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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 07:20
RQ-4 Global Hawk photo USAF

RQ-4 Global Hawk photo USAF

SAN DIEGO, May 31 (UPI)

 

NASA will continue using Northrop Grumman Global Hawk unmanned aircraft for science missions and flight demonstrations.

 

Northrop Grumman, maker of the unmanned aerial system, said the renewed agreement with NASA's Dryden Flight Research Center for joint use and shared costs of the Global Hawks utilized is extended until 2018.

 

"In the last five years, the Global Hawk has flown over the eye of hurricanes, examined the effects of greenhouse gases and conducted cutting-edge autonomous aerial refueling trials," said George Guerra, vice president of the Global Hawk program for Northrop Grumman's Aerospace Systems sector.

 

"We are thrilled to continue our partnership with NASA and look forward to more scientific and technological breakthroughs in the next five years."

 

The initial Space Act Agreement between NASA and Northrop in 2008 returned two pre-production Global Hawk aircraft to flight status and a permanent ground control station was built at Dryden Flight Research Center at Edwards Air Force Base, Calif.

 

Northrop Grumman says the UAS, with its high-altitude and long-endurance capabilities, is ideal for use in scientific research.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 22:20
photo USAF

photo USAF

31/05/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Mieux «domestiqués», les drones devraient changer de «maîtres», leur responsabilité opérationnelle passant de la CIA au Pentagone au cours des prochaines années, mais ils deviendront vraisemblablement à l’avenir l’outil de prédilection d’une Amérique qui ne veut plus des guerres «conventionnelles».

 

Dans son discours à la l’Université nationale de la Défense, la semaine dernière, le président Barack Obama, tout en défendant l’usage des drones dans la guerre au terrorisme, a insisté sur la sur la nécessité d’une plus grande transparence en la matière.

Cela signifie une plus grande surveillance du Congrès, mais aussi le transfert de la responsabilité opérationnelle des drones de la CIA au ministère américain de la Défense.

Le Pentagone, objet d’une plus grande surveillance et supervision du Congrès que la CIA, soumise plus directement à l’autorité du président américain, prendrait alors la relève de l’agence de renseignement et serait à son tour appelé à «s’engager dans l’usage de la force en dehors des zones de guerre», dans des endroits comme la Somalie ou peut-être le Mali ou le Pakistan.

Il y a toutefois loin de la coupe aux lèvres et aucun échéancier n’a encore été établi quant au transfert des opérations de drones au ministère de la Défense.

Mais on peut d’ores et déjà envisager plusieurs scénarios en cas de transfert.

Le personnel de la CIA aujourd’hui responsable de certaines opérations de drones pourrait dès maintenant être détaché et affecté au Pentagone ou certaines responsabilités pourraient être partagées entre les deux organismes.

Le transfert pourrait aussi se faire très progressivement.

Ce qui est certain, toutefois, c’est que l’administration américaine n’abandonnera pas le programme de drones.

 

L’Amérique veut éviter les guerres conventionnelles

Malgré les aspects controversés du programme, il est considéré comme «tactiquement» efficace. Et c’est une capacité que l’administration veut maintenir même si elle sait qu’elle doit éviter d’en abuser.

En outre, pour le président américain, l’utilisation de drones est de loin préférable, parce que moins dommageable, aux opérations dites «conventionnelles».

Dans son discours du 23 mai à l’Université nationale de la Défense, il a fait valoir que les États-Unis doivent agir avec efficacité, rappelant que l’Amérique est en guerre contre des terroristes qui, eux, n’hésiteront pas à faire autant de morts qu’ils le peuvent si on ne les empêche pas.

Débarrassé de la responsabilité opérationnelle, la CIA pourra quant à elle se concentrer davantage sur ses véritables missions et le directeur de la CIA, John Brennan soutient activement cette idée alors qu’il comme il tente de ramener l’agence à son rôle traditionnel de cueillette et d’analyse de renseignements.

 

Le nombre d’opérations diminuerait sous la responsabilité des militaires

En revanche, et c’est peut-être l’effet recherché, le transfert de la responsabilité opérationnelle des drones de la CIA au Pentagone pourrait diminuer le nombre d’opérations parce que l’armée n’a pas la souplesse opérationnelle de la CIA.

Pour James Andrew Lewis, directeur et chercheur principal du programme «Technologie» au Center for Strategic and International Studies (CSIS), un groupe d’étude et de réflexion américain basé à Washington, «Il [le drone] passera d’un outil utilisé de façon routinière à quelque chose qui est relativement exceptionnel» et qui appartiendra dorénavant plus au domaine militaire en général qu’à la lutte au terrorisme tout azimut.

De plus en plus de missions sont effectuées par les militaires, ajoute Lewis, pour qui la transition devrait être plus apparente au fil des ans et se faire en douceur, en partie grâce aux travail de Bob Gates, ancien secrétaire à la Défense et aussi ancien directeur de la CIA, qui a facilité un rapprochement entre le milieu américain du renseignement et les militaires.

Quoi qu’il en soit, les drones ne disparaîtront pas demain, l’Amérique refusant d’abandonner ce moyen de combattre le terrorisme sans être perpétuellement obligée d’être sur un pied de guerre et, surtout, sans être entraînée dans un autre conflit après 13 ans de sacrifices en Irak et en Afghanistan.


L’Évolution du champ de bataille («The Evolution of the Battlefied») (Vidéo: CSIS/20 mai)

À lire aussi:

Les drones: préférables aux opérations conventionnelles et aux guerres, déclare Obama >>

Halte aux machines avec le pouvoir de décider qui doit mourir et qui reste en vie, dit l’ONU! >>

Le drone du futur capable de prendre ses propres décisions est (presque) arrivé >>

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 12:55
MQ-9 Reaper taxis Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

MQ-9 Reaper taxis Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

31/05 Jean-Yves Le Drian est ministre de la Défense. - Les Echos

 

Les drones défraient la chronique depuis plusieurs années. Malgré des préconisations répétées depuis 1999, leur poids dans les investissements du ministère de la Défense est resté limité. Aujourd’hui, les décisions prises par le président Hollande à l’occasion de la publication du Livre blanc permettent de préciser notre stratégie : sortir d’une impasse opérationnelle et industrielle pour enfin doter la France de drones, pièces maîtresses du renseignement et de la guerre de demain.

 

Depuis un an, sur tous les théâtres d’opération majeurs, les situations ­concrètes ont confirmé le sentiment que nous avions : la France doit disposer de drones de surveillance pour conduire ses opérations, protéger ses militaires, les aider à contrôler de vastes espaces et parer d’éventuelles attaques ennemies.

 

Le désengagement d’Afghanistan, que j’ai conduit à la demande du président de la République, a largement reposé sur des drones dits « tactiques ». Mis en œuvre par l’armée de terre l’an dernier, ils ont permis de sécuriser les convois tout au long de leur déplacement vers Kaboul. Mais ces équipements, provi­soires et insuffisants, doivent être ­remplacés par des systèmes plus modernes.

 

Même constat au Mali. Ce territoire, grand comme 2,5 fois la France, rend indispensable le déploiement de drones de moyenne altitude longue endurance (Male) qui, avec la discrétion qui s’impose, sont en mesure de parcourir de longues distances et d’observer de larges espaces pendant plus de vingt heures.

 

Or, nous constatons que l’ensemble de la communauté de défense, le ministère autant que l’industrie, a manqué le virage de ce type d’équipement. Et ce qui est vrai en France l’est aussi en Europe. Aujourd’hui, la France continue à utiliser deux systèmes que l’on disait intérimaires au moment de leur lancement, en 2003. Le provisoire est devenu permanent. Dix ans ont passé ; nous n’avons pas progressé. Nous en sommes à espérer que nos deux systèmes encore opérationnels ne subissent pas d’incident majeur et à compter sur la solidarité de nos alliés dans un domaine majeur pour notre souveraineté, celui du renseignement, sans lequel il n’est pas d’action libre ni sûre.

 

Le temps presse. Notre besoin en drones nous impose d’être pragmatiques, et c’est bien ma démarche. Ministre de la Défense, c’est ma responsabilité et j’entends l’assumer.

 

Dès le mois de juillet 2012, j’ai signé avec mon homologue britannique, ­Philip Hammond, un partenariat autour du drone Watchkeeper de Thales.

 

Pour les mêmes raisons, la situation immédiate au Sahel me conduit à ­lancer l’acquisition d’un équipement existant, parce que nous ne pouvons plus attendre. Devant nous, deux possibilités : le Héron-TP réalisé en Israël et le Reaper produit aux Etats-Unis. A très court terme, la piste américaine est la plus prometteuse, avec la perspective d’une première livraison de deux ­drones d’ici à la fin de cette année. Comment, après tant de tergiversations, ne pas ­saisir l’occasion qui se présente la ­première ?

 

Pour autant, l’urgence ne doit pas faire obstacle à l’avenir. C’est pourquoi j’ai proposé à nos partenaires européens, toujours dans le domaine des drones Male, de nous regrouper, pour partager nos expériences et nos capacités, et impliquer nos industries dans la mise au point de ces équipements pour nos propres besoins. Cette ambition est d’ores et déjà en chantier.

Le premier vol du demonstrateur neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

Le premier vol du demonstrateur neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

Enfin il y a le plus long terme, avec le champ des drones de combat qui, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse. Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas. L’industrie française et européenne est à la pointe de cette ­technologie, comme l’a démontré le premier vol du drone Neuron au début de cette année. Elle doit le demeurer et nous lui consacrerons à cette fin les moyens nécessaires.

 

Il y a un an, les drones étaient pour nos armées une question sans réponse. Aujourd’hui, nous avons une stratégie d’ensemble, une première réponse forte, et j’entends m’y tenir.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:50
Drones : Le Contrat du Siècle ? L’Allemagne discute avec Israël.

30.05.2013 IsraelValley Desk

 

L’Allemagne projette l’achat de 16 drones pouvant être armés, a-t-on appris de source officielle. Le conseil des ministres a adopté dans la matinée une réponse au groupe parlementaire social-démocrate (SPD, opposition) qui confirme ce projet du ministre de la Défense Thomas de Maizière, a indiqué un porte-parole du ministère lors d’une conférence de presse régulière. « Il est prévu que nous nous procurions 16 de ces appareils (…) et notre souhait est que la Bundeswehr en dispose à partir de 2016 », a déclaré ce porte-parole, Stefan Paris. Il a précisé toutefois qu’une décision finale n’interviendrait pas avant les élections législatives du 22 septembre.

 

Cette annonce est intervenue deux semaines après que Berlin a renoncé à s’équiper de drones Euro Hawks, un programme de plus d’un milliard d’euros, faute de certification des autorités aériennes européennes. Thomas de Maizière est depuis lors sous le feu des critiques quotidiennes de l’opposition, qui lui reproche notamment de n’avoir pas mis fin plus tôt à ce programme pour lequel l’Allemagne a dépensé plus de 500 millions d’euros et sur lequel des doutes sérieux auraient été formulés dès 2006. Les autorités allemandes avaient annoncé il y a deux semaines renoncer à l’idée d’acheter et de modifier des drones de reconnaissance Euro Hawk en raison du coût jugé trop élevé de leur adaptation aux normes européennes à respecter pour obtenir l’autorisation de vol. Un débat malvenu à quatre mois des élections pour la chancelière Angela Merkel et son ministre de la Défense, Thomas de Maiziere.

 

Des Heron TP israéliens ou des Reaper américains

 

Le Euro Hawk, dont l’Allemagne a reçu un prototype, est une version du Global Hawk américain de Northrop Grumman reconfigurée par le groupe de défense européen EADS. C’est un drone de reconnaissance, non-armé. Pour ses futurs drones armés l’Allemagne est en discussions avec Israël pour acheter des Heron TP, et avec les Etats-Unis pour des Reaper.

 

Les drones sont régulièrement pointés du doigt en Allemagne, soit pour les « victimes collatérales » qu’ils peuvent causer, soit par crainte qu’ils pourraient être utilisés pour espionner des Allemands que le nazisme et le communisme ont rendu hyper-sensibles sur la question. L’Allemagne n’est pas le seul pays d’Europe dans lequel les drones posent problème: en France, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé mi-mai avoir engagé des discussions avec les Etats-Unis et Israël pour l’achat de drones de surveillance , jugeant que « la France a raté le rendez-vous des drones ».

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 16:50
Finnish Orbiter UAS deliveries take off

28 May 2013 by  Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - Deliveries of the Orbiter 2 mini unmanned air system (UAS) to Finland are under way.

