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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 21:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

04/02/2013 par Jacques N. Godbout -45enord.ca

 

Alors que se déroulent les dernières étapes de la reconquête du Mali et du rétablissement de l’ordre, les Touaregs du MNLA ont arrêté pour leur part deux hauts responsables des groupes islamistes armés, ce week-end, à proximité de la frontière algérienne. Il s’agit du numéro trois d’Ansar Dine, Mohamed Moussa Ag Mouhamed, et d’Oumeïni Ould Baba Akhmed, du MUJAO.

 

Mohamed Moussa Ag Mouhamed, haut responsable d’Ansar Dine, était l’idéologue, le numéro trois d’Ansar Dine, et, surtout, en tant que responsable de la police islamique, celui qui ordonnait de couper les mains et faisait régner la terreur quand son groupe occupait le nord du Mali.

 

En outre, France 24 rapporte qu’un autre dirigeant islamiste a également été interpellé. Il s’agit d’un responsable du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), Oumeïni Ould Baba Akhmed, qui serait impliqué dans l’enlèvement de plusieurs otages français. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) serait à l’origine de l’arrestation des deux hommes, qui ont été transférés à Kidal.

 

Alors que les forces françaises, tchadiennes et touaregs sont présentes à Kidal, à 200km plus au nord,la zone de Tessalit, près de l’Algérie, a été la cible, dans la nuit de samedi 2 février à dimanche 3 février, d’importantes frappes aériennes, visant des dépôts logistiques et des centres d’entraînement des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

 

   
Arrestation de responsables d’Ansar Dine et bombardement au nord de Kidal

(source: Télé-Matin)

 

Dans le reste du Mali, le dernier point de la situation publié par le ministère français de la Défense montre que le rétablissement s’est effectué rapidement.

 

À Tombouctou, les travaux de réfection de la piste de l’aéroport ont été réalisés en 24 heures et sont maintenant terminés. Plus de 2 000 mètres de pistes ont ainsi été réhabilités. La piste est de nouveau praticable pour les aéronefs.

 

À Gao, le contrôle de la zone a été assuré avec la présence permanente de l’armée malienne dans la ville.

 

La consolidation du dispositif français permet désormais la réalisation de convois logistiques de Bamako vers Gao pour approvisionner les forces déployées plus au nord. Cette capacité logistique demeure indispensable à la bonne conduite des opérations.

 

Pendant ce temps, les contingents africains de la MISMA poursuivent leur déploiement. Deux bataillons Nigérien et Malien ont rejoint ce jour la ville de Gao.

 

À lire aussi:


Mali: importantes frappes aériennes dans les environs de Kidal >>

 

Mali: «le combat n’est pas terminé» pour François Hollande >>

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 21:45

 

03-02-2013 Par ministere de la defense

Visite de M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, le 25 janvier 2013 à Miramas.
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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:16

Tessalit-and-the-Adrar-des-Ifoghas-mountains-source-BBC.jpg

Satellite image showing the location of Tessalit and

the Adrar des Ifoghas mountains - source BBC

 

4 February 2013 15:04 GMT - bbc.co.uk

 

French warplanes have bombed rebel bases and depots in remote parts of northern Mali to try to cut off supply routes, France's foreign minister says.

 

Laurent Fabius told France Inter radio that the rebels would not be able to stay long without fresh supplies.

 

Thirty jets struck on Sunday around Tessalit amid fears the rebels could re-group in the mountainous region.

 

In Paris, US Vice-President Joe Biden backed plans for an African-led force and eventual UN operation in Mali.

 

Speaking alongside French President Francois Hollande, who visited Mali at the weekend, Mr Biden said they had agreed that African troops should take over from French forces "as quickly as reasonably possible", before the UN assumes overall command.

 

Efforts must then be made "as quickly as is prudent [to] transition that mission to the United Nations," Mr Biden said.

 

Mr Hollande said the French-led mission would continue, with the aim of restoring Mali's "territorial integrity" before peacekeeping operations began.

 

Kidal talks

 

Speaking before his president's appearance at the Elysee Palance, Mr Fabius said that Sunday's air strikes had been aimed at "destroying the bases and fuel depots" of the rebels.

 

"If you look at the map, they have taken refuge in the north and in the north-east," Mr Fabius said.

 

"But they can stay there for long only if they have ways to get supplies. So, in a very efficient manner, the army is stopping that."

 

Mr Fabius would not say whether the air strikes were aimed at preparing for a new ground assault, but said transition to African forces - and withdrawal from Timbuktu - "could happen very fast".

 

The French launched their intervention in Mali on 11 January as Islamist militants moved south and threatened the capital, Bamako.

 

Since then, the militants have been driven from population centres in the north and east.

 

Kidal remains the only major town not in the control of French and Malian forces.

 

French troops are at the airport in Kidal, but rebels from a Tuareg group who want their own homeland in northern Mali - the MNLA - still control the town itself.

 

Malian Interim President Dioncounda Traore has offered to hold talks with the MNLA in order to help secure Kidal.

 

Tessalit is about 200km (125 miles) north of Kidal and is a gateway to the Adrar des Ifoghas mountains, where rebels are believed to have sought refuge after being forced from the main population centres.

 

It is thought the mountainous areas could provide perfect hiding places for the militants.

 

It is believed that several French civilian hostages are being held by militants in the area, making the situation even more delicate.

 

On Saturday Mr Hollande said it would be wrong to assume the military operation was over, while Mr Traore said it would be difficult to completely rid the country of Islamists.

 

French withdrawal

 

Meanwhile, aid agency Oxfam has warned that food and fuel supplies to some parts of northern Mali are starting to dry up as many predominantly Arab and Tuareg traders have fled fearing reprisal attacks.

 

Oxfam said prices in Gao had risen by more than 20% since the French military intervention.

 

Philippe Conraud, Oxfam country director in Mali, said if the traders did not return soon, it could become "very difficult for people to get enough food to feed their families".

 

Reports have also emerged that a senior figure in the main militant Islamist movement - Ansar Dine - has been captured near the Algerian border by a rival separatist group.

 

Malian security sources quoted by AFP news agency named the man as Mohamed Moussa Ag Mouhamed, third in command of the group. The report cannot be verified.

 

Mr Hollande received a warm welcome on Saturday as he visited the northern desert city of Timbuktu, recaptured by French and Malian troops a week ago.

 

A total of 3,500 French troops are currently in Mali.

 

Nearly 2,000 army personnel from Chad and Niger are helping consolidate the recent gains. A further 6,000 troops will be deployed as part of the UN-backed African-led International Support Mission to Mali (Afisma).

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 19:45

http://www.genderconcerns.org/images/gal/Sudan_SouthSudan%281%29.png

source genderconcerns.org

 

4 février 2013 à 18:29 Guysen International News

 

L'armée du Soudan du Sud a annoncé lundi qu'elle ne retirait pas ses troupes de la zone frontière avec le Soudan en dépit de son engagement à retirer unilatéralement ses troupes déployées aux frontières était en cours d'ici au 4 février pour créer une zone tampo le long de la frontière entre les deux Soudans. La question pétrolière, et le partage des revenus de l'or noir, est l'une des principales difficultés que les deux capitales du Soudan, Juba et Karthoum, doivent régler depuis la partition de 2011.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 18:45

http://blog.slateafrique.com/maligraphe/files/2012/11/armee-malienne-usa-art.jpg

source maligraphe

 

04 février 2013 par Maya Kandel - ActuDéfense

 

Absents du Mali, les Américains ? Peut-être pas tant que cela : les relations entre Washington et Bamako étaient jusqu’à récemment au coeur des priorités stratégiques dans la région. Les Etats-Unis sont certainement en phase d’observation, Barack Obama et le Pentagone attendant de décider de la bonne décision pour la suite.

