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24 juin 2024 1 24 /06 /juin /2024 08:41
Safran entre en discussions exclusives en vue d’acquérir Preligens, l’un des leaders de l’intelligence artificielle pour les secteurs de l’aérospatial et de la défense

24 juin 2024 Safran

Safran annonce être entré en discussions exclusives en vue d’acquérir 100 % du capital de Preligens, l’un des leaders de l’intelligence artificielle (IA) dédiée aux industries de l’aérospatial et de la défense, pour une valeur d’entreprise estimée à 220 millions d’euros.

Fondée en 2016, Preligens propose des solutions éprouvées basées sur l’IA pour analyser les images à haute résolution, les vidéos FMV (full motion video) et les signaux acoustiques. La société développe des algorithmes et logiciels complexes permettant d’analyser et de détecter et identifier automatiquement des objets présentant un intérêt militaire, à partir notamment d’images satellites à caractère commercial ou gouvernemental. La technologie de Preligens permet à ses clients de bénéficier d’une meilleure évaluation de la situation et d’accélérer leur prise de décision. Les compétences uniques qu’offre la « AI Factory » de Preligens permettent le développement industriel et l’intégration d’algorithmes IA à la pointe, entraînés à l’aide de volumes massifs de données provenant de sources et capteurs multiples, avec une sécurité et une traçabilité assurées de bout en bout.

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 15:55
Bourget 2019 - Embarquez à bord du futur hélicoptère Guépard en 360°

 

A l’occasion de la 53ème édition du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, nous vous proposons de découvrir la maquette grandeur réelle du futur hélicoptère interarmées léger, exposée sur le stand du ministère des Armées. Une immersion inédite à 360° qui lèvera le voile sur les capacités de cet appareil modulable et polyvalent.

 

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 10:55
photo Thales

photo Thales

17 juin 2019 CP Thales

 

Thales lance IVEN, la première plateforme digitale assurant la mise en relation entre industriels de l’aéronautique et de la défense et fournisseurs de pièces détachées. Avec IVEN, l’acheteur bénéficie d’un tiers de confiance qui assure la sécurisation de la transaction de bout en bout et la confidentialité des données. Du sourcing à la livraison, le processus digital simplifie les achats en toute transparence avec une traçabilité complète.

 

Pour répondre aux enjeux majeurs de la compétitivité des entreprises que sont la rationalisation et l’optimisation des achats, Thales lance IVEN, la première plateforme digitale dédiée à la vente de pièces détachées pour les industriels de l’aéronautique et la défense. Construit sur les technologies de sécurisation avancées de Thales, IVEN garantit l’intégrité et la confidentialité des données et des échanges.

Face à la multiplicité du nombre de références et de fournisseurs, les processus d’achats de pièces détachées s’avèrent souvent longs, compliqués et coûteux et ne permettent pas toujours d’optimiser les achats. Les exigences de production ou de soutien nécessitent, dans certains cas, une forte réactivité. La qualité et la traçabilité des sources d’approvisionnements est essentielle pour garantir la conformité des articles. C’est pour répondre à ces enjeux que Thales a développé IVEN, en collaboration étroite avec des clients et des fournisseurs agréés du marché.

Grâce à son positionnement exclusif, IVEN révolutionne la manière de vendre et d’acheter des pièces détachées telles que les fixations aéronautiques, les composants électriques, électroniques ou mécaniques, les matières manufacturés, etc. La plate-forme offre la transparence nécessaire pour acheter le bon produit aux meilleures conditions avec une traçabilité et une sécurité optimale. Elle contribue à améliorer la disponibilité opérationnelle des équipements, tout en réduisant les stocks et les coûts d’achat.

Tiers de confiance, IVEN met en relation clients et fournisseurs certifiés à travers une interface unique, pour simplifier et sécuriser les transactions et accroitre la qualité des approvisionnements. IVEN collecte, indexe et compare les meilleures offres du marché pour donner un accès immédiat aux critères de décision pertinents (prix, disponibilité, exigence métiers). Les acheteurs gagnent ainsi en transparence et en agilité dans leur processus d’achat.

Plateforme dédiée aux professionnels et aux spécialistes sectoriels, IVEN a été conçue pour tenir compte des contraintes achats, financières, logistiques et métiers des entreprises (compte entreprise, tarifs spécifiques B2B, catalogues privés, certification et traçabilité, etc.). Totalement cybersécurisée, IVEN supervise et sécurise l’ensemble des transactions et garantit un haut niveau d’exigence opérationnelle et technique.

Le site IVEN est en ligne, et d’ores et déjà disponible pour les marchands. Le service sera ouvert aux clients à partir de janvier 2020. « IVEN offre aux professionnels de l’aéronautique et de la défense un service novateur unique qui va simplifier considérablement leurs achats de pièces détachées tout en garantissant un niveau de sécurité optimal. Cette plateforme marque une avancée dans ce domaine et préfigure le futur de la chaine d’approvisionnement pour les industriels du secteur. » Florence Gourgeon, Service leader, Systèmes d'information et communication sécurisés, Thales.

 

A propos de Thales

Ceux qui font avancer le monde s’appuient sur Thales. Nous sommes aux côtés de ceux qui ont de grandes ambitions : rendre le monde meilleur et plus sûr. Riches de la diversité de leurs expertises, de leurs talents, de leurs cultures, nos équipes d’architectes conçoivent un éventail unique de solutions technologiques d’exception, qui rendent demain possible dès aujourd’hui. Du fond des océans aux profondeurs du cosmos ou du cyberespace, nous aidons nos clients à maîtriser des environnements toujours plus complexes pour prendre des décisions rapides, efficaces, à chaque moment décisif. Fort de 80 000 collaborateurs dans 68 pays, Thales a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 19 milliards d’euros.

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 11:50
Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

Concept SCAF - Système de Combat Aérien Futur (ou FCAS, Future Combat Air System) - crédits Dassault Aviation

 

Berlin, 25 April 2018 Dassault Aviation

 

Dassault Aviation (stock exchange symbol: AM) and Airbus (stock exchange symbol: AIR) have decided to join forces for the development and production of Europe’s Future Combat Air System (FCAS), which is slated to complement and eventually replace current generation of Eurofighter and Rafale fighter aircraft between 2035 and 2040.

 

The partnership, sealed in Berlin by Eric Trappier, Chairman and CEO of Dassault Aviation  and Dirk Hoke, Airbus Defence and Space Chief Executive Officer (CEO) , represents a landmark industrial agreement to secure European sovereignty and technological leadership in the military aviation sector for the coming decades.

 

Eric Trappier, Chairman and CEO of Dassault Aviation, said: “We are convinced that by deploying our joint expertise, Dassault Aviation and Airbus can best meet the operational requirements of the Forces in the development of this critically important European programme. Both companies fully intend to work together in the most pragmatic and efficient manner. Our joint roadmap will include proposals to develop demonstrators for the FCAS programme as of 2025. I am convinced that European sovereignty and strategic autonomy can and will only be ensured through independent European solutions. The vision that France and Germany have set forth with FCAS is a bold one and it’s an important signal in, and for, Europe. The FCAS programme will strengthen the political and military ties between Europe’s core nations and it will reinvigorate its aerospace industry.”

 

“Never before has Europe been more determined to safeguard and foster its political and industrial autonomy and sovereignty in the defence sector. Airbus and Dassault Aviation have absolutely the right expertise to lead the FCAS project. Both companies are already cooperating successfully on Europe’s medium altitude long endurance new generation drone programme,” said Dirk Hoke, CEO of Airbus Defence and Space.

“FCAS takes this successful cooperation to the next level and we are absolutely committed to tackling this challenging mission together with Dassault Aviation. The schedule is tight, so we need to start working together immediately by defining a joint roadmap on how best to meet the requirements and timelines to be set by the two nations. It is therefore of key importance that France and Germany launch an initial joint study this year to address this task.”