 

The Finnish defence ministry in 2012 selected the Aeronautics Defense Systems design to meet its operational needs. Its contract includes 52 systems, with each comprising four air vehicles and a ground control station.

 

The Orbiter 2 has a 3m (9.8ft) wingspan and a 1m long fuselage. With a 10kg (22lb) maximum take-off weight, it offers an endurance of 3.5h.

 

According to Dany Eshchar, Aeronautics' deputy chief executive for marketing and sales, 20 systems will be supplied by the end of the year.

Finnish Orbiter UAS deliveries take off

The firm also reveals that Finland is showing interest in the company's larger Orbiter 3, which has an endurance of 7-8h. It is equipped with a 3kg payload, but this will soon be replaced by a more advanced cooled electro-optical/infrared sensor that will produce better quality images.

 

Suitable for intelligence, surveillance, target acquisition and reconnaissance duties, the Orbiter 3 is launched from a catapult and recovered using a parachute and airbag.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 16:50
Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - Cassidian

May. 29, 2013 Defense News (AFP)

 

BERLIN — Germany is sticking with a plan to buy 16 combat drones, an official said Wednesday, despite a controversy embroiling its defense minister over a scrapped surveillance drone project.

 

Thomas de Maiziere has drawn fire for two weeks over the abandoned “Euro Hawk” project, putting pressure on Chancellor Angela Merkel’s government four months ahead of elections.

 

The Euro Hawk project had already swallowed €508 million (US $657 million) before the defense ministry said on May 14 it would “pull the rip-cord” on the plan to buy four more of the unmanned surveillance aircraft.

 

Germany feared aviation authorities would not certify the Euro Hawk — a version of US-based Northrop Grumman’s Global Hawk re-modeled by Europe’s EADS — because it lacks an anti-collision system.

 

De Maiziere, a close Merkel ally who has been attacked for failing to act far earlier, is due on June 5 to present a report on what the German media has dubbed the “drone debacle.”

 

Despite the controversy, Berlin is sticking with its objective of buying up to 16 armed drones by 2016, defense ministry spokesman Stefan Paris told a regular press briefing Wednesday.

 

Germany has held talks with Israel to buy the Heron TO unmanned aerial vehicle, and with the United States to buy the Reaper, formerly called the Predator, made by General Atomics.

 

Paris, who was speaking after the cabinet had replied to an opposition information request on the matter, said no final decision would be taken before the Sept. 22 election.

 

But he reiterated that under a plan from 2011, “the intention is that we acquire 16 such devices in future and that the armed forces have them at their disposal from 2016, three years from now.”

 

Merkel spokesman Steffen Seibert said the government supports “broad societal debate” on whether Germany should acquire armed drones, to be used in accordance with international law.

 

Drones are controversial in Germany, both because of battlefield “collateral damage,” or civilian deaths, and because of their spying capabilities, which evoke dark memories from past fascist and communist regimes.

 

The defense ministry spokesman, asked whether he could see combat-ready drones ever being deployed in Germany, for example in anti-terrorism operations, said: “I don’t foresee this.”

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 16:35
Israel Offers India Hybrid Maritime Surveillance

May 30, 2013 defense-unmanned.com

(Source: Israel Homeland Security; posted May 25, 2013)

 

Joint Israeli Solution for Indian Maritime Security Problems

 

Elbit Systems Ltd. has teamed with Windward to offer integrated maritime solutions for the Indian authorities. The joint solution combines Windward’s innovative satellite-based maritime analytics system, MarInt, with Elbit Systems’ wide range of solutions for maritime domain awareness, including Hermes 900 maritime patrol Unmanned aircraft systems (UAS).

 

The cooperation between the two companies addresses the specific needs of India and its vast and complex maritime arena.

 

The cooperation makes available a unique system adapted for very large maritime area monitoring, providing authorities with powerful means to control India’s waters.

 

MarInt, Windward’s proprietary satellite-based maritime analytics system, maps the global maritime activity in unprecedented details, based on data collected from various sources, such as commercial satellites, open-source databases and other sensors. Covering any area of interest, regardless of the distance from shore, MarInt delivers maritime domain awareness over littoral or blue water areas, for Exclusive Economic Zone (EEZ) monitoring, fishery control, regional traffic analysis or port traffic management. After the routine maritime patterns are observed and learned, the system performs deep behavior analysis on every vessel spotted in the designated area of interest, in order to detect anomalous and suspicious behavior.

 

The Maritime Hermes 900 is a new configuration of Elbit Systems’ largest UAS, adapted for maritime operations, carrying selectable mission payload of up to 350 kg., including maritime surveillance radar, Automatic Identification System (AIS), an electro-optical multi-sensor payload and electronic surveillance systems. It has the endurance to cover vast ocean areas, redundant line-of-sight and satellite communications links and radio relay, enabling operators to talk to local vessels while flying patrols over remote sea areas at extended ranges from shore.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:40
Un brouilleur de drones pour l'armée de l'air russe

MOSCOU, 29 mai - RIA Novosti

 

L'armée de l'air russe a reçu un système de guerre électronique capable de déconnecter de manière ciblée les radars ennemis et les systèmes de contrôle de drones, sans pour autant brouiller ses propres communications, écrit mercredi le quotidien Izvestia.

 

Les essais du nouveau brouilleur, baptisé Poroubchtchik, se sont achevés début mai à l'Institut de recherche Gromov à Joukovski, dans la région de Moscou.

 

Avant le Poroubchtchik, les brouilleurs bloquaient tous les systèmes électroniques, ennemis et amis. Aujourd’hui il est possible de "débrancher" des cibles précises. Le nouveau brouilleur devrait être efficace contre le système américain de détection et de commandement aéroporté AWACS, les missiles sol-air de classe Patriot, et permettra de bloquer le contrôle des drones activement utilisés par les pays de l'Otan.

 

"Le nouveau système détecte des communications sans fil ou les rayons radar en régime passif sans rien émettre lui-même, il analyse la fréquence des canaux et émet un brouillage ciblé actif ou passif. Par ailleurs, le signal est bloqué dans une certaine direction sur une certaine fréquence sans affecter d'autres sources", a déclaré l'un des participants aux essais.

 

En l'absence d'avions modernes bénéficiant d’une longue autonomie, le brouilleur a été installé sur un ancien Il-22 construit en 1979. L'appareil a été intégralement remis en état à l'usine Miasnitsev et doté d'équipements spéciaux, dont des antennes latérales et des transmetteurs tractés qui se déroulent en vol sur plusieurs centaines de mètres.

 

Une source du ministère de la Défense a expliqué qu'en raison de l'ancienneté du Il-22 le commandement de l'armée de l'air insistait sur l'installation du brouilleur sur un autre appareil, mais aucun avion affichant les performances nécessaires - vitesse et autonomie de vol - n'était disponible.

 

A l'heure actuelle, l'avion équipé du nouveau brouilleur est en essais d'usine et sera mis en service d'ici la fin de l'année. L'armée de l'air devrait recevoir cinq avions de ce type.

 

"Même en dépit de la modernisation du Il-22 l'appareil sera retiré du service dans 10 ans, après quoi il faudra installer le brouilleur sur un autre moyen de transport",  remarque une source de l'armée de l'air.

 

Selon elle, des modifications significatives au niveau du fuselage et de l'électronique seront nécessaires pour installer le brouilleur sur l'appareil.

 

"Il faut incorporer des antennes, modifier le système d'alimentation, installer des canaux supplémentaires pour les câbles, les trappes de service, etc. Et le brouilleur doit être installé de sorte à ne pas interférer avec les équipements de l'appareil et ne pas faire écran avec les ailes et le corps de l'avion", explique la source.

 

Dmitri Kornev, rédacteur en chef du site Military Russia, a déclaré que le brouilleur Poroubchtchik était très demandé dans les guerres modernes.

 

"Les armes des plus grandes armées du monde disposent aujourd'hui de systèmes électroniques complexes, y compris les drones, par conséquent les systèmes de brouillage ciblé deviendront une arme très puissante", explique Dmitri Kornev.

 

Les travaux sur le nouveau brouilleur ont commencé en 2009 après la signature d'un contrat entre le ministère de la Défense et l'usine Miasnitsev. L'installation des équipements sur un Il-22 a commencé en 2010. Les premiers vols de l'appareil modifié se sont déroulés en 2012. Le système a coûté plus de 5 millions d'euros.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:20
The Northrop Grumman-built Triton unmanned aircraft system completed its first flight May 22 from the company's manufacturing facility in Palmdale, Calif. The flight, which was about 1.5 hours, successfully demonstrated control systems that allow Triton to operate autonomously. Triton is specially designed to fly surveillance missions up to 24 hours at altitudes of more than 10 miles, allowing coverage out to 2,000 nautical miles. The system's advanced suite of sensors can detect and automatically classify different types of ships. (Northrop Grumman photo by Bob Brown)

The Northrop Grumman-built Triton unmanned aircraft system completed its first flight May 22 from the company's manufacturing facility in Palmdale, Calif. The flight, which was about 1.5 hours, successfully demonstrated control systems that allow Triton to operate autonomously. Triton is specially designed to fly surveillance missions up to 24 hours at altitudes of more than 10 miles, allowing coverage out to 2,000 nautical miles. The system's advanced suite of sensors can detect and automatically classify different types of ships. (Northrop Grumman photo by Bob Brown)

30.05.2013 Info-Aviation

 

Le drone de surveillance maritime MQ-4C Triton a effectué son premier vol avec succès le 22 mai depuis l’usine de fabrication de Northrop Grumman à Palmdale en Californie.

 

Le Triton est un drone HALE (Haute Altitude Longue Endurance), dérivé du Global Hawk, spécialement conçu pour effectuer des missions de surveillance maritime et côtière jusqu’à 24 heures à des altitudes de plus de 10 miles (16 km). Il peut surveiller une zone océanique de 2.000 miles nautiques (3700 km) grâce à un système de capteurs permettant de détecter et classifier automatiquement les différents types de navires.

 

Le vol a débuté à 7h10 de Palmdale (Floride) et a duré 1 heure et demi, mené conjointement par une équipe d’essais de l’US Navy et de Northrop Grumman

 

Des essais en vol supplémentaires auront lieu à la base de Palmdale avant de faire de transférer le Triton à la base aéronavale de Patuxent River (Maryland) plus tard dans l’année.

 

Le programme Triton a démarré en 2008 chez Northrop Grumman en vu de construire deux avions et de les tester pour des missions opérationnelles. L’US Navy souhaite acquérir 68 Triton dans le cadre du programme Broad Area Maritime Surveillance.

 

Le Triton comporte une variété de charges utiles comme des capteurs ISR permettant de recueillir des images à haute résolution, un radar pour détecter des cibles, des communications aériennes et des capacités de partage de l’information à des unités militaires sur de longues distances.

 

Avec près de 40 mètres d’envergure, le Triton affiche une taille supérieure à celle d’un Boeing 737. Il peut voler jusqu’à 11,500 miles sans ravitaillement (18 000 km) avec une endurance de 36 heures.

 

Source: Northrop Grumman

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:20
Lab effort to cut costs for Navy's Triton UAS program

May 30, 2013 ASDNews Source : Naval Air Systems Command

 

An engineer at Naval Air Station Patuxent River is leading an initiative that will save the Navy’s MQ-4C Triton Unmanned Aircraft System program several hundred thousand dollars.

 

Paul Weinstein, an electronics engineer supporting the Common Standards and Interoperability (CSI) program office, launched an image quality lab in 2012 that will help determine how to effectively employ Triton’s sensors and radars and potentially other manned and unmanned systems.

 

In preparation for the first Triton image evaluation, Weinstein, a former National Geospatial-Intelligence Agency (NGA)employee, worked with the agency to provide the necessary training, software and image scientists for the first official evaluation of the P-8A aircraft’s Electro-Optical (EO) sensor. Since the P-8A and MQ-4C are part of the Maritime Patrol and Reconnaissance Force family of systems, Weinstein’s team made a decision to evaluate the P-8 first and include test engineers from both programs.

 

“Paul did an outstanding job getting this image quality assessment capability set up and running,” said Pat Ellis, MQ-4C Triton’s Mission Systems lead. “This will save the Triton program several hundred thousand dollars, since we will not have to submit packages for image ratings to NGA and the Office of Naval Intelligence (ONI) for our imaging systems.”

 

Without this capability at Pax River, the Navy would have to rely on NGA to perform sensor testing, at a cost of more than $150,000 per evaluation. It would also take more than a month to return the analysis to the team. By having the lab at Pax, each test is virtually free and it takes less than one week to turn around the data to the test team, Weinstein said.

