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22 mars 2015 7 22 /03 /mars /2015 12:55
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

22 mars 2015 par PA Charles De Gaulle – Marine Nationale

 

Ils sont jeunes et pleins d’enthousiasme : les matelots Emilie, Allan, Guillaume et Jedaey sont ce qu’on appelle des « veilleurs OA ». Portrait.

 

A l’arrière du porte-avions sur bâbord, au niveau du pont d’envol et donc à l’air libre, se trouve la plateforme des officiers d’appontage ou « PFOA ».

 

Aussi connus sous le nom d’ « OA », les officiers d’appontage sont des pilotes très expérimentés qui vont aider les pilotes à apponter (c’est-à-dire se poser) en toute sécurité sur le pont du Charles, un peu comme des anges gardiens. Pour accomplir ce travail minutieux, les OA ne sont pas seuls : une petite équipe de matelots les assiste dans l’objectif de rassembler les conditions optimales pour mener à bien les appontages. Mais qui sont-ils ?

 

Emilie, Allan, Guillaume et Jedaey sont les « veilleurs OA ». «On est une aide aux OA, ils comptent sur nous pour vérifier si l’avion est prêt à se poser » explique Guillaume, 21 ans. Pour cela, il faut s’assurer que les trains d’atterrissage (les roues), les volets (dispositif mobile sur les ailes permettant d’augmenter la portance de l’avion à basse vitesse) et la crosse (sorte de gros crochet à l’arrière de l’avion qui lui permet d’attraper un des brins d’arrêt et d’être stoppé) sont bien baissés. Les veilleurs OA travaillent par binômes : il y a un veilleur et un héraut de pont.

 

Le veilleur, armé de jumelles, détermine si l’avion est dans la bonne configuration et transmet l’information aux OA par un signe de la main. « Trains, volets, crosse ! » s’écrit Allan en levant trois doigts. Il n’est de service que le jour, étant donné le manque de visibilité la nuit tombée.

 

Le héraut de pont, lui, est positionné juste à côté de la piste d’appontage et dispose de plusieurs outils : une radio, une manette électronique et deux pavillons, vert et rouge. Son rôle est d’indiquer la disponibilité du pont ; le héraut va d’abord observer l’officier de pont, une personne habillée en jaune en charge de la sécurité et de la maitrise des sinistres sur le du pont d’envol, qui lèvera un pouce pour renseigner la disponibilité ou l’indisponibilité de la piste. « Ensuite, on relaye l’information aux OA en appuyant sur un bouton afin que cela s’affiche sur leurs écrans » décrit Emilie. Les pavillons, eux, permettent de signaler l’occupation du pont à l’ensemble des marins y travaillant : si un avion vient de se poser, le pont est alors « engagé » et le héraut l’indiquera par un pavillon rouge tandis que s’il est vert, l’avion peut apponter en toute sécurité. Pour les appontages de nuit, les pavillons sont remplacés par des bâtons lumineux.

 

Si ce métier implique des responsabilités, il comprend aussi sa part de traditions : lorsqu’un pilote, pour apponter sur le Charles, oublie de baisser un des trois éléments, il doit offrir une grosse boîte de bonbons aux veilleurs OA !

 

Equipés de casques, de ceintures de protection, de masques et de gilets de sauvetage, les veilleurs OA évoluent dans un milieu où les règles de sécurité sont primordiales : ils se trouvent à moins de 10 mètres d’avions appontant à une vitesse de 250km/h. «Le vrai risque, c’est de tomber dans la routine et de ne plus voir le danger» témoigne Jedaey.

 

Lorsqu’ils ne sont pas veilleurs OA, ces jeunes sont en charge de poser des cales et des saisines sur les aéronefs stationnés sur le pont. Ils apprécient néanmoins leur fonction spéciale : « ça nous sort de l’ordinaire » raconte Emilie. Pendant leur temps libre, lorsqu’ils ne sont pas de quart, notre petite bande de veilleurs OA privilégie le repos et la pratique du sport. « On enchaine les heures de travail, le créneau 00h00 – 06h00 est particulièrement dur. Alors ça fait du bien d’aller à la salle de musculation ! » précise Allan, 23 ans.

