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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:45
Somalie: au moins deux commandants shebab tués par une frappe de drone américain

29/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Une frappe de drone américain menée lundi près de Jilib, au sud de la capitale somalienne, Mogadiscio, a détruit une voiture à bord de laquelle voyageaient d’importants membres des insurgés islamistes somaliens shebab, tuant au moins deux responsables du groupe djihadiste, rapporte l’AFP.

 

Au moins trois personnes étaient à bord de la voiture, qui [...] a été complètement détruite, ont déclaré des témoins à l’agence de presse.

 

Le commandement shebab n’était pas immédiatement joignable pour confirmer ou démentir cette information et on ne sait pas non plus d’où le drone qui a mené la frappe avait décollé.

 

Les États-Unis opèrent plusieurs drones Reaper depuis une base située à Djibouti et depuis un terrain situé à Arba Minch, dans le sud de l’Éthiopie.

 

Fin mai, un drone américain s’était écrasé au sud de Mogadiscio.

 

Début octobre, un commando des forces spéciales américaines avait attaqué une base shebab dans le port somalien de Barawe pour tenter de capturer un Kényan d’origine somalienne, Abdulkadir Mohamed Abdulkadir, aussi connu comme Ikrima, mais avait échoué.

 

Toutefois, les États-Unis avaient assuré qu’ils continueraient à «maintenir les terroristes sous pression».

 

Cette tentative était la plus importante opération américaine menée sur le sol somalien depuis que des forces spéciales avaient tué il y a quatre ans un chef des islamistes shebab, Saleh Ali Saleh Nabhan.

 

Elle était intervenue tout juste deux semaines après l’attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi, revendiqué par les shebab.

 

L’attaque de Nairobi avait fait quant à elle au moins 68 morts, selon les autorités kenyanes, plus d’une centaine selon les shebab, qui avaient mené cette opération en représailles contre le gouvernement kenyan dont les troupes combattent les islamistes en Somalie au sein de l’a Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM)

 

Les shebab ont subi d’importants revers militaires dans le centre et le sud somaliens ces deux dernières années, infligés par l’armée éthiopienne et les forces de l’AMISOM qui interviennent pour soutenir les fragiles autorités de Mogadiscio.

 

Mais les islamistes affiliés à Al-Qaïda contrôlent encore de vastes parties des zones rurales.

 

La Somalie est en état de guerre civile, livrée au chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991.

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 08:55
Evaluation aéromaritime du drone Ressac

Le démonstrateur drone Ressac au dessus de la mer en mission de surveillance

 

30.08.2011 - Surveillance maritime – Onera.fr

 

Campagne d'évaluation du comportement du démonstrateur de drone hélicoptère Ressac au dessus de la mer, pour un suivi de bâtiments de surface.

 

Dans le cadre de la préparation des démonstrations des scénarios aéromaritimes du projet Action, une équipe Onera s'est déplacée à Argelès-sur-Mer, pour une campagne d’évaluation du comportement de son drone ReSSAC au-dessus de la mer.

 

Le suivi d’un bâtiment manœuvrant à la surface a été réalisé à partir de données laser et caméra. L'algorithme de suivi de cible, déjà validé lors d'expérimentations avec un véhicule terrestre, a fonctionné avec succès lors du suivi du bâtiment de surface à une vitesse allant jusqu'à 7 nœuds.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 19:55
Le système de combat aérien du futur sera d'abord franco-britannique (vidéo)

24.10.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense Globale

 

La coopération franco-britannique, issue du traité de Lancaster House en 2010, trouve des prolongements intéressants en matière d'industrie. C'est le cas du missile anti-navire léger (MBDA) et du système de lutte anti-mines SLAMF (DCNS, Thales Underwater Systems et ECA).

 

 

ANL FASGW [anti-navire léger future air-to-surface guided weapon]

ANL FASGW [anti-navire léger future air-to-surface guided weapon]

Le dossier des drones de combat ou système de combat aérien futur (SCAF ou FCAS en anglais) est lui aussi en cours de décollage. Et ce tournant-là, il serait bon de ne pas le manquer...

 

" La négociation sur le sujet a bien progressé tant au niveau étatique qu'industriel ", a expliqué le 16 octobre le Délégué général à l'armement, Laurent Collet-Bignon, aux sénateurs de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Dassault et BAE Systems pour la maîtrise d'œuvre et le prototype (chacun a son démonstrateur technologique, nEUROn pour le premier, Taranis pour le second), Safran et Rolls-Royce pour la motorisation, Thales et Selex UK (transmission, radar, guerre électronique) " ont tous, dans leur domaine respectif, atteint un consensus basé sur la compétence industrielle ", a rapporté le DGA.

Il s'agit d'un drone de combat, appelé à remplir des missions de reconnaissance, de frappe et de bombardement. Pas encore de combat aérien, dirons-nous pour rassurer les aviateurs (mais bon...). Il sera furtif et quasiment autonome (décollage, vol, atterrissage). Le pilote ne devrait donc pas bénéficier d'un joystick (à la différence des Reaper) mais validera certaines phases, notamment le largage des bombes...

 

" Il faut accepter les dépendances mutuelles "

 

Un contrat de développement doit être notifié en 2014. Il concernera des travaux technologiques, de design et de simulation.

" Ce projet peut s'interpréter comme une suite du démonstrateur nEUROn avec la recherche d'une optimisation d'ensemble et d'un élargissement de la maîtrise d'œuvre à deux nations, puis une ouverture aux autres partenaires en fonction de savoir-faire ", a prolongé Laurent Collet-Bignon. " Il faut accepter les dépendances mutuelles. " Pour être tout à fait honnête, le DGA a aussitôt ajouté " mais on ne peut les avoir qu'avec des pays ayant les mêmes ambitions, comme le Royaume-Uni ".

 

 

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Dassault nEuron UAV source-lefigaro-fr

Rappelons que nEUROn, le démonstrateur de Dassault est le fruit d'une collaboration avec Thales, Saab (Suède), Alenia (Italie, filiale de Finmeccanica), Casa (Espagne, filiale d'EADS), HAI (Grèce) et RUAG (Suisse).

Le montage industriel est hautement politique et le reste quand il s'agit de travailler avec des partenaires britanniques : " Il ne me semble pas opportun d'afficher ce sujet comme une proposition commune franco-britannique pour le futur avion de combat européen, ce qui serait le meilleur moyen de faire fuir les Britanniques. " Il faudra également attendre les prochaines élections générales britanniques, en mai 2015...

Mais le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'a assuré en juin lors du salon du Bourget : " Les drones de combat, à l’horizon 2030, viendront compléter, voire remplacer nos flottes d’avions de chasse. Ce rendez-vous, nous ne le manquerons pas. "

Le système de combat aérien du futur sera d'abord franco-britannique (vidéo)

Sous peine de louper un nouveau virage capital, comme celui des drones MALE (moyenne altitude longue endurance) fin 90-début 2000. Les deux premiers MQ-9 Reaper de l'Américain General Atomics, sur les douze commandés par la France, s'apprêtent d'ailleurs à atterrir à Niamey au Niger.

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 06:50
Interview : Claude-France Arnould, directrice exécutive de l'Agence Européenne de Défense

25/10/2013 Par Guillaume Steuer - Air&Cosmos

 

Retrouvez ci-dessous un extrait de l'interview de Claude-France Arnould publiée dans le numéro 2379 d'Air&Cosmos.