 

“This level of testing will enable program offices to make smart budget decisions with respect to changes to the current network and current integration measures as well as future integration efforts,” Ellis said.

 

Typically, image analysts perform this function, but the evaluation proved that test engineers can analyze images and make effective mission-planning decisions.

 

“We are following the fly-fix-fly philosophy as we figure out solutions that will allow lower bandwidth platforms to send better quality video,” Weinstein added. “We need to understand if a platform can meet its mission and avoid it just flying out and burning fuel.”

 

The first imagery evaluation for MQ-4C Triton will be conducted after the team has data available from Triton’s first flight, which was conducted May 22 at Northrop Grumman’s facility in Palmdale, Calif. The image-quality lab team will evaluate the MQ-4C’s EO/Infrared (IR) and Synthetic Aperture Radar sensors.

 

“The ability to collect and share real-time Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR)  quickly and accurately is crucial to ensuring battle commanders have the enhanced situational awareness required for a successful mission,” said Capt. Jim Hoke, MQ-4C Triton program manager.

 

As an adjunct to the manned P-8 aircraft, Triton is intended to provide persistent maritime and littoral ISR data collection and dissemination capability to the fleet.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:55
Drones : l'histoire d'un incroyable fiasco français

 

30/05/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Guerre entre industriels, indécision de la France et de l'Allemagne, multiplication d'accords non respectés... Trois raisons qui ont cloué au sol tous les projets de drones de reconnaissance et de surveillance (MALE) en France. Industriels et responsables politiques se partagent les responsabilités de cet incroyable fiasco. Au final, Paris va acheter des drones américains Predator Reaper. Récit.

 

Difficile de mieux résumer un fiasco politique, industriel et militaire d'une telle envergure : "La France a raté le rendez-vous des drones (...) ce qui est invraisemblable pour une nation qui a un savoir faire technologique, aéronautique, électronique considérable avec des entreprises majeures qui étaient en situation de pouvoir le faire", a ainsi reconnu il y a une dizaine de jours le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. On croirait presque à un coup monté, tant les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) ont savamment sabordé depuis le début des années 2000 tous les projets de programmes de développement d'une arme qui, au fil des conflits, est pourtant devenue indispensable aux armées modernes dans le ciel de tous les théâtres d'opérations.

 

Comment la France a-t-elle pu manquer à ce point le virage des drones alors que bien rares sont les pays qui disposent d'autant de compétences grâce aux Dassault Aviation, EADS, Safran et autres Thales pour créer une filière industrielle solide? Au final,  la France, pourtant si fière de son autonomie stratégique en matière militaire, est contrainte aujourd'hui de quémander aux Etats-Unis des drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), les fameux Reaper (faucheuse en français).

 

Un programme mal né dès 2004

 

Tout commence véritablement en 2004. Par un exploit. Mais un exploit qui fragilisera dès le départ le projet de drone EuroMale (ancêtre du Talarion) mal né, qui ira de déboires en déboires. Lors du salon de l'armement terrrestre Eurosatory en juin 2004, la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, force Dassault Aviation, qui s'était pourtant allié avec Sagem (depuis Safran), et EADS à former un partenariat contre-nature dans les drones. Le groupe européen monte à bord du démonstrateur de drone de combat Ucav (avion sans pilote), le Neuron lancé un an avant et piloté par Dassault Aviation. En contrepartie, EADS doit accepter l'arrivée de Dassault Aviation, qui traîne des pieds, dans le programme EuroMale.

 

Les deux électroniciens, Thales et Sagem sont également conviés pour se partager un budget de 300 millions d'euros. Un drone MALE qui doit voler en 2008. C'est un peu le "Yalta" des drones, qui se fait aux dépens de Thales, qui avait pourtant un accord de co-maîtrise d'oeuvre avec EADS. En outre, l'électronicien devra repousser à l'automne une opération de rachat inamicale par le groupe franco-allemand... allié à Dassault Aviation. Bref, le programme EuroMale regroupe des entreprises, qui ne s'aiment pas et ne s'accordent aucune confiance. Mais pour Michèle Alliot-Marie, alors très optimiste, EADS et Dassault ont "signé un accord fondateur sur les drones, Male et Ucav, qui préfigure l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance". A voir...

 

Après l'enthousiasme des signatures, EADS rencontre très vite des difficultés à fédérer autour de lui un projet européen de drone d'observation. Les pays européens, notamment l'Allemagne, sont déjà en panne de budget et rechignent à passer à la caisse. Pourtant, le ticket de lancement est estimé à 340 millions d'euros, une goutte d'eau pour un projet en partenariat.

 

Problème financier, mais pas seulement. Berlin renacle car le projet, tel qu'il est configuré par les Français, ne correspond pas à ses besoins opérationnels identifiés. La Bundeswehr, son armée, veut un drone de reconnaissance quand la France n'en a pas besoin grâce son système RECO-NG, qui équipe ses avions. Fin 2005, le constat est clair : premier échec pour EADS. Seule l'Espagne souhaite monter à bord de l'EuroMale en y apportant 40 millions d'euros. La France est quant à elle prête à financer à hauteur de 75 millions d'euros, EADS apportant enfin 100 millions en autofinancement. Pas assez pour lancer le programme.

 

La guerre des drones aura bien lieu

 

Si le programme EuroMale a du plomb dans l'aile, EADS ne joue pas non plus réellement franc-jeu avec Dassault Aviation sur le Neuron. A la grande surprise de l'avionneur tricolore à l'été 2005, le groupe européen travaille sur un projet de démonstrateur d'Ucav concurrent du Neuron, le Barracuda. Un peu plus d'un an après la signature, le "Yalta" des drones vole en éclat. D'autant que la guerre va s'intensifier début 2006, en coulisse entre les trois grands du secteur de la défense en France, EADS, Thales et Dassault Aviation.

 

Après avoir été sélectionné par le MoD (ministère de la Défense) britannique pour fournir un drone tactique Watchkeeper, Thales se sent pousser des ailes en France et veut sa revanche sur EADS. Sentant son rival dans une impasse, l'électronicien n'hésite pas à chasser sur le pré carré du groupe européen en faisant une offre non sollicitée à la DGA. Il propose une version francisée du programme britannique Watchkeeper. Ce programme présente "une alternative fonctionnelle beaucoup plus intéressante aux projets de drones de reconnaissance à l'étude en France", estime alors le PDG de Thales, Denis Ranque. Sans succès en dépit du prix attractif du programme.

 

EADS est dans l'impasse et l'avoue même publiquement en juin 2006 lors du salon d'Eurosatory. "Nous sommes dans une impasse alors que nous avons un projet et déjà réalisé des investissements", regrette alors le patron de la division défense d'EADS, Stefan Zoller. Ce constat pousse le groupe européen à changer son projet EuroMale en proposant une plate-forme européenne (via son projet développé sur fonds propres Barracuda) pour satisfaire les exigences de la DGA, qui souhaite avoir une maîtrise européenne totale sur cette technologie.

 

Du coup, EADS est contraint de mettre sur la touche son partenaire israélien IAI, qui devait lui fournir la plate-forme Eagle 2 pour EuroMale. La DGA, qui a toujours soutenu un programme en coopération, maintient la confiance à EADS en dépit des proposition de Thales. En juin, un accord semble se dessiner "à condition d'un coût acceptable". EADS, qui a déjà perdu plus de 120 millions d'euros sur ce projet, persévère. Un drone MALE est désormais attendu en 2013-2014.

 

Dassault Aviation quitte le projet

 

Il faudra attendre un an de plus pour que le projet aboutisse dans la douleur. A l'automne 2006, EADS remet tant bien que mal un projet de drone européen de surveillance, et non plus d'observation. Un compromis entre les besoins opérationnels français (observation) et allemand (reconnaissance) pour faire monter Berlin dans le programme. Soutenu par Michèle Alliot-Marie, EADS négocie alors avec trois pays européens - Allemagne, France et Espagne - le lancement d'un programme nouvellement baptisé Advanced UAV. Exit EuroMale.

 

Ce nouveau projet réduit à la portion congrue la charge de Dassault Aviation. Furieux, le patron de l'avionneur, Charles Edelstenne, refuse de poursuivre avec EADS. L'alliance, qui préfigurait "l'avenir de l'industrie européenne des avions militaires, de combat et de reconnaissance" est bel et bien cassée.

 

Au début de l'année 2007, la guerre des drones s'intensifie. Thales et Dassault Aviation, qui a dû mal à digérer ses démêlés avec EADS, proposent à la DGA au printemps deux projets de drone, l'un à court terme pour satisfaire les besoins opérationnels de l'armée française, et l'autre à long terme, qui serait le concurrent de l'Advanced UAV. En vain. La DGA maintient sa confiance à EADS. Et tord le bras à Thales pour qu'il reste dans l'Advanced UAV et surtout qu'il ne fasse pas capoter le programme. La ministre de la défense aurait eu recours à la pression sur d'autres programmes en cours de discussions entre la DGA et Thales, explique-t-on alors dans les milieux de la défense. Ce qui ravit EADS, où on explique que Thales a été "remis à son rang d'équipementier, son rôle normal dans les systèmes".

 

Dassault Aviation lance un projet de drone MALE concurrent

 

A la veille du salon aéronautique du Bourget, en juin 2007, Charles Edelstenne ne décolère pas sur le dossier drone Male. "Le budget français, déjà contraint, va servir à dupliquer hors de France des compétences qui existent déjà en France, explique-t-il alors lors d'une conférence de presse. Je le déplore et les leçons des programmes en coopération ne sont pas apprises". Et le PDG de Dassault Aviation annonce avoir conclu une coopération sur un drone MALE avec Thales qui, lui, reste plutôt discret sur ce projet.

 

Et pour cause... On apprendra plus tard que Dassault Aviation et Thales ont remis en novembre une proposition non sollicitée engageante pour fournir à la France un système de drones de surveillance, élaboré à partir d'une plate-forme israélienne (Heron TP fabriqué par IAI), qui pourrait être livré dès 2012, voire 2013. L'espagnol Indra rejoindra le programme, qui sera dévoilé avec beaucoup de jubilation à la presse par Charles Edelstenne en juin 2008.

 

EADS, qui a le soutien de la DGA depuis quatre ans, a quant à lui enfin son projet et ses contributeurs, Allemagne, Espagne et France. Le groupe européen propose de reprendre dans son projet de drone MALE les technologies développées par le biais du démonstrateur allemand Barracuda. Le projet d'EADS prévoit de lancer dans un premier temps un drone de surveillance, puis de reconnaissance pour le besoin de l'armée allemande. La signature était attendue au début du salon du Bourget. Mais c'était sans compter sur les lenteurs administratives du ministère de la Défense allemand.

 

Le 22 juin 2007, la DGA publie un communiqué sur une coopération entre la France, l'Allemagne et l'Espagne. Les trois pays "s'accordent sur un arrangement technique pour une phase de réduction de risques d'un Advanced-UAV". Ce qui sera confirmé quelques mois plus trad en décembre avec la notification à EADS par la France, l'Allemagne et l'Espagne d'un contrat d'études de réduction de risques pour l'Advanced UAV, un programme qui pèse 2,8 milliards d'euros, dont environ 1,3 milliard pour le développement partagé à parts égales. Les trois pays ont exprimé un besoin de quinze systèmes (six respectivement pour la France et l'Allemagne, trois pour l'Espagne). Ce drone est désormais attendu à l'horizon 2015 pour équiper les trois armées.

 

Nouveau président de la République, nouvelle donne

 

Avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, le projet drone MALE va entrer dans une période de calme plat... qui annoncera de nouvelles de turbulences. Le lancement d'un grand programme de drone européen est désormais suspendu en France aux conclusions du Livre blanc sur la défense, qui ne sera finalement dévoilé qu'en juin 2008. En clair, le besoin opérationnel de ce système devra être démontré par le Livre blanc, puis entériné par le ministère de la Défense. Et ce même si les trois pays partenaires du programme Advanced UAV (Allemagne, Espagne et France) viennent de notifier fin 2007 à EADS en tant que maître d'oeuvre un contrat de réduction de risques d'une durée de quinze mois d'un montant de 60 millions d'euros (20 millions par pays). Pour autant, le programme drone tombe un peu dans l'oubli des décideurs politiques. Plus personne ne semble pressé.

