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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 16:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

Itaguai, le 20 février 2018 – Naval Group

 

Le 20 février 2018, le Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, a participé à Itaguaí, dans la baie de Sepetiba, au transfert des sections du premier sous-marin Scorpène® de la Marine brésilienne vers le bâtiment principal du chantier de construction des sous-marins. Les trois sections du sous-marin Scorpène®, le Riachuelo, ont été présentées aux autorités brésiliennes.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, du ministre de la Défense brésilien Raul Jungmann, de l’Amiral Leal Ferreira, chef d’Etat-major de la Marine brésilienne, de hauts représentants des Etats brésilien et français ainsi que du PDG de Naval Group, Hervé Guillou.

 

Le transfert des sections vers le hall d’assemblage, au sein du chantier principal d’Itaguai marque un jalon important du programme et illustre le succès du partenariat de Naval Group avec le Brésil. Les sections du premier Scorpène ont été construites et pré-équipées à Itaguai par le chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), filiale de Naval Group et Odebrecht. Ce transfert permet de lancer l’assemblage final du sous-marin Scorpène®. Les trois sections seront jonctionnées (soudées) avant l’été 2018. Il s’agit d’une étape importante dans la construction du premier de série, le Riachuelo, dont la mise en service est prévue en 2020. La réalisation des trois autres sous-marins se fera à raison d’un par an en moyenne.

 

Hervé Guillou précise : « Naval Group se félicite de travailler aux côtés de la Marine brésilienne, et est fier du succès du transfert de technologie réalisé, qui permet de doter le pays d’équipements de pointe fabriqués au Brésil. Ce renforcement des capacités de la Marine brésilienne contribuera au franchissement d’une nouvelle étape dans le rayonnement régional et mondial du Brésil. »

Naval Group a contribué à la réalisation de ce programme en transfert de technologie en fournissant le dossier de plan des sous-marins, les équipements qui les constituent, ainsi que de l’assistance technique. Les équipes du chantier ICN ont également été formées aux techniques de construction des sous-marins. Une des sections a notamment été réalisée en 2013 au sein du site Naval Group de Cherbourg, en France, dans le cadre d’un vaste plan de formation de soudeurs, formeurs, tuyauteurs ou encore électriciens brésiliens.

 

photo Naval Group

photo Naval Group

Ces formations, ainsi que l’assistance technique, permettent au chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), créé dans le cadre du programme PROSUB, de maîtriser le processus de production dans sa totalité, depuis le formage des tôles jusqu’à la mise en route et les essais des systèmes embarqués. L’entreprise ICN représente aujourd’hui 2000 emplois au Brésil. Plus de trente fournisseurs brésiliens ont également participé à la fourniture des équipements et des prestations.

 

Cet événement démontre ainsi l’implantation solide de Naval Group à l’international ainsi que sa capacité à développer des transferts de technologie ambitieux dans le cadre de partenariats internationaux.

 

En plus de ces quatre sous-marins de type Scorpène®, dix autres unités conçues et adaptées par Naval Group pour le marché export sont en service opérationnel ou en cours de réalisation à travers le monde : deux exemplaires pour la Marine chilienne, deux exemplaires pour la Marine malaisienne ainsi que six exemplaires pour la Marine indienne.

 

À propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Entreprise de haute technologie d’envergure internationale, Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros et compte environ 12 800 collaborateurs (données 2016).

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17 novembre 2016 4 17 /11 /novembre /2016 12:20
Brazilian Navy H225M Naval Combat Configuration


17 nov. 2016 Airbus Helicopters

Helibras and Airbus Helicopters have opened a new chapter in the history of the H225M multirole utility helicopter with the official presentation of the first aircraft in naval combat configuration.


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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 11:55
La bataille de Tolbiac, toile marouflée, Panthéon de Paris, France - Joseph Blanc (1846-1904)

La bataille de Tolbiac, toile marouflée, Panthéon de Paris, France - Joseph Blanc (1846-1904)


10.11.2016 source JFP

 

10 novembre 496 : bataille de Tolbiac (Zulpich - Allemagne actuelle). Le roi Clovis écrase les Alamans près de l'actuelle ville de Cologne après avoir invoqué le Dieu de sa femme Clothilde. En remerciements de cette victoire, il décide de se convertir au christianisme et est baptisé par l'évêque Saint Rémi.

 

10 novembre 1444 : bataille de Varna (Bulgarie). Défaite des croisés (d'Europe centrale) face aux Turcs trois fois plus nombreux, sur les bords de la mer Noire. Le roi de Hongrie Ladislas III meurt dans la bataille. Constantinople sera conquise 9 ans plus tard.

 

10 novembre 1555 : Villegagnon débarque dans la baie de Guanabara (actuel Brésil). L’amiral français tente de créer une colonie avec 600 colons. Les Portugais détruisent ce qui reste de l’implantation française le 20 janvier 1567.