 

Dassault Aviation and Airbus Defence and Space agree on the importance of efficient industrial governance in military programmes. This also includes the involvement of other key European defence industrial players and nations based on government funding and on the principle of best contribution.

 

Overall, FCAS defines a system of systems combining a wide range of elements connected and operating together, including a next generation fighter aircraft together with Medium-Altitude Long-Endurance Unmanned Aerial Vehicles (UAVs), the existing fleet of aircraft (which will still operate beyond 2040), future cruise missiles and drones flying in swarms. The overall system will be interoperable and connected in a larger perimeter with mission aircraft, satellites, NATO systems and land and naval combat systems.

 

About Dassault Aviation

With over 10,000 military and civil aircraft delivered in more than 90 countries over the last century, Dassault Aviation has built up expertise recognized worldwide in the design, development, sale and support of all types of aircraft, ranging from the Rafale fighter, to the high-end Falcon family of business jets and military drones. In 2017, Dassault Aviation reported revenues of €4.8 billion. The company has 11,400 employees.

 

About Airbus

Airbus is a global leader in aeronautics, space and related services. In 2017 it generated reported revenues of € 67 billion – or

€ 59 billion restated for IFRS 15 – and employed a workforce of around 129,000. Airbus offers the most comprehensive range of passenger airliners from 100 to more than 600 seats. Airbus is also a European leader providing tanker, combat, transport and mission aircraft, as well as one of the world’s leading space companies. In helicopters, Airbus provides the most efficient civil and military rotorcraft solutions worldwide.

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 11:55
Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

Falcon Epicure - photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 Thales

 

Thales welcomes the decision by the Ministry of the Armed Forces to award a contract to integrate Thales's Universal Electronic Warfare Capability (CUGE) on board three Falcon Epicure jets.

 

This new programme will strengthen electronic intelligence capabilities and thereby help the French Armed Forces to perform their strategic information gathering functions to better anticipate eventualities.

 

The growing importance of digital technologies is a tremendous opportunity for Thales to boost its capacity for innovation through advanced systems that leverage the power of big data, autonomous systems and immersive user experiences. With its expertise in the four key digital technologies - platform connectivity, big data, artificial intelligence and cybersecurity - Thales has a key role to play in these developments. This expertise underpins Thales's capacity to develop the future sensors that will equip Dassault Aviation's Falcon Epicure aircraft. The Universal Electronic Warfare Capability payload will intercept radio and radar signals simultaneously.

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 08:55
photo Dassault Aviation

photo Dassault Aviation

 

02.03.2018 source Thales

 

Thales se félicite de la décision du ministère des Armées de confier aux industriels français la Capacité Universelle de Guerre Electronique (CUGE) développée par Thales et son intégration par Dassault Aviation sur trois Falcon Epicure.

 

Ce nouveau programme viendra renforcer les capacités du renseignement d'origine électromagnétique et ainsi contribuer à la fonction connaissance et anticipation des Armées françaises.

 

Le renforcement des technologies numériques constitue pour les équipes de Thales un formidable accélérateur d’innovation pour développer des systèmes de pointe dans un monde de méga données, autonome et immersif. Au cœur de cette évolution, Thales est expert sur les quatre technologies clés du digital : la connectivité des plateformes, le big data, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Cette maîtrise permet à Thales de développer les capteurs du futur qui seront à bord des Falcon Epicure de Dassault Aviation. La Capacité Universelle de Guerre Electronique permettra les interceptions des émissions radio et radar en simultané.

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 06:55
photo ONERA

photo ONERA

 

03/05/2016 par Alain Establier - SECURITY DEFENSE Business Review n°149

 

SDBR : L’ONERA va fêter ses 70 ans le 3 Mai 2016. Qu’est-ce qui différencie l’ONERA de 1946 et celui d’aujourd’hui ?

 

Bruno Sainjon : L’Office National d’Etudes  et de Recherche Aérospatiales (ONERA) a été créé le 3 mai 1946 par une loi votée à l'unanimité par l'Assemblée Nationale Constituante. Cette création s’inscrivait dans l’affirmation d’une politique ambitieuse visant à redonner, au sortir de la seconde guerre mondiale, à notre industrie aéronautique et à notre Défense leurs lettres de noblesse. Pour relever un tel défi, il convenait de donner à la France les moyens d’acquérir un haut niveau d’excellence scientifique et technique. C’est pourquoi l’Etat a notamment confié à l’ONERA, parmi ses missions, celles de développer et d’orienter les recherches dans le domaine aéronautique civil et militaire, de concevoir, réaliser et mettre en œuvre les moyens nécessaires à l’exécution de ces recherches et d’en favoriser la valorisation par l’industrie. Quinze ans plus tard, ces missions ont été élargies à la dissuasion et au spatial. Pendant 70 ans, l’ONERA a rempli avec succès l’ensemble des missions qui lui ont été confiées, dans des conditions parfois difficiles. Il est à l’origine de formidables réussites et relève, aujourd’hui comme hier, les défis de l’aéronautique et de l’espace du futur. Les personnels de l’ONERA peuvent, sans fausse modestie et très légitimement, s’enorgueillir du fait que la grande majorité des grands programmes civils et militaires qui ont donné à notre industrie et, à travers elle, à la France et à l’Europe, sa force technologique et économique actuelle, comporte une très forte dose d’« ONERA inside ». Tout cela n’aurait pu s’accomplir sans le haut niveau de compétences scientifiques et techniques des personnels de l’ONERA qui n’ont ménagé ni leurs talents, ni leurs peines pour hisser l’Office au meilleur niveau mondial. Aujourd’hui, nous mettons tout en œuvre pour que les réalisations futures soient à la hauteur de celles passées.

 

Quelle situation avez-vous trouvé à votre arrivée à l’ONERA mi 2014 ?

 

Comme il est d’usage, la Cour des comptes nous a communiqué fin-2014 un projet de rapport (rendu public en septembre 2015) sur les comptes et la gestion de l'ONERA de 2008 à 2013. Si l’ONERA y est reconnu pour la qualité de ses personnels et son excellence scientifique, la situation décrite par la Cour était pour le moins alarmante, même si les critiques formulées concernaient autant l’environnement de l’ONERA que l’Office lui-même. La Cour a ainsi estimé que l’Office souffrait de l’absence de réflexion stratégique, aussi bien sur son positionnement concurrentiel et le périmètre de ses activités que sur son organisation territoriale. «Le défaut d’implication de la tutelle (le MINDEF), les dysfonctionnements du conseil d’administration et l’insuffisance de l’évaluation scientifique ont notamment contribué à cet état de fait au cours de la période contrôlée» ont écrit les magistrats. Dans le nombre de points qu’il fallait résoudre, la Cour mettait en avant l’absence de plan stratégique scientifique (PSS). Avant la parution de ce rapport nous avions identifié ce manque et, dès septembre 2014, nous avons lancé une grande réflexion interne pour faire émerger, par les personnels eux-mêmes, des idées pour écrire l’avenir scientifique de l’ONERA. L’exercice a été mené d’abord par domaines scientifiques, puis a été complété progressivement par une vision transverse plus finalisée.

 

L’exercice collectif a t-il réussi ?

