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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:55
8e Forum International de la Cybersécurité - FIC 2016 (25-26 Jan.)


source FIC
 

Les données sont le carburant de la transformation numérique de nos sociétés. Elles irriguent désormais l’ensemble des réseaux et systèmes d’information et, à travers eux, des activités humaines. Les chiffres donnent le vertige : 144 milliards de mails sont échangés dans le monde chaque jour, 30 gigaoctets sont publiés chaque seconde, 800 000 nouveaux sites web apparaissent quotidiennement, la quantité d’informations disponibles double tous les deux ans…. avec seulement 42 % de la population mondiale connectée.

 

Malgré cette croissance exponentielle, les données restent un capital fragile. Il faut en effet susciter les conditions de leur création, puis les entretenir, les enrichir, les transformer, les valoriser et les protéger pour en faire une source de progrès pour l’Homme. Les défis sont donc multiples. Au plan stratégique, tout d’abord : le primat accordé par l’Union européenne aux données personnelles serait-il donc incompatible avec le « business » de la donnée ? Au plan juridique, également : comment concilier l’imbrication croissante des données et l’application de la notion de propriété ? Au plan sécuritaire, enfin : comment créer le climat de confiance propice au développement de nouveaux usages pour le citoyen, l’entreprise, la collectivité territoriale, l’Etat ?

 

Avec cette 8ème édition consacrée à la sécurité des données et à la protection de la vie privée, le FIC se veut donc plus que jamais une enceinte ouverte, participative, associant représentants de la société civile, offreurs de services et de solutions de sécurité et de confiance, utilisateurs finaux, monde public et sphère académique. La confiance se construit ensemble !

 

Rendez-vous les 25 et 26 janvier 2016 à Lille !

 

L'édition 2016

Le Forum International de la Cybersécurité s’inscrit dans une démarche de réflexions et d’échanges visant à promouvoir une vision européenne de la cybersécurité. Dans la continuité du marché unique numérique et du projet de règlement sur la protection des données personnelles, le FIC est l’évènement européen de référence réunissant tous les acteurs de la confiance numérique.

Pour animer cette démarche, le FIC s’appuie sur :

  • Le Salon, pour communiquer, se valoriser, recruter, nouer & entretenir des contacts

  • Le Forum, pour échanger avec des experts, se perfectionner et partager les retours d’expérience

  • L’Observatoire pour poursuivre les échanges tout au long de l’année, approfondir les thématiques et faire vivre son réseau

Télécharger la plaquette de présentation

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 07:55
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

15/10/2015 armée de Terre

 

Le 10 octobre 2015, le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT), s’est rendu à Istres pour rencontrer les sapeurs du 25e régiment du génie de l’air (25e RGA). L’occasion pour le CEMAT de rappeler l’importance des personnels de l’armée de Terre placés pour emploi auprès d’autres armées.

 

Héritier des compagnies de l’aérostation militaire, le 25e régiment du génie de l’air est une unité de l’armée de Terre employée par l’armée de l’Air.  Comme l’explique son chef de corps, le colonel Yann Latil, « c’est un régiment qui met à disposition de l’armée de l’Air les infrastructures dont elle a besoin, qui expertise ses pistes et qui valide les terrains de posés sommaires dans la nature ». Des conditions de travail difficiles auxquelles fut confronté le régiment lors de ses dernières projections au Tchad, au Niger ou lors de l’opération SANGARIS.

 

A l’issue des tables catégorielles et de la présentation des savoir-faire du régiment, le CEMAT n’a pas manqué de souligner les qualités opérationnelles des sapeurs tout en rappelant son attachement au personnel de l’armée de Terre employé et missionné par d’autres armées.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 06:55
photo ETAP

photo ETAP

14.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

En date du 9 octobre, un avis (à lire ici) concernant la "location d'aéronefs de type pilatus pc6 et de type cessna caravan au profit des parachutistes de la 11ème brigade parachutiste (11ème bp)."

 

Trois zones sont concernées:
- la région Sud-Ouest (Toulouse, Castres, Carcassonne, Montauban) pour le lot 1 ;
- la zone Sud Est (Etap) pour le lot 2;
- la zone Corse pour le lot 3.

 

Conséquence: le marché comporte trois lots:

 

Lot n 1 : location d'un aéronef PILATUS PC6 et d'un aéronef CESSNA CARAVAN pour la plateforme de Pamiers. Le montant annuel du lot n 1 est estimé à 75 000 euro(s) (H.T.) soit 90 000 euros (T.T.C.). Coût estimé hors TVA : 75 000 euros. Durée du marché ou dates de début/d'achèvement Durée en mois : 36 (à compter de la date d'attribution du marché).

 

Lot n 2 : location d'un aéronef PILATUS PC6 pour la plateforme de Tarbes. Quantité ou étendue Coût estimé hors TVA : 7 250 euros. Durée du marché ou dates de début/d'achèvement Durée en mois : 36 (à compter de la date d'attribution du marché).

 

Lot n 3 : location d'un aéronef PILATUS PC6 pour la plateforme de Calvi. Quantité ou étendue Coût estimé hors TVA : 3 750 euros.

 

Les montants ne sont pas conséquents. Mais si l'on additionne les derniers marchés au profit des FS et de la 11e BP, le volume financier devient notable. Se pose toujours la question de la cohérence de ces appels d'offres et du besoin d'une prestation globale. D'ailleurs, on retrouve la même problématique dans la BSS où le fractionnement des marchés d'affrêtement et le recours à des appareils d'origine "exotique" n'est pas sans susciter des interrogations.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 06:30
Falcon Eye UAE program - Pleiades satellite credits Airbus DS

Falcon Eye UAE program - Pleiades satellite credits Airbus DS

 

Oct 14 , 2015 defense-aerospace.com

(Source: Elizabeth Pineau -Reuters; published Oct 13, 2015)

 

RIYADH --- French Prime Minister Manuel Valls trumpeted 10 billion euros ($11 billion) worth of contracts with Saudi Arabia on Tuesday, although few had actually been finalised as he concluded a visit to the kingdom. (.../…)

"10 billion euros of contracts," Valls, who was leaving the Middle East after a four-day trip, said on his Twitter feed. "The government is mobilised for our companies and our jobs." (…/…)

But behind the initial euphoria, the document agreed between France and Saudi Arabia on Tuesday suggested that little had been sealed.

