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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 12:50
Chinook et Tigre - photo Marine nationale

Chinook et Tigre - photo Marine nationale

 

08.12.2015 Marine nationale

Au large de Barcelone, un hélicoptère Tigre, un Cougar et un Chinook de l'armée de Terre à Séville ont effectué des séances d’appontages sur le pont d’envol du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude. Cette activité de préparation opérationnelle franco-espagnole a permis aux pilotes espagnols de s’entraîner à l’appontage sur BPC et à l’équipage de renforcer une fois de plus l’intéropérabilité avec des alliés.

photo Marine nationale
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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 12:50
photo EMA / Marine Nationale

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15/10/2015 Sources : Marine nationale

 

Du 8 au 15 octobre 2015, les marines française et britannique ont participé au large de la Corse à l’exercice Corsican Lion 2015, activité de préparation opérationnelle axée sur la projection de forces de la mer vers la terre.

 

Cet entraînement interalliés et interarmées s’inscrit dans le cadre des accords de Lancaster House signés en 2010 entre la France et le Royaume-Uni qui entérinent une coopération accrue en matière de défense et de sécurité. Il prévoit la mise en œuvre d’ici 2016 d’une force expéditionnaire commune inter-armées franco-britannique (Combined Joint Expeditionary Force, CJEF), capable entre autre, d’intervenir depuis la mer. La CJEF pourra être engagée dans des missions bilatérales mais aussi dans le cadre de coalitions internationales.

 

Corsican Lion 2015 est une étape supplémentaire dans la montée en puissance des capacités amphibies de la CJEF et s’inscrit à ce titre dans la continuité de l’édition de 2012 qui avait certifié la composante maritime de la CJEF. L’édition 2015 précède quant à elle l’exercice de certification finale Griffin Strike qui aura lieu en 2016 et qui sera multicomposante.

 

Le Task group Corsican Lion 2015 était composé de trois bâtiments porte-hélicoptères et amphibies : le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, le HMS Ocean et le HMS Bulwark. Les batelleries anglaise (landing craft utility (LCU) et landing craft vehicle and personnel (LCVP)) et française de la Flottille Amphibie (engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et chalands de débarquement (CTM)) ont également été engagées. Au total, plus de 2000 militaires ont été mobilisés pour cette édition 2015, dont 250 Royal Marines, ainsi que 12 hélicoptères d’assaut ou de transport britanniques.

 

L’exercice s’est déroulé en deux phases. La première était consacrée à la mécanisation et à l’entraînement au large de la Haute-Corse durant trois jours. Au cours cette période, les marins britanniques et français ont effectué, de jour comme de nuit, des exercices de manœuvres à bord des bâtiments, mais aussi sur les plages du nord de la Corse. Les hélicoptères britanniques, Chinook, Merlin et Wildcat ont effectué des séries d’appontages et de ravitaillements sur les trois bâtiments afin de parfaire leur interopérabilité. Enfin, les engins de débarquement britanniques et français ont effectué des manœuvres de porte à porte ou d’enradiage dans le Dixmudeet le HMS Bulwark avec des troupes et des véhicules des deux nationalités.

 

Au terme de cette montée en puissance, la deuxième phase de l’exercice a été lancée au large de la Corse du Sud. Le scenario simulait une opération franco-britannique d’évacuation de ressortissants.

 

A l’aube du 11 octobre, à bord du BPC Dixmude, 130 Royal Marines ont été héliportés par vagues successives vers la terre afin de s’emparer et de sécuriser le site d’évacuation. Ils ont ensuite bénéficié du soutien des troupes et des véhicules qui ont débarqués sur la côte par moyens amphibies. Durant cette phase de sécurisation de zone, le Bulwark, l’Ocean et le Dixmude ont croisés à proximité des côtes, prêts à intervenir pour accueillir les ressortissants.

 

Le lendemain, les batelleries françaises et anglaises ont effectué les rotations pour accueillir, enregistrer et prendre en charge les ressortissants qui étaient joués par une quarantaine de marins français et anglais. Ces manœuvres étaient en permanence sécurisées par les troupes présentes au sol. Durant deux jours, l’exercice d’évacuation depuis la terre a été répété à plusieurs reprises utilisant à chaque fois une batellerie et un bâtiment différent. Ces manœuvres ont permis de valider l’interopérabilité de l’ensemble des capacités amphibies françaises et anglaises pour mener ce type d’action dans le cadre d’une opération bilatérale. La capacité à mettre en œuvre des forces flexibles, rapidement déployables et interopérables est un impératif opérationnel partagé entre les alliés.

 

Évacuation de ressortissants (RESEVAC) en chiffres :

Au cours des dernières années, la Marine nationale a accompli, seule ou avec le soutien des marines alliées trois RESEVAC. Plus de 8000 personnes ont ainsi été évacuées au Liban en 2006, en Libye en 2014 et au Yémen en avril dernier.

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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 17:20
photo P.Dagois -Marine nationale

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09/07/2015 Sources : EMA

 

Dimanche 5 juillet 2015, le centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA) a conduit au large de Djibouti une campagne d’homologation de l’aéronef de transport américain Boeing V-22 Osprey  sur le BPC Dixmude.

 

L’objectif recherché au travers de cette homologation est de renforcer l’interopérabilité entre les marines française et américaine. Le BPC Dixmude a pour cela accueilli durant quelques heures un V-22 de l’US Marine Corps du 15ème MEU, provenant de l’USS Essex. Le V-22 est un convertible, c’est-à-dire un croisement entre un avion de transport militaire et un hélicoptère. Sa conception à rotors basculants lui permet de décoller et d’atterrir verticalement. En 2014, pour la première fois, une série d’appontages avait été réalisée sur  les BPC Dixmude puis Mistral. Un spot d’atterrissage spécifique au V-22 avait ainsi été choisi, à proximité du spot hélicoptère n°1, puis expérimenté. A des fins de progressivité, les aéronefs n’avaient alors stationné que quelques minutes sur le pont d’envol. Cette fois, en plus des appontages désormais « classiques » qui ont été réalisés, l’équipe du CEPA a conduit toute une série d’expérimentations afin de démontrer la capacité du BPC à accueillir un V-22 à des fins opérationnelles : embarquer et débarquer du personnel, ravitailler et stationner sur le pont d’envol moteurs coupés.

 

L’enjeu était donc de taille.

