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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 16:40

Syria

 

06/10/2012 Par LEXPRESS.fr

 

A la frontière turque, les tensions restent vives trois jours après la mort de cinq civils turcs dans le village d'Akçakale. A Damas, un hélicoptère a été abattu alors qu'il bombardait le secteur de la Ghouta orientale. Un commandant rebelle a indiqué que des otages iraniens entre les mains des insurgés seraient exécutés si l'armée ne se retirait pas totalement de ce quartier.

 

Les affrontements se poursuivent en Syrie. Un hélicoptère de l'armée a été abattu vendredi en banlieue de Damas par les rebelles.  

Nouvelles escarmouches à la frontière turque

A la frontière turque, les tensions restent vives trois jours après la mort de cinq civils turcs dans le village d'Akçakale, mercredi, L'armée turque a une nouvelle fois riposté samedi matin à un nouveau tir d'artillerie venu de Syrie qui a frappé son territoire, cette fois dans la province de Hatay. Depuis l'incident de mercredi, la Turquie répond systématiquement par des tirs d'artillerie à des tirs syriens. 


>>> Lire "la Turquie hausse le ton pour alerter la communauté internationale


L'incident de samedi s'est produit près du petit village turc de Güveççi à la frontière syrienne, précise l'agence Anatolie. Un obus de mortier est tombé dans une zone rurale et a été tiré depuis la zone syrienne voisine de Khirbet al-Joz où des combats ont lieu entre les rebelles et l'armée régulière syrienne. Alors que la situation à la frontière avait été calme vendredi matin, un tir en provenance de Syrie contre la localité frontalière turque d'Altinozu -qui n'a pas fait de victime-, a déclenché une riposte immédiate de l'armée turque

Un hélicoptère abattu à Damas

Près de la capitale syrienne, Damas, un hélicoptère de l'armée a été abattu par les rebelles alors qu'il bombardait le secteur de la Ghouta orientale, a déclaré à l'AFP le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane. 


L'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils ayant pris les armes, a basé ses unités les plus organisées dans cette banlieue est de Damas. 


>>> Lire "Le pouvoir est réduit au statut d'armée d'occupation", une analyse de la situation militaire par Thomas Pierret, spécialiste de la Syrie. 

Menace sur des otages iraniens

Un commandant rebelle a par ailleurs indiqué à l'AFP que des dizaines d'otages iraniens entre les mains des insurgés seraient exécutés si l'armée ne se retirait pas totalement de la Ghouta orientale, parlant d'un ultimatum expirant samedi. L'Iran est un fidèle allié du régime syrien. C'est la deuxième fois que les rebelles menacent de tuer leurs otages iraniens. 


Le 5 août, les rebelles avaient diffusé sur internet une vidéo montrant des ressortissants iraniens enlevés à Damas, les accusant d'être membres des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien. L'Iran affirme qu'il s'agit de pèlerins mais a admis qu'il y a parmi eux des militaires à la "retraite". A la mi-septembre, le chef des Gardiens de la révolution, le général Mohammad Ali Jafari, avait déclaré que des "conseillers" militaires de la force Qods, unité d'élite chargée des opérations extérieures, se trouvaient en Syrie pour des "conseils" mais que cela ne signifiait pas "une présence militaire" de l'Iran en Syrie. 

95 personnes tuées vendredi

Ailleurs, l'armée poursuivait ses bombardements des bastions rebelles, notamment à Homs (centre). Le quartier de Khaldiyé a subi les bombardements les plus violents en cinq mois de la part des forces du régime, selon l'OSDH. 


A Alep, deuxième ville du pays que se disputent rebelles et forces gouvernementales depuis la mi-juillet, des combats ont fait rage dans le quartier d'Arkoub (est), selon un journaliste de l'AFP. En banlieue de Deir Ezzor, au moins 12 soldats ont été tués dans l'attaque d'un barrage, a indiqué l'OSDH. 


Au moins 95 personnes, dont 37 soldats et 35 civils, ont péri dans les violences à travers la Syrie vendredi, selon un bilan provisoire de cette ONG. 

"On veut des armes, pas des déclarations"

Comme chaque vendredi, des milliers de personnes ont manifesté contre le régime à travers la Syrie, réclamant ce jour "des armes, et non pas des déclarations, pour assurer la protection de nos enfants". Les manifestants faisaient allusion à la condamnation,par le Conseil de sécurité de l'ONU, jeudi soir, du bombardement par la Syrie du village turc frontalier qui a tué 5 civils. 


Les manifestations ont lieu chaque semaine depuis le début de la révolte en mars 2011, mais sont devenues moins importantes au fil des mois en raison de l'escalade des violences. 


Dans la région d'Alep, des centaines de jeunes dont des enfants ont manifesté dans la ville kurde de Koubani, arborant des drapeaux kurdes et ceux de la Révolution syrienne, selon une vidéo diffusée par des militants sur YouTube. 


A Alep même, plusieurs groupes d'une centaine de personnes dont des enfants ont défilé dans les quartiers sud. Encadrés par des hommes de l'ASL, ils criaient "le peuple veut la fin du régime" et appelaient à l'unité entre les factions rebelles. 


Dans la capitale, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées à Barzé (nord-est), selon une autre vidéo sur YouTube. "Le peuple demande qu'on arme l'ASL", criaient des centaines d'hommes à la sortie d'une mosquée à Hilfaya, dans la province de Hama (centre). 


Par ailleurs, un petit mouvement regroupant des alaouites syriens, minorité dont est issu le président Assad, a appelé sa communauté à se joindre à la révolte contre le régime, dans un communiqué.

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