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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 06:45
Africa’s Coming Drone Wars

September 24, 2013 @PeterDoerrie - war-is-boring

 

Drones are useless against advanced enemies, so “pivot to Asia” actually means “drones to Africa”

 

Not too long ago, Mohamed Bazoum, the foreign minister of the western African nation of Niger gave a provocative endorsement to unrestricted drone warfare. The target: drug dealers moving their wares through the country — along with everyone else who makes money from the narcotics trade.

“I would really welcome armed drones to shoot down drug traffickers,” Bazoum said. “And all those who live from activities linked to drug trafficking. I don’t see why that shouldn’t be possible.”

It’s not, yet. But Niger’s government has gotten a taste of the capabilities of U.S. drones with the deployment of two MQ-9 Reapers (the successor of the pop-culture famous Predator drone) to a base near Niamey, Niger’s capital, in February. The unmanned planes are armed with only cameras and sensors — not bombs — but Niger’s government isn’t the only African nation that’s acquired a taste for more.

Many African states sport huge territories, of which large swathes of land are only sparsely inhabited. This is exploited by armed rebel groups all over the continent, who use the remote areas to prepare for attacks.

Some of these groups, like Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) or Al Shabaab in Somalia have made international headlines in recent years, ousting the government from large parts of the national territory in Mali and Somalia, respectively. Al Shabaab is believed to be responsible for carrying out the worst terrorist attack in Kenya since the 1998 embassy bombings.

The U.S. government probably wouldn’t have cared very much, but both AQIM and Al Shabaab are Islamist groups with strong links with Al Qaeda in Pakistan and Yemen, and members of the African affiliates have been involved with organizing and staging terrorist attacks abroad.

Other armed groups — both Islamist and others — kindle the interest of U.S. militaries and policy makers as well. Boko Haram is another Al Qaeda affiliated group that’s in open warfare with the Nigerian government. The defeat of Uganda’s Lord’s Resistance Army (though now active in the Democratic Republic of the Congo and Central African Republic) has been made a cause célèbre by American advocacy groups. Various rebel groups in eastern Congo have made it on the government’s radar as well.

Last but not least, there are a range of other armed groups with little impact on U.S. interests directly, but which are a huge thorn in the sides of important U.S. allies — the Oromo Liberation Front in Ethiopia is a case in point.

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:50
L’OTAN plaide pour l’achat de drones en Europe

23.09.2013 Helen Chachaty -journal-aviation.com

 

Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a plaidé pour que les États européens membres de l’alliance nord-atlantique acquièrent « plus de drones pour améliorer la surveillance » des territoires.

 

Ces mots, prononcés dans le cadre d’une conférence donnée au think tank Carnegie Europe, s’inscrivent dans le cadre d’une recommandation plus général de Rasmussen, qui appelle de ses vœux une amélioration des capacités ISR, par le biais de drones, mais également par la modernisation de la flotte européenne d’AWACS.

 

Dans la même idée, le secrétaire général de l’OTAN ai plaidé pour un renforcement de la flotte d’avions de transports et de ravitailleurs, afin d’augmenter l’efficacité des moyens de surveillance aéroportée.

 

Il a également salué le rapport publié par la Commission européenne en juillet dernier, intitulé « vers une défense et une sécurité européenne plus compétitive et plus efficace en Europe », qui met en avant la nécessité de renforcer la BITD, le soutien aux PME, les synergies duales et le marché intérieur.

 

Anders Fogh Rasmussen a enfin émis une forte attente concernant le Conseil européen du mois de décembre, qui sera consacré aux questions de Défense : « J’attends […] la preuve d’un fort engagement politique ».

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:35
Six killed in US drone strike in Pakistan: officials

Sept 22, 2013 spacewar.com (AFP)

 

Miranshah, Pakistan - At least six people were killed in a US drone strike on a militant compound in a northwestern Pakistani tribal area on Sunday, officials said.

 

The attack took place in Shawal , about 55 kilometres (35 miles) west of Miranshah, the main town in North Waziristan tribal district, along the Afghan border.

 

"US drones fired four missiles into a militant compound. At least six militants were killed and three others were wounded," a security official told AFP.

 

A second security official confirmed the attack and death toll.

 

The officials said the identities of those killed were not yet clear.

 

Pakistan's foreign ministry said it "strongly" condemned the drone attack.

 

"These unilateral strikes are a violation of Pakistan's sovereignty and territorial integrity. Pakistan has repeatedly emphasised the importance of bringing an immediate end to drone strikes," it said in a statement.

 

US drone attacks are deeply unpopular in Pakistan but Washington views them as a vital tool in the fight against Taliban and Al-Qaeda militants in the lawless tribal areas along the border with Afghanistan.

 

The Pakistani government has repeatedly protested against the strikes and there has been a recent decrease in their use.

 

During a visit to Islamabad at the start of August, US Secretary of State John Kerry suggested that drone strikes targeting Taliban and Al-Qaeda operatives in Pakistan could end "very soon" as the threat of militancy recedes.

 

According to an AFP tally there were 101 attacks in 2010, killing more than 670 people, compared with just 19 so far this year, killing just over 100 people.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 19:35
Le drone Orion effectue son premier vol

17.09.2013 par Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

 

Aurora Flight Sciences a annoncé ce 17 septembre lors de la convention de l’Air Force Association que son démonstrateur de drone Orion avait effectué son vol inaugural le 24 août dernier. L’appareil est resté trois heures et trente-trois minutes dans les airs et a atteint l’altitude maximum de 8 000 pieds.

 

Le drone MALE serait capable, selon les données fournies par le constructeur américain, de rester jusqu’à 120 heures en vol, soit cinq jours consécutifs. Il peut également voler jusqu’à 20 000 pieds et emporter Ses principales missions : surveillance, renseignement, information, relai de communication.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 17:30
Syrie: les USA pensent utiliser des drones pour combattre les terroristes

BERLIN, 17 septembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis envisagent d'utiliser des drones pour combattre les chefs d'Al-Qaïda établis en Syrie depuis le début du conflit dans ce pays, a annoncé mardi le quotidien allemand Bild, citant une source dans le renseignement américain.

 

Selon le journal, afin de prévenir la création d'une "Somalie méditerranéenne" à proximité des frontières de l'Alliance, la CIA étudie la possibilité de frapper les dirigeants de la nébuleuse terroriste à l'aide d'avions sans pilote.

 

"Depuis quelques mois, nous constatons un afflux permanent de chefs militaires d'Al-Qaïda en Syrie. Ils transfèrent des fonds importants dans ce pays, ce qui laisse supposer qu'ils veulent s'y établir", rapporte le Bild, citant un agent des services secrets américains.

 

D'après le quotidien, ces derniers mois, le groupe terroriste dénommé "Etat islamique de l'Irak et du Levant" a sensiblement renforcé sa présence dans le nord de la Syrie. Des milliers de partisans de ce groupe ont combattu contre les troupes américaines en Irak. La plupart de ses membres sont originaires d'Arabie saoudite, d'Afrique du nord et de Tchétchénie. Selon la société britannique IHS Jane's citée par le Bild, un dixième des 100.000 rebelles syriens font partie des structures proches d'Al-Qaïda, et 30.000 à 35.000 rebelles sont des islamistes radicaux.