 

Il y a quelques semaines, on fêtait l'arrivée dans l'armée de l'Air du premier A400M. Est-ce une vraie réussite du point de vue européen ?

 

C'est indéniablement un bel exemple de coopération, et nous essayons de travailler main dans la main avec l'Occar. Mais je crois qu'il faut désormais aller encore plus loin dans la coopération autour de cet appareil, et nous plaidons pour développer un "pool" de kits de ravitaillement en vol qui permettraient de pallier quelque peu les insuffisances européennes dans le domaine.

 

Le sujet des drones agite toutes les grandes forces aériennes européennes, dont la France. Comment abordez-vous cette problématique ?

 

Tous les éléments sont réunis pour confirmer l’Union Européenne dans un rôle structurant autour des drones. D'abord parce qu'il y a un besoin de réglementer leur usage dans le trafic aérien général européen, et que la Commission européenne est pleinement dans sa compétence.. Nous voulons également coopérer avec l'EASA et les agences de sûreté aéronautique militaires nationales pour faciliter les processus de certification.

 

Cela fait au moins 10 ans que l'Europe se casse pourtant les dents sur le sujet.

 

Oui, mais désormais nous n'avons plus le choix entre plusieurs programmes de drones. C'est un programme, ou rien. Les industriels ont été les premiers à prendre la mesure de la nécessité d'harmoniser les besoins dans le domaine au niveau européen. Et ils demandent aussi une harmonisation des procédures de certification, ce en quoi nous pouvons les aider.

 

L'AED fêtera l'an prochain ses dix années d'existence. Est-il nécessaire de la faire évoluer pour s'adapter à de nouveaux défis ?

 

Nous travaillons effectivement à une réorganisation autour de trois grands piliers. Le premier serait consacré au soutien des coopérations au niveau européen, afin de lancer une vraie dynamique qui permettrait le lancement de coopérations "à la carte" entre les Etats-membres. Un autre pilier sera justement consacré aux projets et programmes réunissant les aspects capacitaires, recherche et armement, tandis que le dernier doit nous permettre d’améliorer l’interaction avec les politiques européennes, comme le Ciel unique, Horizon 2020, etc. sur l'activité des pays membres.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 11:30
Un Important Marché pour Israël : les Drones Sous-Marins (Militaires).

 

16.10.2013 Yael Barzilaï (Tel-Aviv) – Israel Valley

 

C’est à présent officiel et le secret militaire n’a plus lieu d’être. Après des années de recherche et developpement, Israël annonce publiquement se lancer sur un marché estimé à plus de 2 milliards de dollars dans le monde : celui des drones sous-marins.

 

Selon JSS News : "L’Université Ben Gourion d’Israël développe un navire sous-marin autonome, intelligent, plus précis et efficace qui va révolutionner ces tâches et d’autres. Une équipe de dix-huit étudiants de l’Université Ben-Gourion du Néguev a conçu et développé, un sous-marin autonome intelligent appelé Hydro Camel, le premier de son genre en Israël.

 

Plusieurs membres de l’équipe du sous-marin Hydro Camel sont en compétition dans le concours de RoboSub 16e édition qui se tient cette semaine à San Diego. Le concours est parrainé par le US Office of Naval Research et la Fondation Internationale des véhicules sans pilote. Le concours de cette année comporte trente-six équipes internationales d’universités. L’objectif est de faire progresser le développement du véhicule sous-marin autonome en proposant à une nouvelle génération d’ingénieurs d’effectuer des missions réalistes dans un environnement sous-marin.

 

Suite de l'article

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 15:55
Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

Escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman

 

15/10/2013 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Alors que le contrat pour la vente de deux drones MQ-9 Reaper vient d'être notifié à General Atomics par le Pentagone, le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, a révélé que les Etats-Unis n'avaient pas encore donné leur accord à la "francisation" de ces drones.

 

C'est parti pour les drones américains MQ-9 Reaper dans l'armée de l'air française. Et la France doit maintenant régler l'addition. Car le Pentagone a notifié le 30 septembre une partie du contrat à General Atomics Aeronautical Systems pour un montant de près de 50 millions de dollars (49,8 millions de dollars). Ce qui correspond aux premiers équipements pour l'achat via le programme FMS (Foreign Military Sales) - une vente d'Etat à Etat - de deux drones et d'une station sol par le ministère de la Défense français. Au total, la France devra débourser pour un système de deux drones MQ-9 Reaper un montant maximum de 149 millions de dollars.

 

"Nous avons passé un contrat FMS unique avec les américains d'un montant maximum de 149 millions de dollars", explique-t-on à La Tribune. Dans sa notification, le Pentagone évoque une demande urgente de la France d'acquérir deux drones. Le programme sera exécuté chez General Atomics à Poway en Californie et devra être achevé "avant le 15 juillet 2015". Pourtant, le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, a expliqué début octobre aux députés de la commission de la Défense que la France avait "acheté deux drones sur étagère, qui seront déployés avant la fin de l'année au Sahel".

 

La francisation des Reaper pas encore acceptée par les Etats-Unis

 

La France a acheté deux drones MQ-9 Reaper mais elle n'est pas encore sure de pourvoir les faire voler en Europe. "Nous avons demandé aux Américains la certification aéronautique permettant aux appareils de fonctionner dans l'espace aérien européen - ce qui les surprend toujours, car l'espace aérien est si étendu aux États-Unis que ses parties civile et militaire peuvent être séparées", a expliqué Laurent Collet-Billon.

 

Mais surtout, la France n'est pas sure encore de pouvoir "franciser" les drones Reaper, comme elle le souhaite. C'est ce que dit le DGA dans son audition : "nous souhaitons qu'une étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée". Pourtant, on avait expliqué à "La Tribune" à très haut niveau au sein de l'armée que cet achat  était conditionné à l'opération de "francisation" des douze drones que la France souhaite acheter. Pour des questions d'autonomie stratégique et ne pas dépendre des Etats-Unis, la France souhaite avoir accès aux "codes sources", les codes informatiques des drones soumis à de strictes règles d'exportation, afin de les modifier.

 

Vers un club d'utilisateurs formés de pays européens pour le Reaper

 

La loi de programmation militaire (LPM ) prévoit l'acquisition de douze drones MALE (pour moyenne altitude, longue endurance, soit 24 heures de vol) d'ici à 2019. Le coût total de cet achat - soit le prix d'achat et le coût de leur "francisation" - , est évalué par les services du ministère de la Défense à 670 millions d'euros. Le ministre de la Défense français "devrait prochainement annoncer la création d'un club des utilisateurs de Reaper en Europe, réunissant les Britanniques, les Italiens et peut-être les Allemands", a révélé le DGA..

 

Au-delà de cette opération, trois industriels - Dassault Aviation, l'italien Finmeccanica et EADS Cassidian - ont déclaré être disposés à s'unir pour élaborer un drone MALE européen à plus longue échéance de façon à pouvoir créer une filière industrielle européenne sur ce marché. "Je dois rencontrer leurs représentants dans le courant du mois d'octobre, a précisé Laurent Collet-Billon. Nous nous sommes également entretenus la semaine dernière (la semaine du 23 septembre, ndlr) de ce sujet avec M. Beemelmans, secrétaire d'État au ministère allemand de la Défense, chargé de l'équipement. La question que nous devons résoudre réside dans l'articulation entre ce que l'on veut intégrer du drone américain et ce que l'on veut développer dans un drone européen : la dimension financière la tranchera".