Among the potential deals in the document, the kingdom is expected to order 30 military patrol boats by year-end. An announcement of that plan was already made in June, and had been due to be concluded this month.

Saudi Arabia has also entered exclusive negotiations to buy spy satellite and telecommunications equipment worth "billions of euros" from Thales, the document added. (…/…)

Valls looked to play down the lack of deals. "What's important is the perspective, the movement," he told reporters. "Step by step, we are deepening each time our partnership. We don't doubt for a second that the letter of intention will be finalised." (end of excerpt)


Click here for the full story, on the Reuters website.


(Defense-Aerospace.com EDITOR’S NOTE: In addition to a contract for 30 Airbus AS-332C1e utility helicopters, Valls was also widely expected to sign other arms deals which had been leaked in advance of the trip to French media, including Gowind corvettes, satellites and low-level air-defense.
In fact, there has been little progress since June, when the Saudi deputy crown prince and defense minister, Mohammed Ben Salman, visited Paris, and a similar announcement was made of deals worth 12 billion euros that have still not been signed.
As one observer noted “there are a lot of projects, but precious few contracts” as most of these potential projects are only mentioned as “agreements” in the joint final communiqué – even less binding than a letter of intent.
These include the 30 patrol boats and observation and telecommunications satellites, but none of the other expected contracts is even mentioned.
Consequently, Valls’ claim of “€10 billion in contracts” was, at best, intended to mislead.)

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 22:50
Drone MALE : l'Allemagne sera le leader du programme européen

"Le problème avec les drones, c'est que plus on en a, plus on en a besoin", selon l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier – crédits Dassault Aviation

 

15/10/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Sur le futur drone européen MALE, l'Allemagne devrait détenir 31% du programme. Les trois autres pays partenaires - la France, l'Italie et l'Espagne - auraient chacun 23%.

 

Les négociations sont allées bon train ces derniers mois sur le futur drone de surveillance et de reconnaissance de type MALE (Moyenne altitude, Longue endurance) européen entre l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, un tout nouveau partenaire dans ce système de troisième génération. "Nous avons longuement discuté cet été avec l'Allemagne, qui souhaite être leader sur ce programme : elle aura une part d'un peu plus de 30 %, sachant qu'il existe trois autres coopérants ayant chacun 23 %, la France, l'Italie et l'Espagne", a expliqué le 7 octobre le Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon devant les députés de la commission de la défense de l'Assemblée nationale.

Selon Laurent Collet-Billon, les spécifications d'un contrat d'études et de définition et les projets de protocole d'accord sont en cours d'établissement, la notification de ce contrat étant prévue pour mars 2016. Un contrat d'études qui s'élève en principe à 60 millions d'euros"Ce programme devrait déboucher un peu avant 2025", a-t-il précisé. Enfin, il a averti que s'agissant de la définition des capteurs qui compte autant que le porteur, que "nous serons vigilants au fait que notre industrie soit prise en considération avec les égards qu'elle mérite, compte tenu de son niveau de technicité".

 

"L'eurodrone", un programme voulu par Jean-Yves Le Drian

Ce programme est un programme cher à Jean-Yves Le Drian. Lors d'une audition à l'Assemblée nationale fin septembre, le ministre de la Défense a d'ailleurs expliqué que "nous nous engageons désormais dans un projet d'eurodrone, même s'il ne porte pas encore ce nom". Si Jean-Yves Le Drian avait annoncé en mars dernier un contrat d'études en 2015, il devra donc attendre en 2016 si bien sûr il reste au ministère de la Défense.

"Notre effort en matière de drones de surveillance et d'ISR (Intelligence, Surveillance & Reconnaissance, ndlr) devrait être accentué, avec notamment, dès cette année, le lancement des études relatives au futur drone européen, que la France envisage à l'horizon 2025 avec l'Allemagne et l'Italie", avait déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors d'une conférence de presse en mars.

 

En attendant la France commande de nouveaux Reaper

Parmi les principales commandes déjà notifiées en 2015 par le ministère de la Défense, figure la commande d'un deuxième système de drones américain Reaper en juillet dernier. La fin de l'année devrait être l'occasion d'une nouvelle commande "à brève échéance" d'un nouveau système américain. La direction générale de l'armement a reçu "la lettre d'offre américaine fin septembre 2015", a d'ailleurs précisé Laurent Collet-Billon. L'armée de l'air américaine "exige un paiement immédiat, qui pourrait être initialement de quelques dizaines de millions d'euros", a expliqué Laurent Collet-Billon.

Au début de l'été de cette année, l'armée de l'air a reçu un troisième vecteur aérien pour compléter le premier système Reaper. En 2016, un nouveau système Reaper sera livré. La loi de programmation militaire (LPM) prévoit la livraison de douze drones, en quatre fois.Sur la francisation des drones, le DGA a promis aux députés que "l'autonomie de pilotage viendra". "Nous avons deux objectifs : l'autonomie dans la conduite de nos missions et la possibilité d'avoir une charge utile de ROEM (renseignement d'origine électromagnétique, ndlr) à terme. Nous examinons comment nous pourrions faire dériver une charge utile pour nos propres drones MALE ou d'autres porteurs. Pouvoir corréler le ROEM et le renseignement image est très important".

 

Les besoins de l'armée de l'air

Pour sa première audition à l'Assemblée nationale, le nouveau chef d'état-major de l'armée de l'air, le général André Lanata, a confirmé que les livraisons des Reaper étaient une des "priorités pour 2016""Il s'agit, a-t-il expliqué, d'une des capacités clés dans la bande sahélo-saharienne, de sorte que la demande en heures de vol augmente : celles-ci ont doublé en l'espace d'un an".

Une capacité dont ne peuvent plus se passer les armées du monde entier comme en témoignait en avril dernier l'ancien chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier."Les drones MALE Reaper sont une capacité absolument essentielle. Aujourd'hui, nous ne pourrions pas nous en passer, ni en Irak ni en Afrique. En Irak, nous n'utilisons pas les nôtres, mais presque aucun tir n'est effectué sans une identification validée par un drone et sans une évaluation par le même moyen des dommages collatéraux, qu'il s'agit de minimiser. En Afrique, les drones nous permettent de mener de très nombreuses missions et ont contribué aux succès que nous avons obtenus lors d'opérations spéciales. Le problème avec les drones, c'est que plus on en a, plus on en a besoin ! Ils garantissent une permanence de la surveillance, indispensable à nos opérations. Grâce aux drones, nous arrivons assez bien à suivre les groupes terroristes au nord du Mali et nous avons pu attaquer de nombreux petits dépôts de munitions et de carburant qu'ils avaient reconstitués".