 

Les équipes du pont d’envol, de la passerelle et de la sécurité ont été briefés par leurs homologues américains. Lorsque le V-22 s’est approché, les marins ont été impressionnés par l’imposante machine, qui est venue se poser sur l’avant du pont d’envol du BPC Dixmude. C’est un grand pas qui a ainsi été fait, sous le contrôle de l’équipe du CEPA venue de métropole pour l’occasion, et qui a pris place à la fois à bord du BPC et du V-22. Les présentations de l’aéronef se sont succédées,  suivies de mesures de températures sur le pont. Le posé final a été mis à profit pour débarquer du personnel et effectuer un ravitaillement rotors tournants, avant de couper les moteurs – une première sur un BPC français.

 

Cette opération a été un grand succès : toutes les mesures et manœuvres prévues par le CEPA ont pu être réalisées. Les experts pourront se prononcer sur l’homologation et le cadre futur de l’interopérabilité du V-22 sur BPC. Good Job !

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6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 16:55
photo Marine Nationale

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30 Juin 2015 Source: Marine nationale

 

Après 2 ans de formation à l’École navale, les officiers-élèves sont déployés pendant cinq mois à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et de la frégate  Aconit. À un mois de leur retour à Toulon, l’EV 2 Claire dresse un premier bilan de sa mission.

 

Comment s’articule votre formation à bord des unités du groupe « Jeanne d’Arc » ?

 « Notre rythme est le suivant : dix jours de travaux dirigés puis dix  jours de quart, où nous sommes  immergés au sein des  équipages du Dixmude ou de l’Aconit. Nous sommes en permanence mis en situation opérationnelle. C’est très important car nos réactions aux cas non conformes doivent être validées : feux, voies d’eau, avaries de barre, homme à la mer… »

 

En quatre mois, avez-vous le sentiment d’avoir progressé ?

 « Avant d’embarquer, nous venions de valider notre compétence de marin lors d’un dernier embarquement sur un petit bâtiment au large de la Bretagne et de valider notre compétence d’ingénieur par une immersion de 11 semaines dans un institut de recherche. Aujourd’hui, nous avons des compétences d’officier de marine. Ce changement est notoire, nous appliquons maintenant concrètement toutes les connaissances que nous avons acquises».

 

Votre mission n’est pas terminée mais avez-vous déjà un souvenir fort ?

 « Lorsque nous étions au large de Djibouti, j’étais responsable de l’organisation d’un  exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC). Ce fut pour moi une expérience très enrichissante dont je me souviendrai. Ici, les mises en situation se font dans un contexte au plus proche du réel.».

 

Comment vivez-vous votre quotidien avec l’équipage ?

« Au début, j’étais insérée au cœur des services, j’avais tout à découvrir au contact des équipages et des officiers-mariniers, je posais beaucoup de questions. Maintenant, je ne suis plus seulement spectatrice, je suis actrice. De vraies responsabilités me sont confiées ».

 

Dans un mois, vous allez rejoindre votre affectation. Vous sentez-vous prête ?

« Pendant cette mission, je n’aurai jamais pensé découvrir autant de choses. Je crois que nous nous sommes beaucoup entraînés à notre futur métier, en conduisant des patrouilles dans des zones de navigation denses, en participant à des manœuvres avec des marines amies. Dire que je suis prête ? Il faut rester humble. Commander des hommes et des femmes est extrêmement difficile, je pense que je n’aurai jamais fini d’apprendre. Cependant, je suis confiante sur ma capacité à relever ce défi et  suis impatiente. ».

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 15:35
photo EMA / Marine Nationale

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03/07/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 16 au 22 juin 2015, le BPC Dixmude et la FLF Aconit ont fait escale à Visakhapatnam, en Inde. Celle-ci a été l’occasion de renforcer une fois encore nos liens avec la marine indienne.

 

A l’occasion du passage sur rade de Port Blair, capitale de l’archipel de Nicobar et Andaman, plusieurs officiers indiens ont embarqué avec le groupe Jeanne d’Arc le temps du trajet vers Visakhapatnam où l’équipage devait effectuer une escale quelques jours plus tard.

 

Après un accueil très chaleureux de la marine indienne à Visakhapatnam, une délégation a pu assister à une démonstration de l’Engin de Débarquement Amphibie Rapide (EDAR). Ce fut l’occasion pour la flottille amphibie du Dixmude d’illustrer les multiples capacités opérationnelles de l’EDAR dans la base navale indienne. Le lendemain, une réunion bilatérale a été organisée à bord afin de partager des expériences acquises et enrichies par les interactions régulièrement menées dans nos zones de déploiement communes.

 

Deux mois après la déclaration conjointe du  Président de la République française M. François Hollande et du Premier ministre de la République de l’Inde, Shri Narendra Modi en visite officielle à Paris, cette escale était placée sous le signe de l’entente. Avec la participation de frégates indiennes le jour de l’appareillage, des manœuvres et des entraînements conjoints ont été conduits en mer. En parallèle, le personnel du pont d’envol du Dixmude a accueilli un hélicoptère indien Sea king, pour une visite du commandant en chef de la flotte de l’Est. 

 

En complément de ces échanges opérationnels, des visites croisées des bâtiments ont permis aux marins de se rencontrer et de mieux se connaître. Par ailleurs, de nombreuses activités de coopération et de rayonnement ont été organisées. Le 21 juin 2015, alors que l’Inde célébrait le Yoga, pratique nationale ancestrale reconnue par l’ONU qui a fait de cette date une journée internationale, une séance était organisée sur le pont d’envol du Dixmude. Cet événement à la fois sportif, culturel et fédérateur est venu clôturer une escale marquée par la découverte des traditions locales.

 

Ces échanges illustrent la volonté indienne comme française de renforcer la coopération militaire entre nos deux pays, et s’inscrivent dans la continuité du partenariat stratégique initié en 1998.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:35
photo Marine nationale

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12 Mai 2015 Source : Marine Nationale

 

Mercredi 6 mai 2015, le groupe Jeanne d’Arc navigue en mer de Chine. A bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, deux cadets de la Marine chinoise participent à un exercice MACOPEX dirigé par les officiers-élèves de la promotion 2012 de l’Ecole Navale.

 

Un mois auparavant, du 30 mars au 3 avril 2015, l’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, se rendait en visite officielle en Chine où il était accueilli par son homologue chinois, l’amiral Wu Shengli. Cette visite a été l’occasion pour le CEMM de se rendre à Qingdao, base de  la flotte du Nord pour visiter plusieurs unités opérationnelles dont  le porte-avions Liaoning et d’être reçu également par le chef d’état- major général de l’armée de libération, le Général Fang Fenghui.