 

EADS se rappelle toutefois au bon souvenir du ministère de la Défense lors du salon du Bourget 2009. Le président exécutif du groupe européen, Louis Gallois, un rien requinqué après avoir enfin livré en juin 2008 le drone Male SIDM (intérimaire), rappelle à la France qu'elle "a besoin d'un drone". "Même s'il y a le SIDM (Harfang) qui fonctionne déjà en Afghanistan, il faut d'ores et déjà préparer la génération suivante. Le programme Advanced UAV répond aux besoins européens. Nous souhaitons une décision aussi vite que possible. C'est une coopération européenne qui peut, au-delà de l'Espagne, la France et l'Allemagne, inclure la Turquie". Et d'estimer que l'Advanced UAV devrait être disponible en 2015-2016.

 

Drone de malheur pour EADS

 

Fin 2009, les premières rumeurs sur un lâchage d'EADS commencent à circuler. Le groupe européen est au bord de perdre un contrat estimé à 2,9 milliards d'euros portant sur le développement d'un programme de drone de théâtre Male, rebaptisé Talarion (ex-Advanced UAV) et l'achat des systèmes. « Plus personne n'a envie de le faire », affirme-t-on alors à La Tribune. Pourquoi ? Hors de prix, trop risqué, assurent des sources concordantes. D'autant que la loi de programmation militaire (LPM) n'a prévu sur 2009-2014 que 139 millions d'euros pour le segment Male. Peu, trop peu pour lancer ce programme.

 

Plus tard, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, expliquera que "l'opération a été arrêtée parce qu'elle conduisait à un objet trop volumineux qui ne correspondait pas aux besoins de l'armée française. La première partie du travail sur Talarion portait sur la création d'un porteur. Or cette opération, qui aurait été intégralement réalisée en Allemagne, nous aurait conduits jusqu'en 2017. Se posait aussi la question de la participation de notre industrie à la réalisation des capteurs. Nous n'avons donc pas poursuivi cette opération. Cela n'a d'ailleurs laissé aucune séquelle dans les relations entre l'Allemagne et la France".

 

EADS est encore dans le flou début 2010 même si le groupe pressent certaines menaces. Si l'Allemagne, la France et l'Espagne ne passent pas de commandes fermes pour cet avion sans pilote d'ici à l'été, "nous devrons geler ce programme", déclare en janvier 2010 au Financial Times Deutschland, le responsable de la branche défense d'EADS, Stefan Zoller, qui entretient de très mauvais rapport avec la France, notamment la DGA, ainsi qu'avec Dassault Aviation.

 

Le patron d'EADS Défense a sa part de responsabilité dans le fiasco du Talarion. "Il n'a jamais voulu écouter le client français", explique-t-on à "La Tribune". C'est d'ailleurs, à cette époque qu'une option américaine (Predator Reaper) est pour la première fois envisagée par Paris. En juin 2010, le ministre de la Défense, Hervé Morin, confirme à "La Tribune" que la France regarde bien le programme Predator.  "J'ai appelé Robert Gates pour lui demander d'accueillir Laurent Collet-Billon chez General Atomics afin que ce groupe puisse répondre aux questions que nous nous posons. Nous avons déjà acheté aux Américains des matériels stratégiques comme les avions Awacs ou les Hawkeye. Il faut arriver à concilier les besoins opérationnels, les moyens budgétaires fixés par la LPM et la volonté de soutenir l'industrie française. Encore une fois, il s'agit d'explorer toutes les options possibles et d'en écarter aucune".

 

Nicolas Sarkozy siffle la fin de la partie

 

Le changement de cap de Paris est dicté par la crise financière qui fait des ravages et  impacte  les budgets, dont celui de la défense. Surtout, cette décision brise les derniers espoirs d'EADS de lancer le Talarion. La DGA, furieuse de sa coopération avec EADS, en rajoute au coeur de l'été une louche sur les déboires du programme Talarion : "la problématique du drone MALE est simple, la première proposition française est à 1,5 milliard d'euros alors que le drone Predator américain coûterait autour de 700 millions d'euros. Il me semble qu'il y a une contradiction pour un industriel (EADS, Ndlr) à demander à l'État de l'aider à exporter ses matériels et, dans le même temps, de lui proposer d'acheter un produit qui coûte 800 millions d'euros de plus qu'un produit étranger concurrent".

 

Quatre solutions alternatives sont alors envisagées : l'achat de drones américains Predator, une offre commune de Dassault Aviation et Thales, ou de Dassault avec IAI sur la base des Harfang, ainsi qu'une éventuelle coopération entre Dassault Aviation et les Britanniques avec le Telemos. En novembre 2010, la France et le Royaume-Uni annoncent un appel d'offre de drones en 2011 pour une livraison entre 2015 et 2020, suivi d'un projet de recherche commun à partir de 2012 pour créer un drone nouvelle génération après 2030.

 

Au début de l'année 2011, la messe est dite pour EADS, qui continuera pourtant à se battre pour imposer sa solution. A raison car entre Londres et Paris, les relations sont tout aussi compliqués qu'entre Berlin et Paris sur les drones. Au Bourget 2011, les Britanniques ont d'ailleurs salement cassé l'ambiance en demandant pratiquement la veille de l'inauguration du salon à Nicolas Sarkozy de ne pas mentionner la concrétisation de leur alliance. Ce qui a enlevé à ce dernier le plaisir d'annoncer une avancée notoire de l'axe franco-britannique dans un domaine de la défense, le point fort de son discours. Pourtant, une dizaine de jours avant le Bourget, le ministre de la Défense britannique, Liam Fox, avait donné son accord à son homologue français Gérard Longuet. Mais Liam Fox n'avait pas le feu vert du Chancelier de l'Échiquier, qui ne dispose pas des budgets pour lancer le programme de drone Telemos (surveillance et reconnaissance) . Londres ne voulait pas d'une crise ministérielle ouverte.

 

Ce n'est en juillet 2011 que la France choisit officiellement l'industriel qui fabriquera le drone MALE intérimaire. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, décide lors du Comité ministériel d'investissement (CMI) l'entrée en négociations avec Dassault Aviation. L'avionneur devra fournir aux armées françaises en 2014 un système de drones, baptisé Voltigeur, selon le communiqué du ministère de la Défense. Un choix qui devrait permettre à l'avionneur "de commencer à structurer une filière industrielle en préparation du futur système de drone Male franco-britannique". Dans la foulée, Israël Aerospace Industries (IAI) vend à la France la plate-forme Héron TP, qui sera francisée par Dassault Aviation, pour environ 500 millions de dollars, selon des responsables d'IAI. Une décision beaucoup trop tardive : le programme ne sera pas sécurisé au moment de la prochaine élection présidentielle.

 

Le nouveau ministre Jean-Yves Le Drian rebat à nouveau les cartes

 

En février 2012, Cassidian est tout prêt de jeter l'éponge et annonce son intention de mettre fin au programme Talarion, après avoir échoué dans l'obtention d'un soutien financier des acheteurs potentiels. Mais nouveau coup de théâtre. Le nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, décide lors de sa première conférence de presse une "remise à plat" du dossier sur les drones. Il doit "avant le 14 juillet" confirmer ou changer d'orientation la politique en la matière. Un énième stop and go.

 

Mais en juillet, point de décision. De nouvelles rumeurs remettent en piste l'idée de l'achat du drone américain Predator Reaper. Jean-Yves Le Drian, semble effectivement s'acheminer vers un achat américain, ce qui serait dans son esprit une solution intérimaire. "Il n'y a pas actuellement d'offre nationale ou européenne disponible sur le marché en matière de drones. Il faut faire des choix et préparer des alternatives, avec des perspectives européennes", a-t-il expliqué lors de l'été 2012 aux députés de la commission de la défense. Jean-Yves Le Drian prépare déjà les esprits à un achat sur étagère de drones américains.

 

Paris et Berlin se rapprochent

 

Pour EADS, cela marque la fin de l'histoire du Talarion. Fin juillet, le groupe européen annonce que le programme, n'ayant trouvé aucun acheteur ferme, est abandonné. Il est même présenté comme European UAS sur le site de la société et lors de salons. EADS, qui a perdu beaucoup d'argent sur ce projet, peut encore espérer faire fructifier les compétences acquises lors du développement du Talarion. Notamment dans le cadre de la coopération franco-allemande initiée en septembre 2012 par Paris et Berlin.

 

Les deux capitales se sont mises d'accord sur un "ensemble commun de besoins opérationnels clés" dans le domaine du drone Male. Les deux nations évalueront la possibilité d'une coopération opérationnelle comme étape intermédiaire. La France et l'Allemagne s'efforceront d'harmoniser les structures et les processus nécessaires afin de permettre aux deux pays de lancer la réalisation de ce projet. De son côté, Paris veillera à ce que ce travail soit pleinement cohérent avec les engagements pris entre la France et le Royaume-Uni sur ce sujet dans le cadre du traité de Lancaster House. Ils ont également pour objectif "d'approfondir les possibilités d'une coopération européenne", selon le communiqué du ministère de la Défense.

 

Dans une interview accordée en septembre à La Tribune, le secrétaire d'Etat à la Défense allemand, Stéphane Beemelmans, explique la portée de cet accord : "nous allons étudier les possibilités de réalisation d'un drone commun sur la base de spécifications militaires communes. L'idée est d'avoir un drone disponible à l'horizon 2020-2023. Deuxième nouveau volet, nous voulons étudier la création d'une unité franco-allemande de drones qui couvrirait la période intermédiaire jusqu'en 2022/2023, et qui mettrait en commun les travaux effectués sur les drones jusqu'ici, et se poursuivrait probablement après l'entrée en service d'un nouveau drone commun".

 

Discussions entre les Etats-Unis et la France

 

Dans le même temps, la France se rapproche des Etats-Unis pour une éventuelle acquisition de Reaper. "Le ministère de la Défense a entamé à cette fin des discussions informelles avec l'industriel américain General Atomics, fabricant du fameux drone, a expliqué en octobre Laurent Collet-Billon aux députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale. Si nous voulons doter nos forces très rapidement de moyens opérationnels, la seule source, ce sont les Etats-Unis, avec tous les inconvénients connus, notamment en matière de maîtrise des logiciels et de certains capteurs".

 

Le Royaume-Uni et l'Italie possèdent déjà des drones de General Atomics. L'Allemagne a déposé en janvier 2012 une demande de FMS - Foreign Military Sale - pour l'acquisition de Reaper. "L'Allemagne et la France ont du reste engagé une réflexion, en cohérence avec nos travaux avec le Royaume-Uni, sur la possibilité d'entreprendre en commun une démarche d'européanisation des équipements et, progressivement, du drone", rappelle à l'automne 2012 Laurent Collet-Billon.

 

Des Reaper dans l'armée de l'air française

 

Quel drone MALE équipera l'armée de l'air française et surtout quand pourra-t-elle les avoir ? Car le temps presse. Un contrat semble proche. L'armée de l'air en a besoin très rapidement pour le Mali en complément des deux vieux-jeunes drones Harfang d'EADS (drones francisés à partir d'une plate-forme israélienne Heron développée par IAI au début des années 90) mise en service seulement en juin 2008. Une plate-forme déjà dépassée en raison des atermoiements du ministère de la Défense, puis du retard du programme qui devait être livré initialement en 2003. "Les drones de surveillance, Harfang et SDTI, sont aujourd'hui frappés d'obsolescence", a reconnu publiquement la semaine dernière le ministère de la Défense.

 

La France est donc aujourd'hui pris au piège de son indécision. Car l'armée de l'air veut disposer avant la fin de l'année de ce type de matériels que les industriels français n'ont évidemment pas aujourd'hui en catalogue. Et pour avoir des Reaper opérationnels avant la fin de l'année, Paris ne pourra compter que sur des matériels... non francisés. Donc sous le contrôle de Washington, qui autorisera ou non certaines missions. "La nécessité d'une acquisition à brève échéance et d'une utilisation opérationnelle immédiates sont confirmées pour la surveillance et l'observation de la bande sahélienne et ne permettent pas le développement d'un nouveau programme", a expliqué le ministère de la Défense. Selon nos informations, la France devrait recevoir avant la fin de l'année deux drones Reaper et une station de contrôle au sol pour les employer au Mali. Le contrat pourrait être signé de façon imminente. Pour le ministère de la défense, cela ne fait aucun doute. Et peu importe si les Etats-Unis auront un oeil sur ce que font les Français. "C'est déjà le cas avec les Awacs (les avions radars français, ndlr), non ?", rappelle une source proche du dossier.

