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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:59

CarteMali@Onu-589x450

 

15 octobre 2012 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

L’Union européenne s’est dite prête à fournir une aide militaire au Mali afin de lutter contre les islamistes qui ont pris possession de tout le Nord du pays.


Cette décision a été prise lors d’une réunion des ministres européens des Affaires étrangères ce 15 octobre. Dans leur déclaration finale, les ministres ont dit qu’ils craignent que l’expansion du conflit puisse provoquer la création des zones pour des organisations terroristes sur son territoire.

 

La version « légère » de l’aide au Mali prévoit la possibilité d’envoi de 150 formateurs pour la préparation des forces gouvernementales. La version « lourde » consiste à envoyer jusqu’à 400 membres des forces spéciales pour aider l’armée nationale dans les combats.

 

L’OTAN ne participera pas à cette opération.

 

Lire l’article de Reuters (en anglais) >>

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:55

EPE source LdDef

 

15/10/2012 Par Isabelle Lasserre – lefigaro.fr

 

Les contraintes budgétaires et les changements stratégiques offrent des opportunités aux sociétés privées.

 

Les coupes dans les budgets de la défense, le changement de contexte stratégique et la diversification des engagements armés ont fait ressurgir les sociétés militaires privées dans l'actualité. En 2008, le livre blanc sur la défense, contraint par une baisse du format des armées, avait entériné l'externalisation de certaines fonctions comme la restauration, l'habillement et le transport. Quatre ans plus tard, alors que la commission se réunit à nouveau dans un contexte budgétaire encore plus dégradé, la question de déléguer certaines missions à des entreprises privées se pose ouvertement. «Les armées ne peuvent plus répondre à toutes les sollicitations», résument les députés Jean-Claude Violet et Christian Ménard, auteurs d'un rapport sur le sujet. Le développement des Opex - les opérations à l'extérieur - et de la piraterie maritime dans la Corne de l'Afrique contribue également à remettre le sujet à la mode.

 

Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, les sociétés militaires privées font officiellement partie du paysage de défense, où elles fournissent, selon les conflits, jusqu'à 50 % des effectifs, comme en Irak. Outre-Atlantique, le marché de la sécurité est énorme. Le groupe américain ArmorGroup, par exemple, compte 8 500 employés et 38 bureaux dans 27 pays.

Bavures en Irak

La lutte antipiraterie a agi comme un aimant sur les sociétés anglo-saxonnes, qui ont envahi le golfe d'Aden. En avril 2008, la prise d'otages du Ponant par des pirates somaliens l'a rappelé: les États n'ont pas suffisamment de moyens pour sécuriser tous les bateaux. Sur terre comme sur mer, les armées ne suffisent plus à répondre à la demande de sécurité.

 

Les contractuels remplissent de plus en plus souvent ce vide. Économiquement rentables, ils sont aussi «faciles à déployer et plus discrets que les armées», comme l'explique le général Jean Heinrich, directeur du groupe Geos, la plus grande société de sécurité privée (SSP) française, dont les missions se différencient de celles des sociétés militaires privées (SMP).

 

La médaille a aussi ses revers. Les privés sont plus difficiles à contrôler et dérapent parfois, comme la société américaine Blackwater, qui, pendant la guerre d'Irak, avait multiplié les bavures.

 

En France, les sociétés militaires privées ont toujours eu mauvaise réputation. Souvent associées au mercenariat, rappelant les excès de Bob Denard aux Comores, elles se fondent mal dans la culture française. Les armées et les milieux de la défense sont partagés. Pour les pragmatiques, qui voient fondre les effectifs et les moyens des armées, la France doit faire appel aux entreprises privées pour compenser ses lacunes, ou bien assumer l'érosion de sa puissance militaire et diplomatique, symbolisée par un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU. Les conservateurs estiment au contraire que les interventions à l'étranger ne doivent pas sortir du domaine régalien. Ils redoutent que les armées, en externalisant des missions, finissent par perdre certaines de leurs capacités.

 

Le développement du marché privé de la sécurité ne concerne pas seulement les armées, mais aussi les entreprises et les représentations diplomatiques. «Les sociétés se retrouvent de plus en plus souvent dans des zones à risque pour exporter ou exploiter les richesses. Elles ont besoin d'une bulle de sécurité», explique le général Heinrich, le directeur de Geos. Analyser le risque en amont, prévenir les prises d'otages et les extorsions de fonds, fournir une aide en intelligence économique, c'est tout le travail des SSP. Mais, en France, ce type d'activités n'a jamais été encouragé par l'État. Dans le domaine de la piraterie, les entreprises françaises, qui n'ont pas le droit d'envoyer des hommes en armes sur les bateaux, se font doubler par les Anglo-Saxons. Et dans certains pays à risque, ce sont des Britanniques ou des Américains qui protègent ambassades et consulats français!

 

LIRE AUSSI:


» L'État veut structurer le marché de la sécurité privée

 

» Sécurité: les Français s'implantent en Irak

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:24

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Nigeria_political.png

 

MOSCOU, 16 octobre - RIA Novosti

 

Au moins quinze explosions suivies de tirs nourris se sont produites en moins d'une journée dans la ville nigériane de Maiduguri (nord-est du pays), rapportent les médias internationaux se référant à des témoins oculaires.

 

Attribuée aux islamistes du groupuscule Boko Haram, l'attaque a commencé lundi à midi pour se poursuivre jusqu'à la tombée de la nuit. Maiduguri, ville qui abritait autrefois la principale mosquée des commandos islamistes, est régulièrement le théâtre d'attentats et d'attaques islamistes.

 

Les autorités nigérianes n'ont fait jusqu'à présent aucune déclaration officielle sur la situation dans le pays. Toutefois, selon des témoins, la police boucle presque toutes les rues du centre-ville.

 

En outre, l'un des témoins oculaires a fait savoir qu'une des déflagrations s'était produite près d'une école primaire.

 

Depuis la victoire du chrétien Jonathan Goodluck lors des élections présidentielles du 16 avril 2011, le Nigeria est en proie à une vague de violences. Les islamistes de Boko Haram, qui luttent pour une application stricte de la charia dans le pays, ont revendiqué des dizaines d'attentats qui ont coûté la vie à 465 personnes en 2011.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 17:00

http://www.idsa.in/idsastrategiccomments/IndiaBrazilSouthAfricaTangoatSea_GSKhurana_160508?q=system/files/India_Brazil_SA.gif

 

Oct 13, 2012 Rajat Pandit TNN,

 

NEW DELHI: The Indian, Brazilian and South African navies will launch intensive maritime wargames next week, continuing with the unique trilateral strategic initiative involving three democracies from three different continents.

 

Defence ministry official Saturday said an Indian Delhi-class destroyer and a combat support warship are already in the international waters off Simon's town, the main base of the South African Navy near Cape Town, for the IBSAMAR exercise that kicks off from October 15.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 11:35

monusco2

 

2012/10/14 Xinhua

 

Le président français, François Hollande, a appelé samedi, lors d'une conférence de presse tenue en marge du 14e Sommet de la Francophonie à Kinshasa, les Nations Unies à renforcer le mandat de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) afin de protéger la population dans les Kivus.

 

"Nous devons soutenir le peuple congolais dans cette lutte qu'il mène pour préserver ces frontières et pour protéger la population civile", a déclaré M. Hollande.

 

"Mais ca ne suffira pas, la position que j'ai prise au nom de la France est de renforcer la Mission de l'ONU et surtout de la remobiliser, la Mission doit être précisée, élargie si nécessaire pour que la population civile soit protégée", a-t-il ajouté.

 

M. Hollande a précisé qu'il est venu en RDC pour évoquer les graves questions, notamment celles concernant les violences qui se produisent dans l'est de la RDC et les dossiers relatifs à l'intégrité territoriale.

 

Depuis le mois d'avril dernier dans la province du Nord-Kivu, les conflits armés opposent les rebelles du Mouvement du 23 mars ( M23) aux Forces armées de la RDC (FARDC). Ces conflits ont poussés des milliers des personnes de se déplacer et se réfugier dans les montagnes et vers les pays voisins.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 06:36

Europe Flag

 

oct 14, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2, exclusif *)

 

 

Alors que les ministres des Affaires étrangères se pencheront lundi (15 octobre) sur la situation au Mali, la planification d’une possible mission de soutien de l’UE au Mali se poursuit, selon mes informations. Des contacts ont eu lieu à différents niveaux à Bruxelles, Abuja (CEDEAO) et Addis-Abeba (Union africaine). Le vote d’une résolution au Conseil de sécurité qui valide cet exercice de planification devrait désormais permettre au processus d’émerger plus rapidement.

