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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 17:45
UN lifts security zone around Mali town

 

28 October 2015 defenceWeb (Reuters)

 

UN peacekeepers are lifting a security zone they imposed around the town of Kidal in northern Mali because fears of an attack have diminished after rival clans signed a peace deal earlier this month, a UN spokeswoman said.

 

Peacekeepers imposed the 20-km zone on August 20 over concerns that pro-government forces would try to take the separatist stronghold. They began to lift the zone on Monday, said Radhia Achouri, spokeswoman for the MINUSMA mission.

 

"We think there is no more danger. We are no longer fearful for the security of the civilian population. People can attend to their daily business without danger," said Achouri.

 

Risks have diminished since the deal reached between the Ifoghas and Inghad clans, the rival ethnic Tuareg groups supporting the separatist Co-ordination of Azawad Movements and the pro-government militia Platform, respectively.

 

The government also signed an agreement with the separatists in June.

 

The UN mission has been in Mali since 2013, after Malian and French forces recaptured the north from separatists who seized the area in 2012 with help from al Qaeda-linked militants.

 

At the weekend, three civilians died in northern Mali when their vehicle hit a landmine and two UN peacekeepers who went to their aid were wounded when a second mine exploded, a Malian military source said. The mines exploded in the vicinity of a UN base at Tessalit, outside the security zone area, Achouri said.http://www.defenceweb.co.za/index.php?option=com_content&view=article&id=41187:un-lifts-security-zone-around-mali-town&catid=3:Civil%20Security&Itemid=113

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 16:45
Sahel : Trois terroristes mis hors de combat.

 

07/07/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 5 juillet 2015 en fin d’après-midi, les forces spéciales françaises ont conduit une opération dans la région nord de Kidal au Mali.

 

Au cours des combats, deux terroristes ont été capturés et un troisième, Ali Ag Wadossene, a été tué. Il s’agit d’un des responsables opérationnels d’AQMI dans la zone.

 

Deux militaires français des forces spéciales ont été blessés. Leur pronostic vital n’est pas engagé. Ils bénéficieront d’une évacuation stratégique vers la France très prochainement.

 

Cette opération, qui déstabilise la chaîne de commandement d’une katibat d’AQMI, porte à nouveau un coup dur aux groupes armés terroristes au Sahel

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:45
Bamako, Gao puis Kidal: preuves, s'il en faut encore, que l'insécurité est endémique au Mali


08.03.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

On se souviendra des déclarations du Français Hervé Ladsous d'octobre dernier sur la situation au Mali. "Ça n'est plus un contexte de maintien de la paix", avait alors reconnu le chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu. Effectivement, la situation n'est pas stabilisée au Mali. Dans l'est, les attaques se poursuivent contre les forces françaises (la dernière date du 24 février) et onusiennes (28 tués et 75 blessés en 2014). Le pseudo accord de paix de la semaine dernière n'a rien résolu et samedi matin, un attentat a eu lieu à Bamako.

 

Revendication. Le groupe Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l'attaque de Bamako qui a fait cinq tués (voir ci-dessous l'article de notre correspondant à Bamako paru ce matin dans Dimanche Ouest-France).
"Nous revendiquons la dernière opération de Bamako menée par les vaillants combattants d'Al-Mourabitoune pour venger notre prophète de l'Occident mécréant qui l'a insulté et moqué, et notre frère Ahmed Tilemsi", déclare un porte-parole dans un enregistrement audio diffusé par l'agence privée mauritanienne Al-Akhbar. Tilemsi était un chef du groupe tué par l'armée française en décembre dernier (voir mon post ici).

 

rihouay.jpg

 

Tirs sur Kidal. Ce dimanche matin, la ville de Kidal, dans le nord du Mali, a été, une fois de plus, la cible de tirs d'obus et de roquettes (une trentaine de munitions). La base de la Minusma était visée dans cette attaque. Selon la Minusma, le premier bilan fait état de la mort d'un casque bleu, et de 8 autres soldats blessés. Les tirs ont également atteint des citoyens de Kidal à l’extérieur du camp, 2 morts et 4 blessés seraient à dénombrer.

 

Attaque à Gao. Deux poseurs de bombes présumés ont été lynchés à mort et brûlés samedi par la foule à Gao. "Les deux jeunes avaient posé des bombes non loin de la police fluviale de Gao. Ils voulaient les actionner à distance, quand ils ont été surpris par des habitants de Gao qui les ont brûlés", selon une source policière à Gao. Sur les réseaux sociaux, ont circulé samedi des images des dépouilles présumées des deux Arabes lynchés et brûlés par la foule.

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 17:45
photo Minusma

photo Minusma

 

8 March 2015 BBC Afrique

 

A rocket attack on a United Nations base in northern Mali has killed three people and wounded at least 12 others.

 

A peacekeeper died when about 30 rockets struck the base in the desert town of Kidal, said the UN mission. Some rockets missed their target, killing two civilians. It is not clear who carried out the attack. Islamist militants are active in the area. Meanwhile an al-Qaeda-linked group said it carried out an attack in the capital which killed five people on Saturday. Al-Murabitoun, an Islamist group led by Algerian militant Mokhtar Belmokhtar, said the attack on a bar in Bamako was a "revenge operation" against the "infidel West". A gunman opened fire at La Terrasse bar, killing a French national, a Belgian security official working for the EU and three Malians.

 

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 21:45
Mali: nouvelle attaque contre le camp de l’ONU à Kidal, un Casque bleu tchadien tué

Des Casques bleus près de Ber, au nord-est de Tombouctou, au Mali (Marco Dormino/MINUSMA)

 

17 janvier 2015 45eNord.ca (AFP)

 

Le camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Kidal, dans l’extrême nord-est du pays, a été samedi la cible d’une nouvelle attaque au cours de laquelle un Casque bleu tchadien a été tué, a indiqué à l’AFP une source à la Minusma.

 

Tôt samedi matin à Kidal, le camp de la Minusma a été attaqué par les terroristes. Ils ont d’abord lancé un camion piégé vers une entrée du camp. Ensuite, ils ont attaqué. Les soldats de la Minusma ont riposté. Malheureusement, un soldat tchadien de la Minusma a été tué, un autre blessé, a déclaré cette source, travaillant à la Minusma dans cette ville à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako.

 

C’est la première fois que les forces de la Minusma interviennent aussi énergiquement pour faire repousser une attaque, a-t-elle souligné. Plus de dix obus, selon cette source, ont été tirés contre le camp lors de l’assaut.

 

Un habitant de Kidal joint par l’AFP a affirmé avoir entendu samedi matin des coups de feu nourris vers le camp de la Minusma, avec des tirs et des +contre-tirs+, sans être en mesure d’en identifier les sources. Ces échanges de tirs poussaient les résidents à rester calfeutrés chez eux.

 

La Minusma, qui a pris en juillet 2013 le relais d’une force panafricaine pour contribuer à la stabilisation du Mali, a perdu ces derniers mois plusieurs Casques bleus dans les attaques, qui ont également causé de nombreux blessés dans ses rangs.

