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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 17:30
photo 1e Régiment de Spahis

photo 1e Régiment de Spahis

 

Paris, le mercredi 21 février 2018 Communiqué de Florence PARLY, Ministre des Armées

 

C’est avec douleur que j’ai appris la mort au combat ce matin au Mali du maréchal des logis-chef Emilien Mougin et du brigadier-chef Timothée Dernoncourt du 1er Régiment de Spahis de Valence. Je m’associe à la douleur de leurs familles, de leurs camarades de l’opération Barkhane et de leurs frères d’armes ; je les assure tous de mon soutien personnel.

 

Nos Spahis sont tombés dans l’accomplissement de leur mission alors qu’ils étaient engagés dans une vaste opération de contrôle de zone dans une région frontalière du Mali avec le Niger.

 

Je salue leur engagement mené au nom de la France et de ses valeurs pour lutter contre le fléau des groupes armés terroristes au Sahel. Leur sacrifice renforce notre détermination à poursuivre ce combat.

 

C’est toute la communauté militaire, aujourd’hui endeuillée, qui exprime sa solidarité et son soutien.

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11 juillet 2017 2 11 /07 /juillet /2017 07:55
ITW de Jacques Gautier, ancien VP de la Commission des affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat (SDBR)

 

 

11/07/2017 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n° 175

 

SDBR : Vous avez été en 2016 rapporteur, avec le sénateur Daniel Reiner, d’un excellent rapport sur les OPEX de la France. Qu’en est-il sorti concrètement ?

 

Jacques Gautier : Pour l’instant, je devrais dire « rien » ! Mais, en pédagogie, il faut savoir répéter souvent… Comme le dit le CEMA Pierre de Villiers, en matière de Défense, « pour gagner la guerre il faut aussi savoir gagner la paix ». Cela signifie, qu’avec les nations européennes (pour disposer de budgets conséquents), il faut intervenir en amont des crises avec une approche globale d’aide au développement, incluant l’aide à l’agriculture, à l’éducation, à la bonne gouvernance, au règlement des différents ethniques ou religieux… Parallèlement, il faut investir et former les armées locales pour qu’elles puissent progressivement assurer le maintien de la sécurité et de la paix dans leur propre région ou leur propre pays. C’est un travail de longue haleine, à coût élevé, mais c’est le seul moyen d’éviter, dans le futur, la multiplication des zones de crises et la faillite des états. De plus, c’est la seule solution pour « fixer les populations » et limiter la crise migratoire massive de l’Afrique sahelienne vers l’Europe, liée à l’insécurité ou à la misère. Si nécessaire, la France doit être capable d’intervenir militairement pour mettre un terme à une menace de déstabilisation d’un Etat ou à des génocides potentiels, mais elle ne doit pas être « engluée » dans ces pays et doit être relevée par des forces de stabilisation des Nations unies ou régionales. Cela implique notamment une modification profonde de l’organisation des casques bleus onusiens, avec un noyau permanent de troupes bien entraînées, capables d’être projetées assez rapidement et aptes à des missions plus dures que le simple maintien de la paix. Cela nécessite aussi de repenser la formation des armées africaines, en les équipant, en les encadrant et en mettant en place un « mentoring » comme nous l’avons fait avec l’ANA*. J’espère que Jean-Yves Le Drian, qui connaît bien ces problématiques, pourra, dans ses nouvelles fonctions de Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, porter ce message auprès de nos amis européens et au Conseil de Sécurité des Nations unies.

 

Mais la Minusca**, entre autres, n’est-elle pas à même de remplir ce rôle ?

 

Les 11.000 soldats de la Minusca sont soit enfermés dans leurs casernes, soit font la police à des carrefours, soit gardent des bâtiments publics, mais ils sont incapables de remplir une mission militaire forte ou une mission de formation des soldats locaux, encore moins de proximité avec les populations. L’armée française, elle, va au contact des populations et écoute les gens, c’est une grande différence. N’ayons pas peur de dire qu’en Centrafrique, comme au Mali, former des militaires sans les équiper et sans les encadrer est un échec dramatique. Soit l’Europe a la volonté de s’engager réellement, y compris en finançant l’équipement militaire des armées locales, soit ses interventions avec la PSDC resteront au niveau d’une bonne ONG. Ce qui est vrai pour les Européens l’est encore plus pour les casques bleus de l’ONU ; je l’ai déjà expliqué. Je crois que pour longtemps la France ne pourra échapper à son destin et restera le seul recours lorsque l’action militaire devient nécessaire.

 

Mais ne disiez vous pas vous-même, lorsque vous étiez encore sénateur, que la France n’avait plus les moyens de cette ambition ?

 

La commission parlementaire, à laquelle j’ai eu l’honneur de participer, a recommandé dans le passé que la France se concentre sur la protection de son territoire (métropole et outre-mer) et de ses zones d’influence, n’ayant plus les moyens de rayonner partout sur le globe. Limitons nous, là où nous pouvons agir et là où nous sommes attendus : du golfe de Guinée à la Somalie. Cela ne veut pas dire que nous n’ayons pas de l’influence ailleurs, en montrant le drapeau, mais nous ne pouvons pas être chef de file partout ou toujours le meilleur élève derrière les Américains…

 

Comment jugez-vous le budget Défense de la France aujourd’hui ?

 

Je sais ce qu’il faudrait et il y a ce que j’espère, que nous n’aurons sans doute pas. Comme il faut être pragmatique, je suis en accord avec les 2% de PIB avec pensions de 2022 et les 2% de PIB sans pensions de 2025, qui semblent être l’engagement du Président de la République et qui est celui du CEMA. Ces 2% ont valeur symbolique et il convient cependant d’entrer dans certains détails. Il est nécessaire de faire un effort de 2 milliards d’euros supplémentaires, dès 2018, et parallèlement d’atteindre un budget annuel de recherche et développement de 1 milliard (actuellement 750M€/an) : total 2.25 milliards annuels en plus. Réduire la déflation des effectifs puis la supprimer, comme l’a fait, avec raison, le président Hollande, entraine environ un surcoût pérenne lié aux effectifs de 900 millions d’euros par an. Malheureusement, nous avons de vrais problèmes de MCO***, de lacunes capacitaires, de matériels modernes dont nous sommes fiers, mais qui n’arrivent dans les régiments qu’au compte goutte et nécessitent donc des rénovations lourdes de matériels anciens peu adaptés au combat moderne : c’est l’exemple du VAB, rénové à grand frais, qui coûte presque le prix d’un Griffon. Nous n’aurons pas le premier MRTT avant 2019, alors que les C135 et KC135 sont usés jusqu’à la corde. Les retards sur les A 400M nous ont obligés à acheter six C130 J, etc. Nous avons des efforts à faire sur la disponibilité de nos hélicos : il est inacceptable d’avoir 33% d’hélicoptères disponibles, soit moins de 100 sur une flotte de 300! La rusticité a parfois des avantages sur les théâtres d’engagement que la sophistication ne parvient pas à concurrencer en termes de disponibilité et de fiabilité, et ne parlons pas des coûts ! Il faut empêcher les technos de penser à rationnaliser les hélicoptères militaires comme on le fait, chez Renault ou Peugeot, pour les véhicules citadins ; ça ne marche pas ! Ce qui est bon pour l’industriel ne l’est pas toujours, au fond du désert, pour nos armées et nos soldats qui, eux, risquent leur vie.