 

L’Afrique subsaharienne est longtemps restée absente ou bonne dernière des priorités stratégiques américaines. Il faut attendre les attentats de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, puis surtout les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, pour voir l’Afrique figurer parmi les intérêts américains en devenant un front de la « guerre globale contre la terreur ». Cette évolution est entérinée en 2007 avec la création d’un commandement militaire pour l’Afrique, pour la première fois dans l’histoire américaine, AFRICOM.

 

Le positionnement militaire américain en Afrique repose sur la coopération avec les pays partenaires (la quasi-totalité des Etats africains), à travers des programmes régionaux et des accords bilatéraux. L’objectif principal est d’aider les armées locales à développer leurs capacités. Les effectifs américains déployés en Afrique représentent environ 5000 hommes, avec des variations en fonction des opérations en cours. L’essentiel de ces moyens est déployé à Djibouti sur la base de Camp Lemonnier (2500 hommes), également la principale base de drones américains (une autre a été installée récemment aux Seychelles).

 

Mais le continent africain est également parsemé de « mini-bases » que l’on retrouve dans un grand nombre d’Etats africains, en particulier dans la zone qui va du Golfe de Guinée à la Corne de l’Afrique. Emblématiques du changement d’époque, d’adversaire et de conflit que nous vivons actuellement, elles se résument le plus souvent à un hangar quelconque, une poignée de soldats et quelques petits avions de tourisme truffés d’électronique. Le Pentagone a baptisé ces nouveaux avant-postes de la présence américaine globale de « lily-pads », nénuphars – un doux nom qui en dit long, si l’on songe qu’en général, quand il y a des nénuphars, il y en a beaucoup et ils finissent par tout recouvrir.

 

La mission principale du Pentagone en Afrique est la lutte contre les groupes terroristes islamistes de la Corne de l’Afrique (Somalie) et de la péninsule arabique (Yemen), à travers deux types d’actions : formation et entraînement des forces africaines locales et actions directes des forces américaines par l’emploi des drones armés et des forces spéciales. Le Sahel est également un enjeu depuis 2002 : le Trans-Sahara Counter-Terrorism Partnership, sous la bannière de l’opération Enduring Freedom, vise à combattre et défaire les organisations terroristes opérant au Maghreb et au Sahel, en partenariat avec une dizaine de pays de la région (Mali, Tchad, Niger, Mauritanie, Algérie, Burkina Faso, Maroc, Nigeria, Sénégal, Tunisie), pour un budget annuel d’environ 100 millions de dollars. Le programme américain IMET (International Military Education and Training) forme les militaires des pays partenaires dans les académies américaines : le Mali en a bénéficié, y compris l’auteur du coup d’Etat de mai dernier, le Capitaine Amadou Sanogo, fait abondamment relevé dans les médias.

 

Washington est l’un des plus importants donateurs d’aide bilatérale au Mali, y compris (mais pas seulement) militaire, assistance interrompue depuis le coup d’Etat de mai 2012 en vertu d’une loi du Congrès (247 millions de dollars d’assistance bilatérale américaine au Mali suspendus, 119 millions d’aide humanitaire versés). Officiellement toute assistance militaire américaine à Bamako a cessé depuis. Mais pendant l’été 2012, un accident sur le fleuve Niger a provoqué la mort de trois militaires américains, au profil très « forces spéciales » et dont la présence au Mali n’a pas réellement été expliquée par Washington. Toujours pendant l’été, une frappe (de drones ?) aurait provoqué la mort de plusieurs djihadistes dans le nord du pays. Une réunion « secrète » a d’ailleurs eu lieu à la Maison Blanche à l’automne 2012 pour envisager des frappes contre AQMI au nord Mali, alors qu’au même moment Susan Rice qualifiait de « crap » (« naze » dans une traduction polie) les propositions françaises pour le Mali à l’ONU.

 

Depuis le début de l’opération Serval, le soutien américain, qualifié de « minimal » des deux côtés, a surpris. Certes, le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, a fermement déclaré dès le début de l’opération française qu’il était de la responsabilité américaine de soutenir la France dans sa lutte contre les islamistes. Certes, au Congrès, plusieurs voix côté républicain se sont élevées pour appeler à un soutien plus ferme de la France et condamner la position « timorée » de l’Administration. Mais la Maison Blanche est restée discrète, allant jusqu’à interdire à Panetta de faire escale à Paris alors même qu’il était en tournée en Europe, de peur que ce passage ne soit interprété comme un soutien américain trop appuyé à la France.

 

L’approche Obama

 

Au-delà de l’argument légal mis en avant par le département d’Etat (en raison de la situation politique à Bamako), la réticence américaine est celle du président Obama, dont on a compris maintenant qu’il est son principal conseiller : réticence à engager l’Amérique dans un nouveau conflit, qui plus est dans un pays musulman, alors que le retrait d’Afghanistan est à peine engagé (plus de 60 000 soldats américains sont encore sur place) et que le président promet « qu’une décennie de guerre va prendre fin« .

 

Pourtant, il est évident que Français et Américains poursuivent les mêmes objectifs au Mali et plus largement en Afrique ; et Paris n’a jamais réclamé à Washington un engagement de troupes au sol. Mais en réalité, la réaction américaine n’est peut-être pas si surprenante. Certes Washington souhaite agir en multilatéral sur l’Afrique, et appelle régulièrement de ses vœux une coopération plus étroite, en particulier avec la France. Mais avec une exception de taille : la « guerre des drones », approche anti-terroriste privilégiée par Obama et dernier avatar de l’unilatéralisme américain, exclut toute forme de coopération car il s’agit d’un pan « secret », en tout cas classifié, de la politique de défense américaine. La France n’y est pas associée et n’y a pas accès – or il est avéré que Washington a au moins envisagé cette méthode pour le Mali (cf. la réunion « secrète » à la Maison Blanche évoquée plus haut).

 

Mais le silence actuel côté américain est sans doute aussi un silence très attentif. En effet, on n’a pas manqué de le relever outre-Atlantique, la crise actuelle au Mali et l’intervention française signalent également l’échec, ou du moins les limites, du « light footprint », la stratégie d’empreinte légère privilégiée par les Etats-Unis en Afrique et qu’ils souhaitaient ériger en modèle pour l’avenir, dans le cadre de la décroissance engagée sur les dépenses de défense. Déjà les frappes de drones se sont intensifiées en 2012 en Somalie, premier signe des limites de l’approche par le smart power, signature d’AFRICOM. On est donc curieux à Washington de savoir si le Mali sera ou non l’Afghanistan de la France. Les Américains étant avant tout des gens très pragmatiques, ils sauront juger et apprécier l’efficacité de la « French way of war ».

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 17:45

Nigeria_militant.jpg

 

04 February 2013 defenceweb (Reuters)

 

Nigerian authorities said security forces backed by helicopter gunships killed 17 militants and destroyed two training camps belonging to Islamist sect Boko Haram, one in a forest and one in a game reserve.

 

Lieutenant Colonel Sagir Musa, spokesman for joint military and police forces in Borno state, said one soldier had also been killed in the firefights, which cast fresh doubt on a ceasefire declared by one purported Boko Haram commander this week.

 

"The camp was properly ... fortified and had training facilities, an armory, accommodation, a drug store, kitchen, vehicle holding area, latrine and water points," Musa said. It was not clear which of the two camps he was referring to, Reuters reports.

 

"The camp was used to conduct training and carry out recent attacks, killings and bombings," he said. Borno state is the sect's headquarters and the worst affected by the insurgency.

 

There was no immediate reaction from Boko Haram, whose militants have destabilized Africa's top energy producer and raised fears it could become a base for the operations of al Qaeda-linked Islamist groups in the Sahara.

 

Sheik Abu Mohammed Ibn Abdulazeez declared a unilateral ceasefire on Monday, urging members to halt attacks that have killed hundreds since the group launched an insurgency against the government in 2009.

 

Nigerian authorities welcomed the move but said they would not cease military operations to maintain security.