 

10 novembre 1567 : bataille de Saint-Denis (Paris). Les protestants commandés par le Prince de Condé et l’amiral de Coligny ont tenté d’enlever Charles IX, le roi de France, le 28 septembre près de Meaux ; suite à leur échec, ils assiègent Paris. Le connétable Anne de Montmorency effectue une sortie pour briser le siège et est mortellement blessé d’un coup de feu dans le dos. Sur son lit de mort, il répond à son confesseur : « Pensez-vous que j’aie vécu près de quatre-vingts ans pour ne pas savoir mourir un quart d’heure ? »

 

10 novembre 1775 : le Congrès des Etats-Unis créé les Continental Marines (ancêtre du USMC). Au cours de la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, deux bataillons d'infanterie embarquée sont constitués par le Congrès, le 10 novembre 1775, sous le nom de Continental Marines. Ceux-ci sont démobilisés dès 1785 mais la « quasi-guerre » (quasi-war) contre la France amène le Congrès à voter un texte recréant un corps de fusiliers marins le 11 juillet 1798. Ce corps sera alors placé sous l'autorité directe du Secrétaire à la Marine.

 

10 novembre 1900 : mort de l’auteur de la Galette (Montpellier). Saint-Cyrien de la promotion d’Isly (1843-1845), Pierre Léon Bouisset, compose un chant de protestation contre la suppression par le commandement de la contre-épaulette, dite “galette”, que portaient les élèves les plus mal classés. Le chant est devenu l’hymne traditionnel de l’ESM de Saint-Cyr.

 

10 novembre 1920 : choix du Soldat inconnu (Verdun). André Maginot demande au soldat Auguste Thin du 132ème RI de déposer un bouquet sur un des huit cercueils rassemblés dans une chapelle ardente de la citadelle de Verdun pour que son choix désigne celui qui, seul et inconnu, symbolisera la multitude tombée durant la Première Guerre Mondiale. Le corps est escorté à Paris et veillé jusqu’à son inhumation (28 janvier 1921) sous la voûte de l’Arc de Triomphe.

 

10 novembre 1936 : décès de Louis Gustave Binger (à 80 ans). Capitaine issu du rang et premier gouverneur de la Côte d'Ivoire (1893-1895), il est l'un des plus grands explorateurs français de l'Afrique. Il a notamment sillonné durant 2 ans la boucle du Niger (1887-1889), réalisant une moisson d'observations scientifiques qui lui ont valu l'attention de l'Académie française (pour ses ouvrages) ou encore de Jules Vernes. Il a aussi mené durant 2 ans une mission destinée à établir la frontière entre la Côte d'Ivoire et le futur Ghana (1892-1893). Malade, il rentre en métropole où pendant 10 ans, il est directeur des Affaires d’Afrique au Ministère des Colonies (1897-1907). Une ville de Côte d'Ivoire porte son nom.

 

10 novembre 1940 : entrée des Forces françaises libres dans Libreville (Gabon). Le colonel Leclerc à la tête d’un groupement interarmes organisé autour de la 13ème DBLE entre dans Libreville et bouscule les troupes vichystes.

 

10 novembre 1951 : début de la bataille de Hoa Binh (Guerre d'Indochine). « L’opération Tulipe est la phase préparatoire à l’opération Lotus qui elle est l’opération sur Hoa Binh. L’opération Tulipe vise à l’occupation de la trouée de Cho Ben : c’est une opération de couverture. Tulipe est déclenchée le 10 novembre, l’opération Lotus commence le 13 au soir avec le débouché de la colonne motorisée. Hoa Binh est occupée par les parachutistes (1er, 2e et 7e bataillons de parachutistes coloniaux) le 14 novembre qui sont rejoints dans l’après-midi par les premiers éléments des formations terrestres. Par ailleurs, le pays Muong n’est pas pris en tenaille. Hoa Binh est un abcès de fixation, un centre de résistance dont le but est d’attirer le corps de bataille viêt. Avec des résultats plus ou moins heureux. Les pertes françaises ont été sous-estimées : 436 tués + 458 disparus (dont beaucoup sont morts) et 1 360 blessés. C’est une estimation basse ». CDT Yvan C. (SHD).

 

10 novembre 1977 : Luna 17 alunit. La sonde soviétique dépose en douceur sur la Lune un véhicule automatique équipé d’un réflecteur laser français.

 

10 novembre 1988 : révélations sur le F-117 Stealth. Une série d’accidents du bombardier furtif américain oblige l’US Air Force à révéler l’existence de ce fleuron technologique qui vole de manière opérationnelle depuis 1983. Retiré du service en 2008.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Armée de l'Air

photo EMA / Armée de l'Air

 

28/01/2016 Sources : Etat-major des armées

 

Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2016, la 228e fusée Ariane a quitté la Terre depuis le port spatial européen de Kourou et a placé avec succès en orbite le satellite de télécommunication Intelsat afin qu’il soit opérationnel à temps pour les jeux olympiques de Rio du 5 au 21 août 2016.

 

Pour ce premier lancement de l’année, les Forces armées en Guyane (FAG) ont assuré une protection hermétique dans les trois dimensions. Le dispositif, mis en œuvre pendant les quelques dizaines d’heures qui ont précédé, avait pour vocation de préserver de toute intrusion la zone et les abords du pas de tir. C’est la finalité de la mission Titan.