 

Pour commencer, la CIA envisage de dresser une liste des cibles qu'elle veut placer sous surveillance électronique, rapporte le Bild, ajoutant que des drones américains équipés de missiles Hellfire étaient déjà déployés en Turquie, à environ 300 km de la frontière syrienne.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:55
L’ENAC organise 5 journées consacrées au micro-drones

16 septembre Aerobuzz.fr

 

L’IMAV 2013, International Micro Air Vehicle Conference and Flight Compétition, a lieu cette année, du 17 au 20 septembre, à l’ENAC Toulouse.

 

Cet événement annuel a pour objectif de promouvoir le développement des micro-drones en permettant aux scientifiques du monde entier de présenter leurs travaux et aux différentes équipes de se mesurer lors de compétitions indoor et outdoor.

C’est l’occasion de faire un état de l’art du domaine et de discuter des verrous technologiques qui restent à lever.

 

180 participants sont inscrits venant du monde entier : Allemagne, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, Pologne, Roumanie, USA, Iran, Australie, Thaïlande, Russie, Chine...

 

Le Programme des 4 journées (9h00-18h00) :

- Mardi 17 septembre : journée conférence à l’ENAC, site de Toulouse

- Mercredi 18 septembre : journée compétition outdoor à l’ENAC, site de Muret L’Herm

- Jeudi 19 septembre : journée compétition indoor à l’ENAC, site de Toulouse

- Vendredi 20 septembre : journée conférence à l’ENAC, site de Toulouse.

 

50 publications sont prévues durant les 2 journées de conférences. Un "Best Paper Award" sera attribué. Ce dernier sera décerné par le comité scientifique avec pour récompense une publication dans la revue "International Journal of MAV".

 

20 équipes sont inscrites pour les compétions indoor et outdoor. Deux "Special Jury Prizes" seront attribués. Les équipes devront pour ces prix mettre en avant les aspects innovants de leurs drones :

- "l’Innovative MAV System" (simulation, utilisation des capteurs...) parrainé par MATHWORKS

- "l’Innovative MAV Design" (conception de cellule, architecture du systeme...) parrainé par AIRBUS.

 

L’édition 2013 est organisée par l’ENAC et coordonnée par Catherine Ronflé-Nadaud qui anime L’Unité de Recherche et d’Innovation Drones de l’ENAC avec l’ISAE et le MAV Research Center.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 12:35
L’aviation japonaise traque un drone chinois

16 septembre 2013 par Edouard Maire – Info-Aviation

 

L’interception d’un drone chinois par un avion de chasse japonais au-dessus de la mer de Chine orientale indique que la plate-forme BUAA BZK-005 de moyenne altitude et longue endurance (MALE) est entrée en service dans l’armée chinoise.

 

 

Le 9 septembre 2013, un chasseur de la Japan Air Self- Defense (JMSDF) a intercepté un drone qui se dirigeait vers Okinawa depuis l’espace aérien chinois. Le drone photographié disposait d’un rmoteur, d’un double empennage avec des ailerons inclinés vers l’extérieur, et une tourelle optique qui correspond à la description du BZK-005.

 

L’armée de l’air japonaise a suivi le drone qui se dirigeait vers le détroit de Miyako entre Okinawa et les îles Miyakojima. À environ 170 km du détroit , il a effectué une patrouille circulaire avant de retourner vers la Chine.

 

Le BZK -005 a déjà été vu dans une vidéo promotionnelle du groupe AVIC au salon aéronautique de Zhuhai en 2006. Et en octobre 2009, deux plates-formes ont été photographiés sur un aérodrome près de Pékin. Il semble que le drone soit très similaire au Heron fabriqué par Israel Aerospace Industries (IAI), en s’ajoutant une autonomie d’environ 40 heures à une altitude maximale d’environ 26.000 pieds.

 

Le drone chinois a effectué sa patrouille un jour après que la JASDF découvre deux bombardiers Xian H-6 qui survolaient le détroit de Miyako qui coïncidait aussi avec le premier anniversaire de la nationalisation partielle des îles Senkaku (Diaoyutai), qui sont également revendiquées par la Chine et Taiwan.

 

Le ministère de la Défense japonais a également publié des images prises par un avion de patrouille maritime P-3C Orion montrant deux frégates type 054A, Yiyang (fanion 548) et Changzhou (549), à environ 100 km au nord-est des îles Miyakojima.

 

Reste que cette observation d’un drone – qui est certainement d’origine chinoise – permet au Japon de justifier ses récentes initiatives pour accroître sa force militaire à Okinawa avec l’arrivée de F-15J/DJ Mitsubishi Eagles et d’avions de surveillance E-2 Hawkeye Northrop Grumman.

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 11:50
drone-europeen source enjeux_info

drone-europeen source enjeux_info

16.09.2013  affaires-strategiques.info

 

Depuis deux décennies, l’émergence et le développement des drones ont considérablement modifié la manière de mener la guerre. Néanmoins, l’Union européenne semble accuser un retard en matière de développement et d’acquisition de drone. Dans un document publié le 11 septembre par l’European Union Institute for Security Studies (EUISS), Andrea Gili, chercheure associée, analyse ainsi les perspectives qui s’ouvrent à l’Union sur cet enjeu primordial de la défense.

 

En effet, les drones offrent de nouvelles possibilités, notamment en matière de surveillance et améliorent les capacités de planification, contribuant parfois à simplifier les processus décisionnels des autorités responsables, notamment dans la lutte contre le terrorisme (assassinats ciblés par exemple). Les drones de combat ont donc, semble-t-il, entrainé une révolution dans la sphère militaire et plus particulièrement dans le domaine de la guerre aérienne. Permettant une réduction des forces armées présentes au sol et une efficacité à moindre coût, il paraît toutefois surprenant que les Etats membres de l’Union n’aient pas encore développé leur propres drones.
 

A ce titre, et si dans la dernière décennie, nombre de pays européens ont lancé des programmes R&D en matière de drone, seuls ou en coopération, il n’en demeure pas moins que le manque de fonds a bien souvent conduit à un échec de ces projets, les Etats se tournant alors vers l’acquisition de drones américains ou israéliens. Il semble d’ailleurs opportun de souligner que dans le passé, la coopération européenne en matière d’armement a été source de nombreux problèmes, les pays de l’UE cherchant souvent à protéger leur industrie nationale au détriment d’une mutualisation des compétences qui rendrait plus performante l’industrie de défense européenne. Mais désormais, la crise financière ainsi que les coupes drastiques qui sont intervenues dans les budgets de défense, ne laissent plus d’alternative possible si ce n’est celle de la coopération des industries de défense en Europe, selon le chercheur.
 

La problématique de la production de drone dans l’Union européenne soulève donc en réalité des questions sur les capacités de l’industrie européenne de l’armement à se structurer de telle sorte à rendre possible la production de drone et la compétitivité des industries européennes en la matière. Il s’agit là d’ailleurs d’une priorité car, comme le souligne Andrea Gili, l’élaboration de programmes R&D relatifs aux drones contribuerait à préserver la sécurité de l’Union ainsi que son autonomie stratégique à long terme. La valeur stratégique de disposer de telles capacités militaires apparaît donc non négligeable.


L’Union européenne se trouve donc à un tournant en matière de technologie militaire et nombreux sont ceux qui appellent à une décision claire des autorités européennes, notamment lors du prochain Conseil des Ministres européens de la défense qui aura lieu en décembre prochain.
 

Sources : EUISS, EUROPEAN VOICE

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 11:55
La dronisation des avions légers a-t-elle un avenir ?

14.09.2013 par SD - lignestrategiques.blogspot.fr

 
Le Club participation et progrès organise une table ronde sur  « La dronisation des avions légers a-t-elle un avenir ? », en collaboration avec AIR COSMOS et LA REVUE DEFENSE NATIONALE, le 30 septembre 2013 à 14h.
 