 

Violence by suspected sect members has persisted, raising doubts about the commander's authority. Gunmen killed at least five police in two attacks in northern Nigeria on Thursday.

 

Abdulazeez claimed to be speaking on behalf of Boko Haram leader Abubakar Shekau, who neither publicly backed nor denounced the commander when he called for dialogue twice in November last year.

 

But after a week of violence, Abdulazeez looks increasingly like a faction leader who may not hold much sway over the disparate bands of militants killing in the name of Boko Haram.

 

On Wednesday, gunmen shot dead a security guard at the entrance to the university of Maiduguri, capital of Borno.

 

Musa said after the attacks on Friday Nigerian forces had recovered a variety of automatic rifles, a rocket propelled grenade kit, and more than 2,500 rounds of ammunition.

 

President Goodluck Jonathan has highlighted links between Boko Haram and Saharan Islamists including al Qaeda in the Islamic Magreb as a reason for joining efforts by allied French and West African forces to fight them in Mali.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9f/Somalia_map_states_regions_districts.png/568px-Somalia_map_states_regions_districts.png

 

04 February 2013 defenceweb (Reuters)

 

The Security Council should consider lifting an arms embargo on Somalia to help rebuild the country's security forces and consolidate military gains against al Qaeda-linked al Shabaab, U.N. chief Ban Ki-moon suggested in a report Friday.

 

The council imposed the embargo in 1992 to cut the flow of arms to feuding warlords, who a year earlier ousted dictator Mohamed Siad Barre and plunged Somalia into civil war. Council diplomats said the arms embargo was "under discussion" as the delegations have not reached a final agreement.

 

Somalia's president and prime minister were elected last year in the country's first national vote since 1991, Reuters reports.

 

"Enhanced efforts are ... urgently needed to develop the Somali National Security Forces," Ban said in the report to the 15-member council. "In this regard, the Security Council may wish to consider the repeated request by the government for lifting the arms embargo."

 

Somalia wants help strengthening its poorly equipped and often ill-disciplined military that is more of a loosely affiliated umbrella group of rival militias than a cohesive fighting force loyal to a single president.

 

There are 17,600 U.N.-mandated African Union peacekeepers helping battle the Islamist rebels in Somalia. The African Union has also appealed to the Security Council to review the arms embargo on Somalia.

 

"Although security has improved considerably in Somalia, the struggle is far from over. The insurgents continue to carry out their attacks using terrorist attacks and targeted assassinations," Ban said.

 

"These spoilers will seize any opportunity to reverse the gains," he said. "We must continue to stay alert and deny them the space they seek. We should continue to explore the measures already identified, such as travel bans and asset freezes, as we determine when and to whom these must be applied."

 

Ban also recommended in the report that a new U.N. assistance mission to deliver political and peacebuilding support be established in Somalia and that the Security Council consider a U.N. or joint U.N.-AU peacekeeping mission once the combat operations against Al-Shabaab come to an end.

 

He said planning for the deployment of the new U.N. assistance mission should take place as soon as possible and that it be based in Somalia instead of neighboring Kenya, now that security has improved.

 

The Security Council needs to renew the mandate for the AU peacekeeping force in Somalia, known as AMISOM, by early March.

 

The council is also considering a call to permit the export of stocks of charcoal. It banned the sale abroad of Somali charcoal in last February in an attempt to cut off al Shabaab's funding.

 

The Security Council's Monitoring Group on Somalia and Eritrea, an independent panel that reports on compliance with U.N. sanctions, says charcoal exports from southern Somalia in 2011 generated over $25 million for al Shabaab.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 17:45

destroyer-Severomorsk.jpg

Le destroyer Severomorsk

 

MOSCOU, 4 février - RIA Novosti

 

Le destroyer Severomorsk, rattaché à la Flotte russe du Nord, a entamé lundi une mission visant à sécuriser la navigation dans le golfe d'Aden, a annoncé lundi aux journalistes le porte-parole de la Flotte du Nord, le capitaine de vaisseau Vadim Serga.

 

"Le Severomorsk escorte en ce moment le navire de ravitaillement russe de classe polaire Vitus Bering dans le détroit de Bab-el-Mandeb", a précisé M. Serga.

 

Selon lui, le destroyer a quitté le 18 décembre dernier la base principale de la Flotte du Nord, le port de Severomorsk, et a parcouru depuis lors plus de 6.500 miles marins.

 

L'équipage du navire s'est rendu en visite d'amitié dans les ports de Ceuta (Espagne) et de Souda (Grèce). Dans le port grec, les officiers du Severomorsk et un groupe de marines se trouvant à son bord ont visité un centre international de planification d'opérations spéciales de l'Otan. Les marins russes ont échangé leur expérience de lutte contre la piraterie avec leurs collègues étrangers et ont pris part à des séances de formation pratiques.

 

"Fin janvier, le Severomorsk a participé aux exercices navales russes en Méditerranée", a conclu le porte-parole de la Flotte du Nord.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4b/Malian_Soldiers.jpg/800px-Malian_Soldiers.jpg

 

04 février 2013 ActuDéfense

 

Au Mali, une autre guerre continue de se jouer dans les coulisses de Bamako : bérets rouges et bérets verts cherchent à anéantir leurs influences réciproques. Sur fond de lutte de pouvoir, ces deux corps militaires représentent pourtant des forces qui pourraient être utiles dans le nord du pays.

 

http://cachx.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/08/berets-rouge.jpg?36c320

source maliweb.net

 

Ce sont les Observateurs de France 24 qui reviennent sur cet épineux dossier. D’un côté, les bérets rouges, des commandos parachutistes fidèles à l’ancien président malien Amadou Toumani Touré qui ont tenté de contre carrer les projets de la junte arrivée au pouvoir en mars dernier. De l’autre, les bérets verts qui ont accompagné le capitaine Sanogo dans son coup d’Etat.

 

Pendant qu’une partie des forces maliennes accompagnent les Français dans le nord du pays, d’autres jouent donc à la guéguerre dans le sud :

 

    « Des personnes reconnues comme des Bérets verts auraient tenté de venir effacer à la peinture le panneau indiquant l’entrée du camp de Djicoroni, sur lequel est inscrit : « 33e régiment des commandos parachutistes », le nom du régiment des Bérets rouges. »

 

Les bérets verts en question auraient été repoussés par les épouses des bérets rouges. Près de 500 de ces derniers vivraient reclus dans le camp, en partie saccagé. Ils craindraient d’être arrêtés comme plusieurs d’entre eux l’ont été. Le capitaine Sanogo a menacé de les faire muter un peu partout dans le pays afin de dissoudre cette unité concurrente et trop influente.

 

Les parachutistes se plaignent de ne pas toucher leurs salaires et refusent d’aller combattre tant que la situation restera bloquée. Ils accusent les bérets verts de plusieurs arrestations arbitraires, d’enlèvements et d’actes de tortures. Dans le camp de Djicoroni, épouses et enfants semblent décidés à défendre leur territoire … à coups de lance-pierres et de sifflets.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 16:52

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/85/Africom_emblem_2.svg/463px-Africom_emblem_2.svg.png

 

04 February 2013 defenceweb (Reuters)

 

Defence Secretary Leon Panetta has decided against moving the U.S. military's headquarters overseeing Africa from Germany to the United States, concluding the benefits of staying in Europe - closer to African hot spots - are worth the extra cost, officials say.

 

The Pentagon notified Congress of its decision this week. Some lawmakers had been pushing for Africa Command to move stateside, with South Carolina and Georgia promoted as possible locations.

 

"The decision was based on the operational needs of the commander," a U.S. defense official told Reuters, referring to General Carter Ham, the outgoing head of Africa Command, Reuters reports.

 

Africa has become much more important for the U.S. military in the last decade. American forces played a prominent role in NATO operations during the uprising in Libya, and is assisting the French mission in Mali.