 

Le 9 janvier, sept Casques bleus sénégalais avaient été blessés lorsque leur véhicule a sauté sur un engin explosif à Kidal, selon la Minusma, qui avait dénoncé une attaque terroriste contre ses forces.

 

Le 4 janvier, six soldats nigériens de l’ONU avaient aussi été blessés par un engin explosif entre les localités de Ménaka et Ansongo, dans la région de Gao, au sud de Kidal.

 

Les violences, qui étaient généralement localisées dans les trois régions administratives formant le Nord, sont également été enregistrées depuis début janvier dans des régions du centre du pays.

 

Vendredi, des jihadistes ont attaqué la ville de Ténenkou, dans la région de Mopti, où l’armée malienne a riposté. Au moins deux militaires maliens y ont été tués, selon une autorité locale et une source au sein de la Minusma.

 

La semaine dernière, des combattants islamistes avaient tenté sans succès d’attaquer Ténenkou mais avaient réussi à frapper d’autres localités de la région voisine de Ségou: une garnison à Nampala, le 5 janvier, la mairie de Dioura dans la nuit du 6 au 7 janvier. Au moins onze soldats maliens ont péri à Nampala, et un civil a été tué près de Dioura, d’après des sources concordantes.

 

L’attaque contre la garnison de Nampala avait été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans des déclarations à l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.

 

Le centre du Mali se situe à la frontière d’une zone où opèrent les groupes armés, dans le vaste Nord ayant été contrôlé pendant près de dix mois – entre 2012 et début 2013 – par divers mouvements dont certains liés à Al-Qaïda.

 

Les groupes jihadistes ont été chassés en grande partie de ces régions par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France à travers l’opération Serval, ensuite rejointe par des troupes de plusieurs pays.

 

Des islamistes restent cependant actifs dans ces zones, où opèrent également diverses bandes armées qui se sont également affrontées entre elles dernièrement.

 

Serval a cédé la place en août 2014 à Barkhane, dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 04:45
Mali: l'ONU condamne l'attaque contre la Minusma à Kidal

 

08 octobre 2014 Romandie.com (AFP)

 

Nations unies (Etats-Unis) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mardi soir l'attaque contre la mission de l'ONU au Mali (Minusma) qui a tué un Casque bleu sénégalais à Kidal (nord), rappelant que de telles attaques peuvent constituer des crimes de guerre.

 

Dans une déclaration unanime, les 15 pays membres réitèrent leur plein soutien à la Minusma et aux forces françaises qui l'appuient.

 

Ils demandent au gouvernement malien de mener rapidement une enquête sur cette attaque et de poursuivre ses auteurs en justice.

 

Ils rappellent aux groupes armés qui opèrent dans le nord du Mali leur engagement de coopérer avec les Nations unies pour éviter des attaques contre les Casques bleus, conformément à la déclaration qu'ils ont signée le 16 septembre 2014 à Alger.

 

Un Casque bleu sénégalais été tué mardi soir par des tirs de roquette contre le camp de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) à Kidal, dans le nord-est de ce pays.

 

Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, a annoncé mardi que les Casques bleus au Mali allaient durcir leur dispositif, après une série d'attaques.

 

M. Ladsous avait assisté mardi matin à Bamako à un hommage à neuf membres du contingent nigérien de la Minusma tués le 3 octobre dans la région de Gao (nord-est du pays).

 

Dans un communiqué publié mardi soir, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon se déclare outré par l'attaque de Kidal, précisant que des agresseurs non-identifiés ont lancé environ six explosifs vers le camp de la mission.

 

Il s'agit, souligne l'ONU, de la deuxième attaque en cinq jours contre la Minusma et elle porte à 31 Casques bleus tués et 91 blessés le bilan des victimes d'actes hostiles depuis le 1er juillet 2013.

 

M. Ban rappelle à toutes les parties leur responsabilité de prévenir les attaques contre les Casques bleus. Il souligne qu'une solution politique est la seule voie vers une paix et une stabilité durables au Mali.

 

Le Conseil de sécurité doit examiner mercredi la situation au Mali, au cours d'une séance qui était prévue de longue date et où M. Ladsous doit s'adresser au Conseil depuis Bamako par vidéo-conférence.

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 05:45
Mali: une opération antimoto lancée autour de Kidal

 

29-09-2014 Par RFI

 

Le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, s'est inquiété samedi de la résurgence des jihadistes dans le nord du Mali, où plusieurs soldats de l'ONU ont été tués ces dernières semaines. Après ces attaques contre des convois de la Minusma, une grande opération antimoto a été lancée à Kidal et au nord de la ville.

 

Lire l’article

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:45
Accord de défense avec la France : Bientôt la signature

 

5 juin 2014 maliactu.net

 

Le point presse du ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication a été aussi l’occasion pour Mahamadou Camara d’annoncer aux hommes de médias que l’accord de coopération militaire avec la France sera signé dans les prochaines semaines.

 

Selon lui, cet accord va beaucoup aider notre pays dans le domaine militaire, et non le contraire, pour la simple raison que « le chef de l’Etat est très pointilleux sur la question de souveraineté nationale ».

 

Cet accord, s’il venait à être signé, pourrait sûrement détendre un tant soit peu le climat sombre entre les autorités maliennes et françaises, suite aux derniers évènements survenus à Kidal.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:45
La France va-t-elle caler à Kidal?

 

26 mai 2014 - JDD

 

AUTOUR DU MONDE - Les accords de Ouagadougou du 18 juin 2013 étaient clairs. C’est à Kidal qu’auraient dû être cantonnés avec leurs armes les combattants touareg du MNLA, en attendant qu’un compromis soit trouvé avec le gouvernement de Bamako sur le degré d’autonomie accordé à cette vaste étendue du nord, aux frontières du Niger et de l’Algérie. Mercredi, après plusieurs jours d’affrontements, le MNLA s’est emparé de la ville. Il y a eu des morts et des prisonniers.

 

En apprenant la nouvelle dans l’avion qui le ramenait d’Alger, Jean-Yves Le Drian a lu sur son téléphone portable l’e-mail que lui envoyait son directeur de cabinet : "IBK nous a dupés." Une formule raccourcie pour rappeler que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, avait juré de ne pas lancer d’offensive sur Kidal et qu’il avait assuré par la suite n’avoir agi qu’en état de légitime défense face au MNLA. Un discours à l’identique de celui des rebelles touareg, qui prétextaient s’être mobilisés dans le seul but de se défendre face aux 1.500 hommes de troupes envoyés par Bamako.

 

"IBK n’aurait jamais dû lancer ses hommes si loin de leur base sur un terrain qu’ils ne connaissent pas pour y affronter des groupes qui s’y battent depuis des générations!", souligne un officiel français proche du dossier. À Paris, on tire de cet épisode deux leçons : la première, c’est qu’il va falloir rester encore un peu plus longtemps. Pas tellement en effectifs, car il ne reste que 1.000 soldats français au Mali sur les 4.500 engagés au plus fort de l’opération Serval. Mais le commandement de la lutte contreterroriste qui devait être déployé à N’Djamena ces jours-ci devra attendre "quelques semaines" que la situation se calme au Mali. Raison pour laquelle la France a salué l’initiative de médiation du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour obtenir un cessez-le-feu entre le pouvoir malien et le MNLA à Kidal.