 

En outre, "dans les réflexions, il est apparu nécessaire de franciser la charge utile (les liaisons de données et les capteurs spécifiques)", a précisé l'hôtel de Brienne. Mais ce ne sera que dans un deuxième temps avec l'achat d'un second lot : au total, la France pourrait acheter quatre Predator Reaper. Car il faut en moyenne entre deux et quatre ans pour franciser les Reaper (capteurs, et liaisons satellitaires notamment), selon le degré de francisation. Soit au mieux en 2015 si Paris obtient le feu vert du Congrès américain cette année, voire début 2014.

 

Dassault et EADS prêts à coopérer

 

Aujourd'hui, Dassault Aviation et EADS sont prêts à coopérer, explique-t-on à La Tribune. Le départ de Stefan Zoller du groupe européen a semble-t-il pacifié quelque peu leurs relations houleuses. "Si une demande existait, il n'y aurait pas de problème pour faire un drone entre les industriels. Bae Systems, EADS et Dassault pourraient trouver un terrain d'entente dès lors que les pays auraient émis un besoin commun", a récemment assuré le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, soulignant que les industriels discutaient déjà entre eux. Il a souligné que, sur ce point, aucun besoin n'a pour l'heure été défini. "Je n'ai pas vu de besoins communs exprimés vers nous (industriels) qui couvrent les besoins allemands, français et britanniques. Cette demande n'existe pas", a-t-il commenté. Le patron de Cassidian, Bernhard Gerwert, a assuré mi-mai de son côté que "nous avons besoin d'un programme de drones armés, pour que l'Europe s'affranchisse des Américains et des Israéliens. Si nous ne le lançons pas, c'est mort pour nous".

 

Pour l'heure, les deux industriels, Dassault Aviation et EADS, lorgnent la francisation des drones que va acheter la France. Le patron d'EADS, Tom Enders, a confirmé en mars dernier son intérêt pour les opérations de francisation du drone américain Reaper si la France validait cette option. Nous avons fait savoir au gouvernement français que nous étions intéressés par la francisation de ce drone, a-t-il expliqué aux sénateurs. Le groupe européen a déjà francisé les drones Harfang (plate-forme israélienne Eagle One). C'est le cas également d'Eric Trappier a indiqué supposer "une certaine francisation" des drones qui seront achetés, "c'est-à-dire avec une capacité d'être opérés de France et en France pour les problèmes de fréquences" aériennes. Il a rappelé que Dassault Aviation avait déjà travaillé avec les Israéliens sur le drone Heron TP et était capable de le franciser. "Cette offre avait été discutée à une certaine époque et est toujours valide", a-t-il fait valoir.

 

Jean-Yves Le Drian à la manoeuvre

 

Jean-Yves Le Drian est prêt à emprunter cette voix... mais dans un second temps. Il y a une dizaine de jours au "Grand rendez-vous Europe1-Itélé-Le Parisien, il a justifié l'achat par la France de deux drones aux Etats-Unis en expliquant que la France avait "raté le rendez-vous des drones" et confirmé des discussions également avec Israël pour l'achat d'autres appareils. La France doit notamment acheter deux drones de surveillance Reaper aux USA pour une livraison avant la fin 2013 afin de soutenir ses opérations au Mali. "La France a regardé chez les deux pays proposant des solutions MALE sur le marché, les Etats-Unis, avec le drone Reaper, et Israël avec le Heron-TP. La discussion est plus avancée du côté américain, dans la mesure où le drone Reaper semble répondre plus immédiatement aux principaux besoins français", a confirmé le minsitère de la Défense.

 

Interrogé sur le nombre de drones que la France comptait acquérir, le ministre n'a pas souhaité répondre. "Il nous en faut quelques uns mais je ne vais pas livrer ici les discussions que nous avons avec les uns et les autres. Dans le livre blanc de la Défense, on en annonce douze", a-t-il rappelé en précisant qu'il s'agissait de drones d'observation mais pas armés. Le Livre blanc fixe une cible à 30 drones tactiques et 12 drones MALE. "Seulement, il n'y en a pas" de disponible tout de suite, a-t-il regretté. "Alors qu'est-ce-qu'on fait ? On attend que peut-être un jour certains industriels décideront d'agir d'ensemble pour le produire ? Mais ça sera quand ? Dans dix ans. Mais il y a une urgence et j'assume cette responsabilité", a lancé le ministre de la Défense tout en précisant qu'il s'agit pour la France d'une solution provisoire.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 07:35
Predator passes 20,000-hour mark in Afghanistan

May 29, 2013 ASDNews Source : US Air Force

 

An MQ-1 Predator assigned here recently became the first Predator to pass 20,000 flying hours over Afghanistan, a feat equivalent to flying 15 hours every other day, for 2,667 days.

 

While the Predator remotely piloted aircraft program surpassed one million hours of total development, test, training and combat in August 2011, this is the first airframe to accumulate 20,000 flying hours individually.

 

"Reaching this milestone is significant, but what's more special are the missions we enable every day," said Lt. Col. Russ Garner, 62nd Expeditionary Reconnaissance Squadron commander. "

 

Maintainers are the key to enabling a single airframe to reach so many hours, Garner said. Maintenance keeps the aircraft flying, especially through the extreme weather in Afghanistan, he added.

 

"Without maintainers we couldn't reach this milestone, let alone get in the air," the squadron commander said. "This achievement is really a tribute to our maintainers."

 

A team of military and civilian personnel maintain and repair the aircraft.

 

The mission of the 62nd ERS is to provide launch and recovery for RPA assigned to the 451st Air Expeditionary Wing here.

 

"With only two percent of the RPA aircrew [in the career field deployed here], we're enabling 98 percent of the mission," Garner said. "During their deployment there are no days off for the crew, while they set an unbelievable operations tempo."

 

The MQ-1 and MQ-9 Reaper are assigned to the squadron and conduct intelligence, surveillance, and reconnaissance, and close-air support missions in support of Operation Enduring Freedom. The aircraft are operated by Airmen with the 62nd ERS, U.S. crews located stateside and Royal Air Force crews in the United Kingdom

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:20
MQ-9_Reaper_taxis Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

MQ-9_Reaper_taxis Afghanistan photo Staff Sgt. Brian Ferguson US Air Force

May. 28, 2013 - By JOHN T. BENNETT – Defense News

 

WASHINGTON — President Barack Obama last week delivered a muscular defense of his use of armed drone aircraft to eliminate al-Qaida leaders, and moved to ensure his controversial targeted-killing program is here to stay.

 

While Obama indicated he would order future strikes only when other options are unavailable, he also codified the drone program, which his administration once refused to acknowledge, into America’s counterterrorism canon.

 

“We act against terrorists who pose a continuing and imminent threat to the American people, and when there are no other governments capable of effectively addressing the threat,” Obama said at Washington’s National Defense University. “And before any strike is taken, there must be near-certainty that no civilians will be killed or injured, the highest standard we can set.”

 

Bowing — partially — to critics who charge his drone program is too secretive, Obama shed new light on when his administration would deploy a remotely piloted aircraft to kill an al-Qaida member.

 

“America does not take strikes when we have the ability to capture individual terrorists; our preference is always to detain, interrogate and prosecute them,” the president said. “America cannot take strikes wherever we choose; our actions are bound by consultations with partners, and respect for state sovereignty.”

 

The new counterterrorism policy will guarantee the drone strike program will be waiting for his successor in January 2017.

 

Christopher Preble, a senior analyst at the nonpartisan Cato Institute, said armed drone aircraft “absolutely” are here to stay.

 

“The current technology in this area is fairly immature still,” Preble said. “There is a lot of upside, it seems to me, for technological improvements to UAVs.”

 

Obama’s first major counterterrorism speech of his second term specified three reasons the 44th president will keep ordering drone strikes on al-Qaida targets:

Obama Formally Adds Armed Drones to Counterterrorism Arsenal

Obama's Preferred Tool

 

The numbers offer strong justification. Data compiled by the New America Foundation shows drone strikes spiked in Pakistan between 2009 and 2010, jumping from 54 to 122. The 2009 figure jumped from 36 in 2008, the last year of the administration of President George W. Bush. Obama ordered 73 strikes in 2011 and 48 in 2012.

 

In Yemen, New America found 13 US-orchestrated strikes in 2011, then about 45 in 2012. There have been around a half-dozen this year.

 

The sharp decline in 2013 is because “there are fewer targets to hit,” Preble said, adding that’s a result of the 2010-2012 strikes.

 

Obama’s words show that drones will remain his preferred tool when others won’t work.

 

“Where foreign governments cannot or will not effectively stop terrorism in their territory, the primary alternative to targeted, lethal action is the use of conventional military options,” Obama said last week.

 

Obama also, perhaps for the first time, clearly stated his preference for the capabilities of drones over other systems.

 

“Conventional airpower or missiles are far less precise than drones and likely to cause more civilian casualties and local outrage,” he said.

 

Little Political Pressure

 

Several Republican senators who often criticize Obama’s foreign policy addressed reporters after Obama’s speech and critical they were — about his comments on the Guantanamo Bay terrorist prison and his Middle East policy.

 

But drones were an afterthought. And when they did come up, the GOP senators mostly echoed the Democratic commander in chief.

 

“There were parts of this speech I could have given,” said Sen. Lindsey Graham, R-S.C.

 

Sen. Saxby Chambliss, R-Ga., mentioned drones, but only to urge Obama to rethink any intention to make the program more transparent.

 

Sen. John McCain, R-Ariz., focused mostly on Guantanamo Bay and Syria and said he supports reported plans to shift the program from the CIA to the military.

 

Statements from Democratic lawmakers also showed Capitol Hill is focused on another fight over Guantanamo, not ending the drone program.

 

Drones Are Effective

 

“Our actions are effective,” Obama said. “Don’t take my word for it. In the intelligence gathered at [Osama] bin Laden’s compound, we found that he wrote, ‘We could lose the reserves to the enemy’s air strikes.’ ”

 

The New America Foundation concludes nearly 1,930 al-Qaida operatives have been killed in Pakistan by US drone strikes under Obama. In Yemen, the number could approach 750, New America estimates.

 

The president hinted those targeted killings are superior to massive Iraq- or Afghanistan-style ground operations.

 

“Invasions of [foreign] territories lead us to be viewed as occupying armies; unleash a torrent of unintended consequences; are difficult to contain; and ultimately empower those who thrive on violent conflict,” he said.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 17:35
IAF’s Israeli drones of not much use in Naxal-hit Chhattisgarh

May 28, 2013 idrw.org (IBN7)

 

The deadly Naxal attack on the Congress leaders in Jagdalpur could have been prevented had the Unmanned Aerial Vehicles (UAVs) not been lying idle in faraway Hyderabad. According to intelligence sources, since every drone takes off from Hyderabad, they can’t spend sufficient number of hours hovering over the Naxal-affected regions in Chhattisgarh to gather intelligence. The Indian Air Force (IAF) never agreed to operate these UAVs from Jagdalpur, considering the region unfit for the stay its officials, the sources said.

 

The 12 Heron drones, bought from Israel in 2009, have failed to scan the Darbha forests or Sukma region as they never fly over these interior regions, the intelligence sources said. This is the reason why more than 500 Maoists gathered in these forests without being noticed by anyone. After the massacre, the killers were able to easily flee, putting a big question mark on the utility of such high-tech devices.

 

These drones are operated from the Begumpet airbase near Hyderabad. After flying for almost three hours to reach the Naxal-affected regions in the state, these machines are forced to return as they run out of fuel and have already reached their maximum range.

 

The IAF was requested to fly these drones to Jagdalpur last year from a DRDO’s air strip near it. But the IAF, citing lifestyle reasons of its officers, did not agree to do so. Meanwhile, the IAF had assured of shifting the Hyderabad UAV base to Bhilai and operate it from the airstipr of Bhilai Steel Plant but even after one year, the drones are being operated from Hyderabad.

 

The modus operandi of the intelligence agencies has also raised eyebrows, the sources said. The IAF sends the information gathered by the drones to National Technical Research Organisation (NTRO) for analysis. Shockingly, NTRO does not have access to the intelligence reports. Thus, due to lack of coordination, the whole intelligence analysis work goes in vain, sources said.