 

Oui, car début 2015 nous avons pu constituer 2 documents assez complets et même trop détaillés sur nos savoir-faire pour être diffusables hors de l’ONERA. Ils ont servi à Stéphane Andrieux, directeur scientifique général qui venait d’arriver, pour faire une réécriture du PSS synthétique et communicable à nos partenaires (DGA, DGAC, CNES, Dassault, Thales, Safran, Gifas, etc.) avec qui nous avons eu ensuite des rencontres bilatérales. Ces rencontres ont permis de recueillir leurs attentes et de les confronter à des groupes de collaborateurs et de grands anciens, ainsi bien sûr qu’à notre haut conseil scientifique. Le résultat de ce croisement vision interne / vision externe est un document de 60 pages intitulé «Plan Stratégique Scientifique 2015-2025». Ce document sera vivant et sera complété par des feuilles de route au fil de l’eau. En parallèle, j’avais noté dans mon tour de la maison qu’on me présentait de très nombreux sujets, où l’ONERA était souvent à la pointe des connaissances mondiales, totalement méconnus de l’extérieur y compris de nos partenaires publics ou privés. Pour transformer l’ONERA en maison de verre, nous avons lancé une enquête interne sur les pépites passées ou actuelles que nous pourrions montrer à l’extérieur. Le travail du chercheur d’or a ensuite consisté non pas à trouver des pépites, mais à sélectionner les plus remarquables pour arriver aux «39 pépites de l’ONERA» (contributions à l’industrie aérospatiale de la France et de l’Europe), regroupées dans un petit fascicule disponible sur notre site web**.

 

Est-ce que cela a permis de changer l’image de l’ONERA ?

 

Difficile de répondre sans instruments de mesure, mais mes interlocuteurs me disent que notre image a changé en bien, et c’est aussi ce que les médias écrivent. Cela en tout cas a contribué à rappeler nos missions, les enjeux et nos réussites. D’ailleurs, depuis un an et demi, 7 collaborateurs de l’ONERA ont été décorés de la Légion d’honneur ou de l’ordre national du Mérite, ce qui à mon sens fait partie des nombreux signaux de reconnaissance de l’apport essentiel de l’Office à la recherche française en matière d’aéronautique, de spatial et de Défense. Par exemple, le décollage d’Airbus en tant qu’industriel est dû en grande partie au succès de l’A320 et à son système de commandes de vol électriques, technologie provenant du militaire et issue de recherches menées  par l’ONERA. Autre exemple, les lois de guidage-pilotage de nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins ou du porte-avions Charles de Gaulle viennent d’une déclinaison des travaux de l’ONERA, à partir de ceux faits sur les avions d’Airbus. Qui s’en souvenait ? Nous échangeons d’ailleurs beaucoup avec DCNS en ce moment… Pour revenir à votre question de départ, ce qui est resté de l’ONERA des débuts c’est l’excellence scientifique. Ce sur quoi il faut être attentif, c’est sa capacité à continuer à disposer des meilleures compétences scientifiques et de personnels motivés, qui constituent son principal capital, et de lui redonner la capacité d’investissement dans les installations scientifiques nécessaires.

 

Quelles sont les grandes forces de l’ONERA ?

 

Tout d’abord, le fait de travailler à la fois sur le civil et sur le militaire, ce qui est le cas de peu d’organismes en Europe. La France a toujours défendu, en parfaite entente entre services de l’Etat et industriels, l’intérêt de ce domaine élargi ; il en est de même en matière de recherche. L’ONERA couvre tout le spectre, y compris la sécurité. Autre grande force, notre capacité, dans chacune de nos disciplines, à nous baser sur un triptyque théorie sciences connaissances / simulations numériques / expérimentations. J’y ajoute la capacité à avoir une vision transverse et à associer, dans les finalités, des personnes de différentes disciplines scientifiques. Il est indispensable, en recherche fondamentale, de préserver cette approche matricielle plutôt qu’une organisation en silos. Cette organisation a permis par exemple de développer, seuls et de bout en bout, un outil opérationnel de surveillance de l’espace: le système de veille «Graves»**. Nous travaillons aujourd’hui à la suite de ce système mis en activité en 2005 et opéré depuis par l’Armée de l’Air.

 

Pouvez-vous nous parler des retours des industriels à votre présentation stratégique scientifique?

 

Nous avons eu des retours de natures différentes. Certains industriels voudraient nous voir cantonnés à la recherche plus fondamentale, pour ensuite leur transférer le savoir et qu’ils prennent le relais. D’autres, comme Safran, souhaiteraient que nous allions très loin dans les TRL***, jusqu’à des démonstrateurs mis au point ensemble. Ceci n’est pas nouveau. Par exemple, concernant l’hélicoptère H160 d’Airbus (successeur du dauphin) et ses pales extrêmement profilées aux extrémités ressemblant à des boomerangs, cette innovation est née d’un contrat de recherche entre la DGA et l’ONERA (1994) pour diminuer le bruit des pales d’hélicos en améliorant leur portance. Après 8 ans de recherches entre DGA et ONERA, en progressant dans les TRL, le relai a été pris par la DGAC qui a financé la poursuite des travaux au couple ONERA / Airbus, pendant près d’une dizaine d’années, pour développer un objet industrialisable (l’ONERA a des brevets sur cette pale); l’ONERA s’est ensuite retiré pour laisser Airbus développer son produit industriel qui devrait entrer en service avant la fin de la décennie, soit environ 25 ans après les premiers travaux. Ceci pour souligner le temps qu’il faut pour passer d’une idée scientifique innovante, de rupture, à un produit de haute technologie commercialisable. Or, force est de constater que compte tenu des contraintes budgétaires,  les projets de court terme absorbent les financements au détriment de la recherche. Heureusement, le Ministère de la Défense, mais aussi de nombreux parlementaires, députés et sénateurs, se réapproprient l’ONERA aujourd’hui, comme le rapport de la députée Isabelle Bruneau le prouve  (http://www.assemblee-nationale.fr/14/budget/plf2016/a3115-tII.asp). 

  

Par rapport au DLR allemand, avez-vous des moyens comparables ?

 

L’ONERA compte aujourd’hui 1750 collaborateurs (il y en avait 2600 début 1990) et 250 doctorants. Dans le même temps, la partie aéronautique du DLR (centre  national  de  recherche  sur  l'aviation et  les  vols  habités  en Allemagne / Deutsches  Zentrum  für  Luft-und  Raumfahrt), qui ne travaille que sur le civil et qui s’appuie sur les services fonctionnels de l’ensemble du DLR, est passée entre 2009 et 2016 de 1277 à 1736 collaborateurs; les financements publics allemands vers le DLR sont passés de 110 à 160 millions d’euros, quand la subvention française vers l’ONERA était passée de 130 millions à 94 millions pour la construction du budget 2014. Depuis la subvention est remontée à 105 M€.

 

Vous avez noué des partenariats avec la SNCF et Total, en dehors de votre périmètre habituel. Pourquoi ?

 

Partager le fruit de ses recherches avec d’autres secteurs industriels fait partie des missions de l’ONERA. Ainsi, la SNCF s’intéresse à l’utilisation de minidrones pour surveiller les équipements et les infrastructures de son réseau. Dans ce domaine, l’ONERA dispose d’une expertise et de savoir-faire très développés. Vous savez qu’en 2015 le survol d’installations sensibles par des drones pirates a semé un certain émoi. C’est donc naturellement vers l’ONERA que les autorités, au premier rang desquels le SGDSN et la Gendarmerie Nationale, qui est en charge de la sécurité des centrales nucléaires et avec laquelle nous avons ultérieurement en 2015 signé un accord de partenariat, se sont tournées pour essayer de trouver des solutions. Nous avons donc évalué l’existant, puis un appel à projet interministériel a été lancé qui a permis de sélectionner 2 projets: l’un piloté par CS et l’autre (Angelas) piloté par l’ONERA. Nos travaux sont basés sur le couplage optique / radar, de façon à détecter et neutraliser le drone de la manière la plus automatisée possible. Angelas regroupe, autour de l’ONERA, EDF, Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti, l'institut de criminologie de Paris et Exavision.

 

Comment qualifieriez-vous vos relations avec la DGA aujourd’hui ?