 

Les capacités mises en œuvre, de jour comme de nuit, pour accomplir la mission Titan sont constituées de moyens terrestres du 3e régiment étranger d’infanterie qui préservent un périmètre de sécurité autour du pas de tir Ariane 5, de moyens maritimes de la base navale du Degrad des Cannes pour interdire toute présence navale dans les approches maritimes, de moyens aériens de l’escadron de transport 68 et du centre de contrôle militaire pour surveiller les approches et intercepter tout aéronef lent indésirable.

 

Le rythme de déploiement de ce dispositif sera tout aussi soutenu en 2016 qu’il l’a été en 2015. Pour mémoire, les FAG avaient assuré dans les deux derniers mois de l’année, la protection de trois lancements successifs. Le 10 novembre 2015, une fusée Ariane avait fait l'objet de toutes les attentions, le 3 décembre c’était une fusée Vega et le 17 décembre une fusée Soyouz.

 

Près de 400 militaires ont été engagés en complément des gendarmes pour la protection de ce fleuron technologique européen. Lorsque la flamme olympique brûlera aux prochains jeux olympiques à Rio et que plusieurs milliards de personnes regarderont en direct la retransmission télévisée, les hommes et les femmes des FAG garderont en mémoire qu’ils ont un peu contribué à cet évènement planétaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de l'Air

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Le 13 janvier 2016, à l’occasion de la passation de commandement militaire du Nord du Brésil, une délégation des Forces armées en Guyane (FAG), présidée par le général de division aérienne Pierre-Jean Dupont, s’est rendue à Belém. Le général de corps d’armée Carlos Alberto Neiva Barcellos succède au général de corps d’armée Oswaldo de Jesus Ferreira.

 

La cérémonie s’est déroulée en présence des plus hautes autorités civiles de l’état du Pará et autorités militaires de l’armée de Terre brésilienne.

 

Depuis sa création il y a près de trois ans, le commandement militaire du Nord a donné une dimension opérationnelle à sa coopération avec les FAG. Mise en exergue lors des différents discours, cette coopération promet de se poursuivre. Les rencontres régulières entre les autorités françaises et brésiliennes témoignent de la confiance qui existe entre les forces armées et qui permettent de conduire des opérations conjointes sur nos frontières communes.

 

En invitant la France, le Brésil, le plus grand pays d’Amérique latine et l’un des plus influents de la zone dans l’économie mondiale, a voulu montrer l’intérêt qu’il porte aux relations bilatérales dans le domaine militaire.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 08:25
photo EMA

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25/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 22 juin 2015, l’adjudant Sylvain est affecté à l’état-major interarmées des Forces armées aux Antilles (FAA) en tant qu’adjoint au chef des opérations terrestres (J3 Terre) du centre des opérations.

 

L’adjudant Sylvain a passé 17 années au sein d’unités opérationnelles, telles que le 17e régiment du génie parachutiste ou le 19e régiment du génie, ainsi que sur les théâtres d’opération.

 

Aujourd’hui affecté au centre des opérations, il met à profit sa connaissance du terrain en amont de l’action. « Cette affectation me permet d’avoir une vision globale des opérations. Quand on est sur le terrain, on reçoit les ordres du centre des opérations. Aujourd’hui, je suis de l’autre côté du miroir et je vois comment les ordres sont préparés ».

 

En tant qu’adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain participe également à la programmation des activités dans le cadre de la préparation opérationnelle des FAA. Il travaille en étroite collaboration avec le 33e régiment d’infanterie de Marine, mais pas seulement. « Je dois récupérer la planification des activités de toutes les unités des FAA puis coordonner et organiser les choses afin que tous aient les moyens matériels et humains adéquats au moment opportun pour chacun ».

 

Une fois la programmation actée, vient le temps de l’entraînement en lui-même. « Lors des exercices, comme Cyclonex qui est un entraînement au commandement et à l’alerte du personnel des forces armées face aux risques de catastrophe naturelle, mon rôle est de suivre le déplacement des troupes sur les cartes et de tenir à jour la cartographie au profit des autorités en charge de prendre les décisions sur la suite des opérations ».

 

Après 17 ans de carrière, l’adjudant Sylvain confie avoir acquis une certaine « ouverture d’esprit ». « Ce que la vie de militaire m’a apporté, c’est avant tout de retenir le meilleur des expériences que l’on peut vivre. En Guyane en 2005, lors de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal, j’ai particulièrement apprécié l’instruction qui nous a été délivré dans les domaines de la topographie et des transmissions. Si aujourd’hui je n’exploite pas forcément ces compétences dans mon quotidien, j’ai néanmoins ces enjeux, leurs contraintes et leurs plus-values en tête quand je fais de la programmation d’activités ».