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 20:50
Pour la défense européenne, drones, cyber et satellites sont les priorités
15/10/2013 par Nicolas Laffont - 45eNord.ca
 

Dans un rapport rendu public mardi, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, identifie quatre secteurs prioritaires afin de renforcer la défense européenne.

 

Mme Ashton affirme ainsi que «la coopération est devenue essentielle» si l’Union européenne veut être «en mesure de réagir rapidement aux défis sécuritaires – cybersécurité, espace, énergie, sécurité maritime ou des frontières».

 

Ayant en tête le sommet européen des 19 et 20 décembre qui doit être consacré à la sécurité et la défense, alors que tous les budgets militaires sont en baisse, la chef de la diplomatie met en avant quatre priorités afin d’obtenir des avancées concrètes au sommet de décembre.

 

L’une de ces priorités est le développement de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance), qui est actuellement considéré comme l’une des lacunes les plus criantes de l’industrie européenne de défense. L’objectif est que les chefs d’État et de gouvernement puissent, lors de leur réunion à Bruxelles, «promouvoir une approche européenne pour développer cette capacité clé» à l’horizon 2020.

 

Autre priorité, le développement d’un système commun de satellites de communication, pour un double usage militaro-civil, d’ici à 2025. Actuellement, les capacités européennes sont «fragmentées» entre douze satellites, répartis en cinq constellations, dont la vie opérationnelle doit s’achever entre 2018 et 2025, selon le rapport.

 

Une approche commune dans la cyber-défense est également proposée, mais cette question «est extrêmement sensible car elle concerne le cœur de la souveraineté des Etats membres», a souligné un haut responsable de l’UE.

 

La dernière priorité concerne l’acquisition en commun d’avions de ravitaillement en vol, dont les armées européennes manquent cruellement.

 

Le développement de tels projets répond, selon le rapport, à la nécessité de «consolider l’industrie européenne de la défense», un secteur économique important puisqu’il emploie plus de 730.000 personnes directement et a réalisé un chiffre d’affaires de 172 milliards d’euros (240 milliards $) en 2011.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 17:55
Neotek va fournir un drone sous-marin à la marine nationale

14.10.2013 par P. CHAPLEAU - Lignes de Défense

 

L'entreprise Neotek de Lorient (en fait de Caudan) va fournir un drone sous-marin équipé à la Marine nationale comme le précise un avis d'attribution du 3 octobre (cliquer ici pour le lire).

Il s'agit d'un engin sous-marin autonome d'une valeur de  130 000 € (HT). Neotek et son client restent discrets sur ce drone et ses capacités en particulier dans le domaine acoustique.

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 11:50
Plus de 1000 heures de vol pour le Watchkeeper

le Watchkeeper britannique en vol (photo Thales Richard Seymour)

 

11.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Thales UK (la branche britannique de l’électronicien français) a annoncé le 7 octobre dernier qu’un certificat de type STDA (ou Statement of Type Design Assurance en anglais) lui avait été délivré par l’autorité de l’aviation militaire du Royaume-Uni (MAA) pour son système de drone Watchkeeper. Ce certificat signifie que le système drone de Thales a atteint un niveau de sécurité et d’intégrité acceptable, ouvrant la voie pour le MOD britannique vers la délivrance de l’autorisation de mise en service initiale. Le Watchkeeper est le premier drone à recevoir un certificat de type de ce type accordé par la MAA. On a compris, il s’agit d’une étape importante vers l’acceptation des drones dans l’espace aérien.

 

Aujourd’hui, Thales a déjà livré 28 plateformes Watchkeeper à l’armée britannique et deux autres devraient être livrées très prochainement – sur un total de 54 plateformes commandées. Neuf stations sol sur les 15 ont également été livrées. A ce jour, environ 600 vols ont été réalisés, représentant plus de mille heures de vol.

 

Rappelons également que dans le cadre de la coopération franco-britannique, le Watchkeeper pourrait intéresser la France, notamment l’armée de Terre, comme l’un des successeurs potentiels du SDTI (système de drone tactique intérimaire). Dans le cadre de cette coopération bilatérale, en juillet 2012, une Task Force Watchkeeper a été mise en place par les deux chefs d’état majors des armées de terre française et britannique.

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 16:55
Sagem présente son Patroller à l’armée de terre

Le Patroller exposé à Saumur dans les locaux du CEERAT, dans sa configuration multi-capteur, optronique avec boule Euroflir 410 et sa nacelle Comint. (crédit : Sagem)

 

14.10.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

L’industriel français Sagem (groupe Safran), a présenté pour la première fois officiellement son drone Patroller à l’armée de terre la semaine dernière. Le Patroller a notamment été présenté aux spécialistes de la guerre électronique, à l’occasion du 9ème Forum du renseignement de l’armée de terre, organisé cette année à Saumur.

Le drone que Sagem souhaite proposer face au Watchkeeper pour succéder au SDTI (Système de drone tactique intérimaire) a réalisé cet été (juillet/août) 16 vols complémentaires d’essais, en configuration multi-capteurs. Cette campagne de vols fait suite à celle menée en juin dernier (relire l’article de FOB ici). Sagem se félicite des résultats obtenus lors de cette dernière campagne. Ces vols, qui ont été organisés en région parisienne, visaient à valider les performances de l’aéronef muni de son pod de guerre électronique. La charge utile COMINT (COMmunications INTelligence) de Thales et la boule optronique Euroflir 410 (Sagem) combinées, en temps réel depuis la station sol, ont montré de « très bons résultats », notamment pour l’aspect guerre électronique. Les relevés de radio-goniométrie ont révélé une précision élevée sur les émetteurs militaires et civils en plastron, selon l’industriel français. Ainsi qu’une  « sensibilité nominale » à propos de la comptabilité radio-goniométrie avec l’ensemble des équipements radios et électroniques de bords. C’est donc une configuration multi-capteurs dérisquée que propose aujourd’hui Sagem à l’armée de terre, avec un pod guerre électronique calibré pour offrir la précision compatible avec les missions militaires.

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 15:55
Photos à l'appui! Les pilotes du Belfort à Holloman AFB...

09.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

L'armée de l'Air vient de diffuser trois clichés des six pilotes de l'escadron Belfort en formation sur Reaper sur la base de Holloman. Après une photo de Reaper prise en Afghanistan, voici donc un échantillon photographique pour illustrer l'avancement du dossier RPA ("remotely piloted aircraft").

Pour lire les deux derniers posts à ce sujet, cliquer ici et ici.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:50
Le drone Watchkeeper certifié

Cette certification ouvre, au drone Watchkeeper de Thales, la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde.

 

7 octobre Aerobuzz.fr

 

Thales UK annonce qu’un certificat de type (STDA ou Statement of Type Design Assurance en anglais) lui a été délivré par l’autorité de l’aviation militaire du Royaume-Uni (MAA1) pour son système de drone Watchkeeper.

 

Ce certificat de type confirme que le drone Watchkeeper est conforme aux normes de conception approuvées par la MAA et que le système dans son intégralité (cellule, stations sol et logiciels systèmes) a atteint un niveau de sécurité et d’intégrité acceptable. Il représente un élément clé du processus de certification, ouvrant la voie pour le MoD britannique vers la délivrance d’une autorisation de mise en service.

