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19 juin 2024 3 19 /06 /juin /2024 18:35
Safran lance son système de lutte anti-drones

Paris, le 18 juin 2024

À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense a annoncé le lancement de sa solution de lutte anti-drones Skyjacker. Ce système répond à la menace croissante des drones, aussi bien sur le champ de bataille qu’à l’encontre d’installations sensibles. La force de Skyjacker réside dans sa capacité unique de leurrage : il altère la trajectoire d’un drone pour neutraliser la menace qu’il représente en simulant les signaux GNSS assurant le guidage vers sa cible. Couplé à une capacité de détection radar et d’identification optronique, il permet de traiter efficacement des essaims de drones, dans un environnement terrestre ou naval.

Skyjacker remplace les signaux émis par les satellites de navigation par des signaux modifiés, destinés à tromper le drone sur sa position afin de perturber ou d’interrompre sa mission. Ce système est particulièrement adapté pour contrer des attaques saturantes (drones en essaim par exemple). Skyjacker peut également contrer les drones isolés pilotés à distance par un opérateur et permet d’obtenir un effet sur des distances comprises entre 1 et 10 km.

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19 juin 2024 3 19 /06 /juin /2024 18:27
Safran lance son intelligence artificielle embarquée ACE

Paris, le 19 juin 2024

À l’occasion du salon Eurosatory 2024, Safran Electronics & Defense lance l’intelligence artificielle ACE, pour « Advanced Cognitive Engine ». Son objectif est d’intégrer des capacités IA dans l’ensemble des produits de Safran Electronics & Defense pour apporter aux Forces sur le terrain une meilleure connaissance de l’environnement, une aide à la décision et un allégement de la charge cognitive. 

ACE permet notamment d’augmenter les capacités de détection, de classification et d’identification des cibles en corrigeant les effets générés par les conditions environnementales comme la turbulence atmosphérique ou la faible luminosité. D’autres fonctions telles que le suivi avancé de pistes ou la détection d’objets d’intérêts aideront les utilisateurs à accomplir leurs missions en allégeant leur charge cognitive. Chaque capacité pourra être adaptée à des environnements spécifiques – plaine, désert, jungle, etc. – pour un fonctionnement optimal.

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7 juin 2024 5 07 /06 /juin /2024 17:09
EUROSATORY 2024 : UNE ÉDITION TRÈS ATTENDUE

Depuis 27 éditions, le salon Eurosatory accompagne les mutations mondiales du secteur de la Défense et de la Sécurité.

Notre décennie est marquée par une accélération de l’histoire et l’instauration progressive d’un nouvel ordre mondial. Ainsi, dans un contexte de crises internationales multiples, protéiformes, et de conflits interétatiques, les États vont devoir renforcer leurs capacités pour appréhender l’extension de la nature des menaces (conflits de haute intensité, conflits communautaires, montée de la violence, terrorisme, criminalité, sécurisation des grands évènements, vulnérabilité des infrastructures stratégiques, attaques cyber, catastrophes humanitaires et urgence climatique).

Reflet de ce changement d’ère, Eurosatory affirme plus que jamais sa mission d’accompagnement et de prospective auprès des entreprises, gouvernements, États-majors militaires, forces de sécurité, protection civile et secours, organisations internationales.

L’édition 2024 se veut être la vitrine technologique et internationale incontournable du secteur. « Nos visiteurs et nos délégations doivent avoir l’assurance de trouver et de découvrir toutes les solutions, les expertises et les tendances émergentes mondiales, pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain ».

Une majorité d’États disposant d’une industrie de défense et de sécurité accueillent aujourd’hui un salon Défense & Sécurité annuel ou biennal sur leur territoire. Trois grandes catégories de salons existent actuellement : les salons à portée régionale (opportunités de marchés régionaux) ou pour des grands ensembles géographiques (Asie-Pacifique, Moyen-Orient, Amérique Latine, USA, etc), les salons spécialisés par secteur, et les espaces d’exposition adossés à des conférences internationales de haut niveau.

LE SALON DE TOUTES LES CRISES DEPUIS LA HAUTE INTENSITÉ, JUSQU’À LA PROTECTION DES POPULATIONS

Réceptacle des grandes tendances, le Salon Eurosatory se doit de les analyser, les retranscrire et de proposer un panel large de solutions aux crises qui présentent souvent, quelle que soit leur nature (de la guerre de haute intensité aux désastres humanitaires et environnementaux du fait d’accidents industriels ou climatiques), le même ADN en matière de gestion.

Ainsi ces crises intègrent quelque soit leur nature la nécessité d’une anticipation par le biais de centres opérationnels de prévention, planification et de conduite, l’identification d’un spectre large de moyens humains et matériels identifiés et disponibles, une capacité de projection immédiate, et les moyens du traitement dans la durée jusqu’à la stabilisation puis le retour à la normale.

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1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 12:55
Le Forum Entreprises Défense 2019

source: FED

Manifestation biennale créée en 1989 à l’initiative conjointe de la CCI Val-d’Oise/ Yvelines et de la DCMAT (Direction Centrale du Matériel de l’Armée de Terre) devenue en 2010 la SIMMT (Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Terrestres). Depuis 2015, le GICAT s’associe à l’évènement en prenant en charge l’organisation des conférences.

Depuis 30 ans le fed est devenu un véritable carrefour d’affaires, le Forum Entreprises Défense favorise la rencontre professionnelle des acheteurs de la Défense, des principaux donneurs d’ordre des Armées et de leurs fournisseurs et sous-traitants. Plus du tiers des marchés notifiés en 2015 a été attribué à des PME. Cette situation résulte de la place naturelle des PME dans le MCO terrestre, de leur réactivité et des liens qui se sont tissés avec la SIMMT. Ainsi, lors de la dernière édition qui a eu lieu le 18 et 19 octobre 2017, le forum a réuni de nombreux donneurs d’ordres et fournisseurs de la Défense avec 150 exposants et 2500 visiteurs professionnels.

Aujourd’hui ce forum permettra de promouvoir la transformation des armées auprès des :

  • décideurs politiques et du ministère des armées : EMA-DGA, DRHMD.
  • maîtres d’ouvrage (Terre, Air, Marine et Services interarmées).
  • industriels, en irrigant vers les PME-ETI.
  • attachés de Défense des pays alliés.
     

Enfin Pour ses 30 ans, le FED mettra tout particulièrement en valeur les projets innovants des unités Militaires du MCO-T et des PME-ETI.

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 15:55
Bourget 2019 - Embarquez à bord du futur hélicoptère Guépard en 360°

 

A l’occasion de la 53ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, nous vous proposons de découvrir la maquette grandeur réelle du futur hélicoptère interarmées léger, exposée sur le stand du ministère des Armées. Une immersion inédite à 360° qui lèvera le voile sur les capacités de cet appareil modulable et polyvalent.

 

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 07:55
Spy’Ranger 550 photoThales

Spy’Ranger 550 photoThales

18 juin 2019 CP Thales

 

Thales présente le Spy’Ranger 550, son nouveau système de mini drones tactiques de surveillance et de renseignement. Il complète la gamme de systèmes de mini drones proposée par Thales. Déployable en vingt minutes, sa portée de 50 kilomètres et ses cinq heures d’autonomie, sur des gammes de températures et d’altitudes très contraignantes, offrent un avantage tactique déterminant.  Equipé d’une chaine image à la pointe de la technologie, les forces armées bénéficieront à terme de la capacité à combiner sa charge utile optronique à d’autres types de charges utiles aux fins de renseignement à chaque moment décisif.

 

Le développement des technologies numériques appliquées au champ de bataille du futur oblige les forces armées à renforcer leurs capacités de renseignement. Sur les théâtres d’opération et en conditions restreintes, les capacités technologiques à comprendre son environnement terrain et humain est essentiel.

Dans la course à l’anticipation que nécessite la lutte pour la sécurité nationale, la connaissance des risques et donc un renseignement fiable constituent l’élément clé des décisions en appui aux opérations. Bénéficiant de la maîtrise technique de Thales en termes de système, de charge utile, d’intelligence artificielle et de cybersécurité, le Spy’Ranger 550 est la toute dernière génération de mini drones tactiques. Il permet aux forces armées et de sécurité de bénéficier d’un avantage tactique déterminant : déployable en moins de vingt minutes, il facilite l’accès aux meilleurs renseignements dans les moments décisifs afin de faire face aux défis opérationnels d’aujourd’hui et de demain.

Grâce à ses performances technologiques et sa capacité de vol multi-drones, le Spy’Ranger 550 remplit les missions suivantes : éclairer la progression d’un groupement tactique interarmes, appuyer une reconnaissance offensive ou une réduction de résistance isolée, caractériser une menace, assurer la surveillance persistante d’une zone d’intérêt, et surveiller des frontières ou des infrastructures critiques linéaires. Seul drone à disposer d’une motorisation électrique, il est silencieux et très discret ce qui permet la réalisation de missions de jour comme de nuit en limitant l’exposition des combattants.

Une charge utile comprenant une voie jour/proche infrarouge et une voie infrarouge hautes définitions offre une vision détaillée des éléments surveillés. Cette dernière est couplée à des algorithmes avancés dérivés de ceux utilisés sur d’autres produits de Thales, facilitant l’exploitation des nombreuses informations recueillies.

Une liaison de données performante et sécurisée, développée par Thales, assure la transmission des informations recueillies en temps réel et à haut débit; avec ses cinq heures d’autonomie, la capacité du segment sol à opérer deux drones en vol en même temps et à sa portée de 50 kilomètres, le système couvre ainsi une superficie particulièrement importante.

Le système a été conçu de façon à maximiser sa robustesse, et à faciliter son utilisation : le logiciel de contrôle et de commande du système, Spy’C, offre une interface utilisateur intuitive et de nombreuses fonctionnalités simplifiant la mise en oeuvre du système. L’assemblage du système se fait simplement, sans outillages spécifiques de façon à pouvoir être déployé par deux personnes en moins de vingt minutes. Le système de lancement, constitué d’une rampe légère et robuste, permet de s’affranchir des entrainements lié aux lancements à la main.

« De fabrication et de conception française, le Spy’Ranger 550 offre aux forces armées de nombreuses innovations, leur apportant un véritable gain capacitaire. Il contribuera ainsi de manière déterminante à la collecte du renseignement de contact pour protéger les forces armées et les citoyens. » Jean-Pascal Arrou-Vignod, Directeur des activités Optroniques de Thales.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros, sur une base pro forma intégrant Gemalto.

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 06:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

Ce mois-ci, les équipes du Journal de la Défense vous font découvrir les coulisses de l'arrivée du dernier-né de l'armée de l'Air : le Phénix. Conçu sur la base d'un A330, l'appareil européen permet d'assurer la permanence de la mission de dissuasion nucléaire, le ravitaillement en vol, le transport stratégique de passagers et peut être configuré pour une évacuation médicale. Rencontre avec ce nouveau géant d'acier et avec tous ceux qui ont œuvré pour l'accueillir !

 

 

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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 18:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

Paris, le 23 mai 2019 CP Naval group & ONERA

 

Dans une continuité de l’accord signé en mai 2016, Naval Group et l’ONERA ont décidé de renforcer leur coopération dans le domaine du développement de l’autonomie décisionnelle contrôlée des drones navals. Les récents développements ont été intégrés dans le drone de surface Remorina, développé par Naval Group avec sa filiale Sirehna, et testés avec succès au cours d’une expérimentation qui a eu lieu durant les Naval Innovation Days le 22 mai à Lorient.