Dans ce contexte, il s'est dit "attentif à la livraison, courant 2016, du deuxième système, à la commande du troisième avant la fin de l'année 2015 et à la commande du quatrième en 2016, afin que nous soyons en mesure d'atteindre le format décrit dans la LPM". Le général Lanata veillera également "à ce que soit étudiée l'acquisition d'une capacité de pilotage des missions depuis la France, avec une station sol sur la base aérienne de Cognac, qui permettrait de soulager temporairement la pression que subit un nombre d'équipages limité à ce stade".

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 21:55
CISCO et le Ministère de la Défense s’associent pour le pôle d’excellence cyberdéfense en Bretagne

 

15/10/2015 Ministère de la Défense

 

A l’occasion d’un entretien le 8 octobre dernier entre Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, et John Chambers, Président Exécutif de CISCO, CISCO a confirmé sa volonté de s’associer au pôle d’excellence cyberdéfense dont le ministre de la Défense a officialisé la création, avec la région Bretagne, le 24 septembre dernier. Une partie des investissements que Cisco s’est engagé à déployer dans les start-up et écosystèmes innovants y sera consacrée.

 

Dans le cadre de la convention de partenariat avec le gouvernement français Cisco souhaite en effet contribuer à l’accélération de la transformation numérique de la France, à travers un ensemble d’investissements dans la formation, les start-up innovantes, les infrastructures nationales, les villes intelligentes et la cyber sécurité.

 

Robert Vassoyan, Directeur Général de CISCO France : « ce partenariat permettra à Cisco de déployer ses outils de formation et ses solutions d’expertise pour l’écosystème de cybersécurité en France. Il impulsera également une nouvelle dynamique autour de la ville intelligente depuis la ville de Rennes, avec pour moteur de développer des technologies de sécurisation à travers des partenariats avec les universités, des centres de R&D, des start-up et des acteurs de référence du territoire. »

 

Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense : « le ministère prendra sa pleine part dans ces travaux dont les retombées dans le domaine militaire seront très importantes, et qui constituent une nouvelle avancée majeure pour le territoire rennais, confirmant sa place de leader dans le numérique et la cybersécurité ».

 

Les avancées technologiques issues de cette initiative sur le territoire rennais pour offrir des services innovants aux habitants et aux acteurs économiques dans un environnement de confiance ont pour ambition d’être déployées à l’échelle nationale mais aussi internationale

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 20:55
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

15/10/2015 Commandement des forces aériennes

 

Du 29 septembre au 16 octobre 2015, des moyens de l’armée de l’air ont été déployés sur la base aérienne 126 de Solenzara en Corse pour participer à l’exercice des forces spéciales Terre «Gorgones» sur le thème du contre-terrorisme et de la libération d’otages.

 

L’exercice «Gorgones» est l’entraînement annuel majeur des unités de la brigade des forces spéciales Terre (BFST). Il vise à entraîner techniquement et tactiquement de façon réaliste et intense les formations, l’état-major ainsi que la cellule de coordination tactique Forces Spéciales (FS) de la brigade.

 

Bien qu’à dominante «terrestre», «Gorgones» vise aussi à développer les synergies entre les différentes composantes des forces spéciales. C’est pourquoi cette édition 2015 a vu une forte participation des unités de l’armée de l’air, qu’elles soient déjà «labélisées» FS, en phase de montée en puissance spécifique ou en partenariat privilégié.

 

Les forces spéciales «air»

Les unités «air» du commandement des opérations spéciales (COS), l’escadron de transport 3/61 «Poitou» et le commando parachutistes de l’air n°10 (CPA10), ont naturellement été partie prenante de «Gorgones» 2015. Quatre groupes actions du CPA10 se sont relayés sur le terrain aux côtés de leurs homologues du 1er RPIMa et du 13e RDP pour entretenir leurs compétences dans les domaines du contre-terrorisme et de la libération d’otage. Ils ont aussi apporté des capacités spécifiques de reconnaissance de terrains sommaires ou d’appui aérien, propres aux opérations aériennes. Côté avions de transport tactique, le «Poitou» a mis en œuvre au cours de l’exercice les appareils dont ils sont dotés (C130 Hercules, C160 Transall et Twin Otter).

 

Un Caracal du «Pyrénées»

Outre les unités FS du COS, «Gorgones» a accueilli, dans le cadre de sa montée en puissance au profit des forces spéciales, un Caracal et son équipage de l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées». Déployé aux côtés du 4e RHFS, au sein duquel l’armée de l’air a déjà mis à disposition deux Caracal et trois équipages, les pilotes du «Pyrénées» ont participé aux deux grandes phases de l’exercice : la partie Force Integration Training (FIT) visant à balayer les procédures et les méthodes communes aux FS, et le Field Tactical Exercise (FTX) prévoyant un entraînement grandeur nature, au plus proche de la réalité, avec toutes les composantes.

 

Cette participation a permis de valider l’interopérabilité du «Pyrénées», disposant  depuis octobre 2015, de certaines aptitudes à réaliser des opérations spéciales. « “Gorgones” était en quelque sorte l’étape remettant définitivement le pied à l’étrier des missions FS depuis la mise en sommeil de l’ESH en 2011 », explique un pilote du 1/67.

 

Des chasseurs en appui, véritables partenaires

 

«Gorgones» a reçu cette année l’appui des chasseurs de l’armée de l’air. Deux Rafale du régiment de chasse 2/30 «Normandie-Niemen» ont effectué des missions de Close Air Support (CAS – appui aérien rapprochés) et de Air Interdiction dans un scénario d’espace aérien non-permissif depuis la base aérienne de Solenzara.