 

Watchkeeper est le premier drone à recevoir une certification de ce genre de la part de la MAA. Il s’agit-là d’une étape importante vers l’acceptation des drones au sein de l’espace aérien. Cela sous-tend la possibilité de vols militaires dans un espace aérien approprié partout dans le monde.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:30
Des réseaux d’Al-Qaida durement touchés, mais qui renaissent

07/10/2013 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Depuis 2008, l'Administration Obama a lancé pas moins de 79 attaques de drones au Yémen.

Jamais al-Qaida n'a été aussi durement touchée par les attaques ciblées américaines, pas moins de 350 ordonnées par Barack Obama depuis sa première élection en 2008. Une période où la mouvance terroriste a perdu sa tête, Oussama Ben Laden, ainsi que plusieurs cadres importants, dont le dernier en date, Abou Anas al-Libi, capturé samedi lors d'un raid dans sa maison de Tripoli en­ ­Libye.

 

Pas moins de vingt-cinq des quarante plus importants responsables d'al-Qaida ont ainsi été mis hors d'état de nuire. Parmi eux: l'Américain d'ascendance yéménite Anwar al-Awlaqi, qui était retourné sur ses terres pour organiser le recrutement de musulmans en Europe et aux États-Unis, mais aussi le Saoudien Said al-Shiri, son adjoint à la direction d'al-Qaida dans la péninsule Arabique (Aqpa), qui constitue la principale menace pour les intérêts américains. Avec les zones tribales afghano-pakistanaises, c'est au Yémen que les forces spéciales américaines ont concentré leur lutte. Et s'il est vrai que les attaques de drones au Yémen - pas moins de 79 sous l'Administration Obama - ont décapité Aqpa, l'efficacité tactique de ces tirs ciblés n'a pas empêché la mouvance locale de prospérer.

 
 

Des tirs répétés de drones, même renforcés par des captures régulières de cadres d'al-Qaida, ne suffisent pas à affaiblir durablement une mouvance terroriste transformée en label, avec des filiales de plus en plus autonomes dans les territoires où elles se sont implantées. «Les succursales d'al-Qaida disposent d'une redoutable capacité d'adaptation au terrain sur lequel elles évoluent», analyse un expert d'al-Qaida en Irak et en Syrie. «Et ces filiales affichent une facilité déconcertante à renouveler leurs dirigeants», ajoute l'expert, qui rappelle que la disparition d'un djihadiste est inscrite dans la logique du combat de «ces fous de Dieu». Lorsqu'al-Awlaqi ou al-Shiri viennent à disparaître, il reste encore Nasser al-Wahaishi, l'ancien secrétaire d'Oussama Ben Laden, pour prendre les rênes d'Apqa. Et accessoirement répondre au téléphone d'Ayman Zawahiri, le patron «d'al-Qaida central», caché entre l'Afghanistan et le Pakistan. Au-delà des individus, tous partagent la même idéologie forgée à la guerre contre «l'Occident impie».

 

D'autre part, les dégâts collatéraux provoqués par les tirs de drones sur les populations civiles aboutissent souvent à rapprocher ces populations des cibles visées. Même si al-Qaida au Yémen ou sa vitrine Ansar al-Charia ont dû abandonner certaines zones sous le coup des attaques conjuguées de l'armée et des forces spéciales américaines, leurs membres ont pu se réfugier dans des régions où les chefs de tribu sont faibles et l'autorité de l'État défaillante, pour continuer à y assembler leurs explosifs. Et lorsque certaines branches locales d'al-Qaida ont été affaiblies par des défections répétées, comme les Chebab en Somalie, celles-ci sont davantage le résultat de divergences entre leaders locaux que des coups de boutoir assénés par les Occidentaux, qui ont toutes les peines du monde pour infiltrer une organisation cloisonnée.

 

Le chaos né des révoltes arabes a également favorisé la circulation de certains dignitaires d'al-Qaida, revenus en Égypte ou en Libye comme Abou Anas al-Libi. Abou Moussab al-Souri est un autre cadre militaire d'al-Qaida, qui a recouvré la liberté à la faveur de la grâce accordée aux djihadistes par le président syrien Bachar el-Assad au début du soulèvement. Où est-il aujourd'hui? Probablement chez lui en Syrie, ou en Irak voisin, où la mouvance al-Qaida, AQI, profite du conflit syrien pour rebondir. Et là encore, malgré les éliminations de ses différents chefs successifs depuis le sanguinaire Abou Moussab al-Zarqaoui, AQI n'a jamais rendu gorge. Au contraire, son actuel leader Abou Omar al-Bagdadi va et vient entre l'Irak et la Syrie.

 

La capacité de résilience d'AQI a été récemment renforcée par les prisonniers qui se sont fait la belle lors d'une attaque contre des centres de détention au nord de Bagdad. Des laboratoires chimiques clandestins aux mains d'al-Qaida ont également été repérés au nord de l'Irak par les services de renseignements occidentaux. Bref, l'instabilité qui parcourt le monde arabe de la Libye à l'ancienne Mésopotamie offre un terreau favorable à l'essor de la mouvance terroriste, malgré les coups sévères qui lui sont infligés.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 16:55
Des Reaper pour la France: il faut commencer à mettre la main au portefeuille

01.10.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Lu dans la livraison quotidienne des avis d'attribution du Pentagone (avec le shutdown désormais effectif, je ne sais pas si le Pentagone va continuer à passer des commandes...?), un avis concernant la vente de Reaper à la France (voir ci-dessous). Le contrat FA8620-10-G-3038 n'est pas spécifique au contrat avec la France; c'est un contrat beaucoup plus large de construction aéronautique qui englobe l'achat français de deux Reaper.

 

Le marché attribué frôle les 50 millions de dollars mais sa nature n'est pas spécifiée. En tout cas, c'est la preuve qu'il faut commencer à payer...

 

Je rappelle que les équipages français sont en formation aux USA (cliquer ici pour lire mon post à ce sujet) et qu'un Reaper sera livré d'ici à la fin de l'année et un second début 2014.

General Atomics Aeronautical Systems, Inc., Poway, Calif., has been awarded a not-to-exceed $49,813,377 undefinitized contract action (DO 0112) under a previously existing cost-plus-fixed-fee contract (FA8620-10-G-3038) for France's MQ-9 Reaper urgent request program. Work will be performed in Poway, Calif., and is expected to be completed by July 15, 2015. This award is the result of a sole-source acquisition. This contract action is 100 percent foreign military sales for France. Air Force Life Cycle Management Center/WIIK, Medium Altitude Unmanned Aircraft Systems, Wright-Patterson Air Force Base, Ohio is the contracting activity.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 15:55
Premier paiement pour les Reaper français

01.10.2013 Helen Chachaty journal-aviation.com

 

Un avis d’attribution du Pentagone du 30 septembre fait état d’un premier contrat de 49,8 millions de dollars pour la fourniture des drones MQ-9 Reaper destinés à la France. La nature du contrat n’est pas spécifiée mais le délai d’achèvement est fixé au 15 juillet 2015.

 

Les deux premiers Reaper de General Atomics devraient arriver dans les forces françaises fin 2013-début 2014, sans plus de précisions de la part du ministère de la Défense pour le moment. Les drones sortiront en « configuration US Air Force » de la chaîne d’assemblage, non-armés. Des études sont actuellement en cours sur la francisation des appareils suivants.