 

Naval Group travaille depuis plusieurs années sur l’intégration de drones aériens à voilure tournante destinés aux bâtiments de surface. Naval Group dispose d’une expérience significative et d’une expertise unique en Europe qui lui permet déjà d’intégrer ces véhicules autonomes à tout type de navires armés.

 

Le développement des drones navals de surface et des drones sous-marins et leur intégration à des systèmes navals constituent une nouvelle étape que Naval Group souhaite franchir pour apporter à ses clients des capacités opérationnelles étendues. Naval Group a donc entrepris depuis plusieurs années des travaux sur l’autonomie décisionnelle des systèmes autonomes et ce partenariat avec l’ONERA constitue une véritable opportunité pour disposer très rapidement de premières briques technologiques intégrables sur les drones et moyens d’essais de Naval Group.

 

La recherche sur les drones à l’ONERA vise en effet à apporter des solutions techniques pour lever les verrous technologiques existants et l’autonomie décisionnelle répartie entre opérateurs, logiciels des centres opérateurs et logiciels des drones est un des axes porteurs des études en cours sur les drones. Les travaux en cours visent donc à établir une feuille de route technologique pour le développement d’une architecture d’autonomie décisionnelle contrôlée pour les drones navals de surface et sous-marin tout en regardant la déclinaison possible sur des drones aériens.

 

Jean-Michel Orozco, Directeur des systèmes de mission et drones déclare : « Les drones navals présentent un intérêt opérationnel majeur et peuvent être considérés dans l’avenir comme démultiplicateurs de la suprématie militaire et de l’efficacité des actions navales. Cet accord avec l’ONERA va contribuer au développement des briques technologiques de navigation autonome de ces drones navals et de leur mise en oeuvre afin de proposer à nos clients les nouvelles capacités opérationnelles de demain. »

 

Thierry Michal, Directeur Technique Général de l’ONERA déclare : « La recherche sur les drones à l'ONERA se développe sur un très large spectre. L’ONERA mène un ensemble de travaux pour des systèmes terrestres, aériens, maritimes et/ou spatiaux coopératifs et adaptatifs pouvant répondre à une large panoplie de scénarios de missions se déroulant dans des environnements maîtrisés et complexes. Les scientifiques de l’ONERA mettent ainsi à la disposition des industriels de la défense et en particulier de Naval Group leurs compétences pour préparer des innovations de rupture. »

 

De la théorie à la pratique : intégration d’une brique technologique sur un drone de surface

 

Naval Group et l’ONERA, accompagnés notamment de SIRHENA et de la PME DRONEVOLT, ont réalisé le 22 mai à Lorient une démonstration de fonctionnement autonome du drone de surface Remorina de SIRHENA, la filiale R&T de Naval Group.

 

Le scenario opérationnel mis en oeuvre était basé sur la replanification dynamique d’une patrouille de surveillance maritime et de protection de zone confronté à des événements imprévus. Il a permis de montrer l’intérêt opérationnel d’un drone de surface dans une opération de ce type avec optimisation de la durée et de la couverture de la zone à surveiller.

De plus au travers de cette démonstration, Naval Group et l’ONERA ont déployé une autonomie décisionnelle répartie entre le système de mission multi-drones I4drones® de Naval Group installé au central opération et les logiciels du drone de surface REMORINA.

 

Cette intégration d’algorithmes de l’ONERA dans l’architecture du drone de surface de Naval Group met en avant le passage de la théorie à la pratique et renforce les synergies de coopération entre Naval Group et ONERA.

 

Cette participation est la suite logique des travaux déjà réalisés par l’ONERA pour Naval Group depuis la signature de l’accord initial en 2016.

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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 10:55
La DGA retient le consortium Thales et Sopra Steria pour accélérer le développement de la plateforme Big Data des forces armées

 

23 Mai 2019 CP Thales

 

Lors de la première phase du programme ARTEMIS, Thales et Sopra Steria ont réalisé en 2018 avec succès la conception et la réalisation d’une preuve de concept pour une plateforme Big Data. Pour la deuxième phase du programme, la Direction générale de l’armement (DGA) fait de nouveau appel à Thales et Sopra Steria.

 

 

La DGA notifie à Thales et Sopra Steria la deuxième phase du programme ARTEMIS (Architecture de Traitement et d’Exploitation Massive de l’Information multi-Sources). Ce partenariat innovant est un contrat cadre d’une durée de 15 ans, pour la constitution d’une solution souveraine de traitement massif des données, permettant de faire face à l’explosion de volume hétérogène des données et des formats. Ce programme a des implications majeures dans la conception des systèmes d’information pour une plus grande réactivité.

 

La numérisation croissante de l’engagement des forces françaises implique une transformation numérique, multiplicateur d’effet au service de l’action concrète sur le terrain. Cette numérisation concerne les services de soutien et de maintenance logistique, comme les agents de renseignement, l’analyse prédictive, le déploiement des systèmes d’information et de communication, la cybersécurité ou encore l’entrainement et la simulation. Acteur reconnu du Big Data, le consortium Thales Sopra Steria a l’ambition d’accompagner le développement maitrisé de cette révolution digitale du ministère des Armées, objectif affirmé par la Loi de Programmation Militaire 2019-2025.

 

En partenariat avec Sopra Steria, Thales se réjouit d’avoir été retenu par la DGA pour la mise en oeuvre de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS. Celle-ci consiste en l’amélioration des capacités de la plateforme, sa résilience et son adéquation à des usages plus nombreux et plus exigeants. Cette phase de maturation de la solution permettra de la tester notamment dans les domaines de la cybersécurité, du renseignement, du traitement d’image, de la maintenance et de la santé du soldat. Ce démonstrateur opérationnel comprend l’intégration de données massives, le développement de traitements spécifiques et une interface utilisateur novatrice pour présenter les résultats des traitements, progressivement déployé sur de nombreux sites opérationnels.

 

A terme, cette plateforme s’adressera aux besoins interministériels de traitement de l’exploitation de données de masses, problématiques partagés par les douanes, la justice et à sécurité intérieure. Elle sera également disponible pour les autres services de l’administration.

 

Soutenu par un écosystème de 80 sociétés, laboratoires et PME innovantes, Thales et Sopra Steria accompagnent les ambitions du ministère des Armées pour que les opérateurs puissent prendre la bonne décision à chaque moment décisif de leur mission. Le Groupe démontre une fois de plus son expertise dans les hautes technologies, et particulièrement dans le Big Data, l’Intelligence Artificielle comme la Cybersécurité.

 

« La notification de la deuxième phase du partenariat innovant ARTEMIS à Thales et Sopra Steria est une preuve de la confiance renouvelée de la DGA dont nous sommes particulièrement fiers, et qui démontre l’importance croissante du traitement massif de données dans la transformation numérique du Ministère des Armées. » Gérard Herby, Vice-Président, systèmes de protection, Thales.

 

« Construit autour de savoir-faire complémentaires, notre alliance avec Thales allie le dynamisme de petites structures innovantes et la vision de deux grands groupes partenaires au service de la souveraineté numérique. Nos expériences passées nous procurent une expérience complète des métiers de nos Armées mais aussi une connaissance des technologies du monde civil en pleine effervescence. » Laurent Giovachini, Directeur Général Adjoint, Sopra-Steria.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros.

 

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14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 19:55
photo DCSSA

photo DCSSA

source DCSSA

 

Les vacances de pâques et les jours fériés du mois de mai ont entraîné une forte tension des stocks en produits sanguins.

Les réserves en produits sanguins notamment de groupe O, sont passées sous le « seuil d’alerte ».

Si ce groupe sanguin ne représente que 43 % de la population française, il est très recherché car les personnes de ce groupe sont donneurs « universels », leurs globules rouges et plaquettes peuvent sauver un grand nombre de patients. Ces produits sanguins labiles (PSL) trouvent tout leur intérêt en OPEX pour transfuser en urgence tout blessé hémorragique.

Nous faisons appel à votre générosité et à votre solidarité envers nos camarades blessés en OPEX ou soignés dans les hôpitaux d’instruction des armées (HIA). Grâce à votre mobilisation, nous pouvons atteindre nos objectifs et reconstituer nos stocks.

 

Où et quand donner votre sang ?

 

  • Le CTSA est constitué d'une structure centrale située à Clamart (92) et d'un site secondaire à Toulon (83).

 

CTSA Clamart : du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 - 01 41 46 72 24

CTSA Toulon   : du lundi au vendredi de 8h30 à 16h30 - 04 83 16 22 61

 

 

  • Nos équipes des collectes mobiles sillonnent la France ; certains sites de collectes peuvent être plus facilement accessibles :

 

Retrouvez les dates et lieux des prochaines collectes du CTSA (carte interactive)
 
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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 12:55
photo Naval Group

photo Naval Group

23.04.19 2019 CP Naval Group

Le 18 avril 2019, Naval Group a mis à flot la frégate multimissions FREMM Alsace. Première des deux frégates de défense aérienne du programme FREMM (FREMM DA) destinée à la Marine nationale et dotée des mêmes performances de lutte anti-sous-marine que les précédentes unités l’Alsace bénéficie de capacités accrues en matière de défense aérienne.

Treize mois après la mise sur cale du premier bloc, la FREMM DA Alsace est sortie de la forme de construction du site Naval Group de Lorient. Neuvième frégate multimissions FREMM, il s’agit de la septième française, commandée par l’Organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAr) pour le compte de la Direction générale de l’armement (DGA).

Pour répondre aux exigences opérationnelles, la FREMM Alsace intègre les dernières évolutions commandées par l’OCCAr, selon un planning de livraison inchangé. « L'essentiel de l'architecture des premières FREMM conçues par Naval Group est conservé mais sa polyvalence sera augmentée par des capacités accrues en matière de lutte anti-aérienne. Ces modifications portent en particulier sur le système de combat », indique Pierre-Jean Cuisinier, directeur du programme FREMM DA.

Des adaptations techniques apportées par Naval Group qui se traduisent notamment par un radar multifonction plus puissant, des moyens de communication renforcés, trois consoles supplémentaires du Combat Management System SETIS® dans le « central opérations » avec des capacités de défense aérienne améliorées mettant en oeuvre les missiles Aster 15 et 30. Dans quelques jours, la FREMM Alsace accueillera également sa nouvelle mâture, optimisée pour augmenter les performances en détection.

« Cette neuvième mise à flot marque la collaboration entre Naval Group, la DGA, l’OCCAr et la Marine nationale, pour produire des navires bénéficiant de l'amélioration continue des FREMM déjà produites. Grâce à une bonne maîtrise des risques technologiques mais aussi à la détermination et au savoir-faire des équipes du groupe, c’est un nouveau challenge remporté avec succès », confie Nicolas Gaspard, directeur des programmes FREMM.

En plus d’assurer les mêmes missions de lutte anti-sous-marine que les FREMM précédentes, la FREMM DAAlsace aura pour rôle d’assurer la défense aérienne des unités majeures : porte-avions Charles de Gaulle, ou encore porte-hélicoptères amphibie (PHA), dans le cadre d’un groupe aéronaval ou amphibie.

Les équipes de Naval Group et ses nombreux partenaires sont mobilisés pour livrer les deux frégates de défense aérienne Alsace et Lorraine, respectivement au premier semestre 2021 et au deuxième semestre 2022.

