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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:45
Les Drones de la Paix de la MINUSMA


27 avr. 2015 par MINUSMA

 

Les drones de la paix renforce l’efficacité des opérations de l’ONU car utilisé dans les contextes les plus difficiles du maintien de la paix.

Les drones sont utilisés depuis quelques années dans divers contextes comme la planification humanitaire et la récolte de données à des fins scientifiques (météorologie, cartographie, etc.) ou encore commerciales (agriculture, foresterie, etc.). Dans le cas de la MINUSMA, tel que mentionné plus haut, les drones sont utilisés exclusivement à des fins de surveillance aérienne et pour la protection des civils. La surveillance aérienne permet de collecter des informations qui fourniront du renseignement aux cellules JMAC et au Centre de situation comme ASIFU de l’ONU, pour qu’il prenne les mesures nécessaires de prévention des conflits avec les casques bleu sur le terrain.

La Mission de l’ONU au Mali ne possède pas de drone d’attaque. Les drones de la MINUSMA servent uniquement comme outils de surveillance et de renseignement dans le seul but de contribuer à la paix durable et à la stabilisation du Mali.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 11:45
Les drones Reaper passent le cap des 4 000 heures de vol

 

15/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis janvier 2013, dans le cadre de l’opération Barkhane, l’escadron de drones 1/33 "Belfort" de Cognac est déployé avec deux drones Harfang au sein du détachement Air (DETAIR) de Niamey. Au mois de décembre 2013, deux drones MQ-9 Reaper ont rejoint le dispositif afin de renforcer les capacités de surveillance et de renseignement de Barkhane. Ces derniers viennent de franchir le cap des 4 000 heures de vol.

 

Dès son arrivée, le drone MQ-9 Reaper MALE (moyenne altitude, longue endurance) a démontré toute son utilité. Sa vitesse de déplacement et la qualité des images prises par son capteur principal sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d'appui renseignement aux opérations menées par Barkhane. Avec 4 000 heures de vol depuis son déploiement sur la bande sahélo-saharienne (BSS), il permet d’assurer un appui quotidien en matière de FMV (Full Motion Vidéo) et complète parfaitement l’action du Harfang. L’escadron de drones 1/33 "Belfort" a ainsi réalisé près de 14 400 heures de vol depuis le mois de janvier 2013.

 

Face à l’immensité du théâtre d’opérations, la capacité ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) du drone s’inscrit au cœur de la mission aérienne et vient en appui et en complément des autres capteurs, comme ceux du Rafale équipé de la nacelle RECO NG. Le drone peut cibler des zones de danger ou de surveillance et mettre en œuvre dans la durée la précision de ses instruments de recueil d’images.

 

Un rôle déterminant qui s’appuie sur un équipage. Celui-ci est composé d’un pilote, d’un opérateur capteur, d’un opérateur image et d’un coordinateur tactique, également officier de renseignement. C’est en effet l’alliance de toutes ses fonctions qui constitue la force d’appui direct renseignement et de soutien aux forces engagées sur le terrain. Les « anges gardiens » de la BSS sont présents à chaque phase des opérations menées au sein de la force Barkhane.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 07:55
Nantes vise 75 exposants pour son premier salon du drone

 

8 avril Aerobuzz.fr

 

Le parc des expositions de Nantes espère réunir 75 exposants et attirer 3.500 exposants pour la première édition de Drone Expérience Festival, une manifestation, comme son nom l’indique, dédiée au marché du drone civil. Ce rendez-vous qui aura lieu les 18 et 19 septembre 2015, s’adresse d’un côté aux professionnels, de l’autre au grand public. En parallèle de l’offre commerciale constituée par les entreprises exposantes, un programme de conférences sur les sujets d’actualité sera proposé aux professionnels. Il y en aura également pour le grand public, avec une programmation différente. Des démonstrations de vol sont prévues en extérieur et en intérieur, ainsi que des projections de films. Un festival du film se tiendra pendant le salon.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 07:55
Un drone français pour chasser les pilotes de drone

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier - photo ECA / Groupe Gorgé

 

13/04 lesechos.fr

 

Après les multiples survols illicites détectés en France, ECA a développé un drone capable de repérer un pilote contrevenant et de le photographier.

 

La firme française de robotique ECA, propriété du Groupe Gorgé, a annoncé avoir développé une technologie permettant de localiser rapidement le pilote d’un drone « malveillant », de s’en approcher et de l’identifier grâce à une caméra, « en situation de flagrant délit ». « La lutte contre les survols intempestifs de sites sensibles par les drones est devenue un enjeu national », explique le groupe dans un communiqué diffusé lundi.

 

Les récents survols illicites de centrales nucléaires ou de la ville de Paris par ces engins dirigés à distance ont notamment déclenché la recherche de solutions de riposte. Les réponses proposées jusqu’à présent incluaient la possibilité de neutraliser en vol les drones, souligne ECA. Mais le système développé par l’entreprise, prévu pour être incorporé sur son drone IT180, « ne laisse plus aux pilotes malveillants la possibilité de disparaître ».

 

« Après détection du drone contrevenant par des moyens fixes au sol, la stratégie consiste à faire intervenir le drone IT180 qui, dans un premier temps, localise le pilote grâce à sa technologie embarquée puis, dans un second temps, s’en approche pour procéder à son identification par ses caméras », explique le groupe. Cela « permet aux forces de l’ordre de les approcher en toute discrétion et de les appréhender en situation de flagrant délit tout en collectant l’ensemble des preuves nécessaires en vue de poursuites judiciaires ultérieures », ajoute ECA.