 

Le 26 septembre dernier, l’armée de l’air annonçait que le premier équipage français, constitué de personnels du 1/33 « Belfort », avait effectué le premier « vol de familiarisation » d’un MQ-9 sur la BA de Holloman, au Nouveau-Mexique, le 24 septembre.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 12:55
Défense : le drone tactique Watchkeeper à la repêche

27/09/2013 Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

Peut mieux faire. La campagne d'essais du drone anglo-israélien Watchkeeper de Thales s'est moyennement bien passée cet été à Istres. Mais Paris continue à privilégier la coopération franco-britannique. D'autant que le SDTI de Safran, le rival de Thales, avait lui-même rencontré pas mal de difficultés de mise au point.

 

Les drones seraient-ils maudits en France ? La campagne d'essais du drone tactique anglo-israélien Watchkeeper en France ne s'est pas très bien passée cet été à Istres, selon des sources concordantes. L'exemplaire prêté par Londres a rencontré quelques difficultés pour réaliser tous les vols prévus et n'a pu finalement en effectuer que la moitié. Ce qui a entraîné quelques frustrations et mécontentements au sein du ministère de la Défense, et plus précisément à la direction générale de l'armement (DGA). "Les résultats ne sont pas encore ceux que nous espérions", a d'ailleurs prudemment précisé il y a deux semaines le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud aux sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense.

Selon nos informations, la moitié des vols annulés l'ont été en raison de mauvaises conditions météorologiques, notamment au mois de juin, qui il est vrai a été très... britannique. Des raisons exogènes au programme qui exemptent de fait le Watchkeeper. En revanche, l'autre moitié des vols l'ont été pour des raisons techniques... mais qui sont "connues", explique-t-on à La Tribune. Car en Grande-Bretagne, le Watchkeeper est encore dans sa phase de mise au point finale et est dans la dernière ligne de droite pour obtenir le droit d'être mis en service dans les rangs de l'armée de terre britannique.

 

La coopération franco-britannique privilégiée

Pour autant, le Watchkeeper, réalisé en coopération entre Elbit, qui fournit la plateforme Hermes 450, et Thales UK la charge utile, garde toutes ses chances pour remplacer les drones de reconnaissance et de désignation d'objectifs, SDTI (Système de drone tactique intérimaire), livrés par Safran à l'armée de terre française et qui sont aujourd'hui à bout de souffle. Car Paris continue de donner la préférence à cette coopération franco-britannique dans le cadre des accords de Lancaster House pour le segment des drones tactiques.

Et en dépit de la campagne mitigée cet été, les essais se poursuivent. Ce que confirme l'amiral Edouard Guillaud : "actuellement, les essais du Watchkeeper, qui n'est toujours pas déclaré opérationnel, se poursuivent au Royaume-Uni et en France. La version définitive n'est toujours pas acquise". Et de rappeler que la France était montée "dans le train sans ajouter de sur-spécifications, qui auraient rendu la coopération impossible, retardé le système, et rendu le projet financièrement bien plus difficile. Notre volonté dans ce domaine est très nette".

 

Le SDTI opérationnel jusqu'à fin novembre 2014 ?

Le temps presse. Car les SDTI devront être retirés entre 2015, pour les premiers exemplaires, et 2017, assure le ministère de la défense dans la présentation de la loi de programmation militaire (LPM). Et même plus vite si l'on en croit le Comité des prix de revient des fabrications d'armement (CPRA), qui dans son dernier rapport, indique que "huit marchés et trois avenants au total ont été nécessaires pour assurer la disponibilité opérationnelle de l'équipement jusqu'en novembre 2014". Ce qu'a confirmé le PDG de Safran, Jean-Paul Herteman, aux députés de la commission de la défense : "la phase de production, et, à moyen terme, d'opération du SDTI arrive effectivement à son terme".

Selon le patron de Safran, ce système sera remplacé par un drone de capacité supérieure, et son groupe "se positionne avec un produit original et intelligent, baptisé Patroller : nous espérons donc lui trouver des débouchés". Et de rappeler, compte tenu de la préférence française pour le Watchkeeper, que "la France avait été le cinquième ou sixième client pour le SDTI". Le drone Patroller, d'un poids d'environ une tonne, guidé par une liaison radio VHF, dispose d'une endurance de vol allant jusqu'à trente heures et d'une capacité de vol à une altitude de 25.000 pieds. "Sa plateforme est tout simplement un planeur motorisé fabriqué en Allemagne - leader pour ce type d'appareils -, équipé d'un système optronique, de contrôle de mission et d'évitement automatique des obstacles", a expliqué Jean-Paul Herteman. Ce drone peut être utilisé pour des activités civiles telles que la surveillance de frontières ou l'observation d'incendies.

 

La saga du SDTI appelle à la prudence

Les difficultés estivales du Watchkeeper sont toutefois à relativiser tant le SDTI a rencontré de sérieux déboires. Ce programme, qui a été lancé en février 2000, pour succéder au système Crécerelle, a fait l'objet d'un marché passé à Sagem en 2001, dans l'attente d'un système de drone futur. D'où son appellation d'intérimaire : il était prévu que pour sept ans. "Ce marché a dès l'origine rencontré de nombreuses difficultés tant pour la livraison intervenue avec plus d'un an de retard, que dans le maintien en condition opérationnelle, note le CPRA dans son rapport. L'exécution des premières tranches ont été critiques et ont fait l'objet d'un contentieux entre l'industriel et la DGA. Celui-ci s'est finalement soldé par une pénalité de 5 millions d'euros pour l'industriel".

Fin 2011, malgré les pertes et la fragilité du système - plusieurs étaient en réparation -, le SDTI a néanmoins montré un "grand intérêt opérationnel" et son utilisation a été "beaucoup plus importante que prévue, notamment en opérations".

 

SDTI : des dérives financières importantes

L'acquisition du système SDTI s'est élevée à 77 millions d'euros alors que la prévision initiale était de 68 millions. "Si cette augmentation a été modérée (+13 %), il n'en a pas été de même pour celle du maintien en condition opérationnelle et de la logistique, a constaté le CPRA : envisagée à l'origine pour 7 ans et pour une opération extérieure à un montant de près de 48 millions d'euros, elle s'est finalement élevée pour 10 ans et trois opérations à plus 196 millions d'euros (+ 310 %)".

Le coût total de possession du système, constaté sur 10 ans, est de 273 millions d'euros, très loin des prévisions initiales évaluée à environ 116 millions. Selon le CPRA, pour le SDTI, comme pour son prédécesseur le drone Crécerelle, "la part du maintien en condition opérationnelle dans le coût total de possession est particulièrement élevée : elle est de près de 70 % et correspond à plus de 2,5 fois le prix d'acquisition. Elle provient notamment d'une mauvaise anticipation de l'utilisation en opération, qui a occasionné un surcoût de près de 90 millions d'euros et des trois années supplémentaires de service des appareils, pour près de 60 millions. En revanche, le coût unitaire d'un drone est resté égal aux prévisions".

 

Quels enseignements pour l'avenir

Le CPRA estime que l'expression du besoin, qui demandait des capacités ambitieuses, a conduit "à ne pouvoir retenir qu'un seul industriel français alors que d'autres pistes auraient pu être davantage explorées". Et de souligner que des pistes "mériteront de l'être avec plus de détermination pour les programmes futurs". Pas sûr que Paris prenne cette voie, Thales étant pour le moment clairement favori pour remporter le marché d'une quinzaine de systèmes qui seront livrés à l'horizon de 2019. En outre, l'intérêt "d'évaluer au plus juste le montant du MCO lors du lancement d'une opération apparaît très clairement dans cette opération". Et pour cause, le MCO a dérivé de plus de 300 % par rapport aux prévisions initiales.