«Être stationné à l’endroit où sont planifiées les opérations spéciales apporte une plus-value énorme, explique un pilote de la 30e escadre de chasse. Le scénario était très évolutif ce qui nous a permis de démontrer la polyvalence du Rafale en passant instantanément d’une mission d’appui-feu à une mission de défense aérienne». Équipé du pod Reco-NG, le chasseur omnirôle a également réalisé des missions de reconnaissance au profit de la planification des opérations de l’exercice depuis la base aérienne de Mont-de-Marsan. Deux Mirage 2000D de la 3e escadre de chasse de Nancy ont, quant à eux, opéré quelques jours depuis la base aérienne 115 d’Orange pour des missions de CAS. Au cours de la dernière semaine de l’exercice, deux Mirage 2000-5 du groupe de chasse 1/2 «Cigognes» ont pris le relais des Rafale à Solenzara pour la partie défense aérienne de l’exercice.

Au total, ce sont quelques 120 aviateurs et une douzaine d’aéronefs qui ont été engagés sur l’exercice «Gorgones» 2015. Des chiffres qui démontrent bien la volonté d’interopérabilité de l’armée de l’air avec les forces spéciales, en tout temps et sur tous les théâtres d’opérations.

 

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Sangaris : Point de situation au 15 octobre 2015

 

15/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Cette semaine confirme le retour au calme et la reprise de la vie économique dans la capitale. Composée de 11 000 militaires et policiers, la MINUSCA assure la protection des populations et participe à l’apaisement des tensions.

 

Pour autant, la situation sécuritaire demeure fragile avec, en province la persistance de tensions, en particulier dans le couloir central. Le 10 octobre en début d’après-midi, dans les environs de Sibut, les troupes de la MINUSCA ont été amenées à ouvrir le feu en réponse aux attaques perpétrées par des groupes armés. Lors de cet accrochage, la MINUSCA a demandé l’appui de la force Sangaris qui a engagé un hélicoptère Tigre pour fournir du renseignement et un appui-feu aux troupes au sol.

 

Tout en conduisant des patrouilles conjointes dans Bangui avec la MINUSCA, la force Sangaris maintient une posture de vigilance. Dimensionnée pour agir en qualité de force de réaction rapide, elle se tient prête en permanence à soutenir et appuyer les Casques bleus de la MINUSCA.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:45
Barkhane : Point de situation au 15 octobre 2015 *

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution particulière cette semaine *. Pour autant, la menace terroriste transfrontalière demeure présente.

 

Mardi 13 octobre 2015 en fin de journée, un véhicule des forces spéciales a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali. Les 3 militaires qui étaient à bord de ce véhicule ont été grièvement blessés. Ils ont été évacués en France hier soir (dans la nuit de mercredi à jeudi). Ils sont désormais  pris en charge par le service de santé des armées à Paris.

 

Les activités de la force Barkhane ont été marquées par la poursuite des opérations aériennes avec 59 sorties depuis le 8 octobre, dont 10 effectuées par les avions de chasse, 21 dédiées aux opérations de ravitaillement et de renseignement, ainsi que 28 aux missions de transport. Par ailleurs, la force a été engagée dans des opérations multipartites, en particulier l’opération transfrontalière Djiguifa. Regroupant 350 militaires, cette opération a été planifiée, préparée et conduite par les forces armées maliennes et nigériennes. Ainsi, du 30 septembre au 11 octobre 2015, 210 soldats des Forces armées maliennes (FAMa), 90 soldats des Forces armées nigériennes (FAN) et 40 militaires Français de la force Barkhane ont été déployés à la frontière malo-nigérienne dans une zone d’action de 11 700 km².

 

La mission des forces partenaires consistait à contrôler les zones de passage susceptibles d’être employées par des groupes armés terroristes. Cette opération a été conduite à partir du poste de commandement tripartite déployé dans le camp des FAMa à Gao. Djiguifa témoigne de la capacité des forces partenaires à se coordonner dans un cadre interallié et transfrontalier.

 

* Note RP Defense : voir Trois militaires des forces spéciales françaises blessés par une mine au Mali

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 18:30
photo EMA / Armée de l'AIr

photo EMA / Armée de l'AIr

 

15/10/2015 Sources : Etat-major des armées

 

La situation sécuritaire en Irak n’a pas connu d’évolution significative.Daech reste en position défensive dans les zones de Baiji et de Ramadi où se porte l’effort des forces de sécurité irakiennes.

 

Le début de la semaine a été marqué par le deuxième raid conduit par les forces françaises contre les positions de Daech en Syrie. Dans la nuit du 8 au 9 octobre 2015, 2 Rafale de l’armée de l’air ont frappé un centre d’entraînement de Daech à proximité de Raqqah.

 

La force Chammal a maintenu un rythme opérationnel soutenu avec 27 missions aériennes réalisées. Les équipages ont poursuivi les missions ISR au-dessus des espaces contrôlés par Daech en Irak comme en Syrie, ainsi que les opérations de ravitaillement en vol. La force Chammal a frappé en Irak des objectifs convoités par Daech, dans les régions de Sindjar, Mossoul et Kirkouk. Au total, 12 frappes ont été effectuées cette semaine, permettant de détruire 20 objectifs.

Chammal : Point de situation au 15 octobre 2015
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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 16:55
photo Ecole Navale - Marine Nationale

photo Ecole Navale - Marine Nationale


15/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 10 octobre 2015, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, a présidé la cérémonie de présentation aux drapeaux des promotions 2015 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte, en présence du vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira, préfet maritime de l’Atlantique et commandant de la zone maritime Atlantique et du contre-amiral Benoît Lugan.

 

Cette cérémonie symbolise l’entrée officielle des Fistots (surnom donné aux élèves de 1ère année) dans la Marine nationale, et les présente aux autorités, à leurs pairs et à leurs familles en tant que « bordaches », nom hérité de l’époque où l’École navale était embarquée sur le Borda en rade de Brest. Six enseignes de vaisseau de la promotion École navale 2013 ont ainsi confié la garde du drapeau de l’École navale aux aspirants de la promotion École navale 2014, qui auront l’honneur et le privilège de le porter et de le protéger pendant une année.

Six aspirants des cours Officiers sous contrat promotion 2015 ont présenté le drapeau de l’École Militaire de la Flotte aux promotions d’officiers sous contrat long du corps des officiers de Marine et du corps des officiers spécialisés de la Marine ainsi qu’aux élèves administrateurs des Affaires Maritimes.