 

Mission globale


Trois options sont sur la table et travaillées : une mission de formation (type EUTM), avec établissement d’un commandement C2 (type EUTM+) et soutien logistique et satellitaire notamment (EUTM++). Si la mission PSDC sera militaire, elle ne serait pas le seul élément de la présence européenne sur place. L’objectif est de l’intégrer dans un ensemble plus vaste comprenant la sécurité intérieure (immigration…), l’aide au développement ou l’aide humanitaire. Cette déclinaison de la stratégie globale devrait donner lieu à des conclusions adoptées au niveau des ministres des Affaires étrangères le 15 octobre, qui traceront le fil conducteur de la future mission.

 

Calendrier et premiers chiffres


Si tout va bien, un concept de gestion de crises pourrait alors être adopté à la réunion des ministres de la Défense le 19 novembre. Le concept d’opération et le plan d’opération devraient alors suivre en décembre-janvier avec comme objectif un démarrage de la mission au début de l’année prochaine, en février. Nombre de paramètres doivent encore être fixés – cela dépendra du choix de l’option – notamment la taille de la mission et ses éléments annexes (soutien médical, protection, moyens aéroportés…). Mais selon les premiers éléments recueillis par B2, la mission pourrait comporter entre 200 et 300 formateurs, auxquels il faut ajouter l’élément de soutien.

 

(*) Cet article a été publié sur « Le Club de B2 » en primeur pour les abonnés il y a plusieurs jours.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 06:25

CarteMali@Onu-589x450

 

oct 13, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Faire face à la menace des terroristes et des militants islamistes pour la paix régionale et rétablir l’unité du Mali sont les deux objectifs que vise la résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU à New-York, aujourd’hui (12 octobre). Le Conseil a ainsi autorisé, au titre du chapitre VII (avec usage de la force) une force militaire internationale à intervenir pour « aider les Forces armées du Mali à récupérer les régions occupées au nord du Mali ». Plus exactement, ce sont les préparatifs de cette opération qui sont autorisés. Le secrétaire général Ban Ki Moon est ainsi prié de fournir militaires et planificateurs à la CEDEAO (la Communauté économique des Etats d’Afrique occidentale) pour aider à formuler une réponse « à la demande des autorités de la transition du Mali ». Ce dans un délai de 45 jours. L’Union européenne et l’Union africaine sont ainsi priées « de prêter, dès que possible et de manière coordonnée, aux forces armées et aux forces de sécurité maliennes leur concours et leur savoir-faire, ainsi que leur appui en matière de formation et de renforcement des capacités ».

 

Sanctions et négociation


Le Conseil a aussi appelé les groupes rebelles maliens de couper tous les liens avec des organisations terroristes, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et des groupes affiliés. Des sanctions ciblées contre les groupes qui refuseraient cette décision pourront être engagées. Il a également « exhorté » les autorités maliennes de la transition, les rebelles et autres représentants légitimes de la population locale du nord du Mali à « s’engager, dès que possible, dans les négociations crédibles » pour « trouver une solution politique durable en conformité avec l’unité du pays, et a exigé que tous les groupes « cesser toutes les violations des droits humains telles que les attaques contre les civils, les violences sexuelles, recrutements d’enfants soldats et les déplacements forcés ».

 

500.000 déplacés


L’ONU rappelle que l’instabilité et l’insécurité résultant des affrontements renouvelés, ainsi que la prolifération des groupes armés dans la région, comme la sécheresse et l’instabilité politique issu du coup d’Etat militaire en mars, ont entraîné 500.000 Maliens à fuir de leurs maisons, dont 270.000 d’entre eux se sont réfugiés dans les pays voisins. NB : Une catastrophe plutôt silencieuse dont on parle relativement peu, par rapport, à d’autres régions du monde connaissant un phénomène identique (la Syrie par exemple).

 

Le texte de la Résolution Mali

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 11:35

http://www.bruxelles2.eu/wp-content/uploads/2010/10/LogoOperationOceanShield@Otan.jpg

 

October 12, 2012 defpro.com

 

BRUSSELS | Dmytro Salamatin, Defense Minister of Ukraine, and Admiral James Stavridis, Supreme Commander of NATO in Europe, met at NATO HQ in Brussels on October 10.

 

Admiral James Stavridis, Supreme Commander of NATO in Europe, appraised the contribution of Ukraine to Alliance efforts to strengthen security all over the world, especially Ukraine’s joining to Ocean Shield anti-piracy operation, Ukrainian frigate Hetman Sahaidachny will participate in these evolutions in 2013.

 

“We’ll continue our cooperation and are ready to support anti-piracy efforts of international community,” Dmytro Salamatin emphasized.

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 20:28

African Region maps source ISS

 

12 Octobre 2012 dakaractu.com

 

Les accords de défense, à l'image de ceux qui lient le Sénégal à la France et qui ont été revus récemment, ne contiendront ‘’plus de clauses secrètes’’, a assuré vendredi le chef de l’Etat français devant l’Assemblée nationale sénégalaise.

 

‘’Le respect’’ dans la relation entre la France et l’Afrique, ‘’c’est une définition parfaitement claire de la présence militaire française en Afrique’’, a déclaré François Hollande.

 

‘’Celle-ci ne pourra se poursuivre que dans un cadre légal et dans la transparence. Ainsi, l’accord de défense entre la France et le Sénégal a récemment été revu. Il sera rapidement ratifié dans nos deux pays. Il en sera de même partout, et ces accords ne contiendront plus de clauses secrètes’’, a assuré M. Hollande.

 

‘’J’irai au bout de cette démarche. Je tire les enseignements des crises que nous avons à affronter : un dispositif ne doit pas être figé, il doit s’adapter, et privilégier la réactivité plutôt qu’une présence statique. C’est dans cet esprit que sera définie la nouvelle politique de défense de la France’’, a-t-il ajouté.

 

Selon François Hollande, ‘’l’Afrique sub-saharienne est la première priorité de la politique de la France, puisqu’elle concentre plus de la moitié de notre effort budgétaire’’.

 

‘’Mon pays est particulièrement actif pour défendre les intérêts de l’Afrique dans les institutions multilatérales. Mais le partenariat franco-africain ne se réduit pas à l’action des Etats’’, a-t-il souligné.

 

Ce partenariat ‘’associe et associera aussi des entreprises de nombreuses collectivités territoriales françaises, des ONG, des associations de migrants, et tout le tissu vivant de nos sociétés civiles’’, a-t-il dit.

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 10:57

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/sitta/aad-20122/t-72-m-12/2001374-1-fre-FR/t-72-m-1.jpg

 

12/10/2012 SITTA

 

Pour sa septième édition, le salon sud-africain AAD 2012 s’était déplacé de la ville du Cap pour celle de Centurion (à proximité de Pretoria), sur le terrain d’aviation AFB Waterkloof.

 

Près de 350 sociétés participaient à l’évènement, représentant plus de 28 nationalités, parmi lesquelles l’Afrique du sud, la Chine, les États Unis, la France, l’Inde, la Russie, l’Allemagne, etc.…C’était l’occasion de découvrir de très nombreux matériels nouveaux. Les industries d’armements russes et chinoises étaient particulièrement remarquées en raison du nombre de matériels exposés. On soulignera également le dynamisme des entreprises sud-africaines, parmi lesquelles on retiendra notamment Paramount group, Denel, OTT, Truvelo, etc…

 

l'article ICI

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 12:56

EU-NAVFOR-Atalanta-Crest A4-243x300

 

October 12, 2012 EU NAVFOR Public Affairs Office– defpro.com

 

 

Yesterday EU Naval Force flagship, ITS San Giusto stopped and apprehended a skiff with 7 suspect pirates onboard.

The EU warship, that was carrying out counter-piracy patrols as part of Operation Atalanta, had sighted the skiff carrying a ladder and up to 20 fuel drums 180 miles east of Socotra and immediately launched its helicopter to investigate. Once at the scene, the boarding team from San Giusto boarded the vessel and apprehended the men.