Le rôle des drones dans les armées actuelles n'est plus à démontrer, après l'emploi intensif et efficace du SDTI en Afghanistan, a rappelé le CPRA. "Mais, a-t-il souligné, les quantités envisagées dans le futur incitent à mener une réflexion pour un regroupement de l'ensemble des partenaires européens, qui permettrait la constitution d'une filière "drones", disposant d'une véritable pertinence économique". Ce qui est en train d'être réalisé entre la France et la Grande-Bretagne.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:55
L'escadron de drones 1/33 Belfort fait voler des Reaper aux Etats-Unis

26.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. Défense globale

 

Un premier équipage de l'escadron de drones 1/33 Belfort de la base aérienne 709 de Cognac, sur les trois actuellement en formation sur la base de l'US Air Force d'Holloman au Nouveau-Mexique, a fait voler durant deux heures un drone MQ-9 Reaper, modèle acquis par la France (photo armée de l'Air).

 

Après cinq semaines de formation et cinq heures de vol sur simulateur, ce premier vol a été opéré par un équipage constitué de deux pilotes opérateurs, ayant déjà une expérience sur les systèmes de drones français (Harfang), précise le communiqué de l'Armée de l'Air.

 

Rappelons que l'escadron de drones 1/33 Belfort est installé à la BA 709 de Cognac depuis 2009 et regroupe 80 personnels, des opérateurs Harfang jusqu'aux techniciens de maintenance.

 

Si le Livre blanc préconise l'acquisition de douze drones de surveillance, la France s'apprête donc à en acheter deux avant la fin de l'année. Les Harfang ont joué leur rôle lors de l'opération Serval mais leur technologie est dépassée. Les Etats-Unis ont donné leur accord pour extraire de la ligne de production du fabricant General Atomics deux exemplaires de MQ-9 Reaper dans une version de surveillance non armée (environ 40 millions d'euros pièce à part accord particulier).

 

Car ce drone, de 11 m de long et de 20 m d'envergure, qui vole 27 heures jusqu'à 15 000 m d'altitude, peut transporter et tirer des missiles sol-air (voire deux missiles air-air ou deux bombes). L'US Air Force a largement utilisé sa puissance de feu en Afghanistan voire au Pakistan.

 

Le Reaper, qui signifie moissonneur (ou faucheur), ne sera donc pas utilisé au maximum par l'armée française. Et de toute façon pas sur le sol national ou même européen. Ce produit intégralement américain n'est a priori pas habilité à survoler nos contrées.

 

L'armée américaine compte 104 Reaper et l'US Air Force compte en acheter douze supplémentaires d'ici 2014. Jusqu'ici, seuls les armées britanniques et turques possèdent des MQ-9 Reaper.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 15:55
Le drone Skylark 1LE, un outil précieux au CPA 10

26/09/2013 Lieutenant Marianne Jeune
 

Le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) met en œuvre le mini-drone Skylark 1LE (longue endurance) pour des missions de surveillance ou de reconnaissance lors des opérations spéciales.

 

Au CPA 10, l’expert du mini drone Skylark 1LE s’appelle «Félix». Ce sergent de l’armée de l’air a fait partie des premiers commandos à prendre en main ce nouvel équipement testé dans les forces spéciales «air» en 2009, avant d’être qualifié instructeur en interarmées en 2010. «Dans les opérations spéciales,on a toujours besoin de voir ce qui se passe au sol, explique «Félix». Le meilleur moyen pour y parvenir reste le vecteur aérien. En se dotant d’un mini drone, nous sommes encore plus autonome sur le terrain.» Une capacité chère aux forces spéciales.

 

Le Skylark 1LE a été projeté pour la première fois sur un théâtre d’opérations en 2010, en Afghanistan. Par la suite, il a prouvé son efficacité aux quatre coins du monde, et dernièrement au Mali lors de l’opération Serval. «Aujourd’hui, le CPA 10 dispose de deux systèmes comprenant chacun trois drones et une station de contrôle, précise l’opérateur du CPA10. Nous avons un équipement parfaitement opérationnel, avec des opérateurs qui commencent à avoir une bonne expérience de terrain»,

 

 

Le drone Skylark 1LE, un outil précieux au CPA 10

L’unité de l’armée de l’air n’est pas la seule dans les forces spéciales à employer ce mini drone d’observation. En revanche, elle cultive sa spécificité aéronautique en utilisant ce vecteur lors de missions d’appui aérien. Par exemple, grâce à la retransmission d’images en temps réel, l’opérateur drone d’un groupe action au sol peut communiquer à une patrouille de chasseurs des informations précises et correctes en vue d’une frappe. Plus généralement, le Skylark 1LE offre des capacités de renseignement avant action, d’ouverture d’itinéraire, d’observation pour de l’aide à la décision…

Mettre en œuvre le système nécessite deux opérateurs. Le premier se poste à la station de contrôle pour piloter la machine. Cette station peut également être embarquée dans un véhicule afin d’augmenter l’élongation de la manœuvre. Le second opérateur, quant à lui, se charge de la gestion de l’aéronef (montage, lancé manuel), tout en assistant son coéquipier en cas de procédure d’urgence. Pour l’atterrissage, le drone est totalement automatisé. Il se place à la verticale d’un point de poser déterminé par le pilote, puis amorce sa descente en testant l’orientation et la force du vent. Il se pose ensuite sur le point à l’aide d’un Airbag qui se gonfle sous l’empennage, pour davantage de précision.

Propulsion : électrique,

Décollage : lancé manuellement

Possibilité de passer le drone d’une station à une autre

Capacités de jour comme de nuit

Poids au décollage : 7,5 kg

Envergure : 3 mètres

Autonomie : 3 heures

Plafond opérationnel : 5000 mètres

Rayon d'action : de 20 à 40 km avec possibilité de pilotage en mode déplacement (véhicule) ou de passer la main à une autre station pendant un vol.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 11:45
Les drones US de Djibouti délocalisés à Chabelley Airfield?

26.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

Le Washington Post la semaine dernière puis le site OpenSource IMINT mardi ont publié des articles sur la supension des vols de drones à partir de Djibouti (le Washington Post parle de 16 mouvements de drones quotidiens sur l'aéroport de Djibouti). Une suspension pour cause de crashes et d'accidents qui ont mis en péril la vie des populations civiles.

 

OpenSource précise que les/des drones opéreraient désormais à partir de l'aérodrome de Chabelley (flèche verte sur la photo ci-dessous) à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de l'aéroport principal (flèche noire) où sont basées les forces US:

PrtScr capture.jpg

 

Un porte-parole américain a reconnu que des drones étaient désormais basés à Chabelley, aérodrome qui est déjà utilisé par les Américains et les Français comme piste de dégagement. A noter cet avis de juillet dernier: "CHABELLEY AIRFIELD (HDCH) IS FULLY OPERATIONAL AT THIS TIME. ALL US AIRCRAFT MUST REQUEST A SLOT TIME FOR ARRIVALS INTO AND DEPARTURES OUT OF CHABELLEY THROUGH THE HOAAC SCHEDULING OFFICE DSN: 311-824-5615. CHABELLEY TOWER IS ALSO OPERATIONAL AT THIS TIME. CONTACT "CHABELLEY TOWER" ON VHF 126.8. CONTACT "CHABELLEY GROUND" ON VHF 120.425. SFC - FL020, 30 JUL 11:00 2013 UNTIL 28 OCT 11:00 2013. CREATED: 30 JUL 08:01 2013".