 

Que proposez-vous ?

 

Toutes ces idées doivent être versées dans la réflexion de la nouvelle LPM, qui doit être votée pour début 2018 pour couvrir les années 2018/2023, en intégrant le passif et en marquant la volonté du nouveau Président de la République, tout en faisant coïncider LPM et quinquennat. Il faut préparer l’avenir, en essayant, par exemple, de trouver la ou les deux plateformes les plus adaptées aux hélicos légers : pour mémoire, rénover 30 « Gazelle » et les déployer au Sahel n’aurait coûté au final que 120M€…Dans le même esprit, nous avons besoin d’unités navales légères, dotées d’un drone VTOL, pour sécuriser les 200 nautiques de notre littoral, tant en Méditerranée qu’aux Antilles ou à Mayotte : il y a des solutions moins chères que nos beaux bâtiments de guerre pour ce type d’emploi ; pourquoi s’en priver ? Nous avons parlé du milliard supplémentaire pour le personnel, il faut rajouter un supplément annuel constant d’un milliard pour payer les équipements lancés et non budgétés dans la LPM, accélérer les livraisons nécessaires de matériels, retrouver un niveau acceptable d’entrainement des soldats, améliorer le MCO, faire les dépenses d’infrastructures qui sont à un niveau critique (pour ne pas dire plus), réfléchir à l’intégration du surcoût des OPEX, maintenir la recherche et les compétences nécessaires au renouvellement futur des deux composantes de la dissuasion et investir dans les technologies d’avenir (cybersécurité, connectivité, IoT, IA, etc.). Je pourrais entrer dans le détail des programmes, mais il nous faudrait 10 pages de plus…

 

Comment interpréter la nomination à la Défense de ministres totalement étrangers aux sujets militaires ?

 

Des présidents de la République ont dans le passé choisi des ministres pour leur appartenance politique : c’était une erreur, mais on pouvait le comprendre dans un environnement politique particulier ou avec le souci d’équilibrer des majorités. Le Président Hollande a fait un choix, que tout le monde a applaudi, avec la nomination à la Défense de Jean-Yves Le Drian : il était préparé, il connaissait les dossiers à fond, il avait anticipé, il avait visité nos alliés pour comprendre leurs attentes. Madame Florence Parly, nouveau ministre des Armées, ne semble pas connaître la Défense, mais elle a montré, dans d’autres fonctions, sa capacité à diriger, aussi bien dans le privé que dans le public, et à avoir rapidement une vision d’ensemble des orientations stratégiques des thématiques auxquelles elle était confrontée. Elle a une vraie compétence en matière budgétaire. Compte tenu de son engagement, je forme des vœux pour qu’elle mette cette capacité et cette technicité au profit de la Défense lors des discussions, toujours difficiles, avec Bercy. Je rajouterais qu’il faut renforcer l’accord franco-britannique de Lancaster House, tout en nous appuyant sur le couple franco-allemand, sans ignorer les pays plus petits, pour faire une refondation européenne et tout en respectant nos accord au sein de l’OTAN. J’espère que Madame Parly partagera mon point de vue.

 

Vous représenterez-vous aux élections sénatoriales cet automne ?

 

Oui. Car je souhaite continuer à porter, au sein de la commission de la Défense du Sénat, la voix des Armées et de ses besoins (programme 146), en restant économe mais pragmatique. Ceci dit, l’avenir politique est incertain et, beaucoup de mes amis maires ayant perdu aux dernières élections législatives, nul ne peut dire aujourd’hui ce qu’il adviendra des élections sénatoriales du fait des scissions que vous observez comme moi. Si je ne suis pas élu sénateur, je prendrai ma retraite de maire de Garches en mars 2019… un an avant la fin du mandat.

 

 

*ANA : armée nationale afghane

**Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique

***MCO : maintien en condition opérationnelle

 

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18 avril 2016 1 18 /04 /avril /2016 11:55
Cérémonie d’honneurs militaires aux soldats français du 511e RT morts au Mali

 

Paris, le lundi 18 avril 2016 - source GMP

 

Le général de corps d’armée Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, vous informe des honneurs militaires qui seront rendus au soldat de 1ère classe Mickaël POO-SING, au maréchal des logis Damien NOBLET et au brigadier Michaël CHAUWIN le mercredi 20 avril 2016, en l’Hôtel national des Invalides, Paris 7e.

Appartenant au 511ème Régiment du train d’Auxonne (Côte d’or), ces trois militaires sont morts pour la France le mardi 12 avril 2016 dans l’accomplissement de leur mission au sein de l’opération Barkhane.

Une cérémonie intime d’honneurs militaires, réservée à la famille et aux proches, sera présidée par le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, à l’Hôtel national des Invalides à 10h00.

 

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III entre 09h15 et 09h30.

En cette circonstance, le général de corps d’armée Bruno Le Ray invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage et leur solidarité au soldat de 1ère classe Mickael POO-SING, au maréchal des logis Damien NOBLET et au brigadier Mickael CHAUWIN, par une présence digne, silencieuse et fraternelle à partir de 09h00.

 

Les honneurs nationaux leur seront ensuite rendus à 14h00, dans la cour d’honneur des Invalides, au cours d’une cérémonie présidée par monsieur François Hollande, président de la République.

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 12:45
Conférence du général de division Bernard Barrera

 

10/03/2016 Armée de Terre

 

Les Balkans (Bosnie et Kosovo), l'Afrique (Tchad, République de côte d'Ivoire), le général de division Bernard Barrera a connu, au cours de sa carrière, de nombreux théâtres d'opération. Mais c'est SERVAL, au Mali, qui l'a le plus marqué.

 

Cette opération fut déclenchée, en janvier 2013, sur ordre du président de la République pour libérer le pays du joug des groupes armés terroristes. De son expérience en tant que commandant de la composante terrestre, il en a tiré un ouvrage, Opération Serval, Notes de Guerres. Le général Bernard Barrera livre avec sincérité et humilité un récit de guerre, un témoignage pour l'histoire au nom de la liberté.

