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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 07:50

Chief Test Pilot VBS armasuisse flies Gripen EF test aircra

 

14.05.2012 Par Xavier Alonso - lematin.ch

 

Les premiers essais en vol réalisés en Suède par l’armée suisse sur le prototype du futur Gripen n’ont rien révélé de surprenant, selon Ueli Maurer. Interview

 

Le ministre de la défense Ueli Maurer reste sur ses positions. Aucune critique ne le démonte. Il défend encore et toujours le choix du Gripen « le meilleur avion pour la Suisse ». Le conseiller fédéral UDC a répété le message avec conviction lors de toute la journée d’information à la presse organisée à la caserne de Jassbach (BE).

 

Le calendrier du ministre aussi est clair. Le message du Conseil fédéral relatif à l’achat sera présenté cet automne. Il passera ensuite dans les deux chambres et tout indique qu’un référendum sera activé par le biais de crédit spécial demandé pour financer l’achat. La votation populaire devrait avoir lieu lors de la première moitié de 2014.

 

Une fois la commande signée, il faut quatre ans de développement en Suède. La livraison du premier avion de combat suédois aura donc lieu en 2018. Et les livraisons, à raison d’un appareil par mois, s’étaleront jusqu’en 2020. Interview à la mitraillette du ministre de la défense.

 

Avez-vous reçu de nouvelles offres des autres avionneurs?


Non, nous n’avons rien reçu. Il y a eu l’épisode des lettres de Dassault aux présidents des commissions de sécurité en janvier.

 

Et si vous en receviez, est-ce que vous les considéreriez?


Non. Ce n’est plus le moment. La procédure est close.

 

Restez-vous personnellement convaincu que le Gripen est le bon avion?


Oui. Je n’ai pas d’autre possibilité que le Gripen. Parce que je n’ai pas davantage d’argent. Et, de plus, je suis persuadé que le Gripen est un bon avion. Il présente le meilleur rapport coût – performance.

 

Mais si le prix venait à augmenter: vous perdriez le principal argument d’achat?


Cette histoire du prix d’achat qui va augmenter, je la lis tout le temps dans les médias. Le prix est fixé. Et nous avons la garantie qu’il n’augmentera pas. Le Conseil fédéral a choisi le Gripen avec ce prix et nous l’aurons à ce prix.

 

Lors de la décision au sein du Conseil fédéral, le Gripen était-il aussi le choix d’Ueli Maurer?


Oui, absolument. Le Gripen est techniquement à un très bon niveau. Il n’est pas luxueux, mais il répond à toutes nos attentes. Et c’est une philosophie typique de la Suisse, comme de la Suède. Un concentré de technique et d’efficacité au meilleur prix.

 

Mais l’avion acheté provoque le scepticisme. Sur les 98 modifications demandées, Saab n’en a réalisé que 7.


Les informations publiées dans la presse sont ou imprécises, ou incomplètes ou fausses. Tout ce qui s’est passé en Suède lors des vols d’essai était prévu. Les points les plus importants ont été testés. Nous sommes satisfaits. Et les améliorations vont continuer jusqu’à la livraison des appareils qui n’interviendra pas avant quelques années.

 

Avant l’armée définissait sa mission, puis elle achetait l’avion dont elle avait besoin. Aujourd’hui on a l’impression du contraire : on va modifier les missions en fonction des capacités de l’avion acheté ?


C’est une impression véhiculée par les médias, mais pas au sein du département de la défense. Nous restons convaincus de notre choix. Et sommes persuadés que les critiques entendues sont toujours le fait des mêmes ennemis de ce jet de combat.

 

Mais le Gripen compte tout de même beaucoup d’ennemis. Inquiétant ?


Non, il n’en a pas autant que ça. Mais ils sont écoutés des médias.

 

Craignez-vous les résultats de l’enquête de la sous-commission. Le processus pourrait-il repartir à zéro ?


Non, je ne pense pas. Nous avons travaillé de manière minutieuse. Je m’attends à un rapport très critique. Mais nous pouvons apporter des réponses à toutes les questions qui se posent.

 

Reste l’incertitude de la Suède. Elle n’a pas formellement encore décidé de moderniser sa flotte avec le Gripen E/F.


Tous les entretiens que nous avons avec l’armée suédoise, avec le gouvernement suédois, se passent très bien. Nous n’avons pas de doutes.

 

Les polémiques actuelles ne vont-elles pas rendre une votation populaire très difficile à gagner?


C’est possible. Mais je crois davantage que toutes les discussions actuelles vont épuiser les questions. Donc au moment de la votation, nous aurons répondu à toutes les interrogations. Et c’est une bonne chose. Mais je n’ignore pas qu’une part de la population ne veut pas d’avions, et pas d’armée. Mais une autre partie de la population veut une défense de qualité. Dans l’ensemble, je suis content que la politique de sécurité soit discutée. Cela signale son importance et permet une prise de conscience. (Newsnet)

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