 

C’est dans cette dynamique de coopération et dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2015 que les deux cadets chinois ont embarqué pendant une dizaine de jours à bord du BPC Dixmude entre Singapour et Shanghai.

 

Ils viennent de la Naval University of Engineering fondée en 1949 et située à Wuhan. Accompagnés chacun d’un officier-élève qui leur sert de guide, ils sont amenés à côtoyer les officiers-élèves de la promotion 2012 de l’Ecole Navale à l’occasion des multiples activités menées à bord du BPC Dixmude. Observateurs ou acteurs, les deux cadets chinois sont notamment présents lors des exercices de sécurité, des opérations de visite et lors des exercices de tir (armes légères ou 12.7). A l’occasion de quarts au PC Machine Electricité Sécurité, c’est aussi pour eux l’opportunité de découvrir la manière de travailler de leurs homologues français.

 

Les relations entre les marines française et chinoise s’inscrivent dans un dialogue stratégique militaire basé sur des réunions d’état-major et portent sur des sujets d’intérêt commun comme la lutte contre la piraterie maritime. La régularité des relations navales entre les deux marines permet d’augmenter progressivement le niveau d’interaction avec un renforcement de la connaissance mutuelle. Récemment deux officiers français ont embarqué entre Toulon et Athènes à bord d’un bâtiment de la FFG Yun Cheng et deux autres entre Papeete et Cairns sur le navire école Zheng He.

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 11:35
Le groupe-école Jeanne d’Arc va faire escale au Japon

 

12 mai 2015 par portail des Sous-Marins

 

Le ministère japonais de la défense annonce ce mardi l’arrivée du groupe “Jeanne d’Arc”. A cette occasion, des bâtiments japonais et américains participeront pendant 3 jours à des exercices avec les navires français, à l’ouest de Kyushu.

 

Les exercices se dérouleront les 16, 17 et 23 mai.

 

Dans l’intervalle, les 2 navires français, le BPC Dixmude et la frégate Aconit feront escale à Sasebo, dans la préfecture de Nagasaki.

 

Parmi les navires participants, une frégate américaine et un navire japonais de transport. Des hélicoptères japonais effectueront des appontages sur les navires français.

 

Référence : Japan Times

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:35
Photo EMA / Marine Nationale

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24/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 23 avril 2015, le BPC Dixmude a achevé l’exercice Kalong avec les forces malaisiennes, temps fort de son étape en Asie-Pacifique où il est actuellement déployé dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc.

 

Dans la nuit du 17 au 18 avril 2015, la Malaisie a été touchée par le typhon Malau de catégorie 5. Il s’agit du plus violent cyclone ayant touché le pays depuis des années avec des vents dépassant les 200 km/h et plus de 400 mm de pluie tombés en 6h. Malau a causé la destruction de nombreux arbres et structures telles que des ponts, routes, maisons, immeubles et fait de nombreuses victimes et blessés.

 

Face à l’ampleur de la catastrophe, le gouvernement malaisien a annoncé l’état de calamité et fait appel à l’aide des pays riverains ainsi qu’à celle de la communauté internationale.

 

Le groupe Jeanne d’Arc, alors en mission dans le golfe du Bengale, est déployé en renfort. Le 19 avril, il rallie la Malaisie et le 20 avril au matin il embarque à, Port Klang, un détachement humanitaire malaisien d’une centaine de militaires ainsi qu’un hélicoptère EC725 malaisien.

 

Tel est le point de départ du scénario de l’exercice Kalong2015. L’objectif est multiple, il s’agit d’initier et de renforcer l’interopérabilité entre les forces malaisiennes et françaises dans le domaine des opérations maritimes, de planifier une opération commune d’assistance humanitaire (Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR)), de mettre en œuvre les moyens aériens nécessaires pour rallier une zone d’action et de coopérer entre militaires français et malaisiens afin de mener des actions médicales et d’infrastructure (MEDCAP et ENCAP).

 

Les deux premiers jours à bord du BPC Dixmude ont permis aux militaires malaisiens de s’acclimater à l’environnement puis de travailler sur table avec les marins français sur l’action à mener si cette crise était bien réelle. Ils ont pu, à cette occasion partager les expériences communes en matière de HADR.

 

Les deux jours suivants, les 22 et 23 avril, ont été consacrés à la phase terrestre de l’exercice qui s’est décomposé en quatre temps. Tout d’abord, forces françaises et malaisiennes ont procédé à la reconnaissance de la zone sinistré afin d’identifier un lieu de posé pour les hélicoptères. Ensuite, le Dixmude  a déployé son équipe de protection aux côtés des soldats malaisiens pour constituer une force protection chargée de reconnaître et protéger la zone pendant toute la durée de de l’exercice. Une fois les équipes sanitaires et les spécialistes de l’infrastructure débarquées de l’hélicoptère, ceux-ci ont rallié le community hall de Mersing (site de l’ENCAP et du MEDCAP). Le troisième temps est alors centré sur les actions d’ENCAP et de MEDCAP. Douze marins français sont engagés d’un côté avec les militaires malaisiens afin d’assurer la rénovation du community hall tandis que les médecins militaires français présents à bord du BPC Dixmude conseillent les médecins malaisiens dans la gestion des blessés. La dernière phase consiste au désengagement.

 

Signataires d’un accord de coopération de défense en 1993, la France et la Malaisie entretiennent une activité opérationnelle régulière dans le domaine du secours d’urgence, lors d’exercices où à l’occasion d’escales de bâtiments. A ce titre, les forces malaisiennes participeront, aux côtés des forces françaises, à l’exercice Equateur 2015 puisà Croix du Sud 2016, exercice interallié majeur organisé tous les deux et associant une dizaine de partenaires engagés dans le Pacifique.

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 05:30
photo EMA / Marine Nationale

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05/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5 avril au matin, le patrouilleur hauturier (PH) L’Adroit, déployé en océan Indien dans le cadre de la mission Atalante ainsi que la frégate légère furtive (FLF) Aconit, engagée dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2015, ont évacué 63 ressortissants de la ville d’Aden au Sud du Yémen.

 

Après avoir conduit une extraction de ressortissants sur le site de Balhaf le 4 avril après-midi et au regard de la dégradation sécuritaire dans la ville d’Aden, les armées françaises ont réalisé une opération d’évacuation de 25 personnes dont 23 Français en liaison avec les autorités portuaires de la ville. Après s’être positionnés au large des côtes dans la journée du 4 avril, les deux bâtiments français ont mené une opération en trois phases successives le 5 avril.