 

Lors de la conférence organisée à l'espace de conférences du Salon du livre, le samedi 19 mars de 16h30 à 18h, Livre Paris, il sera question de liberté et d'engagement. Le général Barrera nous délivrera son analyse sur l'action des soldats de l'armée de Terre, engagés au nom de la Nation, pour répondre aux menaces ici et là-bas.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 08:50
photo O. Debes / Armée de Terre

photo O. Debes / Armée de Terre


27/01/2016 Armée de Terre

 

L’Eurocorps (structure comprenant des militaires de neuf nations) est capable de se déployer en opération au profit de l’Union européenne, de l’OTAN ou de l’un des pays contributeurs, tels que l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg ou encore la Pologne. C’est actuellement le cas au Mali où une soixantaine de personnes est engagée en opération EUTM (european union training mission in Mali) mais également en métropole où l’Eurocorps participe à l’opération Sentinelle. Prochaine étape pour ces militaires : prendre en 2016 le HQ EU Battle group au Mali. Dans ce cadre, l’état-major suit un entraînement spécifique.

 

L’Eurocorps conduit actuellement une série de 5 exercices qui se dérouleront jusqu’à fin juin pour lui permettre de prendre l’alerte EUBG (european union battle group) au cours du 2e semestre 2016, sous la responsabilité de la France. Plus de 250 militaires français et des pays membres se mobilisent pour ce cycle de préparation opérationnelle.

Depuis son premier engagement en 1998, sous la forme d’une participation à la force de stabilisation en Bosnie-Herzégovine, l’Eurocorps a été engagé à de nombreuses reprises. Il a ainsi pris pour la première fois le commandement d’une opération au Kosovo en 2000, puis celui de la force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) en Afghanistan, en 2004 et 2012.

 

Retrouvez notre page consacrée à l’Eurocorps.

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 11:45
Gergovie: une vaste opération militaire coordonnée FAMA/MINUSMA dans le Secteur Ouest

 

8 janv. 2016 par MINUSMA

 

Du 8 au 18 décembre, la Force de la MINUSMA a mené une opération dénommée “Gergovie” dans les zones de Nampala, Diabaly, Léré et Lerneb. L’objectif visait à gêner les activités des groupes armés hostiles et protéger les populations de ces zones.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:45
A-NSE va déployer un aérostat au profit de la Minusma à Kidal


29.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La société A-NSE (voir ici mon post de novembre 2012), spécialisée dans la production et l'exploitation d'aérostats (ballons captifs ou dirigeables) équipés de caméras, radar et système de transmission par fibre optique, va installer un de ses appareils à Kidal au profit de la Minusma.

La base onusienne de Kidal est, en effet, la cible de tirs fréquents qui ont déjà coûté la vie à une demi-douzaine de Casques bleus.

A-NSE (Aero-Nautic Services & Engineering) a été créée en 2010. Parmi son équipe dirigeante, on retrouve le vice-amiral d’escadre (2s) Patrick Hébrard.

La société devrait installer un système TC-350 (voir ici) pour assurer la sécurité de la base onusienne, en partenariat avec Thales qui fournira une liaison de données.

L'an dernier, l'Onu avait déjà attribué à Thales et l'entreprise de génie civile Razel-Bec des contrats d'un montant de 34,7 millions d'euros pour des travaux d'infrastructures dans le Nord-Mali, notamment pour l'extension et la consolidation des pistes d'atterrissage de kidal et Tessalit.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:55
Paroles de soldats français


25/12/2015 Armée de Terre

 

Liban, Koweït, Bosnie, Rwanda, Afghanistan,Libye,Centrafrique,Mali.

 

Ces théâtres d’opérations hantent encore des milliers de soldats français.ils ont vécu toutes les guerres, affronter toutes les épreuves et témoignent à fleurs de
peau, de leur réalité de ces années d’opex. Ils racontent leurs joies comme leurs souffrances, leurs fiertés comme leurs angoisses, la fraternité comme la violence des combats.

Un récit bouleversant et authentique de ces voyages au bout de la nuit.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA / Archives

photo EMA / Archives


28.12.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

La "Plateforme", qui se présente comme une coalition de formations loyalistes maliennes mais dont de nombreux cadres et membres sont d'anciens miliciens des groupes djihadistes, a affirmé, hier soir, avoir "récupéré ses morts" du 20 décembre, tués par des militaires français de l'opération Barkhane lors d'un raid visant le groupe Al-Mourabitoune.

Ce raid avait été annoncé par l'EMA français; dans son communiqué, l'EMA déclarait qu'"une dizaine de terroristes ont été neutralisés" (voir mon post ici).

Contacté par notre correspondant à Bamako, "le chef d'état-major des Ganda Koy" (l'une des milices de la Plateforme) a affirmé hier soir que "l'attaque a eu lieu à environ 65km de Ménaka, vers la frontière avec le Niger, dans la localité d'In Araban. Des éléments du MAA pro-Bamako et du GATIA étaient en mission de sensibilisation auprès des populations suite aux affrontements qui ont eu lieu dans cette zone entre communautés Dahoussak et Peulh. Une rencontre était même prévue le 8 janvier prochain pour régler ce conflit. Barkhane a frappé nos éléments avec des tirs d'hélicoptères puis avec des hommes à terre. Nous avions 4 véhicules et une dizaine de motos sur place."

Selon ce même Djibril Diallo, les troupes françaises "ont bloqué la zone pendant 3 ou 4 jours, puis nous avons pu y avoir accès pour récupérer les corps de nos hommes. Il y a 12 corps. D'autres ont été faits prisonniers. On ne sait pas combien ils sont, ni ce qu'ils sont devenus, ni où ils sont. Barkhane a aussi saisi de l'armement qui nous appartient, on veut le récupérer. On veut aussi que Barkhane reconnaisse avoir fait une erreur."

Barkhane s'en tient au communiqué de l'EMA et maintient que son attaque visait bien "un groupe terroriste" formé de "gens résolus (...) qui ont ouvert le feu les premiers". 

Pas de commentaire de l'EMA sur la récupération des corps mais on y affirme "une chose très claire: nous n'avons aucun doute sur les intentions des gens qui étaient en face de nous".

 

Djihadistes contre touaregs. Par ailleurs, des djihadistes d'Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), d'Ansar Dine et du Front de libération du Macina auraient tué 10 rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), lors de deux attaques séparées cette semaine dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne.

L'un de ces raids a été revendiqué, samedi, par Ansar Dine. Il a visé la base de Telhandok, à la frontière entre le Mali et l'Algérie, et a fait "onze morts parmi les traitres à la solde de la France", affirme l'organisation jihadiste. Le MNLA (voir son communiqué ici) a fait état de six morts.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA

photo EMA

 

27/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Au début du mois de décembre 2015, la force Barkhane est venue apporter son appui à une opération menée conjointement par le Mali et la Mauritanie, l’opération Lukcham. Face aux groupes armés terroristes, souvent très mobiles et s’affranchissant des frontières, les pays du G5 Sahel ont décidé de joindre leurs forces en planifiant des opérations conjointes transfrontalières.

 

Planifiées, organisées et coordonnées par les forces du G5 Sahel, elles peuvent couvrir une zone de deux ou trois frontières. L’opération Lukcham organisée à l’Ouest de Tombouctou a répondu à cette logique, en coordonnant les forces armées maliennes et mauritaniennes de part et d’autre de la frontière, sur des missions de reconnaissance, de bouclage et de ratissage de zone. Les forces partenaires, appuyées au Mali par un détachement de Barkhane, étaient commandées depuis un Poste de commandement (PC) tripartite situé à Tombouctou.