  Ecole Militaire
1 place Joffre 75007 Paris
(métro ligne 8 – station : Ecole Militaire)
Amphi Laffont
Pour s'inscrire (obligatoire)

 

 Programme :
 
14h –
 
I.- Les projets (les réalisations) de dronisation d’avions légers
 
I.1 –Présentation générale des projets (réalisations) de dronisation d’avions légers en France et à l’étranger
Par Bertrand QUIMINAL
« Intelligences économique et financière- vues obliques »
 
I.2 – Exemples particuliers
-     la dronisation du Patroller de SAGEM
Par intervenant SAGEM (à préciser)
 
I.3 – La stratégie
Personal plane automated opérations strategy
Par Claude LE TALLEC
Chargé de mission à l’ONERA
 
ANNEXE : Des projets (réalisations) similaires au niveau hélicoptères :
 
Les applications militaires d’hélicoptères « dronisés » chez EUROCOPTER
Par Jean-Brice DUMONT
Executive Vice-President Engineering EUROCOPTER
 
II. Mérites et limites de la dronisation des avions légers
Par le GCA (2S) Michel ASENCIO
Chercheur associé à la FRS –
Ingénieur consultant en technologies nouvelles
 
 
III.- Le développement des avions légers de surveillance et de reconnaissance
 
 
III.1 - Présentation générale
Par le LCL Eric TANTET
En charge du dossier ISR au sein du Bureau Plans de l’Etat Major de l’Armée de l’Air
 
III.2 – Illustrations
 
-     Le projet de DA42MPP :
les performances et la place des avions légers de surveillance dans les missions ISR terrestres et maritimes
par Christophe PERRIER
Directeur Général de VIGIE Aviation
 
-     Le projet de TBM-850 de DAHER-SOCOTA
Par Pierre GARCIA
Multi-Mission Aircraft business
Development and Sales Manager - DAHER-SOCOTA
 
 
IV.- La recherche de la meilleure complémentarité entre avions et drones (existant ou en projet)
 
-     La problématique de la complémentarité entre les ALSR (appareils légers de surveillance et de reconnaissance) et les drones MALE
Par Guillaume STEUER
Chef de rubrique Défense AIR et COSMOS
 
-     La problématique de la complémentarité entre avions légers ISR et drones
Par le Général (2S) Jean-Patrick GAVIARD
Ancien Chef des Opérations des Armées
----------
 
18h- Dans le prolongement de la table ronde,
Lancement de l’ouvrage collectif dirigé par Pierre PASCALLON et Jean-Christophe DAMAISIN d’ARES, « Quelles perspectives pour les drones militaires ? »
 
Avec un débat sur le thème :
« La poussée des drones militaires
est-elle irréversible ? »
Débat animé par
▪Le Général de Corps d’Armée (2S) Michel ASENCIO
▪Le Général (2S) Jean-Patrick GAVIARD
▪Jérôme de LESPINOIS , chargé de conférence à l’EPHE
Membre de l’Académie de l’Air et de l’Espace
 
Suivi d’une discussion-échange autour d’un verre
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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:20
SLD: The US arms exports future: The 21st century is not the late 20th

10 September 2013 by Robbin Laird - Second Line of Defence

 

In the oft debated and discussed arms transfer export reforms, slow is an understatement. Irrelevance to this century might be another one.

 

The nature of the arms business has changed so much from the late 20th century in response to global manufacturing, that debating which widgets should be on a munitions list (even this nomenclature suggests the problem) is really out of phase with structural shifts in evolving global arms production.

 

A key problem in the United States is that the period since the collapse of the Soviet Union really created an anomaly: the US’s core peer competitor had collapsed leaving the U.S. with a significant cold war arsenal which it could leverage for its own use and for exports. Even though the legacy of 20th century approaches remains dominant – platforms are the focus not capabilities – the stockpiles have dwindled and are not going to be replaced any time soon.

 

And as the U.S. draws down its defense investments, and in the presence of a strategy of sequestration fails to prioritize investments, the major US companies are looking to global exports as a key way ahead. One can not go to a major air show without claims of significant growth in the international market as on offer for U.S. firms to allow them to deal with the uncertainties of DOD investments and the absence of strategy.

 

But such hopes are not founded on 21st century realities.

 

Foreign customers are not looking for the sale of U.S. equipment as end items – and the necessity to deal with ITAR and other regulations breaking down every component inside those end items. The kinds of allies, who are working with the United States, whether in Europe, Asia, the Middle East or Latin America, expect to participate in the production process and to part of the overall evolution of the product. They expect to be part of the production cycle and to benefit industrially from buying any U.S. products.

 

It is no longer about things as end products; it is about participation in processes, which advance military and industrial capabilities.

 

Arms importers have such expectations for several reasons.

 

First, American companies simply do not dominate the global landscape the way they did 30 years ago or even 10 years ago. There are significant global players in Europe and Asia, which have emerged or are emerging to shape new products and processes.

 

Second, there are global competitors, such as the PRC, which are generating technology and global reach and see the global market as a key area within which to shape partnerships for the long term.

 

Third, new industrial players such as Embraer and companies in India will over time become more significant players in shaping the production processes and products for global exports.

 

The U.S. is not unique in the way it once was in terms of production or capabilities. What is unique is the nature of the U.S. military and its global experience and reach. This key asset is fundamental if the U.S. hopes to play a key role in working with allies in shaping new military capabilities, and amortizing the costs of defense production.

 

But this will be done so in the face of 21st century production processes, in which prime contactors are responsible for the development and delivery of final product, but do so by sitting on top of global supply chains. The global suppliers are just that and are found in commercial as well as military domains and produce parts, which are inherently dual use.

 

The cases of the 787, the A350 and the F-35 are quite similar in terms of the primes being the focal point of a significant global effort to shape supply chains which enable the delivery of new and capable products.

 

But the global nature of the supply chain is conceptualized differently from controls provided by a munitions list.

 

The F-35 program has been built on a number of de facto reforms shaping a global approach and could be leveraged as an important element of shaping further reforms. But what is interesting in the debate about the F-35 in the U.S. is how rarely the global production aspect even shows up in that debate.

 

It is as if the U.S. can debate its own defense future regardless of the allied commitments and engagement in the production of the F-35, which is underway.

 

There are a number of new products on the market, which are as good or better than US products, A330 tankers and A400MS or FREMM frigates come quickly to mind. But the real point is not simply that there are alternatives, but that the production processes themselves are changing.

 

A key example of the change involves South Korea. South Korea is an important partner of the United States and Europe in shaping new defense capabilities moving forward.

 

Two dramatically differently examples involve ships and helicopters.

 

With regard to ships, South Korean technology has been significant in allowing the U.S. to build a more cost effective and capable logistics support ship.

 

When SLD visited the USNS Montford Point, we had a chance to talk with the CEO of the NASSCO shipyard building the ship. Harris highlighted the processes followed by the Asian yards, and their commitment to a tight planning and design process prior to building any ship.

 

He told a story about a meeting which he had in South Korea with a US Congressman in attendance. The shipbuilder was asked how many ships he had built that year and his answer was something on the order of more than 270. The Congressman asked the shipbuilder: How did you get that good?

 

The South Korean shipbuilder paused and then answered: “We learned from the US during World War II in building the Liberty Ships as manufactured products. We started there and have been working to improve on that model.”

 

According to Harris, South Korean yards have contributed significantly to the design and production of the ship. One key example he gave was with regard to a technology transfer from South Korea to the US.