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 15:00
Le consortium piloté par l’ONERA sélectionné par l’ANR pour la lutte anti drone

 

 

Paris, le 08 avril 2015 Communiqué de presse de l’ ONERA

 

Le projet  ANGELAS, Analyse Globale et Evaluation des  technologies  et  méthodes pour  la  Lutte  Anti  UAS*,  coordonné  par  l’ONERA  avec six  partenaires  industriels  et académiques,  a  été  retenu  par  l’Agence  Nationale  de la Recherche (ANR) pour  le programme « Protection de zones sensibles vis- à- vis des drones aériens ».

 

Ce projet de développement expérimental, d’une durée de 18 mois, s’inscrit dans le cadre des applications civiles de lutte contre les drones aériens non coopératifs.

Il consiste à la fois, à évaluer les performances de senseurs de technologies différentes (radar, optronique, acoustique...), à faire gagner en maturité certaines technologies plus émergentes, et à combiner ces systèmes de détection, identification et neutralisation afin de répondre spécifiquement à différents scénarios : survol d’installations sensibles en toutes conditions, survol en environnement urbain ou lors de surveillance d’événements (rassemblement, rencontre sportive, visite VIP ...).

 

Les grands enjeux du projet ANGELAS sont multiples :

- Mieux maitriser les signatures électromagnétiques, optroniques et acoustiques des drones ;

- Envisager des axes d’amélioration de ces technologies : par l’adaptation de moyens existants aux contraintes de ce nouveau type de menace ou en proposant des nouvelles technologies à fort potentiel, comme l’optronique (imagerie laser 2D/3D...), l’électromagnétisme (radar passif et actif) et l’acoustique ;

- Etudier  la  complémentarité  des  différents  systèmes et leurs traitements associés pour proposer une solution opérationnelle pertinente ;

- Enrichir la gamme de solutions d’évitement et de neutralisation (brouillage, pistage...) ;

- Confronter tout au long du projet les recherches aux expérimentations sur site.

 

Le projet ANGELAS est porté par une équipe multidisciplinaire public-privé et équilibrée entre partenaires industriels (PME et grands groupes) et laboratoires :

L’ONERA coordonne le projet et apporte son expertise « système drones » qui comprend ses savoir-faire dans le domaine des capteurs (optroniques, électromagnétiques et acoustiques), les traitements de type détection-poursuite, classification-identification et la fusion multi capteurs. Il met également à disposition son site d’essai afin d’opérer et de tester les drones en environnement maitrisé.

Le consortium réunit également :

- Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti et Exavision, qui apportent au projet des moyens de détection, de géolocalisation et de neutralisation ; 

- EDF, qui apporte ses connaissances des risques et des besoins ainsi qu’un premier retour d’expérience des solutions proposées. A la fois partenaire et utilisateur final, EDF coordonnera également les démonstrations opérationnelles à l’issue du projet en mobilisant ses infrastructures représentatives ;

- L’Institut de Criminologie de Paris, qui assure la conformité du nouveau dispositif aux conventions, lois et réglementations applicables ;

- Un comité d’utilisateurs finaux dont l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale et la Préfecture de Police de Paris.

* UAS = Unmanned Aerial System

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 12:45
Barkhane : portrait d’un coordinateur tactique drone du Detair de Niamey

 

09/04/2015 Sources : EMA

 

Le lieutenant Nicolas est déployé au sein du détachement air (Detair) de Niamey dans le cadre de l’opération Barkhane. En qualité d’officier renseignement, il est un élément indispensable de l’équipage drone. Son rôle est déterminant pour chacune des missions confiées à son escadron.

 

Issu d’une famille de militaires et curieux de nature, sa passion pour l’histoire, la géopolitique, les cultures étrangères l’amène très rapidement à choisir le renseignement. Après une « prépa » scientifique il entre à l’École de l’air pour trois ans d’études. Son classement lui permet d’être pris dans la spécialité à laquelle il aspirait et de passer un an au centre de formation interarmées au renseignement de Strasbourg. Pour sa première affectation, il intègre l'escadron de drones 1/33 Belfort à Cognac.

 

Déployés sur la bande sahélo-saharienne, les drones stationnés sur le Detair de Niamey réalisent des missions d'appui renseignement aux opérations de la force Barkhane. Au sein d’un équipage composé d’un pilote, d’un opérateur capteur et d’un opérateur image, le lieutenant Nicolas est le responsable tactique de la mission et le référent renseignement. « Mon rôle est de mettre en musique la mission en articulant les capacités du drone avec la demande des unités opérationnelles en matière de renseignement. La base d’interprétation, acquise à travers ma passion de recherche constante sur les civilisations étrangères et leur culture, associée à l’expérience tactique acquise au fil des missions me permet de mettre ces connaissances en action. »

 

Lors d’une mission, le lieutenant Nicolas et le détachement drones du Detair de Niamey sont présents à chaque phase. Leur contribution majeure  permet de fournir des renseignements en amont pour affiner la préparation mais aussi d’avoir un rôle tactique d’appui aux forces terrestres durant l’opération. « Nous avons pour rôle de surveiller, informer et aider à acquérir la meilleure connaissance de l’environnement possible pour l’intervention. »

