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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 08:20

US DOD United States Department of Defense Seal.svg

 

Mercredi 16 janvier 2013, 12h30 à l’UQAM


Conférenciers  :
Aude-Emmanuelle Fleurant, directrice du domaine d’études armement et économie de défense à l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire à Paris (IRSEM)


Yannick Quéau, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris.

Le 16 janvier 2013 à 12h30 au A-1715, Pavillon Hubert-Aquin, UQAM.

 

Résumé

 

pentagon source defenseWeb


La défense américaine au pied du mur budgétaire ?
Aude-Emmanuelle Fleurant


Que la Maison-Blanche et le Congrès parviennent ou non à forger une entente visant à résoudre le double problème de la dette et du déficit du pays, il semble aujourd’hui clair que le budget de défense des États-Unis sera réduit au-delà de ce qui était anticipé il y a seulement quelques mois. Premier véritable débat sur l’ampleur des dépenses militaires du pays depuis la fin de la guerre froide, la discussion en cours sur le niveau approprié de ressources à allouer au Pentagone se déroule sur fond de mutations de l’économie de défense mondiale, d’un repositionnement ou "pivot" du colossal outil militaire américain vers l’Asie et d’une recrudescence du discours sur le déclin de la superpuissance.

La conférence vise d’abord à faire un état des lieux de la situation budgétaire de défense et à présenter les diverses hypothèses qui circulent quant au tracé futur de l’enveloppe du Pentagone qui représente encore aujourd’hui près de la moitié des dépenses militaires mondiales. Il s’agit ensuite de mettre ces projections en perspective avec les principaux phénomènes et discours qui façonnent le dossier sur la scène américaine et enfin d’explorer leurs conséquences possibles sur la restructuration des capacités militaires et industrielles du pays, sur la définition des besoins en termes d’équipement et sur l’évolution des programmes, dont notamment le F-35.

 

F-35 Joint Strike Fighter source defpro.com

 

F-35 Anyways ? Ambitions et (dés)illusions canadiennes
Yannick Quéau


Fruit d’une collaboration internationale réunissant 9 pays, furtif et doté des dernières technologies en matière de systèmes de survie, l’avion de combat multirôle F-35 est destiné à être la référence de l’aviation militaire de la première moitié du 21 e siècle. En dépit de l’envolée d’un coût toujours hors de contrôle, il équipera les forces aériennes navales et terrestres des États-Unis et vraisemblablement celles de leurs proches alliés au nombre desquels figure bien évidemment le Canada. Lorsqu’à l’été 2010, le gouvernement canadien a annoncé l’octroi d’un contrat de 9 milliards CAD sans appel d’offre à Lockheed Martin pour l’acquisition de 65 F-35, on espérait voir s’éclaircir certaines zones d’ombres quant au coût unitaire de l’appareil, à la structure de la chaîne de production ou encore aux retombés industrielles et technologiques auxquelles pouvaient s’attendre les pays partenaires du programme. Deux ans et demi plus tard, l’opacité persiste et le F-35 continue d’être une machine à fantasmes, sur fond de partisanerie politique, de bataille d’experts et de chiffres dépassant l’entendement. Pour autant, plusieurs enseignements peuvent être tirés de l’évolution de l’ensemble du dossier à ce jour.

 

La conférence a pour but de fournir des points repères sur les dimensions stratégiques, politiques, économiques, industrielles et sociétales que recouvre le dossier des F-35 pour le Canada. Il s’agit de mettre les tendances affectant la politique de défense du Canada, les budgets du MDN, la BITD canadienne en lien avec celles observables aux États-Unis et au plan global.

 

Aude-Emmanuelle Fleurant est directrice du domaine d’études armement et économie de défense à l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire à Paris (IRSEM). Son champ d’expertise principal est l’économie-politique de la défense, notamment l’analyse des dimensions budgétaires, politiques, industrielles et technologiques propres à ce domaine, de leurs liens et de leurs interactions. Plus précisément, ses recherches portent sur les mutations du marché mondial de la défense et les stratégies industrielles mises en œuvre, ainsi que sur les réformes des règles encadrant les exportations et les transferts de technologies.


Avant de rejoindre l’IRSEM, Aude-Emmanuelle Fleurant était à la tête du Bureau d’intelligence stratégique et de marché au Technopôle défense et sécurité (TDS), et chercheure au Groupe ressource sur l’industrie militaire et la sécurité à l’Université du Québec à Montréal.

 

Yannick Quéau est chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris. Ses domaines de recherche couvrent la sécurité internationale, les aspects stratégiques et économiques, ainsi que les règles de contrôle touchant au commerce des armes. Il a auparavant officié comme enseignant pour le compte du ministère de la Défense du Canada à Saint Jean-sur-Richelieu ainsi que comme analyste au Technopole défense et sécurité à Québec (plus précisément, au Bureau de commercialisation et d’intelligence des marchés). Diplômé de l’UQAM, il collabore également avec l’Observatoire de l’économie politique de la défense. Il est également candidat au doctorat à l’Université de Bradford (Royaume-Uni). Sa thèse traite de l’adaptation au 21e siècle des politique nucléaires des trois membres de l’OTAN disposant de l’arme atomique (États-Unis, France, Royaume-Uni).

 


Le CEIM offre gratuitement ses conférences, séminaires et ateliers à l’ensemble de la communauté.

 

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