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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 12:45
Mali : "Al-Qaïda voulait avoir des Français"

14.11.2013 JDD

 

"Non, les opérations militaires au Mali ne sont pas terminées", a confié Edouard Guillaud, chef d’Etat major des armées françaises , jeudi matin sur Europe 1. "En ce moment même une opération se déroule d’ailleurs contre des gens d’Aqmi", a-t-il ajouté sans en livrer les détails.

 

RFI : l'enquête avance. Interrogé sur l’avancée de l’enquête sur le meurtre des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, Edouard Guillaud a confirmé que les pistes pointent, "pour l’instant vers Al-Qaïda ou un groupe dépendant d’Al-Qaïda". La nébuleuse terroriste "voulait visiblement avoir des Français comme otages et le fait qu'ils étaient journalistes ne pouvait que renforcer leur valeur", a-t-il ajouté, confirmant la volonté d'Al-qaïda de se venger de l'action menée par l'armée française au Mali.

 

Des accusations d'exactions. Le chef d'Etat major des armées a, en revanche, démenti tout comportement brutal de la part des soldats français à l'encontre de la population locale, comme le soutient un chef rebelle touareg dans les colonnes du quotidien Le Monde. "Je ne suis pas dans le roman, je ne suis pas dans l'excès, ce n'est pas la manière dont travaille les militaires français", a-t-il répondu, précisant que "tout excès serait évidemment sanctionné".

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 12:45
The killing of French journalists illustrates the volatile situation in northern Mali

 

8 November 2013 Liesl Louw-Vaudran, ISS Consultant

 

Condolences continue to pour in from across Africa and France following the death of two French journalists in the remote desert town of Kidal, northern Mali, last weekend. Ghislaine Dupont and Claude Verlon, who worked for Radio France International (RFI), were forced into a car in front of the house of one of the leaders of the Touareg Movement for the Liberation of Azawad (MNLA) on Saturday, 2 November, and found shot dead outside the town a few hours later.

 

Malian President Ibrahim Boubacar Keïta said he was ‘devastated’ by their deaths. ‘I find no logic in it. It is an inhumane act,’ he told reporters. RFI, which is very influential in Francophone Africa, was ‘like family’, he said. He promised that everything would be done to find those responsible. On Wednesday, local media reported that up to 35 people had been arrested in relation to the crime, although no details of their identities filtered through. Later a Mauritanian news agency reported that Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) had claimed responsibility for the crime.

 

The killing of the French journalists illustrates the volatile situation that prevails in northern Mali and especially in the Touareg stronghold Kidal, situated 1 500km north of Bamako and surrounded by desert terrain. The assassinations also come in the wake of the liberation of four French hostages, who were held by AQIM in Mali for the past three years. Many questions are still being asked about whether a ransom was paid for these hostages and, if so, whether it was justified.

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 08:45
Mali : ce qu'a tenté l'armée française après l'enlèvement des envoyés spéciaux de RFI

 

08.11.2013 Par Nathalie Guibert  - Le Monde.fr


Plusieurs moyens de la force française Serval au Mali, engagés dans des opérations en cours, ont été dépêchés, en vain, vers Kidal, pour tenter de secourir Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux envoyés spéciaux de Radio France internationale (RFI) assassinés le 2 novembre, a précisé l'état-major de l'armée française, jeudi 7 novembre.

 

Outre les deux hélicoptères de Tessalit, à qui le quartier général de Gao a donné l'ordre d'annuler une mission prévue pour décoller en urgence, deux Rafale ont été déroutés d'une opération dans l'extrême nord du Mali pour tenter d'intercepter les ravisseurs. Hélicoptères et avions arrivèrent tous sur la zone sans avoir pu intervenir.

 

C'est un convoi parti par la piste vers l'est, en direction de Tin-Essako, qui a découvert le véhicule des ravisseurs à 14 h 30, soit une heure après l'alerte donnée par un habitant de Kidal à la force Serval.

 

RAFALE, HÉLICOPTÈRES ET PATROUILLE AU SOL

 

Les Rafale sont arrivés sur ce point, à 12 km de la ville, en même temps que cette patrouille au sol, a expliqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état major de l'armée française. Selon lui, "en fouillant les approches", pour s'assurer que la zone n'était pas piégée, les militaires de la patrouille au sol découvrirent les corps sans vie des deux envoyés spéciaux "aux alentours de 14 h 50".

 

Les hélicoptères sont arrivés eux quarante minutes plus tard, compte tenu des distances, près de 250 km, entre Tessalit et Kidal, où aucun appareil n'est stationné en permanence.

 

"Une force capable de réorienter un avion de chasse configuré pour une mission donnée, ainsi que d'autres moyens, en cinquante minutes est une force très entraînée", a justifié l’état-major en réponse à des questions de la presse sur la réactivité de Serval.

 

Lire notre décryptage : Mali : questions au sujet d’un double assassinat

 

ÉVITEMENT ET ARMEMENT

 

Aucune précision n'a été fournie sur la façon dont les ravisseurs ont pu ou non être pistés par la suite ; leur véhicule abandonné, ils ont pu être emmenés par un autre pick-up. "Des actions combinées de renseignement se poursuivent", a simplement ajouté le colonel Jaron.

 

Douze hélicoptères de Serval sur seize – pour ce qui concerne les forces conventionnelles – étaient mobilisés ces jours derniers pour l'opération Hydre. Cette vaste opération de contrôle de zone a été menée du 20 octobre au 3 novembre avec 1 500 soldats français, maliens et onusiens.

 

Lire : Tuer l'hydre djihadiste au Mali

 

Elle n'a, officiellement, pas permis d'arrêter ou de neutraliser de chefs djihadistes. Dans la région de Gao, ces derniers n'ont pas cessé de s'armer, selon les sources militaires françaises, mais ils poursuivent leur stratégie d'évitement : "Nous avons eu confirmation de leur mode d'action. A l'approche des forces, l'adversaire tente d'échapper au combat. Et nous n'avons pas retrouvé d'armement significatif", a encore précisé le colonel Jaron.

 

UNE IMPORTANTE PLATEFORME LOGISTIQUE NEUTRALISÉE

 

Des sources sur le terrain avaient cependant révélé au Monde que des caches d'armes "résiduelles" avaient été découvertes. L'état-major a annoncé jeudi qu'une plateforme logistique importante a été neutralisée près de Tombouctou.

 

Organisée de façon militaire, "comme l'aurait fait l'armée française", elle comportait en plusieurs lieux du ravitaillement, des véhicules, et des moyens de soutien aux combattants.

 

Entre juin et octobre, soit les cent vingt premiers jours de Serval II, les Français ont été en opération pendant quatre-vingt-dix jours au total. Trente tonnes d'armement et une tonne et demie de matières explosives ont été découvertes, ainsi que des ateliers de fabrication de bombes artisanales.

 

Deux accrochages seulement se sont produits. Le premier le 14 septembre à Bourem, où Serval a fait trois prisonniers, l'un étant mort de ses blessures. Le second à Tombouctou le 1er octobre, au cours duquel les forces spéciales ont tué 10 djihadistes.

 

Lire aussi : Kidal, "ville de tous les dangers" pour les journalistes

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