Speaking about the successful capture of the skiff, Rear Admiral Potts, who is the Operation Commander of the EU Naval Force said “This was the first sighting of a suspect pirate vessel in the Somali Basin for over 3 months and EU Naval Force got to it before it had a chance of carrying out an attack on ships transiting the area. Rear Admiral Potts added “We knew, as the monsoon period ended this month that pirates would try their luck at sea and this is why we have constantly warned against complacency. My message to the pirates is clear – we are watching you and we plan to capture you if you put to sea. Equally, this is an indication that pirates still intend to get out to sea and all involved in countering piracy, whether they are the military or industry must remain vigilant and prepared.

After gathering intelligence, the skiff was destroyed, thus preventing the suspect pirates from using it to attack ships in the future.

(A related video can be viewed on the EUSecurityandDefence YouTube channel at http://goo.gl/eSQf8)

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 12:47

African Region maps source ISS

 

October 12, 2012 Jim Garamone / American Forces Press Service  - defpro.com

 

WASHINGTON | Say “Africa” to most Americans and they think of “the Dark Continent” – a land beset by problems and disasters, far enough away that anything that happens there cannot possibly affect America.

 

And they would be wrong, said Amanda J. Dory, U.S. deputy assistant secretary of defense for African affairs.

 

“What happens in Africa definitely affects the United States,” she said during an interview. “This is why military engagement [between the United States and African nations] is so important.”

 

Africa is the second-largest continent in both area and population, and it is “stunningly diverse,” Dory said. Africa comprises 54 nations in an area that includes triple-canopy jungle, the largest desert in the world, range lands, rift valleys and mountain ranges.

 

The people are even more diverse, with more than 2,000 different languages from five major groups spoken on the continent. From Arab and Muslim North Africa to Christian and Animist sub-Saharan Africa, it is a continent of contrasts.

 

Given this diversity, it is tough to develop a defense strategy to cover the whole continent, Dory said. The hallmarks for U.S. military strategy for the continent are based upon partnership and engagement. Military-to-military contacts on the continent are tailored to each country and proceed at the pace that each is comfortable with, she said.

 

The bottom line of the strategy is that while overall the U.S. military will shift focus to emphasize Asia, Dory said, Africa will not be ignored.

 

“When you start to focus on specific concerns, they are typically at the country level or regional level,” she said. “To develop opportunities for engagement with partners, you have to really drill down into the regional or country-specific base to do that.”

 

The underlying premise of U.S. strategy in Africa “is the idea that African security impacts on U.S. security, and African prosperity has benefits for American prosperity,” Dory said. “We do have shared interests in security and prosperity that allow us to engage with Africa at a time when people are talking about rebalancing to the Asia-Pacific and the importance of the Middle East.

 

“That doesn’t mean that we fail to have important interests with Africa,” she continued, “particularly in the security domain, and with economic possibilities as well.”

 

Africa seems to get into the news in the United States only when there is a natural disaster, famine or war, or when Americans are killed there. Parts of Africa – Mali, Somalia, Sudan and Libya – have serious problems. Other parts – generally those with stable governments with secure populations – have economies growing at six, seven or eight percent a year.

 

“When you look at the population in Africa, it is very youthful,” Dory said, and the nations of the continent need to develop opportunities for these young men and women.

 

“If these countries are able to translate the dynamism of these growing populations into productive output – agricultural or growing urbanization – they will do well,” she explained. “They need stability and security to succeed.”

 

DOD officials, obviously, follow security concerns. “Our worries are of growing extremism in parts of Africa,” Dory said.

 

This is a good-news, bad-news sort of situation. The bad news is that al-Qaida in the Maghreb is growing in Mali and other ungoverned or under-governed areas of North Africa, she said. “These are places with vast geography and insufficient governance and economic underdevelopment,” Dory said. “It’s a recipe for violent extremist organizations to begin to penetrate and take root.”

 

The good news is in Somalia, where the opposite is happening. Al-Shabaab, a terrorist group based there, has taken a severe beating. “In a geography that most Americans have long forgotten – they remember Blackhawk Down – there are really some very encouraging signs,” Dory said.

 

Regional forces, with international aid, have squeezed al-Shabaab out ofits Somali haven. Earlier this year, international forces kicked the group out of Mogadishu, Somalia’s capital. Earlier this month, Kenyan forces flushed al-Shabaab out of Kismayu, the country’s second-largest city.

 

“The key factor is the neighbors and region stepping up,” Dory said. “For the past five years, the neighbors were unwilling to allow Somalia to continue to fester.”

 

A second factor has been the support of the international community, “because the neighbors alone would not have been able to resource the effort,” she said.

 

A third factor is the role of the United States, which is to train, advise and assist the troop-contributing countries from a security perspective, she said.

 

“The final factor was the sense of strategic patience – that this was going to take a period of time, that you have an African-led effort being supported by the international community, and that it will unfold on its own timeline and [therefore] requires a certain amount of patience,” Dory said.

 

Those same ingredients helped in the antipiracy task force off Somalia’s coast, she noted. A “coalition of the willing” from the international community -- including the United States, China, Japan, Pakistan, India, Turkey and European nations -- has worked with regional nations to counter pirates operating from Somalia and in the Gulf of Aden. There have been no successful attacks for the past six months, Dory said.

 

“The threats, though, don’t go away completely; they are displaced somewhat,” she added. “In piracy, some have moved to look for more hospitable shores – to Yemen or the nations nearer the Mozambican Channel.”

 

On land, she said, the terrorists moved to Mali or Sudan.

 

The same patient, careful, thoughtful approach that worked in Somalia can work in other areas, Dory maintained. Partnership programs and engagement with individual countries and regional coalitions can make Africa a more stable and secure continent, she said, and this will make America more secure as well, Dory said.

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 12:35

CarteMali@Onu-589x450

 

12 octobre 2012 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Le Président français, François Hollande, indique être disposé à «apporter une aide logistique, donner un appui matériel et former les personnels» africains, qui pourraient être amenés à intervenir dans le nord du Mali.


Si le Canada a annoncé à la fin septembre qu’il ne souhaitait pas intervenir dans le conflit malien, la France souhaite le faire… mais pas militairement.

 

À la veille de son départ pour le continent africain, François Hollande a réaffirmé jeudi que «la France n’interviendra pas au Mali, elle ne peut pas intervenir à la place des Africains». Dans une interview télédiffusée sur les chaînes d’informations France 24, RFI et TV5 Monde, le chef de l’État français a rappelé que Paris était disposé à «apporter une aide logistique, donner un appui matériel et former les personnels (africains)», qui pourraient être engagés dans le nord du Mali.

 

Une résolution pour le déploiement de cette aide pourrait être adoptée «dans les jours qui viennent», suivie d’une autre sur sa mise en œuvre opérationnelle.

 

La France a aussi soumis à ses partenaires au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution pressant l’Afrique de l’Ouest et l’Union Africaine de préciser dans les 30 jours les modalités du projet d’intervention militaire de la CEDEAO.

 

«Nous ne devons pas permettre que le monde laisse arriver au Mali et dans la région sahélienne les mêmes problèmes qui se sont produits en Afghanistan», a mis en garde le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, qui venait de rencontrer à Paris son homologue français Laurent Fabius.

 

«L’intégrité territoriale du Mali, la situation humanitaire, la lutte contre le terrorisme doivent rester une priorité» internationale, a-t-il ajouté.

 

À lire aussi:


Mali: le Canada n’ira pas et n’offrira aucune aide >>

 

Burkina: plus de militaires dans le nord du pays voisin du Mali >>

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 07:51

CarteMali@Onu-589x450

 

11/10/2012 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

Le chef de l'État explique néanmoins que Paris est disposé à «apporter une aide logistique, donner un appui matériel et former les personnels» africains, qui pourraient être engagés dans le nord du Mali.

