23.04.2014 Supply Chain Magazine
Conformément au programme « Better Buying Power », dont la première phase a été lancée en 2010 par le Department of Defense, l'US Air Force cherche à réduire ses dépenses. Estimant ses contrats trop chers et constatant qu'aujourd'hui 60 à 70% des coûts proviennent de la sous-traitance, l'Air Force demande à ses fournisseurs de chasser le gaspillage et d'optimiser leur Supply Chain amont quitte à renégocier avec leurs sous-traitants (comme elle le fait elle-même). Elle insiste sur le fait que ce programme n'a pas pour objectif de « réduire les coûts aux dépens des profits » et reconnaît que « le profit est totalement légitime », mais on sent que la pilule a tout de même du mal à passer. « Je suis souvent surprise de constater que l'on trouve normal que le secteur marge entre 18 et 20% sur des programmes à relativement faible risque » s'insurge le Major General Wendy Masiello. « Je pense que nous devons attaquer les processus de négociation de manière plus pragmatique. Nous devons être plus constants et transparents dans notre façon d'associer le facteur risque à la marge ».
Afin de mieux comprendre les estimations de coûts utilisées par ses fournisseurs lors des appels d'offre, l'US Air Force s'est donc associée à la Defense Contract Audit Agency pour réaliser une campagne d'audit de sa Supply Chain. « A une époque où de nombreux programmes de développement ont dû être abandonnés, nous ne pouvons plus nous permettre de dépasser nos budgets. Si les programmes dépassent les délais ou les budgets, nous risquons de les perdre. Nous avons très peu de marge d'erreur » a ajouté Wendy Mesiello.
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