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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 17:55
Un aviateur thésard en histoire militaire et études de défense

 

18/12/2015 Armée de l'air

 

Le 1er décembre 2015, le capitaine Aurélien, chargé de mission histoire au centre d’études stratégiques aérospatiales, a soutenu sa thèse en histoire militaire et études de défense à l’université Paul-Valéry Montpellier III.

 

Commencée au sein du centre de recherche de l’armée de l’air à Salon-de-Provence, sa thèse de doctorat porte sur « La stratégie française en Afrique pendant la Guerre froide : le rôle de l’armée de l’air, entre présence et interventions », sujet ayant déjà fait l’objet de plusieurs communications internationales et articles scientifiques.

 

L’objectif de cette thèse était de comprendre l’origine des capacités d’interventions des forces aériennes françaises et d’étudier comment les opérations extérieures ont pu forger l’identité de l’armée de l’air.

 

Présidé par le professeur Jacques Aben, directeur général de l’enseignement universitaire et de l’enseignement par la recherche à l’École de l’air, le jury a décerné au capitaine Aurélien la meilleure mention : « Très honorable avec les félicitations du jury » et a recommandé la publication de ses recherches.

 

Le jury était composé de Jean-François Murraciole, professeur à Montpellier III, directeur de thèse, de Patrick Facon, historien de l’armée de l’air, codirecteur, de Pascal Griset, professeur à l’université Paris-Sorbonne Paris 4, de Francis Simonis, maître de conférence à l’université d’Aix-Marseille, et de Julie d’Andurain, directrice des études au Centre de doctrine et d’emploi des forces, et chargée de cours à Paris-Sorbonne (Paris 4).

 

Le capitaine Aurélien fait partie de ces jeunes chercheurs qui ont conduit leurs travaux sous la direction de Patrick Facon, historien de renom, expert de la stratégie aérienne. Mieux faire connaître l’histoire aéronautique est l’une des missions du centre d’études stratégiques aérospatiales, au travers de ses publications et plus particulièrement de ses Chroniques ; les 150 premières, rédigées sous la direction de Patrick Facon, ont été rassemblées dans une publication qui contribue à nourrir l’identité de l’aviateur.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 16:40
Plus qu'une guerre froide, un défi stratégique pour l'Europe

 

05 mars 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

Est-ce une facilité de langage ? Un parallèle fondé ? Une image trompeuse ? Toujours est-il que depuis quelques mois une expression est revenue dans le débat international. Vingt-cinq ans après la chute de l’URSS, une nouvelle guerre froide pointerait son nez. Sur les droits de l’homme en Russie, la crise syrienne,  l’Ukraine. On croyait le cauchemar fini, le voici réapparaître. Qui plus est, sous un visage parfait pour le rôle. Celui de Vladimir Poutine, dont le pédigrée soviétique ne fait aucun doute.

 

Est-on vraiment entré dans une nouvelle guerre froide ? Plusieurs éléments, et de taille, manquent à l’appel. De 1947 à 1989, l’opposition entre Washington et Moscou reposait sur deux modèles idéologiques et économiques totalement antagonistes. Les deux superpuissances nourrissaient une vocation universaliste, mais étaient militairement presque à égalité. Occupant toutes deux une Europe qui, en deux guerres, s’était suicidée. Enfin, leur terrain de jeu était planétaire, à tel point d’ailleurs que la guerre qu’elles se livraient sur les autres continents  n’avaient, elle, rien de froid.

Tout ceci n’existe plus aujourd’hui. La mondialisation financière a, en outre, brouillé les pistes. Parler de guerre froide a donc davantage pour effet de réactiver une peur que d’élucider une situation. Or, ce qu’il se passe en Ukraine est complexe et dangereux, mais n’a rien d’impromptu. Et on ne saurait tout réduire à la seule volonté néo-impérialiste (pourtant réelle) de Poutine.

Le fil de cette crise peut être ramené loin en arrière dans l’Histoire. Un tournant, pourtant, a eu lieu en novembre. Au sommet de Vilnius, l’Union européenne entendait couronner son partenariat oriental par la signature d’un accord d’association avec plusieurs pays, dont l’Ukraine. Vu d’Occident, où les bonnes intentions démocratiques ne manquent jamais, cela signifiait placer ces pays sur une pente vertueuse. La contamination par le libre-échange et l’Etat de droit était censé opérer sur les rives du Dniepr comme cela avait été le cas, il y a dix ans, sur celles du Danube ou de la Vistule.

Vu de Moscou, en revanche, l’accord était en soit vécu comme une ingérence. Une intrusion dans la « sphère d’intérêts privilégiés », comme l’appelle la doctrine militaire russe. D’où le projet alternatif d’Union eurasiatique concoctée par Moscou pour placer Kiev (et d’autres) non plus entre deux mondes (l’Europe et la Russie) mais face à un choix (l’Europe ou la Russie). Comme deux régionalismes qui s’affrontent. Exclusifs l’un de l’autre.

A Bruxelles, on aime rappeler que les cartes de l’UE et celles de l’Otan ne coïncident pas. A Moscou, depuis 1991, on n’imagine jamais l’une sans l’autre. En promettant en décembre quinze milliards de dollars à une Ukraine en banqueroute, Poutine lançait un « alt ! » à l’UE. En prenant de facto le contrôle de la Crimée ce week-end, c’est à l’Otan que le message est adressé.

Repliée sur elle-même, l’Amérique ne se battra pas pour Kiev. Elle a du gaz, du pétrole et, commercialement, échange relativement peu avec la Russie. 40 milliards de dollars par an, contre les 460 milliards d’import/export entre les pays européens et la Russie (lire article du NYT). Ce qui facilite pour Washington la voie des sanctions économiques. L’Europe, elle, commerce dix fois plus avec Moscou. Certes, le levier énergétique se neutralise (l’Europe dépend du gaz russe tout comme Gazprom dépend d’elle), mais un défi stratégique est lancé à l’Europe. Où entend-elle placer ses propres lignes rouges? Si celles de Washington ont tendance à pâlir, celles de Moscou sont, elles,  toujours aussi nettes.

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:50
Lavrov stigmatise l'aspiration à revenir à la logique de "guerre froide"

BRUXELLES, 15 octobre - RIA Novosti

 

La Russie constate que dans les discussions sur la sécurité en Europe, les partenaires occidentaux manifestent leur aspiration à revenir à la logique de la "guerre froide", a indiqué mardi à Bruxelles le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

"On constate en règle générale dans les discussions sur les voies de renforcement de la sécurité européenne un déficit de confiance, l'aspiration à revenir à la logique de "guerre froide": soit avec nous, soit contre nous", a déclaré le ministre, intervenant à l'Institut royal des relations internationales Egmont.

 

"Mais on oublie l'expérience historique qui prouve avec éclat que les tentatives d'isoler la Russie ont eu des conséquences extrêmement graves, voire tragiques, pour l'ensemble du continent européen. Par contre, de longues périodes du développement pacifique étaient liées à une participation active de la Russie à la résolution des problèmes européens", a souligné M.Lavrov.

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