 

«La France n'interviendra pas au Mali, elle ne peut pas intervenir à la place des Africains», a réaffirmé jeudi François Hollande à la veille de son départ pour Dakar et Kinshasa. Dans une interview à France 24, RFI et TV5 Monde, le chef de l'État a rappelé que Paris était disposé à «apporter une aide logistique, donner un appui matériel et former les personnels (africains, NDLR)», qui pourraient être engagés dans le nord du Mali. Selon François Hollande, une résolution pourrait être adoptée «dans les jours qui viennent» sur le principe d'un déploiement de cette force, suivie d'une autre sur sa mise en œuvre opérationnelle. Concernant l'Algérie, acteur-clé qui considère avec méfiance une telle intervention, le président de la République a dit qu'il s'efforcerait de «rassurer» ce pays, notamment sur le fait qu'il s'agit de «lutter contre le terrorisme mais pas d'occuper un territoire». «C'est aux Africains de trouver une réponse durable au Mali», a-t-il répété.

 

Concernant les six otages français détenus par Aqmi, François Hollande a estimé que leur libération «n'est pas contradictoire» avec l'élimination du terrorisme au Nord-Mali. «Au contraire, a-t-il ajouté, les ravisseurs savent bien ce qui peut arriver et ils pourraient être dans la disposition de relâcher» les otages. «Nous voulons (leur) libération et nous ferons tout pour qu'il en soit ainsi», a t-il déclaré en s'adressant aux preneurs d'otages.

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 17:20

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6b/Q2ARALibertad.jpg

 

11 oct 2012marine-oceans.com (AFP)

 

Accra, - Un juge ghanéen a rejeté jeudi l'appel de l'Argentine quant à la libération de son navire militaire retenu près d'Accra sur ordre de la justice locale à la suite d'un recours des fonds spéculatifs porteurs de titres de la dette du pays sud-américain.

 

"Ce qui nous a été présenté par le plaignant (l'Argentine) n'est pas suffisant pour revenir sur la décision de justice. L'appel est rejeté," a déclaré Richard Adjei Frimpong, juge du Tribunal de commerce d'Accra.

 

La frégate Libertad, bâtiment école de la marine argentine, est retenue dans le port de Tema, à 25 kilomètres à l'est d'Accra, depuis le 2 octobre à la suite d'un recours présenté à la justice ghanéenne par le fonds spéculatif NML, détenteur de titres de dette argentins.

 

On ignore si les 200 membres de l'équipage sont eux aussi retenus dans le navire où s'ils peuvent circuler librement dans la capitale ghanéenne.

 

Les avocats de l'Argentine ont fait valoir que le navire militaire jouissait de l'immunité internationale.

 

Mais selon la cour, l'Argentine avait déjà levé cette immunité en contractant sa dette auprès du fonds NML.

 

Larry Otu, avocat du gouvernement argentin, a demandé à ce que le navire puisse faire le plein de carburant, afin de pouvoir continuer à faire tourner ses générateurs, ce à quoi la cour a répondu que les deux parties devraient s'entendre directement à ce sujet et sur d'autres questions logistiques.

 

Aucune date n'a été fixée pour une prochaine audience.

 

L'Argentine a rééchelonné 93% de sa dette privée qui avoisinait les 100 milliards de dollars avec les intérêts en 2001, lorsque le pays s'était trouvé en défaut de paiement.

 

La plupart des 7% restant sont entre les mains de fonds spéculatifs qui ont lancé des procédures judiciaires.

 

Pour Buenos Aires, le fait que le Ghana retienne le navire "est contre la convention de Vienne sur l'immunité diplomatique."

 

Les autorités portuaires ghanéennes considèrent quant à elles qu'elles ne font qu'appliquer une décision de justice.

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 07:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/121010-la-reunion-exercice-multinational-papangue-2012/exercice-multinational-papangue-2012-1/2006124-1-fre-FR/exercice-multinational-papangue-2012-1.jpg

 

10/10/2012 Sources : EMA

 

Du 27 septembre au 3 octobre 2012, les Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé à un exercice de protection et de secours à des populations menacées, dans le cadre de la coopération militaire régionale, rassemblant près de 800 militaires.

 

Cet exercice multinational s’inscrit dans la continuité des opérations de coopération militaire régionale menées toute l’année avec les républiques de Maurice, des Seychelles, des Comores et de Madagascar, se concrétisant par des détachements d’instruction technique (DIT) ou d’instruction opérationnelle (DIO).

 

L’exercice Papangue 2012 a permis de mettre en œuvre avec nos quatre partenaires de la commission de l’Océan indien (COI) tous les moyens nécessaires à une évacuation éventuelle de ressortissants.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/121010-la-reunion-exercice-multinational-papangue-2012/exercice-multinational-papangue-2012-2/2006153-2-fre-FR/exercice-multinational-papangue-2012-2.jpg

 

Durant cet exercice, les FAZSOI ont engagé près de 600 militaires, 2 avions de transport Transall C160, le bâtiment de transport léger La Grandière et la frégate de surveillance Nivôse avec son hélicoptère embarqué Panther. Les Maurician Police Forces ont déployé deux hélicoptères (DHRUV et Fennec) et un patrouilleur des gardes-côtes, soit environ 50 personnes. La composante terrestre a été renforcée par la présence de deux compagnies des forces armées malgaches, avec près de 100 militaires. Des officiers d’état-major des quatre nations ont été intégrés à tous les niveaux de commandement.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/121010-la-reunion-exercice-multinational-papangue-2012/exercice-multinational-papangue-2012-3/2006158-2-fre-FR/exercice-multinational-papangue-2012-3.jpg

 

Le 3 octobre, un VIP Day a clôturé la manœuvre avec une prise d’armes commune, en présence des Chefs d’état- major des forces de défense et de sécurités de la COI.

 

Durant cet entraînement annuel conjoint, la mutualisation des moyens humain et matériel constitue une réponse efficace aux menaces existantes dans la région, qu’elles soient d’origines sécuritaires, sociales, sanitaires ou climatologiques. Cet exercice multinational a renforcé nos liens de solidarité, de confiance et d’amitié, gages d’une meilleure efficacité opérationnelle.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/121010-la-reunion-exercice-multinational-papangue-2012/exercice-multinational-papangue-2012-4/2006163-2-fre-FR/exercice-multinational-papangue-2012-4.jpg

 

Les FAZSOI sont le principal point d'appui de la zone sud de l’océan Indien. Leurs missions sont de garantir la souveraineté de la France, de lutter contre la piraterie en coordination avec l’amiral commandant la zone maritime océan Indien (ALINDIEN) et de participer aux actions de coopérations régionales.

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 07:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/corymbe/121010-corymbe-toa-ventose-siroco/corymbe-le-mandat-117-s-acheve-pour-la-fregate-de-surveillance-ventose/2006382-1-fre-FR/corymbe-le-mandat-117-s-acheve-pour-la-fregate-de-surveillance-ventose.jpg

 

10/10/2012 Sources : EMA

 

Le 8 octobre 2012, la frégate de surveillance Ventôse a quitté la mission Corymbe et a passé la main au transporteur de chalands de débarquement (TCD) Siroco.

 

Corymbe est une mission de présence permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée. Elle constitue un complément au dispositif français prépositionné en Afrique occidentale (forces françaises au Gabon et éléments français au Sénégal – FFG et EFS), tout autant qu’un appui pour d’éventuelles opérations (de la contribution à la sécurisation d’un pays à l’appui aux opérations d’évacuation de ressortissants).

 

C’est dans ce cadre que la frégate de surveillance Ventôse a effectué une mission de surveillance du trafic maritime dans les eaux internationales au large des côtes africaines. Le bâtiment a réalisé plusieurs patrouilles destinées à prévenir les attaques et à assister les navires piratés. Ce fut particulièrement le cas le 28 août au profit de l’équipage du pétrolier piraté, le Energy Centurion.