 

Elles sont en progrès par rapport à la situation que j’ai trouvée à mon arrivée. La DGA aussi est en train, progressivement, de se réapproprier l’ONERA et de redécouvrir collectivement ses compétences. Nous sommes ainsi en train de mettre en place, avec la DGA, des conventions qui feront de l’ONERA l’expert référent dans certains domaines: environnement optronique, environnement radar, etc. C’est dans ce même esprit que nous avons renoué en 2015 les relations avec la DGAC, ce qui a relancé notre collaboration sur certains domaines: feu, foudre, turbulences, etc. Par ailleurs, le ministre de la Défense, qui en exerce la tutelle, a réitéré son attachement à l’ONERA et aux enjeux stratégiques qu’il porte. De manière extrêmement tangible, avec la subvention exceptionnelle accordée en 2015 pour aider l’ONERA à équilibrer ses comptes et le financement de la consolidation de la soufflerie S1MA de Modane-Avrieux, la Défense a accordé à l’ONERA, entre 2015 et début 2016, près de 30 M€ supplémentaires.

 

Vous parlez de Modane, un mot des souffleries ?

 

Si nous voulons continuer à être capables d’installations du plus haut niveau mondial, comme c’est le cas aujourd’hui, opérant pour le compte de la Défense, pour les instances européennes, pour les industriels comme Dassault Aviation, etc., il faut que nos souffleries fassent l’objet d’importants travaux notamment de BTP, S1MA en était l’illustration la plus urgente. Je rappelle que 8 de nos souffleries, sur un total de 12 au niveau européen, ont été déclarées comme des facteurs clés de succès stratégiques par les industriels européens pour conserver le premier plan mondial. Si l’on veut qu’elles soient encore là dans 10 ans, il faudra que quelqu’un finance ces investissements. L’ONERA n’en a pas les moyens et ces 8 souffleries (dont S1MA) nécessitent 218 millions d’investissements, répartis sur 51 actions en 11 ans (source plan ATP 2014). L’Etat, entre la DGAC fin 2015 et la Défense début 2016, vient d’y apporter les premiers éléments de réponse. Il manque donc un peu moins de 200 millions, soit moins d’une vingtaine de millions par an… C’est finalement très peu pour rester leader mondial. Il ne parait pas aberrant que les industriels, qui ont eux-mêmes souligné le caractère stratégique de ces installations, contribuent, d’une manière ou d’une autre, à cet investissement qui leur sera indispensable dans le futur.  

 

* Bruno Sainjon est Président-Directeur général de l’ONERA depuis mai 2014. Auparavant il avait passé plusieurs années à la DGA sur différents postes.

** http://www.onera.fr/fr/pepites et http://www.onera.fr/dcps/graves

*** https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_Readiness_Level

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 07:55
Publication du plan stratégique scientifique de l'ONERA

 

12.04.2016 - source ONERA

La direction scientifique générale de l’ONERA annonce la sortie du document du plan stratégique scientifique pour la période 2015-2025.
 

Après plusieurs mois de recueils, compilation, synthèse, choix, discussions en interne et avec les tutelles, agences et grands industriels, la nouvelle « boussole » scientifique de l’ONERA a vu le jour et peut être consultée par tous. C’est l’un des outils qui permettront à l’ONERA  de s’adapter à la profonde mutation du monde de la recherche et de l’industrie aérospatiale qui est déjà en œuvre.

Ce PSS engage les recherches de l'ONERA sur une bonne dizaine d’années. Il  affirme notre vision de l’avenir et prend en compte celles des grandes structures pour qui nous œuvrons : DGA, DGAC, CNES, grands industriels du secteur ASD*.

 

Le document du PSS se déroule en trois tableaux :

  1. Il expose la vision ONERA sur le domaine Aéronautique Espace Défense (ASD) et son positionnement face à ces enjeux. Ce qui permet de réaffirmer avec force ce qui constitue l’ADN de l’ONERA.

  2. Il définit les 12 grands défis qui structureront la recherche scientifique à l’ONERA dans les dix prochaines années (tout en autorisant les actions de recherche exploratoire). Ces défis ont été formulés à partir des propositions des scientifiques, puis débattus en CCE (Comité central d’entreprise de l’ONERA), au HCS (Haut conseil scientifique de l’ONERA), et avec les industriels et nos tutelles.

  3. Enfin il développe les huit leviers à mobiliser pour réussir, en cohérence avec le futur Contrat d’objectifs et de performances de l’ONERA (COP). Ces leviers ont vocation à structurer les axes de progrès pour le succès du PSS. Pour autant, ils ne préfigurent pas la réorganisation, même si bien sûr ils alimentent la réflexion en cours.

 

>> Plan stratégique scientifique de l'ONERA, édition mars 2016

 

* sigles

PSS : plan stratégique scientifique
DGA : Direction générale de l’armement
DGAC : Direction générale de l’aviation civile
CNES : Xentre national d’études spatiales
ASD : domaine Aéronautique, espace, défense

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 11:55
Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

Le directeur général de Safran Philippe Petitcolin (Crédits : Safran/Roberto Frankeberg)

 

14/03/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Safran va se développer essentiellement dans l'aéronautique et la défense et s'interroge sur la pertinence de rester dans la sécurité. En 2020, le groupe d'aéronautique et de défense vise un chiffre d'affaires supérieur à 21 milliards d'euros (17,4 milliards d'euros en 2015).

 

En 2020, Safran vise un chiffre d'affaires supérieur à 21 milliards d'euros hors activités spatiales et éventuelle opération de croissance externe (17,4 milliards d'euros en 2015). Le groupe aéronautique et de défense, qui  organise lundi après-midi à Londres une journée sur sa stratégie (Capital Markets Day) pour les analystes financiers et les investisseurs, veut aussi atteindre en 2020 une marge opérationnelle courante ajustée supérieure à 15% et un cashflow libre en très forte amélioration par rapport à 2015.

 

Transition CFM-LEAP

 

La période 2016-2020 sera en particulier marquée par plusieurs tendances très fortes pour Safran, notamment avec la transition de son principal produit et vache à lait (19,7% de marge opérationnelle en 2015), le CFM56 (1.612 moteurs livrés en 2015), qui va laisser sa place au LEAP. "Les effets sur la marge série se manifestent entre 2016 et 2020, en maintenant une marge globale de la Propulsion supérieure à 15% notamment grâce au dynamisme des services pour moteurs civils", a estimé Safran dans un communiqué. En outre, son PDG, Philippe Petitcolin, prévoit une amélioration d'environ un point par an des performances opérationnelles des trois branches Equipements (466 millions d'euros de résultat opérationnel courant en 2015, soit 9,4% de marge), Défense (64 millions, 5,1% de marge) et Sécurité (151 millions, 8% de marge).

 

Safran envisage le maintien pendant cette période de transition d'une marge du groupe (résultat opérationnel courant ajusté rapporté au chiffre d'affaires ajusté) en ligne avec le record atteint en 2015 (2,4 milliards d'euros). Enfin, le cash flow libre représentera en moyenne sur la période 50% du résultat opérationnel courant ajusté.

 

    "Ces tendances s'inscrivent dans la continuité des ambitions affichées en 2013, reflet d'un modèle économique prévisible et solide, accompagné d'une qualité d'exécution qui est la priorité du management".

 

Safran se développe dans l'aéronautique et la défense

 

Pour Philippe Petitcolin, la stratégie et le développement de Safran passe avant tout par les marchés de l'aéronautique et de la défense. Le partenariat CFM est d'ailleurs "le coeur de la croissance des activités de la propulsion civile dans les prochaines décennies", a estimé le groupe. En dehors du champ du moteur CFM, des opportunités de coopération ciblées pourront être examinées (hélicoptères, moteurs militaires, aviation d'affaires et régionale) pour compléter le développement de ces activités.

 

    "Le renforcement organique des métiers actuels dans les équipements aéronautiques et

    intérêt pour de nouvelles fonctions si elles sont cohérentes avec l'identité de Safran et

    dans le strict respect des objectifs financiers du groupe", a expliqué Safran.