 

"La mission de la France au Mali est quasiment accomplie"

 

Le président de l’Union africaine avait reçu il y a quinze jours à Nouakchott le ministre français de la Défense et, plus récemment, à Kidal, la France s’est activée grâce à l’appui décisif et des plus discrets de l’ambassadeur français à Bamako, Gilles Huberson, un ancien officier spécialiste du terrorisme. Un diplomate-officier dans la crise Pourquoi pas davantage de visibilité pour la France? "Parce que notre mission au Mali est quasiment accomplie, répond-on au ministère de la Défense. Nous ne sommes plus sur place que pour faire du contre-terrorisme." La deuxième leçon, c’est qu’une solution politique doit désormais devenir la priorité.

 

Jean-Yves Le Drian a été ravi d’apprendre à Alger que les diplomates et militaires algériens souhaitaient rapidement inviter les parties à venir dialoguer. "Mais pas ceux qui refusent l’intégrité du Mali ou les partisans du terrorisme", souligne un ministre algérien au JDD. Il faut faire vite. D’autres foyers brûlent : la Centrafrique, où les ex-Séléka n’ont pas dit leur dernier mot, et la Libye, où la traque lancée contre Mokhtar Belmokhtar par les Français et les Américains continue. Kidal était jusqu’à présent un abcès de fixation. Son éruption doit être soignée sous peine de gangrener l’un des rares succès de la politique étrangère de François Hollande.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:47
Mali: « une cinquantaine » de soldats tués lors des combats à Kidal (ministre de la Défense)

 

25.05.2014 maliactu.net

 

Les forces maliennes ont enregistré dans leurs rangs « une cinquantaine de morts » lors des récents combats à Kidal (extrême nord-est) contre les groupes armés, qui contrôlent la ville depuis quatre jours, a indiqué dimanche soir le ministre malien de la Défense.

 

« Du point de vue du bilan » des affrontements des 17 et 21 mai, « nous avons une cinquantaine de morts, malheureusement, et une quarantaine de blessés – 48 blessés. De l’autre côté, on ne connaît pas leur bilan, on sait qu’eux aussi ont eu des pertes », a déclaré le ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, sur la télévision publique ORTM captée à Dakar.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 12:45
photo G. Belan (FOB)

photo G. Belan (FOB)

 

04-04-2014 par RFI

 

Commencées en début de semaine, des patrouilles de grande envergure initiées par l'armée malienne avec l'appui des forces étrangères, notamment françaises, se poursuivent. Des jihadistes présumés ont été arrêtés dans la région de Kidal, affirme l’armée malienne.

« L'armée malienne, qui organise actuellement une vaste patrouille dans la région de Tombouctou et de Kidal, a arrêté cette semaine [...] plusieurs jihadistes », a affirmé un officier malien. Les présumés jihadistes ont été arrêtés dans la région de Kidal, dont certains alors qu’ils étaient à bord d’un véhicule. « Le chiffre de dix » arrestations ne serait pas exagéré, selon une source militaire malienne, mais leur nombre exact n’a pas été divulgué, « pour des raisons de stratégie », explique un officier malien.

 

Les jihadistes de retour dans le Nord

D’autres opérations militaires sont en effet en cours dans la région. Pour être plus précis, des patrouilles de grande envergure, dans les régions de Kidal, et surtout de Tombouctou, au nord-ouest. Des soldats des quatre bataillons de l’armée malienne, formés par des instructeurs des pays de l’Union européenne, participent à ces patrouilles dont l’objectif premier est la sécurisation des biens et des personnes. Mais la traque des jihadistes fait également partie des objectifs de l’armée malienne, appuyée notamment par endroits par les militaires français de l’opération Serval. « Les soldats de l'opération Serval sont en appui des forces armées maliennes aux alentours de Kidal », a confirmé une source militaire française.

 

 → A (RE)LIRE : Paix dans le nord du Mali, des efforts vains ?

 

Sur le terrain, différentes sources sécuritaires sont formelles : les jihadistes reviennent de plus en plus. Ils auraient la ferme intention de se reconstituer et de reprendre le contrôle du septentrion malien.

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 12:45
Mali: le MNLA reprend la “guerre”

 

29 novembre, 2013 – BBC Afrique

 

La rébellion touareg a annoncé qu'elle reprenait la guerre contre l'armée malienne, en riposte aux incidents de la veille à l'aéroport de Kidal, dans le nord du Mali.

 

"Là où on trouvera l'armée malienne, on lancera l'assaut sur elle. Ce sera automatique. Les mises en garde sont terminées", a déclaré à l'AFP Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.

 

"Ce qui s'est passée est une déclaration de guerre. Nous allons leur livrer cette guerre", a affirmé M. Maïga.

 

Jeudi, quelques centaines de manifestants avaient pénétré dans l'aéroport de Kidal, poussant le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly, qui devait s'y poser, à faire demi-tour.

 

D'après certains protestataires, les militaires maliens ont ouvert le feu sur eux.

 

Selon le MNLA, les tirs "à balles réelles", "sur des femmes et des enfants qui manifestaient pacifiquement", ont fait un mort et cinq blessés .

 

Pour le gouvernement malien, ses troupes, "prises à partie par des éléments incontrôlés", ont procédé à des "tirs de sommation" après avoir essuyé "des jets de pierre et des tirs d'armes".

 

La MINUSMA appelle à la retenue

 

La MINUSMA, la force de l’ONU au Mali, a invité vendredi à la retenue et à la reprise des discussions entre Bamako et la rébellion.

 

Mais le MNLA accuse les autorités maliennes de "violer les accords de Ouagadougou”.

 

Les mouvements rebelles touareg avaient signé en juin à Ouagadougou un accord de paix avec Bamako visant à permettre l'organisation de la présidentielle de juillet à Kidal, ville sous contrôle des groupes armés touareg.

 

Les relations entre les deux parties se sont envenimées ces dernières semaines, malgré la tenue le week-end dernier du premier tour des élections législatives, qui se sont convenablement déroulées dans le nord du Mali.

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 00:40
Mali: un véhicule militaire français saute sur une mine à Kidal, 3 soldats blessés

 

20 novembre 2013 19h03 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Trois soldats français ont été légèrement blessés dans la nuit de mardi à mercredi à Kidal, fief des rebelles touareg dans le nord-est du Mali, quand leur véhicule a sauté sur une mine, a appris mercredi l'AFP de sources militaires malienne et françaises.

 

Un véhicule de l'armée française a été touché par une explosion due vraisemblablement à un engin explosif, une mine sur laquelle le véhicule a sauté vers 01H00 (GMT et locale) ce mercredi. Trois soldats français ont été blessés mais leur vie n'est pas du tout en danger, a déclaré une source sécuritaire malienne.