 

Les escales ont par ailleurs été mises à profit pour embarquer et former des cadres des marines africaines (manœuvre nautique, lutte contre les sinistres à bord, instruction à la visite et au contrôle de navires). Dans le domaine de la coopération, les escales du Ventôse ont contribué à renforcer les actions de bilatérales entre la France et les Etats d’Afrique de l’ouest et centrale. Dakar, Praia, Abidjan, Libreville, Port Gentil, Bata, Douala ou encore Monrovia ont été autant d’escales mises à profit pour rencontrer les autorités politiques et militaires, appuyer l’action des ambassades et des consulats et prendre contact avec les expatriés français.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/corymbe/121010-corymbe-toa-ventose-siroco/corymbe-le-mandat-117-s-acheve-pour-la-fregate-de-surveillance-ventose-3/2006392-3-fre-FR/corymbe-le-mandat-117-s-acheve-pour-la-fregate-de-surveillance-ventose-3.jpg

 

Le Transporteur de chalands de débarquement Siroco navigue d’ores et déjà au large des côtes africaines. Il peut rapidement intégrer un état-major et servir de plate forme de commandement pour la mise en œuvre d’une opération amphibie si besoin était.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 12:40

http://www.mapsofworld.com/world-news/maps/us-ambassador-killed-at-benghazi-in-libya.jpg

source mapsofworld.com

 

10.10.2012 Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

Alors que trois hauts responsables du département d'Etat et un du Pentagone témoigneront devant la plus haute commission d'enquête du Congrès, mercredi 10 octobre, dans le cadre de l'affaire de l'attaque contre le consulat américain à Benghazi, un responsable du département d'Etat a révélé de nouvaux détails sur l'attaque qui a pris les service américains au dépourvu, et qui a coûté la vie à quatre personnes, dont l'ambassadeur américain en Libye.

 

"Il n'y a pas eu d'attaque comme celle-là en Libye, à Tripoli, à Benghazi ou ailleurs du temps où nous étions là-bas. C'est sans précédent. En fait, il serait même très, très difficile de trouver un précédent pour une attaque de ce genre dans l'histoire diplomatique récente", a déclaré ce diplomate sous couvert de l'anonymat devant la presse. Il assure en outre que les Etats-Unis ne disposaient d'"aucun renseignement exploitable" sur une "attaque planifiée et imminente" et a exclu que l'attentat soit lié aux manifestations qui ont eu lieu ce jour-là contre une vidéo islamophobe.

 

L'ambassadrice à l'ONU, Susan Rice, avait ainsi affirmé que cette attaque de Benghazi n'était ni "coordonnée" ni "préméditée" et résultait d'un rassemblement "spontané et devenant extrêmement violent" contre le film islamophobe L'Innocence des musulmans (Innocence of Muslims). Le responsable du département d'Etat s'est désolidarisé de Mme Rice, indiquant que "ce n'était pas [leur] conclusion". "Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que nous étions parvenus à une conclusion", ajoute-t-il.

 

"UN GRAND NOMBRE D'HOMMES ARMÉS"

 

D'après cette source, l'attaque a débuté vers 21 h 40 locales, peu après que l'ambassadeur Christopher Stevens fut allé se coucher dans une partie du consulat. M. Stevens avait bouclé son dernier entretien vers 20 h 30, heure à laquelle les alentours du consulat étaient "calmes". A 21 h 40, sur fond de tirs et d'explosions, les agents de sécurité du consulat ont vu sur les écrans de contrôle "un grand nombre d'hommes armés envahir l'enceinte" du consulat.

 

Le responsable du département d'Etat a décrit des assaillants équipés d'"armes automatiques AK-47, de lance-roquettes et de bidons de gazole" qui ont servi à à incendier les bâtiments et la principale résidence où se trouvait M. Stevens.

 

L'AMBASSADEUR AVAIT DEMANDÉ DE RENFORCER LA SÉCURITÉ

 

Piégés par le feu et par une "épaisse fumée", l'ambassadeur et deux agents américains, dont Sean Smith, se réfugient alors dans une partie sécurisée du bâtiment, avec un point d'eau et une fenêtre. Mais, au bord de l'asphyxie, les trois hommes décident de quitter leur refuge et de se séparer, en dépit des tirs nourris les visant. Le corps de M. Smith avait été retrouvé dans les décombres du consulat incendié, tandis que l'ambassadeur avait été transporté dans un hôpital de Benghazi avant que son corps ne soit rendu dans la nuit au personnel diplomatique américain, a expliqué le responsable.

 

Une note obtenue mardi par l'agence d'information Reuters, signée d'Eric Nordstrom, un membre des forces de sécurités américaines, indique qu'il avait demandé à deux reprises à ses responsables du département d'État de renforcer la sécurité du consulat américain de Benghazi, des mois avant l'attaque. En pleine campagne présidentielle, le camp républicain accuse Barack Obama d'avoir tardé à reconnaître qu'il s'agissait d'un "attentat terroriste" impliquant Al-Qaida et d'avoir sous-estimé les conditions de sécurité et les menaces antiaméricaines en Libye.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 12:30

zone sahélo-saharienne par el-annabi

 

Oct 9, 2012 Spacewar.com (UPI)

 

Algiers, Algeria - Al-Qaida in the Islamic Maghreb has named a new chief for the vast Sahara and Sahel region as the jihadists brace for new offensives by the United States, seeking payback for the assassination of its ambassador in Libya, and African states.

 

Regional rivalries have stymied efforts by North African powers to move against the jihadists in a concerted manner but since AQIM and its allies conquered the northern region of Mali last spring, using veterans and weapons from Libya's civil war, there's been growing pressure for action.

 

The Americans, alarmed at the violent aftermath of that 2011 conflict, were galvanized when Ambassador Christopher Stevens was killed Sept. 11 in Benghazi, Libya.

 

Washington blames jihadists and pressure for decisive action against the spreading Islamist threat in North Africa is growing.

 

Regional security sources identified the new AQIM chieftain as Yahya Abou el Houman, who had led the group's Elvourghan brigade and had command of the ancient city of Timbuktu. He was appointed by AQIM's overall leader, the veteran Abdelmalek Droukdel, aka Abu Musab Abdel-Wadoud, the sources said.

 

Houman succeeds Nabil Makhloufi, who was reportedly killed in a car crash Sept. 10 driving at high speed between the Islamist held cities of Gao and Timbuktu.

 

"The al-Qaida node has suffered several operational and leadership disruptions in recent months and AQIM brigades and Malian authorities have both been behaving in ways that portend an escalation in counterterrorism operations," the U.S. global security consultancy Stratfor observed.

 

Algerian newspapers report AQIM forces are strengthening defenses of their strongholds in northern Mali with minefields and trench systems. The Islamists seized this territory from former Tuareg tribal allies who overran the region in March in the aftermath Moammar Gadhafi's downfall in Libya to declare a secessionist state.

 

The establishment of a jihadist enclave in the remote Sahel region has alarmed regional powers led by Algeria, which fought a decade-long war against Islamist rebels throughout the 1990s, Mauritania and others.

 

AQIM was formerly the diehard Salafist Group for Preaching and Combat, which broke away from the Armed Islamic Group, the most bloodthirsty of the Islamist groups that fought the Algerian government.

 

The group has become the strongest Islamist organization in North Africa and is closely allied with Mali's two jihadist outfits, Ansar Dine -- Defenders of the Faith -- and the Movement for Unity and Jihad in West Africa, known as MUJAO.

 

Much of AQIM's funds -- an estimated $50 million in recent years -- come from kidnappings for ransom, particularly involving Westerners.

 

With the Islamist militants firmly dug in across Mali and exploiting political upheaval in the Arab world, the jihadist threat in North Africa has grown alarmingly.

 

The United States is slowly becoming involved in the counter-terrorism effort, primarily through the Africa Command established in 2007 to train regional counter-terrorism forces.

 

U.S. units reportedly operate unmanned aerial surveillance vehicles out of a desert base in Morocco, with a similar Special Operations base in Burkina Faso.

 

Since Stevens was killed, some say as retaliation for a purported U.S. plot to kill AQIM's Droukdel, U.S. Special Forces have been quietly deployed at U.S embassies across the region, although no unilateral action is reportedly contemplated.

 

French Special Forces have been involved in covert actions against AQIM with regional forces. France, the former colonial power in much of the region, openly favors military intervention against AQIM.

 

French Foreign Minister Laurent Fabius said during a recent visit to Algeria, which Paris wants to spearhead a regional offensive, that AQIM is "the main enemy."

 

The use of force was probable "sooner or later," he said.

 

Algeria is the main military power in the Sahel and in recent years has sought to lead regional moves against the jihadists, in large part to ensure that France and other Western power keep out of the region.

 

Algeria, which waged a 1954-62 independence war against France, fears that "military intervention could awaken regional, religious or ethnic extremism and risks opening a Pandora's box," observed Rachid Tlemcani, professor of international politics and regional security at the University of Algiers.