Désormais, les promotions 2015 de l’École navale et de l’École Militaire de la Flotte, devront se montrer dignes de leurs drapeaux et s’approprier la devise de la Marine datée du XIXè siècle, inscrite en lettres d’or sur ses bâtiments : «Honneur, Patrie, Valeur, Discipline». Comme l’a souligné l’amiral Rogel dans son allocution, "Cette devise évoque l’esprit d’équipage, la combativité, la grandeur d’âme, l’abnégation, la camaraderie mais aussi l’humilité. Ces valeurs sont forgées par le milieu dans lequel nous évoluons, la mer. Elles ont guidé les générations de marins qui nous ont précédés, comme elles doivent nous guider aujourd’hui".

À l’issue de la cérémonie clôturée par un défilé aérien suivi d’un défilé des troupes, les familles et invités, venus en nombre, ont pu visiter l’école (simulateur de navigation, espace traditions, locaux de vie) et assister à une présentation en amphithéâtre de la formation délivrée.

 

voir Reportage photos

photo Ecole Navale - Marine Nationalephoto Ecole Navale - Marine Nationale

photo Ecole Navale - Marine Nationale

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 16:30
Chammal : Inauguration d’une salle de lutte contre le piégeage

 

15/10/2015 Sources : État-major des armées

 

En Irak, lorsqu’ils se replient et abandonnent les positions aux Forces de sécurité irakiennes (FSI), les terroristes de Daech piègent les villages à l’aide d’Engins explosifs improvisés (IED) pour rendre difficile la progression des forces irakienne et retarder le retour à la vie normale pour les Irakiens.

 

Le 6 octobre 2015 dans la région de Bagdad, l’ambassadeur de France en Irak a inauguré un nouvel espace pédagogique comportant une salle de lutte contre le piégeage et un véhicule d’instruction réalisé par le Détachement d’instruction opérationnelle (DIO) 13 au profit des forces de défense irakiennes. Cette action s’inscrit dans le cadre de la formation et du conseil fourni aux FSI par l’opération Chammal.

 

Les militaires du DIO 13 ont débuté une formation au profit de leurs homologues irakiens. Ce stage vise à acquérir les techniques de la lutte contre les engins explosifs improvisés (CIED). Pendant cette formation, tout est mis en œuvre par le détachement français pour réaliser une instruction correspondant aux risques et aux menaces rencontrées par leurs homologues sur le terrain dans les zones contrôlées par le groupe terroriste Daech. À l’issue du stage, les 25 stagiaires irakiens seront engagés en opérations.

 

Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal mobilise 700 militaires. Elle vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un appui (aérien et formation) aux forces irakiennes dans la lutte contre le groupe terroriste Daech. Le dispositif complet est actuellement structuré autour de douze avions de chasse de l’armée de l’Air (six Rafale, trois Mirage 2000D et trois Mirage 2000N), d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 et de la FAA Cassard.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 15:56
L' Arme blindée cavalerie au contact


15 oct. 2015 par Armée de Terre

 

Héritière des troupes à cheval, l’arme blindée cavalerie (ABC) tient une place essentielle dans les engagements opérationnels de l’armée de Terre. Forts du savoir-être et du savoir-faire du cavalier, les militaires qui la composent réussissent l’équilibre de la tradition de la modernité au cœur et de la nouvelle offre stratégique de l’armée de Terre. A l’occasion des Journées de la Cavalerie qui se sont déroulées à Saumur les 11 et 12 octobre, devoir de mémoire et avenir d’arme on été évoqués.

 

De Marignan à Iéna, des premiers engagements de chars en 1917 à l’épopée de la 2e division blindée, l’ABC porte en elle un passé glorieux. Panache, audace, intrépidité et détermination, ces hauts faits d’armes ont forgé l’esprit particulier de l’arme blindée cavalerie. Une histoire prestigieuse inscrite dans les plis des étendards et des « vertus cavalières » partagées par tous dans une complicité et une fraternité d’équipage.

Décisionnaire dans la manœuvre, l’arme blindée cavalerie permet l’engagement des forces par l’acquisition du renseignement de contact, comme en témoigne le général de corps d’armée Michel Yakovleff, vice-chef d’Etat-major au supreme headquarters allied power Europe (SHAPE) : « toute cette notion de préparation de la décision, d’arracher le renseignement, tout ceci est typique de la cavalerie ». Des caractéristiques qui permettent à l’ABC de se positionner comme un élément essentiel du nouveau modèle stratégique Au Contact.

Au cœur de la « Force Scorpion », l’arme blindée cavalerie fait en effet figure de pilier comme l’a souligné le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’Etat-major de l’armée de Terre : « dans le modèle Au Contact, l’arme blindée cavalerie occupe une part extrêmement importante puisque dans chacune des divisions et chacune des brigades, il y aura un régiment de l’ABC ». Un exemple d’équilibre achevé entre tradition et modernité, ciment de la cohésion et vecteur de l’efficacité des cavaliers au sein de l’armée de Terre.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 14:50
Joint Operation Triton 2015 - Search and Rescue by Belgian navy - photo Frontex

Joint Operation Triton 2015 - Search and Rescue by Belgian navy - photo Frontex

 

15/10/2015 Par Jean-Jacques Mevel Correspondant à Bruxelles – LeFigaro.fr

 

La France est la première à proposer, sinon un projet et calendrier précis, du moins une méthode pour que l'Europe en prenne la responsabilité dans la crise migratoire.

 

La France va proposer la création d'un vrai corps de gardes frontières européens, placé sous la coupe de l'agence européenne FRONTEX et non plus des États membres, d'après un document circulant à Bruxelles, à quelques heures d'un sommet européen à nouveau dominé par la crise des réfugiés et la question des frontières.

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 13:50
Angela Merkel source johnbrownnotesandessays

Angela Merkel source johnbrownnotesandessays

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Berlin - Les services secrets allemands, déjà soupçonnés d'avoir espionné pour le compte de Washington, auraient aussi espionné de leur propre chef plusieurs autres pays alliés, comme la France et les Etats-Unis, affirment jeudi des médias allemands.

 

Les services de renseignement extérieurs allemands, le BND, avaient déjà été accusés d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.

 

Jeudi, la radio publique RBB et l'édition en ligne de l'hebdomadaire Der Spiegel affirment que le BND auraient également espionné, cette fois de son propre chef, plusieurs ambassades et administrations de pays européens et alliés, notamment la France et les Etats-Unis, sans que cela ne figure dans ses attributions.