 

L'information a été confirmée par le service de communication de l'opération (militaire française) Serval au Mali.

 

Le véhicule a été touché par un engin explosif, mercredi à 01HOO vers la sortie sud de la ville de Kidal. Trois soldats français ont été légèrement blessés, selon ce service à Bamako.

 

Selon la même source, les trois soldats ont été évacués vers la localité de Gao, plus grande ville du nord du Mali située à environ 300 kilomètres au sud de Kidal.

 

Les trois soldats souffrent de traumatismes sonores et devraient pouvoir reprendre leurs activités dans les jours qui viennent, a affirmé à l'AFP à Paris le porte-parole de l'état-major de l'armée française, le colonel Gilles Jaron.

 

Selon lui, l'incident s'est produit à la sortie sud-est de Kidal alors que les soldats rentraient de patrouille pour regagner leur camp.

 

Il n'a pas précisé s'il s'agissait d'une mine ou d'un engin explosif artisanal. On est en train de regarder pour connaître l'origine de l'explosion, a-t-il dit.

 

Selon le colonel Jaron, une roue du blindé léger dans lequel circulaient les soldats a été arrachée à la suite de l'incident.

 

Kidal, ville de l'extrême nord-est du Mali, est le fief des rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui avait repris pied dans la localité à la faveur de l'intervention militaire française en janvier.

 

L'armée française, fer de lance de l'offensive anti-islamiste, y poursuit sa traque des jihadistes qui avaient occupé la ville, ainsi que les deux autres grandes agglomérations du nord du Mali, Gao et Tombouctou, pendant neuf mois en 2012.

 

Ils en ont en grande partie été chassés, mais des éléments islamistes armés continuent à sévir dans le nord du Mali, comme en témoigne l'enlèvement et le meurtre le 2 novembre de deux journalistes français à Kidal.

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 12:45
The killing of French journalists illustrates the volatile situation in northern Mali

 

8 November 2013 Liesl Louw-Vaudran, ISS Consultant

 

Condolences continue to pour in from across Africa and France following the death of two French journalists in the remote desert town of Kidal, northern Mali, last weekend. Ghislaine Dupont and Claude Verlon, who worked for Radio France International (RFI), were forced into a car in front of the house of one of the leaders of the Touareg Movement for the Liberation of Azawad (MNLA) on Saturday, 2 November, and found shot dead outside the town a few hours later.

 

Malian President Ibrahim Boubacar Keïta said he was ‘devastated’ by their deaths. ‘I find no logic in it. It is an inhumane act,’ he told reporters. RFI, which is very influential in Francophone Africa, was ‘like family’, he said. He promised that everything would be done to find those responsible. On Wednesday, local media reported that up to 35 people had been arrested in relation to the crime, although no details of their identities filtered through. Later a Mauritanian news agency reported that Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) had claimed responsibility for the crime.

 

The killing of the French journalists illustrates the volatile situation that prevails in northern Mali and especially in the Touareg stronghold Kidal, situated 1 500km north of Bamako and surrounded by desert terrain. The assassinations also come in the wake of the liberation of four French hostages, who were held by AQIM in Mali for the past three years. Many questions are still being asked about whether a ransom was paid for these hostages and, if so, whether it was justified.

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 18:45
Serval est engagé dans la sécurisation du nord du Mali et adapte son dispositif

Mali: En appui des forces maliennes et de la MINUSMA, Serval est engagé dans la sécurisation du nord du Mali et adapte son dispositif

 

04/11/2013 20:12 Sources : EMA

 

Depuis le 3 novembre 2013, près de 150 hommes en provenance de Gao sont arrivés à Kidal pour renforcer le dispositif de la force Serval déjà présent sur zone. Ce renforcement, ponctuel, s’inscrit dans l’ensemble des mesures prises pour appuyer le travail constant de sécurisation mené au nord du Mali.

 

En appui des forces maliennes et de la MINUSMA, la force Serval poursuit sa mission de sécurisation du nord du Mali contre les groupes terroristes qui contrôlaient les axes et les principales villes de cette région avant le lancement de l’opération, le 11 janvier 2013.

 

A la suite de l’événement survenu à Kidal le 2 novembre et de l’assassinat de deux journalistes français, le dispositif militaire a été adapté dans la région.

 

150 hommes ont été projetés en renfort à Kidal en provenance de Gao depuis le 3 novembre. Cette décision permet de renforcer la sécurisation de la zone.

 

Ce type de renforcements ponctuels, comme celui aujourd’hui conduit à Kidal, illustre la capacité d’action de la force Serval à partir de ses éléments basés à Gao. La force Serval peut ainsi engager des éléments sur différents points en fonction des besoins.

 

Sur décision du Président de la République, l’allègement de la force a marqué un palier dès le mois de septembre pour que les militaires français présents au Mali puissent contribuer au soutien de la sécurisation des élections législatives.

 

La sécurisation de ces élections, dont le premier tour est prévu le 24 novembre, est confiée aux forces de sécurité maliennes. Ces dernières seront appuyées par les forces de la MINUSMA, elles-mêmes soutenues, en fonction de leurs besoins, par les éléments de la force Serval.

 

Dans le cadre de cette mission, la force Serval s’est mise en situation de pouvoir répondre à toute demande de soutien, en adaptant son dispositif en fonction de l’effort à produire.

 

En prévision de la préparation de ces élections, la force Serval avait déjà procédé au début du mois d’octobre à la relève de la compagnie présente de Kidal par une unité en provenance des forces prépositionnées. Cette relève marquait un palier dans le processus initial d’allègement du dispositif Serval.

 

Parallèlement et en coordination avec les FAMA et la MINUSMA, près de 3000 militaires de la force Serval poursuivent les opérations de sécurisation visant à affaiblir les groupes terroristes. Serval appuie également la montée en puissance des éléments de la MINUSMA.

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 17:55
forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

forces spéciales françaises dans Kidal, début 2013

 

 4 novembre, 2013 FOB

 

kidalLe 20 septembre dernier, à Bamako, François Hollande déclarait « nous avons gagné cette guerre, nous avons chassé les terroristes ». Patatras… La mort tragique à Kidal de deux journalistes de RFI qui coïncide (est ce un hasard ?) avec la libération des otages du Niger, a malheureusement mis à mal cette déclaration optimiste. Mais ce double assassinat, qui a pris un relief particulier dans les médias français dominés par les réactions émotives, n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car sur le fond, le problème du « terrorisme » et du Mali tout entier ne semble pas avoir été réglé. Deux semaines avant la mort des deux journalistes, le lancement de l’opération Hydre montrait déjà que rien n’était réglé dans le nord : 1500 hommes de Serval, de la Minusma et des forces armées maliennes opéraient au sud et au nord de la boucle du Niger avec comme objectif, « le maintien de la pression sur les groupes terroristes » nous expliquait-on officiellement. Belle phrase en vérité, qui vient non seulement contredire la déclaration du président de la République (doit on maintenir la pression sur quelque chose qui n’existe plus ?) et qui pose surtout un redoutable problème de physique. Sigourney Weaver se battant au lance-flamme contre Alien nous avait rappelé que « dans le vide, personne ne vous entend crier ». Plus près de nous, c’est Sandra Bullock qui se livre dans Gravity à des expériences de physique amusante sur la pressurisation en orbite terrestre. Maintenir une pression dans le vide politique et géographique du Sahel n’est pas plus facile ni moins dangeureux.

