1 juillet, 2014 – BBC Afrique
Le groupe aurait infiltré un groupe d'autodéfense pour couvrir ses activités
L'armée affirme avoir lancé un assaut contre ce qu'elle considère comme étant une cellule de renseignement pilotée par la secte Bokko Haram.
Le chef présumé de cette cellule, Babuji Ya'ari, qui serait lié à l'enlèvement de plus de 200 écolières a été arrêté, selon un communiqué militaire.
M. Yaari serait aussi activement mêlé au meurtre, en mai, d'un chef traditionnel, l'émir de Gwoza, ajoute le communiqué.
M. Yaari n'a encore fait aucun commentaire sur ces allégations.
Le ministère de la défense l'a décrit comme un homme d'affaires qui "a participé activement à l'enlèvement des écolières" dans la ville septentrionale de Chibok.
Il se serait aussi servi de ses activités au sein d'un groupe d'autodéfense contre Boko Haram pour couvrir sa mission d'espionnage pour les militants, a indiqué l'armée, ajoutant qu'il avait coordonné "plusieurs attaques meurtrières dans Maidugiri", la capitale de l'Etat de Borno, depuis 2011.
Parmi les personnes appréhendées figurent aussi des femmes qui étaient des membres de la cellule de renseignement, selon le ministère de la Défense
Pour l'instant, les allégations de l'armée n'ont pas pu être vérifiées de source indépendante.
Les combattants de Boko Haram ont enlevé plus de 200 jeunes filles de leur école dans l'Etat de Borno le 14 Avril.
Depuis, la plupart d'entre elles sont toujours portées disparues.
Plus de 2.000 personnes ont été aussi tuées cette année dans des attaques imputées à des militants.
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