 

Le G5 Sahel travaille depuis plusieurs mois à renforcer la coopération sécuritaire régionale. Une charte, récemment signée par les chefs d’état-major des pays du G5 Sahel, précise le volet militaire de la coopération transfrontalière. Le cadre juridique ainsi créé a été reconnu officiellement le 8 décembre 2015 par une déclaration du président du conseil de sécurité des Nations Unies. La présence de l’ensemble des hautes autorités civiles et militaires de la région lors d’une visite du PC tripartite le 16 décembre 2015, souligne l’importance de cet engagement régional contre le terrorisme.

 

Depuis le 1er août 2014, la force Barkhane a mené plus de 100 opérations d’appui aux forces partenaires du G5 Sahel.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 500 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à  lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA

photo EMA

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 16:45
Un millier de soldats français sont toujours déployés au Mali, essentiellement dans le cadre de Barkhane - photo EMA / Armée de Terre

Un millier de soldats français sont toujours déployés au Mali, essentiellement dans le cadre de Barkhane - photo EMA / Armée de Terre

 

23/12/2015 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Les forces françaises de l'opération Barkhane ont mené dans la nuit de samedi à dimanche dernier une opération contre le groupe djihadiste Al Mourabitoune à Ménaka dans le nord du Mali, a annoncé mardi soir le ministère français de la Défense.


Dans la nuit du 19 au 20 décembre, les forces françaises ont conduit une opération dans la région de Ménaka, au Mali, contre un élément du groupe terroriste Al Mourabitoun, responsable de nombreux attentats à l'encontre des populations malienne et nigérienne, des forces armées locales et des forces internationales. Le groupe Al Mourabitoun a notamment revendiqué l'attaque contre l'hôtel Radisson Blu de Bamako qui avait fait 20 morts le 21 novembre dernier dans la capitale malienne.

"Au terme de combats violents qui ont duré près de quatre heures, deux pick-ups et une dizaine de motos ont été saisis. Une dizaine de terroristes ont été neutralisés. Une quantité importante d'armements et d'explosifs a été récupérée".

Al Mourabitoune, groupe djihadiste sahélien dirigé par Mokhtar Belmokhtar et lié à Al Qaïda, a également revendiqué l'attaque d'un restaurant de Bamako où cinq personnes ont été tuées en mars dernier et celui commis en août dans l'hôtel Byblos de Sévaré, dans le centre du Mali, où 17 personnes ont trouvé la mort. De nombreux combattants opèrent dans le vaste désert du nord du Mali, dont certains sont liés à Al Qaïda, ou bien à des organisations laïques de la communauté touarègue, en lutte pour l'indépendance d'une région qu'ils appellent Azawad.

Un millier de soldats français sont toujours déployés au Mali, essentiellement dans le cadre de Barkhane. La mission de l'Onu compte elle près de 10.000 hommes.

 

Etat d'urgence au Mali

Lundi, le gouvernement malien a proclamé l'état d'urgence pour une durée de dix jours, à la suite de ce que des sources proches de la sécurité présentent comme une série de menaces émanant de groupes djihadistes. Après l'attaque contre l'hôtel de luxe Radisson Blu, à Bamako le 20 novembre, le gouvernement avait alors proclamé l'état d'urgence pour une durée de dix jours.

"L'institution de l'état d'urgence vise à donner aux autorités compétentes les moyens de droit leur permettant de mieux circonscrire et combattre tout projet d'atteinte à la sécurité des personnes et de leurs biens et toute tentative de troubles à la quiétude des populations", a estimé le gouvernement dans un communiqué, sans donner davantage de précisions.

Selon deux sources proches des services de sécurité, des menaces lancées par des groupes djihadistes ont précipité lundi l'annonce du rétablissement de l'état d'urgence. L'une de ces sources a indiqué que cela faisait suite à une rencontre de chefs islamistes dans la région de Kidal, la semaine dernière. Des tirs de roquettes ont visé lundi dernier la ville de Gao, dans le nord du Mali, où stationnent des casques bleus et des soldats français.

Gao est une des principales bases de l'armée française dans le cadre de l'opération régionale antiterroriste Barkhane. Cette opération, qui mobilise quelque 3.500 soldats français dans cinq pays de la région, a pris le relais de l'opération Serval lancée au Mali en janvier 2013 pour repousser les groupes armés islamistes qui menaçaient de prendre le contrôle de Bamako.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 07:45
Barkhane: neutralisation de terroristes au Mali

 

22/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 19 au 20 décembre, les forces françaises ont conduit une opération dans la région de Ménaka, au Mali, contre des éléments affiliés au groupe terroriste « Al Mourabitoun », responsable de nombreux attentats à l’encontre des populations malienne et nigérienne, des forces armées locales et des forces internationales

 

Au terme de combats violents qui ont duré près de quatre heures, deux pick-ups et une dizaine de motos ont été saisis. Une dizaine de terroristes ont été neutralisés. Une quantité importante d’armements et d’explosifs a été récupérée.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 12:45
photo EMA

photo EMA

 

21-12-2015 Par RFI

 

Après avoir un moment disparu des radars, les islamistes sont de plus en plus présents sur le terrain dans le nord du Mali, surtout dans la région de Tombouctou.

En plein cœur de Tombouctou, un homme armé a abattu la semaine dernière, dans la nuit du 17 au 18 décembre, trois civils dont l’animateur vedette d’une radio confessionnelle de la ville. La radio Tahnint était communément appelée la Radio chrétienne de Tombouctou. Pour plusieurs sources, aucun doute, ce triple assassinat est signé al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:45
Mali: la Minusma inquiète de la recrudescence des attaques terroristes

 

18.12.2015 par RFI

 

Au Mali, depuis l'attaque du Radisson Blu de Bamako, le 20 novembre dernier, les attaques terroristes se multiplient, notamment dans le nord du pays. De plus petites envergures que l'attaque du Radisson Blu, elles dénotent cependant un regain d'activité des groupes terroristes, ce qui inquiète la Mission des Nations unies au Mali.

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 19:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

14/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Depuis la fin du mois d’octobre 2015, le groupement tactique désert Richelieu a initié un nouveau cycle de formation au profit des forces armées maliennes afin d’uniformiser les procédures et d’améliorer la coordination lors des opérations multipartites.

 

La coopération et l’appui militaire aux forces partenaires sont au cœur des missions de la force Barkhane, dont la zone d’action s’étend sur le territoire des cinq pays du G5 Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie).