 

Le BND, qui aurait utilisé des sélecteurs (mots clés, noms, numéros de téléphone ou de cartes de crédit...) qui lui avaient été fournis par la NSA, aurait également employé ses propres sélecteurs, affirment les deux médias.

 

La pratique aurait duré plusieurs années, avant de prendre fin à l'automne 2013.

 

Le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, a plaidé jeudi pour que le BND soit soumis à des règles plus strictes. Nous devons aussi nous assurer que ces règles soient appliquées, a-t-il déclaré au quotidien Rheinische Post à paraître vendredi.

 

L'Etat de droit et les droits fondamentaux ne s'arrêtent pas aux frontières allemandes, a encore ajouté le ministre.

 

Informé de cette affaire mercredi soir, l'organe de contrôle parlementaire, chargé de faire la lumière sur les pratiques d'espionnage révélées ces dernières années le pays, devrait entendre la semaine prochaine des agents du BND, indiquent Der Spiegel et RBB.

 

A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout, avait alors déclaré Mme Merkel.

 

L'enquête ouverte par la justice allemande avait finalement été classée en juin dernier.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 12:50
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

15/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 8 au 15 octobre 2015, les marines française et britannique ont participé au large de la Corse à l’exercice Corsican Lion 2015, activité de préparation opérationnelle axée sur la projection de forces de la mer vers la terre.

 

Cet entraînement interalliés et interarmées s’inscrit dans le cadre des accords de Lancaster House signés en 2010 entre la France et le Royaume-Uni qui entérinent une coopération accrue en matière de défense et de sécurité. Il prévoit la mise en œuvre d’ici 2016 d’une force expéditionnaire commune inter-armées franco-britannique (Combined Joint Expeditionary Force, CJEF), capable entre autre, d’intervenir depuis la mer. La CJEF pourra être engagée dans des missions bilatérales mais aussi dans le cadre de coalitions internationales.

 

Corsican Lion 2015 est une étape supplémentaire dans la montée en puissance des capacités amphibies de la CJEF et s’inscrit à ce titre dans la continuité de l’édition de 2012 qui avait certifié la composante maritime de la CJEF. L’édition 2015 précède quant à elle l’exercice de certification finale Griffin Strike qui aura lieu en 2016 et qui sera multicomposante.

 

Le Task group Corsican Lion 2015 était composé de trois bâtiments porte-hélicoptères et amphibies : le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, le HMS Ocean et le HMS Bulwark. Les batelleries anglaise (landing craft utility (LCU) et landing craft vehicle and personnel (LCVP)) et française de la Flottille Amphibie (engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et chalands de débarquement (CTM)) ont également été engagées. Au total, plus de 2000 militaires ont été mobilisés pour cette édition 2015, dont 250 Royal Marines, ainsi que 12 hélicoptères d’assaut ou de transport britanniques.

 

L’exercice s’est déroulé en deux phases. La première était consacrée à la mécanisation et à l’entraînement au large de la Haute-Corse durant trois jours. Au cours cette période, les marins britanniques et français ont effectué, de jour comme de nuit, des exercices de manœuvres à bord des bâtiments, mais aussi sur les plages du nord de la Corse. Les hélicoptères britanniques, Chinook, Merlin et Wildcat ont effectué des séries d’appontages et de ravitaillements sur les trois bâtiments afin de parfaire leur interopérabilité. Enfin, les engins de débarquement britanniques et français ont effectué des manœuvres de porte à porte ou d’enradiage dans le Dixmudeet le HMS Bulwark avec des troupes et des véhicules des deux nationalités.

 

Au terme de cette montée en puissance, la deuxième phase de l’exercice a été lancée au large de la Corse du Sud. Le scenario simulait une opération franco-britannique d’évacuation de ressortissants.

 

A l’aube du 11 octobre, à bord du BPC Dixmude, 130 Royal Marines ont été héliportés par vagues successives vers la terre afin de s’emparer et de sécuriser le site d’évacuation. Ils ont ensuite bénéficié du soutien des troupes et des véhicules qui ont débarqués sur la côte par moyens amphibies. Durant cette phase de sécurisation de zone, le Bulwark, l’Ocean et le Dixmude ont croisés à proximité des côtes, prêts à intervenir pour accueillir les ressortissants.

 

Le lendemain, les batelleries françaises et anglaises ont effectué les rotations pour accueillir, enregistrer et prendre en charge les ressortissants qui étaient joués par une quarantaine de marins français et anglais. Ces manœuvres étaient en permanence sécurisées par les troupes présentes au sol. Durant deux jours, l’exercice d’évacuation depuis la terre a été répété à plusieurs reprises utilisant à chaque fois une batellerie et un bâtiment différent. Ces manœuvres ont permis de valider l’interopérabilité de l’ensemble des capacités amphibies françaises et anglaises pour mener ce type d’action dans le cadre d’une opération bilatérale. La capacité à mettre en œuvre des forces flexibles, rapidement déployables et interopérables est un impératif opérationnel partagé entre les alliés.

 

Évacuation de ressortissants (RESEVAC) en chiffres :

Au cours des dernières années, la Marine nationale a accompli, seule ou avec le soutien des marines alliées trois RESEVAC. Plus de 8000 personnes ont ainsi été évacuées au Liban en 2006, en Libye en 2014 et au Yémen en avril dernier.

photo EMA / Marine Nationalephoto EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:57
Trois militaires des forces spéciales françaises blessés par une mine au Mali

 

15 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - Trois militaires des forces spéciales françaises déployées au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane ont été blessés cette semaine par une mine, a révélé jeudi le ministère français de la Défense.

 

Trois membres des forces spéciales ont été blessés dans le cadre de l'opération Barkhane cette semaine, a déclaré lors d'un point presse le porte-parole du ministère, Pierre Bayle. Ils ont sauté sur une mine dans le nord du Mali mardi en fin d'après-midi, a précisé le porte-parole de l'état-major français, le colonel Gilles Jaron.

 

Le ministère s'est refusé à toute précision sur l'état de gravité des blessés et les circonstances précises dans lesquelles ils ont été touchés.

 

L'opération Barkhane compte 3.000 militaires français, dont environ 1.300 au Mali. Elle est concentrée sur la lutte, notamment transfrontalière, contre les groupes jihadistes.

 

Elle a succédé à l'opération Serval, lancée en janvier 2013 pour traquer les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient depuis plus de neuf mois le nord du Mali.