 

Au fait, comment sont-ils arrivés là ? « Nous avons eu 4 semaines de formation militaire et 5 semaines de formation spécifique sur les métiers du pont d’envol, à la Base Aéronavale de Hyères » raconte Emilie. Et pour l’avenir ? « Pour moi, ce métier est un tremplin, mon but est de devenir plongeur d’hélicoptère. Je dois passer une formation en juin» rajoute Guillaume, avignonnais engagé dans la Marine depuis 2 ans et demi. Allan et Jedaey, tous deux originaires de Guadeloupe sont eux aussi contents de s’être engagés : « C’est une passion » dit en souriant le premier, « mais je voudrais à terme devenir commando ». Pour Jedaey, qui a auparavant travaillé dans le secteur des télécommunications, être marin lui « permet d’avancer dans la vie ».

 

Nous leur souhaitons une bonne continuation et du succès dans leurs projets !

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 13:55
Profils et portraits du Centre de cyberdéfense


Source ANSSI
 

Analyste situation

L’analyste situation oriente le recueil, collecte, capitalise, analyse et synthétise l’information d’intérêt cyber pour informer les autorités gouvernementales sur l’état de la menace et la situation des opérations de cyberdéfense. Il étudie également les modes opératoires techniques des attaquants afin de comprendre, de détecter et d’anticiper leurs activités.

Bac +5 ou justifiant d’une solide expérience équivalente du domaine, l’analyste situation dispose de très bonnes connaissances techniques sur les différents types d’attaques informatiques et d’excellentes capacités d’analyse, de synthèse et de rédaction.

Profils d’analystes situation :

  • Françoise, 25 ans, titulaire d’une licence de sécurité informatique a rejoint l’ANSSI en 2013 après une première expérience chez un opérateur de télécommunications et dans un cabinet d’intelligence stratégique au sein desquels elle a développé une compétence en analyse de la menace cyber et en tests d’intrusions.
  • Pascale, 29 ans, titulaire d’un DUT en informatique et d’un mastère II en intelligence économique et communication stratégique a rejoint l’ANSSI en 2014 après une première partie de carrière militaire en qualité d’analyste du renseignement, puis d’analyste au sein d’un cabinet d’intelligence stratégique de défense.
  • Coralie, 26 ans, titulaire d’un mastère II en géoéconomie et intelligence stratégique a rejoint l’ANSSI en 2013 après une première expérience de chargée d’intelligence stratégique dans un grand groupe spécialiste en cyberdéfense.

Espace recrutement, offre d’emploi.

 

Veilleur opérationnel

Le veilleur opérationnel veille les moyens de communication opérationnels du centre de cyberdéfense avec ses différents correspondants nationaux et internationaux, l’actualité, l’Internet et les outils de supervision technique qui lui sont confiés afin d’alerter les autorités gouvernementales et les victimes potentielles en cas de menaces ou d’attaques ciblant les systèmes d’informations critiques de la Nation. Il assure sa mission 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 selon un rythme de quart adapté.

Bac +3 ou justifiant d’une expérience équivalente du domaine, le veilleur opérationnel dispose de bonnes connaissances des différents types d’attaques informatiques et des capacités avérées d’analyse, de synthèse et de rédaction en français et en anglais.

Profils de veilleurs opérationnels :

  • Camille 29 ans, titulaire d’un mastère I en informatique et d’un mastère II en veille technologique a rejoint l’ANSSI en 2014 après une première expérience de chargé de veille auprès d’industriels des secteurs de l’énergie et de l’aérospatial.
  • Jeanne, 25 ans, titulaire d’un mastère II en sciences politiques a rejoint l’ANSSI en 2014 après une première expérience au sein d’une cellule de veille médiatique et d’alerte du ministère de la Défense.
  • Pascal, 32 ans, titulaire d’une licence de documentaliste, a rejoint l’ANSSI en 2014 après une première expérience en qualité de chargé de veille dans des organisations de recherche et d’assistance humanitaire médicale.