 

Les séances d’instruction, destinées en priorité aux soldats, sont dispensées au sein du poste de commandement malien à Gao. Le programme, conçu en étroite liaison avec les partenaires maliens, insiste sur les connaissances directement utiles aux FAMa lors des actions menées conjointement avec la force Barkhane. Les stagiaires ont ainsi acquis une bonne maîtrise des techniques de secourisme et des règles de sécurité et de tir au combat. La tactique n’est pas oubliée : la mise en œuvre d’un point de contrôle (checkpoint), mais aussi la réaction et la coordination des unités face à une embuscade sont également étudiées et mises en pratique. En complément, les chefs de groupe ont suivi une instruction spécifique dans le domaine de la topographie.

 

Plus de 150 soldats maliens ont déjà suivi cette formation. Afin de contribuer à la construction d’un dispositif de sécurité collective, les forces françaises ont réalisé plus de 100 opérations ou missions en appui des forces du G5 Sahel depuis le début de l’opération Barkhane, en juillet 2014.

 

L’opération Barkhane compte 3 500 militaires dont la mission, avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne. Elle assure également l’accompagnement et le conseil des forces armées partenaires dans l’exécution de leur mission.

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photo EMA / Armée de Terre

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 18:45
Bientôt des casques bleus allemands au Mali


11.12.2015 par Olivier Fourt - RFI
 

Appels sur l’actualité revient sur l’annonce de l’Allemagne, qui s’est dite prête à soutenir l’intervention française au Mali en y envoyant 650 soldats, quelques jours après le sommet européen de Bruxelles qui a suivi les attentats du 13 novembre à Paris. Précisions avec notre spécialiste des questions militaires.

 

L’Allemagne se dit prête à soutenir l’intervention française au Mali. Quelles sont les missions qui lui seront confiées ?
L’annonce a été très bien reçue à Paris puisqu’elle est intervenue juste après le sommet des ministres de la Défense de Bruxelles qui a suivi les attentats du 13 novembre. Conseil des Affaires étrangères et de la Défense de l’Union européenne durant lequel les Français ont lancé un appel à la solidarité en invoquant l’article 42-7 du traité de Lisbonne. Quelques jours plus tard, les Allemands annoncent que Berlin va envoyer 650 soldats au Mali. Un déploiement qui en réalité était déjà prévu, à hauteur de 400 militaires environ, spécialisés dans le génie et la reconnaissance. Des spécialités importantes qui soulageront peut-être l’armée française.

 

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 17:45
photo EUTM Mali

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11 December 2015 by EUTM Mali

 

Le dernier GTIA qui a commencé sa formation en octobre et doit la terminer le 10 décembre 2015, comporte une particularité. En effet, une unité élémentaire a été fournie par la gendarmerie Malienne, dont c’est le premier passage au sein du centre d’entrainement de Koulikoro.

 

La structure militaire d’entrainement de l’EUTM mise en place à Koulikoro a pour but d’entrainer les GTIA (groupement tactique interarmes) des forces armées maliennes. Ainsi, 6 sont déjà passés pour des périodes allant de deux à trois mois. Structurés de manière identique, ces GTIA possèdent des unités de combat (Infanterie et cavalerie) et d’appui (Génie et artillerie), et une unité de soutien.

 

Le dernier en date qui a commencé sa formation en octobre  et doit la terminer le 10 décembre 2015, comporte une particularité. En effet, une unité élémentaire a été fournie par la gendarmerie Malienne, dont c’est le premier passage au sein du centre d’entrainement de Koulikoro.

 

La gendarmerie malienne, n’a pas pour vocation de renforcer les unités de l’armée de terre. En effet, à l’image de ses homologues Espagnole (Guardia Civil) ou Française, ses missions principales concernent plutôt des tâches de police, aidée en cela par la mission EUCAP SAHEL au Mali qui lui fournit une structure de conseil/ formation. Véritable force armée rattachée au ministère de la sécurité, les gendarmes ont également des responsabilités dans la défense du territoire Malien, en étant par exemple responsable du contrôle des points de passages au niveau de frontières du pays.

 

A leur arrivée au centre, l’objectif principal des instructeurs, a été de faire du gendarme, un combattant apte à maitriser les actes élémentaires (se déplacer, se poster…), le tout en étant intégré au départ dans un groupe puis dans un peloton/ section.

 

Soucieux d’apprendre et de se mettre au même niveau que leur camarade de l’armée de terre, les gendarmes ont fait les efforts nécessaires pour évoluer correctement dans un environnement tactique particulier, faisant ainsi honneur à la gendarmerie.

 

Leur chef, le colonel-major S.M SIDIBE est venu en inspection planifiée sur Koulikoro le 1er décembre 2015. Il a pu ainsi voir ses gendarmes à l’instruction, lui faire la démonstration de leurs nouveaux savoir-faire tactiques en effectuant un assaut sur une maison défendue par des hommes armés. A l’issue, les tireurs d’élite dont il a la responsabilité, ont pratiqué des tirs longue distance, démontrant toute leur qualité en la matière. Largement satisfait de ce qu’il a vu et constaté au sein du centre, le colonel-major S.M SIDIBE a souhaité que le partenariat EUTM/ Gendarmerie pour la formation militaire du personnel de la gendarmerie perdure. Le général PFRENGLE a estimé que c’était largement possible, mais qu’une synergie globale devait être trouvée, notamment avec EUCAP.

 

Bien entendu, les gendarmes ne sont pas seuls à Koulikoro. Au sein du GTIA 7,  ils évoluent au milieu de leurs camarades de l’armée de terre qui constituent 2 unités de combat et une de soutien, le tout renforcé par une section du génie fournie par la direction du génie militaire (DGM).

 

L’entrainement de cet ensemble de combattants expérimentés individuellement, réalisé par des instructeurs Suédois, a tout d’abord porté sur la cohérence d’ensemble. Combattre en groupe, manœuvrer au niveau de la section, puis de la compagnie.

 

Ainsi des exercices réalistes se sont enchainés, toujours sous une chaleur intense, en commençant par la patrouille opérationnelle en milieu hostile, puis la réaction à une embuscade, suivie de l’évacuation sous le feu d’un blessé, sans oublier, la mise en place d’un dispositif de contrôle de zone. L’objectif principal est de mettre le soldat Malien dans la situation la plus proche de ce à quoi il peut s’attendre en opération, afin qu’il acquière d’emblée les bons actes réflexes et les bonnes réactions.

 

Tirant les enseignements de la menace actuelle sur le terrain, les instructeurs de l’EUTM, principalement les EOD, ont également insisté sur le danger que représentent, dans tous les types de déplacement, les IED (Improvised explosive device). Faciles à mettre en œuvre et à dissimuler, ces dispositifs explosifs nécessitent de la part des combattants des réactions spécifiques pour les détecter (environnement – traces – repères – 5/25), et pour les sapeurs et l’équipe d’EOD malienne en particulier, des actions particulières pour baliser la zone, et précises pour neutraliser ou détruire l’engin.

 

Afin d’habituer ces derniers à la mise en œuvre d’explosifs réels, des séances types ont été réalisées, toujours dans un souci de cohérence et de réalisme.