 

The decision about the location of AFRICOM, as it is known in the military, was shared with Congress the same week that news emerged of a deal with Niger that could pave the way for a U.S. drone base there.

 

AFRICOM is the only U.S. regional combatant command that is neither in the United States nor in its area of responsibility.

 

Central Command, which oversees the Middle East and Afghanistan, is headquartered in Florida. Pacific Command, which monitors Asia, is in Hawaii.

 

BENEFITS OF OVERLAP

 

The scope of the Pentagon study informing Panetta's decision focused exclusively on moving AFRICOM to the United States.

 

The Pentagon discarded the idea of locating it in Africa before AFRICOM was established five years ago, partly because of sensitivities among potential host nations.

 

Logistics and overlapping of resources with the military's European Command also made it logical to locate both in Stuttgart, Germany.

 

That overlap persists with U.S. Army, Navy, Air Force and Marine assets dedicated to AFRICOM located in places like Vicenza, Italy, and Ramstein, Germany.

 

Ham had recommended against moving the headquarters back to the United States. There are about 1,500 personnel at the command's base in Stuttgart, Germany, according to AFRICOM's website.

 

"The Secretary, informed by the judgment of the AFRICOM commander and a study of locations, decided the current location serves the operational needs of AFRICOM better than a (continental U.S.) location," the official said.

 

Among the benefits of staying put in Europe is the ability to better respond in a crisis, with shorter travel times for commanders to hot spots, one official said.

 

There are already some 2,000 military personnel assigned to Camp Lemonnier in Djibouti, according to AFRICOM's website.

 

AFRICOM gained its own rapid-reaction force last year, no longer relying on one hosted by the European command. For example, such a force could be mobilized if U.S. personnel in Mali needed to be evacuated.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 16:45

Tuareg Rebels

 

04 February 2013 defenceweb (Reuters)

 

Tuareg rebels in northern Mali said they had captured two senior Islamist insurgents fleeing French air strikes toward the Algerian border, and France pressed ahead with its bombing campaign against al Qaeda's Saharan desert camps.

 

Pro-autonomy Tuareg MNLA rebels said they had seized Mohamed Moussa Ag Mohamed, an Islamist leader who imposed harsh sharia law in the desert town of Timbuktu, and Oumeini Ould Baba Akhmed, believed to be responsible for the kidnapping of a French hostage by the al Qaeda splinter group MUJWA.

 

"We chased an Islamist convoy close to the frontier and arrested the two men the day before yesterday," Ibrahim Ag Assaleh, spokesman for the MNLA, told Reuters from Ouagadougou in Burkina Faso. "They have been questioned and sent to Kidal."

 

Opération Serval - Secteur Sévaré Mopti, le 22 janvier 2

 

France has deployed 3,500 ground troops, and warplanes and armored vehicles in its three-week-old Operation Serval (Wildcat) in Mali which has broken the Islamists' 10-month grip on northern towns, where they imposed sharia law, Reuters reports.

 

Paris and its international partners want to prevent the Islamists from using Mali's vast desert north as a base to launch attacks on neighboring African countries and the West.

 

The MNLA, which seized control of northern Mali last year only to be pushed aside by better-armed Islamist groups, regained control of its northern stronghold of Kidal last week when Islamist fighters fled French airstrikes into the nearby desert and rugged Adrar des Ifoghas mountains.

 

The Tuareg group says it is willing to help the French-led mission by hunting down Islamists. It has offered to hold peace talks with the government in a bid to heal wounds between Mali's restive Saharan north and the black African-dominated south.

 

"Until there is a peace deal, we cannot hold national elections," Ag Assaleh said, referring to interim Malian President Dioncounda Traore's plan to hold polls on July 31.

 

Many in the southern capital Bamako - including army leaders who blame the MNLA for executing some of their troops at the Saharan town of Aguelhoc last year - strongly reject any talks.

 

French special forces took the airport in Kidal on Tuesday, reaching the most northern city previously held by the Islamist alliance. Though the MNLA says it controls Kidal, a Reuters reporter in the town saw a contingent of Chadian troops - part of a U.N.-backed African mission being deployed to help retake northern Mali - backing up French special forces there.

 

TARGETING REBEL BASES, DEPOTS

 

French Foreign Minister Laurent Fabius said warplanes were continuing bombing raids on Islamists in Mali's far north to destroy their supply lines and flush them out of remote areas.

 

patrouille-de-quatre-mirage-2000d-au-dessus-de-djibouti

 

"The objective is to destroy their support bases, their depots because they have taken refuge in the north and north-east of the country and can only stay there in the long-term if they have the means to sustain themselves," Fabius said.

 

"The army is working to stop that," he told French radio.

 

Jets attacked rebel camps on Sunday targeting logistics bases and training camps used by the al Qaeda-linked rebels near Tessalit, close to the Algerian border.

 

French President Francois Hollande made a one-day trip to Mali on Saturday, promising to keep troops in the country until the job of restoring government control in the Sahel state was finished. He was welcomed as a savior by cheering Malians.

 

The rebels' retreat to hideouts in the remote Adrar des Ifoghas mountains - where Paris believes they are holding seven French hostages - heralds a potentially more complicated new phase of France's intervention in its former colony.

 

"We are still in the same war, but we're entering a new battle," said Vincent Desportes, a French former general and now associate professor at Science-Po university in Paris.

 

"We will look to gradually wear out and destroy the terrorists that are sheltering in the Ifoghas. It's now a war of intelligence (services), strikes and probably action by special forces in the background."

 

Hollande said on Saturday that Paris would withdraw its troops from Mali once the landlocked West African nation had restored sovereignty over its territory and a U.N.-backed African military force could take over from the French soldiers.

 

Drawn mostly from Mali's West African neighbours, this force is expected to number more than 8,000. But its deployment has been badly hampered by shortages of kit and airlift capacity and questions about who will fund the estimated $1 billion cost.

 

Fabius said French soldiers may soon pull back from Timbuktu. Its residents had celebrated their liberation from the Islamists, who had handed down punishments including whipping and amputation for breaking sharia law.

 

The rebels also smashed sacred Sufi mausoleums and destroyed or stole some 2,000 ancient manuscripts at the South African-sponsored Baba Ahmed Institute, causing international outcry.

 

"A withdrawal could happen very quickly," Fabius said. "We're working towards it because we have no desire to stay there for the long-term.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 15:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/hollande-et-le-drian-a-tombouctou/2165144-1-fre-FR/hollande-et-le-drian-a-tombouctou.jpg

 

04/02/2013 Linda Verhaeghe - Opérations

 

Jean-Yves Le Drian a accompagné François Hollande lors de son déplacement au Mali, samedi 2 février 2013, au cours duquel le président de la République a fait part de la détermination de la France à poursuivre jusqu’au bout son engagement sur ce territoire.


Le président de la république, François Hollande, s'est rendu au Mali, samedi 2 février 2013, accompagné de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, ainsi que de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et de Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement. Trois semaines après le début de l’intervention française sur ce territoire, le 11 janvier dernier, la délégation s’est rendue à Mopti, puis à Tombouctou, avant de rejoindre la capitale Bamako.

 

Lors de cette dernière étape, François Hollande a prononcé un discours depuis la place de l’indépendance. Il y a déclaré que l’intervention militaire franco-malienne menée avec l’appui des pays de l’Afrique de l’Ouest constituait un « devoir de la France, qui agissait au nom de la communauté internationale avec le soutien des pays européens dans le cadre des Nations Unies ».

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/hollande-et-le-drian-au-mali/2165149-1-fre-FR/hollande-et-le-drian-au-mali.jpg

 

« Le combat n’est pas terminé », a précisé le président de la République.

 

« Les groupes terroristes sont affaiblis, ils ont subi de lourdes pertes mais ils n’ont pas disparu », a-t-il mis en garde, tout en ajoutant que « la France n’a pas vocation à rester ici au Mali, parce que ce sont les Maliens eux-mêmes, les Africains qui assureront la sécurité, l’indépendance, la souveraineté. C’est ainsi que je conçois les relations entre la France et l’Afrique. Le respect, la démocratie, la transparence. C’est vous maintenant qui allez porter votre destin ».

