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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:20

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Le secrétaire américain à la Défense Leon

Panetta a défendu jeudi le Pentagone dans

l'affaire de l'attaque contre le consulat de

Benghazi en septembre.

 

07.02.2013, 20h13 tdg.ch (ats/afp/Newsnet)

 

Le secrétaire américain à la Défense a fait valoir que l'armée n'était pas un service d'urgence mobilisable via le fameux numéro d'appel 911 aux Etats-Unis.

 

«Les forces armées des Etats-Unis ne sont pas et, franchement, ne doivent pas être un service du 911 capable d'arriver sur place en quelques minutes pour tous les évènements imprévus dans le monde», a déclaré le ministre lors d'une audition devant une commission du Sénat sur l'attentat du 11 septembre 2012 à Benghazi (est de la Libye), qui a coûté la vie à l'ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres agents américains.

 

«L'armée américaine n'a ni les ressources, ni la responsabilité d'entretenir une caserne de pompiers près de chaque établissement américain dans le monde», s'est encore défendu le patron du Pentagone, qui doit quitter le gouvernement dans quelques jours.

 

Leon Panetta était interrogé par des sénateurs, aux cotés du général Martin Dempsey, chef d'état-major des forces armées américaines, sur la réponse apportée par le Pentagone à l'attaque aux armes de guerre et aux explosifs par des miliciens islamistes le 11 septembre au soir en Libye contre le consulat de Benghazi.

 

Tempête politique

 

Cet attentat terroriste a déclenché une tempête politique aux Etats-Unis, alimentée par l'opposition républicaine contre le gouvernement démocrate du président Barack Obama. Fin janvier, la secrétaire d'Etat de l'époque, Hillary Clinton, avait défendu avec force devant le Congrès sa gestion de cette affaire par son ministère, disant «profondément regretter» la mort de ses compatriotes mais sans reconnaître la moindre faute personnelle.

 

Un rapport administratif américain en décembre avait brocardé le département d'Etat - tout en épargnant Hillary Clinton - pour ses «ratés» en matière de sécurité. Le secrétaire d'Etat adjoint William Burns avait reconnu que son administration de 70'000 personnes et de 275 postes dans le monde n'avait «pas été à la hauteur».

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