Barkhane : portrait d’un coordinateur tactique drone du Detair de Niamey
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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:50
Zephyr UAS - Eco-friendly, yet powerful


6 avr. 2015 Airbus DS

 

Zephyr is a High Altitude Pseudo-Satellite (HAPS) UAS/UAV which runs on solar power. This unmanned aircraft provides local satellite-like services. It endures like a satellite, focuses like an aircraft and is cheaper than either of them.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 07:20
Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

Le panel-discussion aborde la partie opérationnelle de la rencontre et notamment le concept français de l'emploi des drones. (Nicolas Laffont/45eNord.ca)

 

31 mars 2015 par Bastien Duhamel – 45eNord.ca



Mercredi 25 s’est déroulée la 6e rencontre internationale Université-Défense de Québéc accueillie par l’Université Laval, le thème de cette année: «les drones: un outil incontournable, des questions légitimes». Rassemblés pour cette journée, des membres du monde académique, militaire et civil, ont réfléchi sur les opportunités offertes par l’utilisation de ces nouvelles plateformes aériennes.

 

Aujourd hui, les drones font partie intégrante des arsenaux militaires à disposition des différentes forces armées à travers le monde et se rendent peu à peu indispensables lorsqu’il s’agit de collecter des informations en théâtre d’opération extérieur.

En 2011, plus de 76 pays en possédaient. Les États-Unis à eux seuls en compte plus de 10.000 prêts à être déployés. Pour la seule année de 2010, ce ne sont pas moins de 21.000 sorties de ces plateformes aériennes rien que pour le théâtre irakien.

Championnes en la matière, les forces israéliennes ne semblent plus pouvoir envisager la conduite d’une opération militaire s’en l’accompagner d’une flotte de drones. S’il est difficile d’avoir des données exactes, on estime que les drones représentent 50% des sorties des forces aériennes israéliennes. A des fins de surveillance ou d’attaque, l’état-major israélien n’hésite pas à faire décoller des drones plus de 90 fois par jour comme lors de l’opération «PLOMB DURCI» a expliqué Philippe Gros, chargé de recherche à la fondation pour les Études stratégiques à Paris.

 

Drones tactiques, armés, de surveillance, de quoi parle-t-on?

Comme l’a souligné Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, chargé de mission «Affaires transversales et sécurité» pour le ministère français des affaires étrangères, il importe de bien distinguer les drones armés de ceux dont le déploiement ne sert qu’à des fins de renseignement.

Contrairement aux présupposés tenaces du grand public, l’écrasante majorité des drones actuels demeurent des drones de surveillance. Seuls trois pays à savoir Israël, les États-Unis ainsi que la Grande Bretagne utilisent effectivement des drones armés au sein de leur flotte aérienne.

Ces derniers viennent enrichir le panel des possibilités qui s’offrent aux décideurs militaires lorsqu’il s’agit de mener une élimination ciblée. Dans un rapport asymétrique aux risques encourus comparés à ceux de l’ennemi, les drones armés type Prédator américains, permettent d’effectuer des frappes plus discriminantes et de diminuer les risques de dommages collatéraux ou victimes civiles.

Les intervenants se sont également attachés à détruire l’idée communément répandue selon laquelle les drones consisteraient en une technologie militaire intégralement déshumanisée oubliant ainsi le travail des opérateurs et des équipes militaires qui les entourent.

Pilotes de drone, analystes des images fournies, troupes au sol clientes des informations récoltées, la composante humaine reste au cœur de l’utilisation de ces plateformes aériennes a rappelé le lieutenant-colonel français Christophe Fontaine, commandant de l’escadron de drone 1/33 basé à Belfort en France.

 

L’utilisation des drones: une véritable addiction pour les forces armées

Le déploiement des plateformes aériennes tactiques offre l’opportunité sans précédent d’instaurer une occupation aérienne permanente sur un espace aérien donné. En cela, les drones complètent le travail des satellites, chasseurs,  et autres unités terrestres qui participent au renseignement mais en assurant une permanence dans cette surveillance.

Ici réside l’atout stratégique majeur propre à ces plateformes aériennes. De la reconnaissance, au ciblage en passant par l’appui aux troupes au sol, l’évaluation des risques/dégâts ou encore l’escorte, le nombre de missions différentes que les drones sont capables d’accomplir est considérable.

Tous ces avantages combinés avec la minimisation des risques physiques encourus pour les soldats entraînent une addiction croissante au sein de forces armées à ces concentrés de technologie multitâches.

Néanmoins, les conférenciers n’ont pas manqué de rappeler les limites auxquelles se heurtent encore les opérateurs de drone et leur escadron. Les drones tactiques actuels tels que le Reaper français ou encore le Hermes 450 israélien pour ne citer qu’eux, ne peuvent être déployés que si les conditions météorologiques y sont propices. De même, leur employabilité en théâtre d’opération requiert de posséder la supériorité aussi bien aérienne que cybernétique sur l’adversaire.

Par ailleurs, il serait erroné de considérer les risques liés à l’utilisation de ces plateformes aériennes tactiques comme nuls. Les risques de collisions aériennes, notamment, sont bien réels à l’image de la flotte de drone américaine qui a déjà vue plus de 400 de ses unités se crasher. Impossible non plus d’écarter la possibilité de problèmes techniques liés au degré d’automatisation des drones, par exemple en matière de problèmes de communication avec le cockpit de pilotage au sol.