 

L’objectif de cette mission est de combattre le terrorisme qui y sévit et de rendre « au Mali son unité, son intégrité et sa force », toujours selon le président de la République, qui a aussi rappelé le soutien apporté à la France par des combattants venus du Mali, notamment, pendant les deux Guerres Mondiales.

 

François Hollande a également adressé une pensée au commandant Damien Boiteux « mort pour la liberté » au Mali dès le premier jour de l’intervention, alors qu’il était aux commandes de son hélicoptère.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 15:45

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/6298/s300_7644-UNCLASS-20130127-001_121.jpg

Senior Aircraftman William Wambiru (right) stands guard with a member of the French Air Force at Bamako Airport in Mali [Picture: Wing Commander Dylan Eklund, Crown Copyright/MOD 2013]

 

1 February 2013 Ministry of Defence

 

UK operations in support of the French military in Mali are continuing from Evreux Air Base near Paris.

 

Since the short notice commencement of Operation Newcombe, C-17 Globemaster aircraft operated by the RAF’s 99 Squadron have been flying 5,000-mile round-trip missions on a near daily basis, transporting armoured vehicles, freight and personnel.

 

Two days after the announcement by the Prime Minister that the UK would provide logistical support to French military operations in the West African state, 50 tons of military equipment were delivered to the capital Bamako, equivalent to a week’s worth of freight delivered to Afghanistan.

 

Wing Commander Simon Bellamy, the RAF liaison officer at the French military headquarters, said:

The deployment demonstrates the decisive contribution that air power can make to any emerging operation. The pace of our response to the formal French request for logistical support illustrates not only the professionalism of our personnel but also the increasingly strong and operationally-focused links we have generated with the French Air Force since the Libya campaign.

For Squadron Leader Spence Wild, a flight commander on 99 Squadron, the C-17 is tailor-made for the operation. He said:

The type of tasking we’re undertaking here is what the C-17 was designed and brought into service for. Being involved in a multinational, fast-paced build-up of forces over a great distance demonstrates the benefit of the C-17 and what it brings to our current inventory of air transport assets.

Detachment commander at Evreux Air Base is Squadron Leader Tom Walker who said:

We’re helping the French because they don’t have the capability that we do to lift large vehicles and heavy loads in one aircraft and transport them long distances at speed. Every single aircraft which has left here for Mali has done so with either a maximum payload or a maximum bulk against the priorities the French have given us.

Three French Army armoured personnel carriers on board a Royal Air Force C-17 aircraft bound for Mali
Three French Army armoured personnel carriers on board a Royal Air Force C-17 aircraft bound for Mali [Picture: Wing Commander Dylan Eklund, Crown Copyright/MOD 2013]

As the commander, Squadron Leader Walker is responsible for a small team which includes movement personnel, signallers, aircrew, and force protection and security personnel, all of whom work from office accommodation nicknamed ‘The Bungalow’. He said:

These disparate branches have come together to deliver the output and each one brings something vital to the task. They have had to work very closely with their French counterparts at every level in order to get the job done.

And with unfamiliar vehicles and equipment to transport, another RAF Brize Norton-based unit has been deployed to assist.

 

Today, Friday 1 February, also saw Chief of the Air Staff Air Chief Marshal Sir Stephen Dalton and his French Air Force counterpart, General Denis Mercier, renew the annual agreement to advance military co-operation between their respective air forces. Air Chief Marshal Dalton said:

From demanding missions in Afghanistan to our rapid response to the Libya crisis, the RAF continues to provide the nation’s air power wherever it is needed around the world.

 

Today, we are assisting our French ally with important counter-terrorist operations in Mali with both our C-17 transport and Sentinel surveillance aircraft, demonstrating the Royal Air Force’s agility, capability and global reach.

The agreement, known as the Directive of Objectives, is a direct result of the Security and Defence Cooperation Treaty signed in November 2010 by the governments of the UK and the French Republic.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 12:45

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/gao-aeroport.jpg

l’aéroport de Gao et sa piste unique de 2500m

 

04.02.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

Maintenant que la guerre est gagnée, et puisque l’ambition affichée par le pouvoir politique est de rester « tant qu’il le faudra », nul doute que la France va devoir engager quelques travaux d’infrastructures pour l’accueil de ses forces au Mali.

 

A commencer par Bamako : si l’aéroport de la capitale malienne devait accueillir un détachement permanent de chasseurs, ou du moins des détachements ponctuels mais réguliers, plusieurs aménagements devront être réalisés. Pour les avions tout d’abord, avec des abris du type astroarche et des merlons, une soute à munition et peut-être une nouvelle soute à carburant. Pour les équipages et les équipes techniques ensuite : pendant le déploiement à Bamako, les deux Mirage F1CR en provenance du Tchad ont dormi à la belle étoile et les hommes (3 pilotes et 14 mécaniciens)… dans un hangar. Après neuf jours de lits picot, les pilotes avaient des cernes sous les yeux… Jamais bon quand il s’agit de préparer et réaliser un vol de combat.

 

Il sera donc nécessaire de mettre en place des logements permettant à tous de se reposer convenablement, une salle d’ops pour préparer les missions et des moyens de communication adéquats. La vitesse à laquelle s’est fait l’envoi des Mirage F1 a été telle que les communications entre la France et le détachement de Bamako s’est fait dans un premier temps via… les téléphones portables des pilotes. L’équipe de l’armée de l’Air a pu certes compter sur les installations proches du RIMa, qui les a également ravitaillé en rations de combat. A l’issue d’une mission de reconnaissance réalisée avec les Omera des Mirage, les films argentiques ont été développés dans des sanitaires… Un épisode qui rappelle étrangement les premières missions de reconnaissance des Mirage IVP sur l’Afghanistan fin 2001 : les avions étaient alors basés à Al Dhafra, aux Emirats Arabes Unis, et les films étaient chaque jour portés à l’ambassade de France pour y être développés et tirés… dans une salle de bain.

 

Au-delà de Bamako, sans doute faudra-t-il également aménager les aéroports de Gao et/ouTombouctou. Allongement et réfection des pistes (aujourd’hui acceptables pour des Transall mais en trop mauvais état semble-t-il pour des chasseurs), mise en place de merlons, de soutes à munitions et à carburant ?… Les fameuses élongations maliennes sont consommatrices de potentiel pour les appareils et de délais incompatibles avec des missions d’appui. Sauf à disposer d’une flotte pléthorique de ravitailleurs, ce qui n’est bien entendu pas le cas de la France. Pour que l’armée de l’Air puisse travailler sérieusement dans le nord du pays, le Génie de l’Air devra donc sans doute être largement mis à contribution… Après des années de réduction de voilure en Afrique, le mouvement serait-il en train de s’inverser ?

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 11:45

operation-serval-4

 

04/02/2013 à 08:19 Par Julien Sartre - Le Point.fr

 

Paris le considère comme le seul interlocuteur légitime au nord du pays. Mais que pèse vraiment le mouvement touareg laïque MNLA ?

 

C'est par eux que la guerre est arrivée. Les rebelles du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) ont ouvert la boîte de Pandore, en déclarant il y a six mois l'indépendance du Nord-Mali. Une revendication dans la droite ligne des aspirations du groupe ethnique auxquels ils appartiennent : les Touareg. Minoritaires dans la zone, mais armés, ils sont passés à l'action. Ambitieux, ils se sont rapidement trouvé des alliés de circonstance - touareg eux aussi : les djihadistes d'Ansar Dine.

