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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 13:35
USS Lassen - photo US Navy

USS Lassen - photo US Navy

 

03 novembre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Pékin - L'armée américaine poursuivra ses déplacements en mer de Chine méridionale partout où l'y autorise le droit international, a assuré mardi à Pékin un haut responsable du Pentagone, peu après le passage d'un navire de guerre américain près d'îlots dont la Chine revendique la souveraineté.

Les eaux internationales et l'espace aérien international appartiennent à tout le monde et ne peuvent être sous la domination d'une quelconque nation, a prévenu l'amiral Harry Harris, chef des forces américaines dans le Pacifique, en visite en Chine.

Notre armée continuera de voler, de naviguer et d'opérer partout où le droit international nous y autorise. La mer de Chine méridionale n'est pas et ne sera pas une exception, a-t-il martelé, selon le texte d'un discours prononcé à l'Université de Pékin.

Le destroyer lance-missiles USS Lassen avait navigué le 28 octobre à moins de 12 milles d'îlots artificiels construites par Pékin en mer de Chine méridionale, dans l'archipel disputé des Spratleys.

Pékin avait réagi avec colère, dénonçant une incursion illégale, sans la permission de la Chine, et déplorant une menace pour sa souveraineté et ses intérêts sécuritaires.

Cela a créé un climat de discorde pour notre rencontre et cela est très regrettable, a déclaré le chef d'état-major de l'armée chinoise, le général Fang Fenghui, lors de son entretien mardi avec M. Harris.

L'appel lancé par Washington, exhortant Pékin à arrêter la militarisation de la mer de Chine méridionale, tout en envoyant un navire de guerre dans la zone était une tentative de priver la Chine de son droit à la légitime défense en tant qu'Etat souverain, a déclaré mardi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying.

C'est une expression typique d'hypocrisie et d'hégémonisme, a-t-elle ajouté.

La Chine considère comme ses eaux territoriales la zone des 12 milles autour de ces îlots qui affleurent parfois à peine au-dessus du niveau de la mer, ce que réfute Washington.

Pékin revendique des droits sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, se basant notamment sur une délimitation en pointillés apparue sur les cartes chinoises dans les années 1940 - une source de vifs différends territoriaux avec ses voisins.

Ces revendications, constamment rejetées par les Etats-Unis, ont été qualifiées d'ambiguës par l'amiral Harris, qui a évoqué la soi-disant +ligne en neuf traits pointillés+.

Pour asseoir ses prétentions dans la région, Pékin mène d'énormes opérations de remblaiement des îlots, accélérant depuis un an la transformation des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses.

 

- 'Pas pessimiste' -

Les Spratleys, qui comprennent une centaine d'îlots et de récifs inhabités, sont également âprement revendiqués par le Vietnam, la Malaisie, Brunei et les Philippines, un allié de Washington.

Les Etats-Unis et des pays d'Asie du Sud-Est redoutent un coup de force du géant chinois qui lui donnerait le contrôle sur l'une des routes maritimes commerciales les plus stratégiques du globe, par laquelle transite notamment un tiers des cargaisons mondiales de pétrole.

L'amiral Harris a néanmoins eu quelques mots conciliants mardi pour vanter le dialogue entre les marines chinoise et américaine et rappeler les visites effectuées par les navires de chaque nation dans des ports de l'autre pays.

Certains experts prédisent un affrontement à venir entre nos nations. Je ne souscris pas à cette vision pessimiste, a observé l'amiral, pointant de nombreux sujets où (les deux pays) trouvent un terrain d'entente.

Pékin a annoncé vendredi son rejet de toute conclusion de la Cour permanente d'arbitrage (CPA), organisation internationale qui s'était déclarée la veille compétente pour juger certains aspects du différend territorial l'opposant à Manille en mer de Chine méridionale.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 08:35
USS Lassen - photo US Navy

USS Lassen - photo US Navy

 

29 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Washington - Le chef de la marine chinoise et son homologue américain se sont entretenus par vidéoconférence jeudi, deux jours après une patrouille d'un navire de guerre des Etats-Unis dans une zone de la mer de Chine revendiquée par Pékin, selon le Pentagone.

 

Le chef des forces américaines dans le Pacifique, l'amiral Harry Harris, va par ailleurs se rendre la semaine prochaine à Pékin, pour une visite planifiée de longue date, a indiqué un responsable américain sous couvert de l'anonymat.

 

La visite aura lieu du 2 au 5 novembre, a précisé un autre responsable américain.

 

Les Etats-Unis ont envoyé mardi le destroyer lance-missiles USS Lassen croiser à moins de 12 milles d'îlots artificiels que Pékin a construit sur des récifs de l'archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale.