 

Pour Safran, la défense reste un domaine coeur de métier. Le groupe souhaite préserver son avance technologique dans ses métiers actuels. En revanche, le groupe continue de s'interroger sur la pertinence de rester dans les activités de la sécurité. Une revue des options est toujours "possible". Premier pas vers un désengagement partiel ou complet, la mise en vente des activités de détection, qui fabrique notamment des détecteurs d'explosifs pour les aéroports, et pour lesquelles le groupe a déjà reçu deux à trois marques d'intérêt.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:50
Airbus Defence and Space training services


2 févr. 2016 Airbus DS

 

Airbus Defence and Space has the capability to design, develop, produce and give assistance with training at different levels of complexity to meet our customers´requirements.

For more info: http://bit.ly/1nC0WKJ

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:20
Les deux premiers C-130J seront livrés fin 2017 et début 2018 et les deux ravitailleurs en 2019. photo Lockheed Martin

Les deux premiers C-130J seront livrés fin 2017 et début 2018 et les deux ravitailleurs en 2019. photo Lockheed Martin

 

01/02/2016 Par Michel Cabirol - LaTribune.fr

 

L'armée de l'air s'offre quatre Hercules C-130J neufs, des avions de transport tactique américains.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a commandé vendredi à l'armée de l'air des États-Unis (USAF) quatre Hercules C-130J neufs. Deux des quatre appareils disposeront d'une capacité de ravitaillement en vol des hélicoptères conformément aux annonces qui avaient été faites en avril 2015 lors de la réactualisation de la loi de programmation militaire. Cette commande fait suite à la décision prise par du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le 15 décembre en comité ministériel d'investissement (CMI). Le 1er janvier, il avait confirmé que "l'acquisition attendue a été confirmée par mes soins il y a quelques jours".

Cette acquisition "permettra de renforcer nos capacités de transport aérien tactique, qui sont excessivement sollicitées", avait expliqué Jean-Yves Le Drian le 4 juin à l'Assemblée nationale.

Les deux premiers avions seront livrés fin 2017 et début 2018 et les deux ravitailleurs en 2019. Ces quatre C-130J viendront renforcer le segment médian de la flotte de transport tactique de l'armée de l'air, actuellement composé des C-160 Transall et C-130H Hercules. Ces appareils sont "en effet particulièrement sollicités et éprouvés par les différentes opérations extérieures dont les conditions environnementales mettent à rude épreuve les matériels", a expliqué ce lundi le communiqué de la DGA.

 

Une facture de 640 millions de dollars

"Mesure phare de l'actualisation de la loi de programmation militaire, cette acquisition a été réalisée dans des délais très brefs", a estimé la DGA. Elle est effectuée dans le cadre d'une procédure d'acquisition FMS (Foreign Military Sales). Elle comprend également le système de soutien, la formation du personnel et le maintien en condition opérationnelle initial. Mais cette commande n'aura pas été sans mal. Car l'enveloppe budgétaire prévue dans le cadre de cet achat était au départ très serrée : 330 millions d'euros. En août, la DGA avait donc également lancé en parallèle une demande d'information pour l'acquisition de 4 C130 d'occasion.

Car la facture était beaucoup trop serrée, avait estimé dans un premier temps la DGA, pour s'offrir quatre C130 neufs produits par Lockheed Martin avec les équipements demandés, la logistique et les formations nécessaires. Le prix unitaire d'un C130 s'élève à 90 millions de dollars environ, avait même précisé le délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billon, le 21 mai dernier à l'Assemblée nationale. Mais il avait estimé que l'acquisition de quatre C-130J neufs s'élèverait à 800 millions d'euros environ. Selon nos informations, la facture s'élèverait finalement à environ 640 millions de dollars.

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1 février 2016 1 01 /02 /février /2016 12:50
Avion Piper-Aztec de SAFIRE, partenaire du projet photo SAFIRE

Avion Piper-Aztec de SAFIRE, partenaire du projet photo SAFIRE

 

31.01.2016 par ONERA

 

TERRISCOPE est une plateforme de recherche dédiée à l’imagerie aéroportée pour l’étude de l’environnement et des territoires. TERRISCOPE a pour objectif de favoriser l’éclosion de nouveaux services, en particulier à partir de la filière drones. Les développements démarrent en janvier 2016 pour une durée de 3 ans.

 

TERRISCOPE associe deux plateformes de drones à aile fixe à tout un ensemble de capteurs, énergétiquement sobres et  de faible encombrement. Principalement financée par la région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées et par des fonds FEDER de l’Union Européenne, l’usage de cette plateforme met en synergie les compétences et moyens de l’ONERA et de SAFIRE*, opérateur public d’avions de recherche instrumentés, TERRISCOPE fonctionnera notamment avec le laboratoire ONERA pour l’exploitation de données de télédétection, LIMA, développé avec le soutien de la région Midi-Pyrénées, de Toulouse Métropole et de fonds FEDER**, et inaugurée en 2013.

Les travaux menées par l’ONERA avec TERRISCOPE, en association avec des organismes publics et des industriels, ont notamment pour objectif de favoriser le développement de services basés sur la télédétection aéroportée.

A côté d’applications ponctuelles dédiées au domaine environnemental (par exemple : identification des pertes énergétiques du bâti, détermination du stock d’eaux de surface, du potentiel  de production d’énergie renouvelable), les services issus de la collecte de données sur des zones étendues et/ou à la géométrie complexe seront particulièrement visés (dynamiques métropolitaines, fonctionnement des grandes exploitations agricoles et forestières, gestion des ressources naturelles). Un autre domaine concernera l’inspection des infrastructures industrielles ou civiles étendues : sites de productions, grands linéaires, grands bâtiments.

 

Image infrarouge extraite d’une image hyperspectrale de la caméra Hyspex proche infrarouge ©ONERA

Image infrarouge extraite d’une image hyperspectrale de la caméra Hyspex proche infrarouge ©ONERA

 

Les travaux de la plateforme s’articulent autour de trois axes :

  • mise en place d’une capacité de mesures aéroportées à partir de différents drones à voilure fixe, ainsi que des systèmes compacts ou miniaturisés : imageurs hyperspectraux de nouvelle génération, lidar 3D topographique à onde complète, caméras multispectrales en infrarouge
  • prise en charge dans LIMA des prétraitements et archivages de ces nouvelles données, ainsi que des capacités d’étalonnage et de maintien en conditions opérationnelles des nouveaux capteurs
  • renforcement des capacités de mesures aéroportées actuelles embarquées sur les avions existants de SAFIRE, avec en particulier l’intégration de certains des capteurs acquis pour les drones et le développement d’un  lidar embarqué de mesures du champ de vent dans les basses couches atmosphériques

Les moyens mis en place et en commun seront à la disposition de la communauté scientifique et industrielle régionale et nationale.

 

Drone L’avion jaune de l’ONERA en opération ©ONERA

Drone L’avion jaune de l’ONERA en opération ©ONERA

 

*SAFIRE, Unité mixte de services qui dépend de Météo France, du CNRS-INSU (Sciences de l’Univers) et du CNES

**FEDER : Fonds européen de développement économique et régional, fonds structurel européen qui vise à renforcer la cohésion économique et sociale en corrigeant les déséquilibres régionaux.

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31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 12:50
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

28/01/2016  Armée de l'air

 

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf, en Allemagne, la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à son homologue allemande, le Luftfahrtamt der Bundeswehr (LufABw), un certificat de reconnaissance dans le cadre de la navigabilité appliquée à l’A400M.

 

La tenue de cette cérémonie à Wunstorf, qui accueille l’école commune de formation des mécaniciens d’A400M, permet d’illustrer les objectifs poursuivis au travers de cette certification. En effet, l’agrément de formation (147) récemment délivré à cette école par le LufABw, confère désormais l’employabilité des stagiaires formés en Allemagne comme en France.