 

The ability of the Israeli drones is under question as the electro-optical thermal radar censors mounted atop Heron-1 drones cannot penetrate the thick jungle cover and are unable to differentiate between Naxals and local villagers. However, the DRDO is taking the help of a Swedish firm to make these Israeli drones more accurate.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 14:50
Le premier vol du demonstrateur neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

Le premier vol du demonstrateur neuron - Rafale photo Dassault Aviation 01.12.2012

28/05/2013 Mer et Marine

 

Les premières manœuvres d’un UCAS (Umanned Combat Air System) sur un porte-avions américain ouvrent la voie au développement de futurs drones de combat embarqués. Une évolution désormais considérée comme naturelle pour les marines disposant d’une force aéronavale. Pour l’heure, seuls les Etats-Unis se sont lancés dans cette technologie, le programme X-47B, porté industriellement par Northrop Grumman, constituant un indéniable succès.  Même si l’aviation embarquée pilotée a encore de belles années devant elle et n’est pas prête de tirer sa révérence au profit d’engins contrôlés à distance, les militaires savent très bien que les systèmes de drones ne peuvent que se développer à l’avenir. En Europe, la question se pose de plus en plus sérieusement, notamment dans le cadre des réflexions et travaux initiés autour de la succession des actuels avions de combat, comme le Rafale, qui interviendra vers 2030/2040.

 

Le X-47B américain (© : US NAVY)

 

Le X-47B américain (© : US NAVY)

 

Le Neuron, premier UCAS européen

 

Bien moins avancés que les Etats-Unis dans ce domaine, les Européens rattrapent actuellement une partie de leur retard en matière d’UCAS. Piloté par la Direction Générale de l’Armement, le programme de démonstrateur Neuron, conçu et réalisé par un consortium international emmené par Dassault Aviation, a vu s’envoler fin 2012 le premier UCAS européen. Mais ce projet est pour le moment purement expérimental et ne répond pas à un besoin opérationnel. Son objectif est, uniquement, d’entretenir et développer les capacités européennes sur des systèmes complexes, comme le pilotage à distance, une furtivité très poussée et la mise en œuvre d’armements par un drone. Il vise, aussi, à construire une coopération intelligente entre pays, le choix des industriels impliqués dépendant de leurs compétences et non de considérations politiques. En cela, le travail mené autour du Neuron par Dassault et ses partenaires Alenia Aermacchi (Italie), Saab (Suède), EADS/CASA (Espagne), HAI (Grèce) et RUAG (Suisse) est présenté comme très concluant. Alors que le Neuron en est aujourd’hui à une phase d’étude de sa furtivité et volera de nouveau pour aboutir au tir d’une bombe en Italie, le premier UCAS européen n’est pas conçu pour embarquer sur un porte-avions. On ne le verra donc jamais sur le Charles de Gaulle, même pour une campagne d’essais.

 

Le Neuron (© : DASSAULT AVIATION)

 

La nouvelle coopération franco-britannique

 

La navalisation d’un drone de combat pourrait, en revanche, naître d’une nouvelle coopération franco-britannique initiée suite aux accords de Lancaster House, en 2010, et confirmée en 2012 par le gouvernement français. A ce titre, Dassault Aviation et BAE Systems ont été chargés d’oeuvrer ensemble pour développer un UCAS répondant aux besoins des forces armées. L’engin bénéficiera du retour d’expérience du Neuron, mais aussi des travaux effectués par BAE Systems sur son propre design de drone de combat, le Taranis, qui n’a toujours pas volé. Cette coopération franco-britannique doit déboucher sur un nouveau démonstrateur ayant cette fois une vocation opérationnelle. Alors que les échanges entre industriels ont débuté, notamment pour déterminer les compétences apportées par les uns et les autres, les militaires doivent, dans les prochains mois, exprimer un besoin opérationnel qui déterminera les capacités, et donc les caractéristiques, du futur drone. Dans ce cadre, il ne serait pas étonnant que la possibilité de navaliser le démonstrateur soit demandée. Les Français pourraient, ainsi, le tester sur le Charles de Gaulle. Pour le moment, rien n’est décidé, mais il serait étonnant que Paris se prive d’une telle opportunité. Comme ce fut le cas pour le Rafale, la France pourrait en effet profiter d’un même programme pour développer une plateforme commune aux forces aériennes et aéronavales.

 

Le Charles de Gaulle (© : MARINE NATIONALE)

 

Apte au tremplin, aux catapultes et aux brins d'arrêt

 

Pour le Royaume-Uni, il y a également un intérêt, même si les contraintes ne sont pas les mêmes. Ainsi, la Marine nationale dispose d’un porte-avions à catapultes et brins d’arrêt, ce qui implique un drone du type du X-47B américain, doté d’une structure et d’un train avant renforcés, ainsi que d’une crosse d’appontage. Les Britanniques, en revanche, font construire de nouveaux porte-avions appelés à mettre en œuvre le F-35B, un appareil à décollage court et appontage vertical. Reste que techniquement, les deux concepts de mise en œuvre ne sont pas rédhibitoires. En effet, un drone pouvant être catapulté est aussi en mesure de décoller au moyen d’un tremplin. Les porte-avions britanniques devraient en revanche, pour accueillir un UCAS, être dotés d’une piste oblique avec brins d’arrêt. Ce ne sera pas le cas au moment de leur mise en service mais cette option a été intégrée lors des études et le design des futurs HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales leur permet, en cas de besoin, d’embarquer les équipements nécessaires à la récupération d’appareils dotés d’une crosse d’appontage.

 

En termes de calendrier, le programme d’UCAS franco-britannique pourrait être lancé en 2014, avec pour objectif de faire voler le démonstrateur vers la fin de la décennie ou au début des années 2020. Les financements inhérents à seront normalement inscrits dans la nouvelle loi de programmation militaire qui couvrira la période 2014-2019.

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:35
Stemming night flight  (photo : Institute of Space Technology Vietnam)

Stemming night flight (photo : Institute of Space Technology Vietnam)


28 May 2013 Defense Studies

 

Night 25/5, two unmanned aircraft by the Institute of Space Technology (Academy of Science and Technology of Vietnam) manufacturing continued successful implementation of the program with a four-night flight flight towards the South China Sea 50km.

According to Dr. Pham Ngoc Lang - Chairman of topics made unmanned aircraft for scientific research, the aircraft was flying in fully automatic mode, in accordance with the original itinerary flight commander for approval.

During night flights, the aircraft is equipped with infrared cameras, camera mounted infrared lens for night service dedicated research programs.

 

AV.UAV.S2 night flying toward the East Sea (photo : Institute of Space Technology Vietnam)

This morning (26/5), six unmanned aircraft continue to perform 10 successful flight research collaboration between the Institute functions under Academy of Science and Technology of Vietnam.

Dr. Lang said the results of the test flight program serves "Highlands 3" in Da Lat and flight test results for marine scientific research (both day and night-flying) helped the group in Nha Trang Research Institute of Space Technology continues to improve the aircraft, preparing to take on mass production, marine air service operations in particular and economic development - society in general.
 

Aircraft not signify a person's driving Vietnam Fatherland flying in the sky  (photo : Institute of Space Technology Vietnam)

Earlier, on 25/5, six unmanned aircraft took off at the beach Van Ninh district, Khanh Hoa, 100km from the city of Nha Trang north start flying program for scientific research on the marine waters Central.

This is a scientific research program coordinated between Nha Trang Institute of Oceanography, Institute of Research and Technology Applications Nha Trang Institute of Space Technology.

Dr. Pham Ngoc Lang - Chairman of topics made unmanned aircraft for scientific research - said the plane had been "assigned task" very specific.
 

Aerial view of the scene at the easternmost point coordinates 12038'52'' N,'' E 109027'44

Accordingly, AV.UAV.S1 aircraft take flight itinerary recording, imaging spectrometry ecosystems, coastal fisheries, vegetation, coral areas, distributed component substrate Van Phong Bay , sea surface temperature, measured sediment deposition in estuarine / marine, mangrove forests, coastal erosion areas, standardized photographs from satellites ... for research programs.

AV.UAV.S2 aircraft take flight at sea cruise on 100km with recording task, imaging spectrometry aquatic species on the continental shelf, the seabed coral, temperature, salinity seawater , ocean currents and detect potential areas for fish farmers and fishermen to provide data for the Nha Trang Oceanography Institute and the Institute of Research and Technology Applications Nha Trang.

AV.UAV.S2 aircraft conducting aerial photography of the easternmost point (land) of the country located at 12038'52'' N,'' E 109027'44, administrative boundaries Dam, Van Thanh Van Ninh, Khanh Hoa on itinerary at sea shelf. The aircraft also carried flight AV.UAV.S2 recording, photography, spectrometry Trau island status, Black Buffalo and some other islands in the itinerary.

(Phunu Today)

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 07:30
Heron Down

May 27, 2013: Strategy Page

 

On May 11th Israel crashed a Heron UAV with engine trouble into the sea, before it could crash in a populated area. The next day all Heron 1s were grounded until it could be determined what the problem was and if it was common to all Heron 1s. About a hundred Heron 1s are in service or on order. The largest user is India, followed by Israel. The 1.2 ton Heron UAV can stay in the air for 30 hours or more, and has a payload of 250 kg (550 pounds). It is similar to the U.S. Predator, and entered service (in 1994) before the Predator. The Israeli Air Force uses Hermes 450 and Heron UAVs heavily to keep an eye on the Palestinian territories, Lebanon and Syria. Grounding all of an aircraft type after an accident is not unusual.

 

Last year a larger Heron TP (also known as Eitan or Heron 2) crashed, and all Israeli Air Force Heron TPs were grounded. It was seven months before these UAV were cleared to fly again. The investigation concluded that the crash was due to a manufacturing not a design flaw. For a while there were doubts about the durability and reliability of the Heron TP. During the investigation some government officials called for selling off the few Heron TPs the air force had because the aircraft was too expensive to buy and operate. Israel has less expensive UAVs (like the Heron 1) that get the work done at a lower cost. But the accident investigation made it clear that the Heron TP was a capable aircraft that could benefit from some more manufacturing quality control.

 

 

The Heron TP entered squadron service in the Israeli Air Force (with 210 Squadron) four years ago. The UAV's first combat service was three years ago, when it was used off the coast of Gaza, keeping an eye on ships seeking to run the blockade. For that kind of work the aircraft was well suited. But so are smaller and cheaper UAVs.

 

Development of the Heron TP was largely completed six years ago, mainly for the export market, and the Israeli military was in no rush to buy it. There have been some export sales and the Israeli air force eventually realized that this was an ideal UAV for long range operations or for maritime patrol. But it turned out there were few missions like that.

 

Equipped with a powerful (1,200 horsepower) turboprop engine, the 4.6 ton Heron TP can operate at 14,500 meters (45,000 feet, 50 percent higher than Heron 1). That is, above commercial air traffic, and all the air-traffic-control regulations that discourage, and often forbid, UAVs fly at the same altitude as commercial aircraft. The Heron TP has a one ton payload, enabling it to carry sensors that can give a detailed view of what's on the ground, even from that high up. The endurance of 36 hours makes the Heron TP a competitor for the U.S. five ton MQ-9 Reaper. The big difference between the two is that Reaper is designed to be a combat aircraft, operating at a lower altitude, with less endurance, and able to carry a ton of smart bombs or missiles. Heron TP is meant mainly for reconnaissance and surveillance, and Israel wants to keep a closer, and more persistent, eye on Syria and southern Lebanon. But the Heron TP has since been rigged to carry a wide variety of missiles and smart bombs.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 20:50
EADS continuera de coopérer avec l'Allemagne sur un drone

27/05 LesEchos.fr (reuters)

 

EADS et son partenaire américain Northrop Grumman ont annoncé lundi qu'ils poursuivraient leur coopération avec le gouvernement allemand sur un projet de drone dont Berlin avait pourtant annoncé l'abandon il y a quelques jours.

 

Les autorités allemandes avaient annoncé il y a deux semaines renoncer à l'idée d'acheter et de modifier des drones de reconnaissance Euro Hawk en raison du coût jugé trop élevé de leur adaptation aux normes européennes à respecter pour obtenir l'autorisation de vol.

 

L'affaire a suscité de vives critiques sur le gaspillage de l'argent du contribuable allemand, un débat malvenu à quatre mois des élections pour la chancelière Angela Merkel et son ministre de la Défense, Thomas de Maiziere.

 

Dans un communiqué commun, EADS et Northrop Grumman assurent qu'ils poursuivent les travaux avec l'Allemagne dans le but de résoudre tous les problèmes.

 

"L'équipe présentera un projet bon marché et réalisable pour mener à bien les tests de vol de l'appareil initial et la production éventuelle du système complet de quatre appareils supplémentaires", explique le communiqué.

 

Ils ont qualifié d'"inexactes" les informations selon lesquelles le système de contrôle en vol du drone serait défectueux et son coût de certification excessif.

 

Des estimations réalisées par le gouvernement estiment entre 500 et 600 millions d'euros les dépenses à engager pour obtenir la certification du drone en Europe, sans garantie que ce feu vert soit obtenu.