 

"An explosion in the south would destabilize the north all the way to Morocco," he warned.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 07:20

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9d/Flag_of_Angola.svg/450px-Flag_of_Angola.svg.png

 

09/10/12 Angola Press

 

Benguela - Catumbela  - Le ministre angolais de la Défense, Cândido Van-Dúnem, a présenté, mardi, dans la municipalité de Catumbela, province de Benguela, les quatre piliers fondamentaux pour le développement des Forces Armées Angolaises (FAA), pour les prochaines années.

 

Il s'agit de la réforme de l'édifice législatif de la Défense Nationale et Forces Armées Angolaises, des équipement avec des moyens de combat et de garantie combattive, l'élevation des niveaux professionnels des effectifs et l'amélioration des conditions de vie des effectifs.

 

Cândido Van-Dúnem a présenté les principaux piliers de développement au cours de la cérémonie qui a marqué le 21ème anniversaire des Forces Armées Angolaises, qui se célèbre ce mardi 9 septembre.

 

La cérémonie a été réalisée dans le régiment des chasseurs-bombardiers, en présence du général de l'Armée de Terre, Geraldo Sachipengo Nunda, et des hauts gradés de l'Armée de Terre, Marine et de la Force Aérienne.

 

À propos de la réforme législative, le ministre de la Défense a indiqué qu'elle passait par l'approbation de divers instruments régulateurs de la vie des forces armées angolaises, notamment la Loi de Carrière Militaire, ainsi que la concession de divers autres textes légaux.

 

Sur l'équipement des FAA, il a souligné la possibilité d'acquisition de moyens de combat et de garantie combattive les plus modernes possibles, dans le cadre de l'armément et technique militaire conventionnel, pour doter l'armée des niveaux d'opération réquis à une armée qui doit agir en terre, en air et dans la mer, pour la défense de l'intégrité et souveraineté nationales.

 

Quant à l'élévation des niveaux professionnels des effectifs, le ministre de la Défense défend des processus rigoureux de formation de cadres, tant dans le pays, comme à l'étranger.

 

Selon le dirigeant, il n'y a pas d'opérations sans l'équipement militaire, de même il n'y a pas d'opérations  sans le professionalisme.

 

Dans ce cas, les domaines d'enseignement et logistiques auront une combinaison inséparable.

 

Concernant l'amélioration des conditions de vie des effectifs, il a parlé de la création d'un dispositif infrastructurel à la hauteur de l'Armée, par l'intermédiaire de l'édification de casernes, centres de divertissement, de santé et d'apprentissage, d'habitation, entre autres.

 

À cet effet, Cândido Van-Dúnem a estimé que l'amélioration du système multilatéral des FAA s'impose dans une perspective tournée vers la construction, dont le programme est en restructuration.

 

L'acte central du 21ème anniversaire des Forces Armées Angolaises, sous le thème "FAA pour la consolidation de la paix, unité et réconciliation nationale, affermissons la défense militaire du pays", a compté sur la présence du gouverneur provincial de Benguela, Armando da Cruz Neto, des attachés militaires accrédités en Angola, des députés à l'Assemblée Nationale, entre autres personnalités.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 18:37

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d5/Coat_of_arms_of_Morocco.svg/550px-Coat_of_arms_of_Morocco.svg.png

 

9 Octobre 2012 par Farmaroc.com

 

La course à l’armement entre l’Algérie et le Maroc ne semble pas s’arrêter, la junte militaire algérienne au pouvoir vise depuis plusieurs années à bouleverser l’équilibre des forces en Afrique du Nord en sa faveur, ceci en puisant dans ses grandes ressources financières générées grâce au pompage et à l’exportation des hydrocarbures. Les commandes algériennes successives d’armement ne laissent de choix au Maroc que de suivre la tendance afin de préserver l’équilibre des forces et de garder une certaine dissuasion militaire vis-à-vis de son rival algérien. En accentuant l’ampleur et l’intensité de la course à l’armement, les décideurs algériens visent à faire saigner économiquement le Maroc, dont les rentrées en devises proviennent non pas d’un pompage facile de ressources sous-terraines mais plutôt d’une performance économique qui peine à s’épanouir en ce contexte de crise économique mondiale. Le budget militaire des FAR en l’année 2012 avoisine les 5 milliard de dollars et le budget acquisition seul avoisine 1 milliard de dollar, contre un budget de plus 8 milliard de dollars pour l’Algérie.

 

Bien que le budget des FAR soit relativement modeste, néanmoins il est à la hauteur des ambitions du Maroc, cependant le budget des FAR provient en monnaie nationale du budget Etatique or qu’en l’absence d’une industrie militaire nationale auto-suffisante les FAR sont contraints d’importer tous leurs besoins en terme d’armement, de munitions et de pièces de rechange, ce qui pose à chaque fois un véritable problème de devises, vu la limitation des réserves nationales en devises qui sont destinées dans leur majorité à des besoins plus vitaux comme le payement de la facture énergétique et l’importation de céréales.

 

Rafale photo2 Sirpa Air

 

Une 2 ème vague d’acquisitions algériennes semble se montrer à l’horizon, en effet le journal Algérien El-Khabar rapporte que l’AAF (Algerian Air Force) algérienne semble s’intéresser à l’introduction et ce pour la 1ère fois de son histoire d’un avion de chasse occidental, qui selon les rumeurs de la presse peut être le Gripen du constructeur suédois SAAB ou le Rafale du français Dassault.

 

Le timing et les raisons derrière une telle décision stratégique sont multiples. L’acquisition d’armement est une question d’abord politique dans la mesure où un fournisseur d’arme, s’engage à travers l’acte de vente de conférer un soutien politique et diplomatique au pays client, de plus c’est un gage implicite de fournir les munitions et pièces de rechanges en toute circonstance. Pour un pays qui a déjà souffert d’un embargo militaire sévère, un pays dont les gradés sont tous formés dans les académies militaires russes et qui sont imprégnés par les idéaux socialistes et marxistes, L’Algérie a toujours eu un penchant naturel vers l’armement russe, vu les liens historiques solides qui lient les deux pays. Or, depuis la chute de l’URSS, les efforts russes en matière de recherche et développement ne sont plus ce qu’ils étaient aux temps de la guerre froide. En effet, le budget militaire de la fédération Russe est d’environs 64milliards de dollars contre plus de 689 milliards de dollars comme budget annuel du Pentagone américain soit seulement 9.28%, ceci révèle entre-autres l’incapacité russe de tenir tête encore aux Etats-Unis et donc de fournir des systèmes d’armes qui peuvent se mesurer à la technologie occidentale en général et à l’américaine en particulier. Par conséquent, l’avancée technologique des chasseurs occidentaux offrent une suprématie claire vis-à-vis de leurs homologues d’origine russe.

 

F-16C-52 Maroc

 

La mise en service par le Maroc du chasseur-bombardier F16bloc52+ offre une suprématie technologique indiscutable aux Forces Royales Air (FRA) par rapport à l’AAF, l’avion de chasse le plus récent dans l’inventaire de cette dernière est le SU30MK, doté d’une surface allaire gigantesque qui aggrave sa signature radar (Radar Cross Section RCS) qui selon des sources concordantes dépasse 20m² contre une discrétion remarquable du F16 marocain dont la RCS ne frôle pas 1m² le rendant difficilement détectable de loin ce qui lui offre l’avantage de « first-look » (voir en premier), « first-shoot » (frapper en premier) et « first-kill » (Tuer en premier) et ce grâce au missile air-air moyenne portée AIM120C7 dont la portée (portée : ~90km) et la technologie dépassent de loin la contre partie russe en dotation chez l’AAF à savoir le R77E (portée : ~50km). De plus les capacités de guerre électronique du F16 grâce à sa suite électronique ACES de Raytheon en plus de ses capacités air-sol redoutables grâce principalement à la nacelle de désignation laser Sniper XR, n’ont de contrepartie dans l’industrie militaire russe.

 

De ce fait pour espérer se mesurer aux capacités offensives pointues du F16bloc52+ marocain, les algériens n’auront de choix que de se tourner vers l’occident soit miser sur le rafale français, soit opter pour le rapprochement algero-allemand en vue la commande du EF2000 typhoon ou bien faire appel aux Suédois pour l’acquisition du Gripen.