Sept FREMM ont déjà été livrées entre 2012 et 2018. L'Aquitaine en 2012, la Provence en 2015, le Languedoc en 2016, l’Auvergne en avril 2017 et la Bretagne en juillet 2018.

À l’international, le Maroc a réceptionné la Mohammed VI en 2014 et l'Égypte la Tahya Misr en 2015. La Normandie sera livrée à l’été 2019 en conformité avec le calendrier contractuel.

photo Naval Group

photo Naval Group

Caractéristiques techniques des FREMM de défense aérienne

Fortement armée, la FREMM DA Alsace met en oeuvre, les systèmes d’armes et équipements les plus performants tels que : le radar multifonction Herakles, les missiles Aster 15 et 30 et Exocet MM 40 ou encore les torpilles MU 90. Les performances de son système de combat sont renforcées avec des capacités radar et de communication accrues, une nouvelle conduite de tir radar et électro-optique et un Combat Management System SETIS® doté de fonctions spécifiques de défense aérienne.

• Longueur hors tout : 142 mètres

• Largeur : 20 mètres

• Déplacement : 6 000 tonnes

• Vitesse maximale : 27 noeuds

• Mise en oeuvre : 119 personnes (+ 14 personnes pour le détachement hélicoptère)

• Capacité de logement : 165 personnes

• Autonomie : 6 000 nautiques à 15 noeuds

 

À propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense. Entreprise de haute technologie d’envergure internationale, Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros et compte 14 860 collaborateurs (données 2018).

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16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 17:55
Lancement du site Internet de l’IRSEM et de son portail documentaire ARES

source : irsem.fr

L’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) dévoile ce jour son nouveau site Internet irsem.fr. Moderne, dynamique et fluide, il héberge un portail documentaire, ARES, nouvel outil de la recherche stratégique destiné aux chercheurs et à toute personne intéressée par les questions de défense et de sécurité.
 


Le site de l’IRSEM était jusqu’alors intégré à celui du ministère des Armées. Ce nouveau site extérieur, irsem.fr, correspond à l’identité hybride de l’Institut, à la charnière de deux mondes, ceux de la Défense et de l’Université. Son interface est lisible et interactive.
Il héberge notamment un portail documentaire de la recherche stratégique appelé ARES, en référence au dieu de la Guerre dans la mythologie grecque. A son lancement en janvier 2019, ARES rassemble plus de 3 000 documents de source ouverte d’organismes relevant du ministère des Armées et d’associations qui lui sont liées, en libre consultation. Certains d’entre eux sont inédits. Ce portail témoigne que le ministère n’est pas seulement consommateur mais aussi producteur de recherche.
Cet outil répond à un besoin exprimé par la communauté scientifique et au sein du ministère des Armées. Il est destiné à toute personne intéressée par la recherche sur les questions de défense et de sécurité. Régulièrement mise à jour, sa base de données s'enrichira continuellement.
Pour contribuer à la base de données ARES : ICI

À propos de l’IRSEM :
Créé en 2009, l’IRSEM est un organisme extérieur de la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du ministère des Armées. Composé d’une quarantaine de personnes, civiles et militaires, dont une majorité de chercheurs titulaires d’un doctorat, il a pour mission principale de renforcer la recherche française sur les questions de défense et de sécurité.

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Collaboration dans le domaine de la recherche pour le futur sous-marin australien

 

Sydney, Australie, 2 mai 2018 – CP Thales Group

 

La collaboration entre l’Australie et la France dans le domaine des technologies de pointe appliquées aux sonars et à la robotique navale va se renforcer, grâce à l’accord de recherche annoncé aujourd’hui à Sydney, à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron en Australie. Le protocole d’accord conclu entre l’Université Flinders (Adélaïde, Australie méridionale), l’ENSTA Bretagne (Brest) et Thales est destiné à renforcer et élargir les liens qui existent déjà entre l’Australie et la France dans le domaine de la recherche, afin de contribuer au programme des futur sous-marins australiens.

 

Pour Chris Jenkins, Dicteur général de Thales en Australie, la visite officielle du président français a été l’occasion de souligner la solidité de la relation stratégique qui unit Thales et la France, relation qui s’appuie sur des instruments comme le protocole d’accord de recherche annoncé aujourd’hui.

« Il s’agit d’attirer les meilleurs talents d’Australie comme de France pour travailler sur le futur programme de sous-marin australien et, ce faisant, de doter l’Australie de capacités exceptionnelles. Le protocole d’accord crée un cadre durable pour la collaboration dans le domaine de la robotique navale destinée aux sous-marins et aux sonars de navires de surface. Il permettra, en particulier, une mise en commun des installations d’essais, la création de programmes d’échanges et le développement de projets de recherche conjoints .Il s’appuie sur la relation déjà solide qui unit Thales et l’Université Flinders en Australie, ainsi que l’ENSTA Bretagne et les activités de lutte sous la mer à Brest, France. »

 

Alexis Morel, Vice-Président en charge des activités de lutte sous mer rapporte que les discussions avec l’Université Flinders et l’ENSTA Bretagne ont déjà permis de dégager deux sujets de collaboration scientifique : la conception d’un démonstrateur pour la connexion automatique des liaisons électro-optiques en milieu marin, et le développement d’USV (véhicules autonomes de surface) pour tester les algorithmes d’autonomie sur des essaims de robots en mer.

« Cette collaboration renforcera les capacités de l’Australie, offrira aux étudiants de l’Université Flinders des possibilités de stage en France et contribuera à l’élaboration de solutions de conception pour le futur programme de sous-marins. »

 

Le professeur Colin Stirling, président de l’Université Flinders, se dit ravi de ce partenariat avec les équipes de Thales basées en Australie et en France. « Ce protocole d’accord ouvre des perspectives de collaboration encore plus étroite avec les laboratoires de recherche de Thales. Il fait suite à l’annonce récente selon laquelle l’Université Flinders sera l’un des partenaires académiques de Thales en Australie, dans le cadre du nouveau CRC (Co-operative Research Centre) de défense sur les systèmes autonomes sécurisés. »

 

Le Directeur de l’ENSTA Bretagne, Pascal Pinot, a souligné que ce protocole d’accord serait le point de départ à tout projet de recherche entre l’Université Flinders, Thales et l’ENSTA Bretagne, permettant ainsi de renforcer la coopération entre les ministères de la défense français et australien.

« Le MoU a été préparé dans le but de diriger des travaux d’études à court terme, en particulier dans le domaine de la recherche sous-marine. Il se base sur les compétences des trois partenaires dans le cadre d’une coopération franco-australienne qui se renforce en matière de défense. »

 

A propos de Thales Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 65 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros.

 

À propos de l’Université Flinders

Jouissant d’une solide réputation pour ses capacités d’innovation scientifique et l’excellence de son enseignement, l’Université Flinders est membre du réseau Innovative Research Universities. À la fois ouverte sur le monde et investie au niveau local, elle emploie quelque 2 700 personnes et compte 25 000 étudiants, dont environ 4 000 étudiants originaires de plus de 100 pays. Ses travaux de recherche ont été en quasi-totalité (90 %) jugés supérieurs ou égaux aux standards mondiaux par Excellence in Research for Australia. Ses points forts sont notamment la défense, l’ingénierie, la science et la technologie moléculaires, l’eau et l’environnement. Son campus d’innovation high-tech abrite le 4.0 Future Factory TMI Hub, ainsi que le Flinders New Venture Institute, l’un des établissements phares de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat.

 

À propos de l’ENSTA Bretagne

La grande école d’ingénieurs pour l’innovation dans le secteur maritime, la défense et les entreprises de haute technologie. Sur son campus brestois, ENSTA Bretagne rassemble une école d’ingénieurs et un centre de recherche pluridisciplinaires. L’établissement public accueille près de 1000 étudiants, de bac+3 à bac+8, dont 110 doctorants et 20% d’étudiants internationaux. ENSTA Bretagne forme des ingénieurs généralistes et des chargés d’expertise, capables d'assurer, dans un environnement international, la conception et la réalisation de systèmes industriels complexes, de conduire des recherches, de manager des projets technologiques et de créer leur entreprise. Sous tutelle de la Direction générale de l’armement (DGA), ENSTA Bretagne forme notamment les ingénieurs pour l’armement (20% des étudiants). En formation d’ingénieurs, masters et mastères spécialisés, ENSTA Bretagne couvre 10 domaines d’expertise phare : Hydrographie & océanographie, Systèmes numériques et sécurité, Robotique, Systèmes d’observation et intelligence artificielle, Systèmes embarqués, Architecture navale et offshore, Energies Marines Renouvelables, Architecture de véhicules / modélisation, Systèmes pyrotechniques, Sciences de l’entreprise.

Les programmes de recherche sont tournés vers les applications industrielles, civiles et militaires, au travers de collaborations étroites avec l’industrie et en qualité d’acteur important de 3 laboratoires nationaux : l’Institut de recherche Dupuy de Lôme (en sciences et technologies de la mécanique et des matériaux), le laboratoire Lab-STICC (en sciences et technologies de l’information, de la communication et de la connaissance), le Centre de recherche sur la formation (en sciences humaines sur les questions de formation et professionnalisation des ingénieurs).

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:35
Australia’s Future Submarine to Benefit from Research Collaboration

 

Sydney, Australia, 2 May 2018 – source Thales Group

 

Deeper collaboration between Australia and France in advanced sonar and naval robotics technology will flow from a research agreement announced in Sydney today during the visit of French President Emmanuel Macron.

 

The Memorandum of Understanding (MOU) between Flinders University in South Australia, ENSTA Bretagne – a leading Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute in Brest, France, and Thales will deepen and extend well established research linkages between Australia and France in order to contribute to the future submarine program in Australia.

 

Thales Australia CEO Chris Jenkins said the President’s official visit was an opportunity to highlight the strength of the strategic relationship between Thales and France, a relationship underpinned by linkages like the research MOU announced today. “This is all about attracting the best and brightest in both Australia and France to work on the challenges of the future submarine program, ensuring Australia gets the best capability. The MOU provides a long term framework for collaboration in naval robotics applicable to both submarine and surface ship sonars, including opportunities to share testing facilities, operate exchange programs and facilitate joint research projects. It builds on an already strong relationship between Thales and Flinders University in Australia as well as between ENSTA Bretagne and Thales in Brest, France.

 

Alexis Morel, Vice-President Underwater Systems at Thales, said discussions with Flinders University and ENSTA Bretagne had already identified two topics for research collaboration – one to design a demonstrator for the automatic connection of electro-optical links in a maritime environment and secondly for the development of USV test vehicles suitable to test autonomy algorithms on robotic swarms at sea. “This collaboration will build Australian capability, provide internships for both undergraduate and post-graduate Flinders University students in France and contribute to design solutions for the future submarine program.

 

Flinders University Vice-Chancellor Professor Colin Stirling said the University was delighted to be partnering with Thales teams based in Australia and in France. “This MOU will open up great opportunities for closer collaboration with Thales research laboratories and follows the recent announcement that Flinders University will be one of Thales Australia’s academic partners in the new Defence Co-operative Research Centre (CRC) for Trusted Autonomous Systems.”

 

ENSTA Bretagne Director Pascal Pinot stressed the fact that the MoU was a necessary base to start new Research projects between Flinders University, Thales and ENSTA Bretagne which would in turn reinforce the cooperation between the Defence ministries of the two countries. “The MoU was built in order to lead to tangible Research work between us in the short term particularly in the field of underwater Robotics. It builds on the strength of all three participants in the framework of the increasing bilateral defence cooperation”.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer. Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way. With 65,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €15.8 billion in 2017.