 

Le 10 décembre 2015, une cérémonie s’est tenue à Koulikoro pour clôturer le passage au sein du centre du GTIA 7. Le personnel qui le compose est désormais prêt à être engagé  sur un théâtre d’opérations et à défendre le Mali contre ses ennemis. Fort de l’expérience et de la formation acquise auprès des instructeurs de l’EUTM, ils pourront faire face.

photo EUTM Maliphoto EUTM Mali
photo EUTM Maliphoto EUTM Mali

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5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 08:45
Al-Qaïda au Maghreb islamique annonce le ralliement des Mourabitoune

 

04 décembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Alger - Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a annoncé le ralliement du groupe Al-Mourabitoune et revendiqué conjointement la prise d'otages de novembre à Bamako, selon un message audio diffusé vendredi sur de sites jihadistes.

 

Dans cet enregistrement, l'Algérien Abdelmalek Droukdel annonce à la nation musulmane le ralliement des lions d'Al-Mourabitoune à l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour faire alliance contre la France croisée.

 

Cette alliance des jihadistes des deux groupes s'est concrétisée lorsque deux martyrs ont signé par le sang cette unité en attaquant l'hôtel Radisson en plein coeur de la capitale de l'ennemi à Bamako, indique Droukdel, évoquant la prise d'otages qui a fait 20 morts dans la capitale malienne le 20 novembre.

 

Dan un message audio diffusé par SITE, un centre américain de surveillance des sites islamistes, Al-Mourabitoune a confirmé avoir rallié l'Aqmi et souligné la nécessité d'unifier les rangs des jihadistes.

 

S'adressant par ailleurs à la France, le chef de l'Aqmi a affirmé que les attentats de Paris qui ont fait 130 morts le 13 novembre --revendiqués par le groupe Etat islamique-- étaient le prix à payer pour les crimes commis par ses gouvernements (successifs) et son armée.

 

Le groupe Al-Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar avait revendiqué la prise d'otages de Bamako le 20 novembre, dans un document sonore diffusé par la chaîne qatarie Al-Jazeera.

 

Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères (...) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l'opération de prise d'otages à l'hôtel Radisson, avait-il indiqué.

 

En mai dernier, Mokhtar Belmokhtar, un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel, avait réaffirmé la loyauté de son groupe au réseau Al-Qaïda et démenti l'allégeance à l'EI proclamée par un autre dirigeant des Al-Mourabitoune.

 

Belmokhtar milite pour une grande coalition avec les jihadistes du Niger, du Tchad et de Libye. Donné plusieurs fois pour mort, notamment en juin dernier et en avril 2013, son décès a chaque fois été démenti.

 

Un groupe jihadiste du centre du Mali, Le Front de libération du Macina (FLM), avait également revendiqué l'attaque de Bamako.

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 19:55
Un hommage a été rendu au SGC Guarato par ses frères d'armes du CPA 10

Un hommage a été rendu au SGC Guarato par ses frères d'armes du CPA 10

 

03/12/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 3 décembre 2015, un hommage national a été rendu sur la base aérienne 123 d’Orléans au sergent-chef Alexis Guarato, membre du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) décédé jeudi 26 novembre, des suites de ses blessures.

 

Une cérémonie militaire était organisée sur la base orléanaise, présidée par M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, en présence notamment du général André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA) et du général Grégoire de Saint-Quentin, chef du commandement des opérations spéciales (COS).

 

Le ministre de la Défense a élevé, à titre posthume, le sergent-chef Guarato au rang de chevalier de la Légion d’honneur et a prononcé un éloge funèbre saluant la mémoire du défunt. "Vous êtes aujourd'hui, et resterez à jamais, l'un de ces héros que la France honore et pleure à la fois. Un courage admirable, tant de fois démontré, une volonté sans faille, un sang-froid remarquable - tout, chez vous, met en évidence l'engagement qui a été le vôtre." a déclaré le ministre.

 

Au cours de la matinée, les honneurs militaires avaient été rendus au sergent-chef Alexis Guarato, en l’Hôtel national des Invalides (Paris). Présidée par le général Lanata, cette cérémonie intime était réservée à la famille, aux proches et aux frères d’armes du commando parachutiste de l'air. À cette occasion, le sergent-chef Guarato a été décoré, à titre posthume, de la Médaille militaire et de la Croix de la valeur militaire avec palme de bronze.

 

Passage du cortège funéraire sur le Pont Alexandre III

Passage du cortège funéraire sur le Pont Alexandre III

Auparavant, les Parisiens s’étaient massés sur le pont Alexandre III, faisant face aux Invalides, afin de manifester silencieusement et fraternellement leur solidarité au moment du passage du cortège funéraire.

 

Le 13 octobre 2015, engagé au nord du Mali près de Tessalit, le véhicule à bord duquel le sergent-chef Guarato se trouvait a sauté sur une mine. Grièvement blessé, il a aussitôt été rapatrié vers l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy de Clamart où il a succombé à ses blessures  dans la nuit du 25 au 26 novembre 2015. Il appartenait au commando parachutiste de l’air n°10 d’Orléans-Bricy (Loiret).

 

Discours d'hommage au sergent-chef Alexis Guarato (format pdf, 347 kB).

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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 17:55
Sergent-chef Alexis Guarato - photo Armée de l'Air

Sergent-chef Alexis Guarato - photo Armée de l'Air

 

26/11/2015 Armée de l'air

 

Jeudi 26 novembre 2015, à Paris, le sergent-chef Alexis Guarato, membre du commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) d’Orléans, est décédé des suites de ses blessures.

 

Le 13 octobre dernier, le véhicule des forces spéciales à bord duquel il se trouvait a sauté sur une mine dans une zone située au nord du Mali.

Grièvement blessé, il a immédiatement été pris en charge par les équipes médicales de premier secours avant d’être évacué vers Gao. Il a ensuite été rapatrié vers la France dans la nuit du 14 au 15 octobre 2015, pour recevoir des soins dans un hôpital militaire parisien.

Membre du CPA 10, il combattait, au sein des forces spéciales, les groupes armés terroristes qui cherchent à déstabiliser la bande sahélo-saharienne (BSS) et dont les actions menacent directement la sécurité de la France et des Français.

Il s’agit du quatrième militaire français mort en opération dans la BSS depuis le 1er août 2014.

 

L’armée de l’air adresse ses plus sincères condoléances à ses proches et s'associe à la peine de sa famille et de ses frères d'armes.

 

Biographie du sergent-chef Alexis Guarato (format pdf, 2 MB).

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21 novembre 2015 6 21 /11 /novembre /2015 11:45
BSS : libération d’otages à Bamako

 

20/11/2015 Sources : État-major des armées

 

Le vendredi 20 novembre 2015 au Mali, les forces spéciales françaises engagées en appui des forces maliennes ont contribué à la libération de 170 personnes prises en otage par 2 terroristes dans l’hôtel Radisson Blu à Bamako. Les terroristes ont été tués et les otages ont été libérés.