 

Certes le massif des Iforas a été « nettoyé » au cours de l’opération Serval et le bilan militaire de l’opération est flatteur. Mais cette réussite n’a aucunement réglé la question de l’irrédentisme du nord du pays sur lequel prospère l’islamisme. Comment aurait-il pu en aller autrement ? On a donc bien compris que les « terroristes », si toutefois ils avaient été véritablement chassés, sont maintenant de retour. « L’action française relève maintenant du contre-terrorisme » déclarait mercredi à l’assemblé nationale Jean Yves le Drian. Pour cette nouvelle phase qui débute, la France réarticule son dispositif : les maigres effectifs présents sur l’aéroport de Kidal (on parle de seulement 200 hommes) seront renforcés et l’objectif de réduire rapidement l’empreinte française dans le pays sera difficile à tenir. Pas plus qu’une opération militaire, la tenue des élections législatives le 24 novembre prochain ne garantira la stabilité à venir. Plus à l’est, l’opération Epervier débutée au Tchad en 1986 pour une banale histoire là aussi de dépressurisation du nord  du pays dure toujours… Et juste au sud du Tchad, c’est à présent une opération qui se prépare en République Centre Africaine, ventre mou de l’Afrique Noire francophone. Le tout sur fond de dissolution des régiments et de paupérisation des armées. On souhaite bon courage aux planificateurs de l’EMA…

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:45
SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal

 

14/10/2013 Sources : EMA

 

Depuis le 1er octobre 2013, le bataillon sénégalais de la MINUSMA, le détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force Serval et une section du groupement tactique interarmes Désert mènent des patrouilles mixtes dans la ville de Kidal et ses environs, afin de sécuriser la région.

 

Les DLA ont un rôle fondamental au sein du dispositif déployé dans le nord du Mali. Ils coordonnent les opérations entre les forces internationales de la MINUSMA, les forces armées maliennes et la force Serval : « nous avons pour mission d’entretenir dans un premier temps la coordination et la cohérence des actions entre la force Serval et les contingents de la MINUSMA. Nous n’avons pas les mêmes procédures de travail, notre objectif est de rationaliser ces méthodes pour mieux agir, notamment dans le domaine des transmissions, puis de mutualiser les moyens. Nous avons également pour mission d’appuyer le commandement des contingents des forces concourantes, à l’aide des moyens spécialisés dont nous disposons, comme dans les domaines du déminage, de l’appui feu, de l’appui sanitaire, etc. » précise le commandant du DLA déployé à Kidal.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal
SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal
SERVAL en appui aux FAMa et à la MINUSMA pour sécuriser Kidal
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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 07:45
Les opérations de la force française Serval se poursuivent au Mali (EMA/armée de Terre)

Les opérations de la force française Serval se poursuivent au Mali (EMA/armée de Terre)

 

11/10/2013 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca
 

Alors que les violences ont repris de plus belle dans le Nord du Mali à peine un mois et demi après l’élection présidentielle qui devait mener à la réconciliation nationale, la présence des forces françaises au Mali se révèle plus pertinente que jamais.

 

Quelques jours avant cette soudaine dégradation de la situation sécuritaire, le nouveau président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, affirmait à l’ONU que son pays s’engageait dans la voie de la réconciliation et qu’il était sur le point de retrouver sa place dans le concert des nations.

Mais soudain, tout dégénère!

Le 28 septembre, 16 soldats maliens perdent la vie dans un attentat suicide d’AQMI mené par deux kamikazes à Tombouctou.

Du 28 au 30 septembre, des combats opposent soldats maliens et rebelles touareg à Kidal et ne prennent fin qu’après l’intervention des Casques bleus de l’ONU.

Et les islamistes armés du nord du Mali continuent de plus belle en octobre: mardi 8 octobre, ils dynamitent un pont près de la frontière nigérienne, lundi 7 octobre à l’arme lourde sur Gao.

La présence des Casques bleus et, surtout, l’appui des 3.200 soldats de l’opération française Serval, toujours active, empêchent la situation de dégénérer… pour l’instant.

 

 

Cette escalade de violences dans le Nord suscite pourtant bien des questions sur les capacités de l’armée à faire face aux menaces djihadistes et aux velléités autonomistes touareg, après la débâcle subie en 2012 par les militaires maliens face aux groupes armés, mieux équipés, qui ont occupé plusieurs mois durant ces vastes régions allant de Kidal à Tombouctou et à Gao.

Le général français Grégoire de Saint-Quentin, ex-patron de l’opération Serval qui a libéré le Nord malien du joug des extrémistes liés à Al-Qaïda, déclarait en juillet dernier que le Mali n’est pas «complètement stabilisé» malgré «une dynamique de succès militaires répétés» et, en juillet aussi, le général François Lecointre, commandant de la mission européenne chargée de la formation de l’armée malienne (EUTM Mali), a estimé qu’il faudrait au moins un an de plus pour mener sa tâche à son terme.

Un VAB du peloton de soutien du 1er escadron du 1er REC franchit un oued à pleine vitesse. Le dispositif militaire français est allégé, tout en conservant la capacité d’appuyer les forces de la MINUSMA et des FAMA (EMA/Armée de terre)

 

Sans l’opération Serval, que certains avaient peut-être un peu oubliée, l’armée malienne, même aidée par les Casques bleus de la MINUSMA, ne parviendrait pas à contenir le MUJAO et AQMI, les deux principaux groupes armés qui ont occupé pendant neuf mois en 2012 le nord du Mali, y commettant de nombreuses exactions avant l’intervention armée initiée par la France en janvier.

Les opérations aériennes de Servalse se sont poursuivies en ce début d’octobre avec 80 sorties, dont une cinquantaine effectuées par les avions de chasse, une vingtaine ont été dédiées aux missions de transport, une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Au sol, la force Serval agit en étroite coordination avec les unités de la MINUSMA afin de réduire la capacité d’action des groupes terroristes.

En outre, le bataillon logistique poursuit ses opérations de soutien de la force .Par exemple, le 05 octobre, une rame d’une trentaine de véhicules, dont 5 conteneurs, partait vers le nord, depuis Gao, avec du matériel de maintenance, des vivres, du carburant, à destination des unités qui appuient les forces de la MINUSMA, notamment à Kidal et à Tessalit.

 

Serval aujourd’hui en trois exemples

S’il fallait une illustration de la pertinence de Serval au Mali, la neutralisation le 1er octobre à Douaya d’une dizaine de terroristes pourrait être exemple éloquent.