 

Le ministère allemand de la Défense s'est refusé à tout commentaire sur le communiqué d'EADS et Northrop.

 

Berlin avait prévu un budget de 1,2 milliard d'euros pour l'achat et le développement de ces drones.

 

L'Allemagne n'est pas le seul pays d'Europe dans lequel les drones posent problème: en France, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé la semaine dernière avoir engagé des discussions avec les Etats-Unis et Israël pour l'achat de drones de surveillance, jugeant que "la France a raté le rendez-vous des drones".

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 18:50
EuroHawk GmbH, Northrop Grumman and EADS Statement on the Euro Hawk Program

FALLS CHURCH, Va. – May 27, 2013 GLOBE NEWSWIRE

 

EuroHawk GmbH, Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) and EADS have released the following statement on the Euro Hawk program:

 

    "EuroHawk GmbH, Northrop Grumman and EADS remain fully committed to the Euro Hawk program of record, and the critical capabilities the system will provide the German armed forces and its allies.

 

    "The full Euro Hawk system, including the mission control system and the sensor, has performed flawlessly and safely throughout the entire flight test program.

 

    "Media reports that indicate there are challenges with the aircraft's flight control system, as well as excessive costs associated with completing airworthiness certification, are inaccurate.

 

    "EuroHawk GmbH will continue to work with the customer to address any concerns they may have with the system; and the team will provide an affordable and achievable plan to complete flight testing of the initial asset and the eventual production and fielding of the full system of four additional aircraft."

 

Northrop Grumman is a leading global security company providing innovative systems, products and solutions in unmanned systems, cyber, C4ISR, and logistics and modernization to government and commercial customers worldwide. Please visit www.northropgrumman.com for more information.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 18:20
NATO’s Global Hawks Unaffected by EuroHawk

May 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Deutsche Welle German radio; published May 24, 2013)

 

NATO Drone Project Set to Continue

 

Pulling the plug on Germany's Euro Hawk project won't have consequences for NATO's surveillance program using "Global Hawk" models. But critics argue a joint European drone project would have been better.

 

The canceled German Euro Hawk drone project will most likely not have consequences on a similar project by NATO. The alliance plans to use five drones of the Global Hawk Block 40 type for its "Alliance Ground Surveillance" (AGS) system.

 

According to NATO, plans will not be affected by the German decision. The Global Hawk drone built by US company Northrop Grumman is basically the version the system's based on - the Euro Hawk drone Germany ordered is a modified version of the Global Hawk 20 model, an earlier version of the Global Hawk 40 which NATO now plans to use.

 

Exact images from far away

 

At the May 2012 summit in Chicago, the allies had agreed on aquiring unarmed surveillance drones. They are scheduled to be used by 2017 and to be stationed in Sicily. Estimates put the cost for the five drones at around 1 billion euros ($1.3 billion).

 

Fourteen NATO states are involved: Bulgaria, Germany, Denmark, Estonia, Italy, Latvia, Lithuania, Luxembourg, Norway, Romania, Slovakia, Slovenia, the Czech Republic and the US. The Global Hawk drone could fly as high as 20 kilometers (12 miles) and is able to take clear pictures of the ground even from such heights - precise enough to still spot individuals.

 

No European project?

 

The NATO project is going to continue despite the German decision to halt its program. But the situation in Germany has been met with criticism in Brussels. Michael Gahler, security spokesman of the conservative European People's Party (EPP) in the EU parliament, told DW that Germany should rather have pushed for a European solution than trying to go it alone.

 

After all, European countries were facing the same security threats, and every state had too little money to develop a system on its own.

 

"Such projects are very good examples of how such things can be done in a joint effort - especially when something new is being developed. I hope that everybody will learn from that mistake," he said.

 

Gahler believes a European project would have made more sense from an economic perspective as well.

 

"You can't see this simply as a military issue. Those drones are first and foremost not a means of fighting." In about 90 percent of the cases, they would "be used in a civilian manner for surveillance," for instance in agriculture or forestry in order to spot pollution or fires. With that many areas of use, "it really makes sense to bundle civilian and military resources."

 

Northrop Grumman dismisses criticism

 

The US company producing the drones has come forward to defend itself against German complaints. Berlin had criticized an allegedly missing feature to avoid collisions and lacking documentation needed for getting the drones approved for European airspace.

 

 

A Northrop Grumman spokesperson told German weekly "Die Zeit" that Germany had in fact never specified what kind of papers were needed for approval and that it was only a prototype that operated without collision protection. That feature would have been implemented in the four other drones Germany had ordered, the company said.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 17:50
Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - CAssidian

Euro Hawk décollage de la BA De de Manching 11.01.2013 photo EADS - CAssidian

May 27, 2013 defense-unmanned.com

(Source: Deutsche Welle German radio; published May 25, 2013)

 

De Maiziere's Euro Hawk Problems Drone On

 

Defense Minister Thomas de Maiziere says there were clear grounds for Germany to cancel orders for the Euro Hawk drones. But as questions mount, some say the minister's arguments don't hold up.

 

 

What did German Defense Minister Thomas de Maiziere know about the Euro Hawk problems? And why did he choose to stop the project? As the debate on Germany's decision to cancel its drone program drags on, more and more questions are coming to the fore.

 

The minister initially stated he would not make a public statement before June 5 when the Defense Ministry's report was due to be published. But now, in an interview with German public broadcaster Deutschlandfunk, he said he - as the minister in charge - was responsible for what went wrong despite the fact that he hadn't been informed of all the details concerning the project.

 

"With dimensions like this, it's impossible," he said. "You have to keep in mind that we spend more than 5 billion euros ($6.5 billion) on planned purchases each year."

 

He also dismissed criticism as to why he didn't put on the brakes on the Euro Hawk project sooner saying, "If we were to pull the plug on every complicated purchase every time there is a problem we wouldn't have any defense projects at all."

 

Will the defense minister's arguments hold?

 

According to Michael Brzoska, professor at the University of Hamburg's Institute for Peace Research and Security Policy, de Maiziere's claims are hardly convincing. It was nothing new that a drone of Euro Hawk size would require approval to be used in German airspace.

 

"It would have been reasonable to check this more thoroughly," Brzoska told DW. "Apparently authorities had simply hoped for the best - and then failed."

 

The defense minister's own defense was also problematic when it comes to addressing the issue that ultimately led to axing the project. The argumentation seemed to make sense at first: The drone lacked a collision protection system it would require for approval to operate in German airspace. Costs would have skyrocketed if this feature would have been added on so the entire project was stopped.

 

However, Global Hawk manufacturer Northrop Grumman has dismissed such claims - the US company went on to say that it had not yet officially been told that the German government had cancelled its order. The only source of information was media reports, company spokesman Tim Painter said.

 

"The reports we've read in the media are in fact baseless claims," he said. In principle, all Hawk models had been equipped with the necessary technology, but the models that had been delivered to Germany so far did not include that bit of hardware - as explicitly requested by German officials.

 

However, all necessary slots are there which makes it quite easy to expand the drones. "It would be as easy as plugging a CD changer into the trunk of your car if your car was prewired for a CD changer," Painter explained.

 

The German Defense Ministry has claimed additional costs of 500 million euros ($647 million) would have been necessary to upgrade the drones. That figure is by far too high, according to Northrop Grumman, but the company refused to give an estimate based on its own calculations.

 

Missing features and data

 

As the German Defense Ministry's reasons for canceling the Euro Hawk project don't make sense for the US manufacturer - are they simply excuses? Brzoska said that might be the case since there are Euro Hawk models that do possess this collision protection system. And it would not be difficult to add this feature to models that have been operating without it so far.

 

"But you'll need data that the US manufacturer doesn't like to share since it affects the drone's control system - that's very likely the problematic issue here," Brzoska said. "From a US standpoint, it's considered a secret. That's why it wasn't so easy to combine this collision protection system with transforming [the Global Hawk] into the Euro Hawk."

 

But the missing anti-collision system is only one of many problems in regards to the drone. Even if one were to find a solution, Brzoska said he doubts the Euro Hawk will get approved to operate in shared airspace frequented by normal air carriers in Germany.

 

"Other issues concern secure data transmission: Can you control the drone over a long period of time, or isn't there the danger of losing them," Brzoska added. "That could be a risk not only for civilian aviation, but also for [people on the ground] if they were to crash."

 

No easy feat for German defense ministers

 

It's no surprise to Brzoska that the defense minister's bright career has been tarnished. Some of his predecessor had to deal with troubled defense projects as well.

 

"Such projects are always very complex and come with several problems," Brzoska said. "And then it's the minister of course who has to take responsibility, even if he might not have been informed in depth."

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 16:35
CH-4 UAV

CH-4 UAV

 

27 mai 2013  Info-Aviation

 

Si les États-Unis et Israël dominent encore largement le marché des drones militaires, d’autres pays comme la Chine et l’Inde investissent sur ces plateformes sans pilote qui comptent déjà 4000 modèles dans le monde (source: National Defense).

 

Les États-Unis restent les principaux clients de drones avec 45% de la demande mondiale. Néanmoins, la croissance dans le secteur manufacturier et l’acquisition de drones n’est pas limitée à l’Occident. Les investissements chinois dans les drones seront bientôt équivalents à ceux des États-Unis.

L’armée américaine reste de loin le plus grand opérateur de drones militaires, mais elle n’est pas seule. Les drones utilisés en Irak et en Afghanistan ont prouvé leur efficacité sur les théâtres d’opération. Cette médiatisation a incité tous les continents de la planète à investir dans la fabrication de drones comme la Russie ou la Turquie, ou certains pays à en acheter sur étagères quand la demande est urgente. La France a récemment renoncé à développer ses propres drones armés et a prévu d’acheter des MQ-9 Reaper d’occasion à l’US Air Force.

« Le marché américain des systèmes sans pilote va diminuer au cours des cinq prochaines années, mais il finira par se régénérer, peut-être même au-delà de sa situation actuelle », déclare Derrick Maple, analyste à l’Industry Research and Analysis (IHS). Pourtant, les États-Unis resteront le principal client de drones avec 45% de part de marché. Les besoins de l’USAF pour les plateformes de haute et moyenne altitude compteront pour la moitié de la demande américaine, selon Derrick Maple.

Les dépenses mondiales de défense consacrées à la robotique pourraient dépasser 13,4 milliards de dollars à la fin de l’année 2013. Le Pentagone dépense actuellement 6,5 milliards de dollars pour les systèmes aériens sans pilote. L’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie sont les principaux marchés pour les systèmes sans pilote, en particulier d’avions.

Un RQ-1 Predator en Irak.

Un RQ-1 Predator en Irak.

La dépense globale en 2013 pour les drones atteindra 11 milliards de dollars, comprenant les systèmes au sol terre.

La demande de drones a été aussi remarquable au dernier salon du Bourget. Les entreprises américaines et israéliennes étaient présentes, et ont intensifié leur commercialisation d’UAV (Unmanned Aerial Vehicle) à des clients internationaux au cours des dernières années.

Mais la croissance dans le secteur manufacturier des UAV ne se limite pas à l’Occident. L’investissement de la Chine dans les systèmes sans pilote en termes de volume est plus grande encore que les États-Unis. La demande pour les robots industriels est estimée 32.000 unités en 2014, ce qui en fait le plus grand consommateur au monde de technologie robotique, selon Derrick Maple. Les autorités chinoises ont l’intention de lancer des avions sans pilote dans 11 provinces pour surveiller et patrouiller les frontières côtières du pays. L’armée chinoise est en train de développer 100 drones à décollage et atterrissage vertical.

« La Chine a intensifié le développement de systèmes sans pilote plus rapidement que n’importe quel autre pays et elle menace de surpasser l’Occident en matière de technologie et de capacité », commente Derrick Maple. « La Chine opère des drones pour des missions de sécurité et de renseignement depuis quelques années maintenant », ajoute t-il.

Les alliés des États-Unis comme le Japon et la Corée du Sud ont manifesté leurs besoins pour plusieurs modèles de drones, dans un contexte très tendu avec la Corée du Nord. Les deux pays sont intéressés par des plates-formes de moyenne et haute altitude.

Bien qu’il soit peu probable qu’une nation isolée puisse développer ou se procurer ces avions, même la Corée du Nord a exprimé le souhait d’acquérir des drones tactiques moyenne altitude capable de transporter des munitions.

Pour la première fois de son histoire, le Salon International de la Défense à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis, a consacré un hall d’exposition entier aux systèmes sans pilote en février 2013.

