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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 20:20
Ukraine: l'envoyé spécial de l'ONU en Crimée met fin à sa mission après avoir été menacé

 

05 mars 2014 Romandie.com (AFP)

 

SIMFEROPOL (Ukraine) - L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, a décidé de mettre fin à sa mission dans la péninsule ukrainienne russophone après avoir été retenu brièvement mercredi par des hommes armés à Simféropol.

 

Il va bien. Il veut prendre un avion pour Kiev, a indiqué un source accompagnant le diplomate néerlandais, arrivé mardi à Simféropol.

 

Selon le vice-secrétaire général de l'ONU Jan Eliasson, M. Serry se trouvait devant le siège des forces navales à Simferopol lorsqu'il a été menacé par des hommes armés.

 

Il a été pris à partie par des hommes non identifiés et armés qui lui ont intimé l'ordre de se rendre à l'aéroport et de quitter la Crimée, a précisé M. Eliasson, qui s'exprimait par vidéo-conférence depuis Kiev, où il se trouve en mission lui aussi.

 

M. Serry a tenté de reprendre sa voiture mais celle-ci étant bloquée, il a dû repartir à pied vers son hôtel et il a téléphoné en chemin depuis un café pour raconter sa mésaventure.

 

M. Serry, qui était accompagné d'un collègue de l'ONU, n'a pas été kidnappé, a souligné M. Eliasson. Il est en bonne santé physiquement mais il se sent menacé.

 

M. Eliasson a dit ne pas savoir quelle langue les hommes armés qui ont menacé M. Serry parlaient. Il a précisé que l'ONU avait laissé le soin aux autorités ukrainiennes d'assurer la sécurité de M. Serry.

 

La source dans l'entourage de M. Serry jointe par téléphone par l'AFP a expliqué que sa sécurité avait été garantie par les forces d'autodéfense de Simféropol. Il espère pouvoir quitter la Crimée, a-t-elle indiqué.

 

A l'aéroport, une assistante du diplomate a indiqué à l'AFP qu'il se trouvait en salle d'attente en vue d'un embarquement.

 

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait annoncé que M. Serry avait été retenu par des hommes armés en uniforme à Simféropol.

 

Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés, avait déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport mais il a refusé, a-t-il ajouté.

 

Un journaliste de la chaîne de télévision britannique ITV, James Mates, qui accompagnait M. Serry, a expliqué sur son compte Twitter que M. Serry avait été bloqué par des hommes armés alors qu'il visitait les locaux de la Marine.

 

Refusant de les suivre, il est sorti à pied sous leur escorte et est rentré dans un café voisin. Puis M. Serry a accepté de se rendre directement à l'aéroport et de mettre fin à sa mission en Crimée, a rapporté le journaliste. A sa sortie du café, la foule chante +Russie, Russie+, selon le journaliste.

 

A Kiev, mercredi après-midi, M. Eliasson avait annoncé une autre mission de l'ONU à partir du week-end prochain en Crimée, menée cette fois par le secrétaire général-adjoint de l'ONU aux Droits de l'homme, Ivan Simonovic.

 

Il avait lors d'une conférence de presse mis en garde contre la tentation de revenir aux réflexes de la Guerre froide, et appelé Russes et Ukrainiens au dialogue pour trouver une issue pacifique à la crise.

 

De son côté, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait appelé toutes les parties de la crise ukrainienne à réduire les tensions et à entamer un dialogue constructif, dans une déclaration depuis Freetown, où il est en visite

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 19:23
L'envoyé spécial de l'ONU retenu par des hommes armés en Crimée

 

 

05.03.2014 Romandie.com (ats)

 

L'envoyé spécial de l'ONU en Crimée, Robert Serry, était retenu jeudi par des hommes armés en uniforme à Simferopol, la capitale de la péninsule ukrainienne, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. A New York, l'ONU a confirmé que son représentant était menacé par des hommes armés, démentant tout enlèvement.

 

"Son véhicule a été bloqué à Simféropol par des inconnus armés", a déclaré un porte-parole du ministère, Evguen Perebyinis. "Ils ont d'abord essayé de l'emmener par la force à l'aéroport, mais il a refusé. Ils continuent de le retenir", a-t-il ajouté, sans plus de précision sur le lieu.

 

Par ailleurs, trente-cinq observateurs militaires de l'OSCE, issus de 18 pays, sont partis vers l'Ukraine. Ils commenceront leur mission dans la ville d'Odessa, au sud, et doivent rester une semaine dans le pays. Il n'est pas encore sûr qu'ils puissent se rendre en Crimée.