 

“The deck is 1 ¾ inches of steel. Relying on US methods, we would need multiple passes to build this steel plate on the deck. We called Hyundai on the phone and said: what do you do? One pass. Will you share that with us? Yes. We’ll share it with you.

 

“They shared it all with us, and it’s a process that we have here where you put powdered metal in the joint, it’s actually broken up pieces of weld material. And you autonomously weld, and you fuse all that together. And you build a crown when you put that material in. And it really is fantastic.

 

“The process lead to very little, if any, weld rejects. The issue with one pass for us was we were seeing some weld reject. And we don’t want weld reject. But the Koreans, used a two-pass system. And their joint design was very different than our joint design. We quickly qualified the joint design to the USN spec requirements.

 

“Harris highlighted throughout the interview the importance of the partnership for improving the design and manufacturing process and making it a more exacting effort to drive out cost and to enhance manufacturing performance.”

 

A second example is the partnership between Eurocopter and South Korea in building a new version of the Super Puma being built in South Korea and available for global export. According to Norbert Duclot, the head of Eurocopter in Asia:

 

“In 2006 we signed an agreement with KAI which has led to the development of the Surion helicopter for the Republic of Korea Army Aviation (ROKAA). The helicopter first went into service this year. The South Koreans are planning to acquire 245 of these helicopters and to derive several versions of the helicopter.

 

“It really is a Korean helicopter. One needs to realize that about 80% of the helicopter has been redesigned by the South Koreans; it is not simply license production for it is a newly designed helicopter.

 

“And we have an agreement to export this helicopter with them to selected markets. This is not a problem for us for the helicopter has no equivalent in the Eurocopter line. It is a new build 8.5-ton helicopter.

 

“The South Koreans and Japanese are really at the top of the game globally in terms of production technologies and techniques. We have advantages currently in design and having mature technologies available to the market place; but really the South Koreans and Japanese have much to teach the world in terms of production technologies and approaches.”

 

These two examples highlight how production and development processes are becoming global in ways that do not prioritize U.S. capabilities.

 

To succeed, U.S. firms need to be part of these processes and not managed by munitions lists.

 

In shaping a new regime for the control of defense exports, the reality of working with allies in a global supply chain needs to be prioritized, rather than debating which widgets they are “allowed” to get, which probably came from them in the first place.

 

And new regulations by allies require such a shift. For example, the EU requires direct offsets in defense, not indirect offsets in defense as part of any arms deal going forward. This means that if the old F-16 model were being relied on rather than the new global production F-35 model, the U.S. generated aircraft would not be in play.

 

The new approach is going to generate changes for which a backward looking arms control process simply is not prepared. Take the example of weapons for the F-35 fleet going forward.

 

With the F-35 fleet coming to the Pacific, a little noticed aspect of the program is how it augments the market for those weapons manufacturers whose weapons are on the platform. An entire weapons revolution is enabled by the F-35 in which key developments such as off-boarding of weapons are enabled. What this means is that weapons can be fired by other platforms, whether air, sea or land based, while the aircraft is determining target sets.

 

Even though the U.S. has been the core architect for the aircraft, the implementation of the fleet will not be solely and perhaps primarily American. The diversity of global weapon suppliers – European, Israeli, and Asian – will seek to integrate their products onto the F-35.

 

There are two examples already in play of how allies can work with the F-35 to weaponize the aircraft to the benefit of the entire fleet. The first example is the inclusion of a Norwegian missile on the F-35. Indeed, for Norway, a key element of the F-35 decision by Norway was the acceptance of the integration of a new Kongsberg missile onto the F-35 itself.

 

Through the development of the Naval Strike Missile (NSM), the Norwegian Armed Forces has established KONGSBERG and other Norwegian industry in the top tier as a supplier of long-range, precision strike missiles that will meet military requirements in a 20 to 30-year perspective.

 

Historically, a Norwegian selection of an aircraft and a decision to integrate a missile on that aircraft would be largely for Norway or whoever else chose that aircraft and the series variant of that aircraft. This would not likely be a large natural market.

 

With the F-35 the situation is totally different.

 

The F-35A to be purchased by Norway has the same software as every other global F-35, and so integration on the Norwegian F-35 provides an instant global marketplace for Kongsberg. And the international team marketing the aircraft – is de facto – working for Kongsberg as well.

 

It is very likely, for example, that Asian partners in the F-35 will find this capability to be extremely interesting and important. And so Kongsberg’s global reach is embedded in the global reach of the F-35 itself.

 

The second example is the development of the Meteor missile by the European consortium MBDA Systems. The new Meteor missile developed by MBDA is a representative of a new generation of air combat missiles for a wide gamut of new air systems. It can be fitted on the F-35, the Eurofighter, Rafale, Gripen and other 21st century aircraft.

 

In short, the 21st century development and production processes are not the 20th.

 

Putting in place policy processes which are in this century not the last are crucial if the U.S .is to cope with fiscal stringencies and yet work more effectively with global allies who expect to part of the evolution of capabilities, not the receivers of an end product.

 

It would also be helpful if the continual attacks on “foreign” suppliers would stop from the Congress. The tanker offered by Northrop and then EADS was an imported airframe, full stop. It also has been delivered to many of the world’s air forces while the USAF is waiting for the “American” tanker. The full out attack on the Super Tucano for daring to enter the US marketplace as a “foreign” product even though to be build in the United States and thereby become part of the Embraer global supply chain is another.

 

These kind of rear guard actions simply worsen the ability of U.S. firms to work abroad and to be part of the reality of 21st century global supply chains.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:50
Suisse : Ueli Maurer ne veut pas de drones armés

Le Hermes 900 de la société israélienne Elbits - C'est le drone qui a été présenté mardi 16 octobre 2012 à la presse. Il est en compétition avec le Heron 1 de la division Malat des industries aérospatiales d'Israël, testé il y a un mois - photo Armasuisse

 

10.09.2013 Par Arthur Grosjean - 24heures.ch

 

Mercredi 11 septembre, le National décidera ou non d'acheter le Gripen. Mais pourquoi ne pas miser sur des drones armés? Nous avons posé la question au président de la Confédération, Ueli Maurer.

 

Demain, c'est le grand jour au Conseil national. Après des années de discussion, l'achat du nouvel avion de combat Gripen passera devant le Conseil national. On devrait assister à un débat traditionnel gauche-droite sur cette acquisition de 3,1 milliards. Selon toute vraisemblance, le choix du Gripen sera avalisé par le Parlement et c'est le peuple qui tranchera en dernier ressort.

 

Parallèlement, la Suisse est en train de tester des drones israéliens de surveillance pour son territoire. Mais l'armée exclut d'acquérir des drones armés. Pourquoi? Nous avons posé la question au président de la Confédération et chef du Département militaire Ueli Maurer.

 

24 heures - La Suisse n'a-t-elle pas une guerre de retard? On voit que les drones armés sont de plus en plus utilisés , comme par exemple en Afghanistan. Pourquoi s'interdire d'acheter des drones armés?

 

Ueli Maurer - Si on regarde la menace, il n'y a pour l'instant pas de priorité à combattre des avions avec des drones armés. Les 22 Gripen sont le moyen le plus performant pour assurer la surveillance et la défense du ciel suisse.

 

Est-ce qu'un jour nous aurons un drone armé?