 

Dans un premier temps, après avoir mis à terre des éléments de sécurisation, le PH L’Adroit a engagé des embarcations rapides afin de permettre l’embarquement des bénéficiaires de l’évacuation. Entamé vers 06h00 (heure de Paris), le transfert de 25 ressortissants s’est achevé vers 09h00. Parmi eux, 23 Français, dont 13 enfants.

 

Dès le milieu de la matinée, une seconde opération a débuté avec la FLF Aconit. En liaison étroite avec les autorités portuaires yéménites, les personnes ont été transportées entre le port d’Aden et la frégate sur des vedettes des garde-côtes. 38 ressortissants de différentes nationalités ont rejoint le bord et ont été accueillis par des équipes dédiées à leur soutien.

 

Une fois ces opérations d’évacuation terminées, les deux bâtiments de la Marine nationale ont pris le large. Après avoir transféré les ressortissants recueillis par hélicoptère sur le BPC Dixmude, le PH L’Adroit a repris sa mission tandis que la FLF Aconit a fait route vers Djibouti qu’elle devrait atteindre en même temps que le Dixmude dans la soirée du 5 avril.

 

Ces opérations ont été placées sous le contrôle opérationnel du commandant des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ), le général de brigade aérienne Montocchio.

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 05:30
Yémen : le Dixmude évacue 44 personnes de Balhaf (4 Avr.)

 

04/04/2015 Sources : Etat-major des armées / Marine nationale

 

Dans l’après-midi du 4 avril, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, déployé en océan Indien dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2015, a évacué 44 personnes du site de Balhaf, dans l’Est du Yémen.

 

Le 11 février 2015, compte tenu de la dégradation de la situation sécuritaire au Yémen, le gouvernement français avait incité l’ensemble des ressortissants français à quitter le pays.

 

Dans le même temps, il avait été demandé au chef d’état-major des armées (CEMA), le général d’armée Pierre de Villiers, de planifier une opération visant à permettre d’évacuer en sécurité les ressortissants ayant souhaité rester au Yémen en cas d’aggravation brutale de la situation sécuritaire. Des moyens militaires français aériens et navals positionnés dans l’océan Indien avaient alors été placés en alerte.

 

Le 4 avril, devant l’aggravation de la menace à proximité de la ville de Balhaf, située dans l’Est du pays, le BPC Dixmude*, pré-positionné au large des côtes yéménites et placé sous le contrôle opérationnel du commandant des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ), a réalisé une opération d’évacuation de 44 personnes de différentes nationalités.

 

Vers 14h00 (heure de Paris), le Dixmude a engagé un engin de débarquement amphibie rapide (EDA-R) qui a rejoint le port de Balhaf et recueilli ces 44 ressortissants dont plusieurs Français. Vers 15h30, les personnes évacuées sont arrivées à bord du Dixmude où elles ont été prises en charge par des équipes dédiées à leur accueil.

 

Le BPC Dixmude a ensuite mis le cap sur Djibouti où les ressortissants seront accueillis dans les jours à venir.

 

 

* Depuis le mois de mars, le BPC Dixmude accueille les officiers élèves (OE) de la promotion 2012 de l’Ecole navale Il s’agit pour ces futurs officiers d’acquérir une stature de chef militaire et d’experts des systèmes navals, grâce à la pratique du métier et à l’expérience de la prise de responsabilité, dans un contexte varié d’opérations aéronavales, tout en s’ouvrant aux problématiques liées aux zones d’opérations.

Yémen : le Dixmude évacue 44 personnes de Balhaf (4 Avr.)
Yémen : le Dixmude évacue 44 personnes de Balhaf (4 Avr.)
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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

 

03/04/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Du 25 au 29 mars, dans le cadre de l’exercice WAKRI 15, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et le groupe Jeanne d'Arc ont conduit un exercice amphibie d’évacuation de ressortissants impliquant un fort volume de forces interarmées. Les forces américaines basées au Camp Lemonnier ont également participé à cet entraînement.

 

WAKRI 2015 s’appuie sur un scénario simulant les suites d’une importante catastrophe naturelle. De lourds dommages dans la région et l’infiltration de bandes armées créent alors des conditions sanitaires et sécuritaires telles qu’il est décidé de procéder à l’évacuation de nos ressortissants par voie maritime.

 

L’exercice s’est axé autour du regroupement, de la protection et de l’évacuation de ressortissants français en voyage touristique dans un pays fictif. Les chalands du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ont embarqué des militaires du 5e régiment interarmées d’Outre-mer, qui formaient un Groupement Tactique Embarqué (GTE). Ils ont organisé un état-major à bord du Dixmudepour conduire l’opération d’évacuation des ressortissants puis, par la suite, les militaires français ont débarqué sur les côtes pour aller récupérer les ressortissants. Un sous groupement aéromobile de l’aviation légère de l’armée de Terre a également participé à l’exercice avec deux hélicoptères Puma et deux hélicoptères Gazelle, afin d’appuyer les troupes au sol.

 

Les militaires mobilisés ont multiplié les manœuvres pour rechercher et sécuriser les touristes, qui ont pu être évacués des zones sensibles et embarqués sur le Dixmude. Pour réussir cette mission, il a fallu conduire des actions de recherche de renseignements, réaliser des évacuations sanitaires, faire face à des embuscades, dans un contexte réaliste simulé pour l’exercice.

 

Militaires français et américains ont ainsi confronté leur savoir-faire et leurs procédures de combat avec le souci permanent de remplir la mission. Au terme de l’exercice, le groupe Jeanne d’Arc a alors pu observer une relâche de deux jours avant de poursuivre sa route vers la mer du Japon.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces Françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)
photo D. Geffroy - GEAOM (Ecole Navale - Marine Nationale)

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4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 17:45
photo EMA / Marine Nationale

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03/04/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’exercice Wakri, l’enseigne de vaisseau Romain se remémore, lors de sa séance d’acclimatation nécessaire à la préparation physique face aux conditions climatiques difficiles de Djibouti, les propos du capitaine de vaisseau de Briançon, commandant le BPC Dixmude et le groupe Jeanne d’Arc. Ce nageur de combat et ancien commandant du commando Hubert avait en effet demandé aux marins "Où étiez-vous dans votre tête quand vous courriez sur le pont d'envol ? Moi, quand je me prépare à aller à Djibouti, dans la tête j'y suis déjà, je suis sur le terrain avec mes hommes"

 

Ces propos résonnent dans la tête de Romain et dans celle des marins présents. Issu de la promotion 2012 de l’Ecole Navale, Romain est aujourd’hui sur le sol de Yellowland, et cela fait des heures qu’il marche avec son groupe sous un soleil de plomb et qu’il subit la rudesse des éléments. Habitué à celle de la mer et à l’épreuve de la tempête, la réalité du terrain djiboutien s’impose à lui, et cela ne se prépare pas à la légère.