 

Des débats moraux et légaux autour des drones militaires

A l’heure où les conflits se jouent des frontières étatiques établies et ou les menaces prennent la forme de groupes armés menant des luttes de guérilla asymétriques, les drones représentent une nouvelle réponse capacitaire face à ces affrontements d’un genre nouveau.

Si pour certains, le recours à des éliminations ciblées via des drones armés relèvent de la lâcheté et vont à l’encontre des valeurs militaires de bravoure et de prix du sang. D’autres y voient un moyen efficace de mener des frappes discrètes, discriminantes, permettant de minimiser les victimes civiles tout comme l’exposition des soldats.

Sur le plan légal, l’utilisation de ces plateformes aériennes pose la question de la responsabilité et de la conformité aux règles du droit international.

Maître Claude Laferrière, avocat et chargé de cours a expliqué qu’en ce qui concerne les États-Unis, c’est la règle du secret d’état qui s’appliquait au commandement des drones. Interrogé sur le modèle français, le lieutenant-colonel Français Christophe Fontaine a insisté sur le fait que les drones répondaient aux mêmes règles d’engagement et de responsabilité que les avions de chasse.

Quand on en vient au ciblage, le droit international humanitaire n’autorise que la frappe de cibles ayant un caractère militaire donnant un avantage tactique à l’ennemi. C’est donc, en principe, à ce cadre que ce borne l’utilisation des drones armés comme l’a souligné le capitaine de corvette Marc-André Vary, conseiller juridique de l’Etat-major interarmées des forces canadiennes.

A l’issue de la rencontre, une certitude semble faire l’unanimité: les drones ne vont cesser d’accroître leur place au sein des différentes forces armées à travers le monde. Ces plateformes aériennes renferment un potentiel militaire d’autant plus important qu’il est indexé sur les développements technologiques.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 15:50
Drone Male : un marché de dupes pour Paris ?

Armement Berlin achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à la France tout en exigeant un retour d'activités. Du coup Paris offre à Berlin la part industrielle principale du futur drone MALE (credits Airbus DS)

 

01/04/2015 Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

L'Allemagne achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à la France. En contrepartie, Paris offre à l'Allemagne la part industrielle principale du futur drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) européen.

 

Incroyable... La France laisse le leadership à l'Allemagne dans les drones MALE. Pourquoi? Parce que Berlin achète une partie d'un satellite d'observation CSO (210 millions d'euros sur 300 millions au total) à Paris tout en exigeant un retour d'activités pour son industrie qui n'a développé aucune compétence pour ce type de matériel. Du coup, la France, très  généreuse (beaucoup trop?) dans ses coopérations, offre à l'Allemagne la part industrielle principale du futur drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) européen, un système d'armes pourtant stratégiques pour les armées qui interviennent en opération extérieure comme l'armée française à l'inverse de son homologue allemande.

L'argumentaire "à la France les satellites d'observation optique, à l'Allemagne le drone Male européen" ne tient pas pour des raisons en partie historique, opérationnelle et de bon sens. Car l'Allemagne raccroche les wagons sur un programme déjà lancé et qu'elle a refusé à de nombreuses reprises. En revanche, elle va prendre le leadership d'un futur programme de drone MALE si il est un jour lancé. Car l'histoire d'un programme MALE européen a déjà une longue histoire agitée.

 

Une coopération refusée par l'Allemagne

En occultant l'histoire des programmes de satellites d'observation optique et des drones MALE européens, la signature de cette coopération entre la France et l'Allemagne serait beaucoup moins scandaleuse. Mais voilà, il y a l'histoire. Faut-il rappeler que Berlin a refusé à plusieurs reprises une coopération avec Paris à la fin des années 80 pour développer les satellites d'observation optique Hélios 1, puis dans les années 90. Officiellement en raison des nuages qui pouvaient limiter les capacités opérationnelles des satellites, selon Berlin. Mais dans les faits, ce serait bien les États-Unis qui ont fait pression sur l'Allemagne pour faire capoter cette coopération.

Du coup, Berlin a préféré développer des satellites radar SAR-Lupe. Une fois encore, la France est revenue à la charge en proposant une coopération à l'Allemagne. En vain. En dépit du refus de l'Allemagne et d'un certain nombre de pays européens, la France a malgré tout poursuivi le développement d'Hélios 1 et est devenue le pays européen référent en matière d'observation optique avec les satellites Hélios, puis Pléiades. Finalement l'Italie, et l'Espagne sont rentrées dans le programme Hélios. Puis en 2010, la France a lancé, à nouveau seule, le programme CSO (Composante Spatiale Optique) pour remplacer les satellites Hélios. Le système comprend 2 satellites pour les armées françaises.

 

Retour industriel, la question clef

Récemment encore, le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, avait poussé en novembre dernier un coup de gueule sur la coopération franco-allemande, notamment dans le spatial. Les industriels allemands pointaient un retour industriel faible pour l'Allemagne, le troisième satellite devant être majoritairement construit à Toulouse. Mais à qui la faute?