 

About Flinders University

With a well-earned reputation for innovative research and excellence in teaching and learning, Flinders University is a member of the Innovative Research Universities network. Globally focussed and locally engaged, Flinders has some 2,700 staff and 25,000 students, including some 4,000 international students from more than 100 countries. 90% of Flinders University’s research has been ranked at or above world standard by Excellence in Research for Australia. Research strengths include defence, engineering, molecular science and technology, and water and environment. Our high-tech innovation campus is home to the industry 4.0 Future Factory TMI Hub, and the Flinders New Venture Institute, a leader in entrepreneurship programs.

 

About ENSTA Bretagne

ENSTA Bretagne is a French Multidisciplinary Graduate and Post-Graduate Engineering School and Research Institute, under tutelage of the Ministry of the Armed Forces. The ENSTA Bretagne campus in Brest has nearly 1000 Students, including 110 PhD Students and 850 MSc Students. ENSTA Bretagne aims to produce Engineers capable of mastering the design of complex, industrial systems in an international environment, required by civil industries and the French Defence Procurement Agency (DGA). 20% of the students are military Engineers with officer status. The excellence of ENSTA Bretagne is appreciable through its privileged links with the most innovative sectors: Maritime, Defense and technological industries with high added value (i.e. Space and Aeronautics, IT, Energy, Automotive). ENSTA Bretagne is renowned for its specialized courses in Maritime Engineering, IT, Mechanics and Project Management, such as: Naval architecture, Robotics, Autonomous Underwater Vehicles, Hydrography (cat. A), Software & Cyber-security, Embedded Systems & AI, Signal Processing, Pyrotechnics, Modeling and related areas.

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 11:50
Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

 

Berlin, 25 April 2018 Dassault Aviation

 

Dassault Aviation (stock exchange symbol: AM) and Airbus (stock exchange symbol: AIR) have decided to join forces for the development and production of Europe’s Future Combat Air System (FCAS), which is slated to complement and eventually replace current generation of Eurofighter and Rafale fighter aircraft between 2035 and 2040.

 

The partnership, sealed in Berlin by Eric Trappier, Chairman and CEO of Dassault Aviation  and Dirk Hoke, Airbus Defence and Space Chief Executive Officer (CEO) , represents a landmark industrial agreement to secure European sovereignty and technological leadership in the military aviation sector for the coming decades.

 

Eric Trappier, Chairman and CEO of Dassault Aviation, said: “We are convinced that by deploying our joint expertise, Dassault Aviation and Airbus can best meet the operational requirements of the Forces in the development of this critically important European programme. Both companies fully intend to work together in the most pragmatic and efficient manner. Our joint roadmap will include proposals to develop demonstrators for the FCAS programme as of 2025. I am convinced that European sovereignty and strategic autonomy can and will only be ensured through independent European solutions. The vision that France and Germany have set forth with FCAS is a bold one and it’s an important signal in, and for, Europe. The FCAS programme will strengthen the political and military ties between Europe’s core nations and it will reinvigorate its aerospace industry.”

 

“Never before has Europe been more determined to safeguard and foster its political and industrial autonomy and sovereignty in the defence sector. Airbus and Dassault Aviation have absolutely the right expertise to lead the FCAS project. Both companies are already cooperating successfully on Europe’s medium altitude long endurance new generation drone programme,” said Dirk Hoke, CEO of Airbus Defence and Space.

“FCAS takes this successful cooperation to the next level and we are absolutely committed to tackling this challenging mission together with Dassault Aviation. The schedule is tight, so we need to start working together immediately by defining a joint roadmap on how best to meet the requirements and timelines to be set by the two nations. It is therefore of key importance that France and Germany launch an initial joint study this year to address this task.”

 

Dassault Aviation and Airbus Defence and Space agree on the importance of efficient industrial governance in military programmes. This also includes the involvement of other key European defence industrial players and nations based on government funding and on the principle of best contribution.

 

Overall, FCAS defines a system of systems combining a wide range of elements connected and operating together, including a next generation fighter aircraft together with Medium-Altitude Long-Endurance Unmanned Aerial Vehicles (UAVs), the existing fleet of aircraft (which will still operate beyond 2040), future cruise missiles and drones flying in swarms. The overall system will be interoperable and connected in a larger perimeter with mission aircraft, satellites, NATO systems and land and naval combat systems.

 

About Dassault Aviation

With over 10,000 military and civil aircraft delivered in more than 90 countries over the last century, Dassault Aviation has built up expertise recognized worldwide in the design, development, sale and support of all types of aircraft, ranging from the Rafale fighter, to the high-end Falcon family of business jets and military drones. In 2017, Dassault Aviation reported revenues of €4.8 billion. The company has 11,400 employees.

 

About Airbus

Airbus is a global leader in aeronautics, space and related services. In 2017 it generated reported revenues of € 67 billion – or

€ 59 billion restated for IFRS 15 – and employed a workforce of around 129,000. Airbus offers the most comprehensive range of passenger airliners from 100 to more than 600 seats. Airbus is also a European leader providing tanker, combat, transport and mission aircraft, as well as one of the world’s leading space companies. In helicopters, Airbus provides the most efficient civil and military rotorcraft solutions worldwide.

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 15:41
Elettronica, Hensoldt, Indra and Thales propose a joint offer for a future-proof Mission Sub-System for European MALE drone programme

Elettronica, Hensoldt, Indra and Thales propose a joint offer for a future-proof Mission Sub-System for European MALE drone programme

 

Berlin, 24 April 2018 – CP Thales Group

 

Four European Champions in the area of Defence Mission Systems intend to combine their unique and complementary capabilities to provide the MALE (Medium Altitude, Long Endurance) drone programme of France, Germany, Italy and Spain – designated European MALE RPAS (Remotely Piloted Aircraft System) – with a future-proof ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition and Reconnaissance) function.

 

The companies Elettronica, Hensoldt, Indra and Thales signed a memorandum of agreement, in compliance with legal and regulatory requirements, confirming their common goal to offer a coherent ISTAR functional chain for the MALE RPAS comprising all elements from sensors and computing through data processing and communications. The team is open to cooperation with other companies.

 

The four companies will bring their longstanding experience and technology leadership in Defence electronics and mission systems into the joint approach, thereby substantially reducing the inherent risk of such challenging programme. This will safeguard the target-oriented implementation in time and cost while guaranteeing the growth potential required to address future tasks.

 

“The future operating environment of Air Forces will bring a variety of flying platforms into one force-multiplying network”, said Hensoldt-CEO Thomas Müller. “The close cooperation of the various platforms’ mission systems is paramount to leverage the advantage of such highly complex network. Therefore, the architecture of the new RPAS mission system must be in the hands of the subject-matter experts from the start, tailoring its development irrespective of single platform aspects.”

 

“Thales, Hensoldt, Elettronica and Indra, have big ambitions based on a shared vision of the digital transformation of their industries and customers. Thales will be using its expertise in Defence Mission Systems mastering four key digital technologies of Connectivity, Big Data, AI, and Cybersecurity. We offer our clients decisive technologies to take the best decision in real time.” said Patrice Caine, Chairman and CEO at Thales.

 

“We are building industrial cooperation in Europe and preparing for a future in which Defence investments will be mainly performed at European level. This alliance will pave the way for future large programmes currently being defined in Europe” said Ignacio Mataix, Executive Director at Indra.

 

“Our long term experience in collaboration programmes and our mindset will be beneficial in terms of risk reduction and full capability achievement. The teaming with our historical European partners will lead to a high level of success” said Enzo Benigni, Chairman and CEO of Elettronica.

 

The European MALE RPAS programme is managed by the European procurement agency OCCAR. A Definition Study contract was signed on 26 August 2016 with the European aircraft manufacturers Airbus Defence and Space, Dassault and Leonardo. The Development Phase is expected to be launched in 2019.

 

About Elettronica

Established in 1951, Elettronica has supplied electronic defence systems to the Armed Forces of 28 countries in five continents since its inception. The company designs, produces and fields a range of products that cover all aspects of Electronic Warfare: for naval, land, air and cyber environments and all Electronic Defence application segments in the radar bands, infrared and communications bands.

The company core business is concentrated on EW being active in international projects, the majority of which implemented through collaboration agreements and joint ventures, which ensure a direct presence in the various strategic markets.

The company is strongly projected into the future and responds to the significant changes in this sector, actively participating in major industrial European consortiums.

www.elettronicagroup.com

 

About Hensoldt

Hensoldt is a global pioneer of technology and innovation in the area of defence and security electronics. Headquartered in Munich, the company is a market leader in civilian and military sensor solutions, developing new products to counter evolving threats based on disruptive concepts in such fields as big data, robotics and cyber security. With a workforce of some 4,300 employees, Hensoldt generates revenues of more than 1 billion euros per year.

www.hensoldt.net

 

About Indra

Indra is a leading global consulting and technology company, and the technology partner for the core business operations of its clients' businesses throughout the world. It is one of the world's largest providers of proprietary solutions in specific segments of the Transport and Defense markets and a bellwether in Information Technology in Spain and Latin America. The company provides a comprehensive range of high added-value proprietary solutions and cutting-edge services in technology, and a singular culture of reliability, flexibility and adaptability to the needs of its customers. Indra is a world leader in developing end-to-end technology solutions in fields such as Defense and Security, Transport and Traffic, Energy and Industry, Telecommunications and Media, Financial Services, Electoral Processes, and Public Administrations and Healthcare. Its Minsait unit addresses the challenges posed by digital transformation. In 2017 Indra posted a revenue of €3.011 billion, employed 40,000 professionals, and had a local presence in 46 countries with sales operations in over 140 countries.

www.indracompany.com

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales.

Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer. Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way. With 65,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €15.8 billion in 2017.

www.thalesgroup.com

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 11:55
Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 Thales

 

Thales welcomes the decision by the Ministry of the Armed Forces to award a contract to integrate Thales's Universal Electronic Warfare Capability (CUGE) on board three Falcon Epicure jets.

 

This new programme will strengthen electronic intelligence capabilities and thereby help the French Armed Forces to perform their strategic information gathering functions to better anticipate eventualities.

 

The growing importance of digital technologies is a tremendous opportunity for Thales to boost its capacity for innovation through advanced systems that leverage the power of big data, autonomous systems and immersive user experiences. With its expertise in the four key digital technologies - platform connectivity, big data, artificial intelligence and cybersecurity - Thales has a key role to play in these developments. This expertise underpins Thales's capacity to develop the future sensors that will equip Dassault Aviation's Falcon Epicure aircraft. The Universal Electronic Warfare Capability payload will intercept radio and radar signals simultaneously.

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 08:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 source Thales

 

Thales se félicite de la décision du ministère des Armées de confier aux industriels français la Capacité Universelle de Guerre Electronique (CUGE) développée par Thales et son intégration par Dassault Aviation sur trois Falcon Epicure.

 

Ce nouveau programme viendra renforcer les capacités du renseignement d'origine électromagnétique et ainsi contribuer à la fonction connaissance et anticipation des Armées françaises.

 

Le renforcement des technologies numériques constitue pour les équipes de Thales un formidable accélérateur d’innovation pour développer des systèmes de pointe dans un monde de méga données, autonome et immersif. Au cœur de cette évolution, Thales est expert sur les quatre technologies clés du digital : la connectivité des plateformes, le big data, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Cette maîtrise permet à Thales de développer les capteurs du futur qui seront à bord des Falcon Epicure de Dassault Aviation. La Capacité Universelle de Guerre Electronique permettra les interceptions des émissions radio et radar en simultané.