 

D’autres raisons peuvent motiver une telle décision d’achat, en l’occurrence le retirement du service des MIG25 Foxbat et MIG29S Fulcrum qui arrivent à leur fin de vie, d’où la nécessité d’un nouvel intercepteur pour défendre la bande côtière algérienne et assister les batteries S300PMU2 dans la protection des sites névralgiques algériens.

 

- Le cas du Rafale français : le régime algérien tente depuis l’accès au pouvoir de Bouteflika, de limiter l’influence française dans le pays. l’Algérie accuse la France de favoriser le Maroc et de partialité en ce qui concerne la question du Sahara. Opter donc pour le rafale du pays de l’ex-colonisateur n’est pas très envisageable, vu les tensions qui règnent depuis presque une décennie entre les deux pays. De plus si même les français donnent des gages et acceptent de vendre le rafale aux algériens, le chasseur sera beaucoup limité si on le prive de la Liaison 16 (L16), système Otanien d’échanges de données tactique qui sert de multiplicateur forces et offre une protection 360° au chasseur et qui ne peut être transféré aux Algériens que suite à un accord de la part des Etats-Unis qui ne manqueront pas de s’y opposer vu que cela menacera un de leurs alliés majeurs à savoir le Maroc. En mettant à l’écart les entraves politiques qui risquent d’empêcher un tel contrat, le rafale comme avion de chasse est un biréacteur doté d’une grande autonomie le rendant parfaitement adapté à l’Algérie, de plus c’est un chasseur Omnirôle destiné grâce à ses équipements à remplir plusieurs missions Air-Air, Air-Sol, Air-Mer.

 

- Le cas du Gripen Suédois : les Suédois sont connus d’être hostiles à la marocanité du Sahara vu la sensibilité de leur opinion publique à toute question relative aux droits de l’homme ce qui a permis au Polisario de commercialiser dans les sociétés scandinaves une image très négative du Maroc et qui a beaucoup nuit aux intérêts nationaux. Les algériens ont commencé à s’ouvrir à l’industrie militaire Suédoise notamment par la commande récemment d’un réducteur de signature infrarouge « Baracuda » pour équiper le char de combat algérien T90S visant à le rendre plus discret et moins exposé aux senseurs électro-optiques des FAR notamment le futur FLIR (forward looking infrared) TIS Gen II du futur Abrams M1A1SA marocain. Le JAS-39 Gripen est un monoréacteur dont le rayon d’action modeste ne peut suffire pour un territoire aussi vaste que celui de l’Algérie, l’AAF a pour tradition d’opter pour des Biréacteurs pour la défense de son ciel, de plus le Gripen comporte une panoplie de composantes américaines voire israéliennes nécessitant leur accord préalable pour un transfert à l’Algérie. Chose difficilement réalisable vu l’entêtement de l’Algérie, sa méfiance et son refus des clauses de « end user » (consommateur final) et d’inspection qu’imposent les américains pour la protection de leur technologie et pour empêcher que cela soit transferé par le pays client aux rivaux des Etats-Unis notamment la Chine et la Russie.

 

En cas de réalisation du contrat du Gripen ou rafale Algérien, le Maghreb verra l’introduction du premier avion de chasse équipé d’un radar à antenne active AESA, en plus de l’introduction du premier missile Air-Air avec un stratoréacteur (ramjet) en le missile METEOR de MBDA qui équipe aussi bien le rafale, le Gripen et le EF2000. La réaction présumé du Maroc sera sans doute de passer à la technologie AESA avec l’équipement de la flotte F16 marocaine soit du radar SABR de Northrop-Grumman ou RACR de Raytheon qui tous deux sont des radars AESA offert pour la modernisation des F16, à cela il faut ajouter le AIM120D la dernière version du AMRAAM américain qui est doté également d’un stratoréacteur, ce qui augmentera largement les capacités de combat BVR (beyond visual range) du F16 et le rendra un rival digne que cela soit du rafale, du Gripen NG voire de l’EF2000.

 

Plusieurs autres contrats algériens sont en cours de lancement et de réalisation, en l’occurrence :

 

- la presse internationale spécialisée a annoncé la volonté récente de l’Algérie de commander 2 sous-marins de classe 636 KILO, ce qui fera élevé le nombre total de sous-marins algériens au nombre de 6

- commande de 2 frégates allemandes de classe MEKO2000

- commande de 2 corvettes russes de classe TIGRE

- commande d’un LPD, navire amphibie de projection de forces Italien

 

En réponse aux acquisitions algériennes, les FAR tous corps confondus ne cessent de suivre la tendance afin de moderniser leur arsenal et maintenir la balance des forces équilibrée face à l’Algérie, à travers un certain nombre de contrats passés et en cours :

 

M1A2 Abrams

- commande de 200 chars Abrams M1A1SA américains, le char est doté d’un blindage composite très avancé qui jusqu’à nos jours n’a jamais pu être percé par un obus ennemi, en plus de sa grande capacité de survie le char est doté de capacités offensives redoutables grâce d’une part à une électro-optique de pointe et au TIS FLIR GEN II capable de voir des cibles jusqu’à 8km et d’autre-part grâce au transfert au Maroc des obus-flèches M833 à l’uranium appauvri, capables de transpercer tout blindage ennemi notamment les briques réactives KONTAKT-5 protégeant la tourelle du T90S algérien

 

FREMM ER

- commande de 3 Frégates de classe SIGMA et 1 frégate lourde de classe FREMM avec des capacités anti-soumarines, antinavires et anti-aériennes redoutables

 

C-27J cargo plane

- commande 4 C27J Spartan, qui s’apparente à un avion cargo mais vu sa protection IR/ECM (Infrarouge/ electronic counter measures) avancé semble être destiné pour les troupes aéroportées notamment la 1ère BIP de Salé et la 2ème BIP de Benguerrir, qui constituent l’élite de l’armée de terre marocaine et qui seront invitées à être projetées plus facilement et en sureté que cela soit au front Est au Sahara voire hors territoire national en renfort à nos alliés du Golfe ou dans le cadre d’une mission de l’ONU.

 

Mis à part les contrats concrets déjà annoncés par les constructeurs, beaucoup de rumeurs circulent à propos d’éventuels futurs contrats des FAR notamment :

 

C-130J Super Hercules photo Lockheed Martin

- la commande d’avions de patrouille maritime, le SC-130J Sea Hercules, qui est une version du C130 Hercules destiné à la patrouille maritime et à la lutte anti-soumarine, grâce à son équipement d’un détecteur d’anomalies magnétique et sa capacité de larguer des torpilles pour neutraliser les submersibles ennemis. Une telle solution sera parfaite compte tenu de l’étendue de nos eaux territoriales et compte tenu de la profondeur relativement limitée des eaux de la méditerranée et du détroit de Gibraltar facilitant le suivi des échos des SM, leur suivi et neutralisation.

 

AMX 10 RC BG Picardie en position de tir photo H Laurent A

- Modernisation des AMX10RC de l’armée de terre en les dotant d’une nouvelle électro-optique et système de conduite de tir

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 08:51

Mali slodiers 400x300

 

oct 9, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Le possible soutien européen au Mali suscite encore des discussions au niveau européen. L’inquiétude officiellement affichée cache mal une certaine gêne. Car les Européens sont divisés. D’un coté, la France pousse. « Nous avons vraiment l’impression d’une affaire française » m’a confié un officier qui suit ces réunions. La notion de risque d’un Sahelistan, à seulement 1200 km de l’Europe, ne semble pas « percuter » à certaines oreilles, ou au moins pas vraiment susciter une nécessité d’intervention.

 

Les pays latins — l’Espagne, l’Italie, et dans une moindre mesure le Portugal — partagent les vues françaises. L’Espagne a d’ailleurs évoqué clairement le risque d’une extension, avec un possible coup d’Etat en Mauritanie. Les Portugais rappellent la situation de Guinée-Bissau. En revanche, plusieurs pays sont plus que prudents. Les Britanniques notamment ont appelé à la prudence, les défis étant considérables, même s’ils soutiennent le principe de développement d’options au niveau de l’Union européenne. De nombreux pays – Allemagne en tête mais aussi la Belgique, les pays nordiques, les Baltes – ont appelé à respecter une triple condition avant toute décision : résolution des Nations-Unies, appropriation locale, définition claire des missions et des tâches.