Espace recrutement, offre d’emploi.

 

Veilleur supervision

Le veilleur supervision analyse et interprète les alertes techniques remontées par les sondes de détection d’attaques informatiques déployées par l’ANSSI sur des réseaux gouvernementaux sensibles, afin d’alerter dans les meilleurs délais les équipes techniques en charge de prendre en compte toute suspicion de compromission ou de tentative de compromission pour y remédier. À ce titre, il participe à la mission de veille 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 de l’ANSSI selon un rythme de quart adapté.

Bac +3 ou justifiant d’une expérience équivalente du domaine, le veilleur supervision dispose de bonnes connaissances des différents types d’attaques informatiques, de compétences avérées d’analyse technique des protocoles de communication systèmes et réseaux et de bonne capacités de synthèse.

Profils de veilleurs supervision :

  • Grégory, 32 ans, sous-officier de l’armée de terre, spécialisé dans les systèmes d’information et de télécommunication, a rejoint l’ANSSI en 2012.
  • Hervé, 29 ans, titulaire d’un DUT en informatique, a débuté sa carrière en tant que technicien en support informatique dans le secteur des transports. Il a rejoint l’ANSSI en 2014.
  • Louis, 25 ans, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique spécialité réseaux et télécommunications, a intégré l’ANSSI en tant que veilleur supervision en 2014 en sortie d’école.

Espace recrutement, offre d’emploi.

 

Responsable d’opérations de cyberdéfense

Le responsable d’opérations de cyberdéfense prépare et conduit les opérations gouvernementales de recherche et de traitement d’attaques informatiques ciblant les systèmes d’importance vitale de la Nation, en pilotant les différentes composantes techniques qui lui sont affectées et en liaison avec les victimes potentielles ainsi qu’avec les partenaires opérationnels nationaux et internationaux de l’ANSSI qu’il coordonne.

Bac +5 ou justifiant d’une solide expérience équivalente du domaine, le responsable d’opérations de cyberdéfense dispose de bonnes connaissances techniques des différentes attaques informatiques, d’excellentes capacités d’analyse, de synthèse, de rédaction, d’organisation, de management et de communication, ainsi que d’une réelle aptitude pour la gestion de crises.

Profils de responsables d’opérations de cyberdéfense :

  • Franck, 48 ans, titulaire d’un mastère spécialisé de sécurité informatique et d’un mastère 2 professionnel d’intelligence économique, a débuté sa carrière comme officier spécialiste système et réseau au sein du ministère de la Défense et l’a poursuivie comme responsable de la sécurité des systèmes d’information d’un ministère, puis d’un groupe industriel privé, avant de rejoindre l’ANSSI en 2014.
  • Paul, 39 ans, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique et d’un mastère II en intelligence économique, a débuté sa carrière comme officier spécialiste informatique au sein du ministère de la Défense avant de rejoindre l’ANSSI comme spécialiste de la maîtrise des risques informatiques, puis responsable d’opérations de cyberdéfense sous statut contractuel civil depuis 2014.
  • Marc, 36 ans, titulaire d’un diplôme d’ingénieur militaire et officier supérieur du ministère de la Défense, a rejoint l’ANSSI en 2014 après une affectation comme chef du centre de supervision et de contrôle de la sécurité des systèmes d’information de l’OTAN.

Espace recrutement, offre d’emploi.

 

Analyste en investigation numérique

L’analyste en investigation numérique recueille, qualifie et analyse les éléments techniques (traces d’activité, codes malveillants, vulnérabilités utilisées) d’une attaque informatique, afin d’en déterminer la compréhension du mode opératoire pour permettre d’y remédier. À ce titre, il participe au traitement des opérations de cyberdéfense conduites par l’ANSSI. Il participe également à la conception et la réalisation d’outils techniques d’investigation.

Bac +5 ou justifiant d’une solide expérience équivalente du domaine, l’analyste en investigation numérique dispose de très bonnes connaissances techniques des différentes attaques informatiques, de compétences avérées en analyse technique des systèmes et réseaux, et de bonnes capacités de synthèse et de rédaction.

