurs, etc.

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