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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 17:30

http://www.lepoint.fr/images/2011/04/15/libye-294904-jpg_179207.JPG

 

15/04/2011 Par Jean Guisnel Le Point.fr

 

Le général de corps aérien Jean-Patrick Gaviard fut sous-chef d'état-major "Opérations" de l'état-major des armées. Aujourd'hui, il conseille l'Otan. Entretien.

 

Appartenant aujourd'hui aux cadres de réserve, Jean-Patrick Gaviard est également consultant pour le Centre interarmées de concepts de doctrines et d'expérimentations (CICDE) et le SACT (Supreme Allied Command Transformation), l'un des grands commandements de l'Otan. Il estime que l'organisation des frappes contre la Libye pourrait être améliorée. Notamment parce que l'Otan n'est pas à ses yeux le cadre le mieux adapté pour en exercer le commandement.

 

Le Point : Quelles sont les premières leçons que vous tirez de la participation française à l'opération en Libye ?

 

Général de corps d'armée aérienne (CR) Jean-Patrick Gaviard : La première s'étend du 19 mars au matin jusqu'au milieu de l'après-midi. C'est une opération strictement française, avec une chaîne de commandement complètement française, du CDAOA (commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes) que commande le général Gilles Desclaux, vers l'AWACS et les unités aériennes. La planification prévoit alors une zone de supériorité aérienne - interdisant aux avions libyens de voler - géographiquement restreinte autour de Benghazi afin d'appliquer rapidement une directive politique demandant à l'armée de l'air d'arrêter les chars et les blindés menaçant cette ville. Le tempo opérationnel exigeait que les frappes soient organisées dans l'urgence autour de Benghazi, et cela a été parfaitement réalisé. On était vraiment à une heure près, et la chaîne de commandement purement française a parfaitement fonctionné pour atteindre cet objectif. Plus tard, on est entré dans la phase de frappe des Tomahawks tirés par les navires américains et britanniques, et ce sont alors les Américains qui ont pris la main, depuis Ramstein. Les opérations étaient alors conduites par la 17e Air Force, qui coordonnait les plans français et britanniques. On connaît la problématique américaine : ils ne veulent pas être commandés par un non-Américain... Dès lors qu'ils étaient "frappeurs", ils voulaient la main sur les opérations.

 

La suite de l'entretien ICI

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