 

Vers 09h30 (heure de Paris), des terroristes lourdement armés de fusil d’assaut AK47 pénètrent enforce dans l’hôtel. Ils prennent en otage 170 personnes (dont une quinzaine de français – 12 membres de l’équipage d’Air France et du personnel de Thales) et exécutent certains d’entre eux. A la demande de gouvernement malien, l’ordre est donné aux forces spéciales françaises prépositionnées dans la bande sahélo-saharienne (BSS) de rejoindre la zone d’action pour appuyerles forces maliennes. Un groupe d’une quarantaine d’hommes des forces spéciales (FS) se pose à Bamako vers 15h00. Entre temps, les forces de sécurité maliennes investissent l’hôtel et font face à un point de résistance très dur au 3e étage où les terroristes se sont retranchés. Vers 16h30, les militaires français, renforçant les forces maliennes, passent à l’assaut. Ensemble, ils parviennent à réduire le point de résistance et progressent ensuite pièce par pièce et étage par étagepour débusquer les terroristes. Au cours de la progression, 2 terroristes sont tués et les otages libérés. Les otages sont ensuite évacués de l’hôtel et mis en sécurité. Au cours de cette action, particulièrement dangereuse, deux opérateurs des forces spéciales françaises ont été très légèrement blessés.

 

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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 17:45
Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

Afrique du Nord et Moyen-Orient source assemblee-nationale.fr

 

November 18, 2015: Strategy Page

 

Despite all the Islamic terrorist activity in the Middle East and the rest of the world Algeria (and its neighbors Morocco and Tunisia) have been largely unaffected. Algerian officials attribute this to an internal security system that successfully detects Islamic terrorist activity and deals with it. While all three countries have problems with corruption and bad government these issues are less damaging here than elsewhere in the region. In addition Algeria has the advantage of a population that is particularly hostile to Islamic terrorism because of a bloody war with Islamic terrorists during the 1990s. During this conflict the Islamic terrorists tried, unsuccessfully, to coerce (via mass murder) reluctant civilians to support them. The peace deal that ended that war included an amnesty program that saw a lot of Islamic terrorists switch sides. There are still Islamic terrorists in Algeria but they have not been able to do much for over a decade. The intensity of ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant) violence elsewhere helps suppress support for Islamic terrorism inside Algeria and the police continue to get lots of tips about actual or suspected Islamic terrorist activity. So far so good, despite a recent purge in the security services because of a growing anti-corruption movement.

 

The Mali border continues to be a problem because the Islamic terrorists operating in Mali still try to move through Algeria, usually to smuggle drugs to the coast and thence to Europe. Doing this is a major source of income for Islamic terrorist groups who, when they have established a safe route, will also use it to move weapons and Islamic terrorists. Normally bribes would work to safely move drugs through but the Islamic terrorism angle means that few military or police officials will accept the money and the smugglers have to rely on skill and luck to get through. That often isn’t enough, as can be seen by the constant clashes on the Mali and Niger borders. Algeria has good relations with tribes in the south, especially Tuareg ones that have good connections with Tuareg across the border in Mali, Niger and Libya. This connection enables the security forces down there to keep watch on what is really going on in northern Mali. These Tuareg connections also enabled Algeria to help mediate the recent peace deal in northern Mali that ended the latest Tuareg insurrection. All that is left in northern Mali is the small groups of Islamic terrorists who now have fewer Tuareg they can depend on.

 

Meanwhile the neighbors are trying to contain the Islamic terrorist disease Libya is harboring. Tunisia is building a border wall along the Libyan frontier and imposing stricter screening at ports and airports. Egypt has done the same and sent thousands of additional troops to the border. The Algerian efforts have so far managed to protect Algeria from the Islamic terrorist threat from Libya. While Algeria helped arrange a workable peace deal in Mali it has been unable to do the same in Libya. Instead Algeria has managed to seal its borders sufficiently to keep most Libya based Islamic terrorists out. Algerian security forces have managed to hunt down and destroy those that do get in.

 

President Abdelaziz Bouteflika has run the country since 1999 and despite suffering a stroke in 2013 and being 78 years old is still in power. Apparently the close associates (family, friends, political allies) of Bouteflika have managed to hold tight the reins of power with or without a lot of help from the elderly and ailing president. This is all about mutual assistance among the few families (which were prominent in the 1960s rebellion against France) that have run the country for over half a century and have gotten rich in the process. This is a common pattern worldwide and especially in the Middle East. Everyone knows that corruption and bad government are the main cause of stagnant economies and general unrest but not enough of those in charge are willing to give up enough wealth or power to fix the problem. Thus the 2011 “Arab Spring” uprisings largely failed because too many people with power were not willing to give it up and had the means to eventually defeat the rebels and keep up the old ways. By weakening the counter-terror forces the government makes it more likely that there will be another revolution, most likely led by Islamic radicals. This is a cycle that keeps repeating.

 

Meanwhile the ruling families and Algerians in general are threatened by the declining oil production. Despite efforts to find more of it and revive older wells, production has declined 18 percent since its 2007 peak. Like most undeveloped countries with oil the rulers use as much of the oil wealth (and no more) to keep the population from rebelling. The current low (less than half what they were in 2013) oil prices makes that more difficult. For the ruling families oil income is a matter of survival (or exile and possible prosecution for corruption).

 

November 15, 2015: Across the Tunisian border near the mountain town of Kasserine Tunisian soldiers killed three Islamic terrorists while losing one of their own. Army and police patrols have been scouring the area since the March terror attack in the Tunisian capital that left 22 dead (most of them foreign tourists).  Patrols were recently intensified to find a group believed responsible for the recent beheading of a 16 year old boy the Islamic terrorists accused of cooperating with the police.

 

November 12, 2015: In the south (the Mali border) troops, acting on tips from locals, arrested four suspected Islamic terrorists (they were armed, not acting like smugglers and trying to sneak across the border) and seized a large cache of ammunition in two separate incidents.

 

November 8, 2015: In the north (90 kilometers south of the capital) troops encountered an armed Islamic terrorists and killed him. An AK-47, additional ammo and other equipment were seized.

 

October 27, 2015: Tunisia and Algeria signed a series of security and economic agreements. Both countries are, in addition to Morocco, the only nations in North Africa that are not cursed with a lot of Islamic terrorism. There is some Islamic terrorism in each country but it is relatively minor and not threatening the existence of the government and the economy.

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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 17:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

 

12 November 2015 by EUTM Mali

 

Ayant débuté en Septembre, la deuxième édition du Cours de Formation des Commandants d’Unité de l’EUTM MALI continue, en se concentrant sur la formation et le leadership. L’instruction reçue dans le Centre d’Instruction de Koulikoro est bien utile pour les 22 futurs commandants de compagnie maliens, qui vont être instruit jusqu’à la mi-Décembre.