 

La marine américaine a aussi affirmé qu'elle comptait renvoyer d'autres navires dans la même zone.

 

La patrouille du Lassen a provoqué la colère de Pékin, qui a convoqué l'ambassadeur américain et prévenu que le gouvernement chinois défendrait résolument sa souveraineté territoriale et ses intérêts maritimes.

 

Jeudi, l'amiral américain John Richardson, chef d'état-major de la marine américaine, et son homologue chinois Wu Shengli se sont entretenus par vidéoconférence pendant près d'une heure, a indiqué le Pentagone.

 

La vidéo-conférence, décidée après la patrouille du USS Lassen, a duré à peu près une heure, et a été professionnelle et productive, a indiqué le capitaine de vaisseau Jeff Davis, porte-parole du Pentagone.

 

Le porte-parole n'a donné aucun détail sur la teneur des discussions, se bornant à confirmer que la question de la liberté de navigation dans les Spratleys avait bien été abordée.

 

Les deux amiraux ont convenu de l'importance de maintenir le dialogue actuel entre les deux marines et de se reparler par vidéoconférence d'ici la fin de l'année, a-t-il précisé.

 

L'archipel des Spratleys fait l'objet de revendications de la Chine mais aussi d'autres pays voisins, dont les Philippines, alliées de Washington, le Vietnam, la Malaisie et Brunei.

 

Les Etats-Unis affirment qu'ils ne veulent pas prendre parti sur le fond des querelles de souveraineté entre ces pays. Washington dit vouloir simplement assurer la liberté de navigation internationale à travers ces eaux situées à un point de passage stratégique pour le commerce mondial.

 

Mardi, le USS Lassen a d'ailleurs également patrouillé près des îles revendiquées par les Philippines ou le Vietnam, souligne les responsables américains.

 

La situation en mer de Chine méridionale sera dans tous les esprits la semaine prochaine, lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'Association des Nations d'Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, à laquelle participera le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter.

 

La zone des 12 milles marins (22 km) est celle reconnue internationalement sur laquelle un Etat côtier peut appliquer sa souveraineté, dans les airs et sur mer.

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 08:35
USS Lassen (DDG-82) - photo US Navy

USS Lassen (DDG-82) - photo US Navy

 

27 octobre 2015 Romandie.com (AFP)

 

Pékin - La Chine a vivement condamné mardi la présence d'un navire de guerre américain à moins de 12 milles d'îles artificielles que Pékin construit en mer de Chine méridionale, en dénonçant une menace pour (sa) souveraineté.

 

Le navire lance-missiles USS Lassen a navigué mardi matin (heure locale) dans les eaux entourant au moins une de ces îles revendiquées par la Chine dans l'archipel disputé des Spratleys, avait indiqué à l'AFP un responsable américain de la Défense.

 

Des manoeuvres confirmées peu après par les autorités chinoises, qui ont exprimé leur ferme opposition.

 

Ce navire est entré illégalement et sans permission de la Chine dans les eaux entourant ces îlots disputés, a déclaré Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, dans un communiqué publié sur l'internet.

 

Cela constitue une menace pour la souveraineté de la Chine et pour ses intérêts sécuritaires, a-t-il poursuivi, rappelant que le pays possédait une souveraineté indiscutable sur l'archipel et sur les eaux environnantes.

 

Pékin s'oppose absolument à ce qu'un pays tiers utilise la liberté de navigation et de survol comme un prétexte pour porter atteinte à la souveraineté nationale de la Chine ou à ses intérêts sécuritaires, a insisté M. Lu, ajoutant que le gouvernement chinois répondrait de façon résolue à toute action provocatrice.

 

De son côté, l'agence étatique Chine nouvelle, dans un commentaire au ton acerbe, a jugé que le passage du navire américain représentait une provocation ostensible (...) et une démonstration de force sous couvert de tester la liberté de navigation dans la région.

 

La Chine considère comme des eaux territoriales la zone des 12 milles autour de ces îles, construites sur des îlots qui affleurent parfois à peine.

 

Mais les Etats-Unis rejettent cette revendication, estimant que la Chine ne peut se construire ainsi une souveraineté sur ces eaux stratégiques.

 

La Chine revendique des droits sur la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale et y mène d'énormes opérations de remblaiement, accélérant depuis un an la transformation de récifs coralliens en ports, pistes et infrastructures diverses.

 

Les Etats-Unis et des pays d'Asie du Sud-Est redoutent un coup de force du géant chinois qui lui donnerait le contrôle sur l'une des routes maritimes les plus stratégiques du globe.

 

Les Spratleys, qui comprennent une centaine d'îlots et de récifs inhabités, sont revendiqués par le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et Brunei.

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