"Les sujets de coopération avec l'Allemagne sont aujourd'hui extrêmement faibles. On parle depuis des années d'une coopération autour des satellites d'observation, d'une énième version de drone franco-italo-allemand, et c'est tout". S'agissant du programme qui va succéder à Hélios, Laurent Collet-Billon s'est montré très critique envers l'Allemagne :"Où en sommes-nous de la politique spatiale ? Nulle part ! On discute toujours avec l'Allemagne de la construction d'un troisième satellite CSO à son profit. La question tourne autour de ce que ce pays pourrait récupérer industriellement en retour. Des questions se posent, à l'infini, sur l'accès aux images et leur transmissibilité à des tiers. (...) L'Allemagne propose de construire un satellite intégralement réalisé par OHB, une société allemande..."

Car Berlin souhaitait confier à OHB et Airbus Defence and Space Allemagne la réalisation d'un satellite d'observation optique. "Avec 200 millions d'euros, c'était une utopie, estime un bon connaisseur du spatial militaire. Ils auraient eu un satellite avec une performance de type Pléiades au maximum".

 

La France profitera d'un troisième satellite CSO

Pour autant, pour être complet, la France trouve également son intérêt dans la construction d'un troisième satellite CSO. Un quadruple intérêt même. Avec un troisième satellite qui est cofinancé, la répétitivité du système est augmentée : les satellites passent beaucoup plus vite au-dessus de la zone qui doit être surveillée. Clairement, un plus pour l'armée française mais aussi allemande, qui aura accès à "un certain pourcentage de droits d'accès aux images" des trois satellites.

Les industriels Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space récupèrent de la charge de travail qui est toujours la bienvenue. Enfin, le choix allemand d'acheter un satellite de fabrication française permet aux établissements français de ne pas être confronté à termes à une concurrence allemande (OHB ou Airbus Defence and Space Allemagne).

 

Drone Male : une erreur stratégique de la France?

Comment la France peut-elle laisser le manche à l'Allemagne alors que bien rares sont les pays qui disposent d'autant de compétences grâce aux Dassault Aviation, Airbus, Safran et autres Thales pour créer une filière industrielle solide? La France, pourtant si fière de son autonomie stratégique en matière militaire, est contrainte, après avoir été obligé d'acheter aux États-Unis les fameux Reaper (faucheuse en français), de se mettre dans la roue de l'Allemagne.

En juin 2007, Charles Edelstenne évoquait déjà un problème sur le projet européen EuroMale, l'ancêtre de ce nouveau programme et qui avait avorté : "le budget français, déjà contraint, va servir à dupliquer hors de France des compétences qui existent déjà en France, explique-t-il alors lors d'une conférence de presse. Je le déplore et les leçons des programmes en coopération ne sont pas apprises". Sous-entendu, on développe des compétences en Allemagne, qui ne les a pas.

Le coût de développement du futur drone de reconnaissance de type MALE qui devrait voir le jour à l'horizon 2025 s'il aboutit, s'élèverait à environ un milliard d'euro. Une étude de faisabilité, qui représentera 60 millions d'euros, sera signée à l'occasion du salon aéronautique du Bourget. L'Allemagne, la France et l'Italie mettraient chacun 20 millions d'euros.

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1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 07:40
photo Alexei Philippov - Sputnik

photo Alexei Philippov - Sputnik

 

26.03.2015 sputniknews.com

 

Le holding russe de hautes technologies Rostec a conçu des éléments du "soldat du futur" permettant aux militaires de se connecter aux drones de reconnaissance.

 

Le système d'armes individuel russe (UNKV) comprend désormais des éléments permettant aux militaires de se connecter aux drones de reconnaissance, a annoncé le Holding unifié de construction des instruments de précision (OPK), membre du holding russe de hautes technologies Rostec.

 

"Les équipements faisant partie d'UNKV permettent au militaire d'être relié aux réseaux locaux de commandement et d'échange de données, aux systèmes de navigation par satellites GLONASS/GPS, donnent l'accès à distance aux véhicules de combat, permettent de se connecter aux moyens de surveillance et de reconnaissance, notamment aux drones. La nouvelle version du système est la première où toutes les communications sont cryptées", a indiqué le groupe OPK dans un communiqué.

 

Cette année, OPK envisage de livrer un lot important de nouveaux systèmes d'armes individuels aux troupes terrestres russes. "En 2014, nous avons achevé les travaux de conception de la nouvelle version d'UNKV et commencé à livrer ces équipements à l'armée. Des livraisons importantes sont prévues pour 2015", a déclaré le directeur adjoint d'OPK Sergueï Skokov.

 

Selon lui, "la composante intellectuelle de l'équipement du soldat du futur sert à automatiser le contrôle des unités d'infanterie motorisée au niveau compagnie-section-unité-soldat et assure une intégration totale dans le système automatisé de gestion du combat. Ses éléments permettent aux soldats de coopérer, de s'orienter sur le terrain et de produire, transmettre et recevoir des données sur la situation tactique.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:55
Visite de Jorge Domecq, directeur exécutif de l’Agence Européenne de Défense (AED)

 

27/03/2015 Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian, ministre français de la défense et Jorge Domecq, directeur exécutif de l’Agence Européenne de Défense (AED) se sont rencontrés pour aborder la participation française aux projets de l’AED ainsi que la préparation du Conseil européen de juin 2015.