 

On lira en cliquant ici un article sur les travaux réalisés par les marines à Chabelley Airfield en 2011.

 

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 11:35
Will Asian Drones Make Conflict More or Less Likely?

September 26, 2013 By  James R. Holmes - The Naval Diplomat

 

Those intellectual swashbucklers from the Center for a New American Security are at it again, this time with an essay over at Foreign Policy detailing the dangers likely to accompany drone operations in Asia. Precipitating their commentary was China's first deployment of an unmanned aerial vehicle (UAV) over the Senkaku Islands. The overflight took place earlier this month, timed to coincide with the one-year anniversary of Tokyo's nationalization of the archipelago. (So much for Chinese subtlety.) This, they conclude, launches Asia into a brave new world where unmanned aircraft could escalate minor encounters into major conflagrations. Read the whole thing.

 

I have few quibbles about the CNAS crew's appraisal of the problem. Asia and the international community are indeed entering into undiscovered territory as UAVs of various sizes, shapes, and purposes proliferate in Asian skies. But if I had to comment — and you know I do — here are some rambling thoughts I might add.

 

First, the Clausewitzian formula with which I endlessly torment Naval Diplomat readers — that the value a competitor places on its political goals determines how much effort it puts into obtaining those goals — has ominous overtones in Asia. Effort is a multiple of two factors. One, there's "magnitude," meaning the rate at which a competitor expends resources on behalf of its political objectives. Then, there’s "duration," or how long that rate of expenditure must be sustained to attain the objectives. Multiply the rate at which you expend lives, treasure, and hardware by the total amount of time you expend these resources, and bingo — the result is the total effort spent.

 

How do UAVs figure in? Drones are cheap. And since they carry no pilots, they're expendable by contrast with manned tactical aircraft. The magnitude of any effort harnessing UAVs appears small as a consequence. The Clausewitzian calculus suggests that such a low-cost, low-risk endeavor can go on more or less forever, even if it commands only middling importance for policymakers. For an adversary, similarly, the psychological barrier against bringing down an intruding UAV may be lower than that against bringing down a conventional aircraft. No enemy airmen will have perished. How this dynamic would play out between two militaries that dispatch combat-capable UAVs into contested airspace remains to be seen. Would this be an automated war-by-proxy? What happens when two Skynets meet?

 

Second, there's an asymmetry to how competitors may view drone operations. What looks like routine military reconnaissance to the side operating UAVs may look like aggression to an antagonist if a flight passes over the wrong place on the map. If so, innocuous-seeming activities could appear to menace one's sovereignty or homeland — top priorities for any government. The value of the object of self-protection would spike — warranting the utmost defensive measures and, perhaps, escalating a minor encounter out of all proportion to the stakes.

 

Third, many of the pixels spent on the strategic setting in Asia, mine included, describe the plight of surface forces on the high seas or in port. The ocean's surface is a menacing place, whether you're sitting pretty in an Aegis destroyer or lumbering along in a logistics ship or amphibious transport. You're visible to enemy sensors and thus vulnerable to enemy weaponry. But radically different threat environments are coming into being along the z-axis, below and above the surface. Submarines lurk beneath the waves in increasing numbers, fielded by more and more navies. Detecting, targeting, and sinking this elusive foe is an undertaking of immense scope and complexity.

 

Drones pose the opposite problem from submarine proliferation. Rather than striking unseen, they're relatively straightforward to detect. Hence the Sino-Japanese incident over the Senkakus. But what do you do once you've detected an unmanned aircraft in airspace you claim? Send out combat planes to escort it away? Its operators may say no. In effect they dare you to escalate. You can either lodge a diplomatic protest, which could prove ineffectual, or act forcefully to remove the threat. If the side dispatching the UAV is stronger militarily, you will have been maneuvered into a conflict in which you're outmatched. Your prospects appear grim.

 

For Beijing, the logic of UAV operations resembles the logic of "small-stick diplomacy." The unmanned aircraft is like a fishing vessel exercising its right to ply its trade in sovereign waters, or an unarmed maritime enforcement ship patrolling those waters. It appears inoffensive, yet it's there. Refrain from acting, and you've let an opponent establish a presence — a stepping stone to control — on disputed ground. Act, and you justify countermeasures from a stronger adversary that can portray itself as the aggrieved party.

 

A tough problem, aloft as at sea. Understanding is the first step toward wisdom — and effective countermeasures.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 10:21
Aviateurs français et américains autour d'un drone Reaper

Aviateurs français et américains autour d'un drone Reaper

 

26/09/2013 Armée de l'air

 

Le 1er vol de familiarisation d’équipage de l'armée de l'air française aux commandes d’un drone MQ-9 Reaper s’est déroulé, mardi 24 septembre 2013, sur la base aérienne de l’US Air Force de Holloman (état du Nouveau-Mexique – États-Unis)

 

Le vol, d’une durée deux heures, avait pour objectif la prise en main du vecteur, et de son capteur, par un équipage constitué de deux pilotes opérateurs, ayant déjà une expérience sur les systèmes drones français.

 

Ce premier vol vient parachever une formation théorique et pratique d’une durée de cinq semaines, ainsi que 5 heures de vol sur simulateur.

 

Le Livre blanc a défini quatre principes pour notre futur modèle d’armée qui sont au fondement des choix d’équipement présentés par la loi de programmation militaire. Le premier de ces principes est l’autonomie stratégique qui vise à permettre à la France de disposer de sa liberté de décision et d’action. Pour satisfaire à cette exigence, la loi prévoit de renforcer les capacités permettant la prise d’initiative dans des opérations simples et probables, notamment en développant le renseignement (par exemple, livraison de drones moyenne altitude longue endurance - MALE).

 

C’est pourquoi le projet de loi de programmation prévoit, un effort inédit dans les domaines du renseignement en visant, entre autres, l’acquisition de 12 drones MALE de type Reaper.

 

La livraison des 2 premiers vecteurs et d’une station-sol est prévue à compter de la fin de l’année. Afin que l'armée de l'air soit en mesure de les mettre en œuvre, le plus tôt possible, 3 équipages de l’escadron de drones 1/33 «Belfort»  de la base aérienne 709 de Cognac sont actuellement en formation à Holloman Air Force Base.

 

Les autres équipages doivent réaliser leur premier vol rapidement.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 07:45
US Relocates Drones Airfield After Djibouti Crashes

Sep. 25, 2013 – Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — The Pentagon is shifting its drone operations from a US base in Djibouti to a more remote airfield after local officials voiced concern about possible collisions with commercial aircraft, officials said Wednesday.

 

“There was a concern over what would happen if a MQ-1 (Predator drone) obstructed a runway, and that it would have a significant impact on commercial air operations,” said the official, who spoke on condition of anonymity.

 

After the attacks of Sept. 11, 2001, Camp Lemonnier — located next to the Djibouti international airport — took on crucial strategic importance for Washington as a site for stationing special operations forces and drones for assaults on al-Qaida militants in Yemen and Islamist Shabab forces in Somalia.