 

"Il faut vous demander comment vous réagiriez face à un événement. Se mettre en situation, avant une action, c'est vital pour bien se préparer moralement". Ces phrases prennent tout leur sens lorsque plus tard, en plein milieu de nuit, Romain et son groupe sont pris à partie dans une embuscade. Ils sont dans un virage dans une zone découverte. Les premiers coups de feu détonnent. Les forces adverses, simulées pour l’exercice, sont à un point de positionnement en hauteur et avaient une vue idéale sur la progression du groupe de Romain. Cela dure dix minutes interminables avant de pouvoir décrocher vers un point de repli à 200m de là. Dix minutes pendant lesquelles des hommes de son groupe ont été blessés.

 

Après une longue attente en silence, la marche reprend vers une zone identifiée à 5 km de là. L’objectif est de pouvoir établir un bivouac et surtout de pouvoir effectuer au lever du jour une évacuation sanitaire des blessés via hélicoptère. La progression est longue, il fait nuit noire maintenant, la lune a disparu depuis une heure. Romain a tout le temps de méditer les paroles du commandant. "Avez-vous déjà pensé à ce qui peut vous arriver en tant que militaire ? Aller au combat, risquer sa peau et celle de ses hommes, donner la mort. Vous êtes de futurs chefs. Etre militaire, c'est se sacrifier, et quand je dis se sacrifier, je ne parle pas que de l'aspect "donner sa vie", je parle aussi du sacrifice quotidien. Vous devez vous y préparer". Après cette première journée d’exercice, ces paroles prennent tout leur sens.

 

L’exercice se poursuivra avec une seconde mission pour Romain et son groupe, mais déjà la réalité du terrain aura marqué les esprits et rappelé à tous leur métier premier. "L'exercice Wakri : 4 jours pour montrer que vous êtes militaires, 4 jours pour réfléchir à votre condition de militaire".

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29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 11:55
Séance de peinture dans le hangar aviation -  photo Erwan RABO - ECPAD

Séance de peinture dans le hangar aviation - photo Erwan RABO - ECPAD

 

27/03/2015 Samantha Lille - MinDefFR

 

Le 5 mars dernier, le groupe amphibie, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette Aconit et d'un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre, a appareillé de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. À bord du BPC, au détour d’un pont, nous avons fait deux surprenantes rencontres ! Récit.

 

Chevalet sous le bras, baskets vissées aux pieds sous les tenues de protection de bord, Cécile et Marie sont facilement repérables dans les coursives du bâtiment de projection et de commandement Dixmude.

 

Toutes deux sont invitées pour suivre le début de la mission Jeanne d’Arc. De Toulon à Djibouti, elles vont avoir un peu plus de trois semaines pour croquer et peindre la vie du bord. Un travail artistique qu’elles effectuent au profit de l’association pour le développement des œuvres sociales de la Marine (Adosm) qui vient en aide aux veuves, orphelins et aux anciens personnels de la Marine en difficulté ainsi qu’à leurs familles. Marie, petite-fille, fille et épouse de marin, voulait s’investir à sa manière dans cette association. Et c’est ainsi qu’elle a convaincu sans grandes difficultés sa comparse Cécile, ancienne juriste fiscaliste venue à la peinture sur le tard, de participer à ce projet hors norme. L’objectif des deux femmes est d’exposer leurs œuvres en octobre 2015 à Toulon, au cercle Vauban, dans le cadre d’une vente caritative. Toutefois, les marins du Dixmude ‘croqués’ pourront récupérer leurs représentations pendant la traversée, en échange d’un don.

 

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres  - photo Erwan RABO - ECPAD

Le Pacha du Dixmude visite l'atelier des peintres - photo Erwan RABO - ECPAD

Les deux peintres travaillent sur le vif. Une situation, un regard, un mélange de couleurs sur le pont et leur inspiration naît dans l’instant. Pour les aider, elles s’appuient parfois de quelques clichés, les manœuvres maritimes attendant rarement la fin du coup de pinceau. Mais la vie de peintre n’est pas de tout repos. « Je me réveille parfois la nuit en pensant à la toile que je n’ai pas réussi à terminer », confie Marie. Alors pas question de trop les distraire, silence, ça peint !

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 08:55
photo Marine Nationale

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24 Mars 2015 Sources : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et la frégate Aconit appareillaient de Toulon pour la mission Jeanne d’Arc. L’école d’application des officiers de marine est adossée à cette pour cinq mois de déploiement.

 

Les huit médecins-stagiaires (quatre femmes et quatre hommes) participant à cette mission opérationnelle ont validé leur brevet de médecine navale au centre de formation de médecine navale de l’école du Val-de-Grâce au début de l’année 2015. Ils sont à bord pour s’approprier tous les aspects de la vie embarquée sur un bâtiment de la Marine nnationale, au sein d’un équipage constitué, pendant deux mois, et se préparer à leur future affectation. À ces fins, ils sont suivis par un professeur agrégé du Val-de-Grâce ayant servi dans la Marine ainsi que par les équipes médicales des deux navires afin de mettre en pratique leurs connaissances acquises au cours de plus de neuf années d’études de médecine.

 

Le début de la mission est marqué par la prise en main du matériel de l’hôpital du Dixmude, des embarquements à bord de l’Aconit et du sous-marin nucléaire d’attaque qui accompagne la mission, de l’élaboration des conférences sanitaires en vue des relâches opérationnelles et de la préparation de manœuvres tactiques interarmées organisées à Djibouti.

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 11:30
Mission Jeanne d’Arc 2015 : La frégate Aconit passe Suez, les officiers-élèves à la manœuvre

 

23/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Port Saïd, point d’entrée nord du canal de Suez pour rejoindre la Mer Rouge puis l’océan Indien. Le BPC Dixmude et la FLF Aconit sont en attente du feu vert des autorités égyptiennes pour débuter le chenalage.

 

Ils sont plusieurs officiers-élèves, répartis entre les deux bâtiments du groupe amphibie Jeanne d’Arc, à attendre de prendre leur quart en double à la passerelle. Bastien et Amaury, tous deux jeunes enseignes de vaisseau issus de la promotion 2012 de l’École Navale, sont à bord de la FLF Aconit. La frégate va ouvrir la voie devant le BPC Dixmude.