 

« La deuxième chose importante que j’ai réalisé en étant dans l’armée, c’est la grande polyvalence et la pluralité de métiers que l’on a la chance d’exercer au sein d’une carrière ». En effet, en plus d’être adjoint au J3 Terre, l’adjudant Sylvain fait partie du Groupe régional d’intervention de neutralisation, enlèvement et destruction d’explosifs (GRIN) des FAA. Une casquette qu’il affectionne car elle lui permet de rester actif dans le milieu du déminage. « C’est un milieu exigeant qui nécessite de garder un esprit vif, désireux de découvrir et d’en apprendre toujours ». Après de nombreux stages de formation qui cumulés, équivalent à trois années au centre de formation de l’échelon central NEDEX-EOD, l’adjudant Sylvain. a obtenu le brevet d’intervention sur munitions spéciales (biological and chemical munition disposal –au standard OTAN). Mais ce diplôme ne suffit pas si l’on n’entretient pas ses connaissances. « Il faut se mettre constamment à jour par rapport aux évolutions des explosifs et techniques de déminage ».

 

Aux Antilles, le GRIN est particulièrement sollicité. Dans le cadre d’un protocole signé avec la préfecture de la Martinique, le GRIN des Antilles est le seul service à détenir des capacités de reconnaissance d'engins non identifiés et des capacités d'intervention sur les munitions et explosifs conventionnels ainsi que les engins explosifs improvisés. En moyenne, ils interviennent une quinzaine de fois par an, en tout temps et tout lieu, qu’il s’agisse d’emprises militaires mais également de sites civiles difficiles d’accès ou d’embarcations.

photo EMA

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 12:25
Rdv en terre inconnue pour les troupes de montagne


23/01/2016 Armée de Terre

 

Sur la dernière terre inconnue du globe flotte le drapeau bleu, blanc, rouge. Un exploit sportif et mental réalisé par des funambules des crêtes, les 6 alpinistes du groupe militaire de haute montagne.

 

Nous vous proposons de revivre à leurs côtés l’enfer blanc, la cordillère de Darwin jusqu’alors jamais explorée, balayée par des tempêtes violentes de vent. Dans cette contrée hostile à l’homme, avec -25° la nuit, bravant les crevasses et les avalanches, ces as des cimes ont risqué leur vie et dépassé leurs limites.

Le film « Sur le fil de Darwin » retrace la première traversée de la chaîne de montagnes de Darwin en Terre de Feu chilienne réalisée fin 2011. Cette traversée peut se résumer en l’addition d’une traversée polaire et d’une expédition en Himalaya, le tout dans les tempêtes du Cap Horn. Pendant 30 jours en totale autonomie, le GMHM a avancé à l’aveugle dans cette chaîne de 150 km de long, en grande partie inexplorée. Les difficultés techniques, météorologiques, le terrain extrêmement difficile, l'incertitude, les secours quasi impossibles font de cette aventure un moment particulier.

Les militaires du GMHM, appartenant à la 27e brigade d'infanterie de montagne, ont traversé un des derniers endroits du globe ayant encore résisté à tous les explorateurs. Toutes les compétences, la détermination et la volonté de ces six soldats de montagne auront été nécessaires pour surmonter les difficultés techniques, physiques et météorologiques de cet endroit sauvage et inhospitalier dans les 50es hurlant, à quelques encablures du Cap Horn.

Cet exploit sportif est directement mis au service de l’institution, le GMHM transmettant ses savoir-faire ainsi acquis aux troupes de montagne projetées sur les théâtres d’opérations extérieures.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 17:25
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

22/01/2016 Sources : commandement des forces aériennes - Armée de l'air

 

Dans le cadre des activités de coopération bilatérale entre la Fuerza Aérera argentine et l'armée de l'air française, le sergent-chef Stéphane, instructeur de survie opérationnelle au sein du centre de formation à la survie et au sauvetage (CFSS), a gravi début décembre 2015 l'Aconcagua (point culminant la cordillère des Andes à plus de 6962m).

 

Cet exploit physique et humain récompense une préparation minutieuse et un entraînement physique spécifique. L'instructeur a ainsi bénéficié du soutien des centres montagne air, de la cellule préparation du combattant et du centre médical air de la base aérienne 120 de Cazaux et du savoir-faire de l'armée de l'air afin de préparer au mieux sa mission et son arrivée à Mendoza en Argentine le 3 décembre 2015.

 

Encadrée par deux instructeurs spécialistes « montagne », un sauveteur et aidée par des mules pour le volet logistique, la petite équipe a réalisé son ascension sur une durée de 11 jours, multipliant les nécessaires paliers d'acclimatation afin d'écarter tout risque d'embolie pulmonaire, un risque non négligeable à de telles altitudes.

 

Cette mission exceptionnelle a non seulement permis au CFSS d'élargir son expertise dans le domaine de la survie en haute altitude mais aussi de tester in situ les matériels et tenues spécifiques haute montagne détenus par l'équipe recherche et sauvetage aérolarguée du commando parachutistes de l'air n° 10.

 

Riche d'enseignement, cette expérience hors norme a porté haut les couleurs du commandement des forces aériennes et de l'armée de l'air.

photo Armée de l'Airphoto Armée de l'Air

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:25
photo EMA / Amée de Terre

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21/01/2016 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 9 janvier 2016, la seconde édition de l’opération Korbo est conduite par la section du 2e régiment étranger du génie au cœur de la forêt amazonienne. L’objectif visé par les Forces armées en Guyane (FAG) est de détruire tous les puits primaires aurifères illégaux de Dorlin.