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 12:30
L'Australie et Thales déploient le plus grand système de contrôle du trafic aérien au monde couvrant 11% du globe

 

26.02.2018 Thales

 

L'Australie occupe une position unique à l'échelle mondiale dans le domaine de la gestion du trafic aérien (ATM). Le prestataire de services de navigation aérienne du pays, Airservices Australia, gère le plus grand espace aérien au monde, couvrant plus de 11 % de la surface du globe. Son ambition est d'intégrer dans un système unique la gestion de la totalité du trafic aérien civil et militaire, couvrant une surface de 53 millions de kilomètres carrés, équivalente à la superficie combinée du continent américain et de la Chine.

 

Airservices Australia et les forces de défense australiennes ont annoncé qu’elles avaient choisi de s’appuyer sur Thales pour concrétiser cette ambition en signant le contrat pour la mise en place de OneSKY d’une valeur d’1,2 milliard de dollars australiens (€777m). OneSKY constitue le projet d'intégration des espaces aériens civil et militaire le plus avancé au monde et implique la modernisation de l'espace aérien australien et océanique.

 

OneSKY bénéficiera à la fois aux passagers, aux compagnies aériennes et à l'économie du pays tout en assurant la souveraineté aérienne de l'Australie et la sécurité de ses citoyens. Il représente un élément essentiel de l'infrastructure du pays pour son avenir et pour sa prospérité économique.

 

L'ambition de ce programme est de permettre à l'Australie de gérer en toute sécurité le trafic aérien et de tirer parti de sa croissance rapide attendue au cours des vingt prochaines années, alors même que la gestion de l'espace aérien s’avère de plus en plus complexe. OneSKY s’appuiera sur la solide expérience de Thales dans les systèmes de gestion du trafic aérien, dans l’interopérabilité civil/militaire et sur l'utilisation des technologies numériques, telles que la connectivité, le big data ou l’intelligence artificielle. OneSKY permettra d'améliorer la coordination des vols, de développer l'usage de l'espace aérien en toute sécurité, d'optimiser les flux de circulation aérienne et d'améliorer la phase d'approche des pistes pour les avions. En se fondant sur son expertise en matière de cybersécurité, Thales assurera l'intégrité de la connectivité sur laquelle se base cette interopérabilité.

 

Pour les passagers, ce programme réduira la durée des vols et améliorera leur ponctualité. Pour les compagnies aériennes, OneSKY leur permettra de développer le trafic en maintenant le plus haut niveau de sécurité, tout en de réduisant la consommation de kérosène et les émissions de CO2. L'armée de l'air australienne bénéficiera d'une coordination accrue avec le trafic aérien civil, ce qui l’aidera à mener à bien sa mission de protection de l'Australie et de ses citoyens.

 

Le développement et la livraison de OneSKY mobiliseront plus de 500 spécialistes de Thales hautement qualifiés, dont 450 basés à Melbourne, ainsi que 50 autres postes dans des disciplines similaires en France. En outre, 200 postes supplémentaires interviendront dans la chaîne logistique du programme en Australie. Ce programme s’appuie sur des investissements à long terme réalisés par Thales en Australie, ainsi que sur un transfert de technologie qui s'est soldé par la création à Melbourne d'un centre de R&D de pointe en matière de systèmes ATM

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 64 000 collaborateurs dans 56 pays, Thales a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 14,9 milliards d’euros

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 08:30
photo Thales

photo Thales

 

26.02.2018 Thales Group

 

Australia occupies a unique global position in the air traffic management (ATM) domain. The country’s Air Navigation Service Provider, Airservices Australia, manages the largest airspace in the world, totaling over 11% of the globe. Their ambition is to ensure the seamless integration of all civil and military air traffic over an area totaling 53 million square kilometers, approximately equal to the combined surface of North America, Central America, South America and China.

 

Airservices Australia and the Australian Defence Force have chosen to rely on Thales to achieve this ambition by signing an AUS $1.2bn (€777m) contract for the delivery and deployment of the OneSKY programme. OneSKY is the world’s most advanced civil military airspace integration project and calls for the modernization of the Australian and associated oceanic airspace.

 

OneSKY’s objective is to bring benefits for passengers, airlines and the economy whilst maintaining Australian air sovereignty and safety to citizens, and is a critical part of the national infrastructure necessary to underpin the future economic prosperity of Australia.

 

The ambition of this programme is to enable Australia to safely manage and benefit from the rapid increase in air travel over the next 20 years at a time when airspace management is becoming significantly more complex. OneSKY will leverage Thales’s proven track record in Air Traffic Management systems, dual civil/military interoperability and use the latest digital technologies in the fields of connectivity, big data and AI to improve flight co-ordination, safely increase the use of airspace, optimise air traffic flow and improve the way planes approach the runway. Drawing on its cybersecurity expertise, Thales will ensure the integrity of the connectivity that will drive this interoperability.

 

For passengers the programme will reduce travel times and delays. For airlines, OneSKY seeks to maintain safety levels at increased volumes to enable them to increase their routes, whilst reducing fuel burn and CO2 emissions. The Australian Air Force will benefit from safer co-ordination with civilian air movements, thus helping them accomplish their mission of protecting Australia and its citizens more efficiently.

 

The development and delivery of OneSKY will support over 500 highly skilled, high-tech jobs, of which 450 are in Melbourne as well as a further 50 jobs in similar disciplines in France. To this approximately 200 more jobs will be supported across the entire supply chain in Australia It builds on the long term investment by Thales and comprehensive technology transfer that has brought world-leading R&D in ATM systems to Melbourne.

 

About Thales

The people we all rely on to make the world go round – they rely on Thales. Our customers come to us with big ambitions: to make life better, to keep us safer.

Combining a unique diversity of expertise, talents and cultures, our architects design and deliver extraordinary high technology solutions. Solutions that make tomorrow possible, today. From the bottom of the oceans to the depth of space and cyberspace, we help our customers think smarter and act faster - mastering ever greater complexity and every decisive moment along the way.

With 64,000 employees in 56 countries, Thales reported sales of €14.9 billion in 2016

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 13:55
photo Armée de Terre - 1er Régiment de Spahis

photo Armée de Terre - 1er Régiment de Spahis

 

source: GMP

 

Le général de corps d’armée Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, vous informe que des honneurs funèbres militaires seront rendus à l’Hôtel national des Invalides le lundi 26 février 2018 en hommage en hommage à l’adjudant Émilien Mougin et au maréchal des logis Timothé Dernoncourt morts pour la France au Mali le 21 février 2018.

 

Les honneurs funèbres militaires, en présence des familles et des proches uniquement, seront présidés par le chef d’état-major de l’armée de Terre, Jean-Pierre BOSSER, à l’Hôtel national des Invalides à 17h15. Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III à 17h00. En cette circonstance, le gouverneur militaire de Paris invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage à nos camarades, et leur solidarité avec leurs familles et leurs compagnons d’arme, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III. Les personnes ne pouvant être présentes et désirant se recueillir à la mémoire de nos deux frères d’armes pourront suivre le passage du cortège funèbre sur le pont Alexandre III sur la page Facebook du GMP.

Les honneurs funèbres militaires, en présence des familles et des proches uniquement, seront présidés par le chef d’état-major de l’armée de Terre, Jean-Pierre BOSSER, à l’Hôtel national des Invalides à 17h15.

 

L’hommage de la nation sera témoigné au cours d’une cérémonie présidée par la ministre des Armées, Florence Parly, mardi 27 février à 14h30 au sein du régiment en présence des familles et des frères d’armes de nos camarades décédés.

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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 17:30
photo 1e Régiment de Spahis

photo 1e Régiment de Spahis

 

Paris, le mercredi 21 février 2018 Communiqué de Florence PARLY, Ministre des Armées

 

C’est avec douleur que j’ai appris la mort au combat ce matin au Mali du maréchal des logis-chef Emilien Mougin et du brigadier-chef Timothée Dernoncourt du 1er Régiment de Spahis de Valence. Je m’associe à la douleur de leurs familles, de leurs camarades de l’opération Barkhane et de leurs frères d’armes ; je les assure tous de mon soutien personnel.

 

Nos Spahis sont tombés dans l’accomplissement de leur mission alors qu’ils étaient engagés dans une vaste opération de contrôle de zone dans une région frontalière du Mali avec le Niger.

 

Je salue leur engagement mené au nom de la France et de ses valeurs pour lutter contre le fléau des groupes armés terroristes au Sahel. Leur sacrifice renforce notre détermination à poursuivre ce combat.

 

C’est toute la communauté militaire, aujourd’hui endeuillée, qui exprime sa solidarité et son soutien.

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21 février 2018 3 21 /02 /février /2018 16:55
photo Naval Group

photo Naval Group

 

Itaguai, le 20 février 2018 – Naval Group

 

Le 20 février 2018, le Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, a participé à Itaguaí, dans la baie de Sepetiba, au transfert des sections du premier sous-marin Scorpène® de la Marine brésilienne vers le bâtiment principal du chantier de construction des sous-marins. Les trois sections du sous-marin Scorpène®, le Riachuelo, ont été présentées aux autorités brésiliennes.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, du ministre de la Défense brésilien Raul Jungmann, de l’Amiral Leal Ferreira, chef d’Etat-major de la Marine brésilienne, de hauts représentants des Etats brésilien et français ainsi que du PDG de Naval Group, Hervé Guillou.

 

Le transfert des sections vers le hall d’assemblage, au sein du chantier principal d’Itaguai marque un jalon important du programme et illustre le succès du partenariat de Naval Group avec le Brésil. Les sections du premier Scorpène ont été construites et pré-équipées à Itaguai par le chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), filiale de Naval Group et Odebrecht. Ce transfert permet de lancer l’assemblage final du sous-marin Scorpène®. Les trois sections seront jonctionnées (soudées) avant l’été 2018. Il s’agit d’une étape importante dans la construction du premier de série, le Riachuelo, dont la mise en service est prévue en 2020. La réalisation des trois autres sous-marins se fera à raison d’un par an en moyenne.

 

Hervé Guillou précise : « Naval Group se félicite de travailler aux côtés de la Marine brésilienne, et est fier du succès du transfert de technologie réalisé, qui permet de doter le pays d’équipements de pointe fabriqués au Brésil. Ce renforcement des capacités de la Marine brésilienne contribuera au franchissement d’une nouvelle étape dans le rayonnement régional et mondial du Brésil. »

Naval Group a contribué à la réalisation de ce programme en transfert de technologie en fournissant le dossier de plan des sous-marins, les équipements qui les constituent, ainsi que de l’assistance technique. Les équipes du chantier ICN ont également été formées aux techniques de construction des sous-marins. Une des sections a notamment été réalisée en 2013 au sein du site Naval Group de Cherbourg, en France, dans le cadre d’un vaste plan de formation de soudeurs, formeurs, tuyauteurs ou encore électriciens brésiliens.

 

photo Naval Group

photo Naval Group

Ces formations, ainsi que l’assistance technique, permettent au chantier brésilien Itaguaí Construções Navais (ICN), créé dans le cadre du programme PROSUB, de maîtriser le processus de production dans sa totalité, depuis le formage des tôles jusqu’à la mise en route et les essais des systèmes embarqués. L’entreprise ICN représente aujourd’hui 2000 emplois au Brésil. Plus de trente fournisseurs brésiliens ont également participé à la fourniture des équipements et des prestations.