 

Bastien a le privilège d’entamer le franchissement, il fait encore nuit, trois heures de quart où sa vigilance sera mise à rude épreuve. Le chef du quart avec qui il travaille reste derrière lui et veille. Le moindre écart sur la route peut avoir des conséquences dramatiques sans compter le danger que représentent les embarcations qui naviguent à proximité du convoi. C’est aussi le plaisir d’assister au lever de soleil sur le désert et de vivre cette situation peu orthodoxe de naviguer au milieu des dunes.

Une dizaine d’heures plus tard, Amaury est le dernier des officiers élèves à prendre le quart dans le canal. Suez et ses minarets ne vont pas tarder à apparaitre à l’horizon. Ses nerfs et sa concentration vont être éprouvés car dans peu de temps les navires du convoi vont reprendre leur autonomie avant de s’élancer en mer Rouge. A cela s’ajoutent les navires en attente du prochain convoi montant et les pêcheurs locaux. C’est l’occasion pour Amaury de mettre en pratique les manœuvres anti-collision qu’il a déjà pu appliquer lors de ses embarquements sur les bâtiments écoles de la « ménagerie », mais cette fois ci la densité du trafic maritime est toute autre.

 

Mission Jeanne d’Arc 2015 : La frégate Aconit passe Suez, les officiers-élèves à la manœuvre

L’intégration des officiers-élèves dans les équipages du groupe amphibie leur permet d’être placés dans des conditions réelles et de mettre en pratique la formation polyvalente qu’ils ont reçue à l’École Navale. En partant loin, longtemps et en équipage, ces futurs officiers de Marine acquièrent une stature de chef militaire et d’experts des systèmes navals, grâce à la pratique du métier et à l’expérience de la prise de responsabilité.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 16:55
Le BPC Dixmude, la FLF Aconit, la FASM Montcalm s’entraînent au nord de la Corse - photo Marine Nationale

Le BPC Dixmude, la FLF Aconit, la FASM Montcalm s’entraînent au nord de la Corse - photo Marine Nationale

 

9 mars 2015. Portail des Sous-Marins Source : Marine Nationale

 

Le 6 mars, le BPC Dixmude, la FLF Aconit, la frégate anti-sous-marine Montcalm effectuent un entraînement au large de la Corse.

 

La frégate anti-sous-marine Montcalm a rejoint le groupe Jeanne d’Arc pour un exercice de lutte anti-sous-marine au nord de la Corse. Des officiers-élèves ont pu embarquer à cette occasion à bord de la frégate Montcalm et d’un sous-marin nucléaire d’attaque également à proximité, pour s’exposer aux opérations sous-marines. Au lendemain du départ de Toulon du groupe Jeanne d’Arc, les élèves découvrent déjà la vie opérationnelle à la mer. Le BPC Dixmude et la FLF Aconit poursuivent après cet entraînement leur mission de protection des approches littorales avant de continuer leur mission en Méditerranée.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 16:55
photo Marine Nationale

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9 Mars 2015 Source Marine Nationale

 

Le 8 mars 2015, les équipages du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) embarqué à bord du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude depuis le départ de la mission Jeanne d’Arc, mettent à profit leurs premiers jours de navigation en mer Méditerranée pour la qualification à l’appontage de nuit.

 

Dans l’objectif d’être rapidement et totalement opérationnels, de jour comme de nuit, les équipages du DETALAT, déjà qualifiés à l’appontage de jour, enchainent les vols crépusculaires et nocturnes durant les premiers jours de mer du groupe amphibie Jeanne d’Arc. Les séquences de touch and go (TAG) sur le BPC Dixmude ainsi que sur la frégate Aconit leur permettront de valider rapidement leurs qualifications à l’appontage de nuit.

 

C’est également l’occasion pour eux de se familiariser à l’environnement maritime et de travailler avec les équipages du Dixmude et de l’Aconit pour la préparation et la conduite de leurs missions.

 

Le détachement, composé de 40 soldats, est essentiellement issu du 3ème Régiment d’hélicoptères et de combat (RHC) d’Etain. Il accueille par ailleurs deux membres d’équipage du 1er RHC de Phalsbourg. Le BPC Dixmude met en oeuvre à son bord 2 hélicoptères de manœuvre et d’assaut Puma ainsi que 2 hélicoptères de reconnaissance et d’attaque Gazelle.

 

Avec le détachement de la flottille amphibie (25 marins, 1 engin de débarquement rapide (EDA-R) et 2 chalands de transport de matériel (CTM)), le groupement aéromobile constitue la force de réaction embarquée et fait partie intégrante du groupe amphibie constitué pour la mission Jeanne d’Arc.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 08:35
Mission « Jeanne d’Arc 2015 » : Cap vers l’Extrême Orient

 

06.03.2015 Marine Nationale

Jeudi 5 mars 2015, le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude et la Frégate Légère Furtive (FLF) Aconit ainsi qu’un détachement aéromobile ont quitté la base navale de Toulon en direction de l’océan indien et la mer de Chine pour la mission « Jeanne d’Arc 2015 ».

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 21:55
Mission Jeanne d'Arc 2015

 

04.03.2015 ASP Omer Aury - Marine nationale
 

Opérations, coopération, rayonnement, formation: 4 missions en 1

 

Opération, coopération, rayonnement, formation : les futurs officiers de Marine sont chaque année un peu plus d’une centaine à embarquer pour cette mission 4 en 1. Stage d’application pour les officiers-élèves arrivés en fin de scolarité, la mission Jeanne d’Arc est avant tout un déploiement opérationnel. Pendant près de cinq mois, embarqués à bord d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et d’une frégate d’escorte, les officiers-élèves participent à l’ensemble des missions d’une Marine moderne de premier rang. La mission Jeanne d’Arc, mode d’emploi

.

Intervenir
Au cœur des  opérations 

 

Coopérer
L’interopérabilité inscrite dans l’ADN des marins

 

Rayonner
Un soutien du statut international de la France

 

Former
À l’école de la mer

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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 13:56
Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !

 

06/03/2015 Sources : Marine nationale

 

Le 5 mars 2015, le général de Villiers, chef d’état-major des armées s’est rendu à Toulon pour le départ de la mission Jeanne d’Arc 2015. Il était accompagné de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la Marine, du général Maire, major général des armées, du général Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre et du général Mercier chef d’état-major de l’armée de l’Air. Cette mission mobilisera pendant 5 mois un groupe amphibie composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, de la frégate type La Fayette (FLF) Aconit ainsi que d’un groupe aéoromobile.