Le 1er octobre, quand des renseignements «population» font état de la présence de « pick-up » suspects à Douaya, au Nord de Tombouctou, Serval lance alors une reconnaissance en combinant des moyens terrestres et aéromobiles. L’arrivée de militaires français dans la zone provoque l’esquive des terroristes dont les véhicules quittent le village à vive allure.

Après relocalisation d’un des « pick-up » et identification positive, un tir de sommation est effectué par un hélicoptère afin de stopper le véhicule. Les terroristes ont immédiatement débarqué du véhicule et ouvert le feu sur l’appareil, engageant ainsi le combat. Après destruction du « pick-up », le combat se poursuit au sol durant près de 4 heures et de termine par la neutralisation d’une dizaine de terroristes.

Autre exemple, le 7 octobre, lorsque 5 roquettes ont été tirées en direction de Gao, des équipes spécialisées en déminage EOD («Explosive Ordnance Disposal») du GTIA ont rapidement été engagées pour isoler et détruire une roquette de type 122 mm lancée mais non-explosée.

De plus, une unité en alerte, la «quick response force, QRF» s’est immédiatement déployée pour sécuriser les lieux et s’assurer que la population civile n’était pas menacée et un militaire malien, victime de ce tir, a été rapidement pris en charge par l’équipe médicale de la force serval et transféré à l’hôpital de Bamako.

Dernière illustration du travail de Serval au Mali, le 8 octobre, lors de l’ explosion qui a visé un pont situé à 40 km au Sud d’Ansongo sur un affluent à l’Est du fleuve Niger, les missions de renseignement aériennes conduites par Serval ont permis de confirmer l’absence de dégât majeur sur le pont.

Le bataillon nigérien de la MINUSMA, déployé sur zone, a découvert alors deux charges artisanales sous le pont, dont une non-explosée et c’est l’intervention d’une équipe EOD de la force Serval a permis de la neutraliser rapidement.

 

Pour les djihadistes, l’ennemi, c’est la France

Environ 3.200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA, rappelle le ministère français de la Défense dans un point qu’il fait de la situation.

Parlant des forces maliennes, le ministre malien de la Sécurité intérieure, le général Sada Samaké, avait déclaré lors d’une visite ce mois-ci à Tombouctou: «Il y a des défaillances, il faut avoir le courage de le reconnaître, mais [...] nous allons prendre toutes les dispositions pour que la situation soit maîtrisée.»

Mais les djihadistes, eux, ne se trompent pas: pour eux, l’ennemi, c’est la France!

«Les attaques contre les ennemis de l’islam vont continuer», a déclaré Abou Walid Sahraoui, un porte-parole du MUJAO.

«Notre ennemi est la France qui travaille avec l’armée du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Guinée, du Togo, contre les musulmans», et « tous ces pays sont nos ennemis et nous allons les traiter comme des ennemis», a-t-il ajouté.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:45
Mali: échanges de tirs à Kidal

30 septembre, 2013 - 00:22 GMT BBC Afrique

 

Des militaires maliens et des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) se sont affrontés à Kidal.

 

Le MNLA a affirmé que trois de ses hommes avaient été blessés lors de ces échanges de tirs dimanche soir dans cette ville du nord-est du Mali qu'il contrôle en partie.

 

La rebellion touareg a accusé l'armée d'avoir ouvert le feu en premier, l'accusant d'"actes de provocation".

 

"Des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile du MNLA alors que celle-ci circulait dans le centre de Kidal", a déclaré le porte-parole du MNLA, Moussa Ag Attaher, dans un communiqué.

 

"Cette flagrante agression a poussé le reste de l'unité à riposter. Suite à ce grave incident, d'autres échanges de tirs ont eu lieu", a ajouté M. Ag Attaher.

 

Du côté des forces maliennes, l'on affirme que des soldats tenant un checkpoint au centre de Kidal avaient été pris dans des échanges de tirs.

 

Les militaires ont été attaqués, ils ont riposté et pris le dessus sur les assaillants et contrôlaient leurs positions dimanche soir, dit-on à l'état major de l'armée. Deux soldats auraient été légèrement blessés.

 

Le MNLA a repris le contrôle de Kidal en février après la débacle des islamistes forcés de quitter les principales villes du nord du Mali sous la pression des troupes françaises et africaines.

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 06:45
Reprise des discussions à Ouagadougou pour un accord au Mali

13 juin 2013 Romandie.com (AFP)

 

OUAGADOUGOU - Les discussions ont repris jeudi à Ouagadougou pour parvenir à un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, au lendemain de tractations à Bamako qui n'ont pas permis d'aboutir.

 

De retour du Mali, le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé a retrouvé dans la soirée pour des entretiens formels la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), a constaté un journaliste de l'AFP.

 

M. Bassolé est accompagné des diplomates (ONU, Union africaine, Union européenne, entre autres) qui l'assistent au nom de la communauté internationale. Il a eu avec eux en milieu de journée une longue séance de travail.

 

L'émissaire principal des autorités maliennes, l'ancien ministre Tiébilé Dramé, qui aura pour la première fois des militaires dans sa délégation, doit faire son retour dans la soirée dans la capitale burkinabè, a-t-on appris de source proche de la médiation.

 

Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations ont pour objectif de permettre un retour de l'armée malienne dans la ville de Kidal, dans la perspective de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 

Il s'agit désormais de rediscuter le texte élaboré ces derniers jours et accepté par les mouvements touareg, mais rejeté en l'état par Bamako.

 

D'intenses tractations menées par M. Bassolé et ses partenaires internationaux, venus rencontrer mercredi à Bamako le président malien par intérim Dioncounda Traoré, ont échoué à convaincre le régime malien de signer l'accord mis au point à Ouagadougou. Attendu en début de semaine, un accord n'est désormais plus espéré avant quelques jours.

 

Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté du pouvoir malien, sur le calendrier du cantonnement et du désarmement des combattants touareg, et sur les poursuites judiciaires engagées contre des chefs rebelles, dont Bamako refuse la suspension prévue dans le projet d'accord.

 

Un diplomate participant aux discussions se montrait jeudi pessimiste pour les prochains jours: le gouvernement à Bamako est fragile, l'opinion est surchauffée, finaliser un accord risque de prendre du temps, a-t-il affirmé à l'AFP.

 

Les rebelles touareg se sont installés fin janvier à Kidal à la faveur de l'intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du nord du Mali, s'alliant d'abord au MNLA qui avait lancé l'offensive, avant d'évincer ce mouvement dans la région.

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:45
Mali: l’accord entre Bamako et les Touareg sur Kidal devrait être finalisé mercredi

Mise à jour 12/06/13 à 10h50 par Jacques N. Godbout 45eNord.ca

 

À Ouagadougou, au Burkina Faso, les rebelles touaregs ont accepté l’accord appuyé par la communauté internationale soumis par le médiateur burkinabé, Blaise Compaoré, et le représentant du gouvernement malien s’est déclaré prêt à le signer moyennant certains amendements.

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Après Tiébilé Dramé, le chef de la délégation malienne aux négociations de Ougadougou, parti mardi consulter son gouvernement sur l’accord proposé par le médiateur burkinabé, le chef de la diplomatie du Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, est parti à son tour aujourd’hui pour Bamako pour arracher l’accord des autorités maliennes au compromis conclu avec les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, rapporte le Figaro.