 

Outre la réduction de la charge d’audits et de surveillance afférente, le champ des gains potentiels ouvert par l’adoption d’exigences communes de navigabilité, dénommées EMAR**, et par la reconnaissance entre les deux autorités chargées de la navigabilité, est très large. Il est en effet le socle qui a permis l’établissement de l’école commune de formation de Wunstorf. De plus, il accroît l’interopérabilité pour la maintenance des A400M, car les mécaniciens formés pourront intervenir indifféremment sur des A400M français ou allemands. Enfin, il rend la fongibilité des pièces de rechange possible, ce qui le cas échéant permet l’abaissement des coûts d’exploitation par mutualisation du stock de pièces de rechanges et optimisation de la logistique.

 

Navigabilité

La navigabilité des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par l’autorité de navigabilité compétente. La vocation de la navigabilité est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsque in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

 

EMAR

Les agréments de navigabilité́ EMAR (European Military Airworthiness Requirements) résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les États membres de l’Agence européenne de défense (AED). Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en offrant un vaste champ de coopération, de mutualisation, et d’interopérabilité.

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 17:30
photo Royal Bahraini Air Force

photo Royal Bahraini Air Force

 

28.01.2016 par George de Bonadona - Air & Cosmos

 

Le salon international de Bahreïn qui s’est tenu du 21 au 23 janvier dernier a été l’occasion pour le Royaume d’officialiser sa volonté de modernisation de ses moyens aériens. Le pays du golf voudrait moderniser non seulement ses F-16, mais aussi ses hélicoptères d’attaques Cobra.  

Le Royaume possède aujourd’hui 16 F-16C. Cet upgrade permettra de passer les avions au standard Viper. La principale nouveauté ce standard est l’intégration d’un radar à balayage électronique (AESA) APG-83. Celui-ci permet l’emport de nouvelles bombes JDAM. La  capacité d’emport de l’avion sera également augmentée, l’installation de réservoir conforme libérant un point d’emport sous chaque aile. L’acquisition de nacelles de désignation de cible Sniper développé par Lockheed est aussi évoquée.
Outre ces modernisations, le pays devrait passer commande de 17 voire 18 F-16V.

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:55
Décollage de Marty pour son 7e vol d'entraînement - Armée de l'air

Décollage de Marty pour son 7e vol d'entraînement - Armée de l'air


25/01/2016  Ltt Alexandra Lesur-Tambuté - Armée de l'Air

 

Jeudi 21 janvier 2016, le capitaine Jean-Guillaume Martinez, alias « Marty », futur Rafale Solo Display (RSD), a réalisé son septième vol de préparation sur Rafale, sous le regard attentif de son coach, le capitaine Benoît Planche, « Tao ».

 

Il est 11h00 lorsque Marty répète son enchaînement dans son bureau, à l’aide d’un Rafale miniature. Tao le conseille et lui donne quelques orientations. « J’essaie de mémoriser un maximum et de mentaliser mes gestes », confie Marty. Pour l’instant, le futur présentateur Rafale réalise des vols fractionnés. « Il lui en reste encore huit avant de s’attaquer à la réalisation de son ruban, la chorégraphie aérienne qu’il voudra présenter à son public », ajoute Tao. Toutefois, le futur présentateur semble avoir déjà quelques idées : « Je commence à entrevoir ma future démonstration ».

12h00, le Rafale s’élance dans le ciel de Saint-Dizier. Vingt minutes pendant lesquelles Marty réalise des figures, voire les recommence sous le regard attentif et les conseils de son coach Tao. La séance est un peu éprouvante. C’est déjà le troisième entraînement de la semaine pour notre futur  présentateur. « Il va réaliser entre deux et trois vols par semaine, explique le coach. Ce rythme va lui permettre d’assimiler et de garder un rythme, une continuité dans sa préparation. » Au retour de vol, le duo réalise déjà un débriefing de l’entraînement. Vitesse, altitude, esthétique de la démonstration… tout est attentivement regardé.

Tao réalisera sa dernière présentation aérienne en tant que RSD à Singapour, le mois prochain.  Il confie : « Après trois ans en tant que présentateur Rafale, passer le flambeau et devenir coach est un processus normal. » Une passation qu’il voit d’un très bon œil. « Je suis là pour apporter à Marty mon retour d’expérience et lui transmettre tout ce que j’ai acquis au cours de mes années de RSD. »

Retrouvez un article sur le nouveau Rafale Solo Display dans le prochain numéro d’Air Actualités (février 2016).

« Marty », futur Rafale Solo Display, poursuit ses entraînements
« Marty », futur Rafale Solo Display, poursuit ses entraînements
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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 09:30
L'Egypte va réceptionner ses trois nouveaux Rafale



26.01.2015 par Loïc - Defens'Aero
 

Après avoir réceptionné ses trois premiers Rafale DM (le DM01, 02, et 03) le 20 Juillet 2015 sur la base aérienne 125 d'Istres, l'Egypte s'apprête à intégrer au sein de la Al-Qūwāt al-Gawwīyä al-Miṣrīy (force aérienne égyptienne) trois Rafale biplaces supplémentaires.

En effet, selon mes informations de plusieurs sources concordantes, les Rafale DM04, DM05, et DM06 rejoindront, le Jeudi 28 Janvier 2016, une base aérienne égyptienne, à quelques kilomètres seulement de la ville du Caire, afin d'être intronisés au sein du 34 Squadron «Wild Wolves» et du 203 Tactical Fighter Wing «Storm».

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 13:35
photo EMA - Armée de l'Air

photo EMA - Armée de l'Air

 

25/01/2016 Par Michel Cabirol – LaTribune.fr

 

Dassault Aviation prévoit la signature d'un "accord complet sous quatre semaines" pour la vente de 36 Rafale à l'Inde. Le montant de la commande est estimé entre 10 et 12 milliards d'euros, hors armements, selon les informations de La Tribune.


Après l'accord intergouvernemental (AIG) signé lundi entre la France et l'Inde lors sa visite d'État de François Hollande, Dassault Aviation prévoit la signature du contrat "sous quatre semaines". L'avionneur "soutient activement les autorités françaises pour finaliser un accord complet sous quatre semaines", a-t-il annoncé dans un communiqué publié ce lundi. Le montant de la commande est estimé entre 10 et 12 milliards d'euros, hors armements, selon les informations de La Tribune.

Les modalités financières seront résolues dans "les jours prochains", a d'ailleurs affirmé lundi François Hollande. Cet accord intergouvernemental est un préalable indispensable à un accord commercial, avait-il déjà rappelé dimanche. Pour Dassault Aviation, cet AIG prépare "la conclusion d'un contrat pour la vente de 36 Rafale".

 

Le ministère de la Défense recommande l'achat du Rafale

Le ministère de la Défense indien avait annoncé le 8 décembre dernier dans un communiqué que l'équipe de négociation, qui a été constituée pour discuter des conditions générales de l'achat de 36 Rafale, a "recommandé un projet d'accord". New Delhi expliquait toutefois que les réunions entre l'Inde et Dassault Aviation se poursuivaient.

Ces appareils ainsi que les systèmes associés et les armements devront être livrés "dans la même configuration" que celle exigée dans le cadre du contrat M-MRCA, qui a été annulé par New Delhi. Les appareils avaient été testés et approuvés par l'armée de l'air indienne. En revanche, le ministère a demandé à ce que la France garde une responsabilité dans la maintenance des appareils beaucoup plus longue que dans M-MRCA.

 

Une flotte d'avions de combat dangereuse

Le Rafale "se rapproche" de son premier contrat en Inde, avait par ailleurs assuré début novembre le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier. "Avec l'Inde, le mot le plus important, c'est la patience", a rappelé Eric Trappier. "Je pense que nous nous rapprochons du but avec un premier contrat pour 36 avions. Ça donnera lieu très certainement à d'autres après". Le Premier ministre indien avait annoncé en avril, lors de sa visite en France, une commande de 36 avions de chasse de Dassault "sur étagère", soit prêts à voler.