 

Commander semble être facile, mais être un leader est l’une des tâches les plus difficiles pour un officier pendant toute sa carrière, d’autant plus si l’unité commandée est en combat. C’est la raison pour laquelle l’EUTM MALI veut se concentrer sur l’éducation de certains des futurs commandants d’unité en matière de leadership, car un bon chef pourrait augmenter l’efficacité de son unité.

 

Depuis le 31 août 2015, le deuxième Cours de Formation des Commandants d’Unité est en cours d’exécution. Pendant 15 semaines, les 22 futurs commandants de compagnie reçoivent des cours en leadership, droit international humanitaire, planification des opérations, exercices de tir et bien sûr, entraînement physique. Leurs origines sont très différentes; il y a des membres de l’Armée de Terre, de la Direction du Génie militaire, de la Garde Nationale, et de la Gendarmerie. Leur âge est aussi varié; il y a des participants qui sont âgés de seulement 27 ans, et d’autres qui ont déjà passé 50 ans.

 

Dans les dernières semaines avant d’obtenir leurs diplômes de l’EUTM Mali, les étudiants participeront à un exercice final afin d’évaluer les nouvelles compétences acquises; mais, pour atteindre ce niveau de compétence, ils doivent apprendre l’importance de la logistique, comment commander une unité en milieu urbain ou pendant la nuit, ils auront appris à demander l’appui-feu, ainsi que planifier des opérations tactique telles que la surveillance, la rupture du contact, le contrôle de zone ou la flanc-garde d’une unité voisine.

 

La plupart des futurs commandants d’unité comme le capitaine S., du 27eme bataillon du génie de travaux, située à Bapho, près de Ségou, ont de l’expérience en combat,. Il a été déployé dans le nord du pays en 2013 et 2014, et il sait qu’il va revenir. Il est persuadé que le Cours de Formation des Commandants d’Unité de l’EUTM Mali est très bonne, et les Forces armées maliennes bénéficient de l’opportunité offerte pour l’EUTM Mali. À son avis, les participants améliorent leurs compétences sur le plan tactique et acquièrent confiance. Il aime beaucoup les techniques d’enseignement des cours, parce qu’ils ont appris à planifier une opération dans le bac à sable, suivi d’un exercice pratique dans le terrain, afin d’appliquer ce qu’ils ont appris. “Le partage des expériences entre les étudiants est la partie la plus rentable du cours”, souligne le capitaine S., “parce que nous ne apprenons pas seulement des instructeurs d’EUTM Mali, mais aussi de nos camarades.”

 

Un point dans tout le cours est la langue. La langue principale des participants maliens est Bambara, la langue la plus parlée au Mali, ou le français. Pour cette raison, le personnel d’EUTM MALI utilise régulièrement un traducteur. Certains des instructeurs d’EUTM MALI n’ont pas besoin d’un traducteur, comme le capitaine allemand R. qui enseigne les participants sur la façon de planifier une opération d’escorte. Il parle couramment le français. En plus, il participe non seulement en Cours de Formation des Commandants d’Unité, mais aussi, à la formation du GTIA 7 actuellement aussi donnée à Koulikoro. Pour le capitaine R., le plus grand avantage de ce cours est apprendre aux commandants d’unité maliens de bien planifier une opération: “Dans ce cours, ils apprennent à conduire, si nécessaire, une reconnaissance avant l’exécution de la mission. De cette façon ils peuvent éviter des pertes, car déjà avant l’exécution ils peuvent identifier des endroits pour des embuscades ou des engins explosifs improvisés (en anglais, Improvised Explosive Device, IED`s)”; qui sont les dangers les plus importants dans le nord du Mali.

 

Pendant le mois prochain, avant la fin du cours, les instructeurs européens et les soldats maliens vont continuer à travailler, main dans la main, pour améliorer leurs compétences, et approfondir les connaissances acquises et démontrer au Peule malien que les soldats maliens sont prêts et disposés de toutes les compétences pour défendre leur pays.

 

Reportage photos

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 17:45
Technologie pour la Paix : Drone audiovisuel à Tombouctou.


10 nov. 2015 par MINUSMA

 

Tombouctou, la citée mystérieuse du Mali.
Compte tenu de la complexité de filmer une opération de sécurisation, la MINUSMA pour la première fois dans l’histoire d’une mission de maintien de la paix, déploie ce petit appareil sophistiqué, ultra moderne et doté d’une caméra full HD d’une fluidité exceptionnelle : DRONE AUDIO VISUEL

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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:45
Le départ d’une visite VIP est l’occasion pour la Force Protection d’établir un périmètre de sécurité - photo MIL.be

Le départ d’une visite VIP est l’occasion pour la Force Protection d’établir un périmètre de sécurité - photo MIL.be

 

29/10/2015 Texte & photos : Karen Bral – Vidéo : DG Com

 

Depuis 2013, l'Union européenne envoie des instructeurs au Mali afin de former les troupes maliennes. Il s'agit de la Mission Européenne d'Entraînement au Mali (European Union Training Mission Mali,EUTM). La Belgique s'y est engagée afin d'assurer la sécurité. Depuis septembre de cette année, le Bataillon de Chasseurs à Cheval, également connu en tant que Bataillon ISTAR, s'occupe de la Force Protection dans le secteur du camp d'entraînement de Koulikouro.

 

« Vu que les instructeurs se concentrent uniquement sur leurs cours, ils ne veillent absolument pas à leur propre sécurité », déclare Niels, chef de peloton. « Nous sommes donc là pour les protéger et faire en sorte qu'ils puissent faire leur travail sans entraves. Il n'y a pas eu d'incidents durant les six dernières semaines mais il arrive que les Maliens s'approchent trop du stand de tir ou encore que des enfants soient dans le chemin », poursuit-il. « Nous nous assurons qu'ils restent bien à distance de sécurité. »

 

 

photo MIL.bephoto MIL.be

photo MIL.be

Un autre aspect de la mission de sécurité est de maintenir des équipes d'intervention rapide de permanence. On les nomme Quick Reaction Forces, ou QRF. « Trois sections se tiennent parées à chaque fois pendant 24 heures pour intervenir dans un délai de cinq, quinze ou trente minutes », explique le chef de section Quentin. « Nous escortons par exemple des dépanneuses quand des véhicules sont embourbés ou lorsqu'une ambulance démarre. Ils n'encourent ainsi aucun risque durant leur mission. »

 

Les escortes vers la capitale Bamako sont une autre de leurs activités. C'est dans son aéroport que transitent les militaires qui sont toujours accompagnés d'une Force Protection. Enfin, leur dernière tâche consiste à monter la garde et patrouiller dans et hors du camp d'entraînement.

 

Pour beaucoup de militaires du détachement, il s'agit de la première opération à l'étranger. Ils sont, dès lors, très enthousiastes et motivés à mener leur mission à bien. Les éclaireurs resteront en poste au Mali jusque mi-janvier. Ils seront alors relevés par les fantassins du Bataillon 12 de Ligne Prince Léopold – 13 de Ligne de Spa.

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