 

Un travail d’options a été entamé au sein de l’Etat-Major de l’Union européenne et des groupes de travail du Conseil. Et une première orientation politique est attendue au conseil des ministres des Affaires étrangères qui se tient à Luxembourg lundi prochain (15 octobre).

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 07:50

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8 octobre 2012 Adam Thiam Source : Le Républicain  - Maliactu

 

Hollande se démène pour envoyer des troupes au Nord Mali. Bouteflika cherche à freiner des quatre fers pendant que les Usa essaient d’avoir deux fers au feu. Bamako qui reçoit une importante délégation algérienne, pourra t-il éviter, lui d’être pris entre deux feux ?

 

Nouakchott le weekend puis Bamako à partir de ce lundi et Nouakchott ensuite : une délégation algérienne composée de responsables du ministère de la Défense nationale se rend dans les pays dits du champ pour discuter de la crise au Mali. La mission est conduite par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

 

L’Agence Algérienne de Presse indique que cette visite vise à « renforcer la coopération entre les pays du champ, à travers les mécanismes existants. Il s’agit, cite cette agence, du comité politique, du comité d’état major conjoint – CEMOC – et de l’unité fusion liaison -UFL-. Ces différents organes ont été mis en place dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transnational » depuis 2009. Un effort particulier pour les dynamiser a été constaté en 2010 et 2011, avec Tamanrasset, ville du Sud algérien comme siège des troupes des pays du champ devant lutter contre le crime organisé dans le Sahel-Sahara. Cependant, nombreux sont les sécuritaires régionaux et occidentaux à mettre en doute l’efficacité du Cemoc. « Il n’y a eu que des réunions et un effort méthodique pour éviter l’affectation des troupes à Tamanrasset » s’indigne un observateur.

 

La bénédiction de Washington

 

L’anthropologue britannique Jeremy Keenan n’en est pas surpris. Ce pourfendeur de la politique sécuritaire algérienne a, en effet, toujours défendu que l’insécurité au Sahel est créée et entretenue par Alger. Pour lui, les Emirs Belmoktar, Abuzeid et autres responsables de l’ex Gspc devenu Aqmi en 2007 sont « missionnés » par Alger. Pour quels objectifs ? La volonté d’être et de demeurer une puissance régionale exploitant la faiblesse de ses voisins dont le Mali avec lequel elle partage près de deux milliers de kilomètres. Mais ce n’est pas tout. Keenan pense aussi que le « marché sécuritaire » est le seul moyen pour Alger de ne pas répondre de sa gouvernance jugée peu démocratique et s’attirer la sympathie de l’Occident.

 

Les Usa, en tout cas, sont devenus un partenaire stratégique crucial de l’Algérie depuis une décennie. « En matière de sécurité dans le Sahel, ce qui n’a pas l’aval d’Alger n’aura pas l’aval de Washington » constate un diplomate africain en poste à Bamako. La réalité doit être plus nuancée. Mais il reste que l’axe Alger est fondamental pour Africom, l’organe américain en première ligne contre le terrorisme en Afrique. Il y a une semaine, le général Carter F. Ham le haut responsble d’Africom) était à Alger. Il a répété ce que dit Alger depuis un moment : «la situation dans le nord du Mali ne peut être réglée que de manière diplomatique ou politique». Il est vrai que dans les heures qui suivirent, le plus haut responsable de l’Afrique au département d’État américain, Johnnie Carson relativisait en précisant que Washington soutiendrait « une intervention armée bien préparée, bien organisée, bien pourvue, bien pensée ».

 

D’ailleurs, le 19 octobre au moment où se tiendra à Bamako une rencontre Cedeao –Union africaine sur la crise malienne, s’ouvrira à Washington pour la première session de dialogue Algérie-États-Unis.

 

Coiffer Paris au poteau

 

Alger y aura-t-il raison de ce qui paraît être l’ambivalence américaine ? En tout cas, il pourrait y répéter que 3000 hommes sur 8000 km2 sont insignifiants. Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellah que François Hollande a reçu en marge du sommet de Malte, a été plus diplomatique, en restant sur la ligne de son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci qui s’est voulu rassurant, vendredi, en disant que son pays était « prêt à aider le gouvernement malien jusqu’à ce qu’il puisse arriver à sécuriser son territoire et l’unité du Mali ». Il est vrai qu’Alger sait l’impatience de Paris à en découdre avec les salafistes et qui a entrepris un intense lobbying pro intervention militaire aux Nations-Unies. Au point que le président français, optimiste, n’entrevoie aucun obstacle au vote des deux résolutions françaises sur la crise malienne. Celle qui endosse l’action armée au Nord malien et celle qui prévoit également la négociation. Notamment avec le Mnla, pour lequel existe un penchant occidental visible ? Sans doute.

 

Mais Alger veut y associer les salafistes touareg d’Ansardine, avec à leur tête Iyad Ag Ali dont le père spirituel l’influent Tena Ould Ahmed vient de séjourner à Alger en présence de Amada Ag Bibi et de sécuritaires maliens. Or, sur ce plan, les avis divergent. « Pas de négociation possible avec les terroristes » laisse entendre de plus en plus le président français. Entre autres… D’où le marquage serré d’Alger. Le ministre nigérien de la Défense, Mahamadou Karidiou, était reçu par le président Bouteflika la semaine dernière. A Bamako, la délégation algérienne aura la partie dure, si l’on se souvient des propos récents de Cheick Modibo Diarra, le Premier ministre malien : « l‘Algérie cherche à protéger ses hommes, quitte à sacrifier la population malienne. Elle ne doit pas se sentir obligée de s’impliquer dans une opération militaire, le Mali ne lui demande rien.» D’ailleurs, ce weekend, un communiqué au vitriol de l’Apds, la coalition politique formée autour de l’ancien Premier Soumana Sacko appelait l’Algérie et les Usa » à s’impliquer dans le règlement militaire de la crise malienne dont ces deux pays, sont à ses dires, largement responsables.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 07:50

EPE source LdDef

source LdDef

 

October 6, 2012: Strategy Page

 

At the moment there's a booming market in security guards for merchant ships plying the waters off Somalia and adjacent areas (Gulf of Aden, Red Sea, western Indian Ocean, Straits of Hormuz). While many ships get by on-the-cheap by forming convoys that are guarded by warships of the international anti-piracy patrol, others have schedules that preclude waiting for a convoy to form. Most of these ships are now using a detachment of 4-5 armed guards, which cost them about $40,000 for the short trip through pirate infested waters.

 

It's not just the armed former soldiers and marines now riding on the most choice targets that scare off the pirates but also all the dozens of boats (the size of seagoing fishing boats) that ferry the armed guards between African and Arabian ports to the ships that are to be guarded. The pirates have learned to keep clear of these boats as well, as they are full of heavily armed men willing to undertake some target practice before reaching their merchant ship and going on duty.

 

The rapid growth in the use of armed guards (who were on ten percent of large ships a year ago and some 70 percent now) and more aggressive operations by the international anti-pirate patrol have caused ship captures by pirates to decline by two-thirds this year. The reduction in ransom money has led to a collapse of the economic boom in and around the northern Somalia port towns where the pirates were based. There are now a lot of unemployed pirates and those still at sea have to proceed much more cautiously.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 07:40

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/1453804464.jpg

 

08.10.2012 par P. Chapleau Lignes de Défense

 

C'est une première en Côte d'Ivoire: des pirates (même si leur action relève du brigandage maritime parce qu'elle n'a pas eu lieu en haute mer) ont volé un tanker ancré dans le port d'abidjan.

 

Grace Management, un armateur grec, a annoncé lundi avoir perdu contact avec un tanker chargé de pétrole raffiné qui a quitté sans explication dans la nuit de vendredi à samedi son ancrage. Le vol a eu lieu pendant des opérations de transbordements, selon la société de sécurité AKE.

 

La société a demandé "le concours des pays voisins et d'autres parties tierces" pour localiser le navire convoyant 32 000 tonnes de combustible et battant pavillon des Bahamas.

 

Le navire, l'Orfeas, construit en Chine en 2008, est dirigé par un équipage composé de deux Grecs et 22 Philippins. Selon sa dernière position connue, il semblait se diriger vers Lagos, au Nigeria. Les forces ivoiriennes et ghanéennes tentent actuellement de localiser le navire.

 

orfeas2.jpg

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