 

Avec l’appui des Puma de la base aérienne 367, indispensables dans l’opération Harpie, 1 000 kilos d’explosifs Hexal ont été préalablement acheminés par les airs. Après plusieurs heures de préparation, les containers d’explosifs ont été descendus les uns après les autres au fond des trois premiers puits, parfois profonds de 40 mètres, sous le contrôle du capitaine Pierre, directeur de la mise en œuvre. Pour un maximum d’efficacité et de sécurité pour les opérateurs du génie, chaque charge a été disposée selon un plan très précis. L’objectif était la destruction totale des puits d’orpaillage primaire*.

 

Pendant que les militaires du génie se concentraient sur la mise en place des charges, plusieurs patrouilles, intégrant des éléments de la gendarmerie, surveillaient les abords des sites pour dissuader les orpailleurs illégaux de s’en approcher.

 

Au total, en quatre jours, 18 puits et tunnels ont été détruits. Afin de poursuivre dans la durée la lutte contre les orpailleurs illégaux, l’opération Harpie se poursuit. Celle-ci perdurera, jusqu’à la destruction de l’ensemble des sites d’orpaillage illégal.

 

Harpieest une des deux opérations permanentes conduites par les FAG. Lancée officiellement par le Président de la République en février 2008, Harpie est une opération interministérielle de grande envergure. Elle est menée conjointement par les forces de l’ordre (police aux frontières, gendarmerie) et les FAG. Placée sous l'autorité du préfet et du procureur de la République pour la partie judiciaire, elle vise à éradiquer les zones d'orpaillage clandestin.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

 

*Extraction primaire : extraction de roches aurifères depuis des mines en sous-sol et concassage.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 12:25
RPA Falcão - photo Harpia Sistemas SA

RPA Falcão - photo Harpia Sistemas SA

 

11.01.2016 par Aerobuzz.fr

 

Embraer liquide la joint venture Harpia Sistemas SA qu’il avait créée en 2011 avec AEL Sistemas SA et Avibras Divisão Aérea e Naval SA, dans le but de développer un drone militaire destiné à l’armée brésilienne. Cette décision fait suite aux réductions budgétaires imposées par le Brésil confronté à une grave crise économique. Embraer s’engage à assurer une veille technologique de manière à pouvoir répondre aux besoins des forces armées brésiliennes le cas échéant.

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 11:55
Didier Faivre - photo ESA

Didier Faivre - photo ESA

 

30 décembre 2015  Aerobuzz.fr

 

Didier Faivre, jusqu’alors Directeur des programmes de navigation de l’ESA, est nommé Directeur auprès du Président du CNES, à compter du 1er avril 2016. Il sera ensuite nommé Directeur du Centre Spatial Guyanais, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016, à la fin du mandat de Bernard Chemoul, au plus tard le 30 septembre 2016.

 

C’est en quelque sorte pour Didier Faivre, un retour à la case départ, puisque c’est à Kourou, en 1983 qu’il a débuté sa carrière, à la sortie de l’Ecole Polytechnique, Didier Faivre a débuté sa carrière en 1983 au Centre Spatial Guyanais. De 1983 à 2000, il a continué son parcours au CNES, à Paris ainsi qu’au Centre Spatial de Toulouse. Il a ensuite rejoint l’ESA où il a occupé plusieurs postes de Direction, jusqu’à devenir Directeur des programmes de navigation.

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28 décembre 2015 1 28 /12 /décembre /2015 17:25
TCD Siroco - photo Marine nationale

TCD Siroco - photo Marine nationale

 

December 25, 2015: Strategy Page

 

Brazil is buying a French Foudre class LPD amphibious ship for $85 million. The 12,000 ton Siroco has been in service for 17 years and could, with some refurbishment, serve another two decades or more. The Siroco will be renamed Bahia. The 168 meter (521 feet) long ship has a crew of 160 and carries up to 70 vehicles. The well deck contains eight landing craft and there is a hangar that carries up to four helicopters. There are accommodations for 450 troops (or double that for short voyages). The Siroco can also be used as a command ship. Siroco was decommissioned in July 2015 and is thus ready for service. Brazilian sailors are already being trained on how to operate the Siroco, using French training manuals that have been translated into Portuguese. .

 

Two of these Foudre class ships were built in the 1990s and the first one was sold to Chile in 2011. France has since introduced a new class of amphibious ships, the Mistrals, to replace the two Foudre class ships. Three Mistrals are in service and two more were sold to Egypt.

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 12:25
Helibras - H225 Full Flight Simulator



18 déc. 2015 Airbus HC

 

H225 FFS at Helibras Training Centre in Rio de Janeiro.
Listen to the first pilot testimonies.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:25
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

17/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 17 décembre 2015, pour ce 12e et dernier lancement de l’année, le lanceur russe Soyouz a mis en orbite deux satellites Galileo depuis le Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou. Les Forces armées en Guyane (FAG) assuraient la protection des 700 km2 du site de lancement et de ses abords.

 

L’espace aérien, maritime et terrestre a été mis sous haute surveillance pendant 24 heures. Les moyens de protection engagés lors d’un tir Soyouz sont renforcés : 3 compagnies du 3e régiment étranger d’infanterie et du 9e régiment d’infanterie de Marine, des moyens aériens et maritimes conséquents pour permettre au lanceur Soyouz la mise sur orbite des satellites 11 et 12 de la future constellation Galileo.