 

« L’Agence européenne de Défense tient un rôle essentiel pour renforcer la coopération de défense en Europe et pour faciliter les synergies avec les politiques conduites par l’Union européenne : l’AED aura ainsi un rôle tout particulier à jouer dans la préparation et la mise en œuvre de l’Action Préparatoire qui va amorcer un effort de recherche européen dans le domaine de la Défense. Je me réjouis du travail mené par l’AED pour aider à bâtir une flotte multinationale de ravitailleurs en vol et des actions conduites pour préparer l’insertion dans le trafic aérien du futur DRONE MALE européen, projet que nous portons avec l’Allemagne et l’Italie. La France soutiendra pleinement le nouveau directeur exécutif de l’AED dans sa mission » a déclaré le ministre de la défense.

 

« L’Agence Européenne de Défense est un instrument au service des Etats membres. Nous les appuyons en comblant les déficits capacitaires les plus pressants, en coordonnant la recherche et la technologie au niveau européen et nous nous assurons que les intérêts militaires soient bien pris en compte par les grands projets de l’UE comme le Ciel Unique Européen. Je me suis engagé à répondre aux attentes fixées par les États membres et à éviter les duplications d’efforts. Notre première priorité est la préparation du Conseil européen de Juin, qui devrait apporter un coup d’accélérateur à la coopération de défense et à l’industrie d’armement en Europe » a dit Jorge Domecq lors de son entretien avec le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian

 

Cette visite s’inscrit dans une série de déplacements et d’entretiens de M. Domecq avec l’ensemble des pays membres de l’AED à la suite à sa nomination à la tête de l’AED et précède la réunion des ministres de la Défense de l’Union européenne du 18 mai 2015.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:50
Joint statement by French Minister of Defence Jean-Yves Le Drian and EDA Chief Executive Jorge Domecq

 

Paris, 26 March 2015. Ministère de la Défense

 

Jean-Yves Le Drian, French Minister of Defence and Jorge Domecq, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA) met today to discuss French participation in EDA projects as well as preparations of the European Council discussion on defence in June 2015.

 

 “The European Defence Agency has an essential role to play for enabling defence cooperation in Europe and facilitating synergies with EU policies: EDA has a key role to play for example in the preparation and implementation of the CSDP related Preparatory Action. I welcome the work achieved to set up a multinational fleet of tankers, and the activities pursued in air traffic insertion in support of the MALE RPAS programme we run together with Germany and Italy. France will fully support the new EDA Chief Executive it his duty”said French Minister of Defence.

 

“The European Defence Agency is an instrument at the service of Member States. We support them in filling pressing capability shortfalls, in coordinating research and technology on a European level and we ensure that military interests are taken into account in wider EU policies such as Single European Sky. I am committed to answering to the expectations set by Member States and to avoid duplication of efforts. Our key priority is the preparation of the European Council next June, which should give a boost to defence cooperation and to defence industry across Europe.”, said Jorge Domecq during the meeting with Minister Le Drian.

 

The visit is part of a series of visits by Mr. Domecq to all EDA Member States following his appointment as EDA Chief Executive and ahead of the Ministerial Steering Board on 18 May 2015. So far, Mr. Domecq visited Spain, Lithuania, Latvia, the United Kingdom, Belgium, Germany, Portugal, the Netherlands, and Ireland.

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24 mars 2015 2 24 /03 /mars /2015 21:45
Drone Reaper. Photo Armée de l'Air

Drone Reaper. Photo Armée de l'Air

 

24/03/2015 par Emmanuel Huberdeau – Air & Cosmos

 

C'est une première pour l'armée de l'Air. Un drone MQ-9 Reaper a été utilisé pour désigner, au laser, une cible au profit d'une bombe GBU larguée depuis un chasseur français. L'opération a eu lieu dans la bande sahélo saharienne dans le cadre de l'opération Barkhane.

 

Un détachement de l'escadron 1/33 « Belfort » comprenant deux drones Reaper et deux drones Harfang est actuellement déployé à Niamey en soutien de l'opération Barkhane. Un troisième drone Reaper a été commandé et devrait venir renforcer l'opération Barkhane au mois d'avril. Jusqu'à présent, ces drones étaient principalement utilisés pour des missions de renseignement. Le groupement « chasse » de Barkhane comprend trois (et bientôt quatre) Rafale et trois Mirage 2000D.

 

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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:20
USAF funds sense-and-avoid technology development

The Air Force is funding development of sense-and-avoid systems for remotely piloted aircraft, such as this MQ-9 Reaper. USAF photo:Staff Sgt. Brian Ferguson

 

WRIGHT-PATTERSON AFB, Ohio, March 20 By Richard Tomkins (UPI)

 

The U.S. Air Force has given funding to an Ohio company to research and develop electro-optical sensors for sense-and-avoid systems for airborne remotely piloted vehicles.

 

The U.S. Air Force reports it is providing nearly $1.5 million in SBIR funding for development and maturation of sense-and-avoid technology for remotely piloted aircraft.

 

The funding, through its Small Business Innovation Research/Small Business Technology Transfer program, was given to Defense Research Associates Inc. of Ohio, whose research focuses on electro-optical sensors for detecting and tracking potential obstacles to remotely piloted vehicles in flight, The Air Force said.

 

The company's research is expected to uncover other technologies to improve SAA systems and prepare them for transition to engineering and manufacturing development and initial low-rate production.

 

"In addition to the SBIR funding, this program leverages more than $2 million in additional funding from the Airborne Sense and Avoid program, managed by the Air Force Life Cycle Management Center at Wright-Patterson Air Force Base," the Air Force said. "These funds will help ensure the Phase II effort graduates into a Phase III program that successfully transitions its technologies into military or private sector."

