10 juillet 2013 par EQUIPE COM SERVAL
Alors que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a pris le relais de la MISMA depuis le 1er juillet, la force Serval conserve ses 7 détachements de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA. Le DLA détaché auprès de la Force Armée Tchadienne d’Intervention au Mali (FATIM) basé à Tessalit est composé principalement de militaires du Commando Parachutistes de l’Air (CPA 30) de Bordeaux. Déployé depuis bientôt deux mois, il poursuit ses missions aux côtés du bataillon Tchadien dans le nord du Mali.
Le lieutenant-colonel Jacky, chef du DLA FATIM, nous précise les missions de ce détachement : «Notre DLA est composé de 24 militaires. Nous sommes ici pour appuyer et conseiller au plus près le bataillon Tchadien. Pour cela, nous sommes organisés de la manière suivante : une équipe commandement et logistique, une équipe opérationnelle de déminage (EOD), un groupe d’appui aérien, une équipe médicale et un élément de liaison et de contact ».
Hormis sa fonction de conseiller auprès du bataillon appuyé et son rôle de coordinateur au niveau tactique concernant les actions des forces concourantes (Force Serval, FAMA) dans la zone de responsabilité, le DLA FATIM de Tessalit possède quelques particularités. « Nous avons deux missions spécifiques. Premièrement, nous sommes en mesure de coordonner les appuis feux au profit du bataillon Tchadien de la MINUSMA. Ensuite, nous pouvons aussi fournir un appui spécialisé avec notre équipe de démineurs composée d’un spécialiste Cynophile et de son chien » précise le lieutenant-colonel Jacky.
Arrivés dans un moment de transition pour la FATIM, les commandos de l’armée de l’air du CPA 30 mènent régulièrement des patrouilles conjointes dans Tessalit et ses alentours ainsi que des opérations de fouille en coordination avec les prévôts tchadiens. Ensemble, ils participent aussi à la garde de la plateforme militaire de Tessalit.
« Nous n’effectuons aucune action de manière autonome, ce n’est pas notre mission ici. Jusqu’à présent, l’initiative a été partagée et il faut mettre en avant la bonne volonté des Tchadiens qui, rappelons-le, étaient présents bien avant nous dans la zone. Au quotidien, le binomage fonctionne parfaitement » conclut le chef du DLA FATIM.
Dans le cadre de la montée en puissance de la MINUSMA, la mission de la FATIM devrait évoluer. Le DLA reste à sa disposition et continuera à mettre en œuvre ses capacités spécifiques tant que cela sera nécessaire.
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