 

Le programme Galileo vise à déployer un système autonome de navigation par satellites. Son exploitation permettra à l’Europe de disposer d’un système GPS autonome.

 

Ce 71e tir consécutif réussi, le 12e de l’année 2015, mets en avant du rôle qu’ont joué les FAG dans la mise sur orbite de ce fleuron technologique européen.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 07:25
photo EMA / Armée de Terre

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17/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Fort de 7 000 militaires, le dispositif des forces de souveraineté permet de contribuer à la sécurité de l’Outre Mer et d’assurer une présence dans des zones d’intérêts stratégiques.

 

Du 9 octobre au 9 décembre 2015, près de 400 militaires des Forces armées en Guyane (FAG) et une soixantaine de gendarmes ont mené une opération baptisée Yawasisi dans la profondeur de la forêt amazonienne. Cette opération s’inscrivait dans le cadre de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Elle visait en priorité à :

1) détruire les sites d’orpaillage en privant les orpailleurs illégaux de leur outil de travail ;

2) perturber et rompre les flux logistiques qui leur permettent de survivre en forêt ;

3) les dissuader de demeurer sur zone.

 

Au bilan, sur les 400 chantiers répertoriés par le renseignement, plus de 250 ont été contrôlés. Lors de cette opération, 9 puits d’extraction primaire, une vingtaine de concasseurs et plus d’une centaine de motopompes et tables de levée ont été neutralisés.

 

La succession des actions menées au cours de l’année 2015 a permis de déstructurer la filière d’orpaillage illégal. Cette lutte qui, demande un engagement constant, est l’une des principales missions des FAG. Elle est menée conjointement avec les forces de l’ordre (Police aux frontières, Gendarmerie, Douane) sous l’autorité du préfet de région.

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 08:25
photo EMA / Armée de Terre

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16/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 10 décembre 2015, dans le cadre des relations entretenues par la France et le Suriname, une délégation des Forces armées en Guyane (FAG) s’est rendue à Paramaribo, capitale du Suriname. La France est séparée de ce pays par le fleuve Maroni, une frontière dont la longueur est équivalente à celle qu’elle partage avec l’Italie (510 km).

 

Depuis trois ans, les FAG ont institutionnalisé avec leurs homologues de la jeune République du Suriname - dont l’indépendance a été acquise en 1975 - une rencontre annuelle dite « réunion régionale d’échanges militaires ». À l’issue de cette quatrième édition qui s’est tenue au ministère de la Défense surinamienne, le général Pierre-Jean Dupont, commandant supérieur des FAG et le colonel Adolf Jardim, commandant par intérim les Forces armées surinamiennes (FAS), ont signé le 4e plan de coopération militaire bilatérale.

 

Ce plan prévoit plus de 30 activités conjointes en 2016. Il permettra aux forces armées respectives de renforcer leur présence commune sur le Maroni et d’intensifier ainsi la lutte contre les trafics transfrontaliers. C’est le 9e régiment d’infanterie de Marine qui assure l’essentiel de cette mission avec son régiment binôme, le 33ebataillon d’infanterie surinamien.

 

Lancée timidement en 1993, le rythme des activités conjointes s’est peu à peu intensifié avec la réalisation de patrouilles, d’opérations coordonnées sur la frontière, d’entraînements conjoints au Suriname et en Guyane ou d’échanges variés.

 

Les 31 actions de coopérations réalisées sur l’année 2015 attestent de la solidité des liens de confiance qui se sont établis progressivement. Un des objectifs opérationnels majeurs de ces actions est la lutte contre les réseaux transfrontaliers alimentant l’orpaillage illégal.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:25
photo EMA / Marine nationale

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14/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 décembre 2015, la frégate de surveillance Ventôse de la Marine nationale a reçu, via la Joint Interagency Task Force South de Key West en Floride, une demande d’assistance d’un bâtiment des US Coast Guard en avarie électrique totale au Nord-Est de Panama. Le Ventôse avait appareillé quelques heures plus tôt de Carthagène. Il a donc été dérouté pour porter assistance à ce bâtiment.

 

La frégate de surveillance Ventôse a envoyé sur le bâtiment américain, par l’intermédiaire de son hélicoptère Panther, deux de ses experts afin d’identifier le soutien à apporter et réaliser une étude technique en cas de nécessité de remorquage. Deux officiers américains sont montés à bord du Ventôse pour prendre contact avec leurs services de soutien technique, leurs moyens de communication avec l’extérieur étant limités par l’avarie électrique. Durant la nuit, le Ventôse a assuré la sécurité nautique autour du bâtiment tandis que l’équipage américain retrouvait peu à peu la disponibilité de ses installations. Au milieu de la nuit, la combinaison des actions franco-américaines a permis au bâtiment américain de retrouver la pleine disponibilité de ses installations de production électrique, puis de redémarrer sa propulsion avant de faire route pour une expertise avancée.