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 12:50
photo UK MoD

photo UK MoD

 

March 19, 2015 By: Beth Stevenson – FG

 

London - An arms transfer study from the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) claims that only the UK and Nigeria have been the recipients of armed unmanned air vehicles, despite “widespread interest” in their acquisition.

The numbers of importers and exporters of both armed and unarmed UAVs has “grown significantly” over the past 15 years, SIPRI says, and between the period of 2010 to 2014, 35 countries and the UN acquired 429 UAVs that weigh more than 25kg.

The USA and Israel are the main suppliers, although Austria, France, Germany, Iran, Italy, South Africa and Sweden all exported UAVS, says SIPRI in its “Trends in International Arms Transfers, 2014” paper, released on 16 March.

 

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20 mars 2015 5 20 /03 /mars /2015 12:30
Credits Israel Defense

Credits Israel Defense

 

March 19, 2015 By: Arie Egozi – FG

 

Tel Aviv - Israel's defence ministry is trying to create a "formula" that will allow the nation's unmanned air system manufacturers to sell their products in Poland.

Warsaw is soliciting bids for 12 systems of middle-range tactical UAS and 15 systems of mini-UAS for its armed forces. Initial bids were made last month, with further stages to follow. The Polish defence ministry wants to sign a deal in early 2016.

At this stage, the official position of the Polish government is to make an effort to buy systems via local companies, but the armed forces are pressing for proven systems, which will bring Israeli manufacturers into the competition – either directly or indirectly.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 12:44
Al-Shabab fighters outside Mogadishu, Somalia (Archive)

Al-Shabab fighters outside Mogadishu, Somalia (Archive)

 

18 March 2015 BBC Africa

 

The US defence department has confirmed that it has killed an al-Shabab leader, Adan Garar.

 

The Pentagon says the militant was hit by a drone equipped with Hellfire missiles in southern Somalia last Friday. Garar was a suspect in the 2013 Westgate Mall attack in Nairobi that left 67 people dead. The US believes Garar was overseeing operations that "target US persons and other Western interests". He was a member of the security and intelligence wing and a "key operative responsible for coordinating al-Shabab's external operations", according to the Pentagon.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:55
Le Sphyrna, premier drone marin français multimissions - photo SeaProven

Le Sphyrna, premier drone marin français multimissions - photo SeaProven

 

17 Mars 2015 Par Marine & Océans

 

À l’heure où le monde se préoccupe toujours plus de la sûreté et de la sécurité des espaces maritimes, SeaProven, société mayennaise innovante en recherche et développement maritime, présente le Sphyrna, le premier drone marin multimissions français.

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:30
photo Syrian Arab News Agency (SANA)

photo Syrian Arab News Agency (SANA)

 

March 19, 2015 By: Beth Stevenson - FG

 

Images released by the Syrian Arab News Agency (SANA) depict a crashed General Atomics Aeronautical Systems unmanned air vehicle, which it claims was shot down over Latakia in Syria on 17 March. The “hostile UAV”, believed to be a US Air Force MQ-1 Predator, was brought down by a Syrian air defence system, and Syrian authorities are said to be carrying out investigations “to verify the side which the drone is affiliated to”.

 

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19 mars 2015 4 19 /03 /mars /2015 08:20
US Army Orders 19 Gray Eagle UAVs

 

Mar 18, 2015 defense-aerospace.com

 (Source: US Department of Defense; issued Mar 16, 2015)

 

Pentagon Contract Announcement

 

General Atomics Aeronautical Systems Inc., Poway, California, was awarded a $132,660,931 modification (P00022) to contract W58RGZ-13-C-0109 to acquire 19 Gray Eagle unmanned aircraft, 19 SATCOM Air Data Terminals, one lot of initial spares, and one lot of ground support equipment .

 

Fiscal 2014 other procurement (Army) funds in the amount of $132,660,931 were obligated at the time of the award. Estimated completion date is May 31, 2017. Work will be performed in Poway, California.

 

Army Contracting Command, Redstone Arsenal, Alabama, is the contracting activity.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 18:30
Officials: US Bombs ISIS Drone in Iraq

 

March 18, 2015 Defense News (AFP)

 

WASHINGTON — US warplanes have bombed a small drone used by Islamic State extremists in Iraq, marking the first time American-led forces had targeted an unmanned aircraft flown by the jihadists, officials said Wednesday.

 

The strike took place on Tuesday near the western city of Fallujah, destroying "a remotely piloted aircraft" and a vehicle with the IS forces, according to a statement from the US military command overseeing the campaign against the group.

 

The drone, used for battlefield surveillance, was "small-scale" and not a sophisticated aircraft equivalent to some US-made robotic planes that can fly at high altitudes or launch missiles, US defense officials said.

 

After flying the drone for a short period, Islamic State militants placed it on a vehicle. American aircraft then struck the vehicle near Fallujah, officials said.

 

The United States relies heavily on its own fleet of drones for air operations in Iraq and Syria, using them to bomb targets as well as provide intelligence on IS movements on the ground.

 

The Syrian regime said Tuesday it had shot down an American drone near the coastal province of Latakia and Pentagon officials acknowledged that a robotic aircraft had lost contact in the area.

 

The airstrike on the IS drone was among 11 carried out by US-led aircraft in Iraq and two conducted in Syria on Tuesday and Wednesday morning.