 

La mission Jeanne d’Arc 2015 a pour objectif de permettre aux élèves sortant de l’École navale de se confronter à la réalité du monde maritime et d’achever leur formation en les intégrant pleinement à un équipage, loi des bacs d’école et des côtes bretonnes. Les officiers élèves vivront leur premier vrai déploiement opérationnel et seront confrontés pendant les cinq prochains mois à la réalité des opérations.

 

 La mission Jeanne d’Arc intègre également des éléments issus des autres armées et services. Parmi eux, des Saint-Cyriens, des médecins du service de santé des armées, des commissaires du commissariat des armées, des élèves de la direction générale de l’Armement ainsi que des élèves administrateurs des affaires maritimes. Une pluralité qui confère à cette mission une dimension interarmées significative et formatrice pour l’ensemble de ces jeunes cadres.

 

 La mission a aussi une dimension internationale incarnée non seulement dans la composition de l’équipage, qui intègre en son sein une vingtaine d’élèves étrangers, mais aussi par les actions de coopération qui la ponctueront. Le groupe amphibie participera en effet à plusieurs interactions planifiées avec nos partenaires dans les régions traversées.

 

Convaincu que cette mission marquera durablement ces jeunes officiers, le CEMA leur a réitéré sa confiance et sa fierté. Il leur a rappelé qu’ils constituent la richesse de l’armée : une armée jeune, unie, engagée, capable de mener des opérations sur le temps long et en coalition. Il leur a signifié que, dans un monde toujours plus incertain, alors qu’est engagée une phase de transformation et que le rythme des engagements opérationnels ne faiblit pas, leur responsabilité serait grande et qu’ils devraient  maintenir le cap défini par leurs aînés.

Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !Mission Jeanne d’Arc 2015 : c’est parti !
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 13:55
Les chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’Arc

 

06/03/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 5 mars 2015, le chef d’état-major des armées s’est rendu à Toulon pour présider le comité des chefs d’état-major (COCEM) et assister au départ de la campagne 2015 du groupe amphibie Jeanne d’Arc qui s’achèvera en juillet prochain. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre des visites de terrain voulues par le général de Villiers.

 

Pour cette nouvelle visite au contact des armées, le CEMA a souhaité organiser pour la première fois un comité des chefs d’état-major (COCEM) décentralisé. Cette rencontre, qui traditionnellement a lieu chaque semaine à Paris, rassemble le major général des armées (MGA) et les chefs d’état-major d’armée (CEM) autour du CEMA pour arrêter, selon un ordre du jour spécifique, la politique des armées sur les sujets d’avenir. C’est donc entouré du général Gratien Maire, du général Jean-Pierre Bosser, de l’amiral Bernard Rogel et du général Denis Mercier que le CEMA a embarqué à bord du Dixmude.

 

A travers la tenue de cette réunion, le général de Villiers a voulu réaffirmer l’unité interarmées et la proximité entre le commandement et les unités opérationnelles, facteurs indispensables pour répondre aux défis opérationnels d’aujourd’hui et de demain. Une occasion pour lui de rappeler également la continuité de l’engagement entre les états-majors parisiens et les forces sur le terrain, ainsi que le soutien indéfectible des chefs militaires envers les femmes et les hommes déployés par la France à travers le monde.

 

Articulée autour du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude ainsi que de la frégate Aconit, la mission Jeanne d’Arc 2015 a pour premier objectif de permettre aux élèves sortant de l’Ecole Navale de se confronter à la réalité du monde maritime et d’achever leur formation en les intégrant pleinement à un équipage, loin des bancs d’école et des côtes bretonnes. Par ailleurs, elle intègre des éléments issus des autres armées, comme un groupe aéromobile et près de 150 élèves-officiers provenant de différentes écoles de formation. Parmi eux figurent des officiers élèves de la marine bien sûr, mais aussi l’armée de terre, avec de jeunes Saint-Cyriens, du service de santé des armées, du commissariat des armées, de la direction générale de l’armement, ainsi que des élèves administrateurs des affaires maritimes. Une pluralité qui confère à cette mission une dimension interarmée significative et formatrice pour l’ensemble de ces jeunes cadres. Pour ces derniers, ce déploiement opérationnel constitue un premier aguerrissement. L’équipage du groupe Jeanne d’Arc sera confronté pendant les cinq prochains mois à la réalité des opérations et des exercices dans leurs dimensions interarmées et internationales.

 

Cette dimension internationale s’incarne non seulement dans la composition de l’équipage, qui intègre en son sein une vingtaine d’élèves étrangers, mais aussi par les actions de coopération régionale qui ponctueront la campagne. Parallèlement à sa mission opérationnelle, le groupe amphibie participera ainsi à plusieurs interactions planifiées avec nos partenaires dans les régions traversées, témoignant ainsi du rang de la France, qui demeure un allié fiable et présent auprès de ses alliés.

 

Convaincu que cette mission marquera durablement ces jeunes officiers, le CEMA leur a réitéré sa confiance et sa fierté. Il leur a rappelé qu’ils constituent la richesse de l’armée : une armée jeune, unie, engagée, capable de mener des opérations sur le temps long et en coalition. Il leur a signifié que, dans un monde toujours plus incertain, alors qu’est engagée une phase de transformation et que le rythme des engagements opérationnels ne faiblit pas, leur responsabilité serait grande et qu’ils devraient  maintenir le cap défini par leurs aînés.

 

Peu après 17h30, le Dixmude a finalement appareillé avec le CEMA à son bord. Ce n’est qu’une fois au large que le général de Villiers a quitté les officiers élèves pour regagner Toulon en hélicoptère, non sans leur avoir souhaité bonne mer.

Les chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’ArcLes chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’Arc
Les chefs d’état-major se réunissent à Toulon et saluent le déploiement Jeanne d’Arc
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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 13:55
Mission Jeanne d’Arc 2015 : embarquement des officiers élèves

 

24 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Le 15 février, ce sont 95 officiers-élèves - parmi lesquels 13 officiers-élèves étrangers et 7 commissaires-élèves - ainsi que 8 stagiaires médecins qui ont embarqué à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude pour la Mission Jeanne d’Arc.

 

Au programme de cette première phase d’intégration à quai, les officiers-élèves vont découvrir leur environnement de travail et se préparer avant le grand départ pour la mission Jeanne d’Arc 2015. Ils recevront des enseignements dans les domaines maritimes, humains, militaires et scientifiques et découvriront les arcanes du bâtiment afin d'assumer des fonctions de quart dès l'appareillage.