Le ministre Djibrill Bassolé est parti à bord d’un avion des Nations-Unies pour la capitale malienne où il «s’entretiendra avec le président (malien par intérim) Dioncounda Traoré pour lever les derniers blocages», a indiqué un membre de sa délégation, selon ce que rapporte le quotidien français ce matin.

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L’accord prévoit un retour de l’armée malienne à Kidal, jusque-là refusé par les mouvements armés touaregs par peur d’exactions et de représailles de la part des forces gouvernementales.

Bamako s’est déclaré prêt mardi à signer le projet d’accord si «quelques amendements» y sont apportés qui ne seraient pas «de nature à dénaturer le texte initial», rapporte l’AFP, citant une source gouvernementale malienne qui n’a toutefois pas précisé quelles étaient les modifications souhaitées par le gouvernement malien.

«Je poursuis les consultations à Bamako», a indiqué le chef de la délégation malienne, l’ancien ministre Tiébilé Dramé, selon qui, toutefois, «la poursuite des consultations ne remet en cause ni le processus de Ouagadougou ni la signature d’un accord».

Cet accord créerait «les conditions de sécurité indispensables à la tenue d’élections libres et transparentes» pour le premier tour de la présidentielle, prévue pour le 28 juillet prochain.

Le vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad, Mahamadou Djeri Maiga, le 5 juin 2013 à Ouagadougou (Photo: Archives/Ahmed Ouoba/AFP)

«Le MNLA et le HCUA ( le Mouvement national de libération de l’Azawad et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad) sont pour leur part prêts à signer le document «tel qu’il nous a été donné par la médiation», a déclaré à Ouagadougou le chef de délégation touareg, Mahamadou Djeri Maïga, précisant que les groupes touaregs ne seront pas «un obstacle pour les élections», et assurant leur «disponibilité totale [à ] aller à la paix».

Selon le chef touareg, le désarmement des combattants touaregs n’interviendrait alors qu’après l’élection présidentielle et la signature avec les autorités légitimes issues de ces élections d’une entente «finale» accordant un statut particulier à l’Azawad.

Entre temps, les forces touaregs ne seront pas désarmées, mais plutôt cantonnées avec leurs armes.

En outre, a aussi précisé le chef de la délégation touareg, si l’accord est appliqué «à la lettre» avec les «garde-fous» prévus, «il n’y aura pas de bavure» de l’armée malienne à son retour à Kidal, car elle ne pourra pas «se venger sur les populations civiles», a encore ajouté le chef de la délégation touareg.

Il semblerait en effet qu’en vertu de l’accord l’armée française et la Minusma, la mission des Nations Unies au Mali, dont le déploiement est prévu pour juillet, seront appelées à encadrer les forces maliennes à Kidal pendant le premier tour de la présidentielle, ce qui devrait convenir tout à la fois aux touaregs, qui réclamaient au départ que ce soit la Minusma qui sécurise le dérouelement du scrutin du 28 juillet, et le gouvernement de Bamako, qui tenait, lui, à ce que l’armée et l’administration maliennes soient présentes sur tout le territoire.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, souhaite pour sa part la signature du projet d’accord, a-t-il déclaré mercredi: « »J’ai vu le texte (de l’accord) hier. C’est un bon texte et j’espère, si possible, qu’aujourd’hui même il sera signé», ajoutant «Si c’est le cas, ce sera un succès considérable puisqu’en quelques mois on sera passé d’une situation épouvantable au Mali, [qu'on ]) gagné sur le plan militaire, [jeté] les bases du développement économique et préparé les élections du mois de juillet».

Il ne reste donc plus maintenant qu’à attendre le retour à Ouagadougou de Tiébilé Dramé, le chef de la délégation malienne parti consulter son gouvernement, et qui devrait être de retour ce mercredi dans la capitale burkinabé.

L’importance de l’enjeu

L’importance de la réussite des négociations de Ouagadougou, non seulement pour l’Afrique, la communauté internationale et le Mali, mais aussi pour le chef de la délégation malienne lui-même, donne à penser qu’il est probable qu’il est probable que Bamako signe finalement l’accord à son tour dès demain.

Le refus par le MNLA de la présence de l’armée et de l’administration maliennes dans la ville compromettent la tenue dans tout le pays du premier tour de la présidentielle prévue pour le 28 juillet, alors que les ministres européens des Affaires étrangères ont réaffirmé lundi 27 mai qu’il était essentiel que les élections prévues au Mali puissent se tenir sur l’ensemble du territoire, «y compris dans la région de Kidal et dans les camps de réfugiés».

Dans ce contexte, l’UE avait alors encouragé la Commission Nationale de Dialogue et de Réconciliation à «engager ses travaux dans les meilleurs délais afin d’assurer un dialogue national inclusif ouvert à la fois aux représentants civils et aux représentants des groupes armés non-terroristes et non-criminels qui ont déposé les armes» et le président malien de transition, Dioncounda Traoré, avait récemment affirmé être disposé à dialoguer avec le MNLA en prônant une plus grande décentralisation tout en excluant une autonomie du nord du pays.

Au lieu du dialogue, l’actuel ministre malien des Affaires étrangères, Tièman Coulibaly, avait déclaré que «L’armée va marcher sur Kidal!» et, drôle de prélude à des négociations, l’armée a lancé un assaut et délogé la semaine dernière les rebelles d’Anefis, à une centaine de kilomètres au sud de Kidal.

Toutefois, non seulement une solution politique serait nettement préférable à une intervention militaire, mais pour le chef de la délégation malienne à Ouagadougou, Tiébilé Dramé (ex-ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de transition entre 1991 et 1992 après le renversement du régime de Moussa Traoré par Amadou Toumani Touré et candidat à l’élection présidentielle malienne de 2007), des négociations réussies qui seraient portées à son crédit le placeraient sans doute dans une situation avantageuse sur l’échiquier politique malien.

Tout porte donc à croire que, tel qu’annoncé, Tiébilé Dramé de retour mercredi à Ouagadougou pour parapher l’accord.

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 16:45
 En attendant les négociations avec les touaregs, l’armée malienne poursuit sa progression vers Kidal

06.06.2013 par: Romain Mielcarek - Actudéfense

 

Après de violents combats au sud de Kidal, l’armée malienne ne serait plus qu’à quelques dizaines de kilomètres de la ville. En attendant les négociations qui doivent se dérouler à Ouagadougou vendredi, les rebelles se retranchent dans leur dernier bastion.