Entre 2012 et 2021, le marché des véhicules aériens sans pilote pour le Moyen-Orient est évalué à 1 milliard de dollars, selon les informations fournies à l’International Defense Exhibition (IDEX).

Israël a longtemps dominé la production de drones au Moyen-Orient, alors que la demande est en pleine expansion dans la région. L’Arabie Saoudite, l’Égypte, l’Irak et les Émirats Arabes Unis sont les moteurs de la croissance, selon des responsables de l’IDEX.

Un prototype de drone furtif de Shenyang Aircraft (Chine).

Le prototype de drone furtif Lijian (« Epée tranchante ») construit par Shenyang Aircraft.

General Atomics a exhibé son Predator XP, une version non armée du MQ-1 Predator, destinée à l’exportation. L’avion a une capacité de décollage et d’atterrissage automatique et est équipé d’un radar multimode Lynx pour une utilisation maritime.

Le premier jour de l’IDEX 2013, General Atomics a annoncé un accord de 197 millions de dollars pour fournir le Predator XP aux Émirats Arabes Unis.

Boeing-Insitu a annoncé un accord de partenariat similaire avec Abu Dhabi pour fournir la formation, le soutien et le marketing pour le ScanEagle et le drone Integrator. L’affaire pourrait se développer dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Alors qu’Israël est un leader mondial dans la production, l’utilisation et l’exportation de drones, l’Iran a un engagement tout aussi fort pour développer une capacité d’avions sans pilotes. L’Iran possède au moins deux modèles de drones tactiques en service: une capacité moyenne altitude et le drone multi-rôles Hassem.

Pendant ce temps les États-Unis continuent de vendre des avions de surveillance sans pilote non armés à la marine irakienne pour la protection des exportations de pétrole.

En Asie du Sud, l’Inde et le Pakistan se font face dans une course aux drones de toutes sortes. L’Inde s’appuie traditionnellement sur Israël pour son approvisionnement en drones, mais New-Delhi a récemment intensifié le développement de sa fabrication indigène. L’Inde développe maintenant une plateforme de moyenne altitude, une plateforme longue endurance, avec plusieurs autres programmes dans le pipeline.

Au nord-ouest, le Pakistan – dont le territoire est souvent le théâtre d’opérations des drones américains contre les extrémistes islamistes – est à la recherche de drones à moyenne altitude et travaille peut-être en partenariat avec la Chine pour développer ses capacités.

Aux États-Unis, General Atomics – fabricant des célèbres drones Gray Eagle, Predator et Reaper – et Northrop Grumman, qui fabrique le Global Hawk et Fire Scout, dominent la moitié du marché des drones.

La sécurité des frontières et la prolifération de la criminalité organisée et le trafic de drogue constituent la principale demande de drones en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Le Brésil et plusieurs autres pays sud-américains ont exprimé des besoins similaires. Le Brésil a acheté plusieurs drones Hermes 450 (Elbit Systems) pour son armée et sa marine.

Le Canada opère également des drones qui patrouillent dans l’Arctique dont la frontière naturelle de la banquise recule chaque année. Le Canada développe le Polar Hawk, une version du Global Hawk capable de voler dans les environnements glaciales.

Le drone turque Anka.

Le drone Anka de Turkish Aerospace Industries (Turquie).

L’Argentine et la Bolivie souhaitent utiliser des drones pour lutter contre les trafiquants de drogue, de même que l’US Air Force et des responsables de la Navy luttent pour interdire ces drogues sur leur route vers le nord. L’armée mexicaine veut des mini-drones tactiques pour sa marine et pour des missions de sécurité intérieure. Le Venezuela a l’intention d’acheter des avions sans pilote pour patrouiller sur ses frontières et surveiller l’environnement de sa forêt.

Outre-Atlantique, la demande est également forte en Europe et en Afrique. Les analystes prédisent que dans l’Union européenne, les efforts de développement et de production de drones pourraient éventuellement composer avec les États-Unis et Israël.

L’OTAN a déjà des plans pour acheter quatre drones Global Hawk Block 40. La Russie est également en pourparlers avec Israël en matière de coopération technique et de développement des UAV dans tous les environnements d’exploitation. Le géant russe Sukhoi développe actuellement des drones de bombardement et de reconnaissance.

À proximité, la Pologne et la Turquie ont aussi des désirs d’expansion de la technologie des drones, en particulier les modèles de moyenne altitude et de haute endurance.

Le seul pays en Afrique avec des capacités de fabrication de drones est l’Afrique du Sud, qui construit et exploite à la fois les drones tactiques et de poche. Le Kenya a reçu son premier drone Raven en 2012.

Mais l’ensemble du continent est un foyer d’opportunité pour les drones utilisés dans les missions de patrouille et de surveillance aux frontières ainsi que des activités anti-terroriste dans les pays comme le Mali.

Dans dix ans, au moins un quart de la demande mondiale en UAV viendra de l’extérieur des États-Unis ce qui devrait ouvrir de nouveaux débouchés aux fabricants américains et à leurs sous-traitants.

« Le marché [international] des drones est susceptible de croître », prédit Derrick Maple. « Malgré les réductions de la défense, il y a une croissance en vue pour les fournisseurs. Tous les marchés de systèmes sans pilote sont encore aux premiers stades… Il y a donc beaucoup d’investissement à faire ».

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 11:20
X-47B Touch And Go

5/17/2013 Strategy Page

 

ATLANTIC OCEAN (May 17, 2013) An X-47B unmanned combat air system (UCAS) demonstrator prepares to execute a touch and go landing on the flight deck of the aircraft carrier USS George H.W. Bush (CVN 77). This is the first time any unmanned aircraft has completed a touch and go landing at sea. George H.W. Bush is conducting training operations in the Atlantic Ocean. U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Timothy Walter

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 11:20
MQ-9 Reaper in Iraq in 2008. Photo Air Force

MQ-9 Reaper in Iraq in 2008. Photo Air Force

23-05-2013 par Jeff Mason et Steve Holland  - Nouvel Observateur

 

WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama a présenté jeudi de nouvelles directives limitant l'usage des drones armés à l'étranger et a pris des mesures pour sortir de l'impasse sur la fermeture de la prison militaire de Guantanamo.

 

Le président des Etats-Unis, qui s'exprimait à l'Université de la Défense nationale dans le cadre d'un grand discours de politique étrangère, a en outre recadré ce que son prédécesseur George Bush a nommé la "guerre contre le terrorisme" après les attentats du 11 septembre 2001.

 

"Notre pays est toujours menacé par des terroristes. Nous devons toutefois reconnaître que la menace a changé et évolué par rapport à ce qui est arrivé sur nos rivages le 11-Septembre", a-t-il déclaré.

 

"Nos efforts systématiques pour démanteler les organisations terroristes doivent se poursuivre. Mais cette guerre, comme toutes les guerres, doit prendre fin. C'est ce que l'histoire nous enseigne. C'est ce que notre démocratie exige.

 

"Au-delà de l'Afghanistan, nous devons définir notre action non pas comme 'une guerre mondiale contre le terrorisme', mais comme une série d'efforts continus et ciblés pour démanteler les réseaux d'extrémistes violents qui menacent l'Amérique."

 

En ce qui concerne les drones, a expliqué Barack Obama, leur usage serait limité aux circonstances dans lesquelles des Américains font face à un "danger imminent". La doctrine en vigueur jusqu'ici autorisait le recours à ces armes controversées employées sur des théâtres éloignés lorsqu'une menace significative était identifiée.

 

"Dire qu'une tactique militaire est légale ou même efficace, ne revient pas à dire qu'elle est sage ou morale en toutes circonstances", a souligné le président.

 

En vertu des nouvelles directives qu'ils a signées mercredi, le recours aux drones sera désormais du ressort du département de la Défense, alors qu'il était jusqu'ici de celui de la CIA.

 

LA QUASI-CERTITUDE QU'AUCUN CIVIL NE SERA TUÉ

 

Ces mesures devrait laisser davantage de latitude au Congrès et pourrait amener le Pentagone à prendre en charge l'activité des drones au Yémen, mais pas au Pakistan, où la CIA en restera sans doute maîtresse.

 

Par ailleurs, l'ordre ne sera donné que lorsque le suspect ne peut être capturé, la souveraineté des Etats tiers sera respectée et seuls Al Qaïda et ses alliés seront visés.

 

"Avant toute frappe, il doit y avoir la quasi-certitude qu'aucun civil ne sera tué ou blessé - c'est la norme la plus stricte que nous puissions adopter", a poursuivi Barack Obama.

 

Décrié par certains mouvements de défense des droits de l'homme, l'usage de plus en plus fréquent des drones suscite de vives tensions avec le Pakistan et l'Afghanistan. Barack Obama s'était engagé à davantage de transparence sur le sujet.

 

Mercredi, le gouvernement avait reconnu pour la première fois que quatre Américains, dont le religieux Anouar al Awlaki, né au Nouveau-Mexique, avait été tués par des drones au Yémen et au Pakistan.

 

Lorsqu'un Américain quitte son pays pour aller le combattre ailleurs, il ne doit pas pouvoir s'abriter derrière sa nationalité, a estimé Barack Obama, justifiant ces opérations. Il a toutefois jugé que l'emploi de drones armés aux Etats-Unis ne serait pas conforme à la constitution. La question faisait débat au Congrès.

 

Face à l'hostilité des parlementaires, le président n'a pu tenir la promesse faite en 2008 concernant la fermeture de la prison militaire de Guantanamo, à Cuba. La grève de la faim observée par 103 des 166 détenus qui s'y trouvent a donné une nouvelle urgence à ce chantier.

 

"Rien d'autre que la politique ne justifie que le Congrès nous empêche de fermer une installation qui n'aurait jamais dû ouvrir", a-t-il lancé jeudi.

 

Le président, qui ne peut prendre cette décision seul, a annoncé une série de mesure pour hâter la fermeture, telles que la levé du moratoire sur le transfert de détenus au Yémen.

 

Sur le plan politique, ce discours lui a permis de tourner la page des scandales liés à l'attaque du consulat américain de Benghazi, en Libye, aux enquêtes du fisc sur des mouvements conservateurs et à l'obtention par les pouvoirs publics de relevés téléphoniques de journalistes.

 

Avec Mark Felsenthal et Roberta Rampton,; Jean-Philippe Lefief pour le service français

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:20
MQ-4C Triton UAV photo Northrop Grumman

MQ-4C Triton UAV photo Northrop Grumman

 

 

23/05/2013 by Paul Fiddian - Armed Forces International's Lead Reporter

 

First unveiled in mid-2012, Northrop Grumman's MQ-4C Triton UAV has now made its first flight. Carried out on 22 May 2013, the first Triton UAV flight lasted approximately 90 minutes and serve to validate the drone's autonomous flight control systems.

 

Triton is a specialised surveillance UAV with a 24 hour endurance and a 2,000 nautical mile field of coverage. Equipped with an array of state-of-the-art sensors, it can spot and identify ships whilst loitering ten miles above the surface of the Earth.

 

Triton has a 130 foot wingspan, making it wider than some commercial airliners. Thanks to its high-performance engine technology, supplemented by other aerodynamic elements, Triton can undertake 11,500 mile sorties without the need to refuel.

 

Triton First Flight

 

"Triton is the most advanced intelligence, surveillance and reconnaissance unmanned aircraft system ever designed for use across vast ocean areas and coastal regions", deputy Triton programme director at Northrop Grumman, Mike Mackey, explained in a company press release on the UAV's first flight. "Through a cooperative effort with the Navy and our industry partners, we successfully demonstrated the flight control systems that allow Triton to operate autonomously. We couldn't be prouder of the entire team for this achievement."

 

"First flight represents a critical step in maturing Triton's systems before operationally supporting the Navy's maritime surveillance mission around the world", added Naval Air Systems Command's Triton programme manager, Captain James Hoke. "Replacing our aging surveillance aircraft with a system like Triton will allow us to monitor ocean areas significantly larger with greater persistence."

 

MQ-4C Triton Naval UAV

 

Further MQ-4C Triton naval UAV test flights will now be undertaken in coming weeks before the prototype is delivered to NAS Patuxent River in late 2013 to begin a new series of trials.

 

Just last week, Australia emerged as a potential Triton purchaser, with the country's Defence Minister Stephen Smith announcing a desire to acquire "unmanned aircraft capable of undertaking broad-area maritime surveillance and fleet overwatch."

 

In Royal Australian Air Force service, the Triton would partner up with the Boeing P-8A Poseidon to create a double-edged maritime patrol capability.

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