Ces avions de combat seront utiles pour protéger l'espace aérien indien. Car lors de ces trois dernières années (de 2013 à fin novembre 2015), l'Inde a comptabilisé 32 violations au total de son espace aérien par des avions de pays étrangers. En outre, durant les dix dernières années entre 2003 et 2013, l'armée de l'air indienne (Indian Air Force ou IAF), quatrième puissance aérienne mondiale, a perdu 38 MiG-21, selon le ministère de la défense indien. L'IAF dispose encore d'une flotte de 254 MiG-21 en service, qui vont progressivement être retirés des bases aériennes, notamment les MiG-21 T-77. Les premiers MiG-21 sont entrés en service dans l'armée de l'air indienne en mars 1963.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 10:55
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

25 janvier 2016 Romandie.com (AFP)

 

New Delhi - L'Inde et la France ont conclu lundi un accord intergouvernemental pour l'acquisition de 36 Rafale par l'armée indienne mais doivent encore s'entendre sur les modalités financières qui seront résolues dans les jours prochains, a dit François Hollande.

 

Nous avons trouvé un accord intergouvernemental sur l'achat de 36 Rafale, à l'exception des aspects financiers, a dit M. Modi lors d'une déclaration à l'occasion de la visite du président français en Inde.

 

Le Premier ministre indien avait annoncé cette commande lors d'une visite en France en avril 2015 mais les discussions achoppent sur le prix.

 

Il s'agit d'une étape décisive pour que l'Inde puisse acquérir ces avions et pour que la France les mette à la disposition dun grand pays comme l'Inde, a déclaré pour sa part M. Hollande.

 

Il reste les aspects financiers qui seront réglés dans le jours prochains, a-t-il affirmé. Cet accord intergouvernemental est un préalable indispensable à un accord commercial, avait-il rappelé dimanche.

 

Le montant de ce contrat est estimé à plusieurs milliards d'euros. Les tractations sur la vente de l'avion de combat français à l'Inde constituent depuis des années le fil rouge des relations entre les deux pays. Des négociations exclusives entre Dassault et l'Inde sur une commande plus large de 126 appareils avaient été ouvertes en janvier 2012 avant d'échouer.

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 08:50
photo Amée de l'Air

photo Amée de l'Air

 

22/01/2016 Ministère de la Défense

 

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), la direction de la sécurité aéronautique d’État (DSAÉ) a remis à son homologue allemande, le Luftfahrtamt der Bundeswehr (LufABw), un certificat de reconnaissance dans le cadre de la navigabilité appliquée à l’A400M.

 

Ce certificat permet à l’autorité française de reconnaitre dorénavant la validité des agréments de navigabilité que le LufABw délivrera à des organismes d’entretien (145) d’A400M, à des organismes de formation à la maintenance des techniciens (147), ou pour la délivrance des licences de mécaniciens d’A400M (66).

La tenue de cette cérémonie à Wunstorf, qui accueille l’école commune de formation des mécaniciens d’A400M, permet d’illustrer les objectifs poursuivis au travers de cette certification. En effet,  l’agrément de formation (147) récemment délivré à cette école par le LufABw, confère  désormais l’employabilité des stagiaires formés en Allemagne comme en France.

Outre réduire la charge d’audit et de surveillance afférente, le champ des gains potentiels ouvert par l’adoption d’exigences communes de navigabilité, dénommées EMAR**, et par la reconnaissance entre les deux autorités chargées de la navigabilité, est très large :

  •  il est le socle qui a permis l’établissement de l’école commune de formation de Wunstorf ;
  •  il accroit l’interopérabilité pour la maintenance des A400M, car les mécaniciens formés pourront intervenir indifféremment sur des A400M français ou allemands ;
  •  il rend la fongibilité des pièces de rechange possible, ce qui le cas échéant permet l’abaissement des coûts d’exploitation par mutualisation du stock de pièces de rechanges et optimisation de la logistique.

Le 22 janvier 2016, sur la base aérienne de Wunstorf (DE), au cours d’une brève cérémonie, le général de division aérienne Rameau, directeur de la DSAÉ, a remis le certificat de reconnaissance au Major General Rieks, directeur du LufABw.

 

* Navigabilité

La « navigabilité » des aéronefs recouvre tout un ensemble d’exigences de sécurité qui s’appliquent à  la conception, la production et la maintenance aéronautiques. La conformité à ces exigences est sanctionnée par la délivrance d’agréments et de certificats divers dont la pérennité fait l’objet d’une surveillance régulière exercée par « l’autorité de navigabilité » compétente. La vocation de la « navigabilité » est de garantir qu’un aéronef conçu, produit, exploité et maintenu selon ces exigences, offre techniquement l’assurance d’être conforme au haut niveau de sécurité requis, lorsqu’in fine il est déclaré « bon pour le vol ».

** EMAR

Les agréments de navigabilité EMAR (European Military Airworthiness Requirements) résultent d’un travail de convergence des normes nationales de navigabilité militaire conduit par les états membres de l’Agence européenne de défense (AED). Appliquées communément à l’A400M par plusieurs nations, dont la France, le Royaume Uni, l’Espagne et l’Allemagne, ces références partagées offrent à chacun les garanties de sécurité aéronautique pour lesquelles elles ont été conçues, tout en offrant un vaste champ de coopération, de mutualisation, et d’interopérabilité.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 17:55
photo Livefist

photo Livefist

 

22.01.2016  boursorama.com (AFP)

 

Alors que François Hollande va se rendre en Inde pour négocier la vente de nouveaux Rafale, le PDG du groupe Dassault remercie le président et son ministre de la Défense pour "tout ce (qu'ils font)".
 

"Merci, M. Le Drian, merci M. Hollande pour tout ce que vous faites, pas seulement pour nous, pour toutes les exportations", a lancé le sénateur Les Républicains de l'Essonne, vendredi 22 janvier sur Sud Radio et Public Sénat. À 90 ans, Serge Dassault estime que Jean-Yves Le Drian est "le meilleur ministre de la Défense qu'on ait jamais eu".

Le groupe aéronautique Dassault a fini par conclure l'an dernier deux gros contrats à l'exportation : l’Égypte et le Qatar ont chacun commandé 24 avions de combat français. Les apparelis n'avaient jamais trouvé preneur hors de l'Hexagone.

Ces contrats ont tiré l’industrie française de l’armement vers le haut en 2015. Le secteur a enregistré un total de 16 milliards d'euros de commandes à l'exportation - dont 13 milliards pour le Proche et le Moyen-Orient -, soit deux fois plus qu’en 2014 et quatre fois plus qu’en 2012 selon "Les Échos". Le ministère de la Défense affirme que grâce aux résultats encourageants de Dassault, mais aussi du fabricant de missiles MBDA, de Airbus Hélicoptères ou encore du groupe DCNS, 40.000  emplois devraient être créés dans le secteur en trois ans.

François Hollande se rend dimanche 24 janvier en Inde, avec en ligne de mire la vente de 36 Rafale. "Une visite comme celle-là peut être l'occasion d'avancer raisonnablement sur la voie d'un accord", a indiqué une source diplomatique française.

Le Premier ministre indien Narendra Modi avait passé commande lors d'une rencontre avec François Hollande à Paris en avril dernier. Depuis, des négociations sont en cours entre les gouvernements français et indien sur les termes et les conditions de l'acquisition de ces appareils. Le montant du contrat avec Dassault aviation est évalué à cinq milliards d'euros. Le PDG du Dassault Aviation, Eric Trappier, fera partie de la délégation accompagnant François Hollande.