 

Cet événement démontre ainsi l’implantation solide de Naval Group à l’international ainsi que sa capacité à développer des transferts de technologie ambitieux dans le cadre de partenariats internationaux.

 

En plus de ces quatre sous-marins de type Scorpène®, dix autres unités conçues et adaptées par Naval Group pour le marché export sont en service opérationnel ou en cours de réalisation à travers le monde : deux exemplaires pour la Marine chilienne, deux exemplaires pour la Marine malaisienne ainsi que six exemplaires pour la Marine indienne.

 

À propos de Naval Group

Naval Group est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Entreprise de haute technologie d’envergure internationale, Naval Group répond aux besoins de ses clients grâce à ses savoir-faire exceptionnels, ses moyens industriels uniques et sa capacité à monter des partenariats stratégiques innovants. Le groupe conçoit, réalise et maintient en service des sous-marins et des navires de surface. Il fournit également des services pour les chantiers et bases navals. Enfin, le groupe propose un large panel de solutions dans les énergies marines renouvelables. Attentif aux enjeux de responsabilité sociale d’entreprise, Naval Group est adhérent au Pacte mondial des Nations unies. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros et compte environ 12 800 collaborateurs (données 2016).

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19 février 2018 1 19 /02 /février /2018 06:55
Examen du rapport d’information sur le service national universel [extraits]

Note RP Defense: ajout des liens dans le texte par mes soins

14.02.2018 Assemblée Nationale

M. le président Jean-Jacques Bridey. Au vu des indiscrétions parues dans la presse hier comportant des éléments très détaillés et très précis du rapport de nos collègues Marianne Dubois et Émilie Guerel, j’ai proposé, avec leur accord, que l’examen dudit rapport soit avancé ce matin. Je tiens à les remercier pour le travail effectué. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises au cours de vos travaux, pour échanger sur ce sujet, et je souhaite souligner la qualité de votre rapport. Au terme de cette réunion, il reviendra à la commission d’en autoriser la publication, ce dont je ne doute guère. Je rappelle que la composition de cette mission d’information assurait la représentation de l’ensemble des groupes siégeant dans notre assemblée, et je donnerai donc la parole aux membres de la mission d’information après votre intervention.

Mme Émilie Guerel. Le 12 septembre dernier, notre commission nous a chargées, Mme Dubois et moi-même, d’une mission d’information sur le service national universel. Nous avons été accompagnées, au cours des derniers mois, de représentants de tous les groupes parlementaires, et nous tenons à remercier les membres de la mission pour leur participation à nos travaux.

Au terme d’un travail de plusieurs mois, nous souhaitons aujourd’hui vous présenter un dispositif auquel nous croyons sincèrement. Il s’agit de la construction d’un « parcours citoyen » dédié aux jeunes Français de 11 à 25 ans, qui se déroulerait en trois étapes distinctes, et que nous vous détaillerons par la suite.

Ce service national a été conçu pour que les jeunes Français l’identifient comme un réel parcours de citoyenneté, sur plusieurs années. Les dispositifs qui existent actuellement, tels que l’enseignement de défense dans le cadre scolaire et la Journée de Défense et de Citoyenneté, sont aujourd’hui trop peu identifiés et valorisés par les jeunes. Ils ne font pas réellement naître en eux un sentiment d’appartenance fort, ni une volonté sincère d’engagement pour leur pays.

Nous souhaitons que les jeunes Français deviennent des citoyens actifs ; c’est pourquoi, nous voulons leur proposer un parcours mieux fléché, simple à identifier et à comprendre, qui leur donnerait un vrai bagage de citoyenneté afin qu’ils aient envie de s’engager ensuite pour leur pays.

Nous en sommes convaincues, le service national que nous proposons peut être une réussite, un moment attendu des jeunes et de leurs parents, reconnu par la société, valorisé dans les parcours universitaires et professionnels, utile à l’émancipation de nos jeunesses.

L’objectif est de pouvoir compter sur des jeunes Français désireux de poursuivre leur engagement au sein de la société, à l’issue de leur parcours citoyen.

La question du service national dépasse bien évidemment le seul champ de compétence du ministère des Armées et de notre commission. Aussi, afin d’arriver à ces conclusions, nous avons reçu des représentants des autorités militaires, des représentants du monde de l’engagement civique et citoyen, du monde de l’éducation et de l’enseignement, de la mémoire, de l’insertion, des chercheurs et, bien entendu, des représentants des jeunes.

Nous avons également effectué plusieurs déplacements ; à Brétigny-sur-Orge, sur le site de l’un des centres du service militaire volontaire ; dans le Var, à la rencontre de jeunes engagés dans des parcours de cadets de la défense ; dans le Loiret, où nous nous sommes entretenues avec des volontaires en service civique engagés au sein de la Croix-Rouge française, avec des responsables d’établissements scolaires ou encore avec les services de la direction du service national et de la jeunesse du ministère des Armées.

Au total, nous nous sommes entretenues avec une centaine de personnes.

C’est fortes de l’ensemble de ces avis et de ces témoignages recueillis, que nous vous présentons aujourd’hui nos préconisations afin de refondre le service national universel.

Avant de vous présenter les détails de nos préconisations, je souhaiterais rappeler le cadre actuel d’exercice du service national.

La loi du 28 octobre 1997 sur la réforme du service national n’a pas simplement suspendu la conscription. Elle a fixé un nouveau cadre législatif qui s’est progressivement étoffé, notamment par la loi de 2010 relative au service civique.

Le service national existe déjà, en l’état actuel du droit, il comprend des obligations et des dispositifs reposant sur le volontariat.

Concernant les obligations, le service national prend en fait la forme d’un parcours constitué de trois étapes : l’enseignement de défense dans le cadre scolaire, le recensement à l’âge de seize ans et l’appel de préparation à la défense, devenu la journée de défense et de citoyenneté.

De manière générale, comme je l’ai déjà évoqué, ces obligations ne semblent pas avoir eu les effets escomptés. En effet, l’enseignement de défense forme un ensemble divers et dispersé, ce qui ne facilite pas un apprentissage clair des notions de défense ; quant à la JDC, elle est devenue une journée un peu « fourre-tout », souvent décriée par ceux qui y ont participé.

Nos prédécesseurs avaient pressenti que la phase obligatoire du service national universel était un peu « légère ». C’est pourquoi ils ont intégré au service des formes d’engagement supplémentaires, afin de contribuer au renforcement du lien entre la Nation et son armée.

Au titre du code du service national, on compte ainsi les périodes militaires d’initiation ou de perfectionnement à la défense nationale, ainsi que différentes formes de volontariat, telles que le volontariat dans les armées, les volontariats internationaux ou encore le volontariat pour l’insertion.

Surtout, la loi du 10 mars 2010 a intégré au service national le service civique. Enfin, à l’initiative de Marianne Dubois et de notre collègue Joaquim Pueyo, la loi de 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté a permis d’intégrer un nouveau chapitre dédié aux cadets de la Défense. En tant que députée du Var, où six centres de cadets ont été ouverts cet été, je ne peux que saluer cette décision.

Le service national universel se décline donc aujourd’hui sous différentes formes. Mais d’autres dispositifs participent aussi à la construction de la citoyenneté, renforcent le lien entre la jeunesse et les armées et contribuent à la résilience du pays.

On peut citer la garde nationale, la réserve civique, le service militaire adapté, le service militaire volontaire ou encore l’établissement pour l’insertion dans l’emploi. On en compte des dizaines, d’impulsion nationale ou issus d’initiatives locales.

Mme Marianne Dubois. Avant tout, quelques mots sur la manière dont nos travaux ont été conduits. J’ai travaillé en bonne intelligence avec Émilie Guerel et je dois dire que nos auditions nous ont menées au même constat. Pour moi, dont ce n’est pas le premier mandat, cette collaboration a été fructueuse et je dois remercier Émilie, car tout n’a pas été facile.

Sans polémiquer, on nous a mis des bâtons dans les roues. Il y a d’abord eu le fameux rapport inter inspections demandé par le Premier ministre en septembre, et dont nous n’avons pas pu lire la moindre ligne. Il ne s’agit pas d’un mépris de l’opposition, puisque vous l’aviez vous-même demandé, Monsieur le président, sans plus de succès. Il s’agit donc globalement d’un mépris du Parlement. Ensuite, un certain nombre de personnes ont cru bon de s’épancher dans la presse en commentant nos soi-disant recommandations ou en faisant des déclarations à l’emporte-pièce, sans avoir la moindre conscience des enjeux ni la moindre connaissance du sujet. Et, ces derniers jours, plusieurs membres de l’exécutif se sont laissé aller au jeu des petites phrases, créant une regrettable cacophonie gouvernementale. De là à penser qu’il y avait une tentative de sabordage, il n’y a qu’un pas.

Enfin, Monsieur le président, vous savez que je regrette que la remise de nos conclusions ait été décalée ; nous en avons parlé. Nous nous retrouvons donc à présenter notre travail entre la poire et le fromage, au milieu des auditions sur le projet de LPM. Tout cela est d’autant plus regrettable que notre rapport est prêt depuis le début du mois de janvier. Notre scénario est pragmatique, ambitieux, cohérent, construit à partir d’informations et d’un long travail sérieux, et non d’une promesse de campagne. Avec ce rapport, nous prônons le retour à la raison.

Revenons-en au cœur du sujet : pourquoi réformer le SNU ?

Chacun s’accorde sur les faiblesses du parcours mis en œuvre depuis 1997 et sur le manque de cohérence entre ses différentes étapes.

Il convient pourtant d’aborder ce débat de manière sereine, tant il est semé d’embûches.

En effet, le débat sur la refonte du service national universel se heurte souvent à deux mythes qu’il convient de dépasser : la dimension intégratrice du service militaire jusqu’en 1997 et le faible engagement de la jeunesse.

Je ne reviendrai pas en détail sur cette mélancolie que nombre de nos concitoyens éprouvent quant au « temps du service ». Notre rapport contient de longs développements à ce sujet. Il est certain que le service militaire n’a que très peu correspondu à ce que l’on entend parfois aujourd’hui. À la fin des années 1990, cela faisait déjà longtemps qu’il n’était plus vécu comme un rite d’entrée dans la vie d’adulte, mais plutôt comme une perturbation sur le chemin de celle-ci. Les femmes, les plus diplômés et les moins diplômés en étaient dispensés ou exclus.

De même, contrairement à ce que laissent penser de tenaces préjugés : la jeunesse française est engagée, plus qu’elle ne l’a jamais été. Alors bien sûr, cet engagement est parfois invisible, car mal compris par les générations plus anciennes. De plus, si des jeunes sont engagés, ce n’est pas le cas de tous les jeunes. Les études montrent bien une forme de reproduction sociale s’agissant de la pratique de l’engagement. Il n’y a là rien d’étonnant.

J’en viens donc à présent aux risques desquels se prémunir.

Premier risque : méconnaître les attentes des jeunesses de France et négliger l’importance de l’« acceptabilité » d’un SNU rénové par les intéressés et, pour les mineurs, par leurs parents.

Deuxième risque : détruire l’existant. Nous estimons que le nombre de jeunes de 16 à 25 ans investis dans des dispositifs d’engagement, hors bénévolat associatif, représente entre 20 % et 25 % d’une classe d’âge, soit entre 150 000 et 200 000 jeunes.