 

Mais une fois les principales villes du Nord conquises, l'ambiance a radicalement changé. Les laïques du MNLA ont été terrassés par leurs camarades islamistes. Le mouvement s'est retrouvé isolé, tant sur le plan militaire que politique. Depuis, plus rien. Jusqu'à cette semaine, un peu avant l'arrivée des forces françaises à Kidal, dernière grande ville du Nord-Mali ; profitant du vide laissé par la fuite des djihadistes, les rebelles touareg se sont autoproclamés libérateurs de la ville.

Un mouvement qui ne pèse rien

Dans la foulée, les voilà qualifiés de seuls interlocuteurs possibles pour les futures négociations de paix par Dioncounda Traoré, président par intérim du Mali, ainsi que par le ministre français de la Défense Jean-Yves le Drian. Une situation nouvelle qui irrite et inquiète André Bourgeot, spécialiste de ce pays et directeur de recherches au CNRS. "Militairement le MNLA ne représente pas grand-chose, démographiquement ils sont ultraminoritaires et politiquement ils n'existent pas vraiment", assène-t-il. "Les Maliens dans leur immense majorité les considèrent comme responsables de la situation actuelle et font un amalgame avec les djihadistes."

 

Ces derniers ont fui devant le rouleau compresseur français, mais n'ont pas disparu pour autant. Depuis leurs montagnes, ils constituent encore une menace sérieuse pour une armée malienne encore déliquescente. Philippe Hugon estime que "des négociations seront bientôt inévitables et le MNLA est la seule structure suffisamment organisée et armée pour tenir le Nord-Mali." À en croire ce directeur de recherche à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), "il est vrai que le MNLA a beaucoup perdu en légitimité par ses alliances avec le diable et ses échecs militaires, mais il n'y a pas d'alternative."

Ex-fidèles de Kadhafi

Le profil et l'importance réelle de cette organisation rebelle posent tout de même question. Revenus de Libye après la chute de Muammar Kadhafi, ces Touareg sont soupçonnés d'exactions et de participation au massacre de soldats maliens, il y a huit mois. Leur porte-parole Mossa Ag Attaher a d'ailleurs expliqué dans une interview au journal Le Télégramme ne pas vouloir négocier avec l'armée malienne, mais uniquement avec les forces françaises.

 

Il faut dire que les Touareg indépendantistes connaissent bien Paris. La France a longtemps misé sur ce groupe, au passé et aux actions troubles, pour tenir à distance les islamistes dans la région. "Dans cette affaire le MNLA essaye de se refaire une virginité grâce à ses alliés occidentaux, résume Francis Simonis, historien à l'université d'Aix-Marseille. Mais cela posera un problème politique aux Maliens." Et à la France si elle joue à nouveau la carte du MNLA et que ce dernier se fait à nouveau écraser par ses alliés djihadistes d'avant-hier.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 10:03

Opération Serval

 

04.02.2013 09h25 Romandie.com (ats)

 

Un retrait militaire français de Tombouctou au Mali "peut venir très vite", a affirmé lundi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Mais il n'a pas dit si les troupes à nouveau disponibles pourraient participer à une offensive terrestre dans le nord du pays.

 

Interrogé par la radio "France Inter" pour savoir si les frappes aériennes de ce week-end dans la région de Kidal visaient à affaiblir l'adversaire avant une attaque au sol, Laurent Fabius a répondu: "Il s'agit de détruire leurs bases arrières, leurs dépôts". Le ministre n'a pas répondu à la question d'une éventuelle offensive terrestre.

 

"Dans les villes que nous tenons, nous souhaitons être rapidement relayés par les forces africaines de la MISMA (force interafricaine autorisée par l'ONU)", a-t-il ajouté. A Tombouctou, un retrait "peut venir très vite, on y travaille, parce que nous n'avons pas vocation (...) à rester durablement", a précisé Laurent Fabius.

 

Raids aériens intenses

 

patrouille-de-quatre-mirage-2000d-au-dessus-de-djibouti

 

L'armée française a mené au cours des derniers jours des frappes aériennes intenses contre des positions des groupes armés islamistes dans la région de Kidal, dans l'extrême nord-est du Mali, près de la frontière algérienne, où un haut responsable du mouvement Ansar Dine (Défenseurs de l'islam) a été arrêté, selon des sources concordantes.

 

Interrogé sur ce point, Laurent Fabius a dit ne pas être au courant de cette arrestation. C'est autour de Kidal, dans le massif des Ifoghas, que seraient détenus les sept otages français au Sahel, selon Paris. Laurent Fabius a assuré que le gouvernement continuait d'agir avec "détermination et discrétion".

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 09:45

EUTM Mali

 

VARSOVIE, 4 février - RIA Novosti

 

Prague projette d'envoyer des instructeurs militaires au Mali, pays en lutte contre les islamistes, a rapporté dimanche la radio locale citant Karel Schwarzenberg, premier vice-premier ministre tchèque et ministre des Affaires étrangères.

 

"La proposition [d'envoyer des militaires au Mali] doit être approuvée par le conseil des ministres tchèque, puis un vote aura lieu au parlement", a indiqué M.Schwarzenberg avant d'ajouter que Prague prônait l'envoi d'instructeurs tchèques en appui aux alliés français déployés au Mali.

 

"Il serait bon d'y participer et de prouver que nous sommes des alliés fiables et capables d'aider l'armée malienne", a ajouté le chef de la diplomatie tchèque.

 

La situation au Mali s'est considérablement dégradée ces dernières semaines suite aux attaques lancées par les islamistes contre les troupes gouvernementales dans les régions centrales du Mali. Le 10 janvier, un contingent français fort de 1.400 hommes est arrivé à Bamako pour appuyer l'armée malienne dans sa lutte contre les islamistes. Depuis, les effectifs français au Mali ont été portés à  plus de 3.000 personnes. L'opération baptisée Serval réunit également les militaires des pays membres de la Communauté économique de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

 

Appuyée par des troupes françaises, l'armée malienne a réussi à libérer fin janvier plusieurs villes, dont Gao, Konna et Tombouctou, du joug des islamistes.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:45

operation-serval-4

 

03/02/2013 à 22:15 Par Alain Barluet – LeFigaro.fr

 

DÉCRYPTAGE - Le succès de l'opération Serval ne doit pas éclipser les difficultés restantes au Mali : la poursuite de la lutte contre le terrorisme et la stabilité du pouvoir.

 

 

Difficile de ne pas partager la liesse communicative qui a accompagné samedi la visite de François Hollande à Sévaré, Tombouctou et Bamako. Les Maliens ne s'y sont pas trompés, qui ont réservé au chef de l'État un accueil digne d'un «libérateur» lors de ce périple éclair. La «fenêtre» était idéale. Elle s'inscrivait au faîte d'une dynamique qui a conduit, en trois semaines, les militaires français, symboliquement épaulés par leurs frères d'armes maliens, à reprendre sans coup férir le nord du pays, jusqu'à Kidal au nord. Juste avant d'avoir à rentrer dans le dur et que s'engage un combat autrement plus ardu avec les djihadistes retranchés dans leurs montagnes des Iforas. Sur le plan diplomatique, la visite est intervenue au seuil d'une semaine cruciale qui verra François Hollande, mardi à Strasbourg, jeudi et vendredi à Bruxelles, battre le rappel des Vingt-Sept pour «européaniser» l'effort français au Mali. Dans ce créneau étroit, le président de la République, rehaussé de son statut de chef de guerre, a réussi un sans-faute. Il faut beaucoup d'ingénuité, ou de mauvaise foi, à ceux qui, notamment à droite, s'indignent du bénéfice politique que François Hollande pourrait retirer de cet épisode. Qui, on se le demande, agirait différemment en de telles circonstances? C'est de bonne guerre, si l'on peut dire.

 

En revanche, la réussite de François Hollande risque fort de demeurer une simple parenthèse, un «instant Bamako» dans la chaîne d'instabilité qui travaille ce pays en profondeur. Car les ambiguïtés, les difficultés et les inconnues de l'équation malienne sont patentes. Elles ont encore été soulignées samedi.