Profils d’analystes en investigation numérique :

  • Kevin, 29 ans, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique et en automatique, il a débuté sa carrière dans un centre opérationnel de sécurité au profit d’un grand groupe français. Il a ensuite rejoint l’ANSSI en 2013 en tant qu’expert en investigation réseau.
  • Ludovic, 26 ans, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique, il a intégré l’ANSSI en tant qu’analyste en codes malveillants après un stage de fin d’étude de 6 mois dans l’équipe de réponse à incident du COSSI en 2014.
  • Franck, 36 ans, titulaire d’un mastère de droit, officier de policier ayant intégré un service spécialisé dans la délinquance informatique, a rejoint l’ANSSI en 2013.

Espace recrutement, offre d’emploi.

 

Analyste en vulnérabilités et codes malveillants

L’analyste en vulnérabilités et codes malveillants recense et analyse le fonctionnement technique des vulnérabilités des systèmes et leurs codes d’exploitation, afin de proposer et capitaliser les moyens permettant d’en détecter l’exploitation et de s’en protéger. À ce titre, il participe au traitement des opérations de cyberdéfense conduites par l’ANSSI.

Bac +5 ou justifiant d’une solide expérience équivalente du domaine, l’analyste en vulnérabilités et codes malveillants dispose de très bonnes connaissances techniques des différentes attaques informatiques et du fonctionnement des codes malveillants, de compétences avérées en analyse technique des vulnérabilités des systèmes et réseaux, et de bonnes capacités de synthèse et de rédaction.

Profils d’analystes en vulnérabilités et codes malveillants :

  • Gilles, 29 ans, titulaire d’un mastère en sécurité informatique, a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur réseau et sécurité chez un grand industriel français. Il a ensuite été consultant sécurité dans un centre d’alerte et de traitement d’incident. Il a rejoint l’ANSSI en 2014.
  • Yves, 27 ans, titulaire d’un mastère spécialisé de sécurité des systèmes d’information. Il a débuté sa carrière dans une équipe de recherche et de développement en sécurité au sein d’un grand groupe français. Il a rejoint l’ANSSI en tant qu’expert en analyse de codes et vulnérabilités en 2015.
  • Yann, 30 ans, ingénieur d’étude et de fabrication au sein du ministère de la Défense, a commencé sa carrière au sein d’une équipe projet en informatique. Il a rejoint l’ANSSI en 2014.

Espace recrutement, offres d’emploi (junior, expert).

 

Auditeur en sécurité des systèmes d’information

L’auditeur en sécurité des systèmes d’information participe aux audits et inspections menés par l’ANSSI. Il analyse les vulnérabilités rencontrées au travers des audits techniques, des tests d’intrusion et des études d’architecture qu’il réalise, afin de proposer les mesures techniques et organisationnelles permettant s’en protéger. À ce titre, il participe également au traitement des opérations de cyberdéfense conduites par l’ANSSI.

Bac +5 et justifiant d’une solide expérience du domaine, l’auditeur en sécurité des systèmes d’information dispose de très bonnes connaissances techniques des différentes attaques informatiques et de l’exploitation des vulnérabilités des systèmes et réseaux, ainsi que de très bonnes capacités de synthèse et de rédaction.

Profils d’auditeurs en sécurité des systèmes d’information :

  • Fabien, 37 ans, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électronique, a débuté sa carrière en tant que consultant en sécurité puis auditeur dans différentes sociétés de service. Il a rejoint l’ANSSI en 2011, en tant qu’auditeur spécialisé sur les systèmes industriels.
  • Jacques, 32 ans, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique, a débuté sa carrière en tant qu’administrateur système et réseau dans le secteur bancaire. Il est ensuite devenu auditeur dans plusieurs sociétés de services. Il a rejoint l’ANSSI en 2012.
  • Guy, 27 ans, titulaire d’un mastère spécialisé en sécurité informatique, il a rejoint le bureau audit après plusieurs stages à l’ANSSI durant sa scolarité.

Espace recrutement, offres d’emploi (généraliste, Windows).

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