 

The strikes included five air raids near the western town of Ramadi in Iraq, with two IS-held bridges targeted along with a sniper position, an excavator and an IS "tactical unit," the military statement said.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:35
G-Star unmanned air system - photo Innocon

G-Star unmanned air system - photo Innocon

 

11 Mar 2015 by: Arie Egozi - FG

 

The G-Star unmanned air system jointly developed and marketed by Israeli manufacturer Innocon and G-Force Composites from Thailand has completed qualification test flights at 10,000ft and performed automatic take-off and landing at its 200kg (440lb) maximum weight.

A tactical UAS with a wingspan of 8m (26ft), the G-Star has a current flight endurance of 10h, although an effort is under way to increase this to 15h.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:20
photo General Atomics

photo General Atomics

 

Mar 16, 2015 ASDNews Source : General Atomics

 

    Predator/Gray Eagle Series Also Sets Record for 2014 Flight Hours

 

General Atomics Aeronautical Systems, Inc. (GA-ASI), a leading manufacturer of Remotely Piloted Aircraft (RPA) systems, radars, and electro-optic and related mission systems solutions, today announced that its Predator® B/MQ-9 Reaper® RPA fleet has achieved a historic milestone of one million cumulative flight hours, with almost 90-percent of all missions flown in combat.

Additionally, GA-ASI announced that its Predator/Gray Eagle®-series aircraft family set a company record and historic industry feat in 2014: over 500,000 flight hours flown, which is the equivalent of flying 1,370 hours around-the-clock every day.

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 12:45
Maroc/Etats-Unis : Des drones américains pour l'armée marocaine ?

 

17.03.2015 Par El Hadji Mamadou Gueye - yabiladi.com

 

Alors que les F-16 de l’armée marocaine participent actuellement aux combats menés contre Daesh, le royaume pourrait bénéficier de nouvelles armes américaines. Il figure en tout cas sur une liste très réduite de pays susceptibles d’être les premiers acheteurs de drones US types MQ-9 Reaper et Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk.

 

L’armée marocaine a récemment déployé ses F-16 (de fabrication américaine) pour participer aux combats menés par un groupe de pays contre l’organisation "Etat Islamique" en Irak et en Syrie. Le Maroc et les Etats-Unis pourraient même franchir une nouveau cap dans leur coopération militaire puisque le Maroc est sur une liste très réduite de pays qui pourraient être les premiers bénéficiaires des drones américains.

En effet, selon le journal National Interest, le royaume serait parmi les cinq premiers pays au monde à recevoir des drones US types MQ-9 Reaper et le Northrop Grumman RQ-4 Global Hawk, fabriqués par General Atomics. Il figure dans cette liste avec l’Inde, le Brésil ou encore le Canada et Singapour.

 

Surveiller les groupes terroristes au Mali, Libye, Algérie

Ces drones, selon la même source, pourraient être utiles dans la surveillance des frontières maroco-algériennes, notamment dans les zones où s’activent des groupes extrémistes. National Interest explique que le royaume est situé dans une région qui est en proie à des mouvements fondamentalistes islamiques qui doivent être combattus, faisant ainsi référence au Mali, à la Libye et une partie de l’Algérie. 

Outre les Lockheed Martin F-16, l’armée marocaine exploite d’autres équipements américains tels que les drones non armés Predator XP et avait aussi acquis en 2014 de nouveaux lots de missiles pour les F-16. Mais si l’accord est conclu, il pourrait disposer de drones armés pour surveiller les mouvements de groupes terroristes.

En 2014, le Maroc avait également acheté trois drones au fabricant français Dassault. Il s'agit de drones Heron TP de fabrication israélienne (Israel Aerospace Industries), capables de « mener des missions de reconnaissance et de collecte d’informations à plus de 40 000 pieds, et dotés d'une autonomie de vol de 36 heures ». Compte tenu de sa taille, le Heron TP peut transporter différents équipements : radars, détecteurs, des caméras, missiles...

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 21:30
L'armée de l'air syrienne a abattu un drone américain

 

17 mars 2015 Romandie.com (AFP)

 

Damas - L'armée de l'air syrienne a abattu un drone américain qui survolait la région de Lattaquié dans le nord-ouest du pays, a affirmé mardi l'agence de presse officielle syrienne Sana.

 

L'armée de l'air syrienne a abattu un avion de surveillance américain hostile au nord de Lattaquié, a-t-elle assuré sans autre précision dans l'immédiat.

 

Ce serait la première fois que Damas frappe un appareil américain dans son espace aérien depuis qu'une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis a débuté une campagne de frappes contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le pays en septembre 2014.

 

La Syrie, qui ne participe pas aux frappes de la coalition, n'avait jusqu'ici engagé aucune action contre les appareils de la coalition circulant dans son espace aérien.

 

Le ministre syrien des Affaires étrangères avait indiqué l'an passé que Washington s'était engagé à ce que les frappes ne visent pas l'armée syrienne.

 

Les raids de la coalition se sont essentiellement concentrés sur les provinces d'Alep et de Raqqa, où l'EI compte des bastions. Mais ils ont aussi visé l'EI ailleurs dans le pays, de même que des membres du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.

 

Les jihadistes de l'EI sont quasi absents de la province de Lattaquié, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Mais des combattants du Front Al-Nosra sont actifs dans cette région côtière, qui abrite le village d'origine de la famille du président Bachar al-Assad et est une place forte de la communauté alaouite, la confession du chef de l'Etat.

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