Après de violents combats dans le secteur d'Anefis, l'armée malienne ne serait plus qu'à quelques dizaines de kilomètres de Kidal. ©DR

Après de violents combats dans le secteur d’Anefis, l’armée malienne ne serait plus qu’à quelques dizaines de kilomètres de Kidal. ©DR

L’armée malienne progresse vers Kidal, la dernière ville occupée par les touaregs dans le nord du Mali. Mercredi, de violents combats ont opposés les forces gouvernementales à ces rebelles à Anefis, bourgade située à une centaine de kilomètres au sud. Selon le colonel Didier Dacko, commandant malien de l’opération, militaires et combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) se sont affrontés pendant deux heures. Souleymane Maïga, le porte-parole de l’armée, annonce un bilan contesté par ses adversaire de deux morts de son côté et de dix tués et une trentaine de prisonnier parmi les touaregs.

Le MNLA, qui dénonce une «agression», se serait replié vers Kidal. Les touaregs assurent avoir capturer une douzaine de Maliens. Ces combats, au cours desquels les armées française et africaines ont évité d’intervenir, ont été dénoncé par la communauté internationale. Washington, par exemple, exhorte les deux camps à éviter l’escalade de la violence et de la vengeance en attendant les négociations qui doivent se dérouler vendredi.

L’armée malienne poursuit sa progression vers Kidal. Jeudi 6 avril, en cours de matinée, elle se situerait à quelques dizaines de kilomètres de son objectif. Les militaires assurent, depuis mardi, être en position et en mesure de reconquérir Kidal. Ils appellent les derniers rebelles à déposer les armes avant leur arrivée pour faciliter l’entrée dans la ville.

Difficiles négociations

En ralliant les jihadistes d'AQMI et du Mujao, les rebelles touaregs ont achevé leur rupture avec les populations noires du nord-Mali. ©DR

En ralliant les jihadistes d’AQMI et du Mujao, les rebelles touaregs ont achevé leur rupture avec les populations noires du nord-Mali. ©DR

Vendredi, les autorités du gouvernement de transition malien doivent rencontrer les représentants des deux mouvements touaregs basés à Kidal. Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso, doit accueillir les émissaires à Ouagadougou. Le médiateur de la Cédéao pour la crise malienne rencontrera d’abord chacun des acteurs avant que des pourparlers en face à face ne soient menés. Les touaregs seront représentés par des leaders du MNLA et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), une autre organisation moins radicale qui contrôle une partie de Kidal.

Bamako dénonce des «épurations ethniques» menées par les rebelles touaregs à Kidal. Le MNLA aurait mené une vague de violence contre les populations noires de la ville, arrêtant ou expulsant plusieurs dizaines de personnes accusées d’être des agents de renseignement du gouvernement. Cette rencontre doit permettre de trouver d’ici lundi un accord entre les deux camps pour assurer la tenue des élections nationales le 28 juillet prochain.

Les touaregs dénoncent la faible prise en compte de leur population dans le nord du pays. Ils réclament plus d’autonomie et désignent Kidal comme leur capitale. Leur volonté d’indépendance reste en opposition avec les mandats internationaux qui réclament la réunification totale, sécuritaire et politique, du Mali. S’ils sont nombreux dans la moitié nord du pays, les touaregs restent minoritaires et peinent à s’intégrer pleinement avec les autres ethnies à la peau noire de cette région. Leur ralliement aux jihadistes, lors de la conquête de l’Azawad, n’ont rien fait pour favoriser la bonne entente entre ces différentes communautés.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 17:45
Malian army clashes with Tuareg rebels, heading for Kidal

05 June 2013 14:24 defenceWeb (Reuters)

 

The Malian army said it seized the village of Anefis following heavy fighting with the Tuareg separatist MNLA and was heading towards the nearby town of Kidal, the rebels' last stronghold.

 

It was the first fighting between the MNLA and the Malian army since a French-led military offensive launched in January. The French campaign ended Islamists' 10-month domination of Mali's desert north but left the Tuareg rebels in control of Kidal.

 

Mali's interim government accused the MNLA of violence against non-Tuaregs on Monday. The army has vowed to retake Kidal before national elections scheduled for late July, Reuters reports.

 

"Our troops have taken Anefis this morning after intense fighting," said army spokesman Colonel Souleymane Maiga, adding that the fighting had begun early on Wednesday.

 

Moussa Ag Acharatoumane, Paris-based spokesman for the MNLA, said in a statement there was fighting between the Malian forces and MNLA fighters in Anefis but did not provide further details.

 

The MNLA has rejected Bamako's calls for it to lay down its weapons, saying it would resist any attempt to retake Kidal. It has said it is open to negotiations with the government if northern Mali's right to self-determination is recognized.

 

The MNLA was not targeted by the French offensive and has since been able to retake some areas, including Kidal. But this has strained relations between France and the transitional government in the southern capital, Bamako.

 

The MNLA rose up early last year, calling for the creation of a Tuareg homeland in northern Mali. It joined forces with al Qaeda-associated fighters and together they overran the north, but the better armed Islamists quickly took control of the rebellion.

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 09:45
Mali: front commun à Kidal

2 juin, 2013 – BBC Afrique

 

En négociation sous la médiation du Burkina Faso, les groupes armés touareg qui contrôlent Kidal, dans le nord-est du Mali, affichent leur position concernant la situation de la ville mais du reste du Nord-Mali, qu'ils appellent Azawad.

 

Affichant une position commune, les délégations du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), écarte toute présence de l'armée malienne à Kidal.

 

Ils posent, par ailleurs, comme conditions à toute négociation avec le gouvernement malien, le retrait des militaires maliens d'autres zones du Nord ou la future force onusienne, la Minusma, prendrait leur relève.

 

Le porte-parole de cette nouvelle coalition de mouvement touareg, Moussa Ag Attaher, a expliqué que l’armée malienne "est incapable d’assurer la sécurité de l’ensemble des citoyens sans faire la distinction".

 

Le gouvernement malien de transition a fixé au 28 juillet le premier tour de la présidentielle en soulignant que le scrutin se déroulera sur tout le territoire national.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 07:45
Mali: l'armée malienne prête pour la reconquête de Kidal en cas d'echec des negociations en cours

2013-05-31 02:33:15  xinhua

 

Le ministre de la Défense et des anciens combattants du Mali, le général de brigade Yamousssa Camara a déclaré que l'armée malienne est prête à agir en cas d' échec des négociations avec le MNLA, ce jeudi 30 mai à Koulikoro.

 

« L'étape de Kidl ne pose aucun problème, si les Français estiment que Kidal peut être récupérée sans effusion de sang, c' est une bonne chose. L'armée malienne est en tout cas en ordre de bataille pour reconquérir Kidal », a souligné le général Yamoussa Camara.

 

Cette déclaration du ministre malien de la Défense a été faite au cours de sa visite à la formation de l'EUTM au centre d' instruction militaire, Boubacar Sada Sy de Koulikoro.

 

C'est la première visite effectuée par le ministre de la Défense depuis l'ouverture de la formation de l'Union européenne au profit des forces maliennes.

 

Le général Yamoussa Camara a visité, en compagnie du premier responsable de la formation, le général Lecointre et le chef d' état-major adjoint des armées, le colonel major Adama Dembélé, respectivement l'hôpital de campagne de niveau 2 installé pour le besoin de la formation et les 650 militaires maliens qui composent le groupement tactique interarmes, « GTIA ». 

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