 

But after five accidents involving MQ-1 Predators since January 2011, the government of Djibouti demanded the Americans halt the drone flights out of Camp Lemonnier, where about 3,000 US troops are deployed, said the defense official, confirming a report in the Washington Post.

 

Under an agreement with Djibouti, the US military will move its drone fleet from Camp Lemonnier to Chabelley Airfield, about 10 kilometers southwest of the capital, according to a document from Congress authorizing defense spending for 2014.

 

Lawmakers are “aware that the government of Djibouti mandated that operations of remotely piloted aircraft (RPA) cease from Camp Lemonnier, while allowing such operations to relocate to Chabelley Airfield, Djibouti,” it said.

 

The decision to shift flights to Chabelley raised questions about Pentagon plans to spend $880 million to improve the infrastructure at Camp Lemonnier.

 

The US government plans to invest $13 million for infrastructure at Chabelley airfield to support the drone flights, according to the document. But lawmakers wrote that they remained concerned about how operations at the new location would be sustained over the long-term and at what cost.

 

The move from Camp Lemonnier to Chabelley has been under discussion for more than six months, the defense official said.

 

“We have a really strong relationship with Djibouti ... and this was a way to accommodate Djibouti in a mutually beneficial way,” the official said.

 

The official said the move might have some temporary, minor effect on current military operations in the region, but there would “no significant operational impact.”

 

Other US military aircraft, including cargo planes and fighter jets, would continue to fly out of Lemonnier, he said.

 

The French military also uses the airfield at Lemonnier for about a dozen aircraft based there.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 17:40
Unmanned aircraft Skat

Unmanned aircraft Skat

MOSCOW, September 24 (RIA Novosti)

 

Russia’s Defense Minister has urged defense firms to speed up work to develop combat drones, a senior industry official said Tuesday.

Oleg Bochkarev, deputy head of the government Military-Industrial Commission, told RIA Novosti that Defense Minister Sergei Shoigu had issued instructions to this effect in July.

Several defense companies, including Sukhoi, Sokol and Tranzas, are currently working on unmanned combat aerial vehicles (UCAVs), Bochkarev said. He indicated that the commission would like to see Tranzas’ one ton combat drone start tests by 2014.

Earlier this month, Russia’s Berkut VL helicopter developer said that defense firms in the United Arab Emirates and Russia would develop drones based on the Berkut VL – a superlight two-seat helicopter equipped with a Conver VAZ or Lycoming engine and a range of up to 600 kilometers.

Mikhail Pogosyan, president of United Aircraft Corporation, the holding that unites the Russian aerospace industry, said last November that Sukhoi would focus on creating reconnaissance and strike UAVs in the near future.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:20
First Flight of the Orion Mega MALE Drone

September 25, 2013 defense-update.com

 

Aurora Flight Sciences Orion UAS has made its first flight last month, on August 24, 2013 the Orion took off from an unnamed airfield in the western test range, on a flight that lasted three hours and thirty-one minutes. The drone reached an altitude of 8,000 feet above mean sea level on that flight.

 

This mission was the first step towards demonstrating a 120-hr. flight at 20,000 ft. carrying a 1,000-lb. multi-sensor payload. Such extended endurance would allow the new drone to provide continuous surveillance carrying a Predator-class payload with fewer takeoffs and landings than current medium-altitude, long-endurance UAS flying 24-hr. missions, significantly reducing the manpower burden and operating cost.

 

Powered by a pair of fuel-efficient Austro Engine AE300 turbo-diesels, the aircraft flew for 3.5 hr., reaching an altitude of 8,000 ft. and airspeed of around 60 kt., says Tom Clancy, vice president of Aurora’s UAS business sector. Within the Defense Department, ownership of the Orion program has changed hands several times.

 

Aurora declined to identify its current customer, but Aviation Week understands it is the U.S. Air Force’s Big Safari program office, which manages the acquisition and modification of special-mission platforms. Using the composite wing and tail of the original HALL design, the Orion was rolled out at Aurora’s Golden Triangle, Miss., plant in November 2010, when it was expected to fly in August 2011.

 

In spite of program delays the basic objectives set at the beginning remain: a 120 hr. autonomous UAS carrying 1,000 lb. to 20,000 ft. There was no mission system on board for the Orion’s first flight, but there will be a payload on the aircraft for the 120 hr. demonstration flight, expected to be conducted by mid-2014. A number of different multi-intelligence payloads are potentially part of the program.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:20
USAF Says Global Hawk Is Safest Aircraft

September 24, 2013 defense-aerospace.com

(Source: US Air Force; issued Sept. 23, 2013)

 

100K & Going: Global Hawk Makes Mark As Safest Platform

 

GRAND FORKS AFB, N.D. --- Although the days of the bombers and tankers are long gone, Airmen at Grand Forks Air Force Base, N.D., are still finding ways to make Air Force history thanks to the Global Hawk mission.

 

The Northrop Grumman Corporation recently announced that its high-altitude, long-endurance unmanned aircraft systems achieved 100,000 flight hours Sept. 5.

 

News of the milestone was well-received by the leadership and members of the 69th Reconnaissance Group, the unit at Grand Forks AFB directly in charge of conducting Global Hawk missions.

 

"This milestone is something in which those of us involved in the Global Hawk mission take great pride," said Col. Lawrence Spinetta, 69th RG commander.

 

According to the Air Force Safety Center, Kirtland AFB, N.M., approximately 85 percent of the 100,000 flight hours for this aircraft were logged by U.S. Air Force Global Hawks. Credit for the remaining flight hours was split among the NASA, German and U.S. Navy versions of the aircraft.

 

The Global Hawk also has the safest record of any fighter, bomber or reconnaissance aircraft in the Air Force's active inventory.

 

"The safety record of the U.S. Air Force Global Hawk fleet is remarkable, especially given the fact that the system was rushed to combat and flew 75 percent of its first 100,000 hours supporting our warfighters in Afghanistan and elsewhere," Spinetta said. "These figures prove the reliability of unmanned aircraft technology. More importantly, it's testament to the professionalism of our Airmen and the pride they take in accomplishing our mission."

 

The Global Hawk is aptly named. Every day, RQ-4s circle the globe, providing critical strategic intelligence, surveillance, and reconnaissance to six combatant commands.

 

"The jet's long endurance is a significant combat force multiplier," Spinetta said.

 

The RQ-4, which can fly for upwards of 30 hours nonstop, has the ability to cover almost half the circumference of the world without refueling. That capability makes it a key contributor to the global vigilance, global reach, and global power of the U.S. Air Force.

 

Spinetta reflected on the recent aviation milestone and contemplated what it means for the history of the Air Force.

 

He told members of the 69th RG that their hard work is "the realization of an Air Force prophecy" by Gen. Henry H. "Hap" Arnold. As the commanding general for the U.S. Army Air Force in 1945, Arnold said, "We have just won a war with a lot of heroes flying around in planes. The next war may be fought by airplanes with no men in them at all...Take everything you've learned about aviation in war, throw it out the window, and let's go to work on tomorrow's aviation."

 

Members of the 69th RG will receive patches from Northrop Grumman commemorating the milestone.

 

"Some people might refer to the patch as badge of honor, however, we know the real honor is knowing we are doing an excellent job protecting our warriors and our nation," Spinetta said. "That's exactly what we will continue to do."

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