 

Neuf soldats français sont morts au combat au Mali dans ces opérations, le dernier en juillet 2014 dans un attentat suicide.

 

Fin août, un soldat de 23 ans était par ailleurs décédé à la suite d'un tir accidentel effectué par l'un de ses camarades dans l'enceinte d'un camp de la force Barkhane, à Gao.

 

Des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le centre, puis à partir de juin au sud du pays.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:55
Bâtiment d'ingénierie biomédicale du service de santé des armées

14 oct. 2015 par DCSSA

Le ravitaillement sanitaire remplit trois missions : il soutient les forces engagées en opérations, il ravitaille les hôpitaux et les centres médicaux des forces en métropole et dans les DOM -TOM-COM, il stocke et fabrique des produits de santé pour les besoins des armées et de la communauté nationale.

voir Ravitaillement sanitaire

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:35
FANC : Participation à l’exercice Equateur 2015

 

14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 28 septembre au 7 octobre 2015, l’état-major interarmées des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) a organisé à Nouméa l’exercice Equateur 2015. Il s’agit d’un exercice d’état-major (Command Post Exercice) réalisé tous les 2 ans et alliant plusieurs pays partenaires de la région. L’objectif est d’optimiser l’interopérabilité des chaînes de commandement des pays participants dans la perspective de l’exercice Croix du Sud dont la prochaine édition aura lieu en 2016 et qui s’accompagnera d’un important déploiement de forces interalliées. 80 personnes  issues de 13 Nations différentes y ont participé.

 

Cette édition était fondée sur un scénario de catastrophe naturelle majeure dans un pays du Pacifique Sud nécessitant l’intervention d’une force interalliée mandatée par l’ONU. L’objectif, pour les FANC, était de déployer le PC opératif de la force chargé de planifier et de conduire les deux volets de l’opération consistant à sécuriser l’envoi d’une aide humanitaire et procéder à une évacuation de ressortissants. Un scénario bien réel, puisque les FANC sont intervenues après le passage en mars dernier du cyclone Pam au Vanuatu, où vivent 2000 ressortissants français. Il s’agissait pour l’ensemble des participants à l’exercice, de valider l’interopérabilité des moyens et du commandement selon des procédures communes, en vue de leur application sur le terrain lors du prochain exercice majeur Croix du Sud en novembre 2016.

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FANC : Participation à l’exercice Equateur 2015
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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 11:25
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 7 octobre 2015, les Forces armées aux Antilles (FAA) ont participé à un exercice de lutte contre une pollution maritime au large de la commune du Robert, intitulé Igwàn 2015. Cet exercice était organisé dans le cadre du volet maritime du dispositif Organisation de réponse de la Sécurité civile (ORSEC). Il a permis de mettre en œuvre la stratégie de crise interministérielle pour faire face à ce type de situation. Ce dispositif est dirigé par le Délégué du gouvernement à l’action de l’État en mer (DDG AEM), M. Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Martinique, assisté du contre-amiral Olivier Coupry, commandant supérieur des FAA et commandant de la zone maritime des Antilles.

 

Igwan 2015 est le premier exercice de lutte antipollution de grande ampleur organisé depuis l’entrée en vigueur du dispositif ORSEC aux Antilles. Basé sur un scénario réaliste de pollution d’hydrocarbure en mer et s’étendant aux côtes de la Martinique, cet exercice comportait deux principaux enjeux : articuler le dispositif maritime ORSEC avec une manœuvre terrestre de lutte anti-pollution pilotée par la direction de la mer et par le service interministériel de défense et de protection civiles de la Préfecture ; garantir la bonne coordination entre les différents services de l’État impliqués. L’intervention consistait à déployer, depuis Fort-de-France et un point d’appui logistique installé au quai industriel du Robert, des moyens maritimes et aériens pour reconnaître, contenir et collecter les hydrocarbures en mer. Durant cette phase, le remorqueur portuaire côtier Maïto a mis en place un barrage antipollution hauturier avec l’aide d’un remorqueur privé affrété pour l’occasion, il a aussi conduit les opérations de confinement et de récupération d’hydrocarbures grâce à son écrémeuse. Le temps de l’exercice, un officier sur le le Maïto était en charge de la coordination des moyens aériens et maritimes mis en œuvre sur zone. La séquence à terre visait notamment à assurer le traitement des hydrocarbures ramassés en mer.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
41 médailles françaises aux Jeux mondiaux militaires

 

14/10/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 octobre 2015 le général Pierre de Villiers a accueilli à l’Ecole militaire à Paris les athlètes français de retour de Corée du sud où se sont déroulés les jeux mondiaux militaires d’été (JMME) du 2 au 11 octobre.

 

Avec 41 médailles, dont 16 en or, la délégation avait fière allure !

 

Le CEMA a salué l’engagement de ces athlètes qui ont incarné une nouvelle fois les valeurs communes aux militaires comme aux sportifs : dépassement de soi, sens de l’engagement, volonté inébranlable de vaincre, esprit d’équipe et respect de l’adversaire. Il a également salué les performances des blessés de guerre, porteurs d’un message d’espoir pour tous les blessés, revenus de Corée du sud avec 12 médailles, dont 7 en or.

 

REPÈRES

Les Jeux mondiaux militaires d’été (JMME) se déroulent tous les quatre ans, et précèdent d’un an les Jeux Olympiques. Ils sont organisés sous l’égide du Conseil International du Sport Militaire (CISM), instance créée au lendemain de la seconde guerre mondiale, à l’initiative d’un français, le chef de bataillon Debrus. Après l’Italie (Rome - 1995, Catane - 2003), la Croatie (Zagreb - 1999), l’Inde (Hyderabad - 2007) et le Brésil (Rio de Janeiro - 2011), ils ont eu lieu  à Mungyeong, en Corée du Sud.

7 000 athlètes représentant 115 nations se sont affrontés dans 24 disciplines. L’équipe de France militaire a participé  aux épreuves dans 17 disciplines. Elle était composée de 162 sportifs des armées et de la gendarmerie, dont 46 sportifs de haut niveau de la Défense (SHND) et 12 militaires blessés.

La délégation française a remporté 41 médailles dont 16 en or, 12 en argent et 13 en bronze.

12 médailles, dont 7 en or, 3 en argent et 3 en bronze reviennent aux militaires blessés en athlétisme et au tir à l’arc.