 

Je n'en suis pas vraiment sûr. Si vous avez suivi la discussion qui a eu lieu en Allemagne, cela pose un problème. Pour voler dans le ciel, les drones doivent bénéficier d'une base légale dans l'aviation civile. Et en Allemagne, cette absence de base légale a presque failli provoquer la démission du ministre de la Défense, Thomas de Maizière. Ce dernier a été mis sous pression. Maintenant, quand on parle de drones armés dans notre petit espace aérien européen, il faut aussi au préalable élaborer une base légale pour que nous puissions les utiliser. Cela devrait représenter un processus très long.

 

La Suisse n'a donc pas besoin de drones armés?

 

Je ne sais pas si nous en aurons besoin un jour. En tout cas, pour les prochaines années, ce n'est pas une priorité.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:35
Editorial: China Flies Bombers and Drone Near Japanese Skies

11 September 2013 By J. Michael Cole – Pacific Sentinel

 
The Japanese Self-Defense Forces were on a high state of alert on September 9 ahead of the first anniversary of Japan’s controversial purchase of islets in the disputed Senkaku/Diaoyu archipelago, particularly after a pair of Chinese bombers flew near Okinawa the previous day.
 
Japanese Defense Minister Itsunori Onodera has ordered military personnel to strengthen their surveillance around the Senkakus, which are also claimed by China and Taiwan. A source in the Japanese government indicated that the People’s Liberation Army (PLA) and Chinese maritime enforcement could take “outstanding” action in the area on September 11, the first anniversary of the purchase.
 
Read the full story at The Diplomat
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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 11:35
Japan Scrambles Jets for Drone Near Disputed Islands

Sep. 9, 2013 – Defense News (AFP)

 

TOKYO — Japan scrambled fighter jets Monday after an unidentified drone flew near Tokyo-controlled islands at the center of a bitter dispute with China, a defense ministry spokesman said.

 

It was the first reported incident of its kind.

 

Japan’s Air Self-Defence Force sent an unspecified number of jets to the area, the official said.

 

The drones did not enter Japanese airspace, the official said.

 

A second Japanese defense ministry official said the nationality of the drone was not clear, but added that it came from the northwest and and was last seen flying back in that direction.

 

China does have drones but when asked about the incident, foreign ministry spokesman Hong Lei said: “I am not aware of the situation.”

 

On Sunday, Japan scrambled fighter jets against two Chinese bombers that flew from the East China Sea into the Pacific, through a gap between islands in the Okinawa chain, the defense ministry said.

 

And two weeks ago, fighters were dispatched to head off a Chinese government plane flying towards the Senkaku islands, which Beijing calls the Diaoyus and claims as its own.

 

A Y-12 propeller plane flew about 100 kilometers (60 miles) from airspace around the islands on Aug. 26, before heading back towards China after Japan’s military planes became airborne.

 

In December, a similar plane from China’s State Oceanic Administration breached airspace over the disputed islands, prompting the launch of Japanese F-15s.

 

It was the first known incursion by a Chinese plane into Japanese airspace, the government said at the time.

 

Friday’s reports came as four Chinese coastguard ships sailed in the so-called contiguous zone that surrounds territorial waters around the islands.

 

It was the latest in a series of such sorties by Chinese government ships since Tokyo nationalized three islands in the chain last September, reigniting a long-simmering dispute.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 11:20
Le drone Predator de General Atomics en version lisse photo General Atomics

Le drone Predator de General Atomics en version lisse photo General Atomics

6 septembre Aerobuzz.fr

 

General Atomics améliore encore son drone « Predator ».

 

Cette fois, le constructeur américain installe sous son drone un démonstrateur de brouilleur de nouvelle génération signé « Northrop Grumman ». L’appareil volant ainsi équipé était destiné à valider l’utilité d’un engin sans pilote pour les missions de brouillage offensif des radars et des communications. A terme, les forces américaines vont remettre à plat leur doctrine en matière de guerre électronique. Dans ce cadre, le drone ainsi équipé pourrait être utilisé en conjonction avec des vecteurs pilotés pour neutraliser les moyens de défense adverses de dernière génération ainsi que les centres de coordination et de commandement.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 07:50
photo Israel Aerospace Industries

photo Israel Aerospace Industries

08.09.20113 Youval Barzilaï - israelvalley.com

 

Dans le cadre de son programme d’armement 2015, l’armée Suisse projette d’acquérir six avions sans pilote pour un montant de 300 à 400 millions de francs. Le Heron 1 d’Israël Aerospace Industries et le Hermes 900 d’Elbit Systems ont été présélectionnés par les experts du Département fédéral de la défense et d’Armasuisse, qui décideront en 2014.

 

ISRAELVALLEY PLUS (ARCHIVES MAI 2011.)
La Suisse va acquérir six drones d’un coût de 300 à 400 millions de francs. Armasuisse choisira son prochain drone entre deux modèles israéliens. Israeli Aerospace Industries LTD et Elbit Systems sont les deux dernières entreprises sur neuf restées en lice pour remplacer les ADS 95 qui arrivent en fin de course après 12 ans d’exploitation.

 

Les deux constructeurs doivent soumettre d’ici Août 2012 une offre détaillée, a indiqué lundi Armasuisse dans un communiqué. Les tests porteront sur les avions sans pilote de type Hermes 900 de la société Elbit et Heron 1 de l’entreprise Israeli Aerospace Industries dans la deuxième moitié 2012. Le choix définitif se fera en 2014.

 

La Suisse compte acquérir 6 drones pour un coût compris entre 300 et 400 millions de francs. Cette somme inclut les aéronefs, la formation, la maintenance et l’entraînement, a précisé Kaj-Gunnar Sievert, porte-parole d’armasuisse. Les appareils doivent être livrés en 2015.

 

L’actuel drone ADS 95 est utilisé par l’armée mais sert aussi à d’autres autorités comme les gardes-frontière et la police.

 

ISRAELVALLEY PLUS


Pour la surveillance aérienne du champ de bataille, Israël mise bien évidemment sur les nombreux types de drones qu’elle a développé. Véritable précurseur en la matière, l’Etat hébreu a inspiré de nombreuses armées étrangères. De l’Afghanistan à l’Irak, en passant par la Géorgie et le Cachemire, il n’est pas de théâtre d’opérations où les avions sans pilote israéliens ne soient pas engagés.

 

Dans ce domaine de l’aéronautique, Israël représente le seul concurrent sérieux des Etats-Unis, notamment des constructeurs General Atomics et Northrop Grumman, qui développent les appareils Predator et Global Hawk. Sur le plan commercial, les drones constituent également le système que les Israéliens exportent le mieux. Pour preuve, la société Elbit Systems, via sa filiale Silver Arrow, inonde le marché mondial de ses Hunter, Hermes, Heron et autres dérivés de drones développés en partenariat avec l’Union européenne.

 

En l’espace d’une décennie, outre les Etats-Unis et les pays européens comme la France, Israël a su vendre son savoir-faire aux quatre coins de la planète : Brésil, Mexique, Australie, Nigéria, Corée du Sud, Inde, etc. Ces contrats rapportent chaque année des centaines de millions de dollars à l’Etat hébreu. Et comme souvent lorsqu’il s’agit d’armements, les affaires s’accommodent étrangement de la réalité géopolitique. En avril 2010, la Russie a ainsi fait part de son intention d’acquérir une cinquantaine de drones auprès d’Israël : Bird-Eye 400, I-View MK150 et Searcher MK II. Ce type d’appareil avait pourtant été vendu à l’armée géorgienne juste avant que celle-ci ne déclenche son offensive en Ossétie du Sud.