 

Le Ventôse a ensuite repris la mer en direction de la République dominicaine après avoir conduit, durant près de trois semaines, une opération conjointe franco-colombienne de lutte contre le trafic de stupéfiants en mer, au large de la Colombie.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:25
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16/12/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 2 au 11 décembre 2015, afin de valider les performances de mini-drones tactiques en atmosphère chaude et humide, la section technique de l’armée de Terre a dépêché une équipe d’évaluateurs en Guyane. Durant une dizaine de jours, deux systèmes ont été testés en forêt. Le séjour s’est conclu par une démonstration dynamique devant les autorités des Forces armées en Guyane (FAG).

 

L’intérêt des drones testés, de type nano (18 g) et mini (2 kg) réside dans la capacité à transmettre des images en temps réel. Leur poids léger est un point crucial pour les soldats qui marchent pendant plusieurs jours en forêt avec des sacs de plus de 30 kg contenant vivres, armement et équipements.

 

Les drones ont vocation à être un œil déporté permettant d’acquérir en toute discrétion du renseignement au-delà du champ visuel du soldat. Conçu pour un emploi en zone urbaine, ces drones ont montré qu’ils étaient également aptes à être utilisés dans des zones particulières du paysage amazonien.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:25
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15/12/2015 Sources : État-major des armées

 

Depuis le 9 octobre 2015, 390 militaires des Forces armées en Guyane (FAG) ont été engagés pendant neuf semaines en soutien d’une soixantaine de gendarmes dans une opération d’envergure, baptisée Yawasisi.

 

Menée dans la profondeur de la forêt amazonienne, cette opération s’inscrivait dans le cadre général de la mission Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.

 

Les trois objectifs principaux de l’opération Yawasisi étaient de détruire les sites d’orpaillage afin de casser l’outil de travail des orpailleurs illégaux, de perturber et rompre les flux logistiques qui leurs permettent de survivre dans la durée en forêt et enfin, de les dissuader de demeurer sur zone.

 

Au bilan de cette opération, sur les 400 chantiers répertoriés par des actions communes de renseignement menées en amont par les FAG et l’Office national des forêts, plus de 250 ont été contrôlés. Ceux-ci ont été neutralisés par la destruction de neuf puits d’extraction primaire, d’une vingtaine de concasseurs et de plus d’une centaine de motopompes et tables de levée. Par ailleurs, les gendarmes ont procédé à la saisie de 32 pirogues, 43 quads, 15 tonnes de vivre et 28 000 litres de carburants, portant ainsi un coup important à la logistique des orpailleurs illégaux. Enfin, en coordination avec la Police aux frontières (PAF), le contrôle de 159 étrangers en situation illégale et la reconduction de 87 d’entre eux, a contribué à limiter l’exploitation de cette main d’œuvre exploitée à bas prix.

 

La succession des actions menées au cours de l’année 2015 a complètement déstructuré la filière d’orpaillage illégal. Cette lutte permanente est une des principales missions des FAG. Menée conjointement avec les forces de l’ordre (PAF, gendarmerie, douane) et sous l’autorité du préfet de région, les objectifs des FAG sont clairs :

• Maitriser, voire éradiquer, la spoliation des ressources aurifères ;

• Préserver l’environnement  de la déforestation locale et de la pollution par le mercure ;

• Supprimer les foyers infectieux (paludisme, SIDA, Leichmaniose…)

• Réduire les trafics illégaux intérieurs et transfrontaliers (exploitation humaine, taxes douanières) préjudiciables à l’équilibre futur de la société civile.

 

À 7 000 km de la métropole, les FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. Fréquemment engagées en appui de l’action de l’État dans des missions au caractère interministériel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son étendue (1 100 km de frontières terrestres), son littoral difficile et sa forêt équatoriale.

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:50
C295W airdropping Parana, Argentina


7 déc. 2015 Airbus DS
 

C295W performs airdropping in Parana, Argentina as part of its Latin American Tour.

For More Information: http://bit.ly/1NLgyS6

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 08:25
C295W - paratrooping in Argentina


7 déc. 2015 Airbus DS
 

Check out some paratropping in action! C295W keeps performing demos as part of its Latin American Tour.

For More Information: http://bit.ly/1NLgyS6

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:25
Un Fennec pour les Forces Armées en Guyane dans les entrailles d'un A400M


08.12.2015 Forces Armées en Guyane
 

Depuis son premier passage en Guyane en 2013, l’A400M Atlas est devenu un visiteur régulier de la BA367 située sur l’aéroport Felix Eboué de Cayenne.

Ce 2 décembre l‘ Atlas n°11 a convoyé en moins de 36 heures entre Villacoublay et Cayenne, un hélicoptère léger Fennec, 28 passagers et 5 chiens, ainsi que du fret divers. L’ensemble du chargement constituait un volume conséquent de 85 m3 pour un poids de 7300 kg.

Forte de l’expérience déjà acquise sur ATLAS, une équipe conjointe de l’escadron de transport et de l’escale aérienne militaire a promptement déchargé le fret et le fennec avant d’embarquer tout aussi rapidement un autre Fennec en partance pour une réparation chez l’industriel et le fret retour. En moins de 3 heures, les opérations de chargement et déchargement ont été conclues permettant ainsi à l’Atlas d’envisager sereinement son départ à l’aube dès le lendemain pour rejoindre Orléans via Fort de France.