 

Par ailleurs, au cours de cette période toulonnaise, des stages, des visites (ESNA, Salon de Provence…) ainsi que des échanges avec des représentants des industries maritimes (CMA-CGM, TECHNIP, Armateurs de France, etc.) et de jeunes cadres du ministère des affaires étrangères sont également prévus afin de leur permettre d'appréhender les enjeux du monde maritime et des zones de leur déploiement.

 

Pendant près de 5 mois, "loin, longtemps, en équipage et en mission", à bord du BPC Dixmude et de sa conserve, la Frégate Légère Furtive (FLF) Aconit, les jeunes officiers vont pouvoir, au cours de patrouilles opérationnelles, s’adapter à la vie embarquée, s’exercer au quart et mettre en application les enseignements techniques et opérationnelles qu’ils ont reçus. Profitant d'un intense déploiement opérationnel, ils parachèveront ainsi leur formation de trois ans à l'Ecole navale avant de rejoindre leur première affectation.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 17:55
Le BPC Dixmude et la FLF Aconit en entraînement SPARTIATE

 

12 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Du mardi 3 au jeudi 5 février 2015, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a pris le large en vue d’un entraînement SPARTIATE, préalable au départ en mission Jeanne d’Arc 2015.

 

Cette montée en puissance opérationnelle, qui précède une mission de près de 5 mois, permet de mesurer et de renforcer la combativité et l’endurance du bâtiment, mis sous pression en compagnie de son escorteur et maintenant fidèle protecteur, l’Aconit.

 

Durant 3 jours, le scénario et les différentes perturbations injectées par nos mentors et entraîneurs ont laissé peu de répit à l’équipage. Les marins ont conduit une succession d’actions en stade d’alerte élevée, le plus souvent au poste de combat, de jour comme de nuit, avec motivation et sans connaître au préalable les évolutions du scénario. La montée en puissance des attaques et sinistres (impact missiles…), des exercices menés au plus près de la réalité (avarie matérielle et traitement des blessés) impliquaient une gestion bien rodée des hommes, des procédures et des réparations.

 

Le programme de cet entraînement SPARTIATE 2015 s’articulait autour de nombreux exercices au nom de baptême barbare en –EX (pour « exercices ») : tirs envers des cibles complexes (GUNEX), lutte contre des aéronefs hostiles (ADEX), visite de bâtiment suspecté de trafic (VISITEX) ou encore opération d’évacuation de ressortissants (RESEVAC). Des activités denses et variées que l’équipage aura enchaînées au prix d’un un rythme soutenu dans des conditions météorologiques peu favorables en ce mois de février. Le groupe, qui constitue la mission Jeanne d’Arc, est maintenant paré pour son déploiement opérationnel.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 15:55
Le BPC Dixmude se prépare pour la mission Jeanne d’Arc 2015

 

12 Février 2015 Source : Marine nationale

 

Du 9 au 29 janvier 2015, l’équipage du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a effectué un stage de mise en condition opérationnelle (MECO) pour recouvrer ses qualifications à la veille de la prochaine mission « Jeanne d’Arc », laquelle verra le bâtiment accueillir jusqu’à 149 officiers-élèves.

 

Sous l’œil attentif des entraîneurs de la Force d’action navale, le bord a enchaîné les épreuves : préparation physique et mentale du combattant, exercice d’intrusion, postes de combat, exercices de sécurité, de tirs, opération d’évacuation de ressortissants, ravitaillements à la mer et visite d’un bâtiment suspecté de trafic.

 

Une journée complète aura été consacrée aux ravitaillements à la mer menée avec le concours du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne. 300 mètres cubes de gasoil ont ainsi été délivrés. Sur la plate-forme, 1 hélicoptère Puma et 2 hélicoptères Gazelle du 3e RHC de l’aviation légère de l’armée de Terre ont multiplié les exercices de jour et de nuit.

 

Le programme d’entraînement a également associé le 519e GTM et la flottille amphibie pour embarquer de nombreux véhicules, deux chalands de transport de matériel et un engin de débarquement amphibie rapide. Ces derniers ont notamment été sollicités pour effectuer l’évacuation de ressortissants. L’exercice a été conduit avec réalisme grâce à la participation de 100 jeunes issus de différentes Préparation Militaire et Marine.

 

Enfin, les entraînements au tir 12,7 et 20 mm ont été l’occasion pour le bord d’éprouver avec réussite les tirs sur cible remorquée, une première pour le bâtiment.

Le BPC Dixmude se prépare pour la mission Jeanne d’Arc 2015Le BPC Dixmude se prépare pour la mission Jeanne d’Arc 2015
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27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 17:50
Coopération franco-portugaise : le Dixmude en entraînement avec la marine portugaise

 

27 Octobre 2014 Sources :  Marine nationale  

 

Le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a quitté Toulon le 29 septembre 2014. Après avoir fait escale à Lorient, Zeebrugge et Brest pour participer aux commémorations du centenaire de la bataille de Dixmude, l’équipage a profité d’une dernière étape à Lisbonne pour mener un entraînement amphibie baptisé Resposta Comum avec les fusiliers portugais.

 

Le 24 octobre, un groupe amphibie composé de cent quatre fusiliers, dix commandos, douze Zodiacs et douze véhicules (dont deux véhicules de débarquement amphibie) est embarqué à bord du BPC, peu avant son appareillage de Lisbonne.

 

À 14h, alors que le Dixmude est positionné au large des côtes de Setubal, les opérations débutent par la mise à l’eau des douze Zodiacs. Les chalands de débarquement sont déradiés tour à tour, chargés de véhicules blindés et de troupes, et les débarquent sur les côtes portugaises. Dix véhicules et cent trente-neuf militaires rejoignent ainsi rapidement la terre ferme.

 

 

Coopération franco-portugaise : le Dixmude en entraînement avec la marine portugaise

 

Parallèlement à ces opérations amphibies, des hélicoptères Lynx et Merlin, des forces armées portugaises, effectuaient des appontages et manœuvres d’aérocordage et de treuillage sur le pont d’envol.

 

De nombreuses autorités, notamment son Excellence monsieur l’ambassadeur de France, le général  Pina Monteiro, chef d’état-major des armées portugaise et l’amiral Macieira Fragoso, chef d’état-major de la marine portugaise, ont assisté aux manœuvres et ont visité le bord.

 

Cet entraînement, enchaînant toutes les phases élémentaires d’une opération amphibie, a donné l’occasion aux forces françaises et portugaises de travailler de concert. Il a également permis de confirmer l’interopérabilité entre les deux pays, tout en favorisant une préparation opérationnelle commune dans un cadre réaliste.

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