 

Cette omniprésence israélienne sur le marché des avions sans pilote n’est pas née du hasard. Au début des années 1970, les Israéliens sont les premiers à concevoir une nouvelle génération de drones ne se limitant pas seulement à être programmés sur des cibles, mais télécommandables à distance. Pendant la guerre de Kippour, l’utilisation massive de missiles sol-air SAM par les armées arabes anéantit 40% de l’aviation israélienne et démontre la nécessité d’élaborer un outil de renseignement en temps réel, en mesure de protéger la vie des pilotes. Le Mastiff fut le tout premier drone produit par l’industrie aéronautique israélienne. Très rapidement, l’aviation de Tsahal comprend l’intérêt tactique d’une telle technologie et lance plusieurs programmes de développement.

 

En 1982, les drones israéliens sont pour la première fois engagés massivement sur le champ de bataille. Au cours de l’offensive terrestre menée au Sud-Liban contre les bases de l’OLP, ces appareils font étalage de leur efficacité en détruisant les 28 sites de missiles SAM déployés par la Syrie. Cette performance bouleverse les doctrines militaires de l’époque. L’armée américaine ne tarde pas à suivre l’exemple en s’associant durablement à Israel Aircraft Industries (IAI). Dans les années 1990, les avions sans pilote Pionneer et Hunter font leur apparition dans la guerre du Golfe, puis en Libye, au Kosovo et en Serbie. Plus récemment, ces drones se sont montrés décisifs lors de la bataille de Falloujah contre les insurgés irakiens et servent régulièrement à déloger les Talibans des provinces afghanes. Avec les drones, tout un éventail d’applications a vu le jour dans le domaine de la défense : drones espion, bombardier, leurre, radar, transmission, cartographie, etc. Ces avancées militaires ont naturellement généré de nouveaux concepts civils2. La technologie d’avions sans pilote israélienne a permis de lancer de nombreuses initiatives comme la surveillance du trafic routier et des frontières, la météo, la lutte contre les incendies de forêts ou les réseaux de transmission téléphoniques.

 

L’utilisation d’avions sans pilote est aujourd’hui devenue indispensable pour toute force armée engagée sur un front. Au sein de Tsahal, le drone le plus utilisé actuellement est le Heron. Avec une charge utile de 300 kilos pour une longueur de 17 mètres, cet appareil sert notamment à la surveillance de la bande de Gaza et des zones chiites du Sud-Liban. Sa version améliorée, appelée Heron TP ou Eitan, peut emporter jusqu’à 700 kilos de charge. Illustration de leur rôle croissant dans les opérations, le temps de vol des drones israéliens a décuplé depuis la deuxième guerre du Liban, passant de 4176 heures par an en 2006 à près de 15.000 heures en 2008.

 

Dernièrement, les unités d’infanterie israéliennes ont toutes été équipées du micro-drone Skylark, développé par Elbit. Ce système portatif permet de sécuriser la progression de fantassins engagés dans des combats en zone urbaine. A l’instar du Skylark, d’autres modèles appartenant à la génération des mini-drones sont devenus opérationnels. Produit de l’IAI, le Mosquito est utilisé pour couvrir la progression des unités combattantes en position avancée. Il dispose de caractéristiques impressionnantes : une envergure de 13 centimètres et un poids variant entre 250 et 500 grammes selon les modèles. Seul handicap : sa portée de 1500 mètres oblige une utilisation limitée et ciblée. D’autres drones de petite dimension sont également utilisés pour surveiller les Territoires palestiniens. L’un d’entre eux, Birdy, 1,3 kilo, dispose d’une portée de 5 kilomètres et peut être facilement manipulé par un seul soldat. Légèrement plus lourd, le mini-drone Spy There peut effectuer des missions sur un rayon de 10 km.

 

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 11:55
LH Aviation rachète Infotron, le spécialiste du drone en France

06.09.2013 pole-astech.org

 

LH Aviation & Infotron, conseillés par Magellan Industries, ont signé un protocole d’accord en vue de l’acquisition de 100% des titres Infotron, par LH Aviation, le spécialiste de l’aviation de mission légère basé à Melun.

LH Aviation rachète Infotron, le spécialiste du drone en France

Ce rapprochement permettra aux deux entreprises de créer un groupe unique en Europe, qui allie le savoir-faire aéronautique du constructeur Seine-et-Marnais, à l’excellence technologique du concepteur de drones, qui commercialise avec succès dans le monde entier, l’IT180, drone à décollage vertical.

 

Des savoir-faire complémentaires
Cette fusion s’inscrit naturellement dans la politique de développement de ces deux entreprises qui ont choisi d’unir leurs savoir-faire respectifs pour élargir leur offre et ainsi mieux répondre aux attentes d’un marché en plein expansion.
Leur culture commune de l’innovation, leur volonté affichée de proposer des solutions à des coûts maîtrisés, leur ouvrent de nouvelles perspectives à l’heure des arbitrages budgétaires serrés.
Des philosophies de travail identiques favoriseront les synergies et l’émulation entre les équipes, au profit d’une plus grande réactivité et d’une meilleure performance.

Le nouveau groupe disposera à court terme, au côté de sa gamme d’avions de mission, d’une offre complète de drones professionnels 100% français, allant du mini-drone à voilure tournante au drone tactique à aile fixe. De quoi répondre aux attentes de la clientèle aussi bien sur les marchés militaires existants que sur les marchés civils naissants.

LH Aviation & Infotron sont membres du pôle de compétitivité ASTech.

 

A propos de :

INFOTRON

Spécialisée dans le développement et la commercialisation de drone à décollage vertical (type hélicoptère). Les solutions complexes et avancées requises par ce type de vecteurs aériens sont développées par une équipe d’ingénieurs experts issus des domaines des télécommunications sans fil et de l’aéronautique.
INFOTRON a été récompensée comme la PME la plus innovante en 2012 par la DGA.
Pour en savoir plus : www.infotron.fr

LH AVIATION

Créé en 2004 par Sébastien Lefebvre, jeune ingénieur alors âgé de 23 ans, cette PME basée en Seine-et-Marne, a su en moins de 10 ans s’imposer comme un constructeur aéronautique français à part entière et se positionner dans le secteur de la surveillance aérienne à l’échelle internationale.

Son produit phare, le LH-10 Ellipse, avion biplace en carbone, adaptable à de multiples missions, est considéré comme le plus abouti de sa catégorie. Une réponse innovante, écologique et économique aux besoins du marché mondial de l’aviation légère.
Pour en savoir plus : www.lhaviation.com

MAGELLAN INDUSTRIES

Fonds d’investissement spécialisé en aéronautique et en aérospatiale, partenaire du développement de LH Aviation depuis 3 ans

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 11:20
Predator over Afghanistan photo USAF

Predator over Afghanistan photo USAF

MOSCOU, 5 septembre - RIA Novosti

 

Les ingénieurs d'Al-Qaïda ont reçu pour mission d'élaborer une stratégie anti-drone, comme en témoigne un rapport confidentiel du renseignement américain dévoilé au Washington Post par Edward Snowden, écrit jeudi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

Selon les informations de la Defense Intelligence Agency (DIA), les terroristes financent des projets de recherche pour créer des stations de brouillage, qui permettraient de perturber les signaux GPS et les balises infrarouges qui servent à orienter les opérateurs de drones.

 

De plus, Al-Qaïda travaille sur des aérostats de surveillance et des appareils télécommandés de taille réduite qui devraient permettre aux terroristes de suivre la trajectoire des drones américains. Les terroristes se penchent sur la possibilité d'abattre les drones grâce aux lance-roquettes sol-air et travaillent sur des systèmes d'alerte d'approche de drones.  Le commandement d'Al-Qaïda supervise tous les projets et sert de base de liaison pour échanger les succès entre diverses équipes d'ingénieurs.