La force panafricaine, une ambition qui reste à concrétiser

Sur le plan militaire, on l'a dit, le plus dur est à venir. «Le terrorisme n'a pas encore été vaincu», a lucidement concédé François Hollande à Bamako. Depuis le début de l'intervention française, le 11 février, le président de la République et son chef de la diplomatie, Laurent Fabius, insistaient, sans convaincre vraiment, que les troupes françaises n'avaient pas vocation à rester sur place et que le passage du relais aux troupes africaines se ferait rapidement. Dans son discours de Bamako, le chef de l'État a concédé que la France restera au Mali «le temps qu'il faudra», traduisez, de longs mois. Malheureusement, et contrairement à ce qui a été dit, la France n'a peut-être pas encore «payé sa dette» de sang aux Maliens, notion d'ailleurs lourde d'implications pour les relations entre la France et l'Afrique.

 

Certes, des militaires nigériens et tchadiens sont sur place. Mais l'ambition, ancienne, de mettre sur pied une force panafricaine, reste à concrétiser. La formation d'une armée malienne digne de ce nom, en termes d'efficacité et d'éthique, prendra du temps. «On ne répare pas une injustice par une autre injustice», a déclaré François Hollande, pointant notamment les représailles contre les populations «arabes». Les observateurs internationaux se font toujours attendre.

Le sort des otages toujours incertain

Sur le terrain politique, la visite de samedi n'a pas levé les incertitudes, ni sur la stabilité du pouvoir intérimaire, ni sur l'engagement d'un processus politique avec les représentants des populations du Nord délaissé, principalement les mouvements touaregs. Face à François Hollande, son homologue Dioncounda Traoré n'a, semble-t-il, pas témoigné d'une prise de conscience des responsabilités de Bamako dans les dérives qui ont conduit au délitement du Mali, véritable puits sans fond pour l'aide internationale qui s'y est déversée par centaines de millions d'euros ces dernières années avec le bénéfice que l'on voit.

 

Une autre hypothèque pèse sur le «triomphe» de François Hollande au Mali: le sort des otages. «Nous sommes tout près, les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de les libérer», a dit le chef de l'État en une formule qui résume son jeu à haut risque: faute de négociations conclusives avec les djihadistes, la pente des combats pourrait mener à des tentatives de libération dont l'issue, si elle était malheureuse, ternirait par contrecoup l'éclat de la visite triomphale de Bamako.

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:45

http://www.france24.com/fr/files_fr/element_multimedia/image/Mali-carte_30-01.jpg

mise à jour 30.01.2013

 

03/02/2013 Par Ségolène ALLEMANDOU  - France24.com

 

Durant plusieurs mois, l’idée d’une intervention au Mali a suscité la crainte d'une possible "afghanisation" du conflit. Trois semaines après le début de l'opération Serval, cette théorie est balayée par les spécialistes.

 

La tentation de dresser un parallèle entre la guerre au Mali et celle en Afghanistan est grande : dans les deux pays, en effet, les frontières sont poreuses et les islamistes ont pour sanctuaires des grottes dans des zones montagneuses.

Par ailleurs, si les forces françaises ont réussi une reconquête éclair du Nord-Mali, le plus dur reste à faire désormais. À savoir : parer la menace terroriste. À la guerre conventionnelle qui vient de se dérouler pourrait succéder une phase de guérilla avec des risques d’attentats. Un scénario qui n’est pas sans rappeler la guerre en Afghanistan qui dure depuis plus de dix ans...

 

La secrétaire d'État américaine sortante, Hillary Clinton, fait ainsi partie de ceux qui ont fait ce parallèle, tant en matière d’enjeux que de lutte contre la nébuleuse d'Al-Qaïda et d'aspects du terrain : "La menace sera sérieuse et durable, car si l'on regarde la taille du nord du Mali, ce n'est pas que du désert : il y a des grottes, cela rappelle quelque chose...", a-t-elle déclaré le 23 janvier.

 

Pas d’enracinement populaire des djihadistes au Mali


Mais cette comparaison est loin d’être justifiée, selon de nombreux observateurs, qui distinguent clairement ces deux conflits. "Parler de l’'afghanisation' du conflit au Mali est totalement inapproprié", commente par exemple Pierre Jacquemot, spécialiste de l’Afrique et auteur de l'ouvrage : "Le Mali, le paysan et l’État". D’abord parce que Bamako n’est jamais tombé sous le contrôle des djihadistes, et ce grâce à l’armée française qui a évité le pire en bloquant leur insurrection vers le Sud". À l'inverse, en Afghanistan, la prise de Kaboul en 1996 par les Taliban avait conduit à l’instauration de la charia dans tout le pays.

 

L’enracinement populaire n’est pas non plus le même sur les terrains malien et afghan. "Les groupes islamistes implantés dans le Nord-Mali n’ont pas d’appui auprès des populations, indique Philippe Hugon, directeur de recherche Afrique à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). On est donc loin des collusions entre les Taliban et les Pachtounes [vivant majoritairement entre la frontière afghane et pakistanaise]".

 

"La France va se désengager du volet terrestre"


Au niveau militaire, il est acquis que la France ne souhaite pas s’enliser dans ce conflit, comme ce fut le cas de la mission de l’Otan sur le théâtre afghan. Le président de la République a rappelé, samedi 2 février, lors de sa visite écalir au Mali, que la mission des forces françaises était de passer le relais aux forces africaines.

L’armée française va se désengager du volet terrestre, confirme Pierre Jacquemot, pour ne garder que le personnel non opérationnel, comme les formateurs.

 

Le chef de l’État français avait auparavant souligné que l’intervention au Mali avait permis "d'enclencher la solidarité de toute l'Afrique à travers la Misma [la force ouest-africaine destinée à supplanter la France sur le terrain]". Et cette donnée souligne bien la différence avec l’Afghanistan, note Pierre Jacquemot.

 

En effet, les pays voisins du Mali ne semblent pas prêts à laisser les islamistes s’implanter dans la région du Sahel - y compris l’Algérie, souvent accusée de tenir un rôle ambigü comparable au double-jeu mené par le Pakistan. "L’Algérie a montré une attitude bienveillante vis-à-vis de l’armée française en autorisant, notamment, le passage de Rafale dans son espace aérien", précise Pierre Jacquemot. En menant l’assaut contre les islamistes durant la prise d’otages à In Amenas, Alger a clairement affiché sa position. "Même si Alger n’intervient pas directement dans le conflit, il n’a aucun intérêt à voir les islamistes se replier sur son territoire", conclut-il.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:45

 

14 janv. 2013 par Pascal Dupont 


- Arrivée d'un avion C17 de la Royal Air Force sur la Base Aérienne d'Evreux et chargement de matériels pour les forces françaises engagées dans l'opération SERVAL, 13 Janvier 2013
- Chargement de fret et matériels dans un Antonov 124 pour les forces françaises engagées dans l'opération SERVAL, Base aérienne 105, Evreux, le 14 janvier 2013
- Mise en place de 2 Mirage F1CR à Bamako, le 14 Janvier 2013

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection2/2163660-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projectionxs

 

01/02/2013 16:16 Sources Marine nationale

 

Le groupe de projection composé du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et de son escorte, l’ Enseigne de Vaisseau Le Hénaff a appareillé de Dakar le 30 janvier 2013 après avoir réalisé sa mission de transport opérationnel (140 véhicules, 500 militaires).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection3/2163655-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projection

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection4/2163650-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projection

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection5/2163645-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projection

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/marine/photos-des-breves/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection/2163640-1-fre-FR/le-bpc-dixmude-et-son-escorte-de-projection.jpg

Le BPC Dixmude et son escorte de projection

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 07:03

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

04.02.2013 à 06h54 Le Monde.fr avec AFP et Reuters

 

Un haut responsable d'Ansar Eddine (Défenseurs de l'islam), un des groupes islamistes qui a occupé pendant des mois le nord du Mali et commis de nombreuses exactions, aurait été arrêté près de la frontière algérienne.

