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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 23:04
China's Silk Road Strategy and String of Pearls 2011 source Washington Institute

China's Silk Road Strategy and String of Pearls 2011 source Washington Institute

29.08.2013 à 21h01 Par Mathilde Damgé - Le Monde.fr
 

Le début d'un conflit international se précise en Syrie. En dépit d'une réduction drastique des budgets de la défense (édition abonnés), les militaires français se préparent à ce qui serait leur cinquième grosse opération depuis 2001. Outre la volonté de venir en aide aux innocents aux prises avec un conflit meurtrier, quels pourraient être les intérêts économiques de la France ?

Investissement étranger numéro un dans le pays : le pétrole. "Principal récipiendaire des investissements directs étrangers, le secteur des hydrocarbures constitue un enjeu stratégique pour l'économie syrienne", détaille Bercy dans sa dernière publication économique sur le pays, qui date de juillet 2011. Le Trésor rappelle aussi qu'au milieu des années 1990, la production syrienne avait dépassé 600 000 barils par jour (elle est tombée à quelques dizaines de milliers de barils dans les derniers mois).

Implanté via un consortium avec l'entreprise publique Syrian Petroleum Company, Total a fini par se résoudre à cesser toute activité et rapatrier son personnel en décembre 2011, après l'annonce de sanctions européennes à l'encontre du régime de Bachar Al-Assad, qui interdisent d'exporter vers la Syrie des équipements à destination de l'industrie gazière et pétrolière ou des logiciels permettant la surveillance des communications Internet et téléphoniques.

 

POINT NODAL POUR LE GAZ ET LE PÉTROLE

 

La major française, présente dans le pays depuis 1988, avait réussi à obtenir les permis d'exploitation Deir Ez Zor (pétrolier) et Tabiyeh Gas (gazier), cumulant près de 40 000 équivalents barils par jour en 2010. Cette année-là, la seule production pétrolière de Total tournait autour de 14 000 barils de pétrole brut extraits par jour du sol syrien, soit seulement 1 % de l'ensemble de sa production.

Reste qu'une entreprise ne vient pas s'installer dans un pays si elle n'y trouve pas un intérêt. Intérêt lié non seulement aux réserves de barils – évaluées à 2,5 milliards –, mais aussi à la place du pays sur la carte du Moyen-Orient et à l'idée, déjà plusieurs fois caressée, de faire de la Syrie un "hub", un point nodal pour le gaz et le pétrole au Moyen-Orient.

"La Syrie entend jouer la carte d'un pays transitaire (...) pour compenser les pertes dues à la baisse de la production. Offrir un débouché sur la Méditerranée au pétrole irakien, saoudien et autres pays du Golfe, rapprochant ainsi ces zones de production majeures de leurs marchés", permettrait à la Syrie de "devenir un centre de répartition de ces ressources vers les pays de la région (Turquie, Jordanie, Liban, Chypre)", note le Trésor.

A contrario, la simple perspective de voir, par contagion, se boucher une des voies principales d'acheminement de l'or noir, notamment vers l'Europe, a suffi à propulser le baril vers des prix qui n'avaient plus été vus depuis deux ans.

 

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