 

Les observateurs, non armés et qui ne comptent aucun Suisse, devront clarifier "les doutes portant sur les activités militaires de la Russie sur le territoire ukrainien".

Plan d'aide de l'UE

 

En outre, la Commission européenne a présenté un plan d'aide "d'au moins 11 milliards d'euros" en faveur de l'Ukraine, à la veille du sommet européen extraordinaire. L'aide s'étalerait sur les deux prochaines années, a déclaré le président de l'exécutif européen, José Manuel Barroso.

 

Et l'UE va geler à partir de jeudi les avoirs dans l'Union de 18 responsables ukrainiens impliqués dans les violences survenues à Kiev en février, a-t-on appris mercredi de source diplomatique. La liste européenne pourrait inclure le président déchu Viktor Ianoukovitch.

Formation en Suisse repoussée

 

Enfin, il n'y aura pas de militaires russes à Andermatt (UR) ces prochains jours. La Suisse repousse les cours de formation prévus en mars en raison de la crise en Ukraine. Elle invoque l'obligation de faire preuve de neutralité dans le contexte international tendu, indique mercredi à l'ats le Département de la défense (DDPS).

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 08:40
Ukraine : l'aveu d'impuissance de l'ONU

 

 

01.03.2014 Par Alexandra Geneste (New York (Nations Unies) correspondante) - Le Monde.fr

 

A peine investi de la mission de se rendre en Crimée, l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU en Ukraine, Robert Serry, faisait demi-tour. Après avoir pris contact avec les autorités de la république autonome de Crimée, explique dans un communiqué le diplomate néerlandais, il a rapidement conclu « qu'une visite en Crimée aujourd'hui est impossible ». Son annonce est intervenue peu avant que le président russe Vladimir Poutine n'obtienne le feu vert du Conseil de la Fédération pour une intervention militaire en Ukraine.

 

Lire les autres réactions La communauté internationale prise à dépourvu

 

Mandaté par le patron de l'ONU, Ban Ki-moon, pour « prendre des contacts », M. Serry – qui fut le premier ambassadeur de son pays en poste à Kiev – était officiellement chargé de « transmettre un message » en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, et sur la «nécessité de réduire la tension» et de revenir au dialogue.

Devant l'escalade de la situation, sa mission n'aura duré que quelques jours.  Il est attendu à Genève où il doit rendre compte, ce dimanche, de sa visite à M. Ban. Sera-t-il investi d'une nouvelle mission, et amené à retourner en Ukraine à peine rentré ? Tout dépendra de l'issue des consultations du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, convoqué samedi après-midi pour une réunion d'urgence sur l'Ukraine. La seconde en deux jours.

 

« FAIRE BAISSER LA TENSION »

Lors des premières consultations à huis clos, vendredi 28 février, l'ambassadrice américaine Samantha Power avait demandé l'envoi d'urgence d'une « mission internationale de médiation », « indépendante et crédible » en Crimée « pour commencer à faire baisser la tension et faciliter un dialogue politique pacifique et productif entre toutes les parties ukrainiennes ». Une idée immédiatement rejetée par son homologue russe, Vitali Tchourkine, rappelant que Moscou avait « pour principe de ne pas accepter les médiations imposées ».

Les Etats-Unis sont « très inquiets des informations sur un déploiement militaire russe en Crimée » et ils « demandent à la Russie de retirer les forces militaires qui ont été amassées » pour que les Ukrainiens puissent « décider de leur propre destin », avait insisté devant la presse Mme Power à l'issue des consultations. A aucun moment toutefois, les 15 pays-membres ne sont allés jusqu'à qualifier ce déploiement d'« agression », comme l'affirment les autorités de Kiev. « Nous avons un accord avec l'Ukraine sur la présence de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol et nous agissons dans le cadre de cet accord », a tenu à souligner M. Tchourkine, en référence à l'accord de Budapest de 1994.

Moscou s'était opposé à la tenue de cette première réunion d'urgence demandée par l'Ukraine, au lendemain de la prise de contrôle d'aéroports en Crimée par des hommes armés, et avait cherché à en obtenir le report. L'ambassadeur russe avait plaidé en faveur d'un report de 24 heures, afin de réunir plus d'informations sur la réalité de la situation, jugeant les reportages médiatiques « exagérés ». « Nous avons observé le séparatisme en Crimée, qui provient en grande partie de Russie », a déclaré l'envoyé ukrainien auprès des Nations unies, Iouri Sergueïev, avant d'estimer : « Je pense que nous sommes assez forts pour nous défendre. Nous avons un sentiment fort que nous agissons correctement ».

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