Depuis la mise en service opérationnel de l’A400M Atlas, l’armée de l’air en détient aujourd’hui 7 sur les 35 attendus. Les délais d’immobilisation des moyens et unités lors des phases de transit inter-théâtres sont considérablement réduits. L’Atlas est particulièrement intéressant pour la desserte de la Guyane dans la mesure où il convoie en deux fois moins de temps qu’un Transall un volume et une masse trois fois plus importante à 7000 km de la métropole.

 

Reportage photos

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 12:25
photo FAA

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04.12.2015 par Forces Armées aux Antilles

Du 30 novembre au 05 décembre 2015, près de 200 militaires d’active et de réserve des forces armées aux Antilles (FAA) ainsi qu’une trentaine de militaires des Forces Armées en Guyane (FAG) ont participé à un entraînement opérationnel baptisé TCHEMBÉ 2015, se déroulant principalement sur Basse-Terre en Guadeloupe, à Marie-Galante et aux Saintes.

 

voir Ex. Tchembé 2015

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 08:25
photo 3e REI

photo 3e REI

 

20-11-2015 par 3e REI Réf : 256 - 413

 

Du 19 au 30 octobre 2015, 36 soldats des forces armées surinamiennes, encadrés par le sergent-chef R., ont réalisé un stage combat au Centre d'entraînement en forêt équatoriale.

 

Combattre en forêt.

Posté à quelques mètres de l'ennemi, le caporal D. attend les ordres de son chef de groupe pour monter à l'assaut du village tenu par une dizaine de miliciens. Au signal du chef de section, les soldats surinamiens déclenchent l'attaque. Grâce à une coordination rigoureuse, répétée la veille sur une caisse à sable, la position est rapidement prise à l'ennemi. Malgré la fatigue après deux semaines de combat en jungle, les stagiaires doivent encore faire face aux nombreuses situations se présentant à eux : premiers secours et évacuation d'un blessé sur la ZH toute proche, fouille et conduite d'un prisonnier ennemi réfugié dans un poste de combat, fouille des carbets à la recherche de renseignements et de munitions, balisage d'un piège décelé sur un layon. Tout cela, bien sûr, sous l'œil attentif du sergent-chef R.

Une fois le village sécurisé, les stagiaires s'exfiltrent en pirogue pour une dernière épreuve avant de clore ce stage : la piste PECARI.

 

Un rythme soutenu.

Pendant deux semaines, les stagiaires surinamiens ont enchainé des instructions techniques et tactiques avant de les mettre en pratique au cours d'exercices tactiques du niveau de la section. Après quelques cours de base sur la topographie en jungle et la vie en forêt, les stagiaires ont appris à s'infiltrer au plus près de l'ennemi, à pied ou à la nage, sans se faire déceler. Pour le sergent-chef R, le but est de faire acquérir des techniques simples mais efficaces afin de les restituer malgré la difficulté du milieu.

 

Un objectif pour les stagiaires : "Le béret vert".

Le stage s'est déroulé sous le regard bienveillant mais exigeant d'un officier des forces spéciales surinamiennes. En effet pour les stagiaires, ce stage combat au CEFE marque le début d'un stage de sélection pour intégrer les forces spéciales surinamiennes. Le ministre de la défense surinamienne a ainsi tenu à être présent à la remise des brevets de ce stage, ce qui lui a permis de rencontrer certains de ses futurs commandos surinamiens.

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 12:25
Helibras Successfully Concludes H225M Integration Tests with Exocet Missile

Armed with two AM-39 Exocet long-range anti-ship missiles, the Airbus H225M Caracal is arguably the most powerful naval strike helicopter presently in service, and will give the Brazilian navy an unprecedented anti-ship firepower. (Airbus HC photo)


December 3, 2015 (Issued in Portuguese; unofficial translation by Defense-Aerospace.com)

(Source: Helibras; issued December 3, 2015)


Helibras this week concluded the first phase of the integration tests of the AM39 Exocet missiles and the naval mission system developed especially for operational version of the H225M helicopter of the Brazilian navy. During the three weeks of activities in the laboratory, the team successfully completed several simulated firing of the missile.

This phase of testing was performed to validate the connection between the Naval Mission system and the missile launchers, to test different modes of operation, to verify the control logic and check the test instrumentation that will be used during the flight trials.

In early 2016, bench analysis will resume for the missiles to be flight-tested on the prototype aircraft, in Brazil. These activities are being coordinated by teams of Helibras Engineering Center and Airbus Helicopters professionals as well as MBDA, maker of the AM39 Exocet missile, Atech and Airbus Defence and Space.

"This was another stage planned in our schedule of work and shows the commitment of Helibras to the H-XBR program, as well as the increased training of its professionals and its plant in Brazil," said Richard Marelli, Helibras vice president of Operations.

The successful integration of the systems also demonstrates the maturity of the development of H225M and of the Naval Mission Systems for the Navy of Brazil, which has a completely new layout, designed in Brazil by Helibras, together with the customer, Airbus Helicopters and partner companies

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