Il ne faudrait pas que la réforme du SNU ait pour conséquence de rayer d’un trait de plume les programmes utiles.

Troisième risque : la sous-estimation des conséquences de cette refondation pour les acteurs chargés de le mettre en œuvre. N’oublions pas que l’on parle de 800 000 jeunes chaque année !

J’en viens à présent aux objectifs qui devraient être ceux du futur service national universel. À nos yeux, il ne doit y avoir qu’un seul objectif : contribuer à former des citoyens au service de la cohésion nationale !

L’accroissement de la résilience du pays, le développement de l’esprit de défense, la diffusion d’une information quant aux droits et devoirs et les incitations à l’engagement participent en effet de la construction du citoyen, inséré dans la société, prêt à s’engager pour la défendre selon ses capacités.

La mixité sociale ou la réalisation d’une photographie d’une classe d’âge sont, quant à elles, des modalités pour atteindre cet objectif.

Telle doit être l’ambition du nouveau service national universel.

Mme Émilie Guerel. Alors comment atteindre cet objectif ?

Nul ne pouvant envisager sérieusement aujourd’hui le rétablissement de la conscription, nous avons étudié plusieurs scénarios, leurs intérêts et leurs limites.

Mais un seul a retenu nos faveurs : il s’agit de la construction du parcours citoyen.

Nous croyons profondément en un service national universel qui rassemble, qui est attendu et valorisé par tous les jeunes, par toute la société, que ce soit dans les parcours universitaires, personnels ou professionnels.

Ce parcours citoyen doit donner à nos jeunes les moyens de s’émanciper en tant que citoyens actifs, prêts à s’engager pour leur nation.

Pour cela, il faudra que notre dispositif respecte quelques critères essentiels.

– Premièrement, le nouveau service national devrait prendre la forme d’un parcours, afin de s’ancrer dans le temps et les esprits, plutôt que de compter sur un moment unique pour distiller un message qu’aujourd’hui nous sommes collectivement incapables de transmettre.

– Deuxièmement, il devrait conjuguer, d’un côté, une phase obligatoire et identique pour tous les jeunes, et de l’autre, une phase reposant sur le volontariat qui pourra prendre différentes formes.

– Troisièmement, il devrait commencer dès le début de l’adolescence, à l’âge où les jeunes sont encore sous l’autorité parentale et pour la plupart scolarisés.

– Quatrièmement, il devrait donner confiance aux jeunes sur leur capacité à être utiles à la société ainsi que sur la capacité du dispositif à leur être utile, à eux.

– Cinquièmement, il devrait valoriser les dispositifs existants qui fonctionnent et associer de multiples acteurs : l’éducation nationale, les armées, la gendarmerie et les pompiers, l’ensemble des administrations, le monde associatif et, plus généralement, les citoyens engagés au sein de la réserve civique.

Ce nouveau service national universel comprendrait trois étapes.

La première concernerait les jeunes de 11 à 16 ans et, plus spécifiquement, les « années collège ».

De l’avis de tous, un service national n’a de sens que s’il débute dès le plus jeune âge, au moment où les jeunes ont besoin de repères structurants, pour leur développement personnel et leur intégration sociale. Par ailleurs, pour réconcilier une partie de la jeunesse avec la République, il faut s’adresser à eux avant 18 voire 16 ans, quand les préjugés ne sont pas encore formés.

De plus, l’immense majorité des jeunes est scolarisée et nous sommes persuadées qu’il faut s’appuyer sur l’école pour déployer cette première phase.

En tant qu’enseignante, je tiens à indiquer tout particulièrement que, si nous préconisons d’intervenir dans le cadre scolaire, nous n’entendons pas faire reposer la charge de la mise en œuvre du service national sur les seuls personnels de l’éducation nationale.

Il ne s’agit pas non plus d’ajouter une mission à l’école. La transmission de connaissances doit demeurer la première des missions des enseignants.

Alors, pourquoi une nouvelle fois l’école ?

Parce qu’elle est le seul espace où l’on peut s’adresser à tous les jeunes, quelles que soient leur origine, leur situation matérielle ou physique. En visant les élèves scolarisés, on touche également les jeunes étrangers comme les jeunes en situation de handicap, qui pourraient être écartés d’autres dispositifs pour des raisons juridiques liées à la nationalité ou à l’accessibilité. L’école est, avec l’hôpital public, le seul lieu réellement universel en France.

Intervenir dans le cadre scolaire serait donc à la fois logique et pratique.

S’agissant de la phase obligatoire et identique pour tous, nous proposons d’abord de renforcer l’éducation à la citoyenneté dans le cadre scolaire, en réformant l’enseignement de défense afin de mieux l’identifier, le valoriser et l’évaluer.

Cet enseignement ne devrait pas être simplement « un enseignement de plus à inscrire au programme », comme l’écrivait Jules Ferry à propos de l’instruction civique.

Il devrait s’agir d’un enseignement dédié, évalué régulièrement par des contrôles et qui pourrait être inscrit en propre au programme du brevet.

Dispensé dès la sixième, il pourrait voir son programme étalé dans le temps, afin de lisser l’effort pédagogique, et comporter, davantage qu’aujourd’hui, des ateliers pratiques, des visites de sites et la participation à des cérémonies.

Parallèlement, nous proposons la création d’une semaine annuelle de la défense et de la citoyenneté, obligatoire dans chaque établissement scolaire de la sixième à la troisième, qui se déroulerait au même moment sur l’ensemble du territoire.

Cette semaine serait organisée autour de cinq modules : la défense et sécurité – la résilience - les droits et devoirs - la mémoire et l’engagement - ainsi qu’un bilan individuel.

Nous sommes très attachées à cette étape, car elle nous semble fondamentale et nous sommes persuadées qu’elle peut emporter l’adhésion des jeunes.

Une certaine liberté serait laissée aux chefs d’établissement pour concevoir un programme adapté au contexte local, en fonction des actions réalisables et des acteurs mobilisables.

En effet, cette semaine serait aussi l’occasion d’ouvrir l’école à des intervenants extérieurs, tels que des soldats et des gendarmes d’active ou des réservistes, des acteurs de la sécurité civile comme les pompiers, les associations d’anciens combattants et de mémoire, des réservistes de l’éducation nationale, des juristes, des étudiants en médecine ou des professions médicales, notamment.

Mme Marianne Dubois. Le défi consisterait à rendre cette semaine intéressante pour les élèves, pour qu’elle ne soit vue ni comme une corvée, ni comme une semaine de vacances déguisées à laquelle on peut prêter une attention toute relative.

Il conviendra aussi de veiller à ce que son déroulé soit adapté à l’âge et la maturité des élèves. Ainsi, tel ou tel module pourrait être davantage développé selon l’âge des élèves.

Cette semaine de la défense et de la citoyenneté constituerait une étape fondatrice du nouveau parcours de citoyenneté.

Revenant chaque année, elle incarnerait la réalisation concrète du service pour les jeunes et serait ainsi fondée sur une répétition pédagogique.

Mobilisant des personnes extérieures à l’école, elle permettrait de confronter les élèves à un contexte inédit, et serait aussi l’occasion d’associer l’ensemble de la société à la conduite de ce temps de cohésion nationale au service de nos jeunesses.

Reposant sur le cadre scolaire, elle garantirait aux élèves la sécurité qu’il incombe à l’État d’assurer.

Comportant des éléments théoriques et pratiques, elle permettrait de faciliter l’assimilation des connaissances, notamment grâce à des témoignages authentiques. Les jeunes y sont très attachés.

Que l’on ne s’y trompe pas, la semaine de la défense et de la citoyenneté n’a pas vocation à être « une semaine de plus ». Nous savons que près de cinquante semaines ou journées thématiques existent déjà. Elle ne saurait être assimilée à la quinzaine du foot citoyen, la semaine du goût ou à celle des mathématiques, de la marche et du vélo, à la journée mondiale de l’eau ou la journée des arts.

La semaine de la défense et de la citoyenneté serait consacrée par la loi. Codifiée dans le code du service national, elle constituerait une étape du service national universel.

À côté de cette phase obligatoire et uniforme, nous préconisons la mise en place d’un programme national de cadets de la défense et de la citoyenneté. Les classes de cadets constituent un complément du parcours de citoyenneté, salué par tous. Elles sont un temps fort de l’apprentissage de la citoyenneté, notamment par le brassage social et la vie collective qu’elles permettent. Les jeunes peuvent ainsi se familiariser avec le savoir être et les règles élémentaires de comportement en collectivité.

On ne compte pourtant aujourd’hui que quelques centaines de cadets. Joaquim Pueyo et moi-même avions proposé en 2015 de lancer un programme touchant 100 000 jeunes. Au-delà, il est indispensable d’accompagner la montée en puissance des dispositifs permettant aux jeunes adolescents de s’engager, dans le cadre scolaire ou non.

Il existe aussi une multitude de classes à projets, créées à l’initiative des personnels enseignants, comme les classes défense et sécurité globales ou les sections Croix-Rouge. Il faut saluer ce foisonnement d’initiatives sur les territoires, et à travers lui le dévouement du corps enseignant à la réussite de leurs élèves.

Nous sommes intimement convaincues que la première étape de ce parcours renouvelé serait la plus essentielle. Elle planterait la « graine de l’engagement » qui germerait par la suite.

Cette première phase du SNU, consacré à l’apprentissage de la citoyenneté, devrait selon nous trouver son aboutissement dans un moment emblématique se substituant à la JDC actuelle.

En toute logique, la deuxième étape du parcours toucherait les jeunes de 16 ans, en leur laissant la possibilité de la valider jusqu’à leur majorité.

De la même manière que la JDC, elle interviendrait postérieurement au recensement, qui demeurerait obligatoire et intégré au service national universel.

Cette deuxième étape se déroulerait également pendant une durée d’une semaine, afin de marquer la continuité avec la première phase du parcours.

Elle devrait selon nous répondre à plusieurs exigences :

– permettre un temps concret de l’engagement ;

– garantir l’expérience de la mixité sociale ;

– offrir si possible une occasion de mobilité territoriale.

Nous avons identifié deux scénarios possibles, chacune d’entre nous ayant ses préférences.

Mme Émilie Guerel. La première option serait celle d’une semaine en internat, qui permettrait aux jeunes de mettre en pratique les connaissances et les compétences acquises au cours des années précédentes. La solution en internat favorise la mixité sociale, et la vie en collectivité impose le respect de règles précises dont l’apprentissage concourt à une bonne insertion dans la société.

Les jeunes seraient hébergés dans les internats des lycées publics, qui sont la propriété des régions et sont majoritairement non occupés pendant les vacances scolaires. Surtout, ils offrent plus de 220 000 places, et plusieurs sessions pourraient ainsi être organisées pendant l’été pour accueillir l’ensemble d’une classe d’âge.

Le programme de cette semaine comprendrait des activités théoriques, mais également des activités pratiques, tels que le sport, des exercices de confinement et d’évacuation ou encore une mise en pratique des gestes qui sauvent.

Elle permettrait également d’organiser des échanges avec des acteurs de l’engagement afin d’inciter les jeunes à s’investir au service d’une cause.

Enfin, cette semaine serait l’occasion de conduire un certain nombre de bilans, tels qu’un bilan de santé ou un test de maîtrise de la langue française par exemple.

En somme, il s’agirait de consacrer un temps commun à cette « école de la fraternité » que souhaite le président de la République.