 

Les terroristes recrutent des spécialistes, notamment des experts en drones et technologies balistiques. Selon le WP, en 2010, les autorités turques ont arrêté un étudiant mathématicien de 23 ans, membre d'Al-Qaïda, qui cherchait le moyen d'abattre les drones de surveillance de l'Otan en Afghanistan et effectuait des calculs balistiques. Les jihadistes qui travaillent sur les nouvelles technologies appellent, par le biais de revues anglophones en ligne, à les aider dans la guerre contre les "drones diaboliques". Il est suggéré à cet effet de partager les avis, les idées et les compétences pratiques. Sans oublier la guerre psychologique. Les terroristes cherchent à jouer sur la colère de la population en raison des nombreuses victimes civiles et à montrer la guerre de drones comme une entreprise lâche et immorale.

 

Les drones Predator et Reaper sont l'arme principale de la CIA et du Pentagone contre Al-Qaïda depuis la présidence de George W. Bush. En dix ans leurs attaques ont tué près de 3 000 personnes et ont poussé les terroristes à prendre des mesures d'urgence pour limiter leurs déplacements au Pakistan, en Afghanistan, au Yémen et en Somalie. D’où les tentatives d'Al-Qaïda pour trouver un moyen de lutter contre les drones. Leurs talons d'Achille sont la liaison satellite, le contrôle à distance et l'absence du cryptage pour certaines communications.

 

Par ailleurs, les drones perdent souvent le signal sans aide extérieure. En général, les perturbations sont réparées en quelques secondes mais dans certains cas elles ont entraîné le crash du drone, comme en décembre 2011 dans le ciel iranien (Téhéran a annoncé qu'il avait lui-même abattu l’appareil). Les méthodes bon marché pour lutter contre les drones – à l’aide de lasers et d'autres dispositifs capables d'aveugler les caméras et les capteurs des drones - ne sont plus secrètes depuis longtemps. Les chercheurs de l'université du Texas à Austin ont notamment réussi, au cours d'une expérience, à "carjacker" un drone en trompant son signal GPS avec un transmetteur terrestre et en programmant un faux itinéraire.

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 07:30
MQ-1 Predator armed with Hellfire missiles flies over southern Afghanistan. Photo USAF

MQ-1 Predator armed with Hellfire missiles flies over southern Afghanistan. Photo USAF

05/09 LesEchos.fr (Reuters)

 

Les drones, arme de prédilection des Etats-Unis dans leur combat contre al Qaïda, ne devraient pas figurer au premier rang des armes qui seront utilisées en Syrie si Washington devait mettre à exécution son projet de sanctionner Damas pour avoir utilisé des armes chimiques contre son peuple.

 

Les drones, utilisés en frappes ciblées au Pakistan ou au Yémen contre des membres présumés d'Al Qaïda, ne sont pas conçus pour des combats aériens et seraient vulnérables à la défense antiaérienne et aux radars syriens, d'autant plus qu'ils sont beaucoup plus lents que les avions de guerre traditionnels.

 

Les drones sont également utilisés pour protéger les militaires américains en Irak et Afghanistan, c'est-à-dire dans des pays dont l'espace aérien n'est pas protégé.

 

En outre, les missiles Hellfire qui équipent en général ces avions sans pilote, n'ont pas la puissance de feu des missiles de croisière qui seront vraisemblablement utilisés dans le cadre des frappes limitées souhaitées par Barack Obama contre les forces du président syrien Bachar al Assad.

 

Les frappes de drones au Pakistan et au Yémen ont considérablement augmenté sous la présidence de Barack Obama, à tel point que ces engins sans pilote sont devenus une partie clé de la lutte contre al Qaïda. Les Etats-Unis les utilisent aussi en Somalie, en Libye et en Irak et ont été autorisés cette année à en stationner au Niger.

 

Mais la configuration des opérations en Syrie ne se prête pas à l'utilisation de drones, du moins pas dans un premier temps.

 

"Quand on ne contrôle pas l'espace aérien, ils sont lents, bruyants et très faciles à abattre. Ils ne sont vraiment pas si utiles quand il s'agit d'Etats comme la Syrie", commente Audrey Kurth Cronin, professeur à l'Université George Mason.

 

Les missiles de croisière Tomahawk ont des bombes deux fois plus puissantes que celles des missiles Hellfire des drones. En outre, leur vitesse est proche de celle du son, ce qui les rend beaucoup moins vulnérables à la défense antiaérienne.

 

Les Etats-Unis disposent de quatre frégates en Méditerranée orientale qui peuvent être équipées de Tomahawk dont la portée est d'environ 1.610 km.

 

DRONES ESPIONS

 

Dans le cas où la défense aérienne syrienne serait touchée par des frappes américaines, les drones pourraient être utilisés pour des missions de surveillance et éventuellement pour des frappes ciblées.

 

L'avantage des drones est qu'ils peuvent être actionnés à distance et notamment à partir de bases aux Etats-Unis, ce qui limite, voire supprime, le risque pour les personnels qui les guident.

 

Toutefois, les faire entrer en action à un stade ultérieur pourrait être le signal d'un engagement plus long que celui de quelques semaines que Barack Obama vise en Syrie, soulignent les analystes.

 

L'armée de l'air américaine actionne aussi des appareils pilotés à distance à partir de la base aérienne d'Incirlik en Turquie mais les autorités américaines ne se sont pas exprimées sur leur mission.

 

Ils ont été utilisés par le passé pour des missions de surveillance le long de la frontière syro-turque, mais ils ne sont pas forcément utilisés en ce moment en survol de l'espace aérien syrien.

 

Les Etats-Unis ont aussi des drones espions RQ-170 Sentinel, dont la forme leur permet d'éviter les radars, mais leurs défauts sont apparus au grand jour en 2011 quand un de ces appareils s'est écrasé en Iran. Téhéran affirme qu'elle a pris le contrôle de l'avion et qu'elle l'a forcé à s'écraser, ce que les autorités américaines démentent.

 

"Nous pensons aux drones comme substitut de bombardier furtif ou quelque chose de ce genre. Or, ils ne le sont pas du tout", explique Daniel Byman, spécialiste de la sécurité à la Brookings Institution.

 

Toutefois, l'efficacité de la défense antiaérienne syrienne pourrait avoir été exagérée.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 11:50
On Aug. 8, the EURO HAWK(R) unmanned aircraft sets an endurance record by flying 25.3 hours nonstop in European airspace. Cassidian photo by Josef Gietl.

On Aug. 8, the EURO HAWK(R) unmanned aircraft sets an endurance record by flying 25.3 hours nonstop in European airspace. Cassidian photo by Josef Gietl.

MANCHING, Germany – Sept. 3, 2013 – Northrop Grumman

 

The EURO HAWK® unmanned aircraft system (UAS) set an endurance record Aug. 8 when it flew continuously for 25.3 hours in European airspace. Built by Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC), operating through its subsidiary Northrop Grumman ISS International Inc. (NGISSI), and Cassidian (EADS Deutschland GmbH), the UAS climbed to 58,600 feet over Manching Air Base, Germany.

 

With a wingspan greater than most commercial airliners, EURO HAWK® can fly at altitudes more than 60,000 feet for more than 30 hours. It can detect radar and communication emitters with its advanced signals intelligence sensors and updated payload software.