La France est également en discussion avec les Émirats arabes unis pour la vente de nouveaux Rafale. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est dit "optimiste" lors de sa récente visite à Dubaï.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

L’équipe givrage de l’ONERA autour de la maquette du tronçon d’aile en flèche dans la soufflerie givrante Icing Research Tunnel, NASA Glenn - photo ONERA

 

21.01.2016 par ONERA

 

La Direction générale de l'aviation civile poursuit son soutien à l’ONERA dans ses recherches sur la compréhension et la modélisation de la physique du givrage ainsi que ses conséquences sur les différentes composantes d’un aéronef. Une convention a été signée le 14 décembre 2015.

A la suite d’accidents et d’incidents sérieux survenus dans les années 90 et 2000, la réglementation internationale spécifiant les conditions givrantes dans lesquelles un aéronef doit pouvoir voler a fortement évolué. Le Conseil pour la recherche aéronautique civile (CORAC) a ainsi présenté en 2012 à la DGAC une feuille de route Givrage destinée à se doter de manière collective de la capacité à mieux comprendre et modéliser le givrage et de mettre cette connaissance à disposition notamment des autorités de certification.

 

Vers une modélisation haute-fidélité des phénomènes liés au givrage

Une première convention, PHYSICE (2012-2016), a permis à l’ONERA de réaliser des expériences complexes et originales visant à faire progresser les connaissances relatives à la physique du givrage. Ces travaux ont débouché sur de nouveaux modèles qui ont été intégrés aux chaines de calcul utilisées par les industriels du secteur aéronautique.
De plus, ils ont donné lieu à de nombreuses publications renforçant la position de l’ONERA comme référent scientifique  sur le givrage au niveau international.

Fort de ce succès la nouvelle convention PHYSICE2 (2015-2018), notifiée en décembre dernier, a pour objectif de poursuivre ces travaux sur la modélisation des phénomènes physiques fondamentaux liés au givrage en vol des aéronefs.

PHYSICE2 portera notamment sur :

  • la modélisation de la rugosité du givre
  • l’effet de cette rugosité sur le frottement et les transferts de chaleur pariétaux
  • l’impact et le dépôt de gouttes d’eau rencontrées en conditions givrantes sévères (gouttes SLD - Supercooled Large Droplets, de 50 à 500 micromètres), prises en compte dans la nouvelle règlementation internationale.

 

Un soufflerie pour le givrage à Toulouse

Afin de doter la France d’un moyen d’expérimental de recherche sur le givrage offrant des capacités uniques en Europe, la convention inclut le financement pour la spécification et la conception d’un moyen d’essai dédié à l’étude des phénomènes de givrage. Cette soufflerie spécifique sera installée au centre ONERA de Toulouse. Il a été convenu que sa réalisation serait financée sur les crédits d’investissement de l’ONERA.
 

 

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
Sous les cocardes n°4 est en ligne !

 

21/01/2016 Armée de l'air

 

Dans ce reportage de 26 minutes, partez à la découverte du centre d’expertise aérienne militaire (CEAM) de Mont-de-Marsan. Outil essentiel de l’armée de l’air, il expérimente tous les équipements de l'armée de l'air. Les experts qu’il emploie permettent d’adapter les outils des forces aériennes aux opérations en cours.

 

Cette nouvelle émission vous emmène notamment à bord de l’A400M Atlas. Nouvel avion de transport tactique de l’armée de l’air, il est aussi synonyme d’innovation technologique. Vous verrez comment les spécialistes testent les limites des équipages, notamment la fatigue ressentie en vol. Un second volet vous plongera dans l’expérimentation matérielle d’une tablette tactile d’aide à la décision. Depuis le lancement du programme Rafale dans les années 1980, les missions confiées à l’armée de l’air ont évolué. Afin d’augmenter l’efficacité des équipages, les équipes du CEAM ont développé un nouvel outil : l'OCAD (outil connecté d’aide à la décision). Ce concentré d’informations vient en complément des systèmes de l'aéronef. Il permet de s'adapter à l'évolution des menaces et aide ainsi le pilote à prendre les bonnes décisions.

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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:55
photo ISAE-SUPAERO

photo ISAE-SUPAERO

 

20.01.2016 par Aerobuzz.fr

 

Dassault Aviation, l’ISAE-SUPAERO et sa fondation ont signé le 13 janvier 2016 une convention de mécénat, pour cinq ans, portant sur la création d’une chaire d’enseignement et de recherche sur le thème de « l’architecture de systèmes aériens avec l’homme dans la boucle  ». Cette chaire est placée sous la responsabilité de Mickaël Causse.

Focalisée sur les disciplines de neuro-ergonomie, les systèmes à forte autonomie et l’ingénierie système, elle mettra en synergie différents laboratoires de recherche de l’ISAE-SUPAERO.

Les travaux de recherche et de formation seront guidés par les problématiques suivantes :
- Règles d’architecture tournées vers la performance de l’interaction homme- 
système, le respect du niveau de sécurité ad hoc et la maîtrise de la complexité. 

- Méthodes qui permettent de maîtriser les aspects dynamiques du système, 
notamment dans son interaction avec l’homme. 

- Construction et pérennisation de la compétence d’architecte de système aérien. 


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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 08:20
Lockheed S-3B Viking - photo US Navy

Lockheed S-3B Viking - photo US Navy

 

20.01.2016 par Frederic Lert - Aerobuzz.fr
 

L’US Navy annonce le retrait de service de ses derniers Lockheed S-3B Viking. Un avion discret et pourtant remarquablement polyvalent, qui reste pour l’heure sans véritable remplaçant.

L’appareil avait quitté les unités de combat et le pont des porte-avions depuis 2009. Mais trois exemplaires volaient encore depuis cette date au sein du VX30 Air Test and Evaluation Squadron de Point Mugu en Californie. Leur mission, sans gloire, consistait à « blanchir » [1] les zones d’essais en mer. Sur ces trois avions, un premier avait été retiré du service en novembre dernier et les deux autres viennent à leur tour de quitter l’uniforme. La NASA, toujours à l’affut de bonnes affaires, en a toutefois récupéré un. L’autre est parti pour un stockage longue durée. Il ne va pas s’y ennuyer, puisqu’il y va retrouver environ 90 de ses petits camarades...

Après celle des Tomcat, Intruder et autres Prowler [2] , la mise à la retraite du Viking est une étape de plus dans la mutation de l’aviation embarquée américaine. Tous les avions spécialisés qui assurèrent son hégémonie dès la fin des années 70 sont à présent remplacés sur les ponts d’envol par un cortège uniformément gris et déprimant de F/A-18 Hornet et Super Hornet.

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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 17:55
Éric Normand, directeur général, et Laurence Ladurée-Cantet, DRH, près d'un radar fabriqué pour les avions Rafale. photo Ouest-France

Éric Normand, directeur général, et Laurence Ladurée-Cantet, DRH, près d'un radar fabriqué pour les avions Rafale. photo Ouest-France

 

20.01.2016 Rose-Marie DUGUEN - Ouest-France

 

À Étrelles, Thales Microelectronics emploie 500 salariés. L'entreprise forme ses futurs collaborateurs en interne et envisage une centaine de recrutements.

 

Que fait Thales Microelectronics à Étrelles, près de Vitré ?

Le centre de compétences en microélectronique de Thalès « développe et produit des technologies qui peuvent évoluer dans des environnements dits sévères en températures, vibrations, chocs », explique Éric Normand, directeur général de Thales Microelectronics.

 

Comment se porte le site ?

L'activité du site, qui emploie 500 personnes, a été stable entre 2010 et 2014. Il enregistre une croissante intéressante en 2015, qui se poursuivra en 2016. Le fruit de plusieurs facteurs, estime Laurence Ladurée-Cantet, directrice des ressources humaines : « Une stratégie de diversification dans le domaine civil, automobile, transports, spatial, pétrole, le secteur de la défense (70 % de l'activité) qui se porte bien et une volonté d'anticiper l'intégration et la formation de nouveaux salariés en vue de futurs départs en retraites. »

 

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