Je n’ignore pas les fragilités juridiques qui pèsent, en l’état actuel du droit, sur un tel dispositif.

En effet, les mineurs sont sous l’autorité parentale et il n’est pas possible de les contraindre, hors cas de sanction pénale, à l’internat. La Constitution n’autorise le législateur à imposer des sujétions qu’aux majeurs. Toutefois, l’obstacle constitutionnel pourrait être franchi par une révision de la Constitution. À ce titre, le président de la République a émis l’hypothèse de procéder à une révision en vue de mettre en œuvre le service national universel.

Mme Marianne Dubois. Vous l’aurez compris, je suis moins convaincue que ma co-rapporteure par une telle solution. Notre rapport évoque donc une seconde option : une semaine d’immersion au sein d’une structure à choisir parmi une liste d’acteurs publics et associatifs agréés, afin de vivre concrètement l’engagement.

Le code de l’éducation rend obligatoire la réalisation, pour tous les élèves de troisième, d’un stage d’observation en milieu professionnel.

De la même manière, les jeunes de 16 ans pourraient passer une semaine en immersion au sein d’une structure leur permettant d’exercer les connaissances et compétences acquises au cours des premières années du nouveau parcours citoyen.

Ainsi, à 16 ans, la semaine de la défense et de la citoyenneté prendrait la forme d’une sorte de « stage » à réaliser au sein d’une structure agréée et permettant d’expérimenter l’engagement en étant associés à la mise en œuvre d’un projet concret.

Le monde associatif constitue le premier réservoir d’opportunités pour accueillir ces jeunes. Mais ces périodes d’immersion pourraient aussi être réalisées au sein des armées, des collectivités territoriales, des administrations de l’État et, plus généralement des structures publiques agréées. Afin de faciliter l’absorption d’une classe d’âge – rappelons qu’il s’agit là de près de 800 000 personnes – il ne faudrait pas fixer de dates précises pour la réalisation de cette immersion. Elle devrait simplement intervenir entre la date du recensement et le dix-huitième anniversaire.

Un tel scénario présente d’après moi plusieurs avantages. D’abord, plutôt que de prendre la forme d’une nouvelle séquence informative, il permettrait de réellement placer les jeunes en situation d’agir et d’exercer des responsabilités.

En les associant à un projet, leur engagement serait ainsi palpable, et la formation reçue au cours des années précédentes prendrait tout son sens.

Ensuite, l’engagement auprès d’une structure professionnelle serait immédiatement une occasion de confronter les jeunes à une mixité sociale et générationnelle qui ne pourrait qu’être bénéfique. Je pense d’ailleurs que ces immersions pourraient s’exécuter de manière collective, par très petits groupes, de telle sorte que des jeunes ne se connaissant pas se trouvent à devoir collaborer.

Enfin, cette période d’immersion pourrait aussi être une occasion de se confronter à un univers territorial et social différent.

Quelle que soit la forme de ce « rite de passage », nous proposons que cette deuxième étape se conclue par une cérémonie officielle, présidée par un représentant de l’État, et soit l’occasion de remettre à chaque jeune un passeport citoyen recensant ses activités dans le champ de l’engagement.

Mme Émilie Guerel. Nous en venons enfin à la troisième étape, celle du jeune citoyen actif, de 16 à 25 ans.

Le scénario que nous imaginons pour ce troisième temps est plus incitatif et pourrait prendre plusieurs formes.

À l’issue des premières étapes du parcours citoyen, l’objectif est de pouvoir compter sur des jeunes qui auront envie de poursuivre avec conviction leur engagement pour la Nation.

L’approfondissement de l’engagement de la jeunesse au service de la société doit ainsi être l’aboutissement du service national universel. D’ailleurs, le président de la République ne disait pas autre chose lors de ses vœux aux Français, lorsqu’il avait affirmé : « Notre cohésion nationale dépend aussi de votre engagement. »

C’est pourquoi, nous proposons d’accompagner la montée en puissance de tous les dispositifs d’engagement dès 16 ans, tels que les préparations militaires, les jeunes sapeurs-pompiers, les engagements associatifs, le service civique ou encore la garde nationale.

Telle est notre conviction : il existe de multiples manières de s’engager au service de la Nation, comme il existe de multiples manières pour la Nation de s’engager au service de ses jeunesses. Or, à l’âge où les jeunes deviennent pleinement des citoyens, à l’âge où les uns et les autres sont confrontés à des défis radicalement différents, il serait malheureux de leur proposer un dispositif unique.

Convaincues que la contrainte serait contre-productive, nous proposons d’identifier les outils incitatifs afin d’accroître l’engagement des jeunesses de France au service de la Nation.

Mme Marianne Dubois. Trois pistes sont à explorer : l’accès à certains droits, la valorisation de l’engagement dans les parcours universitaires et sa reconnaissance dans les parcours professionnels.

S’agissant de l’accès à certains droits, l’engagement pourrait s’accompagner de droits en matière de formation. La réalisation de certaines activités pourrait donner lieu à l’alimentation du compte personnel de formation à hauteur d’un certain nombre d’heures, ou à la réalisation d’un bilan de compétences. De même, des aides à la vie quotidienne pourraient être offertes, en matière de transport ou de logement par exemple.

Concernant la valorisation de l’engagement étudiant, il s’agit avant tout de traduire les dispositions de la loi de 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté, qui impose aux établissements de l’enseignement supérieur de mettre en place une vraie politique en la matière. Nombre d’universités ont mis en place, dès le début des années 2000, des outils de reconnaissance de l’engagement, sous des formes diverses : unité d’enseignement attribuant des crédits ECTS, inscription au supplément au diplôme, octroi de bonus, etc.

Au-delà des parcours universitaires, il est indispensable de valoriser l’engagement dans les parcours professionnels. À l’exception peut-être du service civique, le bénévolat et le volontariat ne sont pas, ou peu, considérés comme des atouts que chacun peut faire valoir dans son parcours de formation ou d’insertion professionnelle.

L’engagement n’est pas toujours bien perçu par un employeur, susceptible de craindre qu’un employé engagé aurait moins de temps à consacrer à son travail. Ce phénomène touche les jeunes en recherche d’une première expérience professionnelle et, depuis longtemps, les réservistes des armées. Interrogés à ce sujet, les chefs d’état-major confirment l’existence d’un phénomène de « clandestinité » des réservistes, qui cachent leurs activités et posent des congés pour effectuer leurs périodes de réserve.

Le passeport citoyen pourrait aussi, en identifiant les compétences acquises lors des expériences d’engagement, permettre de promouvoir le CV par compétences.

De manière plus directe, il pourrait être envisagé de valoriser l’engagement pour l’accès aux fonctions publiques.

En guise de conclusion, je soulignerai combien ce parcours citoyen renouvelé présenterait, selon, nous plusieurs avantages.

Il permettrait d’associer de multiples acteurs, d’impliquer dès leur plus jeune âge les jeunes Français, de toucher l’ensemble de la jeunesse présente sur le territoire national, y compris les étrangers scolarisés en France. Il permettrait aussi de s’appuyer sur des infrastructures existantes, d’écarter la plupart des risques juridiques liés à la mobilisation d’une classe d’âge. Ce scénario propose un dispositif cohérent, inscrit dans la durée, et associe des éléments obligatoires et des éléments fondés sur le volontariat. Enfin, il aurait le mérite de présenter un coût raisonnable.

Surtout, ce nouveau parcours semble pouvoir emporter l’adhésion des jeunes. Toutes les études le montrent, la jeunesse est prête à s’engager ; il suffit de lui montrer la voie et de lui offrir les opportunités de le faire.

Notre pays a été frappé sans sa chair ces dernières années. Des jeunes ont été la cible d’autres jeunes. Les attentats commis sur le territoire national ont subitement et violemment mis en lumière une dislocation du lien fraternel au fondement de la République. Il aurait pourtant fallu détourner le regard pour ne pas pressentir depuis des années une forme de délitement du lien entre les citoyens et la Nation.

Dans ce contexte, l’engagement de tous au service de l’intérêt général, des autres et, in fine, de la Nation, est indispensable au renforcement de la cohésion nationale. Il s’agit d’un enjeu qui dépasse le seul service national universel.

Nous sommes convaincues que l’engagement doit être l’affaire de tous, du plus jeune âge jusqu’au plus vieux. C’est pourquoi le parcours citoyen n’a pas vocation à prendre fin à vingt-cinq ans, mais bien à se poursuivre tout au long de la vie.

(Applaudissements)

M. le président. Merci à nos deux rapporteures pour cette présentation très succincte et très complète. Je vais maintenant donner la parole aux membres de la mission d’information en commençant par M. Christophe Blanchet qui, en accord avec les rapporteures et les autres membres de la mission, a déposé une contribution personnelle.

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 17:20
Powered by Fortem TrueView Radar, DroneHunter acts as "eyes in the sky" to alert security personnel of rogue aircraft operating in no-fly zones or unauthorized airspace

Powered by Fortem TrueView Radar, DroneHunter acts as "eyes in the sky" to alert security personnel of rogue aircraft operating in no-fly zones or unauthorized airspace

 

SALT LAKE CITY, Feb. 15, 2018 /PRNewswire

 

Fortem Technologies, Inc., announced today the release of DroneHunter™, the first military-tested unmanned aircraft that provides perimeter intrusion detection and protection by autonomously patrolling an airspace and towing away any rogue drones from the sky. Using AI algorithms, the DroneHunter system provides detection, monitoring and capture of rogue drones over restricted airspace or no-fly zones. Once a rogue drone is detected and captured, DroneHunter can tether and return, or safely discard to a predefined safe zone.

"Drones are accessible to everyone now and are beginning to proliferate to enable many new services," said CEO of Fortem Technologies, Timothy Bean. "However, to fully embrace these  benefits, we must monitor the airspace and secure no-fly zones. Fortem's safe, low-cost detection and mitigation systems like DroneHunter are game-changing, enabling the benefits of a drone world to be realized."

Equipped with Fortem TrueView radar, DroneHunter includes an autonomous guidance system and an open command and control platform to detect, identify and tow away hostile drones within a secured geo-fenced perimeter. DroneHunter notifies authorized personnel of potential aerial threats in real time. The command center ground station provides monitoring and manual intervention override options to meet situational requirements.

 

The Fortem DroneHunter Platform

DroneHunter is an unmanned aerial vehicle (UAV) that operates autonomously and provides an onboard autopilot and navigation system, and optional 4K camera for real-time video. DroneHunter operates on multiple UAV platforms. The most popular models are light (under 16 lbs.), compact and easy to transport.

The Fortem Netgun effectively captures its target and can be configured for single or multiple shots. For higher speed targets, the Fortem Drape Net autonomously blocks fast-moving drones before they reach restricted areas or no fly zones.

 

Fortem TrueView Radar

Fortem TrueView Radar is at the heart of DroneHunter, and provides advanced detection, classification and monitoring, day and night and in all ground and weather conditions including smoke, clouds, fog and smog.

The DroneHunter system is available today for defense and federal government customers.

 

About Fortem Technologies

Fortem Technologies is an innovator in AI-enabled airspace security and safety. Fortem delivers military-tested, commercially available solutions that alert, identify and classify drones and other unmanned aircraft vehicles (UAVs) in real time. Based in Salt Lake City, UT, the company is privately held and backed by Signia Venture Partners and Data Collective. More at www.fortemtech.com

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