"This is the longest flight flown in European skies by an unrefuelled UAS in the more than 30,000-pound [14,600-kilogramme] class," said Rolf Wirtz, head of Mission Systems, Cassidian's UAS branch. "The EURO HAWK® has performed safely and reliably with good results throughout its entire flight test programme. It is the only system that can meet Germany's requirement for high-altitude signals intelligence surveillance missions."

On June 6, the EURO HAWK® flew over the North Sea for the first time, soaring throughout Germany before returning 6.5 hours later to Manching Air Base.

"To date, the EURO HAWK® has completed 19 flights and approximately 200 flight hours," said Janis Pamiljans, sector vice president and general manager of Unmanned Systems for Northrop Grumman's Aerospace Systems sector. "I commend the entire EURO HAWK® customer and industry team on achieving this record-breaking flight. We remain committed to delivering the best technology solution at the most affordable cost to meet Germany's national security interests."

EURO HAWK® is an interoperable, modular and cost-effective replacement to the retired fleet of manned Breguet Atlantic aircraft, which was in service from 1972-2010. The flight test phase is currently scheduled through September 2013.

 

About Cassidian

Cassidian, an EADS company, is a worldwide leader in global security solutions and systems, providing lead system integration and value-added products and services to civil and military customers around the globe: air systems (aircraft and UAS), land, naval and joint systems, intelligence and surveillance, cybersecurity, secure communications, test systems, missiles, and services and support solutions. Please visit www.cassidian.com for more information.

 

About EuroHawk GmbH

EuroHawk GmbH, a 50-50 joint venture of Northrop Grumman and Cassidian, serves as the national prime contractor for the German Ministry of Defence through the system's entire life cycle. Please visit www.eurohawk.de for more information.

 

About Northrop Grumman

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:50
On Aug. 8, the EURO HAWK(R) unmanned aircraft sets an endurance record by flying 25.3 hours nonstop in European airspace. Cassidian photo by Josef Gietl.

On Aug. 8, the EURO HAWK(R) unmanned aircraft sets an endurance record by flying 25.3 hours nonstop in European airspace. Cassidian photo by Josef Gietl.

04.09.2013 - Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Northrop Grumman annonce que son drone EuroHawk a battu un record d’endurance le 8 août dernier en restant plus de 25 heures (25 heures et 18 minutes plus précisément) dans les airs. Il a atteint la hauteur de 58 600 pieds. C’est la première fois qu’un drone de cette catégorie (plus de 14 tonnes) vole aussi longtemps dans le ciel européen, selon Rolf Wirtz, directeur « systèmes de mission » de la branche Drones de Cassidian.

 

Il a par ailleurs ajouté que l’EuroHawk était « le seul système capable de répondre aux besoins de l’Allemagne pour les missions de renseignement et de surveillance à haute altitude », semblant oublier que l’Allemagne a annulé le programme EuroHawk le 15 mai dernier en raison de difficultés de certification.

 

D’après le communiqué diffusé par l’avionneur américain, la phase des essais en vol doit se poursuivre jusqu’à fin septembre. Le drone HALE dérivé du RQ-4 Global Hawk affiche actuellement 19 vols et 200 heures de vol au compteur.

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 05:45
Deux MQ-9 Reaper français opérationnels au Sahel d’ici fin 2013

03.09.2013 Helen Chachaty - journal-aviation.com

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian l’a affirmé haut et fort cet après-midi à la fin de son audition par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées : Il y aura bien deux MQ-9 Reaper présents dans la région du Sahel fin 2013. « Les deux Reaper commandés seront opérationnels à la fin de cette année » a déclaré Jean-Yves Le Drian, confirmant ainsi que la France allait bien réceptionner deux drones MALE MQ-9 fabriqués par General Atomics.

 

La notification d’achat avait été transmise au Congrès américain le 27 juin dernier et concernait 16 drones ainsi que le matériel associé. Début juin, le ministre avait confirmé l’achat de douze Reaper, ajoutant que les deux premiers devraient rapidement être déployés dans la région du Sahel pour pallier au manque de moyens de surveillance et de renseignement.

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 19:34
Mali : 2000 heures de vol pour le détachement Harfang

02/09/2013 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 15 au 16 août 2013,  le détachement Harfang a passé  la barre symbolique des 2000 heures de vol en soutien de l’opération Serval.

 

Engagé depuis le 17 janvier en soutien des opérations françaises au Mali, le détachement  Harfang de l’escadron de drones 1/33 Belfort a effectué en sept mois deux mille heures de vol.

 

Le détachement Harfang a été de tous les combats depuis le déclenchement de l’opération Serval. Apportant une contribution conséquente au recueil de renseignement sur le théâtre grâce à ses capteurs et à sa capacité à durer sur zone, le Harfang a également mis à profit ses capacités de détection pour  aider les aéronefs de l’armée de l’Air et de la Marine nationale à acquérir et engager des cibles ennemies. Grâce à l’illuminateur laser embarqué sur le drone, les équipages ont ainsi guidé sur leur objectif des bombes de précision tirées par d’autres aéronefs.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, ainsi qu’à appuyer le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 16:40
La Russie crée un drone de frappe sur la base du chasseur T-50 (OAK)

JOUKOVSKI (région de Moscou), 30 août - RIA Novosti

 

La Russie crée un drone de frappe sur la base du chasseur de 5e génération T-50 (PAK FA), a annoncé vendredi le président du Consortium aéronautique unifié (OAK) Mikhaïl Pogossian lors du Salon aérospatial international MAKS-2013 à Joukovski, dans la région de Moscou.

 

"Nous menons nos travaux conformément au programme du ministère russe de la Défense. Selon ce programme, nous devons d'abord mener des études préliminaires en utilisant le potentiel technique du projet de chasseur de 5e génération", a indiqué M.Pogossian.

 

L'avion de frappe sans pilote aura une masse de 20 tonnes, selon lui.

 

L'ex-commandant en chef de l'Armée de l'air russe, le général Piotr Deïnekine, a annoncé le 26 août dernier, que les constructeurs aériens russes avaient entamé la conception d'un chasseur de 6e génération, qui sera le plus probablement sans pilote.

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 11:40
Le chasseur russe de 6e génération sera un drone

29 août 2013 par info-aviation

 

Les constructeurs aériens russes ont entamé la conception d’un avion de chasse de sixième génération, a déclaré l’ex-commandant en chef de l’Armée de l’air russe, le général Piotr Deïnekine.

 

« La conception de drones à long rayon d’action nécessite des études supplémentaires, d’autant que la sixième génération d’appareils de combat sera le plus probablement sans pilote. Nous travaillons activement sur ce sujet », a annoncé le général à la question de savoir pourquoi la Russie développait, avec un retard important sur les États-Unis, le chasseur de 5e génération T-50 et ne procédait pas à la conception de la sixième génération de chasseurs en omettant la cinquième.

 

Selon M.Deïnekine, il est incorrect de comparer la Russie aux pays de l’Otan capables d’acheter des appareils US de cinquième génération.

 

« Nous devons faire nous-mêmes ce travail important, et il est peu probable que nous soyons en mesure de sauter une génération », a indiqué le général.

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 07:55
Un drone américain de type « reaper ».

Un drone américain de type « reaper ».

25 août 2013 Par Olivier Fourt - RFI

 

La chronique défense d'Olivier Fourt évoque ce dimanche 25 août les enjeux éthiques et techniques de la robotisation du champ de bataille…. (Rediffusion du 26 mai 2013).

Chronique défense 25/08 Drones éthiques ? (02:26)
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