En 2011, à Rio, la délégation avait remporté 18 médailles, dont 11 en or, 3 en argent et 4 en bronze.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Jour J pour le service militaire volontaire (màj)


14 oct. 2015 par Armée de Terre

 

 

Premier site à accueillir le nouveau dispositif d'insertion professionnelle, le centre de service militaire volontaire (SMV) de Montigny-les-Metz ouvre ses portes.

Né de la volonté du Président de la République de renforcer la cohésion nationale, le SMV propose aux jeunes Français de 18 à 25 ans, un parcours d'insertion vers l'emploi au sein d'unité militaires spécifiques.

 

Dossier de candidature Lorraine (format pdf, 215 kB).


A travers cette vidéo, découvrez comment se déroule le recrutement des candidats à cette formation sur le site de Brétigny-sur-Orge qui ouvrira ses portes le 3 novembre prochain.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Helidax franchit la barre des 100.000 heures de vol en cinq ans

L’arrivée du discret EC120 a été un soulagement pour les riverains de Dax, fatigués des sifflements des Gazelle photo Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

14 octobre 2015 par Frédéric Lert - Aerobuzz.fr

 

Helidax, le centre français de formation des pilotes d’hélicoptère militaires géré par DCI célèbre ses 100.000 heures de vol, à Dax. Le partenariat public-privé fonctionne à plein rendement. DCI investit dans de nouveaux hélicoptères pour former les pilotes étrangers.

 

Il aura suffit de cinq ans d’activité à Helidax pour franchir ce cap symbolique : 100.000 heures de vol sur les EC120 « Calliopé » rouge et blanc, les couleurs de la ville de Dax. Chaque année, la base école général Navelet consomme donc près de 25% des heures de vol totales de l’Alat. Mais l’activité ne s’y fait pas qu’au profit de l’aviation légère de l’armée de terre : dans un bel exemple de mutualisation des moyens, Dax accueille tous les futurs pilotes étatiques français : Alat donc, mais aussi aéronavale, armée de l’air et gendarmerie. Citons aussi les quelques pilotes d’hélicoptères militaires belges (une poignée par an…) qui se retrouvent également dans les Landes pour leur formation de base. Au total, une centaine de brevets sont remis chaque année à Dax et le partenariat public-privé soutenant cette activité est souvent cité en exemple.

 

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:55
Un tremplin vers les opex: le SSA va inaugurer son BIB d'Orléans


10.10.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le bâtiment d’ingénierie biomédicale (pour faire court: le BIB) sera inauguré à Orléans le 15 octobre (la première pierre avait été posée en mars 2014. Photo ci-dessous). C'est un lieu de préparation au déploiement sur les théâtres d’opérations extérieures au profit des unités médicales opérationnelles.

 

C'est là que sont stockés les produits de santé du Service, indispensables aux praticiens projetés pour réaliser leur double mission:
- répondre au Contrat opérationnel confié au SSA par les armées,
- être présent au plus près des combats pour donner un maximum de chance aux blessés de guerre.

 

Le BIB est aussi un « laboratoire » de conception et d’innovation:
- pour concevoir des unités médicales opérationnelles de circonstances
- pour faire face par ex à des gestion de crises (ainsi dans le cadre de la mission EBOLA, le BIB a participé à la conception du kit d’évacuation, à sa validation ainsi qu'à la préparation du laboratoire P3 mobile projeté en Guinée).

 

Le bâtiment d'Orléans, c'est
- 1 500 m² dédiés aux activités d’expertise, de maintenance biomédicale et de constitution des stocks ;
- 17 000 m² de surface utile ;
- 3 800 m² de surface d’entreposage au sol (900 emplacements) ;
- 5 800 m² aménagés en palettiers (8 400 emplacements) ;
- 1 trans-stockeur automatisé comprenant 770 tiroirs pouvant accueillir près de 8 000 références d’articles ;
- 1 salle de charge dotée de 1 000 prises pour recharger les batteries des dispositifs médicaux ;
- 6 quais pour gros porteurs ;
- 2 quais pour camionnettes ;
- 1 réseau de protection incendie par sprinklers.

Note RP Defense : video du Service de santé des armées présentant le BIB.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:51
 F/A-18 - photo VBS

F/A-18 - photo VBS

 

15.10.2015 Romandie.com (ats)

 

Le pilote blessé du F/A-18 qui s'est écrasé hier dans le Département du Doubs (F) était sur le point d'être rapatrié en Suisse jeudi. Une enquête a été ouverte par la justice militaire suisse, en collaboration avec les autorités françaises. Sans donner de détails sur la gravité des blessures du pilote, Daniel Reist, chef de la communication Défense du Département fédéral de la défense (DDPS) a expliqué jeudi à l'ats qu'il était en état d'être rapatrié. Par ailleurs, les Forces aériennes suisses ont repris leurs vols d'exercice, a ajouté M. Reist. Mercredi, une interruption de l'entraînement avait été annoncée suite à l'accident. Les causes de l'accident restent, pour l'heure, inconnues. Mais la justice militaire au sein du DDPS a informé qu'une enquête franco-suisse a été ouverte.

 

Enquête lancée

Interrogé sur les détails de la collaboration entre la Suisse et la France, le porte-parole de la justice militaire Tobias Kühne a déclaré que "la justice militaire enquête en Suisse avec l'armée suisse sur les circonstances de l'accident. Nous sommes par ailleurs en train de mettre en place la collaboration avec les autorités françaises." "Nous avons commencé à récolter des preuves en Suisse", a-t-il précisé, sans pouvoir donner plus de détails. A la question de savoir si le pilote avait déjà pu être interrogé, il a indiqué que "l'enquête étant en cours, nous ne donnons pas d’autres informations pour le moment." L'accident s'est produit mercredi vers 11h30 dans le cadre d'un entraînement mené au-dessus de la région de Besançon. Le F/A-18 et deux F-5 Tiger évoluant dans l'espace aérien de l'Hexagone, ils volaient sous le contrôle d'officiers français. L'appareil s'est écrasé dans une zone d'entraînement commune aux deux pays non loin du village de Glamondans. Le pilote a pu s'éjecter à temps. Aucune victime n'est à déplorer, mais l'avion est hors d'usage. Il s'agit du troisième accident de ce modèle depuis 1998.

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