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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 17:50
L'Armée Britannique en Irlande du Nord 1969-2007

 

03/02/2015  CDEF/DREX/B. Recherche/Col Goya

 

L’opération Banner (1969-2007) est un modèle d’engagement en milieu urbain face à un adversaire multiforme opérant au milieu des populations, ce que les Anglo-Saxons appellent le Contemporary Operating Environment.  À la confluence des opérations de contre-rébellion et de sécurité intérieure, cette opération apporte un éclairage particulier sur les problématiques inhérentes à ce genre d’engagements et présente les solutions apportées par les forces armées britanniques.

 

À partir d’avril 1969, après l’échec des tentatives de réformes libérales du gouvernement O’Neill sapées par l’intransigeance de l’aile dure des Unionistes, les organisations catholiques se sont détournées des solutions politiques classiques jugées vaines. Il a suffi de deux ans pour passer d’une situation de violences sporadiques et inorganisées à une guérilla urbaine, fruit d’une perte de légitimité de la police (La Royal Ulster Constabulary,  RUC) qui n’a d’autre choix que de faire appel à l’armée britannique. Celle-ci s’engage sur son image de discipline, d’impartialité et de capacité à maîtriser la force mais elle est mal préparée au maintien de l’ordre.

 

Placée en première ligne sur le théâtre nord-irlandais, l’armée britannique va réussir à s’adapter à la radicalisation d’adversaires qui utilisent à partir de1972 des méthodes terroristes et de guérilla. Elle met en place avec succès une stratégie ad hoc de contre-insurrection (1973-1998) dont certains principes seront repris lors des guerres contre-insurrectionnelles des années 2000. Mais l’absence de clarté et de soutien dans la classe politique va la faire devenir la cible des violences et la faire rentrer dans un conflit de longue haleine que les Britanniques appelleront « the Long War ».

 

L’effort de l’armée britannique fut très conséquent : pour parvenir à simplement « maintenir la violence à un niveau acceptable » dans une population de 700 000 habitants, il a fallu déployer pendant trente ans un militaire ou un policier pour trois catholiques en âge de se battre, accepter de perdre l’équivalent d’une brigade en tués et blessés et plus encore en « pertes indirectes » (chute du recrutement notamment), voir son image se dégrader et perdre de nombreuses compétences tactiques en matière de guerre de haute-intensité.

 

L’armée de terre britannique a joué un rôle déterminant pour favoriser l’émergence d’une solution mais ce sont bien les choix politiques qui ont été décisifs pour avancer vers le processus de paix. Au début des années 90, la lassitude des populations et des protagonistes a permis d’initier la recherche de solutions politiques chez tous les protagonistes (amorce de négociations secrètes, internes aux mouvements catholiques d’abord, puis étendues aux loyalistes). C’est aussi l’époque où l’armée opte pour un changement de discours : le conflit nord-irlandais n’est plus traité comme un conflit idéologique mais comme un conflit inter-communautaire, au moment où les nations européennes sont engagées dans des missions d’interposition en ex-Yougoslavie. Dix ans ans de négociations permettent la signature le 10 avril 1998, du Good Friday Agreement  approuvé par référendum simultané en Ulster et en Eire et qui ouvre la voie d’une normalisation. En 2005, les effectifs militaires britanniques déployés en Irlande du Nord sont réduits à 5 000 hommes (contre 30 000 au plus fort des troubles). Depuis l’été 2007, l’armée de terre n’a plus aucun rôle en matière de maintien de l’ordre.

 

Télécharger Opération Banner (format pdf, 3 MB).

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 21:50
photo Fotolia Ivan Kmit

photo Fotolia Ivan Kmit


OSCOW, October 14 (RIA Novosti)

 

An explosive device, reportedly capable of causing great harm, has been detected by the police of Northern Ireland in Londonderry, BBC informed on Tuesday.

“At this time we are not in a position to elaborate on the nature of the device but we can confirm it was viable and we believe it was capable of causing great harm and even of killing,” said Tony Callaghan, Chief Inspector at the Police Service of Northern Ireland, cited by the Irish Times.

The device was discovered near an empty house listed for sale. After the alert, residents of 30 houses were evacuated for safety reasons. Many of them were scared and distressed about the situation. 

"We've two young kids and it's normally their bed time. Now they're unsettled and my daughter's on prescription milk and we can't get access to it," said a resident of the affected Ballyarnett area.

A country’s official stated that the incident was especially dangerous because of a high number of children living in the region. She said that Ballyarnett is inhabited by numerous young families and is considered quiet and secure area.

According to the Irish Times, the situation is currently stabilized and people are allowed to come back home.

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11 août 2014 1 11 /08 /août /2014 11:50
Ciel ouvert: inspection russe en Grande-Bretagne et en Irlande en du Nord

 

MOSCOU, 11 août - RIA Novosti

 

Les inspecteurs russes survoleront la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord du 11 au 15 août dans le cadre du Traité ciel ouvert, a annoncé lundi aux journalistes Sergueï Ryjkov, directeur du Centre national pour la diminution de la menace nucléaire.

 

"Dans le cadre de l'application du Traité international Ciel ouvert, un groupe d'inspecteurs russes effectuera un vol d'inspection au-dessus de la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord à bord d'un An-30B doté d'équipement de surveillance numérique", a informé le responsable.

 

Selon lui, la mission d'inspection se déroulera du 11 au 15 août. L'appareil décollera de l'aéroport de Brize Norton.

 

L'avion An-30B n'est pas conçu pour être équipé d'armements. L'avion et ses équipements de photo aérienne ont été certifiés au niveau international, avec la participation de la Grande-Bretagne, ce qui garantit l'absence de moyens techniques interdits à son bord.

 

Signé le 24 mars 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est appliqué depuis le 1er janvier 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. Il instaure un régime de libre survol des territoires des différents Etats parties au Traité.

 

Le traité a été signé par 34 Etats d'Europe et d'Amérique du Nord, membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La Russie y a adhéré le 26 mai 2001.

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