 

"Mohamed Moussa Ag Mouhamed, le numéro trois d'Ansar Eddine, celui qui ordonnait de couper les mains, a été arrêté par un groupe armé. Il est conduit vers Kidal", a annoncé une source de sécurité malienne. L'information a été confirmée par un fonctionnaire au gouvernorat de Kidal, Abdoulaye Touré. "C'était l'idéologue d'Ansar Eddine à Tombouctou, la tête pensante de l'organisation là-bas. Il a été arrêté à In Hallil, près de la frontière algérienne par un groupe arme allié. Il est en route pour Kidal", a précisé Abdoulaye Touré, sans plus de détails.

 

Les sources n'ont pas précisé qui avait arrêté Mohamed Moussa. Mohammed Moussa, présenté par des habitants de Tombouctou comme un Touareg originaire de la région, a été décrit comme le responsable de la "police islamique" faisant régner la terreur, selon des témoignages recueillis ces derniers jours dans cette ville située à 900 km de Bamako.

 

Kidal, à 1 500 km de Bamako, a longtemps été le bastion d'Ansar Eddine. Mais, avant même l'arrivée dans la nuit du 29 au 30 janvier de soldats français qui ont pris le contrôle de l'aéroport de la ville, elle était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, groupe dissident d'Ansar Eddine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg).

 

Ces deux groupes ont affirmé soutenir l'entrée des soldats français à Kidal, mais refusent la présence de militaires maliens et ouest-africains, notamment par crainte d'exactions contre les membres des communautés arabe et touareg de la ville, parfois assimilés aux groupes islamistes armés. Un petit contingent de soldats tchadiens (dont le pays ne fait pas partie de l'Afrique de l'Ouest) est aussi déployé à Kidal.

 

Selon des sources militaires maliennes, des combats ont par ailleurs opposé samedi des soldats français et maliens à des hommes du groupe islamiste Ansar Dine dans les environs de Kidal.

 

Des hélicoptères d'assaut et des avions de transport français acheminant des forces spéciales ont quitté Gao pour renforcer les contingents de la France et du Tchad stationnés à l'aéroport de Kidal.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 22:06

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/00/68236378.jpg

 

03.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

La visite présidentielle française au Mali a occulté la poursuite de la mission Serval. Mais comme l'a dit le Président, la mission n'est pas terminée.

 

La preuve, l'EMA vient d'annoncer, ce dimanche matin, d'importantes frappes aériennes au nord de Kidal et près de Tessalit. Ces bombardements visaient "des dépôts logistiques et des centres d'entraînement" des groupes islamistes armés, dans ces zones proches de la frontière avec l'Algérie. Pour ces opérations de frappes, au total "30 appareils ont été engagés": "chasseurs bombardiers, avions ravitailleurs, de reconnaissance".

 

Par ailleurs, le MN Eider qui a quitté Toulon lundi est arrivé à Dakar ce matin avec à son bord quelque 2 700 tonnes de fret militaire dont près de 250 véhicules, auxquels d’ajoutent une centaine de conteneurs. Le matériel roulant consiste en camions GBC et TRM, blindés (VAB, VBCI) destinés à compléter les unités déjà projetées, VBL (véhicules blindés légers), PVP (petits véhicules protégés) et P4.

 

Les véhicules acheminés par le BPC Dixmude ont eux déjà pris la route du Mali. Le Dixmude a débarqué plus de 500 militaires et 140 véhicules, 20 containers et plus de 50 tonnes de munitions ; ce qui représente 1 820 tonnes, selon le MinDef.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 21:45

Areva-Niger-source-Areva.jpg

photo Areva

 

03 février 2013 19h53 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le président du Niger Mahamadou Issoufou a confirmé dimanche que des forces spéciales françaises protégeaient dans son pays des sites miniers d'uranium.

 

Absolument, je le confirme, a déclaré le président du Niger lors de l'émission Internationales sur TV5Monde/RFI/Le Monde, en réponse à une question posée à ce sujet.

 

Nous avons décidé, surtout au regard de ce qui s'est passé en Algérie, avec l'attaque du site gazier d'In Amenas, de ne pas prendre de risques et de renforcer la protection des sites miniers, a-t-il ajouté.

 

Le président du Niger a tenu secret le nombre des forces spéciales concernées.

 

Une source proche du dossier avait indiqué vendredi qu'une dizaine de réservistes des forces spéciales françaises renforcent la sécurité des sites du groupe nucléaire français Areva au Niger depuis la prise d'otages d'In Amenas (16 au 19 janvier) en Algérie.

 

Interrogé vendredi par téléphone, un agent d'Areva à Arlit, site d'extraction d'uranium dans le nord du Niger, a indiqué à l'AFP avoir aperçu avant-hier (mercredi) trois 4x4 avec des militaires français à bord à proximité du site minier.

 

Areva, deuxième producteur mondial d'uranium en 2011, exploite ce minerai depuis plus de 40 ans au Niger et prévoit l'inauguration fin 2014 de la mine géante d'Imouraren, sa troisième dans le pays sahélien.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 21:36

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

03 février 2013 21h13 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Un haut responsable d'Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un des groupes islamistes qui a occupé pendant des mois le nord du Mali et commis de nombreuses exactions, a été arrêté près de la frontière algérienne par un groupe armé, a appris l'AFP de sources concordantes.

 

Mohamed Moussa Ag Mouhamed, le numéro trois de Ansar Dine, celui qui ordonnait de couper les mains, a été arrêté par un groupe armé. Il est conduit vers Kidal (extrême nord-est), a annoncé une source de sécurité malienne jointe depuis Gao (nord-est).

 

L'information a été confirmée par un fonctionnaire au gouvernorat de Kidal, Abdoulaye Touré.

 

C'était l'idéologue d'Ansar Dine à Tombouctou (nord-ouest), la tête pensante de l'organisation là-bas. Il a été arrêté à In Hallil, près de la frontière algérienne par un groupe arme allié. Il est en route pour Kidal, a précisé Abdoulaye Touré, sans plus de détails.

 

Les sources n'ont pas précisé qui avait arrêté Mohamed Moussa.

 

Kidal, à 1.500 km de Bamako, a longtemps été le bastion d'Ansar Dine. Mais, avant même l'arrivée dans la nuit du 29 au 30 janvier de soldats français qui ont pris le contrôle de l'aéroport de la ville, elle était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, groupe dissident d'Ansar Dine) et du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg).

 

Ces deux groupes ont affirmé soutenir l'entrée des soldats français à Kidal, mais refusent la présence de militaires maliens et ouest-africains, notamment par crainte d'exactions contre les membres des communautés arabe et touareg de la ville, parfois assimilés aux groupes islamistes armés.

 

Un petit contingent de soldats tchadiens (dont le pays ne fait pas partie de l'Afrique de l'Ouest) est aussi déployé à Kidal.

 

Mohammed Moussa, présenté par des habitants de Tombouctou comme un Touareg originaire de la région, a été décrit comme le responsable de la police islamique faisant régner la terreur, selon des témoignages recueillis ces derniers jours dans cette ville située à 900 km de Bamako par des journalistes de l'AFP.

 

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine, qui ont occupé Tombouctou pendant dix mois, ont commis dans le Nord de très nombreuses exactions, au nom d'une interprétation rigoriste de la charia (loi islamique): amputations, coups de fouets aux couples illégitimes, aux fumeurs.

 

Ils ont imposé le port du voile intégral aux femmes, interdit la mixité dans les écoles, le football, la danse, la musique et l'alcool.

 

Ils ont également choqué le monde en détruisant à Tombouctou des mausolées de saints musulmans adulés par les populations locales, assimilant cette vénération à de l'idolâtrie, mutilant cette ville qui a été une capitale culturelle de l'islam en Afrique sub-saharienne et qui est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité.

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